La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

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12 September 1915
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s.n. 1915, 12 September. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Seen on 28 April 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/hx15m6380f/
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LA MÉTROPOLE D'ANVERS, PARAISSANT PROVISOIREMENT A LONDRES. 22ME ANNÉE. DIMANCHE 12 ET LUNDI 13 SEPTEMBRE 1915. Nos- 255 — 256. LA GRANDE GUERRE. : BRELAN DE VICTOIRES RUSSES—22,000 PRISONNIERS—LA CAMPAGNE DANS LE NORD—SUR LE FRONT OCCIDENTAL -UNE NOUVELLE ARMEE COLONIALE FRANÇAISE—L'HEURE D'AGIR POUR LES FLOTTES ALLIEES—LA REPONSE DE L'ALLEMAGNE CONCERNANT L"' ARABIC" — NOUVEAU RAID DE ZEPPELINS. La reprise du commandement général des ; armées russes par le Tsar semble avoir inauguré une nouvelle ère de succès, que le grand-duc Nicolas, par ses remarquables qualités de prévoyance, avait préparée jusque dans ses détails. Les Turcs en Caucasie n'auront qu'à bien se tenir. Le communiqué de Pétrograde, daté du 11 septembre, nous apporte les échos d'une nouvelle victoire en Gaiicie où les opérations sont en ce moment conduites par le général Ivanoff. Comme on se le rappelle la première victoire fut remporté près de Tar-nopol sur la troisième division de la garde allemande, la 48e division de réserve, et une brigade autrichienne, donnant à nos alliés 8900 prisonniers et 30 canons; ensuite sur la tjereth une autre victoire donna aux Russes 7000 prisoniers et 36 canons; dans le dernier communiqué russe, une nouvelle victoire est •annoncée, à 28'kilomètres de Tarnopol; les Autrichiens ont battu en retraite laissant derrière eux plus de 5000 prisonniers autrieniens et 2500 allemands. La Ser-eth, peut-on dire, a sauvé les Russes; car en sept jours ils ont capturé 400 officiers et 22,000 hommes, 85 canons et du matériel de guerre. Ces pertes doivent affecter les opérations allemandes de façon considérable, car nous savons que nos ennemis avaient besoin de toutes leurs ressources en hommes pour mener à bien un mouvement stupéfiant de grandeur. Les victoires du général Ivanoff semblent indiquer qu'un progrès sérieux dans la direction de Kiew est hors de question ; l'ennemi portera probablement son grand effort vers le nord, et il y fera peut-être d'énormes sacrifices pour atteindre Pétrograde. Cependant ses opérations sur la Dwina avancent avec une lecteur extrême et il n'y a. aucune raison pour supposer que les années allemandes possèdent la force nécessaire pour poursuivre leur gigantesque effort. Entretemps il n'y a aucun signe permettant de conclure que la plan de forcer les Russes ?n retraite, d'accepter la bataille, dans les marais, du Pripet avec leurs armées séparés, puisse réussir. Prenant la ligne de Riga jusqu'au Dniester )n a l'impression que les Allemands ont mis eur machine en mouvement, mais qu'il leur ïianque la force motrice suffisante pour i'a.isurer, avant l'hiver, une victoire décisive. En France et en Belgique l'intense duel l'artillerie continue. Le bombardement le )lus intense eut lieu au sud de la Scarpe, dans a région de Roye et au nord de l'Aisne, entre ?aissy et Craonelle. Des tentatives ennemies :ontre le poste avancé de Sapigneul et au ;ud de Leintrey furent arrêtées par l'artillerie t l'infanterie et repoussées. On aura lu que l'Allemagne s'apprête à envoyer vers l'ouest ses plus lourdes pièces; ce enre d'histoires circule périodiquement et il onvient de les accepter avec le grain de sel lécessaire. Par contre il convient d'augurer l'excellents résultats de la proposition que era M. Pierre Massé, à la réouverture du 'arlement français, de constituer une armée oioniale de 700,000 hommes, qui serait prête u combat pour le printemps prochain. )'autre part, M. Lanassan. ancien ministre de ■i marine française, écrit que " lès "faîîs pmblent indiquer que l'heure approche à Tâ-uélle la flotte de la quadruple entente sera apable d'intervenir efficacement. Les rentes opérations de la flotte anglaise sur la Lite belge en sont une précieuse indication." in peut ainsi se tranquilliser au sujet des grosses pièces" allemandes, qui ' feront ree u'elles peuvent. La réponse de l'Allemagne aux Etats-Unis Dncernant 1' "Arabie" coulé par un soùs-îarin allemand parce qu'il se disposait