La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

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06 October 1916
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s.n. 1916, 06 October. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Seen on 09 May 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/5h7br8nb5n/
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LA MÉTROPOLE IONE PENNY CINQ CENTIMES AUDE : VIJF CENT OiMENT: DIX CENTIME! PARAISSANT PROVISOIREMENT A LONDRES Bureaux: 43, Chancery Lane, W.C.—Téléphoné: Holborn 212. ABONNEMENTS: 1 mois, 3 Bh. ; 3 mois, 9 sb. Etranger : 1 mois, 4 sb. ; 3 mois, 12 sb 23mb ANNEE VENDREDI 6 OCTOBRE 1916 No. 279 LA GRANDE GUERRE NOUVELLE CRISE EN GRECE renforts allemands en volhynie I Un zeppelin coulé dans la mer du Nord Un nouveau coup de théâtre vient de se produire en Grèce, ou la situation semble devenir de plus en plus inextricable. Le cabinet vient de remettre sa ({émission au roi Constantin après une séance en présence du roi, au cours de laquelle ce dernier se déclara en désaccord avec les ministres au sujet d'une intervention du côté de l'Entente. Le président du conseil, M. Calogeropou-los ainsi que quatre autres ministres s'étaient déclarés précédemment en faveur d'une intervention du côté des puissances de l'Entente, tandis que les mi-«istres de l'Intérieur et de la Justice s'étaient prononcés en faveur d'une con-linuation de la neutralité. ■ M. Roufos, ministre de l'Intérieur, a iéclaré récemment que la question d'intention de la Grèce a été définitive-nent classée et que la seule question, usuellement, c'est la formation d'un cabinet ministériel avec lequel les puissances de l'Entente puissent entrer en relations. La décision du cabinet a été annoncée i Athènes dans le communiqué officiel Suivant : " Le gouvernement, n'ayant las réussi à entrer en contact avec les «présentants des puissances de l'En-fente et considérant que la situation entrave \e. progrès des questions nationales, a prié le roi d'accepter sa démission. Le roi a accepté la démission du gouvernement f On croit que l'attitude décidée de la majorité du cabinet, suivie de la démission, résulte de certaines communications faites au chef de cabinet par le ninistre de Grèce à Paris après une :onversation avec M. Briand. Ces communications engagèrent M. Calogero-poulos à fixer une ligne de conduite bien définie à l'égard de l'Entente, et du fait que M. Roufos était à la tête de la minorité on conclut que la majorité était favorable à une action immédiate. L'action nationaliste, ou plutôt révolutionnaire, continue à s'étendre et les iéfections se poursuivent en masse; les révolutionnaires ont occupé Katerini, près de Salonique. La situation dans la Dobrudja est satisfaisante. Dans le sud de la province, ® dépit d'une résistance obstinée, nos a'Jiés ont occupé Amzacea, à quelques kilomètres au sud de la ligne de défense originelle de Cernovoda à Tuzla, capturant en même temps sept canons et P'us de mille prisonniers. Sur le Danu-P>e> au sud-ouest de la Dobrudja, des :®ionnières russes ont bombardé l'aile flanche bulgare près de Rasova, au-des-s«s de Cernavoda: Au sujet de la pénétration des troupes roumaines en terri-tare bulgare le communiqué de Buca-e$t observe un mutisme complet. Mais s Allemands cherchent de toutes les 'Çons à amoindrir l'importance de ce 'ouvement. Ainsi la Gazette de Colo-i"e écrit que la rive bulgare, dont la *"te est très prononcée ne laisse qu'une ®nde étroite sur laquelle les Roumains * sont établis. Pour influencer d'une açon quelconque les communications ,es. Bulgaro-Allemands dans la Dobrud-a '1 faudrait que les troupes roumaines "ssent beaucoup plus considérables e'les ne le sont, de plus pour péné-rer dans l'intérieur de la Bulgarie elles Wvent d'abord traverser un plateau où Bulgares occupent une forte posi- ion. l'ennemi, continue l'organe allemand, veut éviter le danger constant être rejeté dans le Danube il sera obli-ou de battre en retraite vers l'autre 'e sous le bombardement, ou bien