La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

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05 October 1916
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s.n. 1916, 05 October. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Seen on 27 April 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/jq0sq8rg55/
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LA MÉTROPOLE ONE PENNY fBOKT : CINQ CENTIME! HOLLANDE: VIJF CENT _ CONTINENT: DIX CENTIfc» PARAISSANT PROVISOIREMENT A LONDRES Bureaux: 43, Chancery Lane, W.C.—Téléphoné: Holborn 212. ABONNEMENTS': 1 mois, 3 sh. ; 3 mois, 9 sb. Etranger : 1 mois, 4 sh. ; 3 mois, 12 s Buvez le THÉ LIPTON Si vous désirez le meilleur thé adressez-vous à la firme qui le plante. LIPTON LTD Agences et filiales dans tout le Royaume-Uni. 23me ANNEE JEUDI 5 OCTOBRE 1916 i No 278 LA GRANDE GUERRE I L'AVANCE EN BULGARIE Iles opérations russes : DEROUTE BULGARE EN MACEDOINE à I Le mouvement que l'armée roumaine ■a dessiné sur la frontière bulgare où ■ trois endroits différents elle a passé ■le Danube, se développe dans un pro-■fond mystère. Comme cette opération ■entraîne de très gros risques, il iaut ■croire, avec M. Marcel Hutin, qu'elle ■s'est faite en complète harmonie avec ■les états-majors des Alliés. L'activité ■du service aérien de ces derniers ji.urs ■entre Bucarest et Salonique justifie plei-■nement cette supposition, et permet en ■même temps de croire que le danger ■d'enflanquement qui menace von Mac-■kensen devient de jour en jou^ plus con-■sidérable.I Suivant le communiqué bulgare it ■passage du Danube se serait effectue ■près de Rjahovo, et les attaques russes ■dans la Dobrudja, sur la ligne Besaul-■Âmzacca-Topraisar continuent avec vio-■lence.| Une première conséquence, assez ca ■actéristique, de la diversion roumaine ■c'est l'évacuation de Silistria et de Tur ■tukai, deux villes conquises par les Al ■lemands après une victoire decisi ■e ". Quoique l'importance stratégique ■de ces deux villes soit d'un caractèrt ■tout à fait secondaire, l'ennemi aurai ■u, s'il en avait eu le temps, faire deu> ■êtes de pont solides et y établir uni ■ base, un pivot pour son aile gauche BQuoi qu'il en soit, et sans partage: ■'optimisme exagéré des journaux fran ■çais, nous pouvons attendre l'issue di ■l'offensive avec une entière confiance. I En Transylvanie nos alliés ne se lais Kent pas arrêter par des échecs locaux Hes combats continuent avec acharne ■ment dans les monts Gorgeny et Hargit ■ta, où ils ont capturé 300 prisonniers ■Au cours de leur retraite vers Tzaizeni ■après la bataille d'Hermannstadt no ■alliés capturèrent dans la vallée d'Alto ■ni 300 prisonniers et cinq mitrailleuses ■A ce propos on peut remarquer que pou ■la deuxième fois le public allemand a ét ■prié de ne pas s'occuper du butin fai ■par les troupes allemandes les chef ■n'ayant pas le loisir de le compter. I ■ton entendeur, salut ! I Les opérations russes en Galicie prc ■gressent de façon satisfaisante. Les Al ■lemands qui s'étaient déjà flattés d'avoi ■réduit les opérations sur ce terrain à un ■simple guerre d'usure sont plutôt sur ■pris de la violence des assauts d'infan ■teie et d'artillerie de nos alliés. Aprè ■ Me bataille de trois jours .le généra I Ts'herbatscheff a traversé le Zlota-Li ■ Pa sous un bombardement violent et , I lui-même commencé le bombardemen ■ te camps et établissements militaire H se trouvant dans les faubourgs de Brze ■ ®ny, au nord de cette région sur ui ■ front large de vingt-quatre kilomètres Hjoffensive est dirigée contre Vladimir ■^olynski, où l'ennemi offre une résis Btace acharnée, et la voie ferrée de Ko ■'el. où les communications avec Lem ■ targ seraient menacées. Sur le reste di ■ Iront les combats sont également achar I Sur le front italien les troupes du gé ■ jtral Cadorna ont réussi à s'empare I u second pic de Cimone, dans la val fe de Brenta, au sud-ouest du premie ■P'c déjà en la possession de nos alliés n Carnie, entre le mont Cogliene et l 'zzo Collina (But supérieur) un déta ■ ement réussit par un mouvement tour ■ ant à isoler un pic élevé défendu pa [^H Autrichiens et à en atteindre le som ■"et- Par ces captures le chemin que le ■ £ux pics défendaient est ouvert vers I S "d de la vallée de Travignolo. H Ur le front britannique de la Som la cavalerie britannique a fait un< Pedition de reconnaissance et s'es ^■.j0uvée à un moment donné derrière le, Amandes, dans une contrée