à eh-)ncer ce dernier, a provoqué à Washington ne grosse indignation, et le président prépare ne note en réponse, qui ne sera pas piquée es vers, mais sur laquelle "néanmoins l'Alle->agne s'asséyera comme sur les précédentes; indignation aux Etats-Unis n'est pas mère 'actions fortes, et les Allemands continueront 3 plus belle. Et les menaces pleuvent: Bern-orff n'a-t-il pas dit que si les relations diplo-latiques étaient rompues les sous-marins lieraient tout, et que cela signifiait la > terre en trois jours? Un nouveau démenti est donné à l'histoire 2 la signature d'un traité turco-buigare : les >urnaux allemands l'ont encaissé sans com-ontaires.Un nouveau raid de Zeppelins a été fait au-îssus de la côte est; il n'y a aucune victime pas de dégâts. -E ROI D'ITALIE ET LE CARABINIER. Dans le " Giornale d'Italia," un sous-lieu-nant, volontaire automobiliste, raconte au-urd'hui un curieux incident arrivé au Roi, ndant une de ses inspections au front. L'automobile passait à toute vitesse, lorsque rivée à un pont, le carabinier qui était de ntinelle, lui fit signe de s'arrêter.. La voiture stoppa, mais le chauffeur avertit carabinier que la personne qui se trouvait la intérieur était le Roi. La sentinelle ne sembla pas très convaincue, r, sans autre façon, s'adressant au chauf-ur, elle lui dit: — Veuillez me montrer votre sauf-conduit? — Mais ie vous ai dit qu'il y a le Roi! — Si c'est le Roi, il aura son sauf-conduit. 1 veux voir les papiers ! Le Roi, voyant que l'arrêt se prolongeait, i demanda la raison. Et lorsque le chauf-ur lui eut dit ce qui se passait, il éclata de j i'e et demanda au carabinier: — Tu 110 connais donc pas le Roi? — Etant de service, je ne connais que le uf-conduit, répondit le soldat. Le Roi alors présenta les papiers et sou-ant, sortit de sa poche plusieurs cigares qu'il wna. au carabinier en lui disant: — C'est bien, fais toujours ainsi ton devoir! LA CONQUETE DU CAMEROUN. LA PAR^ ^'INTERVENTION ÎËLGES. Voici comment une note officielle du gouvernement français fait ressortir la brillante part que prennent les Belges dans la conquête du Cameroun:— De récentes communications à la presse ont fait ressortir l'importance des succès obtenus au Cameroun par nos troupes de l'Afrique équatoriale française. 11 serait particulièrement injuste de ne pas mentionner à ce propos la valeur de l'appui qui a été prêté à nos colonnes par les détachements belges mis à leur disposition. Au début des hostilités, le Congo belge, poussant à l'extrême le souci d'observer les conventions internationales, et en particulier le traité de Berlin, avait décidé de se main tenir dans une stricte neutralité, bien que l'action française fût déjà engagée dans le Cameroun. Les Allemands ayant, par l'attaque de Lukuga, manifesté leur intention de ne pas respecter cette neutralité, le gouverneur général du Congo belge avisa le chef de la colonie française qu'il pouvait compte? sur le concours belge le plus empressé, quand il l'estimerait utile. La coopération belge débuta par une action particulièrement brillante. A la fin d'octobre 1914, ie vapeur belge " Luxembourg," monté; par un detachement de 130 tirailleurs belges, avec trois canons et une mitrailleuse, se joignit au vapeur " Commandant-Lamy " et prit une part très importante aux opérations qui se déroulèrent sur la Sangha à N'dzimon. C'est grâce à cette manœuvre audacieuse du "Luxembourg" que le succès définitif nous fut assuré. Le bateau, défilant à moins de 150 mètres des tranchées ennemies, sous une véritable grêle de projectiles, s'arrêta à l'endroit propice pour le débarquement de tirailleurs belges. Le combat fut acharné: il fallut lutter pendant trois jours et une nuit avant de pouvoir hisser nqtre drapeau sur le poste, dont l'ennemi venait d'être chassé. Ce fut alors par une charge furieuse à la bayonnette que les troupes alliées obligèrent enfin l'ennemi à évacuer ses derniers retranchements. Dans cette charge superbe, sous le feu des mitrailleuses et malgré les difficultés d'un terrain marécageux, le détachement belge fut admirable et mérita les élogieuses félicitations du général commandant supérieur, qui avait hautement apprécié son héroïque conduite. La prise du poste de N'dzimon compléta heureusement la série des opérations exécutées dans la Sangha et qui nous rendirent maîtres de la presque totalité de la