La Métropole

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s.n. 1914, 30 June. La Métropole. Seen on 12 May 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/st7dr2qc9x/
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LA MÉTROPOLE 21e Année No 180~ Edition AJBO IsrTSnBlMElISrTS U& IX) • *•••**•••«•« fr. Six mole Troli molj. ........ On ribonnt i tons les bureaux de pofte et aux licteur». ETRANGER, te port en sus; Pour la HOLLANDE, «'abonner de préférence aux bureaux de poste, plutôt qu'au journal même. LE NUMERO 5 CENTIMES Journal quotidien du matin Tous les jours ds 4 à 10 pages 59,ruedes Peignes, Anvers Administration : » 3519 Rédaction : Téléphone 617 Le dimanche de 106 16 pages LE NUMERO 5 CENTIMES Annonces : la petite Chronique sportive I* ligne ligne fie. 0 80 , fr. | 03 Annonces financ.ld. » I 00 Faits divers fin id. » 2 00 Réclame» la lisne, » I 50 La Ville là. » 5 00 Faits divers corps ld. » 3 00 Emission» Prix a convenir Pour toute la publicité, sauf celle de la province d'Anvers. ï'adresser à T'AGENCE HAVAS : à BRUXELLES : 8. place des Martyrs. i PARIS : ». place de la Bourse. i LONDRES : n3. Cheapside E. C. Mardi 30 juin 1914 L'archiduc François-Ferdinand )o( L'affreuse tragédie de Sarajevo plonge y ans la consternation et le deuil ' lia famille royale d'Autriche et l'empire austro-hongrois tout entier. Et partout, k mis toutes les nations du monde. Ce geste &tupide et meurtrier d'un enfant de dix-ûeuf ans soulève l'horreur et le dégoût. Une pitié Immense s'élève autour des victimes de cet odieux attentat: a l'archiduc François-Ferdinand , à la duchesse Sophie, à leurs malheureux enfants, au (pauvre vieil Empereur si souvent déjà (terrassé par des chagrins imprévus, injustes et terribles. Et cette pitié s'exaspère encore au souvenir de l'homme de Caractère et de talent qu'était l'héritier du trône des Habsbourg. Tous ceux qui connaissaient l'archiduc (proclamaient en effet ses grandes qualités. C'était un bel homme, aux yeux bleus bien ouverts, au ternit sapide, qui [portait une moustache relevée et des cheveux grisonnants, coupés courts. Ses forces mâchoires disaient la volonté et son menton proéminent, comme c'est de tradition chez les Habsbourg, la fixité de ses 'desseins. Il avait l'intelligence rapide. Il voulait savoir à fond. Son mutisme était Célèbre. Il savait à merveille se taire et faire parler son interlocuteur, sans rien dévoiler de sa pensée. Il se montrait très laborieux et petit à petit, il avait conquis l'affection de son oncle, d'abord en méfiance vis-à-vis de lui et peu porté vers "(un homme dont l'élévation était due à la (catastrophe de Meyerlmg, la page La plus cruelle dans l'existence tragique du vieux monarque. L'archiduc François-Ferdinand était {d'ailleurs avant tout un soldat-, il passait (pour un général très capable. Il avait la confiance du corps d'officiers. Il l'avait Conquise, quand, par son influence, le 'fo-ld-maréchal de Beck, ami personne] de l'Empereur, qui s'éternisait comme chef de l'état-major et auquel on attribuait l'esprit de routine qui prévalait, dans l'armée avait dû prendre sa retraite. Le prince avait une vie de famille irréprochable. Pour épouser la comtesse Choteck, il avait dû braver bien des préjugés et franchir de hauts obstacles. Il l'avait fait résolûmemt. Ensuite, il n'avait rien négligé pour grandir la situation de son épouse morganatique. Elle E.vait été promue par l'Empereur, prin-t'2©se, puis duchesse de Hohenberg. C'est tout co qu'il y avait moyen d'obtenir. î oro n.j t. ou récrit or er» Autriche, mais elle serait devenue probablement reine de Hongrie. Depuis plusieurs années déjà, quand on alléguait les règles implacables des pactes de famille et les lj romesses de l'archiduc qui écartaient ses enfants du trône, on surprenait un sourire énigmatique sur les lèvres des grands personnages bien informés. Mais il est à supposer que la mort de l'archiduc mettra &es enfants un peu dans l'ombre. François-Ferdinand passait pour un homme d'affaires habile. Mais, s'il en imposait par ses qualités éminentes, il ne possédait pas plusieurs des dons auxquels irempereur François-Joseph doit l'affec-j tueuse vénération dont sa vieillesse est unanimement entourée: il n'avait pas de bonté. Il restait étranger à la sympathie et à la miséricorde, comme au désir d'être juste sans acception de personne et de (caste. Il s'exprimait parfois avec une raideur extrême. Il était de plus étranger à tout ce que l'on flétrit sous le nom de sentiment. Il était un « real politiker » à la façon de Bismarck, profondément « zielbewusst », voyant son but et y marchant par les routes qui lui paraissaient y conduire, sans se préoccuper d'autre ichose. Les Allemands d'Autriche comptaient sur l'archiduc François-Ferdinand pour asseoir leur suprématie. Ils soulignaient l'aversion fréquemment manifestée par lui pour les efforts de la Hongrie vers l'indépendance. Plusieurs anecdotes circulent, qui paraissent vraies. On raconte qu'ayant entendu des officiers attachés à sa personne s'entretenir en magyar, il leur avait dit de"son ton le plus sec et le plus tranchant: — Faut-il répéter encore que, dans mon entourage, je ne tolère que la langue du Commandement 1 On raconte aussi qu'impatienté un jour de trouver l'Empereur-Roi disposé aux Concessions vis-à-vis des partis hongrois, itl osa dire: — La couronne est 1% fidéicommis; personne, pas même celui qui en est le titulaire momentané, n'a le droit d'en amoindrir l'éclat. , Ce mot fut naturellement rapporté a