La Métropole

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s.n. 1914, 01 July. La Métropole. Seen on 28 April 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/hh6c24rh09/
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LA MÉTROPOLE | | . " ■ ' - = €3S 5 I — ^ NUMERO Journal quotïdsen du matin le huhko ^ rjE an. ..•«•»••• 16 "" Annonces financ.td. » I 00 Faits divers fin ld. » 2 00 MprCf-PfU Bta SïU — pa Réclames la ligne, » 150 La Vile ld. » 5 00 Mercredi I 21e Année w. -«h fr- 160 E Tousles jours ee.ruedesPeIgnes.Anvers Le dimanche ^ ^^n^â'pubUdté^sauf1cen™ nffîlS 1 juillet 1914 I T' On «"«bonn» à îoru le» bnreun de poite et atut facteurs. J . ,n , vers, s'adresser à VAGENCE HAVAS : 1 ' IN0I8I étranger. le port en eus; d34à10 Administration; » 3519 «Je 10 à 16 | ?S5^LES : s," $£ fticlitlon. 33 Pour la HOLLANDE s'abonner da préférence aui CENTIMES aaaoa Pirlsrlinn • TWnhone 617 pages WM11 A LONDRES : n3. Cheacside E. C. es syndicats industriels 11 Dans un précédent article (1) nous ions marqué les grands avantages du rndioat industriel en l'illustrant d'un temple tiré de la crise sidérurgique. Nous avons toutefois fait abstraotion il consommateur dont dans l'ordre éco->mique des choses,il y a évidemment lieu tenir compte car il paraît avoir plu-t le droit de se plaindre de ne plus pou-tir profiter, en régime syndicataire, des is prix que lui offre la crise par l'effet * la libre concurrence. Nous avons mon-é, en effet, par l'exemple des poutrelles 'acier, la perte réelle et sensible que lui fait subir le Syndicat et que, si ce der-ier ne fût pas venu se mettre en travers e la baisse, il eût pu obtenir ces pou-•elles au prix maximum de dix francs ar cent kilos, au lieu de treize francs u minimum qu'il doit payer actuelle-Lent; il y a donc là, pour le consomma-Mir, un préjudice indéniable de trente oui' oent. Eh bien, ce prétendu préjudice est se up érable, et même au-delà, car — et 'est là un fait facile à vérifier — les ours des produits syndiqués n'atteignent 'us, d'autre part, les sommets élevés 'antam; les dirigeants des syndicats s'y pposent généralement d'ailleurs, et on eut ajouter que ces hauts cours ne poliraient plus être pratiqués sous le régime yndioataire. * * * En effet, nous avons dit. tout à l'heure [ue les établissements syndiqués disposent >n général des ' réserves financières >eauooup plus considérables que s'ils étaient demeurés livrés à eux-mêmes; que, >our faire fructifier oes disponibilités >lus grandes, ils devaient les faire ser-rir au développement de leur entreprise: le ce ^hef, la production augmente, ce lui revient à faire croître l'offre be&u-oup plus rapidement que sous le régime le la libre concurrence; il est_ aisé de xmoevoir que, dans ces conditions, les >rix des produits syndiqués ne puissant ■ejoindre les maximum de jadis,lorsqu'on l/tteijnait au sommet de la prospérité. Si le régime syndicataire constitue un tel facteur de prospérité pour l'industrie - et nos divers syndicats l'attestent,ceux le l'industrie charbonnière, du ooke, du >iinent. des rails, des demi-produits et boutreiles d'acier — pourquoi tant d'usi-les n'obstinent-elles dans leur isolement lu lieu de chercher dans l'union syn-licale une atténuation aux funestes effets le la crise actuelle? Oar on a'etonne qu'il r ait encore des catégories d'industriels mi continuent à se traiter mutuellement n frères ennemis, en dépit de l'évolution iconomique. , . , Ne croyez pas cependant que la plupart l'entre eux n'aient pas dépouillé le vieil îommje, qu'ils ne se soient pas rendu iompte de la nécessité de sortir de leur lituation malaisée dans laquelle se maintient le régime de la libre concurrence, [ls sont, au contraire, imbus de l'«espri1 ^olleetif »; ils sont convaincus que di; Syndicat découlerait pour eux plus de [xT^'-irérité; en un mot, la bonne volonté ir fait généralement pas défaut, mais se leur te à l'irréalisable. * * * Par exemple, les producteurs d'acje: marchands en barres ont projete, ces der lier s temps, de confier la vente de leuri produits à un comptoir qui répartirai [ez ordres entre les usines adhérentes rette tentative ne semble pas avoir abou &i, et nous nous hâtons d'ajouter qu il n< faut nullement s'en étonner. > # Tout d'abord, notre* industrie siderur Kique ne dispose que du marché extérieur uu moins pour l'écoulement de quatre "ingt-dix pour cent de ses produits. Su ie marché, nous rencontrons la formi liable concurrence allemande mieux ai [née que nous pour la conquête et la con >3 'vation des débouchés, parce que son ac ion s'appuie à la fois sur la proteotio. lue leur procurent des tarifs douanier iris élevés, sur un marché intérieur eteai iL et important, sur l'énorme capacité à >roduction de ses usines. . , Oes circonstances naturelles et artif] ielles (les tarifs douaniers) concourent ionner beaucoup d'élasticité aux prix d r-nte que l'industrie sidérurgique aile nainde peut pratiquer, a lui permettre d ifis élever très haut au dedans d© ses f roi •ières et de les descendre au contraire, < ^ \ rigueur, bien au-dessous du prix c revient, s'il s'agit d fissurer la pred< îinence à ses produits à l'extérieur; il e 'ésulte que nous n'arrivons plus à occupe mr les marchés étrangers que la place qi veulent bien nous laisser nos concurren' l'Outre-Rhin; en d'autres termes, nota iduatrie sidérurgique emboîte le pas industrie sidérurgique allemande. On conçoit, dès lors, qu'une enten : TTidicale entre les producteurs belg< f'aeder marchand ne pouvait avoir de ra >o i d'exister que si cette entente éta [l'abord réalisée en Allemagne, mais pr ïisément, jusqu'ici, les producteurs a-11 nands d'acier marchand ne sont pas pa -cnus à s'entendre. * * * £ ce n'est pas surprenant; car, si noi nvisageons les choses sous un autre a 'oct, nous sommes forcés d'aperoevo: Vun autre obstacle^ se dresse, un obst e de