région. A partir de ce moment, la collaboration belge devint permanente. Le contingent belge rattaché à la colonne de la Sangha ne cessa d'être renforcé. U passa de 180 à 430. l'effectif total de la colonne étant de 1100 hommes; puis, au début de janvier, il s'éleva au chiffre de 580. U prit part à toutes les opérations importantes qui se déroulèrent ensuite le long de la Moyenne-N'goko et qui aboutirent à ia prise de Tiboundi et de Molundu, puis récemment à celle de Lomié, après les durs combats de Monso et de Besam. Le général Aymerich, commandant supérieur des troupes de l'Afrique équatoriale française, sous les ordres de qui les forces belges ■ ont été placées, a reconnu à diverses reprises la vaieur et l'entraîn de nos alliés. L'aide précieuse qu'ils nous ont ainsi apportée et qui a été heureusement complétée par la mise à notre disposition de l'artillerie dont nous avions besoin pour appuyer nos~diverses colonnes, n'a pas manqué d'être vivement appréciée par le gouvernement français. Le lieutenant Bal et le commandant du " Luxembourg," M. Gorans-sori. dont-la belle conduite 'lui avait été particulièrement signalée, ont été nommés chevaliers de la Légion d'honneur. A OSTENDE. Voici la liste des mariages et des naissances enregistrés d'avril à juillet:— Mariages.—28 avril: Victor Jongbloet, agent de police, avec Mathilde Damman.—5 mai: 'Henri Laplace, capitaine de remorqueur à Anvers, avec Léonie Debaere, sans profession, à Gand.—12 mai : Richard Thoon, plombier, avec Adrienne De Bruvne, s. p.—16 mai : Georges Verhaeghe, docteur, avec Jeanne Brossault, s. pr., veuve de Gaspar Raymon.— 19 mai: Auguste Boydens, chauffeur, avec Romanie Verstraete, s. p.—Claude Sapelli, garçon de café, avec Ida Moerman, couturière; Achille Vande Brielle, garçon h'hôtel, avec Marie Deputter, s. p.—2 juin: Charies Fontaine, employé, avec Marguerite Dechaene, s. p.—5 juin.—Engelbert Rosseel, veuf de Julie Dufour, avec Marie Carroen, s. p., veuve de' François De Fry.se.—9 juin : René Pilaeis, employé communal, avec Irma Pilaeijs, s. p.—23 juin : Auguste Hermé, chapelier. veuf de Hel. Zeebroek, avec Amanda Van-sevena'ndt, s. p.—30 juin: Ferdinand Hoorens, cantonnier à Eerneghem, avec Mathilde Goes, ouvrière, veuve d'Emile Hoedt.—7 juillet: Auguste Senave, électricien, avec Marie Do-combel, s. p.—21 juillet: Richard Bauche, pompier, avec Anne Debeen, couturière; Léan-dre Kasteloot, employé des ponts et chaussées, avec Martha Vanhercke, s. p. Naissances.—En juin: Marie Baert, Edmond Soetaert, Albert Kyndt, Gustaaf De Vriese, Elisabeth- Therssen, Henri Huys, Simonne Gruwier, Albert Blondeel. Germaine Maes, Maurice De Leger, Yvonne Bollenberg, Fer-nand Jouret, Albert Hespel, Renilde Van Aelst, Elisabeth Dewuif, Gustave D'hulster, Flori-mond Debeuckelaere, Adrienne Eerebout. Henri Declerck, Gérard Lingier, Irène Hoste, Marie Vantyghem, Albert Brackx, Bert.ha Bourgoignie, Denise Fontaine. Gabricile De-coster, Willy Lauwereins. Albert Verbeeke, Albert Lams, Joséphine Mecbele, Mariette Pire, Jean Pauweîs, Adrien Vrielynck, Mariette De Keyser, Simonne Van Loo, Adolphe Dennet, Julien De Fraeye, Fernand De Fraeye, Germaine Deplancke, Albert Acke et Albert Vercruysse. COLIS POSTAUX POUR LES MILITAIRES BELGES. Le Bureau de la correspondance belge, ^ou: le haut patronage de M. le ministre Segers qui $e charge de l'envoi gratuit des lettres e colis postaux aux militaires belges au front a constaté souvent que ces colis étaient ma emballés et conditionnés et que par suite ui certain nombre d'entre eux n'arrivaient pas ou arrivaient détériorés à leurs destinataires. Pour faciliter la tâche des personnes dési reuses d'envoyer aux militaires belges quel ques douceurs ou provisions, le bureau s'es entendu avec l'importante maison de Selfridge d_- Londres, qui a combiné douze types d< colis, de prix et de composition variés, dont 1< liste figure ci-après. . Les personne» qui désirent expédier un d< ces colis à un militaire en campagne, doiven envoyer au Bureau de la correspondance belge Sardinia Hcusc, Sardinia-street, Kingsway Londôn :— lo Le nom et l'adresse exacte du militair< à qui le colis doit être envoyé ; 2o Le numéro du colis choisi; 3o Le montant en un postal order du prb du colis choisi ; 4o Le nom et l'adresse de l'expéditeur. Le Bureau de la correspondance belge s( chargera de l'expédition gratuite. Quant à h fourniture des objets, leur emballage, etc., h maison Selfridge en prend seule le soin, et 11 bureau n'accepte aucune responsabilité à ce égard, Colis No 1 (Pioupiou).