La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

1387 0
09 January 1918
close

Why do you want to report this item?

Remarks

Send
s.n. 1918, 09 January. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Seen on 16 June 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/m03xs5kg6g/
Show text

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software. 

The Newspaper for Belgians LA MÉTROPOLE ONE PENNY raorr • CINQ CENTIMES HOLLANDE : VIJF CENT CONTINENT : DIX CENTIMES PARAISSANT PROVISOIREMENT A LONDRES Bureaux : 43, Chancery Laae, W.C.2 — Téléphone: Hoîborn 212. ABONNEMENT ; 1 mois, 3 sh„ ; 3 mois, 9 sh. 2ôUM ANIMEE MERCREDI 9 JANVIER 1918 No. 9 LA GRANDE GUERRE Les Etats-Unis et les buts de guerre Les menees pangermanistes Une crise au Reichstag? On peut dire maintenant que l'accueil c tous les alliés à la déclaration de M. Llo> George est excellente. Les télégrammes d< Etats-Unis disent la satisfaction unanime d; Américains au sujet d'un document qui e manifestement conforme aux vues du prés dent Wilson, et cette approbation n'est pi seulement exprimée dans la presse de .toute les opinions, mais aussi par le Dr. Wilson lu même, le président des commissions des A faires étrangères, du Sénat et de la Chambn par M. Taft, le cardinal Gibbons, le leader si cialiste John Spargo et d'autres. Le préside; de VEvening Post, M. Oswald Garrison Wi lard, dit : " De toute façon, l'Allemagne e mise au pied du mur. Elle sait ce qu'elle pei obtenir. Ayant contre elle le- sentiment mor. unanime de l'univers, elle doit accepter ci conditions ou envisager un désastre intérieur Cependant, la première impression de presse allemande est hostile. L'officieux L kal Anzeiger dit que la réponse à M. LI03 George sera-donnée " par nos troupes sur front occidental et par nos sous-marins la Gazette de Toss suggère, comme il falla s'y attendre, que la modération du premi< ministre britannique est " une nouvelle inc cation de notre force et une preuve de la fa blesse de la Grande-Bretagne ". On ne po vait évidemment espérer que les chauvins a lemands feraient un acte de justice, mais leu menaces ou leur bluff n'expriment pas néce sairement les vues secrètes des milieux of ciels de Berlin et moins encore de ceux < Vienne et de Constantinople. En fait, la pre se austro-hongroifee observe une prudente r serve, et l'on ne sait rien encore de ce qi dit Enver Pacha dans les journaux à sa sold Ici apparaît déjà la portée diplomatique pr fonde de la renonciation de la Grande-Bret gne aux projets de démembrement de l'Auti che-Hongrie annoncés à l'instigation de Russie impérialiste dans la réponse des Alli du 10 janvier 1917 à la note de M. Wilso. " Ce que les hommes d'Etat des puissance centrales doivent considérer s'ils désirent m surer leurs perspectives de façon réaliste, d à ce sujet la Daily Chronicle, c'est que ces co: ditioris sont notre minimum. Le temps q passe ne les rendra pas plus indulgents et peut les rendre plus sévères. La question do être particulièrement examiné par 1 Autricl et par la Turquie, car, non point par esprit • vindicte, mais comme protection contre di dangers réels, les Alliés pourraient avoii à ii sister sut une politique plus énergique l'égard de ces instruments de Potsdam, leur tendance à continuer à agir comme il struments se montrait indéracinable. Avai tout, c'est à la dynastie des Habsbourg de coi sidérer si elle se rendra à des conditions q: lui permettraient de rester à la tete d un Et; puissant et composite, ou si elle forcera cet qui sè battent pour la paix, la stabilité et liberté futures de l'Europe, de traiter sa surv dans cette position comme incompatible avi leurs buts ". Il ne faut pas se dissimuler cependant qi la situation est compliquée par les exigenci des pangermanistes et par le fait qu'ils poss dent de" puissants alliés, non seulement dai toute la caste militaire prussienne mais dai ses chefs influents, Hindenburg et Ludei dorff. Les chefs des quatre délégations centrali à Brest, Kiihlmann, Czernin, Popoff et Nass mi Bey, ont envoyé au chef de la délégatic russe, le camarade Joffe, un sans fil rappelai la clause conditionnelle de leur déclaration d 25 