l'Empereur qui en garda rancune à son neveu, aussi longtemps qu'il était dans son caractère d'en garder rancune, c'est-à-dire l'espace d'un matin. François-Ferdinand n'était nullement disposé — cela est certain — à favoriser les forces qui tendent sans cesse à dissocier les Etats disparates dont il serait devenu le souverain. Qu'il se serait mis en travers des aspirations hongroises, qu'il les eût combattues avec la dernière énergie par tous les moyens, il n'en faut pas douter. Mais cela ne signifie pas qu'il aurait été prêt a servir les ambitions des Allemands et à les considérer pour oe qu'il se tiennent eux-mêmes, la race supérieure chargés par le destin de primer à jamais toutes les autres dans l'empire des Habsbourg. La duchesse de Hohenberg était d'origine tchèque et c'était dans la haute noblesse de Bohême qu'il fallait chercher les principaux amis de l'archiduc François-Ferdinand. "lais il n'aurait pas été plus slave qu'allemand. Il aurait été l'empereur d'Autriche. Les intérêts catholiques et dynastiques auraient pris le pas sur bus les autres et il n'aurait favorisé les Allemands que dans la mesure où il les aurait tenus pour le ciment nécessaire à maintenir ensemble les matériaux de ^édifice. L'archiduc François-Ferdinand était lié d'une étroite amitié avec l'empereur Guillaume II. Son idéal de politique internationale paraît avoir été l'alliance des trois empereurs, la Sainte Alliance de Hetternich. Il n'avait sûrement aucun goût pour l'Italie, ni pour la France en|j L.tte perpétuelle avec le Vatican, ni pour l'Angleterre, libérale et protestante.Mais Va bonne vieille ligue des trois monarques do l'Orient et du centre de l'Europe, des co-partageants de la Pologne, contre les velléités de révolte de leurs peuples et contre les puissances libérales de l'Occident, voilà une méthode qui, si tout ce qu'on nous a dit de lui était exact, devait répondre à ses aspirations et à son cœur. Tous ceux qui gardent Le goût de la logique et de la clarté partageait du reste ces préférences. Avec un tel groupement, on y voit clair j les affinités sont à la base de la politique et tout le monde comprend.Cette alliance est du reste dans la fatalité des choses. On n'en sort qu'en apparence, dans la période d'intrigues vaines; un y retourne dès que le danger presse et que le naturel revient au galop. Ce fut ainsi en 1848, quand les armes russes forcèrent, les Hongrois révoltés à courber la tête sous le joug de l'Autriche. Si la guerre d'Italie a été possible, c'est que le cabinet de Vienne avait « étonné le monde par son ingratitude » dans la campagne de Crimée. Quand Bismarck s'en prit à la France, il savait bien que l'Autriche ne chercherait pas une revanche de Sadowa, comme on l'avait imaginé à Paris. Et dès le lendemain de la paix de Francfort, les trois empereurs se retrouvèrent pour assurer à, l'a Prusse victorieuse la paisible possession de ses brutales conquêtes. Tout sembfe.it .faire croire que l'archiduc François-Ferdinand avait de vastes desseins. Il comptait bien que les jours d'effacement du vieil empire qui, grâce à ses conseils, s'était adjugé deux provinces sans tirer l'épée, auraient été définitivement passés. Il a payé cher cette annexion brutale de la Bosnie et de l'Herzégovine ! L'archiduc François-Ferdinand jouissait dans l'armée et dans 1a marine aus-tro-hongroise d'une grande popularité et, en 1912-1913, lors de la guerre des Balkans, lie vieil empereur François-Joseph, hautement pacifique, lui, avait eu toutes les peines du monde à l'empêcher d'intervenir militairement en Serbie. Comme nous l'avons dit plus haut, il est probable que le fils de l'archiduc François-Ferdinand, le prince Maximi-lien, ne pourra pas prétendre à la couronne impériale. Les statuts de la maison des Habsbourg s'y opposent. En droit naturel, c'est au neveu de François-Ferdinand,à l'archiduc Charles-François, né à Persenberg, le 17 août 1887, que devrait revenir, à la mort de l'Empereur, le trône impérial. L'archiduc Charles-François a épousé en octobre 1911 au château de Schwarzau, la priiL< < -*»o «Jv I?" ■ - >— ? J.--»» vlo VXIlgll -oufttnt«. Mais Dieu seul sait quel héritier le sort inconstant réserve au vieux François-Joseph qui seul survit à tant de catastrophes accumulées... Jane. < L'Jl dualité >—< L'assassinat de l'archiduc François-Ferdinand L'Autriche-Hongrie est de iiou-veau plongée dans le plus cruel des deuils. Avec son vénérable souverain, qu .t mort ne semble avoir épargné que pour l'obliger à assister à de nouvelles tragédies, le peuple austro-hongrois s'incline respectueusement devant le cercueil de celui qui fut tout l'espoir de l'empire. L'archiduc François-Ferdinand avait en effet gagné toutes les sympathies du peuple de la double monarchie et l'affection que ce peuple avait vouée a son vieil empereur, il la reportait déjà sur son sucesseur. Dans une large mesure, du reste, François-Joseph avait associé l'héritier présomptif de la couronne aux affaires du gouvernement et l'archiduc avanit d'assumer la succession de François-Joseph, avait eu l'occasion de prendro oontact avec les parlements des deux moitiés de l'empire en ouvrant la session des délégations austro-hongroises au nom de l'Empereur. En présidant maintes cérémonies patriotiques et militaires, il avait eu l'occasion également de gagner les sympathies de toutes les classes de la population austro-hongroise. L'archiduc héritier exerçait donc en réalité à plus d'une occasion les fonctions de sou-crain et la transition de son état d'héritier à celui