—Prix: un shilling 1 mouchoir, 1 morceau de savon, 1 paquet d< papier et enveloppes, 1 boîte de café au lai-concentré.Colis No 2 (John Bull).—Prix: un shilling 1 paquet de chocolat, 1 jeu de domino, 1 mor ceau de savon, 1 pot de confiture, 1 paquet de pastilles rafraîchissantes, 1 boîte de petits biscuits. Colis No 3 (Moujick).—Prix: un shilling. ] carnet-portefeuille, 1 paquet de chocolat. Colis No 4 (Liège).—Prix-, deux shillings 1 pot de confiture de prunes, 1 nécessaire d( couture, 1 morceau de savon, 1. jeu de dominos 1 paquet de chocolat, 1 mouchoir. Colis No 5 (Haelen).—Prix: deux shillings 1 boîte de café au lait concentré, 1 peigne, 1 gateau sec aux fruits, 1 paquet pastilles ra fraîchissantes, 1 morceau de savon. Colis No 6 (Yser).—Prix: deux shillings Une lampe électrique, 1 paquet de chocolat, 1 jeu de dominos, 1 paquet de pastilles rafrai' ( hissantes, 1 boîte de petits biscuits, 1 paquel papier et enveloppes. Colis No 7 (General Léman).—Prix: troi? shillings. 1 gateau sec, 1 boîte saumon, 1 mouchoir, 1 paquet de pastilles rafraîchissantes, 1 réchaud, 1 jeu de dominos. Colis No 8 (Bourgmestre Max).—Prix: trois shillings. 1 carnet-portefeuille, 1 pot de confiture, 1 jeu de puzzle, 1 boîte de biscuits, 1 morceau de savon, 1 paquet d'enveloppes. Colis No. 9 (Cardinal Mercier).—Prix: troi? shillings. 1 boîte de café au lait concentré, 1 paquet de chocolat, 1 ocarina, 1 boîte de poudre insecticide, 1 carnet-portefeuille, 1 mouchoir et un paquet de pastilles rafraîchissantes.Colis . No 10 (Léopoldville).—Prix: quatre shillings. 1 boîte de biscuits, 1 nécessaire à écrire, 1 ocarina, 1 boîte de café au lait concentré, 1 boîte dç poudre insecticide, 1 nécessaire de couture. Coliè No 11 (Albertville).—Prix: quatre shillings. 1 savon à barbe, 1 brosse-blaireau, .! réchaud, 1 gateau sec, 1 boîte cacao au lait concentré, 1 carnet-portefeuille, 1 paquet de pastilles rafraîchissantes, mouchoir. Colis No 12 (Ensabètjhville?.—Prix: t.uatre shillings. Une lampe électrique, 1 réchaud, 1 gateau sec, 1 boîte de cacao au lait concentré, 1 morceau de savon, 1 jeu de dominos, 1 boîte petits biscuits, 1 paquet de pastilles rafraîchissantes, 1 boîte de confiture. LA NOËL DES SOLDATS BELGES. L'Union des comités, " British Gifts for Belgian .Soldiers," songe, dès à présent, à la campagne d'hiver. L'intendance fera le nécessaire. Les initiatives privées doivent faire le reste, qui est aussi nécessaire que le nécessaire même. Certes, à l'heure actuelle, tant au point de vue du vêtement que de la nourriture, et même dîs "conforts,'' la situation de l'armée belge ne laisse pas d'être satisfaisante. Mais voici que la mauvaise saison approche et, avant six semaines, nos Piottes seront de nouveau dans la pluie et dans la boue. Ils auront à lutter, non plus seulement contre les Allemands, mais contre les intempéries, contre le froid, contre les rigueurs de l'hiver. Préparons-nous, dès à présent, à les aider, à les réconforter, à maintenir leur moral qui est admirable. Les dons en faveur des soldats belges n'ont jamais cessé d'affluer et augmenteront, plutôt que de diminuer, aux approches de la saison froide. Mais nous voudrions quelque chose de plus. Nous voudrions qu'à la Noël les soldats belges reçoivent des cadeaux, tout comme les Anglais et les Français, eux qui ont derrière eux des parents, des familles, tout un peuple pour leur faire fête. Les nôtres sont, pour la plupart, séparés des leurs par la barrière d'aciei' des lignes allemandes. Nous en avons rencontré sur l'Yser qui, depuis treize mois, n'ont jamais reçu de nouvelles de leurs parents. Il ne faut pas que, le jour de la Noël, quand tous les autres recevront des cadeaux/ ils se croient oubliés, ils se sentent abandonnés. Nous adressons donc, dès à présent, un appel à tous ceux qui peuvent et qui veulent se substituer à'leurs parents, à leurs amis. La souscription pour la Noël des soldais belges est ouverte. Qu'on se le dise. EMILE VANDERVELDE. Les dons peuvent être envoyés : Gifts for Belgian Soldiers, c.o. Emile Vcndervelde, Hôtel Cecil, Strand, Londres, W.C. EST-CE CORRECT? LES DOCUMENTS DIPLOMATIQUES BELGES. ^ Le " Nieuwe Rotterdamsche Courant," peu