tou ■ Ouverte de verdure et de végétations 1ui constitue la meilleure preuve qui ■j^fème défensif ennemi a été attein ■J , limite extrême. Quant au? ■ étions militaires proprement dites 1< VJ calmé a régné pendant la nuit sur ce e front, en exceptant les duels ordinaires 7 d'artillerie. Dans le > secteur français, au sud de la r Somme,en une attaque localisée des deux s côtés de la route de Péronne à Bapaume, les troupes du général Foch ont capturé t une tranchée importante au nord de £ Rancourt. Dans l'après-midi les Aile- s mands avaient essayé de déboucher du s bois St-Vaast, mais une contre-attaque l les refoula jusque dans leurs positions c d'assaut. Au sud de la rivière, où règne le mau- e vais temps il y a eu une certaine acti- r vité d'artillerie. Résumant les opérations sur la Som- t me le critique '"expert" français déclare que d'une part la bataille de la s Somme a libéré Verdun; d'autre part elle a pénétré dans les lignes alleman- ï des sur une profondeur de dix kilomè- I très, libéré vingt-cinq villages, capturé 1 150 canons et 35.000 prisonniers pour les Français seuls; les Anglais de leur côté ont fait 27.000 prisonniers au cours des trois derniers mois. j L'Université flamande 1 : ' s Nous avons reproduit une déclaration de I la feuille de Mlle Belpaire s'opposant à la t création d'une Université flamande à Anvers, l \ idée déjà ancienne reprise récemment avec ( une grande force démonstrative par notre 1 excellent confrère Léo Van Goethem, dans i î un journal flamand, jouissant d'un très 1 grand crédit auprès des Belges de l'armée c et des Belges exilés, H et Vaderland. i ; Il est intéressant d'analyser cette argu- i mentation. ] Notre confrère flamand expose d'abord les c nombreuses raisons qui font qu'au lieu c d'une université flamande par étapes et faite i > de restes et de morceaux, il faut, dans l'inté- s rêt flamand,June grande Université nouvelle, i conçue largement et largement organisée. Cette université, dit-il, ne peut trouver j r nulle part un siège plus approprié qu'à ] i Anvers. \ j Aux raisons historiques et de sentiment ] s qui fondent ce choix, notre confrère en ajoute d'autres qui méritent vraiment l'attention de tous ceux qui s'intéressent à ce grave problème.Citons un passage de son argumentation : 1 Au point de vue technique aussi, écrit le rédac- 1 r teur en chef du Vaterland, Anvers est par excel- ] e lence le terrain fertile où peut fleurir notre Université-La création de notre flotte de commerce montre la volonté de la Belgique de tenir haut sur mer S après la guerre son drapeau et sa force nouvelle ; 1 le long du fleuve libre s'élèveront de grands chantiers navals qui auront besoin d'être dirigés par 1 d'habiles ingénieurs. Qui pourra les mieux for- ' 1 mer que l'Université flamande d'Anvers ? Et t n'y aura-t-il pas un avenir brillant pour nos fils ? 3 Et dira-t-on que la faculté de médecine n'aura pas sa place à Anvers ? Anvers n'est-elle pas la clinique du monde et ne rencontrait-on pas dans 1 ce port tant visité toutes les maladies de la terre ? , N'est-ce pas à Anvers qu'on trouve les plus grands hôpitaux du pays ? Et les docks n'offrent-ils pas chaque jour, par les inévitables ' accidents de travail qui vont de pair avec les travaux des ports, une occasion sans égale pour 1 l'enseignement pratique de la chirurgie ? 1 En ce qui concerne la philologie ou l'étude des langues, Anvers n'est-elle pas la tour de Babel où résonnent tous les dialectes du monde ? Et notre confrère met de même en lumière les facilités que trouvera à Anvers l'enseigne-r ment du droit et de l'art, pour conclure en saluant le lustre nouveau que vaudra au ] r peuple flamand, aux yeux des nations qui , se donnent rendez-vous dans notre métropole, ; l'érection d'un temple où renaîtront les , gloires littéraires, scientifiques et artistiques de la Flandre d'autrefois, pour le plus grand développement des fils de la Flandre de i demain dans la Belgique libre, grande et i forte. 