La Métropole

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s.n. 1914, 04 August. La Métropole. Seen on 27 April 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/qj77s7jw74/
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LA MÉTROPOLE I aboivnkmknts le numéro Journal quotidien du matin le numéro ub^ Sii mai« • : : : : : tr fi ~ Annonces financ.id. » I 00 Faits divers fia id. » 2 00 Trolî mois. , , i l» F» __ _ , . EF Réclames la ligne, » I 50 La Ville Id.. » 5 00 AnnÊf» Tous les innrs 59,ru8des Peignes, Anvers f» dimanche ^ Faits divers corps ld. » 3 00 Emissions l*rtx 1 conrenir Mardi 21e Annee > On «-.bonn. t ta» lei bnreatrx de poste et aux (acteur*. ïj) I UU& Itb JUUrb 3 uc uimaiiv-uc pour toute k publicité, raul celle de la province d'An- JTldrUl ^Jrt~214 étranger, le port en sus.- ds 4 à 10 Administration: » 3519 de10àl6 vers, ^ApHSde3 Martyrs. 4août 1914 Po" <» HOLLANDE, s'abonner de préférence aux CKIÏÏIHFX n3nD. r,, , ,- I oaBS, CENTIMES ? f£5P?DW 8, place de la Bourse. - PI k..r«n. Am. l/liil 11 fllIji3 PSQQS P£Aoniir\n • T<£1£nhnnp- fil T paÇ30S uiïiitijuuu a TX)NDRES : îi3. CheaDsule E. C- ï^— lit les cœurs !: —)o(— n c Que s'est-il passé ? !; — x— 3 pès dimanche à midi nous savions, de sour-(rouveriiemenbale, que la situation était ^uvaise dans la direction du Limbourg hol- ' brJais- (4a signifié que des masses allemandes groupaient de ce côté. d Que s'est-il passe depuis ? U nouvelles faisant défaut nous en som-. évidemment réduit à des conjectures. , [Is Hollandais ont, certainement reçu un iltimatuin comme nous, conçu dans le môme J ieos. (^u'ont-ils répondu? ^ r Ont-ils donné satisfaction aux Allemands? Alois nous verrons plus tard ce que nous j >U:ons à revendiquer. Mais après? ^ g Ix» Hollandais laissant passer l'armée al-Ijniamle celle-ci a-t-ello pénétré dans notre limbourg sans coup férir? t Cela ne se passe pas comme cela. Sans doute, l'Allemagne n'ignorait pas que le Limbourg belge était dégarni de troupes, _ jotre concentration n'étant pas terminée. Elle aurait donc pu pénétrer sans difficultés n Belgique. Mais cela ne veut pas dire qu'il avait les no.ve.ns d'aller aussi vite que la généralité les gens semble le croire. La Meuse est là! 11 n'y a que deux ponts ixes sur la Meuse, Maestricht et Maeseyck. Tous deux livrent passage à des voies forées venant d'Allemagne et convergeant vers invers. Ces deux voies sont évidemment un excel-»nt adjuvant pour amener des troupes dans otre Limbourg, mais ces troupes une fois 1°. leuse passée, n'avancent pas comme à la romenade. Elles renforceraient d'abord leurs positiors t c'est d'autant plus nécessaire qu'en cas de Roulement par l'armée belge elles auraient i Meuse à dos. Elle auraient dû alors envoyer en avant * « reconnaissances d'officiers et des pa- , rouilles. ! On nous dit, par exemple, les Allemands j tout par ci ou sont par là. Gela peut signifier -j iout simplement que de faibles détachements , !e cavalerie auraient été aperçus et renforces i ientôt par des avants-gardes. Mais cela ne voudrait pas dire que l'on ^ avance en masse. Et oette marche en avant ise-t-elle Anvers? Ne l'oublions, ce n'est { u notre ville qui est l'objectif allemand, ( est la France. ANVERS NE SERA PAS ASSIEGE Le but des Alllemands venant du Limbourg it d'aller en France par le plus court che-in puisque les forts français de l'Est con-ituent pour eux une muraille de fer. Vont-ils dès lors perdre leur temps en as-égeant Anvers? Ce serait de la folie. Non, ils commenceraient par « aveugler » nvers, c'est-à-dire par poster, face à notre rande place de guerre, des foi-ces qui, dans ur esprit, permettront au gros de leurs oiipés de n'être pas inquiétées par l'existen-* d'Anvers. Ils agiront do même pour Liège. Cola fait ils passeront — manière de par-.1- — entre ces deux rangs de leurs troupes, ?rs la France dan? la direction de Lille, de [aubeuge de Vale/tciennes sans doute. Mais y a beaucoup dç chances qu'ils n y arrivent is. j Et voici