de rendre. Cette opération n'a jamais i Selon lui, la moindre importance,par 'e de la faiblesse des troupes qui ont ^Sse le fleuve, et que ces dernières se i\ent gravement en danger par suite a destruction des pontons. ftp' c'u'*' en 3014 Ie mouvement stra-s,lUe roumain constitue un facteur dont Mackensen doit tenir compte et s'il n'oblige les Allemands qu'à détacher des forces de l'armée opérant dans le sud de la Dobrudja, le résultat en lui-même est loin d'être négligeable. En Transylvanie les opérations continuent de façon calme; plusieurs succès dans le nord ont donné à nos alliés plus d'un millier de prisonniers; dans la vallée de Jiu l'armée roumaine a effectué une légère retraite après avoir détruit les mines de charbon de Petroseny, qui étaient l'objectif de l'ennemi. En Russie une tentative énergique de von Hindenburg d'arrêter l'avance russe dans la Volhynie a résulté en une bataille formidable. L'objectif immédiat du général Brusiloff est Vladimir-Vo-lynsky, située au terminus de la voie ferrée venant de Kovel, à environ no kilomètres au nord de Lemberg, la grande forteresse galicienne. La bataille continue avec rage. A juger d'après les renforts allemands concentrés dans cette région Hindenburg est décidé à ne rien négliger pour arrêter les Russes. Le total des renforts concentrés à Kovel jusqu'à la mi-septembre s'élèverait à trente et une divisions, soit 600.000 hommes. Les renforts amenés à Vlad-i-mir-Volvnsky sont considérables également; la densité de la distribution est plus,grande que dans n'importe quel autre secteur du front oriental. Tout cela prouve l'importance que l'ennemi attache à cette région, où von Linsingen essaye à tout prix d'arrêter la pression du général Kaledine et de garder possession de la région entre Lemberg et Kovel. En Macédoine, les Serbes par leur victoire à Kaymakalan se sont rendus maîtres de toute la chaîne montagneuse entre la région d'Ostrovo et la vallée de la Cerna. Il en résulte que depuis que les Bulgares ont été rejetés de leurs positions de deuxième ligne, les Serbes dominent à l'est la route de Florina à Monastir que les Français et les Russes gardent du côté ouest. L'avance des Alliés dans cette région a rendu aux Serbes 230 kilomètres carrés de territoire de leur pays et 45 kilomètres de frontière, ainsi que sept villages. Leur marche victorieuse continue. Sur les fronts nord et sud de la Somme la situation est calme. Les troupes britanniques ont recapturé la portion du village d'Eaucourt l'Abbaye où les Allemands avaient pris pied; les Français ont complété, entre Morval et St-Pierre-Vaast, la capture d'une forte ligne de tranchées ennemies. Suivant des pêcheurs norvégiens un zeppelin a été aperçu à moitié submergé à 56 kilomètres au nord-ouest de List, sur l'île de Sylt; le navire était entouré de torpilleurs allemands qui essayaient de renflouer le dirigeable. Un autre zeppelin est passé au-des-sus du village frison de Zwaagwestein-de, lundi matin dernier, dans un état désemparé. Il avait perdu sa forme et la nacelle se trouvait dans une position anormale. Le " Prins Hendrik 'T1 ' Un passager du Prins-Hendrik a raconté qu'il y avait à bord des torpilleurs allemands trois personnes revêtues d'habits civils (des espions, probablement) qui sont montées sur le Prins-Hendrik et qui ont immédiatement demandé les courriers diplomatiques, tandis qu'on emmenait les passagers. Les sacs des courriers ont été emportés ; l'un d'eux a été jeté à l'eau, mais les Allemands ont réussi encore à le repêcher. Il était évident que les Allemands cherchaient, avant tout, à s'emparer des courriers diplomatiques.Ils ont également ouvert un sac postal et y ont pris plusieurs correspondances. Ils savaient quels étaient les sacs postaux qu'ils devaient avoir, preuve qu'ils ont, ce qu'on soupçonnait depuis longtemps, des intelligences dans le service postal hollandais. Offres de paix au roi Albert ? Symptômes significatifs L'offensive générale des Alliés produit les plus magnifiques résultats. Nous n'en voulons pour preuve que