principe, celui-là, si je puis ain aire. Qu'est-ce, en effet, que ce produit d i immé « acier marchand «? C'est là u ferme générique qui englobe une class L'jation compliquée de .profils divers. L iers marchands comprennent des rond es carrés, des ovales, des platsr, des co ^ères, des tés et d'autres profils eaicor 'lacun de ces profils présente plus c Dins de difficultés dans la fabricatio: outre, chaque commande de barr yak la « Métropole » du 28 juin. marchandes est remise au producteur so sous forme de spécification comptant gé-n Oralement une grande variété de profils f" d'un très faible tonnage; comment, dès J Lors, voulez-vous répartir équitablement le entre les usines un ordre aussi * comp lexe P e{ Et même si, pour être absolument impar- ce tial, vous voulez répartir entre les adhé-1'. rents chaque sorte de la spécification,vous tombez à des quantités tellement insigni- P] fiantes qu'elles ne pourront suffir à cou- v: v rir la dépense des changements de cy- d Lindres lamineurs. > .p, C'est là un écueil contre lequel, Ir croyons-nous, la meilleure volonté ne peut o! que se butter, surtout en ces moments de n crise où les spécifications sont très va- n: riées et comportent de faibles tonnages, ^ tandis que l'utilité de se syndiquer se fait, " d'autre part, plus cruellement sentir que P jamais. . q Enfin les quantités d acier marchand p fabriquées en Belgique — environ 800,000 q tonnes — se répartissent très inégalement entre les grandes usines à production in- -tégrale et les usines tranformatrices; environ les trois quarts de la production totale sortent des premières. Les grosses usines retirent d'edles-mêmes, de leurs aciéries, les matières premières, désignées sous le nom de demi-produits, requises par cette fabrication; elles peuvent ainsi produire ces laminés sensiblement à meilleur marché que les usines transformatrices; quant à oes dernières, obligées d'acheter la matière première, elles la payent d'au-l jiit plus cher que les demi-produits d'ar- cier sont syndiqués. * * * Cet état d'infériorité économique des petites industries vis-à-vis des grosses, la s méfiance que les premières nourrissent à c l'égard des secondes viennent à leur tour r accroître la difficulté d'aboutir à une entente.Ce sont là des considérations spéciales à une industrie, à une catégorie de produits, objectera-t-on. Nous osons affir- \ mer, au contraire, qu'en cherchant bien i parmi les autres qui ne sont pas syndi- I quées encore, on aboutirait presque sûre-ment à des causes d'insuccès de même ^ ordre que oelles que nous venons de mettre en lumière à propos de l'industrie des c aciers marchands. _ s Il apparaît donc clairement qu -il est souvent difficile, qu'il n'est pas même i toujours possible de se syndiquer, en c aépit de la bonne volonté des intéressés, t et que les obstacles tiennent le plus sou- c vent à d'autres causes que l'absence d es-prit collectif chez nos industriels. Néanmoins, fatalement, par la force ^ des choses, ces obstacles s'aplaniront les -t u,-/is après les autresj et l'époque viendra où, il ne restera plus une s©ul« usine, plus 1 une seule entreprise industrielle qui ne c soit syndiquée. Alors l'individualisme ^ économique, ce fruit trompeur de la lié- ^ volution française, sera définitivement ^ entré dans l'histoire. Jos. des Fagnes. , Uji dualité Lendemain d'attentat & Les premiôrs résultats de l'en-'Aflp quête ouverte sur l'odieux attentat ' dont sont tombés victimes l'archiduc ii'ra-v^is-Ferdmand et la duchesse de ïïohen-ber°',' confirment pleinement les suppositions que nous ayons formulées hier sur les mobiles du crime et sur les instigateurs de l'attentat. . C'est bien un attentat politique dont les exécuteurs n'ont peut-être pas mesure toute la ; ' portée et toutes les conséquences, mais qui 5 n'en a pas moins le caractère d une entre-~j prise criminelle contré l'Autriche-Hongrie et ; contre l'existence même de la monarchie des - Habsbourg. Il ne faudrait d'ailleurs d autre î preuve de ce caractère de l'attentat de oara- ievo que l'attitude de la population de la Bosnie-Herzégovine. De toutes parts, disent les informations de Sarajevo et de Mostar, ' des télégrammes de sympathie et de condoléances arrivent de la part de la population L" aux autorités gouvernementales. Les niam-" f ©stations contre les Serbes et contre leurs - cercles politiques montrent bien que la po- - pulation loyale des deux provinces ne se - trompe guère sur le but poursuivi par les ! auteurs de l'attentat et par ceux qui les ont S Malheureusement, il est très clair que " cette conviction s'étant une fois bien anerçe e dans l'esprit de la population de 1 empire austro-hongrois et des hommes politiques di- - rigeant les affaires de l'Etat, on redamera 1 de toutes parts la punition des coupables et e des sanctions énergiques contre les mstiga-, téurs de l'attentat. On ne se oontentera cer-Q tainement pas en Autriche-Hongrie de la con- damnation à mort des deux obscurs comparses ; des panslavistes et l'on exigera avec beau-t coup de raison que les personnes vraiment e coupables de ce crime soient atteintes par La )- sévérité des lois. Le comte Berchtold très n probablement sera mis en demeura de deman-,r der sous ce rapport des satisfactions au gou-A vernement serbe et il faudra bien s attendi e _ à, voir le ministre d'Autriche-Hongrie a Bel-cr,rad)e demander au gouvernement serbe d ou-f vrir de son côté une instruction contre les à panslavistes fortement soupçonnés de complicité dans l'attentat de Sarajevo. M. Pasitcli, e v consentira-t-il ? Tout dépend de cette ques-■s tion. Il ne peut, en effet, pas suffire au gou-, [. vernoment austro-hongrois ni à l'opmion pu-; [f blique de la monarchie que les organes otti-cieux serbes du genre de la « Samoii Prava » qui se sont fait tant de fois l'instrument des excitations ant-iautrichiennes publient quel-que