de souverain se serait faite dans les meilleures conditions et sans le moindre heurt. A la mort de François-Joseph, l'archiduc acclamé par tous les citoyens de l'empire, sans dii-stinction de langue ni de; race, serait monté sur le trône et son premier ef-•rb eût été tenté en faveur de La consolidation de la monarchie austro-hongroise. Cet effort eut été infailliblement couronné de suocès, car l'archiduc-héritier possédait les grandes qualités requises pour une tâche de e genre. L'existence de la monarchie reposait donc en quelque sorte sur la popularité toujours grandissante de 1 'archiduc-hécitier. comme elle a reposé longtemps sur la vénération du peuple austro-hongrois pour l'empereur François-Joseph. Les relations de peu->!e à souverain si extraordinairemont cordia-?s en Autriche-Hongrie auraient existé sous l'empereur François-Ferdinand comme elles-existent maintenant sous l'empereur François-Joseph . Oes constatations étaient nécessaires pour montrer non seulement l'étendue de La perte que vient de faire l'Autriche-Hongrio par l'assassinat de l'archiduc héritier, mais aussi pour indiquer les véritables mobiles et les hommes responsables du crime de Sarajevo. Comme la piv-se anglaise l'a très justement l'ait remarquer, l'archiduc François-Ferdinand passait avec raison pour un ami des Slaves et la compagne de sa vie, la comtesse Ghotek, exerçait sur lui sous ce rapport une influence très heureuse. Les acclamations qui ont reçu le couple princier en Bosnie-Herzégovine sont la meilleure preuve que dans ce pays aussi on savait apprécier à leur juste valeur les sympathies que l'archiduc lui témoignait.Et cependant Franoois-Ferdin nd est tombé victime d'un complot slave. En lui on \ frappé le seul homme sur lequel on pouvait compter après la disparition do François-Joseph pour résister avec succès aux forces centrifuges que du dehors on avait apportées Lan s l'empire et que les panslavistes n'ont ;essé d'importer ces temps derniers, comme e prouvent les procès contre Les agitateurs panslavistes en Autriche et en Hongrie. Ce sont ceux-ci qui sont à rendre responsables de l'attentat de Sarajevo et ce n'est >as un hasard que l'on ait choisi précisément jarmi les Serbes Les instrumente dooilee de oes haines contre l'archiduc François-Ferdinand. Les assassinats politiques et les régicides. cellîa se connaît en Serbie! Personne n'aura donc été surpris en apprenant que l'assassin d e l'archiduc François-Ferdinand était de nationalité serbe et qu'il avait étudié pendant quelques amiées dans un collège de Belgrade. C'est évidemment de cette ville que devait venir un criminel de cette espèce. Le oomte Berchtold fera certainement a oe propos de singulières réflexions sur sa politique au cours delà crise balkanique et sur ses conséquences. H demandera probablement au gouvernement serbe des explications sur la préparation de pareils crimes sur son territoire. M. Pasitch de son côté a redouté des incidents fâcheux à Belgrade et pour les prévenir, il a oonsigné les troupes de la capitale.Quant aux conséquences de ce crime odieux elles peuvent être prévues assez facilement. L'assassin a atteint son but et oeux qui l'ont soudoyé trouveront le terrain préparé maintenant pour achever leur besogne. La presse conservatrice allemamte ne s'y trompe pas. Elle sait que o'est l'existence de l'Autriche que l'on a voulu atteindre en frappant l'archiduc-héritier. Le gouvernement allemand aura sans doute des mesures à prendre à oe sujet s'il veut rester fidèle à la lettre et à l'esprit du traité d'alliance. — J. Joerg. Échos LA VILLE Programme de la journée FETES ET CONFERENCES Conservatoire Royal Flamand. — A 8 heures «t demie, au locaJl d'été de la Société Royale d'Harmonie, audition d'élèves. COURS Polyglot-Club. — A 8 heures trois quarts.*1 au Syndicat du commerce et de l'industrie, réunion de la section d'espagnol. Berlitz School, 8, Melr. — Langues vivantes. Juillet Juillet, roi des étés, mois des moissons d'or; juillet, mois du soleil radieux et des ciels embrasés et des températures torrid.ee ; juillet, apothéose de la chaleur et de la lumière ! Toute la nature est inondée de rayons flamboyants. C'est l'été, l'été. brûlant et, à certaines heures profondément silencieux et caLme. Les oiseaux ne chantent plus comme en juin et en mai et, souvent, l'heure de midi semble accabler les êtres et même les -j'— iViytfUT iiUlgUlUO. A ... najane, tout se tait... Seuïe, dans la poussière irisée qui tremble, une mouche bourdonne ; et, au loin une vache meugle. Ce sont '.es seuls bruits aue l'on entend. C'est très reposant et très bon. Le siècle dans lequel nous vivons est si bruyant et si agité que nous jouissons avec un plaisir intense de l'immense paix que nous envoie le bon Dieu. Rien n'est meilleur et plus doux qu'une heure de tranquillité et de recueillement. Elégantes en voyage Il y en a qui prennent le rapide où elles étouffent et sont mai à l'aise, il en est qui filent en auto: la grande vitesse leur donne un agréable frisson et provoque des flots d'air qui les rafraîchit et calme leurs nerfs... Mais elles sont couvertes de poussière, et o'est dommage. Cela vaut mieux cependant que l'ancienne chaise de poste, encore que oe soit moins gai, parfois. Mais riein n'égalera jamais la trirème d'argent de Cléopâtre qu'Hérédia nous montre « blanchissant le fleuve noir » : Et son sillagie y I<alS6e un parfum d'encensoir Avec dés soins de flûte et des Crissons de sole. Les Egyptiennes savaient défier les ardeurs du soleil, même quand elles