la dépêche suivante du correspondant new-yorkais du Times, que nous reproduisons sous les réserves d'usage : New York, 4 octobre. — La New York Tribune publie une dépêche de Londres disant que des agents allemands ont récemment suggéré de nouvelles conditions de paix au roi Albert. Les propositions, que le roi Albert repoussa avec mépris, malgré la pression provoquée par les Allemands de diverses parties de son pays (?), comprenaient l'évacuation de la Belgique, le paiement d'une indemnité pour la destruction causée par l'occupation militaire, le retrait des troupes allemandes de la Serbie sans indemnité et le retour de la Lorraine à la France., La dépêche ajoute que la nouvelle offre est probablement la première de nombreuses ouvertures He paix que les Allemands feront pendant l'hiver prochain. D'autre part : 1. Sur la demande du roi d'Espagne, le gouvernement allemand renverra dans leurs foyers le 10 octobre au moins 2.000 femmes déportées de Lille, Rou-baix et Tourcoing. Les autres déportés seront renvoyés après la récolte. 2. Sur la demande du Pape, le Kaiser a gracié M. Arthur Verhaegen, député de Gand, condamné à deux ans de prison pour son opposition à l'Université von Bissing. 3. Le grand-rabbin de Bruxelles, M. Bloch, condamné à six mois de prison pour avoir prononcé un discours patriotique lors de la fête du roi Albert, a été mis en liberté. 4. Les condamnés à mort du procès d'espionnage de Hasselt ont été graciés.Les Allemands mettent les pouces. Le tigre encagé fait patte de velours. Ne nous laissons pas prendre à ces simagrées.Plus que jamais, frappons dur, et n'oublions pas ! L'appel des Belges La Cour des sursis Par arrêté royal du 26 septembre sont nommés présidents, membres et secrétai-res-rapporteurs des Cour des sursis et Commissions d'appel A (La Panne), B (Paris-Le Havre) et C (Londres), les personnes désignées ci-après : COUR DES SURSIS. Président : M. Poullet, P., Ministre des Sciences et des Arts. Membres civils: MM. le comte Goblet d'Alviella, membre du Conseil des Ministres; Vandervelde, E., membre du Conseil des Ministres. Membres militaires: MM. Thiemann, G.-J., lieutenant-général; Arendt, E.-M.-A.-E., capitaine-commandant. Secrétaire-rapporteur : M. Le Clercq, H., secrétaire par intérim du cabinet du Ministre de l'Intérieur et adjudant d'infanterie. COMMISSION D'APPEL A (La Panne). Président : M. Janssens de Bisthoven, L., gouverneur de la Flandre Occidentale. Membres civils : MM. Maes, J., membre de la Chambre des représentants; Nolf, F., membre de la Chambre des représentants. Membres militaires : MM. Claser, O.-C.-J.-J., capitaine-commandant; Le Duc, E.-M., capitaine-commandant. Secrétaire-rapporteur: M. Reisdorff, A., sergent d'infanterie et attaché au Ministère de l'Intérieur. COMMISSION D'APPEL B (Paris-Le Havre). Président : M. Cooreman, G., ministre d'Etat. Membres civils : MM. Féron, M., membre de la Chambre des représentants ; Soudan, conseiller à la Cour d'appel du Caire et juge honoraire au tribunal de ire instance de Gand. Membres militaires : MM. Blondiau, C.-J.-D., major; Populaire, E., major. Secrétaire-rapporteur : M. De Tollenaere, E., chef de bureau au Ministère de l'Intérieur.Membre civil suppléant : M. Pauwels, V., greffier de la Chambre des représentants. COMMISSION D'APPEL C (Londres). Président : M. Standaert, E.-H., membre de la Chambre des représentants. Membres civils : MM. Ortegat, J.-L.-A.-G., membre de la Chambre des représentants ; Bauss, C., avocat à Anvers, ancien bâtonnier de l'ordre. Membres militaires : MM. Falize, C.-E.-E., général-major; Spilliaert, J.