suspect de germanophobie, commentant le livre "J'accuse," écrit ces lignes:— Il y a avant tout une idée qui agace, c'est qu'à Bruxelles des fonctionnaires allemands sont occupés à fouiller dans des archives non publiques, pour y trouver quelque chose de leur goût. Entretemps ce 'sera probablement là un droit de la guerre duquel il faut bien ' s'accomoder quelque répulsion qu'on ait à le ' faire. Mais il y a un manque de bon goût et de tact dans le fait que les pièces belges sont > publiées, c'est-à-dire que la correspondance confidentielle entre les ministres de Belgique , à l'étranger et leur gouvernement est livrée à > la publicité avant qu'on, ait averti les auteurs aussi bien que ceux qui ont reçu cette corres- ! pondance. Il y a encore une circonstance particulière qui rend plus regrettable cette publicité. Les pièces mêmes ne sont pas d'un intérêt décisif. On s'attendrait à des études plus profondes de , la part de ministres envoyas dans des centres mondiaux aussi importants, qu'à ce6 écrits . souvent plus ou moins journalistiques et su-: perficiels, qui oi:t. été publiés. Leur publication n'était certainement pas nécessaire pour l'intérêt historique qu'ils présentent. Nous avons déjà signalé que ces pièces ne donnent ^ pas d'autre impression que celle d'une correction absolue de la diplomatie belge, qui doit ' avoir eu une tâche excessivement difficile dans les rapports entre les puissances rivales. Le fait que les archives ont été laissées à Bruxelles, lorsque les autorités belges devaient : quitter la ville, fournit en outre l'indication 1 que le gouvernement belge avait une conscience pure, et qu'il n'avait non plus rien à cacher à ses ennemis. Si la publication avait été employée pour réhabiliter les autorités belges, qui sont accusées, il y aurait eu moins à réfléchir à leur sujet. . Mais maintenant, , après que la Belgique a été forcée par le traitement injuste dont elle a été l'objet de la part des détenteurs de la puissance allemande (par l'invasion en Belgique) à s'allier pour sauvegarder son existence, à l'Angleterre, à la France et à la Russie, ces archives sont employées par ces mêmes détenteurs de la puis- < sance allemande apparemment pour jeter la discorde dans Jes rangs des ennemis de l'Allemagne—le discours du Chancelier et la façon avec laquelle le représentant de la Belgique à Berlin est porté aux nues pour, son talent, sa clairvoyance et sa justesse de vues par la " Norddeutsche " en font foi, Les représentants de la Belgique qu'on a foulée aux pieds sont actuellement employés pour servir d'avocats de l'Allemagne contre les propres alliés , de la Belgique? Est-ce correct? LE TRAFIC POSTAL AVEC LA BELGIQUE Le directeur général des postes de Hollande ■ fait savoir qu'il est loisible de correspondre, via Aachen,, avec les localités belges suivantes :— Achel, Alken, Anderlecht, Auderghem, An- , gleur, Ans, Anvers, Arendonck, Aertselaar, Asel, Baelen, Basel, Beeringen, Beersel, Beers-se, Beirendrecht, Berchem. Berlacr, Beverloo, Beveren, Bilsen, Bocholt, Boisschot, Boitsfort, Bonhijdon, Boom, Borgerhout, Borgloon-Looz, ( Bornhem, Borsbe°ek, Bouohout, Boiuvel, Bras-schaet, Brecht, Brée, Broechem, Bruxelles, Burght, C'almphout, panne, Cappellen, Caster-lé, Chenée, Contich, Cortessem, Coursel, (Jruy-beke, Cureghem, Desschel, Ddurne, Diepen- . beek, Dison, Dolhain (Limbourg), Duffel, Eben-Emael, Edeghem, Eeckeren. Eelen, Ensival, Esschen, Etterbeek, Evere, Ex^l, Eyggen-Bis-son,Eynthout, Eysden, Fhall-Mh-eer, Flémalle, Forest, Ganshoren, Gelinden, Genck, Gheel, Gierle, Gingelom, Goyer, 's-Gravenwezel, Gri-vegnée. Grobbendonck, Hamont, Haren, Has-selt, Hechtel, Heers, Heide, Helchteren, He-mixem, Heusy, Heppen, Herderene, Héren-thals, Hérenthout. Hersselt, Herstal, Heusden (Liml ' urg), Hex, Heyts-op-den-Berg, Hingene, Hoboken.Hodimont, Hoesselt, Hoevenen, Hol-logne-aux-Pierres, Hombeek, Hoogstraeten, Houppertingen, Houthalen, Hove, Iteghem, Ixelles, Jemeppe (Meuse), Jesseren, Jette, Ju-pille, Kermpt, Kessell, Kessenich, Kinroy, c Koeckelberg, Koningshoyckt, Laeken, Lanae- ? ken, Lanklaer, Louth, Lierre, Lille St.