décembre, à savoir que les " principes " e: posés dans cette déclaration étaient suborclo; nés à la participation des alliés de la Russ ! aux négociations ; que, après un préavis < ,e dix jours, expirant le 4 janvier, lesdits alliés J n'ont pas répondu à cette invite et que les ;s Centraux " prennent acte "de ce fait. :s On doit évidemment' considérer cette dépê-;t che comme une réaffirmation du fait, que nous i- avons souligné dès la première heure, que 'a is renonciation officielle des Centraux aux an-;s nexions est toute conditionnelle, et aussi com-i_ me une indication qu'en présence de l'attitude f. des Alliés, Berlin pourrait abandonner tout à lait cette renonciation. D'autre part, s'il est probablement exact ,1 comme le dit l'agence Wolff, que Ludendorff 1- p'ait pas remis au Kaiser sa démission de ch ;t d'état-major on peut admettre comme vrai-Jt semblable qu'il ait, de même qu'Hindenburg, il menacé de démissionner si Kiihlmann pour-;s suivait sa politique de " défaite " à Brest. La Gazette de Cologne proteste contre la façon ia dont on ne cesse d'exploiter l'influence des 1. deux chefs militaires dans les milieux politi-j ques, mais la rabique Gazette de la Croix n'en le continue pas moins à dire que le ministre des Affaires étrangères devrait être démissionné it " avec opprobre et ignominie ". ;r La vague déclaration du chancelier à la i_ Commission du Reichstag que les question*-santé paraîtrait indiquer que la position pré-j. personnelles ont été résolues de façûn satisfai-1- dominante dés pangermanistes a été jjne fois -s de plus ratifiée, et toute l'affaire constitue donc s_ une indication de leur influence toujours con-sidérable dans les cercles dirigeants du goule vernement. 5_ D'autre part, d'après une dépêche de Zu-&. rich, une crise aurait éclaté dans le groupe le majoritaire du Reichstag. Les nationaux-libé-s raux s'en seraient détachés pour passer aux -, pangermanistes de droite, et les partis qui s'étaient joints aux socialistes pour voter la résolution de paix " sans annexions ni indem-[a nités " du 19 juillet 1917. (et notamment le Centre) auraient refusé de ratifier à nouveau -, cette résolution. On peut croire cependant que Kiihlmann, qui se sent apparemment soutenu par la majorité effective du peuple allemand et dont la position est renforcée par la décla-ration de M. Lloyd George ainsi que par l'at-jj titude de l'Autriche, saura se tirer d'affaire en il négociant, mais la situation est évidemment if très incertaine. ,0 A Brest, on discute toujours le transfert de le la Conférence en pays neutre. Rien d'impor-,s tant s urles divers fronts. En Albanie, des 1. bandes indigènes furent refoulées dimanche de ^ la rivière Osum qui protège Valona, mais la si situation fut rétablie le même jour par les réguliers italiens Un contre-torpilleur britannique a été coulé 1 en Méditerranée; il n'y a que dix victimes, jj Lord Reading, chef de la mission anglaise lt aux Etats-Unis, a été nommé ambassadeur de [X Grande-Bretagne à Washington. |a L'Allemagne a reconnu à son tour la répu-je blique finlandaise. SC o—o Les Allemands aux Etats-Unis ■e Le département de la Justice de Washing-ton annonce pour le commencement de février is que les 520.000 Allemands du sexe masculin ls non naturalisés, habitant les Etats-Unis, seront obligés, à partir de quatorze ans, de four-nir leur empreinte digiale et de porter constamment sur eux une pièce constatant que cette formalité a été remplie. i- o—o ^ LA METROPOLE „ EST EN VENTE A t_ : : SHEFFIELD : : CHEZ e M. TURNER AND SON, le HIGH STREET L'occupation belge en Afrique 1 allemande Calomnies insipides Les légendes ont la vie dure, surtout quand elles sont créées par les Allemands. A trois reprises déjà, le gouvernement belge a démenti les allégations de la Gazette de l'Allemagne du Nord, relative à une prétendue révolte du roi du Ruanda, Mu-singa, contre les -Belges qui occupent son territoire dans l'Est-Africain allemand. Ledit journal n'en continue pas moins à reproduire sa fausse information. Il la réédite encore dans le numéro du 14 décembre 1917 et il le fait, cette fois, sous le couvert d'un missionnaire protestant, M. Roehl, récemment rentré