pourquoi : A1S0NS COMF1 ANCE A NOTRE ARMEE Hier dans'la matinée toutes nos troupes «lient armées et équipées. Il leur restait à tire quelques mouvements de concentration écessaircs qui ont été faits cette nuit et ins la matinée. A Bruxelles, la 6me tlivision d'armée (six iginiants de ligne — un régiment de oava->rie — un régiment d'artillerie — trois grou-es de douze canons d'artillerie) était prête marcher. Cinq régiments de cavalerie (notre division 3 cavalerie indépendante) étaient prêts Salement au oentre du pays avec leur régi-lent d'artillerie, leur six bataillons do cara-iniers cyclistes, leur trois batteries à cheval. Mais depuis l'envoi de l'ultimatum que est-il passé? Est-ce que la première division (Gand-Bru-es-Ostende) n'a pas été concentrée au cen-•e du pays? C'est probable. Est-ce que le gouvernement français, aver-:, n'a pas donné à nouveau à notre gouver-ement l'assurance qu'il respecterait la Bel-ique? . Alors c'est la 5mo division (Mons-Tournai-îharleroi ) qui gardait la frontière sud qui ajouterait aux troupes qui vont faire face ux Allemands. Dans ce cas, trois divisions belges plus une ivision de oavalerie feraient face dès à pré-ent à l'adversaire. Sans compter bien entendu la 2me division 5me, 6me, 7mo brigade) qui serait devant Lnvers. Cela ferait 24 régiments de ligne, 9 régi-ion ts de oavalerie, 5 régiments d'artillerie, 5 groupes d'artillerie, des carabiniers, du ;énie, etc. Liège et Namur ont en outre, chacune une livision de quatre régiments de ligne, un egiment de cavalerie, un régiment d'artille-•ie, quatre groupes d'artillerie. Anvers, Liège et Namur sont en outre dé-end us par des troupes de forteresse. Les troupes en campagne qui auront à faire :aco aux Allemands dans le Brabant sont for-tés d'au moins cent mille homme dans cette hypothèse toujours, oar on pense bien que-si flous nous livrons à des suppositions semblables, c'est parce que nous sommes dépourvus e nouvelles et parce qu'il oonvient de nous indre, la première émotion passée, confiance nous mômes. COMBIEN SERAIENTMLS? L'ennemi n'entrerait probablement chez dus qu'avec des troupes de couverture, est-à-dire des troupes de frontière qui dès > pied die paix sont à l'effectif de guerre ou peu près. On entend le public citer des chiffres de 00,000 hommes. Tout doux, tout doux. Les Allemands sont aux prises avec la 'rance (ils auraient même subi un rude chec à Longwy) et avec la Russie. Est-ce le moment d'immobiliser un septiè-îe de l'armée allemande sur pied guerre ans une opération aléatoire en Belgique? Aléatoire parce qu'ils savent qu'ils ne pas-aront pas aisément — s'ils passent? — aléa-aire parce que, s'ils passent même, la Fran-& aura eu le temps de s'apprêter pour leur lire l'accueil qu'ils méritent. C'est pourquoi un échec, un simple retard îême de vingt-quatre heures constituerait our l'armée allemande un désavantage dont \ répercussion serait profonde. Et cet écliec-là, ils le subiront, nous en vons la conviction absolue. Nous le croyons avec ferveur. Si l'Allemagne nous envahit au mépris des rai tés et au mépris du droit des gens, nous o lui ferons pas de quartier. Échos LA VILLE Programme de la journée COURS: Qorlitz School, 8. Melr. — Laritfued vivante*. BEKANNTMACHUNG An die Wehrpflichtig^n des Deutsçhen Reiches Seine Majestât der Deutsche Kaiser haben Ane allgemeine Mobilmachung angeorclnet. Llie im Auslande befindlichen wehrpflichti-;en Porsonen haben sich dementsprechend inverziiglich in das lnland zuriickzugeben md sich bei der in ihrer Kriegsbeordnung >ezeichneten Komandstellen zu melden. Die-enigen Wehrpflichtigen, die keine besonde-o Kriegsbeordnung in Handen haben, haben ich bei dem zunâchst zu erreichenden Grenz-ieziVk. kommando zu stellen. Mittelose Wehrpflichtige konnen die Fahr-;arte bis zur Grenze durch Vermittelung der vaiserliohen Generalkonsulats, (10, Place véopold ) erhalten. Es wird darauf hingewie-en, dass es unbedingt erforderlich ist. lie erste mogliche Reisegelegenheit