-Hubert, ^ Lillo, Li.nth, Loenhout, Lommel, Liège, Maes- ^ eyk, Mechelen (Limbourg), Mechelen, Meer-hout, Meerle, Meeuwen, Melsele, Merxem, Merxplas, Mielen (Alost), Millen, Molen-Beer- ^ sel, Molenbeek,' Moll, Montenaeken, Mortsel, € Munster-Bilsen, Mijlen, Nederheim, Neeroete- E ren, Neerpelt, Niel, Nieuwerkerken(Limbourg), Norderwijck, Oolen, Oorderen, Oosterloo, Oost-harn, Oo'stmalle, Opglabeek. Ophoven, Opitter, t, Oppuers, Ordange, Vieux Dieu, Vieux Turn- £ liout, Ougrée, Overpelt, Paal, Peer, Pepinster} c Poppel, Puers, Pulle, Putte, Putte-Cappellen[ c Raevels, Ramsel, Ranst, Reck'heim, Reeth, £ Rethy, Rijckevorsel, Rijmenam, Roclenge-sur-Geer, Rothe'm, Rumpst, Rutten-Russon, St.-Amand, St.-Bernard. St.-Gilles, St.-Job-in 't I Goor. St.-Josse ton Noode, St.-Léonardy -Ste.- c Mariaburg, St.-Pieters-Lille, St.-Trond, Salit- C lioven, Santvliet, Sauvegarde, ^Schaerbeek, s Schilde, Schootcn, S-chootenhof, Schriek, Scies- l sin, Seraing, Sichen-Sussen-et-Bolré,Stabroeck, e Stembert, Stevoort. Sutendael, Terhaegen, c Tervueren, Tessenderloo, Thielen, Thisselt,. c Tilleur, Tongres, Tongerloo, Uccle, Val-Saint- é •Lambert, Voerle, Vèldwezelt-, Velm. Verviers, c Vilvorde, Vliermael, Vlijtingen, Vorsselaer, \ Vorst (Oainpine), Y rem de. Vroenlioven, Wael-liem, Waerloos. Wandre, Watermael, Wavre- s Notre-Dame, Wavre-Ste.-Catherine, Weelde, c Welkenraedt. Wellen, Westerloo, Westmalle, \ Westrneerbeek. Wildert, Willebroeck. Wil- ( marsdonck, Wilryck, Woluwe, Wommelghem, Zoerle-Panvijs, Zoerseî. Zolder, Zonhoven. Pour ces localités, la correspondance doit f> être conforme aux instructions allemandes, d publiées ici même à plusieurs reprises. î NOUVELLES DU PAYS. Le 21 juillet, un " Te Deum " a pu être chanté à la cathédrale de Tournai. Les Allemands, dans le secret et illusoire espoir de s'attirer les sympathies étaient restés ahez eux. Le 24 juillet, la cathédrale a été visitée par le Kaiser qui avait établi son quartier général au Château des Nattes, à. Froyennes. A cette occasion, " Les Tournaisiens " n'étaient pas là ! " On a commencé les travaux pour la création à Bruxelles d'un nouveau square place Liedts, dans l'angle formé par la rue des Palais et de la rue Gallait, à l'endroit où s'élevait jadis " l'aubette " des tramways bruxellois. On annonce la mise en liquidation de la verrerie de la Nouvelle Société des Verreries de Boussu, dont l'usine se trouve le long de la route de Valenciennes. Il est question de fermer définitivement l'usine. Aux ateliers de construction de Boussu, où on ne travaillait que trois or quatre jours par semaine, on va travailler dorénavant six jours. Mais on fermera l'usine vers le 20 septembre ?i probablement jusqu'à la fin des événements, ies matières faisant défaut de plus en plus. Aux ateliers du Grand-Hornu, à Hornu, on ne travaille que trois ou quatre jours. Aux ateliers des produits, à Flénu, le travail est fort irrégulier. Aux laminoirs Demerbe. à lemappes, on continue à chômer. De même aux usines Canon-Legrand, à Quaregnon. Aux usines Patte, à Dour, on ne travaille que trois jours. Dans les fonderies de la région, le travail est on ne peut plus irrégulier, du fait lu manque de matières premières. Les charbonnages, par contre, maintiennent assez bien leur horaire de trois, quatre et même six jours de travail par semaine. L'exportation donne relativement bien. On a fait cette semaine de gros envois en Hollande et dans le Nord de la France, dans la région de Saint-Quentin, etc. Mais ces envois sont réquisitionnés pour les services publics et, notamment, pour l'éclairage des villes. Lorsqu'il s'agit d'expéditions par eau et que le convoi réquisitionné est important, la remorque se fait au moyen d'un remorqueur à vapeur. On n'avait pas encore employé ce système sur nos :anaux. Rien de saillant dans les usines de réfrac-iaires et de céramiques. On ne travaille 311'avec des brigades réduites. On va remettre en activité pour un mois ou leux l'importante faïencerie de Saint-Ghislain. * * * Une personne habitant les environs de ramines rapporte ce propos que le çomman-iant actuel de la pëtite garnison allemande— -in vieux du Landsturm—aurait tenu à plusieurs reprises devant les malheureux survivants de l'abominable massacre. — Vous avez eu tout d'abord affaire à une lorde d'assassins, aurait dit le commandant; msuite on vous a envoyé une bande de voleurs. Maintenant on nous envoie, nous, qui sommes le braves gens et nous ne pouvons que vous plaindre et rougir de honte devant l'œuvre le ceux qui nous ont précédés. La police de Borgerhout a été renforcée par 'adjonction de policiers