en Allemagne, à la suite de l'échange des internés de l'Est- ! Africain. Elle n'en a pas plus de valeur. Le gouvernement belge affirme à nouveau que jamais Musinga ne s'est révolté. Il est s au contraire devenu un collaborateur dévoué j des autorités belges et entretient avec elles les meilleures relations. Le général Mal-feyt, commissaire royal dans les territoires conquis par les Belges en Afrique, faisait même savoir, il y a quelque temps, que ce chef puissant était venu présenter ses enfants au résident belge du Ruanda, le major Declercq, voulant, par cette dérogation aux coutumes de sa cour, témoigner d'une manière solennelle de sa confiance et de son attachement envers les représentants du pouvoir occupant. La lettre que Musinga a adressée au commandant de la colonne belge qui pénétra le pre-1 mier sur son territoire,n'a nullement le carac- ' ] ; tère d'alarme et de reproche que les Aile- | mands tentent de lui donner. C'est une lettre de soumission où l'auteur formule, incidemment, la demande de voir respecter ses richesses. Les autres populations des territoires occupés par les Belges témoignent du même confiance et du même attachement que Musinga. "Les Belges, disait un chef noir à un subordonné du général Malfeyt, sont comme des pères. Ils nous veulent du bien. Si les Allemands étaient restés ici, nous auraient-ils aidés comme le font les Belges?" A ces affirmations concernant Musinga, le missionnaire Roehl ajoute que les missions du Ruanda et de Rubengera auraient été pillées et détruites. On s'étonne de ce témoignage, car ce missionnaire, au moment où les faits qu'il relate se seraient passés, avait quitté la région. De plus, il a déclaré dans une déposition signée de sa main, qu'il n'avait aucune plainte à formuler au sujet de la conduite de la guerre par les Belges et par les troupes noires. Quoi qu'il en soit, si quelques missions ont été pillées, les Belges n'en sont nullement responsables. La plupart des chefs des missions protestantes, allemandes abandonnèrent leur mission à l'approche de nos troupes et il arriva que, dans l'intervalle, les indigènes des environs pénétrèrent dans ces missions non gardées et en enlevèrent ce qui leur convenait. Mais les troupes belges ne commirent aucun acte de déprédation et les chefs militaires s'appliquèrent avec un soin spécial à faire respecter partout la propriété privée. De nombreux missionnaires pourraient en témoigner, notamment les missionnaires Kraft et Johanssen. De plus, le gouvernement du Havre a prescrit de son côté au commissaire royal de prendre toutes les mesures nécessaires pour assurer la conservation des biens abandonnés par les ressortissants allemands. II serait à souhaiter que les Allemands aient agi avec la même correction lorsqu'ils pénétrèrent en Belgique. o—o Un hommage français à l'effort belge I La résistance de Liège a sauvé ie monde de la domination allemande Le Temps (3 janvier 1918) consacre un article, signé P.C., à 1<» résistance des forteresses de Liège et de Maubeuge. On y relève ces lignes élogieuses pour la Belgique : Liège, grâoe au vaillant général Léman, résista, comme on le sait, pendant huit jours, aux assauts de la plus formidable ar- , tilleric dont on ne soupçonnait pas, à cette époque, l'existence. Les forts de cette place tombaient les uns après les autres sous les coup» du 305 autrichien et du 420 allemand, ensevelissant sous leurs ruines les héroïques défenseurs dignes d'un meilleur sort. , On peut dire aujourd'hui que la résistance prolongée de oette place a sauvé le monde de la domination allemande. On ne doit pas l'oublier. Le général Léman a désormais son nom dans l'Histoire. Sans Liège, l'invasion allemande trouvait le champ libre sur son passage; Maubeuge, l'unique et faible camp retranché du Nord de la France, n'aurait pas eu le temps d'organiser sa défense et serait tombé en quarante-huit heures, rendant disponibles pour d'autres opérations les forces qui l'assiégeaient." La reconstruction de l'Université de Louvain L'aide hollandaise L'Amérique fait en ce moment une propagande intense pour la reconstruction de l'Université de Louvain et de ses nombreux instituts scientifiques. En