nach Dcutschland wahrzunehmen, da spâter infoire Aufhebung der gewônlichen Fahrplâne die •echtzeitige Ankunft an dem Gestellungsorte n Frage gestelt ist. KAISERLICH DEUTSCHES GENERAL K0NSULAT GENERAL K0NSULAT Vers la Hollande Les voyageurs pour la Hollande parvien-lent jusqu'à Essclien. Ils doivent faire le brajet à pied jusqu'à Rosendael. On demande jusqu'à 12 frs. pour le transport en charrette. Sur le tram Nous avons été témoin cet après-midi d'un beau geste du patriotisme qui anime les femmes belges. Le tram de Merxem partant régulièrement lu Marché aux Chevaux contenait plusieurs voyageurs, quand, arrivé à un arrêt de la place St-Jean une certain nombre de noi braves troupiers voulurent monter dans h toiture. « Plus de place crie-t-on? » D'un geste spontané des dames se trouvant dans la voiture se lèvent, et de plein cœur cèdent leurs places en s'écriant a Place d'abord aux ioldats belges! ». Semblable incident n'est-il pas une sûre indication du patriotisme dont tous les Belges sont animés? Les " on dit „ Il faut être journaliste pour avoir une idée les bruits fantaisistes qui courent. Malgré l'avis publié par la plupart des journaux qu'il ne sera pas donné de renseignements par téléphone — et le public devrait comprendre qu'il y a actuellement dans les bureaux de rédaction une telle fièvre de travail que k temps fait littéralement défaut pour satisfaire aux curiosités et qu'en outre les téléphones devraient rester libres pour recevoir les nouvelles — malgré cet avis, c'est pai centaines que les demandes de renseignements arrivent. Ce sont, naturellement, toujours des abonnés ou soi-disant tels qui demandent confirmation des « on-dit » enten dus. On dit que M. Caillaux a été assassiné On dit que Français et Allemands se battenl devant Nancy. On dit que vingt mille Aile mands ont été tués. On dit que la flotte an glaise canonne Flessingue. Et la série continue... Faut-il dire que rier <le ces nouvelles sensationnelles n'est exact Mais il est bon, une fois encore, d'eng-igei chacun à garder son calme et à ne pas se fair< trop facilement l'écho des bruits les plus ex traordinaires. Ce qu'on entend — S'il faut en découdre, eh bien que celi soit fait tout de suite et qu'on n'en pari plus. — Pour moi, les Français n'ont jamais ét aussi prêts. — Tout dépend de l'Angleterre. — Au fond. Guillaume II pourrait biei d'ici peu s'en mordre les doigts. — Oui, mais les Allemands sont si bien or ganisés ! — La Russie a été très crâne. — Ce sont des sauvages que les Serbes mais, ils avaient oette fois le bon bout. — Le prix du pain atteindra bien un fran cinquante le kilo. — On voit bien que le Roi Albert et 1 Reine sont aimés. — Vous verrez que B.riand reviendra a pouvoir. — Il y a cent mille tommes massés -entr Oliarleville et Givet. — Les Allemands trouveraient à qui parler — Eh! eh! les petits Belges ne sont tou de même pas quantité négligeable. — Avec quoi nourrira-t-on les femmes e les enfants qui sont seuls à la maison ? — Od dit que des secours vont être distri bués. — Je vous dis, moi, que l'Angleterre en verra cent mille hommes à Anvers. Lil BELGIQUE MENACEE? Ultimatum de l'Allemagne à la Belgique Fière réponse du gouvernement belge L'ARMÉE EST PRÊTE Les Muhé ne ilem pas mire litière L'ÉTAT DE SIEGE ft ANVERS Devant l'avalanche de fausses nouvelles qu'on répand partout au grand scandale des virais palrioles, la t METROPOLE > prend l'engagement de ne publier que des informations dûment contrôlées. 