article de sympathie a 1 adresse de la monarchie et de son souverain. Comme les journaux allemands le -ont d'ailleurs très justement remarquer, ceux qui doivent être considérés comme responsables is de la mort de l'arcliidaïc François-Ferd'inand 3- ^t de la duchesse de Hohenberg ne cherclient r que l'occasion et l'incident capable de deohai-1 ne.r la o-uerre européenne tant diésiree ©t pour laquelle les feuilles panslavistes ont déclare 31 que tout était prêt depuis longtemps, lent ce que l'on cherche, c'est de f-a : reprendre par l'Autriche le rôle d'agresseur. Et certes n ce n'est pas de la haute fantaisie, comme on i- l'a prétendu, que les craintes exprimées un ïs neu partout en Euw^e au sujet des conse-s quences politiques désastreuses de l'ass-as&i-r' nat de l'archiduc héritier. Dans les chancel-~ leri.es on se rend parfaitement compte die la ® > répercussion que doit avoir cet attentat sur lU la situation politique internationale et l'on i; ne se cache pas que cette répercussion ne îs s'opérera nullement dans un sens pacifique 11 faut espérer que malgré tout le bon sens et le calme diea ministres responsables du maintien de la paix en Europe sauront trouver encore à 1a dernière minute ftn be- in un moyen de prévenir la catastrophe que < ittentat semble présager à l'Europe. Mais j est indispensable que des satisfactions écla- i intes soient données à l'Autriche-Hongrie à son gouvernement si l'on veut éviter ; s dangers de complications. H n'y a en -fet pas le moindre doute à avoir sur la mphcdté des agitateurs panslavistes dans attentat de Sarajevo. Sans doute, c'est aller un peu loin que de . ■étendre, comme l'ont fait les journaux : ennois au premier moment, que le gouvernement serbe avait connaissance du projet • ?s assassins et qu'il n'a rien fait pour em-ïcher son exécution. Il est un fait que le inistre de Serbie à Vienne a prévenu l'ar-LÎduc héritier de l'existence d un complot, ais ce qui n'est pas certain, c'est que ie inistre serble ait suffisamment inaisté e-)nnant son avertissement à l'archiduc. Du lit que l'archiduc n'a attaché q>ue peu.d'iim->rtance à cet avertissement, il semblerait isulter que le ministre de Serbie n'a donné ne des indications vagues et ne permettant as à l'archiduc de se mettre en garde. L'en-aête devra éclaircir ces points. — J- Joerg. Échos LA VILLE Programme de la journée cours Polyglot-Club. — A 8 heures ta-ois quanw, au yin.Ui.cat du commerce et de l'Industrie, i-éunioai e La section d'anglais. Jardin Botanique. — A 8 heuros, cofurs de bO"ta-kjue: « Pliyslologle de la leullle ». Borlitz School, 8, Meir. — Langues vivantes. La reprise des darses est faite M. Helleputte, ministre des Travaux pu-lias, a reçu mardi matin le Collège éclievi-al d'Anvers, accompagné de MM. iloyers et Vanok, députés, Gyselymck, directeur du ervice des propriétés communales, ot De Vin ter, directeur du service dies travaux laritimes. A la suite de cooeessions faites> de part et .'autre, l'accord relatif à la reprise dies (laces est établi sur tous les points. Tout le long des darses, la Ville reprendra ne première baoïde de terrain de 150 mètres je largeur. Une deuxième bande de 250 mères sera exploitée par la Ville de compte à emi avec le Gouvernement, la Ville préde--ant 15 pour cent des recettes pour frais de gestion. Le territoire d'Anvers sera étendu de la-on à englober toutes les installations inanimés.La ViHo aura la faculté de reprendre 'écluse du KruisscKaais ©n payant la moitié ,es frais de construction, les dragages d en-retien étant à sa charge. L'administration communale nous ratt par-enir à ce sujet le communiqué spécial sui-■ant: . . .. a A la suite de l'enti-etien qui a eu lieu ce natin au ministère des Travaux . publics, ntre les délégués du Collège et MM, les m: îistres HeHeputte et Van de Vyvere, 1 ac-;ord complet de la Ville et de l'Etat sur toutes les questions intéressant l'extension de? nstallations maritimes au Noixl d'Anvers, a >u être réalisé. » Cet accord comporte une extension terri-:oria!e de 2.900 hectares et la reprise par la Ville, au fur et à mesure de ses besoins, d:-;-outes les installations maritimes jusqu at [Cruisschans avec leurs dépendances. > Les chauffeurs de taxis et la ville On sait qu'à la sortie' de la gare centrait .'on trouve, ou plutôt on trouvait jusqu er ;es derniers jours, à monter de plein pie-c. lans un taxi, la file de ceux-ci commençanl m face de ladite sortie pour se prolonger h ong du trottoir de La rue du Piélioan. Jadis, le chauffeur piquait alors droit vers .'Avenue de Keyser en passant entre le tiyt-joir de la gare et le trottoir de refuge de; trains que le service compétent et pratique le la Ville avait situé juste en face île k sortie d'arrivée de la station. Cette ^tnalu; irait toutefois un grave inconvénient: ell( soupait à bien des gens toute envie de gagnei le refuge pour monter dans un tram., pai peur de l'accident possible dans ce tohu-bolii. général. La Compagnie des tramways anversois, injustement lésée, fit part de ses doléances ai service de la voirie communale qui eut un< idée... géniale. Dorénavant, le chauffeur d< taxi, après avoir a chargé » sa clientèle, dor faire machine en arrière ou rebrousser che min, en un mot se dépêtrer comme il peu-clans un espace grand comme un mouchoir d< poche pour oon tourner le refuge avant de si diriger vers la ville. C'est-a-dire que les mal heureux chauffeurs de taxi ne s'y reconnais sent plus. Et pourtant, ce serait si simple de conten ter tout le monde, si simple que le servie complètent n'y a pas songé, nous dit un ohauf leur qui sait aussi accrocher au passage un bonne idée. Il suffirait de reculer de vin g mètres la tête de la file des taxis pour qu chacun pût se mouvoir à l'aise. . Vous voyez (fîie ce n'est pas malin. Mais i fallait le trouver. _ Espérons que M. Qui-de-Droit voudra bie: l'examiner à