Hollande et dans les pays Scandinaves, dit le Telegraaf, des comités ont également été formés. Nous apprenons de bonne source qu'en Hollande on compte faire un appel aux so-:iétés et dans les cercles scientifiques et phi-antropiques. De nombreux professeurs des jniversités néerlandaises seront invités à Faire part d'un Comité mondial pour la re-;onstruction de l'Aima Mater de Louvain. L'Université compte donner à de nombreux Dhilantropes hollandais le doctorat hono-'aris causa, en reconnaissance de ce que la Hollande a fait pour la Belgique. On cite iéjà les noms suivants : M. Loudon, minis-:re des Affaires étrangères ; Mre. Stuart, l'Amsterdam; Mre". Van Tuyll van Seroos-ierke, de La Haye; Mre. A. Kellenaers, de Leyde; Mre. Jhr. Ruys de Beerenbroeck, de Vlaastricht, et le notaire Brants d'Amster-lam.Des médailles d'honneur et des diplômes ;eront en outre distribués aux principaux :omités hollandais pour les Belges et, dans e courant de l'hiver, des conférences seront lonnées au, sujet et au profit de l'Universi-:é de Louvain. o—o—— Senaît XV stigmatise les outrages aériens Milan, 6 janvier.— Les paroles prononcées jusqu'ici par le Vatican pour condamner les outrages aériens furent dites hier par Benoît XV dans la salle du Consistoire du Vatican, à l'occasion de la réception de la noblesse romane, qui venait présenter ses voeux de Nouvel-An au Saint-Père. Nous avons remarqué, dit le Souverain Pontife, votre zèle pour la justice dans les paroles au cours desquelles, faisant allusion aux événements regrettables qui viennent d'affliger notre contrée, vous avez condamné les méthodes de guerre qui ne sont pas conformes au droit international. Dans cette expression de vos sentiments, vous vous êtes rangés à nos côtés, confiants dans notre programme qui consiste à condamner l'injustice partout où elle se trouve et sachant que nous avons élevé notre voix contre une méthode de combat qui, utilisée contre une cité sans défense, ne peut obtenir aucun résultat militaire. Elle jeut, au contraire, faire des victimes parmi les non-combattants et, comme tel fut malheureusement le cas, à causer des dommages au patrimoine sacré de la religion et le l'art, envenimant par la même occasion les sentiments de haine entre les nations. Nos vœux sont que l'amour et justice auisse continuer à accompagner toute autre expression de la vie publique et privée st puisse se conformer à la résolution de -endre à Dieu ce qui lui est dû et de ne pas faire au prochain ce que vous ne voudriez ?as qu'on vous fît. Un bulletin publié par l'Agence da Vatican déclare qu'aucune réponse n'a 4té reçue jusqu'à présent, des Centraux à la protestation du Saint-Siège contre le bombardement de Padoue et d'autres villes ouvertes, quoiqu'elle fut rédigée sn des termes d'une nature plus vigoureuse que les notes de presse pourraient le faire croire. On croit dans certains milieux papaux que, comme il n'y a aucun indice que ccs incursions barbares diminuent, la protestation du Pape sera très probablement laissée sans réponse. o—o Interview du généralissime Diaz Interviewé par le correspondant de guerre lu Tempo\ le général Diaz, après avoir déclaré ]ue le programme militaire de l'Italie avait été admirablement résumé par M. Orlando dans 5on appel à la résistance nationale, et après avoir rappelé que l'armée italienne, fortifiée sur de nouvelles lignes, s'est complètement ressaisie, a ajouté : " Les troupes françaises fraternisent aujourd'hui avec les nôtres dans un magnifique élan de solidarité. Si une égale concorde continue régner dans Je pays, la victoire ne peut nous échapper, car nos ennemis ont le monde tout entier contre eux, et c'est en vertu des lois essentielles de l'Histoire et de la civilisation qu'ils doivent être battus." Au sujet des négociations de Brest-Litovsk, le généralissime a dit : " Bien que je ne sois ici que pour faire la guerre, je pense qu'il ne saurait y avoir de paix sans justice." Le passage des Belges du territoire occupé en Suisse ou en France Refus des Allemands Le gouvernement belge reçoit, depuis quelques mois, de très nombreuses requêtes sollicitant l'envoi en Suisse ou en France de personnes habitant la