11 i ■ i «m ii ■ ■ u i 111 ■ HsnœacBHgasBaea Les Allemands menacent h Belgique Un ultimatum de l'Allemagne Bruxelles, 3 août. — Hier soir, à 7 heures, le ministre d'Allemagne à Bruxelles a remis au nom de son gouvernement au gouvernement belge un ultimatum, l'informant que l'Allemagne, ayant appris que des masses françaises importantes se disposaient à opérer sur Givet et Namur, il se considérait dans l'obligation de prendre des mesures défensives et que par conséquent il priait le gouvernement belge de faire connaître dans sept heures, si la Belgique était disposée à lui faciliter les opérations militaires. Le gouvernement belge a répondu qu'il était très surpris de ces affirmations au sujet des mou-veeaents de l'armée française, ayant reçu au sujet de la neutralité de la Belgique les assurances les plus formelles de la France, que d'ailleurs la Belgique avait trop le sentiment de sa dignité et de ses intérêts, qu'elle s'appliquait à sauvegarder depuis 1830, pour accéder à pareille mise en demeure, que la Belgique se refusait donc nettement à faciliter les opérations allemandes, protestant contre toute violation de son territoire et qu'elle était résolue par tous les moyens en son pouvoir, à défendre énergiquement sa neutralité, formellement garantie par les traités et notamment par S. M le Roi de Prusse. Le Conseil des ministres, avant d'envoyer cette réponse, avait siégé tout la nuit. Un Conseil dss ministres En raison de l'extrême gravité de la situation, un Conseil des ministres a été tenu d'urgence, dimanche soir, à 10 heures, à Bruxeles. Les ministres d'Etat y assistaient et notamment M. Paul Hy-mans, créé ministre d'Etat quelques heures auparavant. Au Conseil des ministres assistaient le lieutenant-général Selliers de Moranvilk et le général de Rijckel, respectivement chef et sous-chef d'état-major, de même • que le général Hannotau, aide de camp ■ du Roi. Le Conseil ne s'est terminé que vers mi nuit. Plusieurs membres du Gouvernement ainsi que MM. Paul Hymans et Vander t Fleuvel, se réunirent ensuite au ministèn 3 des Affaires Etrangères afin d'y rédige? un projet de réponse à l'Allemagne. C< î projet a été soumis à un nouveau Consei de ministres, présidé par le Roi, et qui s duré de 1 heure à quatre heures du matin 1 Nous n'avons pas publié en édition spé _ ciale les dépêches suivantes que nous avon. reçues ensuite parce qu}elles n'étaient pa: confirmées par nos informations particu , lier es ; : DES DIRIGEABLES ALLEMANDS AU-DESSUS DE BRUXELLES%%% i Bruxelles, 3 août. — Dès 2 3/2 heures di 1 matin, M. Klobukowski, ministre di a France à Bruxelles, a signalé au minis tère des affaires étrangères de Belgique . que trois dirigeables évoluaient au-dessui t de Bruxelles et que les Allemands enva hissaient la Belgique. t II prévint immédiatement son gouver nement ainsi que ses collègues d'Angle " terre et de Russie. N. d. 1. R. — Cette nouvelle ne nous es confirmée d'auoun côté. LES ALLEMANDS ONT-ILS PASSE LA FRONTIERE ? Bruxelles, 3 août. — 7/Etoile belge, annonce que des troupes allemandes sont à Visé. Notre façon de voir a été confirmée à 6 heures par la dépêche suivante : La Belgique inviolée ! Bruxelles, 3 août Le Gouvernement affirme que les Allemands n'entrèrent pas en Be!g que. Le même démenti est donné de La Haye au sujet du Limbourg hollandais. Bruxelles, 3 août. — A 10 heures le gouvernement dément que les Allemands soient à Visé. DEMENTI CATEGORIQUE Bruxelles, 3 août, 8 h. 28 soir. — Aucun point de la frontière n'est touché par une force étrangère quelconque. AU MINISTERE DE LA GUERRE Bruxelles, 3 août. — Lorsqu'on apprit qut Visé était occupé, au ministère de la guerre on se livra immédiatement à des sondage' téléphoniques et télégraphiques pour se rendre compte de la véracité d^ cette nouvelle On ne Larda pas à apprendre que Visé étai bien occupé mais par les troupes belges. A Liège, contrairement à tous les bruit; qui ont couru, rien ne s'est passé. Un for seulement, a tiré un coup de canon auque les autres forts ont répondu ce qui a produi: quelque émotion. Mais la population est res tée calme. Les communications avec ccttc ville n'ont pas été coupées mais sont stricte ment réservées à l'Etat. Le ministère de la guerre prie instamment les journaux de ne pas ajouter foi à tous le.' bruits qui circulent et qui sont de nature â effrayer l'opinion publique. Notre situatior intérieure est très bonne, notre mobilisatior s'est effectuée d'une façon admirable et U oalme est si grand que ce