son tour... ta Fête patriotique du 21 juillet 1914 Le Collège dies bourgmestre et écheviu ponte à la connaissance des intéressés qu l'inscription des sociétés et des eooies _&ar reçu® au secrétariat communal jusqu au joui ]6 iuillet prochain. On peut se renseigner a secrétariat de l'Hôtel de ville. Le nombr des participants est limité à 200 par group et les sociétés participantes devront déiile devant les autorités par files d'au moins di personnes. Par ce temps de chaleur,,» Il arrive souvent que, le soir, en repassan ce qu'on a fait et dit dans la journée, on r( errette de s'être laissé emporter à quelque paroles d'irritation, surtout par ce temps d chaleur énervante que nous subissons en < moment. Après réflexion, l'on voit clair< ment qu'on aurait dû se maîtriser, se mod< rer, et qu'on aurait bien fait de gamer le s lence. ou tout au moins qu'on aurait, si 1 o s'était montré plus calme, exprimé avec pli d'utilité la pensée que l'on croyait juste. Les sa^es, — il paraît que jadis ils étaier plus nombreux que de nos jours, — ont ind aillé plusieurs moyens d'aiinortir les effets c l'irritation intérieure. TJn proverbe dit qu' faut tourner sept fois sa langue dans sa boa che avant de parler; un autre, qu'on fei bien de réciter les lettres de l'alpnabet2 e: cellent exercice à tout âge. On peut toujou: essayer. _ . , Un de nos confrères parisiens, très îrruta ble, avant de répondre à une opinion qui. n'est pas la sienne, a toujours soin, paraît-i de transcrire en tête de son manuscrit les e: pressions mêmes dont s'est servi son adve: saire et ce avec le plus de lenteur possibl Oo petit travail de patience lui donne le temj Le se rasséréner. .Qe moyen peut vous pa- I ■aitre puéril, mais aiprès tout, li est bon, s il j ■éussit. , Voici nn autre expédient qui peut prertor i rire, ce qui est fort hygiénique par tous les >emps. Un de nos amis, loi-squ'il sent la mou->arde lui monter au noz, se pinoe tr&s forbe-nent aiu-dessus du genou ; il lui en reste parais des «bleus», mais il paraît que cala e dompte et met beaucoup de clarté dans ses dées. , Vous pouvez toujours essayer pendant vos , racances. j ( Contre la mégalomanie Le « Hmdelsblad, » publie un article en-plaaniûé contre « certains prophètes » qui voudraient, dit-il, faire instaurer le service , général intensifié, faire prolonger le temps . le service, faire équiper une flotte de guerre, , — bref a réaliser les rêves de grandeur -ït exécuter les pians fantaisistes élaborés dans les milieux militaristes. » o Répudions franchement cette mégaloma-nie! » s'écrie le « Handelsbliad ». a Mais oui, repudions4a, remarque le « Journal do Bruxelles », mais évitons aussi d'attribuer trop d'importance aux publiastet , isolés qui lancent certaines de oes idées, de cea projets auxquels le « Handalsblad » fait ■ allusion, sinon nous ferons leur jeu, loin de , le contrarier. » Le « Handebblad » fait sortir toutes ces idée3 et tous ces projets des « milieux militaristes ». Qu'est-ce que c'est que les milieux militaristes, où sont-ils? Les a milieux militaristes », c'ést là un terme forT-vague; il n'en sert que mieux d'épouvantail a ceux qui en abusent. Nous. connaissons beaucoup de militaires, beaucoup d'hommes politiques et de publicistes dénoncés longtemps comme t militaristes » par le a Hamdelsblad » et les partisans du c Niemand gedwo-ngen soldaat. » et qui no sont pas du tout partisans des idee? n mégalomanes » contre lesquelles notre confrère d'Anvers vient de s'indigner. » Que notre confrère nous croie, conclut le journal officieux, il y a des dangers autrement menaçants que celui contre lequel i vient de s'escrimer; ne gaspillons pas^not-r' indignation et notre combativité, n est-cc pas ?» L'éducation laïque en France La scène se passe sur le bateau-mouche, qui fait le service entre Nantes et Le lel-lerin (Bretagne). Une trentaine d'enfants — garçons et fillettes de sept à huit ans, — tous vêtus de blouses noires avec iou.ard rouge vif et cocarde rouge au béret, sont a bord j on les conduit dans un village, poui assister à une cérémonie laïque où deux députés de gauche doivent pérorer. Soudain, r un signal donné, les_ enfants attaquent, su: l'air de 1' « Internationale », un chœur doiu voici un couple t : Nous voulons manger, bonre, Chanter, rire et danser; Nous ne voulons plus croire, Mais savoir et penser. Les malheureux bambins, dont quelques-uns ont de fort mignonnes frimousses, hurlent encore à tue-tête .qu'ai. j'euleiijt « tout raisonner et de tout concevoir » el que il vers est notro pati'ie ». . Comme on le voit, l'éducation laïque tait des progrès, même en pays breton, avec une audace qui brave le ridicule. Le jeu et le sport Le monde sportif français, en entier, a palpité dimanche dernier aoi moment ou se courait le fameux grand prix de Paris.^ 11 est entendu, que cette coairse constitue 1 eve-neanent sportif des plus en vue de l'année, mais pour combien art-il éto exclu si \ emen i sportif, ot jusqu'à quel point la masse ap-précie-t-elle la performance du pur-sang, qu' un entraînement méthodique et la sélection de ses ascendants, a conduits à la victoire ? Les journaux d'outre-Quievram nous apportent la nouvelle que lors de cet evene-nient sportif, le pari-mutuel n'a pas reçu moins de cir^i millions de francs, en pans ! . Et quand on y ajoute la fortune rondelette qui a été risquée dans les guinguettes de tous genres, en France et à l'étranger, on en est à se demander ce qu'il faut réellement penser de la crise dont tout le monde se plaint ■?t de l'esprit sportif qui préside à ces réu- Cocmmie nous sommes loin du sport dont se ""lisaient déjà les Crées aux courses d llion et des compagnons d'Enée, alors-.que ceux-ci suivaient le match inoubliable dans lequel, ^n Sicile, le fameux Entelle disputa son tritre de champion. méditerranéen ! La vraie cure de l'obésité ■ Etre obèse est une