civils. Parmi ceux-n on pourra recruter plus tard d'excellents policiers. On parle d'organiser un corps de lompiers " professionnels." Le moment ;emble venu et il faudrait peu de choses pour nettre sur pied une section de pompiers organisés. La commune fera procéder, à la 'élection de la rue Pont-aux-Pierres #t de 'Allée Française. Les fabriques de bougies de Borgerhout ont ;essé de travail, faute de. matières premières. !,e prix des bougies va donc considérablement mgmenter cet hiver. Le Comité national de secours et d'alimen-ation, sous la présidence des ministres l'Espagne, des Etats-Unis et des Pays-Bas, a eçu l'assurance du gouvernement allemand [ue la récolte de cette année servira entière-nent au ravitaillement de la population belge. Dans ces conditions, le Comité national, d'ac-:ord avûc le Comité américain, peut prendre es mesures nécessaires pour assurer les vivres . la population. Le Comité national, d'autre part, annonce [u'à la suitë des mesures qu'il a prises le prix lu pain sera abaissé, dans très peu de temps, le 48 à 45'centimes. * * * Le Tour de Belgique se courra sur piste, ette année. Parmi les inscrits figurent Iarcel Buysse. Mottiat, Noël, Hubert, Rossius, îoomans, Tuvtten, Masson, Pierre Everaerts. ^andervelde, etc. Un Aviatik est tombé aux portes de la ville Liège. Les deux occupants ont été blessés t transportés d'urgence à l'hôpital militaire llemand, à Liège. * * * Au nord de la Flandre, les grandes réquisi-ions de la moisson nouvelle par l'autorité llemande ont commencé. On demande à la omniune de Sainte-Marguerite 120,000 kilos .'avoine, quantité que la moisson n'a pas tteint. Prochainement, tous les. chômeurs de Jruxeiles recevront un questionnaire ain^i onçu: lo. Etes-vous allé à l'école primaire? )ù? Jusqu'à quelle année d'études avez-vous uivi les cours? 2o. Avez-vous suivi une école iour adultes? Avez-vous suivi les cours d'une cole industrielle? Quelle est cette école? Pen-ant combien de temps avez-vous suivi ces ours? Suivez-vous encore les cours d'une cole no. 4? Laquelle? Où? Depuis combien e temps? Avez-vous rempli cette liste de otre propre main? Ces listes, qui doivent être remplies avec oin et attention, sont remises à tous les hômeurs de l'agglomération bruxelloise, avec irière de les retourner dans les 48 heures au k>mité national de secours et d'alimentation. — L'église allemande de Forest Hill a été îrnrée pour la durée de la guerre; entretemps ans une autre église allemande on continue , prier pour le Kaiser. I NOS TRAMWAYS VICINAUX. UN NOUVEL ABUS ALLEMAND. La Légation de Belgique à La Haye communique aux journaux belges paraissant en Hollande la note suivante:— Il est parvenu à la connaissance du gouvernement du Roi que l'autorité allemande a prévenu la* Société nationale des chemins de fer vicinaux qu'elle allait faire démonter les lignes suivantes:— lo. Poix-Paliseul; 2o. Etalle à Villers devant Orval; 3o. Lierre-Werchter ; lo. Courcelle-Invourt; 5o. Jodoigne-Louvain ; 60. Quiéviam-Roisin; 7o. Section de Marche-Bastognc-Mar-telange; 80. Clavier-Comblain au pont; 9o. Couvin-Petite Chapelle; lOo. Corrière à Ben-Ahin; llo. Lesne à Warnant; 12o. Dînant à Florenne; 13o. Paliseul à Bouillon . 14o. Olloy à Oignies. D'autres lignes subiront le même sort plu3 tard. Aux termes des articles 43 et 55 du règlement annexe à la IVe Convention de La Haye l'occupation militaire ne confère à l'Etat occupant sur les territoires envahis qu'une possession de fait. Art. 43. L'autorité du pouvoir légal ayant passé de fait entre les mains de l'occupant, t eiui-ci prendra toutes les mesures qui dépendent de lui en vue de rétablir et d'assurer autant qu'il est possible, l'ordre et la vie publics en respectant sauf empêchement absolu, les lois en vigueur dans le pays. Art. 55. L'Etat occupant né se considérera que comme administrateur et usufruitier des édifices publics, immeubles, forêts et exploitations agricoles appartenant à l'état ennemi et se trouvant dans le pays occupé. Il devra sauvegarder les fonds de ces propriétés et les administrer conformément aux règles et l'usufruit.Si l'occupant, conformément à l'article 53 de la même convention, a le droit de saisir, les chemins de. fer du pays occupé, qu'ils appartiennent à l'Etat ou à des compagnies particulières, de s'en servir pour les besoins de la guerre et de les exploiter commercialement