parcouraient des voies terrestres. Le vieil Hérodote décrit ainsi leur façon de voyager: < Elles jonchent leur litière d'une épaisse couche d'herbe verte, sur laquelle elles s'étendent, vêtues d'une tunique de lin; on en ferme les rideaux qu'on humecte d'eau froide. » Et suprême délices : « elles enroulent à leur cou ou à leurs bras deux ou trois couleuvres vivantes, dressées par des marchands gaulois ou phéniciens et, dans chaque main, elles prennent une boule de cristal de roche, pierre dont la température reste constamment au-dessous de l'air ambiant. » Ne voilà-t-il pas le mode idéal de locomotion estivale ? Il est cependant probable qu'aucune de nos élégantes ne voudrait l'adopter, de même que, dans deux mille ans, les contemporaines d'alors souriront sans doute de pitié en songeant à nos modernes automobiles... Les statues de la Vierge à Anvers A cette même plaoe, nous avons dit, il y a quelques jours, qu'une réunion avait eu heu sous la présidence de Mgr Cleynhens, doyen d'Anvers, en vue d'arrêter, en ses grandes lignes, le programme de fêtes qui doivent commémorer le oentenaire du rétablissement des Madones au coin de nos rues, que La Révolution française balaya on sait comment. Nous apprenons que déjà des Comités paroissiaux ont été constitués pour donner à la fête jubilaire un oachet grandiose, inoubliable, et oela surtout en entourant les statues d'une ornementation et d'une illumination dn plus empoignant effet. Il convient que, non seulement certaines rues, mais la ville TOUT ENTIERE, s'associe à l'éclatant hommage qu'il s'agit de rendre à la Vierge et que, dans la décoration projetée, on sente vibrer l'âme de toute la population catholique. Au nom du clergé, nous faisons les vœux les plus chaleureux pour que les membres des Comités chargés de recueillir les fonds nécessaires, rencontrent partout l'accueil le plus empressé et que, grâce à une coopération généreuse et générale, ils puissent donner la réalisation pleine et entière à leurs plans de décoration. Disons encore que les importantes paroisses de Borgerhout et de Berchem se joindront aux paroisses anversoises dans la célébration du jubilé, en décorant les Madones de leurs rues avec tout l'éclat que comporte la circonstance.Ce jubilé religieux sera, nous n'en doutons pas, commémoré d'une façon particulièrement éclatante par la population catholique de notre ville, où la dévofjon à la Vierge fut, de tout temps, en grand honneur. Jardins suspendus Le luxe d'un grand jardin n'est pas donné ■i tout le monde, le prix des terrains dépassant largement les plus modestes budgets. Mais qu'à cela ne tienne ; l'amour des fleurs, voire d'un peu de verdure, est presque une seconde nature chez les hommes. A peu de frais on se constitue un jardinet factice en pet endroit propice qu'eei un bal con : et c'est un hortensia aux fleurs bleutéef un chrysanthème aux couleurs ardentes, ui géranium, quelquefois un plant de capucin* qui promène se6 calices entre les barreaux de ter forgé. Et quel plaisir, le soir, après la tâche absorbante dans la canicule, que de prendre le frais et de s'abandonner à l'ivre6se des senteurs de la soirée tombante ; et puis avanl de s'arracher au doux silence de la nuit quelle joie d'abreuver les pauvres fleurs, d'une eau claire et pure dont les gouttelette* cristallines s'attachent comme des diamante aux feuilles assoiffées... "Ahl oui, mais cette poésie n'est pas toujours partagée par le promeneur solitaire qui lui, se voit surprendre intempestivement pai une cascade, prenant quelquefois les allure* d'une djrache en miniature, saluée par un* bordée d'expressions plutôt... guerrières Qu'est-ce qu'il prendrait bien pour son rhu me, l'arroseur-poète, si l'arrosé pouvait le tenir P N'y a-t-il pas quelque paît un tout peti bout die règlement, les règlements ne tiennenl guère compte de la poésie, qui préconiserai-une sage modération dans les soins à donnei aux jardinets-miniature? Il est bon d'arrose] les jardins suspendus, c'est certain, mai: l'inondation n'a jamais fait de bien à per sonne 1 Les langues parlées en Belgique L'Annuaire statistique officiel pour 1914 publié par le ministère de l'Intérieur, vien de paraître. On y trouve d'intéressantes don nées qui ne figuraient pas jusqu'ici dans le; éditions antérieures. Par exemple, il résulte des chiffres du dernier recensement qu< 81.97 % de la population belge ne parleni qu'une langue: 88.17 % ne connaissent qu< le français; 43.38 % ne parlent que le fia manid; 0.42 % ne parle que l'allemand. L< restant, soit 18.18 % comprend les person nea parlant plusieurs langue»; parmi elles 34.75 % ont déclaré se servir le plus fré quemment du français, 60.70 % du flamant et 4.55 % de l'allemand^ ICn résumé, on voit qu'en Belgique 54.8£ % des habitants s'expriment exclusivemen; ou le plus fréquemment en flamand, et 44.41 % seulement en français. La situation di français vis-à-vis du flamand est donc envi ron comme 4 à 5. Le " lycoperslcum esculentum ,, Qui pourrait bien reconnaître sous ce non assez baroque, un des compléments le3 plu. savoureux de la cuisine moderne P Déjà oi lui voit étaler sa rondeur rougeaude et lui saute aux devantures de nos magasins de pri meurs, et c'est lui qui dans sa splendeur ei sa richesse toutes méridionales., nous apport-lia pleine révélation de l'été. Vous avez déjà reconnu la tomate.