des infirmités les plus pénibles à supporter. Aussi croyons-nous de ! notre devoir d'indiquer aux intéressés un me-' decin qui débarrasse les gens atteints de cette infirmité. C'est, paraît-il, un degrais-1 seur de premier ordre_, si nous en croyons ' un de nos amis qui revient de kew-York tre£ ■ maigre après avoir été très gras. . — Oui. nous dit-il, j'ai bien change, hein J'ai perau 66 kilos. — Comment cela? , ? J'ai été voir le docteur Mac Hinchose - à New-York. Savez-ïous ce qu'il m'a recom ' mandé comme traitement? D'aller le voii ' tous les matins à neuf heures et le soir à su ? heures. Les visites sont gratuit**», mais je de ■"-ais lui paver 50 francs par kilo de graissi 1 fondue. Son cabinet ne désemplit pas, cales cures sont prodigieuses^ J'entre dans soi 1 cabinet, il me serre la main, me pousse su: une balanoe qui inscrit mon poids; je pas» k la caisse, je paie te prix convenu par kili perdu, et je m'en vais. La visote dure un' minute et demie. s c'est fabuleux! Mais comment pouvez e vous ainsi perdre votre graisse? i C'est bien simple: le spécialiste demeur i %u 65e étage de son immeuble, et l'usage d 1 l'ascenseur est exclusivement réservé aux lo e cataires! ,. , . , . e Voilà de l'humour bien américain I r K Soleil levant et soleil couchant C'est un fait oonnu qu'on peut _ regarde le soleil à l'œil nu, le soir, quand il se cou che, au lieu que le matin> quand, il se lèv< t n'y réussit pas. A quoi cela tient-il? Le soleil est-il moins éclatant le soir qu s le matin ? Il n'y a aucune raison de le croire e Faut-il admettre, alors, que le soir, notr e œil a été accoutumé par toute la journée y une lumière vive, au lieu que le matin, : y- aurait^ en raison de 1a nuit, acquis plus d i- sensibilité P n C'est une explication qu on pourrait ac s mettre, et qui aurait une base physiologique Pourtant, oe n'est probablement pas cell t qui convient. La difficulté que nous éproi i- vons à regarder le soleil levant tiendrait e ce que, le matin, l'horizon est claiir et la lu il mière plus intense. Le soir, l'horizon es i- chargé de plus de vapeurs, et celles-ci fou a un voile qui atténue récitât de l'astre. Ausj :- la lumière du matin est-elle préférable pou ■s la photographie, comme chacun a pu l'ol server. u La raiison de la différence dont il s'agit n .. serait pas en nous, dans notre œil, mais dar 1, l'atmosphère qui forme,, au lever et au coi t- cher, un écran de très inégale épaisseur : u r- écran beaucoup plus épais le soir, après qu î. le soleil a toute la journée vaporise I'humidit « du sol et provoqué la formation de vapeun .a Belgique coloniale a Londres (De notre envoyé spécial) Londres, 27 juin. Le Congrès d'agronomie tropicale se pour-iuit, les conférences se succèdent, les savants parlent, mais le public ne les écoute, comme l'habitude, qu'à la lecture des compte-ren-|us de presse. L'affluence avait été grande >our la belle cérémonie d'ouvertuie \ depuis... P if contre l'Exposition d-u caoutchouc ouit toujours du même succès. Hiea-, ven-Lredi, nous avons reçu la visite du lord-naire, en grande cérémonie. I^e lord-maire Vtait accompagné de ses shériffs. Le spec )acle était infiniment curieux, ^de ces costu-nes et de ces caroeses moyeca-âgeux, de ces plumes que la plus belle moitié du genre^liu-nain s'est réservées depuis plus d'un siècle, le oes couleurs chatoyantes et riches qui fon t rougir de la sombre redingote, du gibus e1 les sous-pieds inséparables du gentleman Ion-Ionien d'aujourd'hui. M. Van Sittart-Bowater et la mayoress* Passèrent plus de deux heures dans l'expo-iition, accompagnés de leur nombreuse suite A.u moment du départ ils apposèrent leui signature sur le livre d'or de l'Association les Planteui-s, félicitant en même tem^fls M Dsterrieth de la magnifique section beïge or ^anisée par lui. Aujourd'hui, c'était le « Belgian Day » jour de réception attendu par les nombreuî Belges qui liabitent Londres ot par les «ami: des Belges » épars dans les pays tropicaux e venus à Londres pour l'exposition ou le Con Qfrès. A trois heui-es, M. Bunge, président d-L'Association des planteurs de caoutchouc e président de la section belge, iitfivduisit se invités dans la salle de cinéma, où M. Leplae directeur général au ministère des Colonies devait dérouler son magnifique film: « 1 cheap trip to tlie Belgian Congo ». Apre avoir remercié l'assistance d'être venue s nombreuse malgré la chaleur tix>picale, -c'était de saison, — qui règne à Londres ei ce moment. M. Bunge donna la parole à M Leplae. Celui-ci expliqua brièvement le suje des films et la séance commença. On assiste au départ du bateau, à la traversée de l'Es oaut... puis /"Continent à l'arrivée à Matadi on voyagea à travers la brousse, on parcou rut toutes les régions dii Congo. Après la première partie, M. Leplae fit un longue et extrêmement intéressante oonfe rence sur l'histoire du Congo, sur sa géogra phie, ses richesses, sa population, sur le tra vail vraiment gigantesque déjà réalisé, su les grands travaux et les nombreux projet de tous ordres en voie d'exécution ou^d'exê tmen. Le conférencier obtint le plus légitim et le plus vif succès. On se rendit ensuite dans la galerie réseï vée pour la réception et les invités se répar dirent, au gré de la rencontre, ou des_ m tionaiités, ou des sympathies, ou dc.s inte rets, autour des nombreuses petites tables o était servi un succulent lunch. Nous avor - ■> orque, ^-utre >T. T--éoii 'Osterrieth et 3V3 liuiige, président du Comité: M. le conute d Lalaing, ministre de Belgique à Londrea M. le oonsul général de Belgique et Mm Pollet; M. Leplae j M. Braun, bourgmesti d Ga,nd ; le délégué de l'Etat de Para et 1 comtesse de Conceiçao Serra Negra ; M. Pei rot, commissaire-délégué de la section frai çaise, avec MM. Rouget et Gatin ; M. Mau: consul général de Hollande à Londres ; lS'. Staines Mauders, organising manager c