5 Ajoutons qu'Anvers possède aussi un < - jardin botanique, le plus beau jardin zoolo- ; gique de l'Europe, un musée de la faune i belge de premier ordre, deux observatoires, . ; des sociétés de zoologie, de géographie, d'as- , t tronomie et de photographie, que la zone du nouveau parc à l'ouest de la ville offre -des sites splendides pour l'érection de bâtiments universitaires et que la ville d'Anvers dispose ' de moyens financiers autrement puissants 2 que Gand pour faire de l'Université flamande t un succès complet. : Enfin, la reine de l'Escaut n'est-elle pas la ; Mecque du flamingantisme ? L'ELECTRIFICATION DU RAIL BELGE UNE INTERESSANTE INITIATIVE - ' M. Segers, ministre des Chemins de fer, Iarine, Postes et Télégraphes, a présidé lardi, 3 octobre, à Paris, la séance 'inauguration d'une commission chargée es études relatives à la mise éventuelle l'électricité de certaines lignes du réseau es chemins de fer belges. La séance a u lieu à 11 heures, rue d'Amsterdam, 0 bis, au siège du Gouvernement. A une heure de relevée, le ministre a sçu à déjeuner les membres de la Commis-ion dans les salons du restaurant Larue. A partir de la séance de l'après-midi, enue à trois heures, le sénateur baron uncion présida les travaux de la Commis-ion. Celle-ci est subdivisée en cinq ous-commissions, dont chacune étudie une des cinq questions posées dans le uestionnaire dressé par le ministre. Chaque sous-commission fera un rapport t les conclusions seront discutées en com-îun en assemblée plénière. Les travaux seront vraisemblablement erminés d'ici à trois ou quatre mois. La Commission est composée comme ait : MM. Segers, ministre des Chemins de fer, larme, Postes et Télégraphes de Belgique, >e Havre ; baron Ancion, sénateur de Belgique, Sweet Cottage, Deauville ; Carlier, tigénieur, 54, Road West, Folkestone ; Colens, tigénieur en chef, directeur de service, chef iu cabinet du ministre des Chemins de fer, /[arine, Postes et Télégraphes, Le Havre ; )awson, ingénieur, St. Stephen's House, Victoria Embankment, Westminster, Londres; )e Droog, De Reus et Franckson, ingénieurs ,ux services de l'électricité (Etat belge), ^e Havre ; Goldschmidt, capitaine, direc-eur du service des inventions de l'armée >elge, 25, quai Voltaire, Paris ; baron Guillaume, ingénieur aux services de l'élec-ricité (Etat belge), 'Le Havre ; Jullian, ngénieur en chef-adjoint au service du ma-ériel et de la traction de la Compagnie du hemin de fer du Midi, 54, boulevard Haus-nann, Paris ; 1 Lanneau, inspecteur général 1 l'Administration des Chemins de fer de 'Etat belge, Le Havre ; Mazen, ingénieur, :hef de service de la traction et de matériel les Chemins de fer de l'Etat français, 44, ue de Rome, Paris ; Perret, ingénieur, '5, boulevard Haussmann, Paris ; Steels» ngénieur, professeur à l'Université de Gand, 35, Baubury Road, Oxford ; Urban, ingé-îieur, ig, rue Louis-le-Grand, Paris ; Van 3ogaert, ingénieur, directeur d'administra-:ion des voies et travaux (Etat belge), Le ïavre. Discours de M. Segers A- la séance d'ouverture de la Com-nission, M. Segers, ministre des Che-*nins de fer, Marine, Postes et Télégraphes, a prononcé l'intéressant discours suivant : Messieurs, En instituant la commission chargée des ;tudës relatives à l'électrification éventuelle l'une partie du réseau ferré belge, je tiens ivant tout -à accomplir un agréable c^voir. Je vous adresse à tous l'expression cha-eureuse de ma gratitude pour le concours aussi précieux que désintéressé que vous apportez à l'examen d'un problème qui figu--e au premier plan de nos préoccupations. Je salue avec une reconnaissance toute spéciale les collègues français et anglais jui veulent bien, en nous sacrifiant un :emps précieux, éclairer les travaux de cette :onférence, de leur science et de leur compétence si éprouvée. * * » La nation beige, cruellement meurtrie par 'infâme agression allemande, a conservé :oute sa confiance dans l'avenir. Forte de 'appui des puissances amies, avec lesquel-es elle a scellé par le sang l'alliance glo--ieuse qu'imposaient pour la sauvegarde le la .liberté et de la civilisation dans le ■nonde, le souci de l'honneur et le salut du Iroit, la Belgique prépare courageusement sa rénovation. Parmi les problèmes auxquels se lie son -elèvement économique, celui de la restau-'ation de ses chemins de fer réclame et ïxe toute son attention. Des destructions, les dépréciations, des enlèvements sont dès îujourd 'hui certains. La nécessité de re-:onstituer le réseau fera naturellement surgir la question des modes et des systèmes le traction, Qui nous dit qu'au cours de la période :ransitoire des réfections, lorsque nous envisagerons le moyen d'améliorer nos instal-ations, d'assouplir notre exploitation, d'im-jrimer à la marche de notre industrie un :aractère plus industriel, qui nous dit que le grand cataclysme qui là aussi aura semé des ruines ne pourra pas être — pour cette