- Oui la tomate que nos ménagères tritureront malaxeront pour en. faire des potages succu lente, dont elles feront des farces, — culi n aires bien entendu, — des ragoûts, des sa-lndes, sans compter les surprises que nou: ré-erve le trésor des recettes mystérieuses. Modeste et bon marché, elle jouit des sym pathies de tous, pauvres ou riches, faibles oi forts; saluons donc sa rentrée triomphale e aâl/'a ~dî~p<îui'iâo i-o^Vàî,1 en ce moment clans la même devanture, pour raient bien rougir... comme de» tomates. A la Commission des XXXI —)o(— Elle s'ajourne à octobre La Commission des XXXI a tenu une nou veille réunion, hier matin, au palais de h Nation, sous la présidence du comte 't Kin de ltoodenbeke. M. Prins signale le projet développé pa: M. Max. bourgmestre de Bruxelles, sur l'an nexion des faubourgs à la ville. . Après un débat assez long la oommissioi adopte la proposition suivante: a La commission exprime le vœu qu'un arrêté royal règle l'organisation de 1 information visée par l'art 75, de la loi commmuml en garantissant les conditions de publicité e* notamment en appelant les groupes profes sionnels à participer à l'information. » On aborde ensuite l'examen du referendun communal. M. Dupriez signale la faveur croissant* de cette institution notamment en Prusse e' dans l'Amérique du Nord. •M. Francotte montre que le referendun supprimerait l'autonomie communale. M. Woeste rappelle que la question fui posée directement au cours de la dernière revision constitutionnelle et établit que cett< institution serait en désaccord aveo l'espril de notre institution électorale actuelle, qu ne pourrait aboutir qu'au désarroi et à l'anar-ohio.M. Prins coanbat le référendum parce qu i s'adresse souvent à des incompétente et qu< l'expression des opinions n'y trouvera guère d ' indépendance. Des renseignements que fournît^ M. Var den Heuvél, il ressort que l'organisation di référendum fonctionne en Suisse et diffère d< la nôtre. M. Goblet d'Alviella pense que le reprodh< adressé au référendum, ne peut pas prevaloii contre l'avantage qu'il offre. M. Hymans ne voit aucune garantie dani le referendum. M. le président met aux voix le principe générai du référendum communal de décisioi que lia commission repousse par 18 voix contre 4 et une abstention. Sur la proposition de M. Van den Heuvel la commission décide de reprendre ses travaux au mois d'octobre, et à partir de ce momeni die siégera tous les hiut jours, de 10 heure; à 1 heure. La Vis milita Ire —)0[- Le transport des miliciens. — Le ministre de la guerre, par une nouvelle circulaire vient d'abroger les dispositions édictées pa: sa dépêche du 20 avril dernier, prescrivan-aux bourgmestres de délivrer aux miliciens appelés à comparaître devant le conseil d'ap titude un second réquisitoire pour leur voyag< de retour dans leurs foyers. Désormais, ce voyage de retour s'effectuer^ au moyen d'un billet ou d'un bon, selon qu'i s'agit du grand réseau ou des lignes vicinale Le milicien recevra du commandant de h place de sa garnison les billets et bons néoes saires à cette fin. Le voyageur sera tenu d'exhiber à tout* réquisition des agents des chemins de fer avoc son billet, une pièce établissant son iden tité. Sa convocation à comparaître devant h conseil d'aptitude peut éventuellement suffire à cet effet. Il devra également, sans y être invité, produire cette pièce, en même temp que son billet, à l'entrée et à la sortie de iî gare. Le dioit de transport gratuit n'est acquii que pour autant que la distance à parcourir calcinée par route ordinaire, atteigne 15 kilo mètres, y compris 1* retour, «'il reffectue h Mm# jou*» Tous pingres ? H«09M Nous avons déjà souligné l'insuccès significatif de la souscription ouverte par les libéraux anversois à l'effet d!'élever un monument à Jan Van Ryswyck, ancien bourgmestre et député libéral d'Anvers, et leader flamand oonnu. # Personne, à Anveis, ne conteste le talent d'orateur et de poète de Jan' Van Ryswyck, ' qui, sous ce rapport du reste, avait de qui tenir. C'était un homme très représentatif, un charmeur, un polyglotte remarquable, et un esprit distingué, dont la parole facile et ' élégante était toujours écoutée. Personne non ' plus, dans le camp plus spécifiquement fla-; i and, ne conteste l'action heureuse de Jan ! Van Ryswyck dans la défense des injustices . dont la portion la plius nombreuse de notre ! ;>opula.ion avait à souffrir, et dans la restitution d"un idéal au peuple de Flandre. Les avis sont beaucoup plus partagés cependant sur le terrain politique et, surtout, administratif. Si l'ancien représentant d'An-' vers ne manquait pas d^idées, il était totaie-! ment dépourvu du sens pratique indlspen-i sa.Me pour aboutir à leur réalisation. Son ' rôle à la Chambre fut très effacé, et son at-» :itude dans le problème de notre extension ' maritime, que nous avons eu l'occasion, à : diverses reprises, de mettre en lumière, fut simplement déplorable. Van Ryswyck était en outre rien moins ; qu'un administrateur. Son action, ou pour • tout dire, son inaction fut désastreuse au i a oint de vue purement communal. D livra l'hôtel .de ville à cette horde des maires du 1 palais contre laquelle Hertogs batailla avec ; tant de ténacité, il l'abandonna à tous les empiétements des clubs et des sous-clubs politiques, il prépara 1Javènement de la ty-r-vnnift démagogique dont tous nos services communaux, ët avant tout, le port, ont tant à souffrir aujourd'hui. ! Rien d'étonnant par conséquent que la po-; pul'ation anversoise ne puisse s'associer unani-i moment à un hommage intégral rendu à la ■ mémoi e dé /'ancien bourgmestre . Comme on l'a remarqué avec beaucoup de ' justesse, Van Ryswyck est à la fois trop loin ' e. trop