matin, nos soldatf sont allés à leurs exercioes accoutumés, comme par le passé. L'ETAT DE SIEGE PROCLAME A ANVERS LES ALLEMANDS DANS LE LIMBOURG HOLLANDAIS L'affiche suivante a été apposée hiei matin sur les murs de la ville : A MES CITOYENS! Le Limbourg hollandais vient d'être en •ahi par les troupes allemandes. Le plu;-ïra<nd danger existe que la Belgique va 'être à son tour. La place d'Anvers est mise en état d« ;iège. Je fais le plus chaleureux appel à meî ïoncitoyens pour que chacun reste calmc ^t contribue à l'ordre public. Anvers, le 2 août 191b. : Le Bourgmestre, | J. DE VOS. ; INTERRUPTION DES TELEGRAPHES Bruxelles, 3 août. — L'adminisfcratior des Téléphones nous prévient que les com munications téléphoniques sont interrom t pues avec les provinces d'Anvers, de Liég< et du Limbourg. DEMENTI A ROTTERDAM Rotterdam, 3 août. — L'information d'après laquelle les Allemands auraient envahi le Limbourg hollandais est absolument inconnue. L'armée hollandaise se trouve concentrée à la frontière allemande et si celle-ci avait été violée, on en serait certainement informé à Amsterdam et à Rotterdam. Les Hollandais n'appréhendent d'ailleurs pas une surprise do ce côté. Ce qui les inquiète davantage, c'est- la position de Flessingue, devant laquelle croise la flotte anglaise. UNE DECLARATION DE M. CORT VAN LINDEN La Haye, 3 août. — La Chambre s'est réunie pour voter des projets urgents en vue du danger de guerre. Le président du Conseil déclara : Nous sommes prêts à défendre notre neutralité de toutes nos forces. Nous attendons avec fermeté et sang-froid ce que l'avenir nous apportera. LA CENSURE TELEGRAPHIQUE DANS LA PROVINCE D'ANVERS Bruxelles, 3 août. — Les services télégraphiques et téléphoniques sont suspendus complètement avec l'Allemagne. Le service téléphonique privé est suspendu dans les provinces d'Anvers, Liège et Limbourg. Le service télégraphue est sur-pendu dans les provinces de Liège et de Limbourg. La censure télégraphique est établie dans la province d'Anvers. LA CONVOCATION DES CHAMBRES Bruxelles, 3 août. — Les membres de-deux Chambres sont convoqués pour demain.Le moraiorium Le 0 Moniteur » a publié l'arrêté royal suivant : ALBERT, Roi (les Belges, A tous présents et à venir, SALUT. Sur la proposition de nos Ministres de h Justice et des Finances. Nous avons arrêté et arrêtons : Art. 1er. — Les délais pendant lesqueb doivent être faits les protêts et -tous acte* concernant les cours, pour toute valeur négociable souscrite avant la publication du présent arrêté sont prorogée jusque et y compris le 31 août. a ' Le remboursement ne pourra être demande aux endosseurs et autres obligés pendant a ! délai. # '' . Art. 2. — Le présent arrote sera obligatoire le jour même de sa publication. Notre Ministre de la Justice est chargé de . l'exécution du présent arrêté. • Donné à Bruxelles, le 2 août 1914. ALBERT Par le Roi: Le Ministre de la Justice H. CARTON DE WIART. Le Ministre des Finances A. VAN DE VYVERE. * * * On nous télégraphie de Bruxelles que le monatorium établi par l'arrêté royal du i août concernant les effets de-commerce, est étendu, avec effet jusqu'au 25 août, aux dépôts, comptes-courants et comptes de quinzaine avec oette restriction que les déposant' •uiront lo droit de prélever, en une ou plusieurs fois, sur le solde de leur compte jusqu'à concurrence de mille francs prus di> pour cent du montant de leur compte. Le cours forcé Lo « Moniteur » publie ce seoond arrêté ALBERT, Roi des Belges, A tous présents et à venir, S^UjUT. Sur la proposition de notre Ministre des Finances et de l'avis de notre conseil des mi nistres. Nous avons arrêté et nous arrêtons : Article unique: La Banque Nationale d( Belgique est dispensée, jusqu'à nouvel ordre de l'obligation de rembourser ses billets er espèces. Les billets doivent être reçus comme mon naie légale par les caisses publiques et par les particuliers, nonobstant toute conventioi oon traire. Le présent arrêté est obligatoire du joui môme de sa publication au a Moniteur ». Notre Ministre des Finances est chargé d< l'exécution du présent arrêté.