La Métropole

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s.n. 1914, 24 April. La Métropole. Seen on 26 June 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/086348h859/
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LA MÉTROPOLE 21e Année Nol 13~ B3dLition B - — — — annonces s abonnkmeivts le numéro Journal quotidien du matin le numéro u^a. Upeut;fr. 03o c^omq,,e un « ïffiï : 88 611 a * * *° ISTS-.: Touslesjours 6e.r..MPin»>lA...r. Le dimanche 5 ™i>r5u?^^ On (abonne 6 tous les bureau* de poste et aux facteur». Q_Jr vers, l'adresser à T'AGENCE HAVAS : , de 4 a 10 Administrât on : » 3519 de 10 a le à Bruxelles : s. place des Martyrs. ETRANGER, le port en sus. mjvmiuiîO I fVMTIURSS & PARIS : 8, place de la Bourse. Poui 1» HOLLANDE, s'abonner de préférence aux LElVliMïlS pages Rédaction ' Téléphone 617 pages UWIIIBM j LONDRES : »3. Cheapside E. C. * « j„ nintAt nti'aii intimai même. L i — ■■■■■■ n« miw iiwhih !■—m m i i imittiii —° Vendredi 24 avril 1914 —m—nmaasas La formule à la mode 11 est bien rare, lorsqu'il se produit un grand mouvement d'opinion, que ce mou-Temeet ne se concrétise pas dans une formule plus ou moins nouvelle ou impre-vue. Si la formule est bonne, elle devien- J dra le meilleur agent du mouvement qui -û la fit naître et dont elle saura faire ap- U1 précier par tous la valeur. jjj La dernière de ces formules fit, on se g€ le rappelle, quelque bruit: nous la de- ^ viens à Brunotière qui avait parlé de « la rt iàiflito de la sciemce ». Le mot fit for- ic éune; croyez que ce ne fut pas sans rai- d; 90ns profondes. a On n'eut, cependant, aucune peme a °; faire remarquer combien il était inexact! ® Les savants avaienit raison de l'objec- u' ter: jamais, sans doute, la science n'avait ^ plus magnifiquement tenu ses promesses. t, Depuis moins d'un siècle, elle nous avait v donne plus qu'en dix siècles do moyen- d âg% et de Renaissance. _ _ dj Alors?.... Alors, ceux qui parlaient de cJ faillite, oeux qui y croient... n'avaient ^ paa tort! g Ceet qu'à la scienoe on avait demandé bl bien autre chose que des progrès matériels, voire une vue d'ensemble de la na- ri tiLto. On avait dit qu'elle n'expliquerait t* plus seulement nos corps, mais nos âmes, ti plus seulement ce monde, mais son au- P delà... Si bien que lorsque précisément l'éclat de grandes découvertes dans le do-ma»ine de la matière eût montré, mieux n encore, qu'il ne fallait rien espérer de i plus haut, ce fut une désillusion, une vé- n ritable faillite envers les espoirs enfié- p prés. p Vous voyez bien que la dernière for- Lt ïnule n'eut point tort, puisqu'elle carres-(pondait à un mouvement véritable des cz esprits. Il faut croire que le succès de la u nouvelle ne sera pas moindre. Vous la a counaissez. On l'attribue plus ou moins b. à M. Ribot: c'est « le renouveau philosophique ». Des journaux, des revues, ont si fait des enquêtes et le résultat fut l'uma- 01 il imité dans cette constatation: le renou- Ir veau philosophie existe. v M. Ribot, dans le Journal des Débats n: expliquait ainsi, voici quelques jours, les H causes et l'ordre de ce mouvement. ©" O'est, d'abord, l'influence de Ravais- ^ son, d'Alfred Fouillée et de Lachelier. lc Mais le grand ooup fut l'enseignement ^ Ide MM. Boutroux et Bergson... surtout, (i on s'en doute, de ce dernier. On ne peut v pins entrer à son cours, dont l'accès est le devenu un problème parisien. x; M. Ribot ajoute, pour préciser la na- ™ fcure de