aranche spéciale de notre activité — l'oc casion de réaliser quelque progrès et de faire sortir du mal quelque bien? C'est ainsi que germeront les futurs récoltes sur le sol arrosé du sang de nos héros et de nos martyrs ! » » * Le problème essentiel qui, dans le domaine de la reconstitution de nos chemins de fer, retiendra notre attention est celui de la mise à l'électricité des principales lignes de notre réseau. A l'heure où nous aurons à rétablir une partie notable de nos voies, où nous devrons renouveler un lot sérieux du matériel fixe et roulant, où nos populations dégagées de l'étreinte de l'occupation feront aisément crédit aux initiatives de rénovation, où les habitudes de résignation prises au contact de l'épreuve feront mieux accepter les sujétions qu'impose fatalement au sein d'un service public l'exécution d'un programme d'importants travaux, ne sera-t-il pas recommandable, si les intérêts financiers de l'entreprise vont de pair avec les lois du progrès, de réaliser la transformation par l'électricité d'une partie de notre railwav, et d'accomplir une oeuvre — di-. gne de tenter une nation qui fut parmi les premières à créer les voies ferrées en Euro- -pe — qui serait, en même temps qu'un avantage appréciable pour le pays, une revanche des faits vis-à-vis de ceux qui ont tenté de jeter une barrière de fer et de feu en travers de notre évolution pacifique? * * * Il va sans dire, Messieurs, que je n'entends en rien préjuger les décisions. La question que je soulève réclame un examen sérieux. C'est pour y procéder que je vous ai priés de bien vouloir vous réunir. J'ai la conviction que l'étude objective et impartiale à laquelle vous comptez vous livrer mettra en lumière toutes les facettes de cet intéressant problème, permettra aux pouvoirs publics de s'éclairer et facilitera les solutions. Je vous sa-urai gré de bien vouloir, à cet effet, me fournir des réponses circonstanciées au questionnaire qui va vous être remis dans un instant. • » » Vous verrez, Messieurs, par ce questionnaire, que la question qui nous préoccupe est avant tout, aux yeux de mon département, une question d'ordre commercial et industriel. Je vous prierai de bien vouloir, avant d'aborder les études d'ordre technique et de vous jeter dans " la bataille des systèmes de vous pénétrer des conditions d'exploitation de notre réseau, de vous inspirer de la nature de nos différents trafics et de la part que chacun d'eux accapare dans l'ensemble de l'exploitation, de tenir compte de la capacité actuelle de nos lignes et de la mesure dans laquelle cette capacité répond à l'augmentation probable du trafic, d'examiner quelles mesures s'imposent pour que nos principales lignes puissent faire face au développement normal des transports, de démêler dans quelle proportion les trois éléments essentiels, qui sont les pierres de touche de toute mesure d'" élec-trification " : l'intensité du trafic, le profil des lignes, les manœuvres des gares, justifieraient la solution électrique, de calculer dans quelle limite l'électrification augmenterait la capacité du réseau et dans quelle mesure, tout en tenant compte des charges nouvelles', elle diminuerait les frais généraux de l'exploitation, d'établir enfin si, sur les lignes envisagées, l'exploitation électrique devrait s'étendre à toutes les catégories de trafic ou se limiter à certains d'entre eux. Telles sont les questions d'ordre pratique qui me paraissent devoir dominer les études de la commission. Elles ne diminuent en rien l'importance des problèmes techniques qui vous feront comparer entre eux les grands systèmes d'électrification qui ont aujourd'hui fait leurs preuves, et qui vous feront envisager la question de fourniture du courant, le choix du matériel, l'équipement de la voie, les modes d'attaque et de contrôle, les dispositifs de freinage, les procédés de récupération du courant, les vitesses à adopter, le moyen de vivre en bonne harmonie avec d'ombrageux voisins : les fils du télégraphe et du téléphone. C'est pour que vos études aient une première base objective, que j'ai tenu à vous faire envoyer un travail préliminaire, d'ordre pratique, dû à l'initiative de mon administration.