Belgique occupée ou les départements français envahis. En vue de donner satisfaction aux intéressés, le ministère des Affaires étrangères avait demandé au mois de juin dernier, par l'entremise du gouve -nemer.t espagnol, l'évacuation d un certain nombre de femmes et d'enfants belges nominativement désignés : cette lernande s'est heurtée à un refus du gouvernement allemand. De même ont échoué, dans ccs derniers temps, toutes les démarches ouje la légation d'Espagne à Bruxelles a bien voulu faire, à la demande du gouvernement belge, en vue d'obtenir des pase-ports, même pour des personnes dont l'état de santé exigeait une cure en Suisse ou un changement de climat A son vif regret, le gouvernement belge n'est donc pas en mesure d'obtenir l'envoi en France ou en Suisse de sujets belges habitants les teiritoires occupés par l'enemi; il est, par conséquent, inutile de lui adresser des icquêtes dans ce b>:t. o—o—— La visite des parlementaires américains au front belge Echos des Etats-Unis Le 18 novembre dernier, une délégation du Congrès américain visitait le front belge. Rentrés aux Etats-Unis, ces parlementaires ont fait des déclarations très chaleureuses au sujet de la cordialité de l'accueil qu'ils reçurent de la part du Roi et des autorités belges. Ils se plurent aussi à racanter quelques incidents de leur visite aux armées La grande presse des Etats-Unis cot-sacra à l'événement de longs articles. Voici du New-York Times (27 novembre 1917) quelques lignes intéressantes- Les six parlementaires rentrés à Washington hier soir sont les députés E. T. Taylor et Charles B. Timberlake, de Colorado; D. V. Stephens, de Nebraska; William S. Goodwin, d'Arkansas, et John F. Milles et Albert Johnson de Washington. Les députés ont l'intention de rendre visite au secrétaire Baker du département de la guerre et de lui remettre la douille du premier obus tiré par les forces américaines en France contre les lignes allemandes. Lorsqu'ils se trouvèrent dans la zone de guerre, les parlementaires couvrirent plus de 1.500 milles en automobile. Au front belge, ils échappèrent de très près à la mort. Ils se trouvaient dans un saillant où brusquement un engagement eut lieu. Le groupe rencontra le roi Albert de Belgique et eut avec lui une conversation qui dura un temps considérable... ... Comme ils (les parlementaires) se préparaient à quitter la frontière belge pour la France, un soir, le groupe se réunit dans une taverne et, avec l'officier belge (qui les conduisait) ses adjoints et quelques autres personnes, organisèrent un souper. II y eut deux speeches. D'abord le militaire belge, levant son verre, associa dans un toast les noms du président Wilson et du roi Albert. "Et les deux nations, conclut-il." Pour un moment, chacune des personnes présentes fut silencieuse parce que la grande, tragique différence entre la puissante république et le petit royaume ravagé leur était apparue. Le représentant Stephens répondit : "Nous sommes entrés dans cette guerre et nous ne remettrons l'épée au fourreau que lorsque les Etats-Unis auront vu Jes malheurs de la Belgique réparés et la nation belge restaurée et rétablie dans la situation qu'elle occupait parmi les nations de la terre."L'officier belge écouta ce discours avec des larmes lui coulant sur les joues. Comme le représentant Stephens finissait, il courut à lui, l'embrassa et lui donna un baiser sur chaque joue. o—o Le ravitaillement de la Belgique Une bonne nouvelle Le Telegraaf annonce que dès que la gelée empêchera le transport par eau des marchandises de la Commission for Relief in Belgium, celles-ci seront expédiées par trains spéciaux de Rotterdam en Belgique, via Roosendaal-Esschen.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software. 

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software. 

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software. 

Er is geen OCR tekst voor deze krant.
This item is a publication of the title La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres belonging to the category Oorlogspers, published in Londres from 1914 to 1919.

Bekijk alle items in deze reeks >>

Add to collection

Location

Subjects

Periods