^ Donné à Bruxelles, le 2 août 1914. ALBERT Par e Roi: Le Ministre des Finances A. VAN DE VYVERE. Respectons-Dons, s. y. p. Nous avons pris hier Vengagement devant nos lecteurs de nous interdire toute publication de nouvelles alarmantes in> suffisamment contrôlées. C'est la raisor, pour laquelle la Métropole n'a pas occupé la rue, hier, pendant qu'une véritable débauche d'informations suspectes se répandaient dans le public. Si encore elles n'avaient été que suspectes et absolument fausses! Mais comment donc n'a-t-on pas hésite d'imprimer en plein cœur d'Anvers qu'ON NE SAIT ENCORE SI LE GOU VERNEMENT RESISTERA!!! Comment des journaux belges peuvent ils consentir à offenser le pàtriotisnn de toute une population en publiant d< pareilles én or mi te s en des séries d'édi t ions spéciales et dans une ville où prè.ci sèment notre dignité vis-à-vis de nom breux résidants étrangers devrait êtr> sauvegardée avec un soin plus jaloux e plus fier? Oui, respectons-nous nous mêmes, s.v.p Au Clergé et aux fidèles du diocèse de Maline: Hier, nous faisant l'interprète de vo sentiments, nous envoyions à nos soldat; le salut de l'attachement fraternel, de 1 reconnaissance, du respect. Nous avons chanté aujourd'hui pou eux, dans notre église métropolitaine, le Litanies de tous les saints, nous les avon vus de près, nous nous sommes incliné de vant eux, nous les avons bénis. Ils sont alertes, vaillants, mais il n'es pas malaisé de lire sur leurs fronts la m^ lancolie de leurs souvenirs, plus encore peut-être, que l'inquiétude des perspecti ves de demain. Leur vie, ils en feraient, sans beaucou; y penser, le sacrifice, mais à leur foyer il manque une tête, il manque des bras e ils cherchent avec angoisse qui, duran leur absence, aura soin de leurs vieux pa rents, de leur femme, de leur mère, d leurs petits enfants. Le Gouvernement vient de prendre.un initiative généreuse. Nous avons le devoi de la. seconder. II. faut, qu'avant de partir en campa gne, nos miliciens aient l'esprit libre e le cœur pacifié. A vous et à nous de les d<:--harger d leur sollicitude. Je m'adresse avec une confiance entier au clergé de vos paroisses. Je prie MM. les Doyens de provoque d'urgence, l'organisation de Comités pro tecteurs des familles éprouvées par la inc bilisation. Chaque doyenné aura un ou plusieur comités auxquels seront invités à colla borer le clergé et les hommes d'œuvres de paroisses, notamment les membres des bu raux de bienfaisance, des Conférences d Saint-Vincent de Paul, les Dames de 1 Miséricorde, les Dames affiliées à la F(! dération diocésaine de3 femmes cathol: ques. Là où les pouvoirs publics fondent u: comité investi de la mission de recueilli des secours, le clergé aura à cœur de 1 soutenir. Mais nous ne pouvons limiter notre in tervention à une assistance matérielle. Ii nous faut aussi, il nous faut surtou penser aux âmes. Mères chrétiennes, vous pleurez vos fil absents, vous vous troublez pour eux Nous voudrions soutenir votre courage e apaiser vos alarmes. Chaque semaine, cl préférence le samedi, en l'honneur de l très Sain te-Vierge, qu'une Messe sole» nelle soit célébrée dans toutes nos parois ses à l'intention de nos soldats et des fa milles qui ont, soit un père, soit un fils l'armée. Que vos petits enfants prien avec vous, communient avec vous, afi qu'il plaise à la divine Providence d vous ramener sains et saufs ceux que 1 devoir éloigne de vos foyers. Elargissez votre charité, nos très cher Frères, priez pour tous ces braves, à quel . que nation qu'ils appartiennent, qui e> posent leur vie, l'immolent, ou l'ont in molée déjà au service (Je leur patrie. Nous nous ferons nous-même un devoi de dire la Messe tous les samedis en unio: d'esprit et de cœur avec le clergé et le fidèles de notre diocèse bien aimé. D. J. Qard. Arch. de Malin es Malines, 2 août 1914. A ANVERS Communiqués officiel! de l'Etat-major Pas d'Allemands à Liège Anvers, 3 heures. Le bruit a couru quo le Roi était arrivé Anvers cette nuit. Ce n'est pas vrai.