près de nous. Trop loin déjà pour que le souvenir de ses actes politiques émeuve encore ses coreligionnaires si facile-' ment oublieux des services qu'on leur rend, ■ trop près pour que le recul diu temps ait per-mis de faire apparaître, dépouillé de ses con- ; tingences de parti, la figure du poète, du tribun et du régionaliste. Il faut donc considérer la souscription V an Ryswyck comme un signe politique et il est i j ormis de la discuter comme telle. Cette dis- - sans intérêt, puisqu'elle révèle une fois de plus la profonde désunion qui règne au sein di parti libéral anversois et permet de mesurer la façon dont il sait honorer ses grands hommes. L'initiative de la souscription remonte, si I nous sommes bien informés, aux groupements I radicaux du parti, très évidemment les plus intéressés à la glorification d'un homme qui a si bien favorisé leur avènement politique. Mais tandis que ces groupements cherchaient à émouvoir, sans grand succès d'ail-. leurs, les milieux administratifs, un journal t libéral flamand, la t Nieuwe Gazet » qui fait : à la fraction radicale une guerre à coups d'1 épingle, ouvrait de son côté une liste en ' tête de laquelle MM. 0. Van der .Molen, sé- ■ i, vteur, Max Rooses, E. Van Regemorter, conseiller provincial', I. Van Doosselaere, président du Bureau de bienfaisance, Pol Veke-mans, notaire et ancien député, Alfred lîoelens, receveur communal, s'inscrivaient ; généreusement chacun pour... un louis — ni J plus ni moins. Cette souscription paraît du - reste n'avoir eu qu'un succès des plus relatifs, car, jusqu'à présent après un mois, elle a produit tout juste mile francs — cinquante louis l ! Or, -lier, nous avons eu l'heur de trouver ' dana notre boîte aux lettres une circulaire flamande qu'on a distribuée à foison, paraît-il, dans le monde politique libéral, et qui émane nous dtit-on, des groupements ra-! dicaux. Elle vaut la peine d'être publiée.Nous ■. la traduisons donc aussi exactement que pos- ■ sifble. LETTRE OUVERTE A M. LE SENATEUR OSCAR VAN DER MOLEN Enfin donc, l"heure si longtemps attendue : a sonné où tout Anvers, pleurant toujours son dlier Jan Van Ryswyck, pourra rendre hommage d'une façon durable au grand et ! noble homme, en lui élevant un monument. Tous, sans exoeption, et parmi eux beaucoup de gens peu fortunés offrent, en pro-, portion de ce qu'ils possèdent, une contribu-tion pécuniaire, qua a plus de signification que les vingt francs que Vous, comme séna-teur, donc comme homme TRES FORTUNE et en même temps comme représentant d'Anvers au Sénat, osez offir dans la « Nieuwe ' Gazeb » du 28 mai. Van Ryswyck, si bien doué, n'a-t-il pas ' été un modèle du pur sacrifice? N'estroe pas sur les instances des chefs du parti libéral., qui avaient trouvé en lui le veritable commandant, qu'il accepta autrefois des fonctions au sein de notre Conseil communal, d'abord comme conseiller et comme éclievin. et qu'il accepta plue tard le bourgmestrat r Notre ville fut-elle jamais représentée ^ plus dignement et plus activement, et cela grâce à lui? Lorsque notre parti avait besoin d'être encouragé, lorsque des différends éclataient entre ses fractions, <jui sut toujours, d'une façon digne, par une intervention douce mais ferme, créer la paix et l"union P Un pas, un regard, un mot de lui valaient • mieux que de longues négociations effectuées i par d'autres. En résumé, sa vie ne fut-elle ' pas un sacrifice complet et incessant au bien-' être de ses concitoyens et ce sacrifice ne fut-t iil pas la cause qu'il entra dans l'éternité • sans laisser aucun bien P > Un caractère aussi noble que Van Ryswyck doit être célébré par ceux qui vivaient au , temps du grand homme et la postérité qui i ne ra pas connu doit au moins pouvoir se i dire, en contemplant un monument gran-i diose: « Celui-là a été quelqu'un ». Eh bien, des miilliers et des milliers de lecteurs (sic) de la « Nieuwe Gazet » appar-» tenant aussi bien aux c-lasses fortunées qu'à la olasse pauvre sont d'avis que si la somme ' que Voua avez souscrite dans ladite feuille, , sous votre nona, est la mesure de votre con-, sidération pour un homme qui s'est sacrifié , si noblement aux intérêts d'Anvers, votre , reconnaissance est vraiment bien mince l Un groupe de leoteurs d» îa « Nieuwe Gazet > , Anvers, juin 1914. Passons rapidement sur l'oraison funèbre, , passablement ampoulée, du cher disparu : ne [nom ftrrttcoc pas nou çOm* \ la ndirecte, évidemment voulue, que les « Help [T Zelvers » établissent entre leur grand Lcmme d"hier et leurs grands hommes d'au-/urd'hui, comparaison éminemment flat-:ouse ,-our MM. Franck, De Vos, Strauss, Aibreclit et tutti-quanti ; mais méditons un instant sur le singulier état d'esprit que révèle cette épître comminatoire évidemment iestin'e à provoquer la générosité plus « reconnaissante » de son destinataire. Et d'abord, pourquoi M. Van der Molen bout seul ? N'a-t-il pas, en 1912, affirmé hau-Ljment ses affinités démocratiques en propo-iant aux bourgeois libéraux, ses frères, de < descendre dans la rue » P M. Vekemans, notaire, M. Max Rooses, qui touche 7,200 r.ancs par an, comme conservateur.... d'un musée, M. Boelens, qui émarge à raison de 14,000 francs au budget de la ville, M. Van Doosseûaere, M. Van Regemoorter, qui ne sont pas de pauvres gens, n'ont-ils pas mesuré leur reconnaissance au pauvre Jan exactement à la même aune que leur collègue brassicole,à savoir un louis, ni plus ni moins? Il est vrai que le défenseur de la chasse au Sénat passe po1^ moins flamingant que ses oo-souscripteurs, .ce