* * * Il ne me reste plus, Messieurs, qu'à souhaiter que vos travaux soient fructueux. Vous les commencez en cette terre hospitalière de France, où le gouvernement belge a reçu déjà tant de marques de fraternelle affection. Vous les terminerez peut-être en terre belgique. Je vous y donne en tous cas rendez-vous, le jour où nous y serons rentrés dans le cortège frémissant du plus aimé des Souverains, lorsque le vent purificateur de la revanche, qui déjà gonfle les rangs de nos armées, aura chassé le peuple de vautours qui nous opprime, et lorsque le soleil d'une paix victorieuse éclairera de nouveau notre pays -relevé de ses ruines, en nous permettant de reprendre à l'abri des nations de proie le cours d'une destinée à laquelle voudront bien sourire encore, je l'espèi"e, la fortune, le progrès et le bonheur. * * * Je tiens, en inaugurant les travaux de la commission, à remercier M. le sénateur baron Ancion de bien vouloir, tout en nous consacrant le fruit de sa sagesse et de son expérience, assumer la direction de vos séances. Je le prie d'avoir l'obligeance de prendre possession du fauteuil de la présidence.Le programme des travaux Voici le relevé des principales questions soumises aux délibérations de la Commission d'électrification des chemins de fer : I.— Y a-t-il intérêt, spécialement au point de vue de l'économie à réaliser dans l'exploitation et l'augmentation de capacité de trafic, à électrifier certaines lignes de chemins de fer en Belgique et lesquelles ? II.— Les nécessités du service, telles qu'elles existaient sur ces lignes avant la guerre, permettent-elles de réaliser l'électrification pour toutes les catégories de trafic: 1) marchandises; 2) Voyageurs, a) express, b) semi-directs, c) banlieue ? De quelle manière ? III. — Quel est le meilleur système d'électrification à adopter (courant continu, monophasé ou triphasé), en tenant compte de l'étendue du réseau, de l'intensité du trafic et du prix ? Déterminer à cet égard : a) la nature du courant de traction ; 6) le système d'équipement électrique de la voie ; c) le type, la puissance et le nombre de sous-stations de transformation pour chacune des lignes. IV.— Comment se ferait le plus utilement et le plus économiquement la fourniture de l'énergie électrique ? Serait-il avantageux que l'Etat établisse des centrales autonomes ou qu'il s'alimente auprès des sociétés privées existantes ? V.— Choix du matériel roulant. a) Composition des différents types de trains qui répondraient le mieux aux exigences du trafic sur les lignes électrifiées : 1) Trains-blocs pour les relations interurbaines ; 2) trains légers pour le ^service omnibus et le trafic autour des centres ; 3) système de traction pour les trains dits semi-directs, desservant les localités importantes sur les grandes lignes ; 4) remorque des trains internatiônaux ; 5) remorque des trains de marchandises. b) Vitesses et accélérations à adopter. c) Types de locomotives convenant à ces différents trains avec l'objectif de réduire au minimum le nombre de types. d) Puissance et caractéristiques des moteurs.e) Choix du mode d'attaque. /) Choix du mode de contrôle. g) Constitution des unités automotrices : 1) Type, nombre et dimensions des voitures ; 2) choix des moteurs : caractéristiques, puissance, mode d'attaque ; 3) choix du mode de contrôle. h) Examen des dispositifs à adopter pour éviter les perturbations sur les lignes télégraphiques et téléphoniques. i) Dispositifs de freinage. Jean Bary contre Charles Bernard Devant la 4e chambre de justice d'Amsterdam, M. Charles Bernard, rédacteur à l'Echo Belge, a comparu mardi 26 septembre dernier, sous l'inculpation d'injure simple à M. Jean Bary, rédacteur du journal La Belgique Indépendante, paraissant à Genève, et président de l'Association des journalistes libéraux de Belgique. M. Bary avait introduit une plainte ck justice contre M. Bernard pour certaines insultes proférées à son égard dans plusieurs numéros de l'Echo Belge parus au cours de l'année 1916. Dans le numéro du 18 février de ce journal, M. Bernard avait écrit notamment que M. Bary avait adressé une lettre au Roi Albert " où se traduit l'inqUiétude et la vaine agitation d^un cerveau de malade Dans le numéro du 26 février M. Bernard appelait M. Bary " un mouchard " et le 29 février il écrivit qu'" en effet sa place est dans un cabanon". M. Charles Bernard a présenté sa défense lui-même et tout en reconnaissant le fait, se borne à signaler que la campagne de presse de Bary a été qualifiée par le gouvernement belge lui-même dans un communiqué envoyé aux journaux hollandais. Le jugement a été remis au 10 octobre. «

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