^ Le bruit a couru que les ministères étaien transférés à Anvers. Ce n'est pas vrai. Le bruit a couru quo les Chambres étaien transférés à Anvers. Ce n'est pas vrai. Dans une où deux heures au plus toutes le troupes de défense seront prêtes, de sorte qu toute surprise est absolument impossible considérer. La remonte marche admirablement. Les paysans amènent volontairement leur chevaux. Les avions militaires belges son allés d'Anvers à Liège et sont descendus l'aérodrome d'Ans. Liège n'était pas le moin du monde envahi par les Allemands. Le aviateurs belges ont très bien vu qu'il n' avait pas de troupes allemande. La plus graile activité règne dans la position fortifié d'Anvers. LA VISITE DU ROI DEMENTIE Bruxelles, 3 août. —_ Le bruit a couru -nous nous en sommes fait l'éoho — que le R< s'était rendu à Anvers dans la nuit de samec à dimanche en compagnie du ministre de 1 guerre et du général de Selliers de Morai ville pour inspecter la position. Ce bruit est sans fondement. De bonn source on nous dit : « Sa Majesté n'ava pas à aller à Anvers. Elle sait que tout es prêt ». LES PONTONNIERS VOLONTAIRES Quelques personnalités avaient convoqué hier après-midi les yachtsmen et les marins à une réunion en vue de former un corps volontaire d'auxiliaires des pontonniers pour les services de l'Escaut. Les assistants, réunis à la place Conscience étaient fort nombreux et se rendirent aussitôt à la Bourse, où les promoteurs du mouvement venaient d'obtenir la libre disposition du grand auditoire du tribunal de commerce, qui i'ut bientôt bondé. M. Arthur Rotsaert, avocat, exposa le but de la réunion: «L'heure n'est plus aux paroles, dit-i!, en présence de l'attentat odieux dont la Belgique : vient d'être victime. Tout le monde doit se lever pour la défense de l'indéi>eiidanoe nationale brutalement mise en péril, et je remercie ' les assistants d'être venus aussi nombreux mettre leur aptitude et leur vie au service de • La Patrie. (Enthousiaste ovation.) Nous formerons donc, avec l'assentiment » de l'autorité militaire, un corps de volontaires qui aidera les pontonniers aux services de l'Escaut. Les enrôlements sont reçus dès maintenant. On constitua aussitôt le comité d'orgauisa- - tion d'enrôlement, qui est composé de MM. ' Rotsaert, président, Boko, vice-président, Van Essor, délégués du Zecmansbond, capi-. laines de Pauw et Pèeters; De Metscr, Moris, Van Geenlioven, Morel de Taupy et L. Bec- - ker, délégués des sociétés nautiques et des bateliers. , ... De nombreux marins se font inscrire aussitôt, et il est décidé que le comité siégera c>n permanence à partir de sept heures du soir, £ à la Taverne Royale, place Verte, pour rece-voir les engagements. NOS AVIATEURS VOLONTAIRES Les aviateurs civils Olieslagers, \ ertor.gen ' Tyek, Orta et Goebels so sont engagés coinmo 1 volontaires à la compagnie d'aviateurs. Il» ont été nommés caporaux. r A LA GARDE CIVIQUE > Les bureaux de l'Etat-major de la garde 5 civique, où les bovs-scouts font le service de . planton et d'estafettes ont été assiégé depuis deux jours par les citoyens désireux do ^ prendre ou de reprendre du service diaus la garde. . . Les volontaires se présentent par milliers; u. ' à peu près tous les gardes des corps spéciaux " et de l'infanterie linoenciés dans ces dix dernières années après expiration de service, 5 sont venus demander à pouvoir marcher, ain-, si que de très nombreux habitants qui pour t l'un ou l'autre motif, ne devaient pas servir, t On cite parmi eux M. Edouard Pécher, représentant, incorporé aux chasseurs à pied. Beaucoup d'étrangers aussi se présentent, 3 on no peut que prendre note de leur demande, cai il n'est pas possible de leur donner des ' armes sans ordre supérieur, et sans qu'une t' enquête ait d'abord été faite à leur sujet. On peut craindre, en effet, que chez d'au- - cuus, ce ne soit là une