qui explique bien dee choses.... Ici, comme ailleurs, le régime des petites chapelles sévit sur une grande échelle. Mais ce sont-là des à-côtés dont l'intérêt n'est que subsidiaire. Oe qu'il importe de mettre en lumière, c'est l'indifférence profonde qui accueillie, dans les milieux libéraux, la souscription Van Ryswyck. Et dès lors, de deux choses l'une. Ou bieu se vérifie une fois de plus la parole cruelle « Tous pingres » dont quelqu'un stigmatisa un jour les libéraux belges. Ou bien il apperi que les libéraux anversois commencent ï s'apercevoir que leur « cher grand homme i avait une réputation bien surfaite. Nous leur laissons volontiers le choix entre ces deux alternatives. Gva^.tis. CONGO —)o(— Le voyage de M. Franck. M. Franck s'embarquera le 9 juillet : Southampton sur le « Kildonan Castle », d< La « Union Oastle Line ». Du Cap, il se rendra, par la Rhodésie, ; Ëlisabetliville (Katanga) ot remontera h bassin du Congo jusqu'à Matadi, où il pren dra La malle. Il espère être de retour en Belgique dan; le3 premiens jours d'octobre. L' « Anversville ». La malle congolaise « Anveiy/ille » a pass< au large de Cap Blanco le 28 juin, à 1 heurt du matin, en route pour Anvers. Voici une première liste de passagers s* trouvant à bord : De la Compagnie du Chemin de fer: MM Cerckel. MouiLard, François, Van Goidsen hove, Rigot, Vilain, Peltzer. Nasel et De De la S. A. B. : M. Walden. De La Compagnie des Produite: M. Han kenne. Du Sud-Kamerun: M. Richter. De la N. A. H. V. : M. Crone. De la Compagnie du Kasai: M. Joiret. De l'Urselia: M. Mignaux. De la Comfina: M. Luja. De la firme Jean Van de Kerchove: M Coppens. De la T. S. F. : M. Vansoest. De la Belgika : M. Ravvts. De la Société anonyme des recherches mi nières du BasTKatanga : M. Lambiotte. i». L' « Elisabethville ». L' a ElisabethviLle » a passé au large di cap Finistère le 28 juin, à 11 heures du soir n route pour le Congo. BRUXELLES —)o{— Deuil de Cour. La Cour a pris hier le deuil pour hui jours à l'occasion de la mort du duc de Saxe Meiningen. Rien n'est encore décidé quant au deui. que prendra la famille royale pour l'archi duo-liéritier d'Autriche et la princesse So pliie. Chez les boy=scouts. Les Baden-Powell Belgian Boy-Soout avaient, hier, établi un grand campement sui La pelouso des Pâquerettes, devant le Lac di Bois de la Cambre. Leurs troupes s'y son1 assemblées dimanche après-midi. La pelouse était entourée d'une foule considérable. Le* drapeaux flottaient au soleil, le drapeai belge à la fleur de lys, à la place d'honneur portant la mention : « Sois prêt I » Les scouts, au nombre de plusieurs centaines, forment un vaste carré au milieu du quel prennent place les autorités invitées. Le chef-scout général, M. J. Corbisier, prononce un énergique discours où il définit i nouveau le but de3 Baden-Powell Belgiai Boys-Soouts, les seuls qui sont organisés corn me les scouts anglais, pour servir Dieu, h Roi et La Patrie. Puis le lieutenant-général baron Domr passe les scoute en revue, tandis que les jeu nés troupes présentent les armes, — en l'oc currenoe le bâton du scout. Le général Donny, président d'honneur de< scoute, qu'entourent le général de Coune président du comité ; le commandant Moulin représentant le ministre de la Guerre; le gé néral Wouters, de la garde civique; le Pèr Melohior, des capucins, aumônier des scoute Le major Richard, des grenadiers ; le oom mandant Fastrey, le colonel Tonglet, le co lonel Devis, de l'état-major de la garde oivi que; le major Clarinval, de la gendarmerie etc., adresse aux scouts une allocution où i insiste sur leur haut idéal de dévouement e sur La nécessité de l'esprit de corps. Ce discours est accueilli par les cris d « Vive le Roi! » qu'accompagnent la sonne rie de clairon et les roulements de tambour Des scoute viennent recevoir les insigne d'honneur mérités par eux et trois dames fé licitées gracieusement par le général Domr reçoivent une écharpe d'honneur qu'elles re vêtent aussitôt avec une jolie fierté. Les scouts se livrent ensuite à divers exer oioes militaires, y compris une progressif sur le terrain en tirailleurs. lia fête se ter mina par la visite du camp, où l'on voit outre le campement, une pompe à incendi servie par les scouts et une installation com plète de télégraphie sans fil dont tons le appareils ont été faits de leurs mains. La Commission d'appel de la Bourse. M. Max Hallet a installé hier après-mid la Commission d'appel de la Bourse, insti tuée récemment. L'échevin des Finances a fait appel au dé vouement des membres de la Commission. M. Mechelynok, conseiller à la Cour d'ap ped, président, a répondu; remerciant l'écho vin, il l'a assuré du concours le plus absoli des membres de la Commission. M. Orabbe a oonfirmé oee paroles et l'éche in s'étant retiré, la Commission a tenu un< première séance afin de délibérer sur diverse queetion* d'ordre intérieur. Le drame de Sarajevo Nouveaux détails LES DEUX ATTENTATS Encore quelques détails Sarajevo, 28 juin. — On donne les détail» avants sur le premier attentat: L'engin était une bombe « bouteille » remplie de clous et de plomb haché. L'explosion a été très forte. Des rideaux de fer de magasins qui se trouvaient dans le voisinage ont été transperoés en plusieurs endroits. Une vingtaine de personnes ont été légèrement blessées dont plusieurs femmes et des enfante. Dans le courant de l'après-midi plusieurs personnes blessées se sont fait connaître, mais elles n'ont pour la plupart que des blessures légères. Un fonctionnaire du gouvernement