l'Exposition et sa nièce et secrétaire Mi; Fulton ; Miss Edith Brown, la « rubber av< man » bien connue, qui revient d'un voyag dè nombreux mois accompli en Guyane, a Brésil, au Pérou, en Bolivie, en Argentine MM. Paul Osterrieth, W. Friling, Fr. Mau John Van de Velde, Alfred et Gusîtlve Gr sar, d' Anvers ! nos confrères Henrion, Va der Sleyen et Tilmant ; M. Hallet, admini. trateur de sociétés, à Bruxelles ; M. Englr îingh, dte Paris; M. Laloux, de Liège; n< confrères du « Rubber World », de 1' « Ind: Rubber Journal», du «Tropical Life», cl « Financier », de Londres, et de la «Gurnoi Zeitung », de Berlin; le professeur Wa bourg, du tf Wissenscha.ftliohes'Kc/ininittees de Berlin ; M. De Wildeman, l'éminent d recteiu- du Jardin botanique de Bruxelle avec Mme De Wildeman et leur fille ; M. V Barrett, professeur à Manille ; le docteur t Gerqueira Pinto: M. Kappler ; M. Claesseï et M. Radigas, du ministère des Colonies ; peintre M. Mathieu, professeur à l'Académ des Beaux-Arts de Bruxelles ; M. Henelrick: adjoint de M. Osterneth; M. Félix De J on; de Londres, peinte-ornemaniste, qui a ré: lisé les merveilles du Frascati et d,u Col seum ; M. Edmundo da Fonseca ; M. Stubb (correspondant à Londres de 1' « Etoile c Congo » ; M. L. J. de Argolla junior, c « Brésil » à Paris; M. Th. E. Smith, d'Akrc (E. U.) ; M. Moseley, des Huileries du Cot go belge; M. M. Glaser; M. Mac Ewan, e la Rubber Growere' Association ; M. de R> m.ain, de Londres; des pLanteura de Mf aisie, etc., etc. Bon nombre d'invités avaiei eu la délicate attention de se faire acooi pagner de leur dame. La plus franche cordialité ne cessa de r cruer pendant tout le lunch, qui se prolong« jusque près de cinq heures. Demain, dimanche, une excursion est c ' ganisée à Brighton pour les délégués d diverses sections et leurs invités. Penda: tout le cours de la semaine prochaine, d " conférences d'ordre purement scientifiq-' rempliront les journées à l'Exposition. Ell exigent une _ préparation trop spéciale po ' que nous puissions songer à les résumer i< ; L'utilité des moutor Les moutons, jusqu'à présent, servaie surtout à la production, d'aboixl de la laii; s puis de gigots succulents et de côtelettes c ^ lijcate6. Mais, en Belgique tout au moii [ la gent moutonnière tendait à disparaît peu à peu, faute de pâturages économiqu indispensables à la production d'une vian de bonne qualité et de prix abordables: « Métropole » s'est même fait il y a un p plus d'un an, l'écho des plaintes de bouche r à ce sujet. Or, voici que l'on vient de découvrir u » utilisation nouvelle et tout au moins inatte due des troupeaux <le_ mouton, qui, si elle s généralise, pourrait bien avoir pour résult •d'en augmenter le nombre, et d'en favori e i'engraissement à bas prix : les intéressai ^ ovins vont devenir en quelque sorte des p 1 servateurs d'incendies... de forets, e Parfaitement. En vue d'améliorer les coupe-feu de l'H - togenwald, l'administration des Eaux et I • rêts vient d'acquérir un troupeau de ce e moutons, qui va être parqué successiveme: - sous la surveillance d'un berger et de s n oliien, dans tous les coupe-feu de la forêt. Les ovins auront pour mission de débarr t setr les coupe-feu des herbes et des brous&î t les dont ils sont encombrés et de durcir à terrain. Oe troupeau sera porté à trois cei r têtes l'an prochain. •- Voilà comment on transforme une forêt pâturage . e Ce n'est pas plus compliqué que_ cela, s ce n'est peut-être pas mal trouvé. Si on p< i- vait en faire de même pour toutes les fore a tous les bois et taillis du p>ays, en créant ( e coupe-feu là où il n'en existe pas, de bea é jours renaîtraient pour les éleveurs de m< i.^ton. «t les Mnati>urf de gi&<M ou de cô LUTRISI rSIllS Correspondance particulière de la «Métropole» )o( La commission des catastrophes. — Nécessite logique de son institution en France. — Où peuvent mener ses enquêtes. — Où elles n'aboutiront pas. . . . Paris, 28 juin. La semaine qui vient de s'écouler a été , marquée par un fait qu on ne saurait tiop , signaler à l'admiration générale : c'est a sa- . voir l'institution régulière de cette commis- , sion des catastrophes qui s'est réunie ven-dredi pour la première fois, et poursuit, de-puis, ses travaux avec- une incroyable et admirable activité. Cette commission, à. vrai dire, devrait bien , être permanente, et nous manquait depuis longtemps. Convenablement mise au point, et munie de pouvoirs réels, elle serait, sans aucun doute, un des rouages les plus souhaitables au régime dont nous mourons, si les membres qui la composent étaient ipso facto investis du courage de chercher vraiment a : connaître la vérité, quelle qu'elle soit, et de ia révéler ensuite, sans égard à qui que oe . soit, tout entière, sans peur ni haine. ^ Un organe ainsi fonctionnant remplirait a peu près, sous la République troisième, le ! rede des légionnaires qui, à Rome, suivaient le char des généraux triomphateurs en criant à ceux-ci impunément des vérités désagréa-! bles. Il nous rappellerait encore le héraut i porteur d'un linceul qui précédait partout ^ Saladin dans sa gloire, ou ces clercs qui, ^ au - Vatican, au moment de l'intronisation d un nouveau Pontife, brûlent du chanvre en pro- ; clamant : « Sic transit gloria mtmdi. » Mais t la République troisième affectionne assez peu s un cérémonial analogue et il serait à parier que la nouvelle commission preterera des destinées moins sublimes, mais plus com- I modes. , s « Ce qu'il y a de terrible avec la vente, i écrivait naguère un athée dont les livres sont - à la mode, c'est que quand on la cherche, on i- la trouve. » C'est incontestablement vrai. Et ■ donc, la commission, de crainte de trouver t la vérité, ne la cherchera que le moins qu il i >era possible. Supposez que, malgré cela, elle - ,a trouve, cependant, — sait-on jamais! , que fera-t-elle? C'est ce qu'on ne peut présu- - mer. Mais