manœuvre pour échap-(; per à une expulsion éventuelle ou pour s'assurer la subsistance... sinon pis. En tous cas, l'élan est unanime, et les An-versois donnent au pays un magnifique exem, pie de patriotisme. * * * r En présence de la situation actuelle, les - engagements volontaires pour !e corps des . chasseurs éclaireurs sont acceptés dès main» tenant. LA CROIX ROUGE s APPEL A LA POPULATION D'ANVERS Nous recevons l'appel suivant: Il nous parait de la plus haute importance de faire savoir à nos concito3'ens qu'Anvers, e ville fortifiée, est destinée à recevoir tous lec 1 blessés qui seront évacués des lignes avan» - oées de défense. A la population d'Anvers, tou jouis si généreuse, il incombe le devoir de soutenir ceux -, qui la défendent. Le comité anversois de la Croix Rouge ds Belgique fait un appel pressant auprès de ser concitoyens. 11 recevra avec gratitude les dons suivants: Espèces, vêtements, chaussures, bas et caleçons, draps de lit, couvertures, toiles cirées t pour lits, molleton, tabacs, conserves, vins cl ' liqueurs, ouate et bandes. s Los dons en argent seront reçus chez Mme L. Osterrieth, place do Moir, 73 ; Mlle Alice / Joostens, rue Mozart. Les dons en nature devront être adressés 2 ira kwil de )a Oro'm Ronge, 18, rue de la 1 Princesse. Le Comité de la Croix Rouge do Belgique. Le comité anversois de la Croix Rouge de j, Belgique porte à la connaisansce du public que le port du brassard est exclusivement réservé aux membres de l'association. Les brassards doivent être revêtus de l'es-e tampillo de l'autorité militaire, assurant lo e service sanitaire de la plaoe fortifiée d'Anvers.s Tout porteur de brassard non autorisé est _ passible des poursuites et des pénalités édic-. tées par la loi. AU PORT LA T. S. r. r L'état-major ayant eu connaissance que I les postes de télégraphie sans fil à bord des s navires actuellement en notre port envoyaient des dépêches dans différentes directions a placé . un gendarme dans la cabine de l'opérateur et a déplacé une pièoe principale de l'appareil ce qui la mettra hors service. LES ENROLEMENTS Des Belges et même des étrangers se présentent en grand nombre au bureau de la milice demandant à s'enrôler. A L'HOTEL DE VILLE LES SECOURS Des femmes dont les maris ont été touchés par la mobilisation se présentent à l'hôtel de ) ville et demandent des secours, leurs maris les ayant laissées sans ressources. LE BETAIL En vue des dispositions à prendre au cas d'un siège éventuel, tout le bétail des campagnes a été acheminé pendant toute la journée sur la ville. LE DEGAGEMENT DES CHAMPS DE TIR AUTOUR DES FORTS i Aujourd'hui, des civils ont été réquisitionnés ixnir la destruction de tous les obstacles t en avant des ouvrages et préparer ainsi le champ de tir. t LES TRAMWAYS Les tramways circulent de nouveau avec s leurs remorques. Le personnel s'impose du ? service plus long. II Sur .aucune ligne le moindre accroc ne se produit. Tous les militaires en uniforme et les civils ® munis d'une carte bleue délivrée par l'auto-,*■ rité militaire ont accès gratuit . rit sur les [l tramways. s A VIEUX DIEU ® A Vieux-Dieu toute la population était _ dans la rue lundi matin commentant les nou-e veilles. . . La 21e batterie, ainsi que la 24e établies respectivement aux forts 4 et 3 vont avec leurs bureaux et leurs archives au fort 2. Les habitants des villes se préoccupent de - regagner la ville ce qui est peut-être préma-,i turé. Le mouvement est intense, autos, taxis, li motocyclettes et véhicules de toutes espèces a sont et viennent sans discontinuer t.ranspor- tant des officiers de toutes armes, des bagages et des vivres. ç L'esprit général est excellent. t Tout le monde envisage la situation avec t calme.. Aucun affolement ne se produit*

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This item is a publication of the title La Métropole belonging to the category Oorlogspers, published in - from 1914 to 1918.

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