provincial a été grièvement blessé par des # éclats de la bombe. Sarajevo, 28 juin. —■ Après l'attentat l'automobile de l'archiduc se rendit aussitôt au konak ou deux médecins pro liguèrent de» soins aux blessés, mais tous les secours furent inutiles. Les deux corps restent provisoirement ar konak et ont été placés sur un lit de parade, Après l'attentat une immense - agitation 1 s'empara de la foule. Des rassemblements se ' sont formés sur les lieux des deux attentats. Les perquisitions domiciliaires Vienne, 29 juin. — On mande de Serajevc 29: Après l'attentat de nombreuses perquisitions domiciliaires ont été faites chez dei individus suspecte. Plusieurs de ceux-ci ayant essayé de fuir ont été arrêtés. Fatals insouciance Vienne, 28 juin. — On apprend que le ml« nistre de Serbie avait prévenu au nom d< . son gouvernement, la semaine passée, le gou- > vernement autrichien que la police avait eu connaissance d'un projet d'attentat contre l'archiduc héritier, mais celui-ci n'en avait ! pas tenu compte. Sarajevo, 28 juin. — Aussitôt après le pre-. .ier attentat les mesures militaires extraor-; dinaires, qui avaient été prises, furent s un, primées sur le commandement cle Farcir. \tc, Celui-ci avait exprimé le désir que le pro-gramme ne fut en rien modifié. A SARAJEVO Une manifestation de loyalisme Sarajevo, 28 juin.— Le Landtag s est réuni ' cet après-midi en séance extraordinaire. ; président a exprimé son^ ^^t'"5ourrv°^ mort tragique de l'Archiduc héritier et de son épouse. Il a affirmé la fidélité et le dévouement immuable de l'assemblée à l'Em-pereur et à la maison impériaj^rl^'a .n triple hourrah à l'Empereur. Les hourfâiM^ ont été répétés par les députés. La mise en bière provisoire Vienne, 29 juin. — Selon les journaux lorsque les corps de l'archiduc et de la duohessf eurent été transportés au palais du gouverneur dans l'automobile où ils se trouvaient au moment de l'attentat il a été _ aussitôt procédé à une mise en bière provisoire. La date des obsèques lschl, 29 juin. — L'Empereur après avoir appris la nouvelle est demeuré seul dans ser appartements et a déjeuné seul. Francis ■Joseph arrivera à Vienne aujourd'hui à 9 heures. Ce n'est qu'après, que seront prises les décisions concernant les obsèques. On pense toutefois que ces obsèques auront lieu vers k 10 juillet. L'Empereur retournera ensuite à lschl. L'archiduc François-Ferdinand et son épou-. so seront probablement inhumés dans un caveau de famille édifié récemment près d'Am-. stetten sur la route de Linz. Le nouvel archiduc héritier Charles-Fran-ç.ois-Joseph a quitté sa résidence de Reich« nau près de Semmoring et est rentré au chf teau d'Hetzendorf près de Vienne. L'empereur François-Joseph lschl, 28 juin. — L'Empereur bien que pro , tondément affligé travailla jusqu'au soir e* , reçut différentes personnalités. Son état de , ,anté ne laisse rien à désirer. —lschl, 29 juin — L'empereur François-Jc seph est parti ce matin à 6 heures pour Vien ne avec sa suite. Amstetten, 29 juin. — L'archiduc Frau-. çois-Salvador et l'archiduchesse Marie-Valérie sont montés à Amstetten dans le train spécial!• . impérial et ont accompagné l'Empereur jue-i qu'à Saint Poelten. i Vienne; 29 juin. — L'Empereur est arrivé. ■ en parfaite santé, avec sa suite, à 11 h. 10 » du matin. Il a été reçu par l'arcliiduc Char-les-François-Joseph. Il s'est rendu en voiture ' découverte au château de Schoenbrunn, ao- - clamé par un public nombreux. L'annonce officielle de l'attentat , Vienne, 28 juin. — La «Gazette de Vien , nd », dans une édition spéciale, annonce of- - "icieïlement la, mort de 1 archiduc. Elle con. ) sacre un article ému à la mémoire des deua ; défunte et rappelle que c'est salué par les ao- - clamations unanimes de la population que le - couple princier est arrivé en Bosnie, ce qui - rend encore plus affreuse la nouvelle d» . l'attentat. La Gazette fait ensuite ressor-l tir la dignité de la vie de l'archiduc, son senti timent du devoir et la haute idée qu'il se faisait de sa mission. Elle rappelle ses goûte ? simples et son amour de la vie de famille qui - lui valurent le respect de tous. Elle souligne . !e zele avec lequel l'archiduc se consacra an* ; levoirs de sa charge. La réorganisation d< - l'armée et l'augmentation de la flotte son* • en grande partie son œuvre. Tout ce qui tou- - ohe à la grandeur de la monarchie et au bonheur des populations l'intéressait au plus a* - point. La douleur et le deuil qui aceompa-i o;neut sa disparition sont aussi grands que 1<| - respect et l'amour dont il était entouré pen- . dant sa vie. La « Gazette » adresse un hom-? mage de respectueuse sympathie au vénémr - ble souverain pour qui la destinée s'est mon-. trée si dure et ajoute que le deuil qui emplit tous les cœurs est un lien de plus entre l» peuple et l'auguste famille impériale. i L'OPINION DE LA PRESSE VIENNOISE Un attentat politique Vienne, 29 juin. — Malgré le jour féri< . d'hier les journaux du matin ont paru au jour . d'hui et consacrent des articles spéoiaux à i l'horrible attentat qu'ils condamnent tous d# la manière la plus énergique. Us font remar- - quer l'admirable dévoûment à ses devoirs > di<pe de servir d'exemple, aveo lequel l'are } chiduo défunt «'est consacré aux tâche» de sa hante fonction, l'élévation des vertu* iU

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This item is a publication of the title La Métropole belonging to the category Oorlogspers, published in - from 1914 to 1918.

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