vraisemblablement-, sous quelque détour que ce soit, elle s'arrangera pour atté- 3 nuer sa trouvaille. N'a-t-on pas, exprès pour - cella, une doctrine officielle que la Raison - d'Etat d'une pseudo-démocratie aussi « laï- - que » que la nôtre rend tout-à-fait obligatoire r pour parer au mauvais effet que fait parfois s la vérité sortant de son puits toute nue? " Cette doctrine, on la connaît. Un journaliste e de talent, auteur d'un livre bien venu à son heure, « La République des camarades », l'a ~ résumée excellemment: « Après avoir centralisé l'autorité, on dis-perse les responsabilités. C'est l'autocratie : tempérée par le désordre. Il n'existe plus^ en II France, une responsabilité qui ne soit divisée, s subdivisée, morcelée à l'infini. La moitié des • ln'.; portent la signature d'un quarteron de c ministres et le soin de leur application in-' combe à deux douzaines de fonctionnaires. c Le pire scandale éclate: on regarde et l'on e n'aperçoit à la charge de chaque coupable a que l'apparence d'un tort et l'ombre d'une " faute. Il ne reste plus qu'à mettre l'affaire ï au compte d'une divinité^ malveillante et^M. Badin s'écrie, comme jadis M. Bovary : C'est '' la faute de la Fatalité! » La Fatalité a bon dos. C'est elle, on s en ; souvent assez, qui, il y a quelques années, " a été accusée, en chœur, par tous les jour-,. naux officieux, des catastrophes effroyables ! dont notre premier port de guerre a été suc- • ' oessivement le théâtre. C'est elle encore, ces •• jours-ci, qu'on a, dès le premier moment, mise n en cause, pour expliquer la tragique fragilité ._ du sol de Paris qui finira bien quelque jour ». par s'effonelrer dans les dessous qu on lui lS prodigue sans compter. La « divinité mailveil-a fante » explique tout à elle seule. Et c'est un u bien piquant spectacle que celui de voir pro- ii poser, à un peuple « affranchi » de la foi au r- Dieu créateur souverainement bon et sage, >, un credo aussi incroyable en un Diable aussi i- malfaisant, aussi bête, aussi obstiné aux mail-j, façons et sabotages les plus imbéciles qui r. soient. e Les entrepreneurs des travaux du metro-pottitain négligent de faire les remblais néces-e saires, que le cahier des charges impose. Il e leur plaît d'économiser les injections de ciment qui doivent garantir contre les glisse-(. ments de sable. Les contrôleurs officiels né-i- gjligent de les contrôler. Vous croyez que les i- suites de ces négligences combinées sont im-s, putables aux entrepreneurs et aux contrô-u leurs ? Point : c'est à la Fatalité que les victi-u mes des ni ailleurs qui s'ensuivent et s'ensui-n vront ont à s'en prendre. C'est la Fatalité qui i- veut que les ingénieurs parisiens ne prennent le pas les précautions évidemment élémentaires i- que prennent ,par exemple, en de>s occasions 1- analogues, les ingénieurs londoniens. C'est la it Fatalité qui veut que les services ^ « compé-i- tents » aient laissé, d'année en année et d'incurie en incurie, le réseau des égouts urbains devenir si insuffisant qu'une exrue en 1910. "a en 1914 une pluie les fasse,dans le même quartier Saint-Lazare, littéralement éolater. C'est r_ la Fatalité qui veut que récemment,^ lors de ^ la construction du Nord-Sud, pour économi-ser des frais à une compagnie privée, on s e? omis de remplacer un égout complémentaire, 10 ilequetl, justement, était destiné à retenir et 06 à guider vers le grand collecteur, les jouit d'orage, le surplus des eaux qui, tombant de a- la ligne de faite des boulevards extérieurs - menaçait d'inondation la place Saint-Augus-tin et le boulevard Haussmann... IS C'est la Fatalité, encore, qui a empêche d'écouter les avertissements des spécialiste* at dont la voix avait annoncé les sinistres. C'es1 e, la Fatalité, toujours, qui, aujourd'hui, exigi é- que l'on repare superficiellement, à la hâte is, partout où la chose paraît matériefllemem re possible, les affaissements dont le nombre î es fini par jeter, depuis la catastrophe, ux de vague effroi dans le public. la Si la nouvelle commission doit accepte: 3u toute faite cette version superstitieuse qui rs ;le préfet de la Seine en personne, ainsi qui Le préfet de police, invoquèrent d'instinct 1< ne premier jour où ils eurent à prendre publique n- ment position, ce n'était vraiment pas li se peine d'infliger ce nouveau défi au bon sen; ^t d'un peuple averti par assez de leçons ter er ribles. its Si elle est disposée à vouloir chercher au tri "é- chose, elle ferait tout aussi bien de renonce dès maintenant à une entreprise impossible Trop d'intérêts confédérés lui interdiron d'aboutir. o- E. B. nt lt, r w Nos littérateurs is- L'Académie Française vient de décerner 1 il- deuxième prix Montyon, à la comtesse Mari le de Villermont, pour son bel ouvrage intitul i,ts « L'Infante Isabelle, gouvernante des Pays Bas ». en La Belgique s'honore de voir ainsi réoom pensée une œuvre cligne des plus vifs éloges et et que M. G. Kurth, l'éminent historien, n' >u- pas oraint de vivement recommander à l'at ts. tention des littérateurs ot de tous les ami [es du glorieux passé de notre patrie. ux Nous rappelons que cet ouvrage est édit >u- par la ]\Laison Duculot-Roulin à T aminés, a be-jprix de 15 fi'ancs ïes deujt voliun^, Le flrauie de_Sarajevc ÉEes auteurs de l'attentat Sarajevo, 29 juin. — Outre les deux individus, auteurs de l'attentat, des personne* uspectes de complicité avec eux ont été ar-•ôtées peu après L'enquête faite jusqu'ici a lémontré que les deux auteurs des attentats 't aient clés ressortissants du pays, de confession serbe-orthodoxe. Cabrinovitch a avou^ ivoir été récemment à Belgrade où il a reçt les bombes en vue d'un attentat contre l'archiduc. Le deuxième criminel a avoué qui lepuis son retour de Belgrade il avait eu 1-4 lessein de tuer à coups de feu un pei"Sonna-5e haut placé, pour venger ainsi la nation serbe d'une prétendue