-E.,E., ca-pitaine-commandant.Secrétaire-rapporteur : M. Duchaine, P., avocat à la Cour d'appel de Bruxelles. Rémunération de milice et assistance aux familles de militaires belges dans le Royaume-Uni AVIS OFFICIEL DE LA LEGATION DE BELGIQUE Afin de venir en aide aux familles des militaires appelés sous les armes en vertu des arrêtés-lois du 1er mars 1915 du 1er mars 1916 et du 21 juillet 1916, et prenant en considération le fait que, dans les circonstances actuelles, les allocations prévues par les lois antérieures sont insuffisantes, le gouvernement belge a décidé par arrêté-loi du 27 septembre 1916 d'augmenter le taux desdites allocations, à partir du 15 octobre 1916. L'indemnité accordée à l'épouse est augmentée de deux tiers, celle des enfants et des frères et sœurs orphelins est doublée, celle des parents et ascendants est plus que doublée ; plusieurs services militaires dans une même famille donnent droit à une indemnité plus importante. Le gouvernement belge ayant en outre, à raison des règles administratives en vigueur en France, décidé d'allouer aux familles des militaires réfugiées dans ce pays et qui y sont traitées comme telles, une indemnité spéciale de logement, il s'est, d'autre part, entendu avec le gouvernement britannique en vue d'établir en faveur des familles de militaires établies en Angleterre un régime également avantageux pour ces dernières. La légation de Belgique a été chargée de faire connaître aux intéressés le régime qui sera appliqué dans le Royaume-Uni. I Rémunération allouée par le Gouvernement belge L'indemnité journalière à payer au profit des familles des militaires de rang inférieur à celui d'officier qui en feront la demande est déterminée comme suit : 1) A l'épouse du militaire : fr. 1.25, avec accroissement de 50 centimes par enfant âgé de moins de 16 ans ou infirme ; 2) A la personne qui a la charge des enfants du militaire veuf avec enfant ou divorcé avec enfant dont il a la garde, 50 centimes par enfant âgé de moins de 16 ans ou infirme ; 3) Si le militaire n'est pas marié, veuf avec enfant ou divorcé avec enfant dont il a la garde ou s'il n'a pas reconnu d'enfant, fr. 1.25 au père, à défaut du père, à la mère, à défaut de père et de mère, à l'ascendant indiqué par le militaire, à moins que ce dernier n'ait des frères ou sœurs orphelins âgés de moins de 16 ans ou infirmes, auquel cas l'indemnité de fr. 1.25 sera payée à la personne qui a la charge de ceux-ci ; 4) A la personne qui a la charge des enfants légalement reconnus par le militaire, 50 centimes par enfant âgé de moins de 16 ans ou infirme. Si le père et un ou plusieurs de ses fils célibataires ou si plusieurs frères célibataires se trouvent simultanément sous les armes, la rémunération est calculée à raison de fr. 1.25 pour le premier de ces services, de 65 centimes pour le second service, de 45 centimes pour les autres services.L'indemnité est incessible et insaisissable. Elle est payée anticipativement et hebdomadairement par le consul de Belgique dans le ressort duquel les intéressés se trouvent. L'indemnité n'est pas due : 1) Pendant la durée de la mise en congé sans solde du militaire ; 2) Pendant la durée de sa désertion ; 3) Pour les enfants demeurés en pays envahi ou qui ne sont pas à la charge de l'ayant droit. Les demandes pour l'obtention de l'indemnité doivent être adressées par écrit, avec les pièces justificatives de la présence sous les armes du militaire dont le service est invoqué* au consul du ressort. En cas de refus de paiement de l'indemnité par le consul, les requérants auront la faculté d'adresser une réclamation au ministre de l'Intérieur, qui statuera. Les ayants-droit qui n'auront pas demandé, dans un délai de trois mois à dater du jour où elles sont dues les indemnités de rémunération de milice auxquelles ils peuvent prétendre seront déchus de leur droit. II Assistance britannique supplémentaire Lorsque la rémunération accordée par le gouvernement belge et les autres ressources dont disposent les familles des miliciens ne seront pas ensemble suffi- Messieurs les Anglais !... Sous ce titre, notre excellent confrère Les Nouvelles, de Maestricht, insiste sur la nécessité urgente d'assurer la sécurité des communications entre la Hollande et l'Angleterre. La saisie opérée, écrit-il, contrairement au droit des gens, par les pirates de Zeebrugge, est le prélude sans doute de nouveaux massacres de braves, seccédant aux massacres de Liège, de Bruxelles, de Hasselt,.. îfous