il n'en acquiert pas la propriété. U n'a pas. pas conséquent, en vertu de son titre de fait et provisoire le droit de les aliéner, .encore moins de les détruire, alors surtout qiie le matériel de ces chemins de fer ne peut pas servir au? opérations de guerre de l'adversaire. Cette restriction apportée aux pouvoirs de l'occupant ressort d'ailleurs à l'évidence du second alinéa de l'article 53 cité plus haut où il.est dit que: "tous les moyens affectés au transport des personnes peuvent être saisis même s'ils appartiennent à des personnes Drivées, mais devront être restitués." Elle est, en outre, consacrée par le manuel allemand de la guerre: "L'administration de l'armée, dit-il dispose des chemins de fer de l'état ennemi, mais ne possède sur ces objeUà qu'un droit d'usage et est obligée de restituer le matériel à la fin de la guerre." L'occupant n'est qu'un usufruitier, temno-raire, ses pouvoirs cessent avec la cause qui leur a donné naissance, et en ce qui concerne les chemins de fer, il n'a sur eux aucun droit de disposition. La décision du pouvoir militaire allemand est destinée à entraver d'une façon très sensible de commerce, les relations, les transactions d'une partie notable de la population. Elle constitue un abus de l'occupation, une nouvèllé violation des lois et coutumes de la . guerre' contré' îesquèls le gouvernement du Roi élève une énergique, protestation. ECHOS. eredi -15 septembre à deux heures au local habituel, Court of Justice. " Jeudi ont eu lieu à Twickenham les funérailles du soldat belge Jean Chonnard, tué pendant qu'il montait une machine. Le cercueil, recouvert du drapeau belge, était suivi par environ deux mille Belges, des environs. ON DEMANDE DES OUVRIERS DANS LE ROYAUME-UNI. Des ouvriers belges désirant travailler dans le Royaume-Uni sont informés que les " Board of Trade Labour Exchanges" (qui sont les seules autorisées par la gouvernment britannique de présenter des ouvriers belges aux patrons anglais), ont un grand nombre d'emplois à conférer, surtout dans le industries agricoles et du génie civil. Des offres de service doivent être faites à la Bourse du Travail la plus proche du domicile* pour l'adresse se renseigner au bureau de postes de la localité. Des beiges se trouvant dans les asiles de réfugiés à Londres peuvent s'adresser aux Bourses du Travail qui sont établies dans ces asiles-d'autres Belges résidant à Londres, à la Bours® du Travail à Aldwych Skating Rink. ANGL0 ~BÉLGTÂ¥ TRADE REVIEW Organe mensuel de la guerre économique 6 PENCE LE NUMERO, 6 SHIUING3 L'AN. S'adresser, 29, Stamford Strast, London, S E. ANNONCES. ~ 9 pence la ligne.—Joindre le montant aux ordres, s 7.p. DENTISTRY. — VICTOR COTILS, d'Anvers (rue Oncllin). Consultations tons 1rs jours de 2.30 à 6 heures.—oilord-strect, 351._ Téléphone, 2782 Mayfair. "Q'EUNE LANCIER BELGli, saus aucune ressource, O au front depuis Jedi'hufcd«< In guerre, vrrait. trô 1 heureux d avoir une marraine. Nous écrire sous iiuii&les F. G.. 1er lanciers, 2e cecAd, 4». D.A. * "VTOUS mettons vivement nos compatriotes en il garde contre certaines agences do placement d'empioyt*. qui no visent Qu'à leur escroquer de l'argon:. Ne versez c!« cautionnement ou de garantio qu'avec les références les plus sérieuses 1 FOR THE WOUNDED. L\nv rvTHrinx-F. a\SKFr.r.'H ART AND HEALING. FA-HmmON- AT Mil il' V li V by Sergeant Alfred Withers; "Sketch Rooster " (17), by Private George Pirie; Borderland " (39), by Private A. Streeton ; turning to the Trenches" (43), by Private W \>un.n.' and "Te.! Tinif ;it l.hg l. ,im MUSIC NOTES. Ihe "Re- 3'r,d« AN ÏNTERESTTNG' WEEK AT Forrest and Mr. Norman Allin. Miss Elsie Cochrane and Mr. John Booth, Miss Kathleen Peck and Mr. Robert Radford, Miss Lily Fairney and Mr. Frank Mullings, Miss Clara Butterworth an.l Mr. William Samuel. Miss Elsie Lochrant» dresser during the whole of the long run of " Pimpernel " at the New Theatre, was also in the Army, and had obtained leave from his regi-ment " somewhere in Flanders," in order to be ' " '' ^ ; -> t I ■ -, 1 . • ■ ■ 1, .-.1,1 r. - ' -

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This item is a publication of the title La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres belonging to the category Oorlogspers, published in Londres from 1914 to 1919.

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