La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

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10 January 1918
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s.n. 1918, 10 January. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Seen on 26 June 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/6t0gt5gb31/
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The Newspaper for Belgians LA METROPOLE ONE PENIVV 7R0NT : CINQ CENTIMES HOLLANDE: VIJF CENT lONTINENT: DIX CENTIMES PARAISSANT PROVISOIREMENT A LONDRES Bureaux: 43, Cha&cery Lane, W.C.2 — Téléphoné : Holborn 212. ABONNEMENT ; 1 mois, 3 sh. ; 3 mois, 9 sh. 25™ ANNEE JEUDI 10 JANVIER 1918 No. 10 LA GRANDE GUERRE La situation en Russie LA CAMPAGNE DE 1917 * • Une dépêche du général Haig Le War Office a publié hier une longue dépêche du feld-maréchal Sir Douglas Haig, généralissime des armées britanniques en Flandres et en France, qui couvre les événements, de iÇ)i7> Y compris les grandes batailles d'Arras, de Lens, de Messines et d'Ypres, mais l'exclusion de la bataille de Cambrai. Ce rapport met en juste relief les résultats très considérables obtenus, tant en gains stratégiques et tactiques, qu'en oaptures de prisonniers et de matériel. A ce point de vue, on peut la résumer dans la phrase typique où son auteur déclare que les troupes britanniques engagées dans les diverses batailles défirent cent et trente divisions allemandes avec la moitié de ces effectifs. Le document renferme aussi des indications intéressantes sur l'instruction des recrues et sur l'envoi des renforts, montrant notamment que si l'on veut éviter des sacrifices inutiles et obtenir le maximum de résultats avec des effectifs donnés, il est nécessaire de soumettre les troupes qui doivent participer à une offensive à un entraînement spécialisé. Les résultats insuffisants obtenus pendant la campagne du printemps dernier sont dûs à cette cause, dont on a évidemment tenu compte dans les opérations subséquentes. Le généralissime se plaint aussi de la difficulté où il s'est trouvé de ne pouvoir obtenir les renforts nécessaires au moment nécessaire et en nombre nécessaire. Ses conclusions à cet égard auront été pour une part dans le dépôt prochain du projet de loi qui versera au moins un demi million de recrues supplémentaires dans les camps d'instruction anglais. Mais la partie de cette dépêche qui attire le plus vivement l'attention est évidemment celle où son distingué auteur explique les causes pour lesquelles les offensives successives de l'an dernier, pour brillantes et importantes qu'elles aient pu être, n'ont pas répondu à tous les espoirs initiaux. Quoique ayant un peu l'allure et le ton d'un plaidoyer, cet exposé est d'un vif intérêt. Le maréchal Haig attribue son insuccès partiel à quatre causes : i. la modification du plan initial britannique faite à la demande du général Nivelle, qui subordonna l'effort anglais à l'offensive française sur l'Aisne et en Champagne et força le maréchal Haig à affaiblir sa masse de manœuvre pour occuper des positions défensives sur : une partie du front français; 2. la révolution russe qui paralyse l'effort de nos alliés orientaux; 3. l'inexcusable retard italien; 4. le mauvais temps. L'offensive "générale" de 1917 avait été décidée de commun accord avec tous les alliés; elle devait empêcher les Allemands, attaqués sur tous les fronts à la fois, de continuer leur petit jeu de déplacements de troupes sur leurs lignes intérieures. Cette offensive générale, toujours préconisée par tous les critiques militaires, mais jamais réalisée effectivement par les états-majors, permit seule aux Allemands de résister à la première poussée des Alliés; puis, après qu'ils eussent été sauvés, de tirer parti de la situation russe. Il ne faut pas chercher plus loin la cause profonde et véritable de la campagne sans conclusion formelle de W7-, Une forte tempête de neige sévit au front occidental. A l'est de Bullecourt, l'ennemi fit une | nouvelle attaque à l'aide de feu liquide, [ mais après un petit succès temporaire, il , fut rejeté laissant 18 prisonniers. Un raid important fut exécuté par les ' Français dans le saillant de Saint-Mihiel, j où ils pénétrèrent sur un front d'un kilomètre, détruisant les défenses. Ils en ramenèrent 150 prisonniers et des mitrailleuses-Sur le front italien, la neige arrête les opérations. En Russie, s'il faut en croire l'excellent correspondant de la Daily Chronicle, c'est l'anarchie la plus complète. Les 7 millions de soldats démobilisés excer-cent des violences sur la population. L'idée que la Russie pourrait combattre encore doit être abandonnée. Elle n'est même plus capable de conclure la paix. Elle est complètement désorganisée et l'on prévoit que tous les belligérants devront venir à son aide. Les vivres n'arrivent plus à Pétrograde. Les trains qui y parviennent encore ont leurs compartiments lacérés, leurs vitres brisées. Les malheureux officiers sont maltraités constamment...La république finlandaise a été recon- , nue par la Russie et le Danemark. o—o Les espoirs du Vatican Rome, 7 janvier.