réclamons sans cesse une proclamation des puissances annonçant que la pendaison, après jugement, des personnes responsables des exécutions infâmes sera une condition préalable aux négociations de paix. Semblable proclamation pouvait sembler vaine il y a un an aux Allemands infatués de leur puissance orgiaque, elle ne l'est plus à présent que les plus chauvins d'entre eux proclament que l'heure est grave, à présent que le Kaiser a dû se jeter dans les bras de l'idole populaire, du fétiche Hindenburg. Et que penser de la possibilité de coups de main comme celui exécuté sur le Prins-Hendrik ? Soixante-quatre des nôtres vont succéder aux soixante-deux de Hasselt. C'en est assez vraiment ! Les Américains ont convoyé le Deutsch-land (ou... sosie...) — un bateau "marchand" —jusqu'à la limite extrême de leurs eaux, après quoi il était loisible aux Alliés de relayer l'escorte... Les Hollandais devraient convoyer les bateaux de passagers jusqu'à l'extrême limite de leurs eaux où la toute-puissante marine anglaise ferait le relai. Il y va de la sécurité de beaucoup de grands intérêts — nous n'insisterons pas sur leur nature — du salut des braves qui ont tout bravé pour " rejoindre ", pour " servir" et qui vont se faire " cueillir " bêtement par l'ennemi. Ils veulent bien la lutte, la mort du soldat, ils ne veulent pas la mort du lapin. Si les mesures que nous réclamons ne sont prises d'urgence, on ne trouvera bientôt plus de braves pour " servir " en pays occupé et on n'en trouvera plus pour risquer bêtement une vie qu'ils sont tout prêts à immoler au feu. Il faut, sans plus tarder : 1) Proclamer que les assassins des nôtres, en pays occupé, se condamnent ipso facto à la pendaison (ohé, Bissing 1) ; 2) Organi-niser, sérieusement, le convoyage des services de passagers entre la Hollande et l'Angleterre.On connaît notre modération, on sait aussi la valeur de notre information concernant le pays occupé ; on doit donc en conclure que si nous parlons ainsi, c'est que nous le devons et qu'il est temps. La situation est grave en effet et mériterait de motiver des représentations amicales de notre gouvernement —• qui s'occupe sans doute de la question, n'est-ce pas ? — auprès du gouvernement britannique. Sans cesse, de courageux Belges passent la frontière au mépris des plus grands dangers et se dirigent vers le front belge via l'Angleterre. S'ils sont repris par les Allemands, c'est la mort certaine sous prétexte de trahison ! Le gouvernement anglais a le devoir moral d'assurer leur sécurité. Il l'a d'autant plus que les Allemands sont servis en Hollande par un espionnage intensif et connaissent les navires sur lesquels s'embarquent des Belges. En Belgique Le personnel allemand des chemins de fer vient de recevoir l'ordre de se tenir prêt au premier appel. Les Boches organisent un système complet de tranchées entre le canal Léopold et la frontière hollandaise. Les tranchées sont dirigées vers le sud, dans le prolongement du canal. === g— santés pour permettre à celles-ci de subvenir à leurs besoins, ces familles signaleront leur situation aux comités locaux des réfugiés, afin d'obtenir assistance. En cas de difficulté ou s'il n'existe pas de comités locaux, les intéressés s'adresseront au Chief Commissioner, War Refu-gees Committee (Government Branch), Aldwich, W.C., Londres. D'après les décisions du Local Government Board, le montant de l'assistance sera généralement déterminé en tenant compte du taux de la rémunération allouée aux femmes et aux enfants de moins de 16 ans des miliciens anglais. Ce taux est le suivant : Rémunération hebdomadaire s. d. Epouse .. .. .. .. . . 12. 6 Epouse ayant un enfant .. .. 17. 6 Epouse ayant deux enfants . . . . 21. o Epouse ayant trois enfants . . .. 23. o Epouse ayant plus de trois enfants, au delà du chiffre de 3 .. .. 2.0 Epouse sans enfant 5. 0 Une rémunération supplémentaire de 3s. 6d. par semaine est accordée aux femmes de soldats qui habitent Londres. Londres, le 4 octobre 1916.

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