oppression. Pour met ire son attentat à exécution il s'était plac4 mtre deux étudiants connus de lui, qu'il savait n'être pas suspects. Il ne connaissais rien de l'attentat perpétré par Cabrinovitch Il aurait été surpris par l'attentat au moyet d'une bombe et par suite ne se trouva pa* prêt à tirer lorsque l'archiduc passa la pre mière fois devant lui. Les cercles dirigeants sont convaincus qu« des Bosniaques ne se seraient jamais livrés à pareil attentat, s'ils n'avaient pas été depui* quelque temps, chose bien connue dans la population serbe-orthodoxe loyaliste, l'objet de très vives excitations, venant de 1 étranger, excitations qui produisaient surtout leur effet néfaste parmi les jeunes gens socialistes des écoles secondaires de confession serbe-orthodoxe. . . Belgradè, 29 juin. — Prinzip et Cabrinovitch séjournèrent ensemble à Belgrade, ou ils passaient pour des camarades inséparables. Prinzip avait suivi pendant quatre années le» cours d'une école secondaire de Sarajevo, puis il état parti pour Belgrade, d'où il était reparti pour Sarajevo il y a trois semaines Encore deux bombes Sarajevo, 29 juin. — Deux bombes ont été lancées aujourd'hui sans causer de grands dommages. Une seule personne a été légèrement blessée. Les auteurs de ces attentat* .'ont pu être découverts. On suppose que ce sont des complices des auteurs de^ l'attentat '.'hier. Le calme le plus complet règne maintenant en ville. LA PROCLAMATION DE L'ETAT DE SIEGE Une arrestation Sarajevo, 29 juin. — A l'occasion de la proclamation de la cour martiale, le commissaire du gouvernement a publié une proclamation prescrivant notamment la fermeture des restaurants à 8 h. et des cafés à 10 h. du soir, tl est interdit de stationner dans les rues. Sarajevo, 29 juin. — D'après une informa»-on du journal « Nerc:inie », le président du groupe radical d'opposition serbe Narod, M. Ànthonapo Zola, aurait été arrêté parce - u'I excitait la population. Un appel à la population de Bosnie Sarajevo, 29 juin. — Le président de la Diète a adressé au peuple un appel dans lequel il exprime sa ferme conviction que H peuple de Bosnie-Herzégovine se groupera résolument autour du trône du Souverain, qu'il est prêt à faire tous les sacrifices pour la prospérité et le bonheur de la maison des Habsbourg, qu'il condamne unanimement ce c rime horrible, qu'il stigmatise les agitateur» sans scrupule et les vils corrupteurs de jeunes gens sans expérience. Le président demande au peuple de témoigner son attachement et sa fidélité inébranlables à la maison d'Autriche-Hongrie, d'étouffer dans son germe toute entreprise audacieuse qui pourrait résulter de pareils crimes. Il adjure les pa^ rents de protéger leurs enfants contre des agitateurs dénués de principes qui empois-— sonnent leurs fiils avec des idées anarchistes. L'EMOTION EN BOSNIE-HERZEGOVINE Manifestations de sympathie Sarajevo, 29 juin. — Une information dt Mostar annonce que les Croates musulmans eut organisé dans oette localité une manifestation au cours de laquelle des vivats ont ét* poussés en l'honneur de l'Empereur, en même temps que des cris^ hostiles à la Serbie Des désordres assez sérieux se sont produit! au cours desquels des fenêtres ont été défoncées. La troupe est intervenue pour rétablir le calme. Des désordres ont également éclaté à Zou-barie où des manifestations anti-serbes ont eu lieu, mais sans entraîner des conséquence# graves. Le calme règne dans tout le reste du paye. Sarajevo, 29 juin. — Les nouvelles reçue* de toutes les parties du pays signalent 1 im-presions de consternation provoquée clan* toutes les classes de la population par la nouvelle de l'attentat. L'indignation de la population. y compris même l'élément serbe loyaliste. à l'égard de ce double crime est consi-déra-ble.Des manifestations solennelles de deuil sont organisées dans tout lé pays. Des télégrammes de condoleances> émanant de la population de tout le pays arrivent san3 cesse aux autorités locales représentant le gouvernement. Us expriment en même temps les sentiments du plus profond loyalisme à l'égard 1 de la maison impériale. Le transport des corps à Vienne | Sarajevo, 29 juin. —3 Après l'embaumement des corps on a procédé à la bénédiction, puil [. l'acte de décès fut dressé. Les cercueils furent ensuite scellés, puis exposés au Konak, danl le salon tendu de noir. Le défilé ne cessa pai . de toute l'après-midi. Vers la soirée les oer-5 cueils furent placés sur un fourgon. Au mo-> ment où le cortège s'ébranlait, précédé de j plusieurs bataillons d'infanterie et esoadron* ^ de cavalerie, 24 coups de canon furent tirés. t Le clergé marchait devant le fourgon der-} rière lequel se pressaient les dignitaires de la maison impériaJe? les autorités civiles et mi-" litaires, les fonctionnaires. Une foule considérable assistait? au défilé. Le cortège arriva à i la gare à 6 h. 30 du soir. Les cercueils furent ' embarqués dans le fourgon. Les troupes ren-• dirent les honneurs. Après la bénédiction du clergé le fourgon fut attelé à un train spécial qui partit à 7 h. 10 aux sons de l'hymne na^ tion al autrichien . Les cercueils seront embarqués à Meitko-vitch sur un navire de guerre. Metkowitch, 30 juin. — A 6 heures du m*-l tin, les corps de l'archiduc François-Ferdi-ï nand et de son épouse sont arrivés de Sarar I jevo accompagnés de tout le personnel de 1* Cour, dans un train spécial de la Cour. A la - gare une compagnie d'honneur formait _ la haie ainsi qu'un détachement de la marine i de guerre. Lo gouverneur, les autorités, la - municipalité, la jeunesse des écoles, le per» s sonnel enseignant et toute la population. L$ cercueil a été béni par le clergé et porté par i des marins à bord du vaoht de guerre ï DaiL-I mat ». Le cercueil de ï'archiduc a été recou» vei?t a'un pavillon de guerre et de l'étcndari

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