— A propos du discours de M. Lloyd George, l'Osservatore romano (organe officiel du Vatican)-dit : " Dorénavant, on sait de façon officielle et sérieuse quels sont les désirs de l'Angleterre et de l'Entente avant de signer la paix. " L'Angleterre a réduit une partie notable de ses exigences et a bien fait d'en agir ainsi; l'Entente a réduit ses buts de guerre à quelques points qui peuvent être discutées par l'ennemi. " Mieux encore, le programme de guerre du premier britannique s'approche de très près des propositions faites par le comte Czernin, au point qu'il semble réellement qulè le moment est arrivé pour discuter et compléter les points sur lesquels pourraient exister des divergences." C'est maintenant, continue l'organe du Vatican, le moment pour l'Allemagne et pour l'Autriche de 1 prendre la parole et il est à espérer qu'il en sera ainsi soit au moyen d'un discours officiel, soit, mieux encore, au moyen de conversations secrètes avec lesA représentants de l'Entente." Si ces conversations sont animées d'un esprit de conciliation, le rayon de lumière qui nous est arrivé de Londres et de Brest-Litovsk pourrait être l'aurore de la paix."—Reuter. Une pièce "belge" par tsn hollandais Les œuvres théâtrales traitant des sujets relatifs à la guerre sont déjà nombreuses, même celles qui nous intéressent plus spécialement à se chiffrer par dizaines. Le Hofstadtoneel de La Haye vient de représenter une pièce "belge" d'un Hollandais et tant il est vrai que la Hollande est loin des fronts que cette pièce est , un vaudeville. Le Belge, Charles Beex, s'est réfugié en Hollande chez sa sœur Gertrude et | son beau-frère Berner. Il a eu soin de perdre préalablement une petite amie, Loulou (Oh, ce nom !). Berner a une 1 fille, Phyllis (Oh, ce nom !), qui donne son nom à la pièce et son cœur à l'oncle Charles, malgré d'autres soupirants. Loulou vient troubler la fête et Phyllis la surprend au moment où elle embrasse son fiancé. Que de trouvailles ! Labiche, Feydeau et consorts doivent avoir deviné les intentions de M. C. P. van Rossum (ainsi se nomme l'heureux auteur) en écrivant leurs œuvres. Phyllis n'épouse aucun des personnages de la pièce et elle a bien raison, car ils sont j tous idiots. l Le Noël des petits pauvres d'Anvers Physiologiquement, nos enfants se meurent de faim. Dr. SCHUYTEN. Chef du Service pédologiqw de la ville d'Anvers. Les sommes recueillies seront réparties entre les enfants pauvres d'Anvers, sans aucune distinction d* parti ou de religion. TRENTE-TROISIEME ET DERNIERE LISTE Report £ 578 14 6 Fr. 210 Communiqué par le journal Neptune : Van Santen et Van den Broeck 200 Léon Dens et Co. 10 o o Société anonyme commerciale La Belga 200 Total £ 592 14 6 Fr. 210 o—o Encore la Conférence de Stockholm Toujours Camille Huysmans Stockholm, 8 janvier.— M. Camille Huysmans, le chef socialiste belge, interviewé par un représentant de la presse, a exprimé le ferme espoir qu'une conférence internationale socialiste de la paix se réunirait bientôt et de toute façon, en février, à Stockholm. M. Huysmans part pour l'Angleterre par le premier bateau. Dans le Social Demokraten, le socialiste norvégien, M. Vidnes, et le socialiste danois, M. Borgbjerg (germanophile avéré), qui se trouvent à présent à Stockholm, expriment également l'espoir qu'il y aura une cçnférenoe à Stockholm dans un avenir rapproché.— Reu- . ter. Paris, 8 janvier.—- "L'Echo de Paris a des raisons de croire qu'un débat important aura lieu la semaine prochaine à la Chambre au sujet du refus du gouvernement français d'accorder des passeports aux socialistes pour se rendre à Pétro-grade.M. Albert Thomas interpellera M. Pi-chon, qui, dans sa réponse, s'associera aux déclarations de M. Lloyd George sur les buts de guerre. M. Clemenceau prendra probablement la parole.— Reuter. o—o La manifestation Général-Léman des Belges en Angleterre Les délégués des sociétés et groupements belges de Londres réunis à l'initiative de la Ligue de Patriotes, viennent de décider l'envoi d'une adresse de reconnaissance et d'admiration au général Léman, au nom des Belges d'Angleterre.MM. le comte Le Grelle (Ligue des Patriotes, Butaye (Association des Notaires), Jonc-keere (Esperanza), C. Philippe (Société de Vlédecine), Brûlez et Bossut (Ligue des Patriotes), s'occuperont des mesures de propagande et d'organisation de la souscription. MM. Jean Delville (Ligue des Artistes), Bauss (Belgica), et Duchaine (Conseil économique) sont chargés de la composition, de la rédaction et de l'exécution de l'adresse et de l'album artistique. Un appel à nos compatriotes réfugiés en Angleterre, est adressé par la voie de la Presse et par l'intermédiaire des agents consulaires, ainsi que par circulaires. La souscription est fixée à 1 sh. minimum et donnera droit à un souvenir de la manifestation.On peut, dès maintenant envoyer les souscriptions aux divers cercles belges, ainsi qu'au local de la Ligue des Patriotes, 4, Bloomsbu-ry Square, Londres, W.C.i. Le Reichstag siégera dans la seconde quinzaine de janvier Selon les journaux de Vienne, le président de la Chambre des députés, M. Gross, a annoncé qu'il convoquerait la Chambre le 15 janvier pour une séance. Dans les milieux parlementaires, le bruit court que la séance serait consacrée à une manifestation en faveur de la paix. o—o LA METROPOLE EST EN VENTE CHEZ : : M. E. J. BLOGG : : 110, BRIXTON HILL, S.W. "LE PROGRAMME DE LA PAIX MONDIALE" Un discours du président Wilson au Congres américain Dans un message historique au Congrès américain, le président Wilson a défini mardi ce qu'il appelle "le programme de la paix mondiale" pour lequel luttent les Alliés. Le président approuva cordialement les déclarations de M. Lloyd George; il rendit un sympathique hommage à l'idéalisme russe et accusa les dirigeants de l'Allemagne d'être, parmi les belligérants, les seuls qui gardent le silence au sujet de leurs ambitions de guerre. Il déclara, une fois de plus, que les Alliés n'en veulent pas au peuple allemand et fit entendre une note nouvelle au sujet de son exclusivisme au regard de la forme de gouvernement de l'Allemagne. Le programme pour lequel les Alliés luttent et pour lequel ils continuent à se battre, déclara le président Wilson et qui est le seul possible est le suivant : 1. Traités de paix publics, conclus publiquement, et à côté desquels il n'y aura pas d'accords internationaux privés d'aucune espèce; la diplomatie sera toujours franche et publique.2. Liberté absolue de la navigation sur les mers en dehors des eaux territoriales, en temps de paix comme en temps de guerre, excepté que les mers peuvent être fermées en tout ou en partie par une action internationale pour l'exécution par la force de traités internationaux. 3. Abolition, autant que possible, de toutes barrières économiques et établissement de l'égalité des conditions commerciales parmi toutes les nations consentant à la paix et s'as-sociant pour son maintien. 4. Garanties adéquates, données et reçues, que les armements nationaux seront réduits au degré le plus minime compatible avec la sécurité intérieure. 5. Ajustement libre, large et absolument impartial de toutes les demandes coloniales, basé sur l'observation stricte du principe qu'en déterminant toutes semblables questions de souveraineté, les intérêts des populations intéressées doivent peser d'un poids égal aux demandes équitables des gouvernements dont les titres sont à fixer. 6. Evacuation de tout le territoire russe et solution de toutes les questions affectant la Russie telle qu'elle assurera la coopération la meilleure et la plus libre des autres nations du monde pour obtenir pour elle une occasion sans entraves et sans embarras de déterminer de façon indépendante son propre développement politique nationale, et pour lui assurer une sincère bienvenue dans la Société des Nations libres sous l'égide d'institutions de son propre choix; et plus qu'une bienvenue, l'assistance de toute espèce dont elle peut avoir besoin et I qu'elle peut elle-même désirer. Le traitement accordée à la Russie par ses nations sœur au cours des mois à venir sera le " test acide " de leur bonne volonté, de leur compréhension de ses besoins, en distinction nette, de ses propres intérêts, et de leur sympathie intelligente et généreuse. 7. La Belgique, lè monde entier sera d'accord sur ce point, doit être évacuée et restau-lée sans aucune tentative pour limiter la souveraineté dont elle jouit en commun avec toutes les autres nations libres. Aucun autre fait ne servira, comme ce fait servira, à restaurer parmi les nations la confiance dans les lois qu'elles ont fixées et déterminées elles-mêmes pour le gouvernement de leurs relations mutuelles. Sans cet acte guérisseur, toute la structure et la validité du Droit international est mis en péril à jamais. 8. Tout le territoire français devrait être libéré, les parties envahies restaurées,et le tort fait à la France par la Prusse en 1871 au sujet de l'Alsace-Lorraine, qui a perturbé la paix du monde pendant près de cinquante ans, devrait être effacé pour que la paix puisse une fois de plus être assurée dans l'intérêt général. 9. Réajustement des frontières de l'Italie selon des vues clairement reconnaissables de nationalité. 10. Les peuples de l'Autriche-Hongrie, dont nous désirons voir sauvegardée et assurée la place parmi les nations, devraient bénéficier de la première occasion d'un développement autonome. 11. La Roumanie, la Serbie et le Monténégro devraient être évacués et les territoires occupés restaurés ; la Serbie devrait recevoir libre et sûr accès à la mer, et les relations mutuelles de^ divers Etats balkaniques devraient être déterminées par des conseils amicaux selon des vues d'allégeance et de nationalité, ,établies historiquement ; des garanties internationales d'indépendance politique et écono mique et d'intégrité territoriale des divers Etats balkaniques devraient être données. 12. Les parties turques de l'empire otto-mdn actuel devraient être assurées d'une souveraineté sûre, mais les autres nationalités qui se trouvent maintenant sous l'autorité turque devraient recevoir l'assurance d'une sécurité de vie non douteuse et d'une opportunité absolument sans molestation de développement autonome ; les Dardannelles devraient être ouvertes de façon permanente comme libre passage pour les navires et le commerce de toutes les nations sous des garanties internationales. 13. Un Etat polonais indépendant devrait -être érigé ; il comprendrait les territoires habités par des populations indubitablement polonaises, auxquelles il devrait être assuré un accès libre et sûr à la mer, et dont l'indépendance politique et économique et l'intégrité territoriale devraient être garanties par un pacte international. 14. Une association générale de nations doit être formée, sous des traités spécifiques, dans le but de fournir des garanties mutuelles d'indépendance politique et territoriale pour les petits comme pour les grands Etats. M. Wilson ajoute : Au sujet de ces rectifications essentielles de torts et de ces assertions de droit, nous nous trouvons être les partenaires intimes de tous les gouvernements et de tous les peuples associés contre les impérialistes. Nous ne pouvons être séparés par l'intérêt ou divisés dans notre but. Nous tenons ensemble jusqu'à la fin. Pour de tels arrangements et de tels pactes nous sommes prêts à lutter et à continuer à lutter jusqu'à ce que nous y soyions parve-venus, mais uniquement parce que nous désirons que le Droit prévale et que nous désirons une paix juste et stable telle qu'elle ne peut être assurée qu'en supprimant les principales provocations à la guerre que ce programme abolit. Nous ne jalousons pas la grandeur de l'Allemagne, et il n'y a rien dans ce programme qui puisse l'affaiblir. Nous ne lui envions aucun résultat et aucune destruction intellectuelle, ou d'entreprise pacifique qui ont rendu son histoire très brillant et enviable. Nous ne lui voulons aucun mal, nous ne voulons bloquer d'aucune façon son influence légitime de puissance. Nous ne voulons pas la combattre, soit par les armes, soit par des arrangements commerciaux hostiles, SI elle est prête à s'associer avec nous et avec les autres nations pacifiques du monde dans des pactes qu'elle accepte une place d'égalité parmi les peuples du monde — du monde nouveau dans lequel nous vivons — au lieu d'une place de maître. Nous ne comptons sur aucune altération ou modification de ses institutions et nous ne les lui suggérons pas. Mais il est nécessaire, nous le disons franchement, et nécessaire comme préliminaire de tout rapport intelligent de notre part, avec elle, que nous sachions au nom de qui ses porté parole parlent quand ils nous parlent, si c'est P°_ur 'a majorité du Reichstag ou pour le parti militaire et les hommes dont la religion est la domination lu monde La Croix de l'Yser Quand ? La guerre se prolongeant i'Angieter-re a cru devoir à ses soldats de la première heure de les distinguer, de les hon-norer d une croix spéciale : I.i croix de Mons. Rien n'est plus juste. Il y a une petite armée qui, sans le secours d'aucun allié, a soutenu seule le choc * formidable des premiers jorns, qui a connu seule la retraite trag'ène ai: milieu cl une population affolée, résisr;r 111 toujours et quand même dans suprême espoir d'un secours qui n'arrivait jamais. Cette petite armée belge d'avant l'Yser ne mérite-t-elle pas- autans, mieux même que la division qui eut l'heur de sourire iux anges du Bonn Age, une •roi< ou une étoile? Nous l'a»or.j déjà dit, ceux qui restent encore d" certe phalange ont près de quatre ans de guerre dans la besace. Il n'v aiit -tit aue -n désavantage à ce qu'on? délégation .'oit promenée dans les rue-: .'c Paris, de Londres et vie Rome. Ils c il été prns"jue les premiers k recevoir le titre de sauveurs du monde. Les héros de Liège, de Louvain, de Haelen, de Tirlemont de Na-mux, de Termonde ont retenu, sans renforts, la vague formidable de l'envahisseur. On devrait pouvoir les distinguer des autres braves !

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