oe « renouveau philosophique » d( 1 qu'il est favorablement accueilli des mi-lieux religieux, bien qu'avec réserves.... ra Les réserves ne s'expliquent pas moins l'i I que la faveur. Nous allons tâcher d'élucd- ck 1 der oe point curieux. m Et nous commencerons par les réser- b< ves, car elles tiennent à la position même ® du problème. Voici: il s'agit du mouvement de la philosophie incroyante. sc Ne vous faites donc pas d'illusions n qui pourraient amener des complications ef -da/ngereuses. ^ Vous êtes ici chez l'ennemi, loin de la es foi. loin de certitudes, des vérités cer- ™ taines et salutaires. Tout l'intérêt du (rj| mouvement consiste à constater q^ci: l'en- m semble de la pensée incroyante, païenne [e ui vous voulez, s'est curieusement rappro- et Chée de la pensée religieuse. Ni plus ni oc moins, mais cela, déjà, est énorme! h' Pensez donc d'où elle revient, cette pau- p vre pensée incrédule! Après les révoltes id^ l'humanisme et de la Réforme, les dan- ^ gère de Descartes, l'impiété systématique c' des Encyclopédistes, des incroyants en Frétaient arrivés à ne plus croire même à bc la vérité, à ne plus admettre l'humble té- cr moignage, non seulement du sens commun, mais encore de leurs sens indivi- s,° dueis- ... t Le positivisme d'Auguste Comte, tra- cjj 'duifc en méthode d'art et d'histoire par ré Taine avait si vite montré sa misère que \\: Bes pauvres adeptes en étaient bien vite, ai venus à ne plus essayer même de savoir... £r L'Agnosticisme était, hier encore, leur y. doctrine. Inutile de dire que c'était là, gl; au point de vue religieux, le comble de la j) misère d'esprit. C'était enlever jusqtî^à sv l'espoir de la foi, car comment y amener se quelqu'un pour qui la possibilité même pi d'une vérité n'existe plus? P; Or, voici que différents maîtres de la pensée non chrétienne sont arrivés à établir, pour leurs disciples, ces deux points: si nous sommes arrivés à ne plus p] pouvoir nous fier au raisonnement, c'est qi que nous n'avons pas pu l'appuyer sur m ■une foi. Oelle-ci doit être reclierchée, au d< i moins sous la forme de l'intuition, du -*■ sentiment du mystère, sans lesquels il _ «st impossible de concevoir une image sin-cèro de l'univers et de la vie. Comme I c'est peu, encore une fois, pour nous qui possédons héréditairement, avec la foi, la notion du bon usage de la pensée!..! ti Mais comme c'est beaucoup, si l'on se d' rappelle où la pensée incroyante en était arrivée: si bien que le « renouveau philosophique » est une formule devant m plaire aux chrétiens, non moins que celle 5 de la faillite de la science. Toutes deux, sans mener jusqu' à ie; JEglise, aident à découvrir de loin sa A Wle architecture faisant le geste de qi l>ieu. pc Révoire. Les travaux d'Anvers™ i,<2WaDl^ Qo"8 ^aranà annoncé, . le Collège en rendu nier à Bruxelles. Le communiqué un ni*V été rédigé de oorammun accord à oo Tirvr i s^?n.ce transmis à la presse : à ( V*r ministres Heileputto et Van de ins /▼ère> «nt reçu aujourd'hui une délégation tel la Ville d'Anvers pour traiter des quee-d'ii «s mteressant l'agrandissement du port gei darJe^erS sP^cia'e'men^ I'a reprise des deux ten a ' ^ divens pohits en discussion entre le cri] s administrations ont. été successivement nat ««•mines. j ■ Les échanges de vue ont montré qu'une len I>oiivait s'établir. pre jJ, .^nt retard sera évité dans la mise en saii , • oitatjnn dés deux darses actuellement sur ben a I e a°hevées. le u Ville d'Anvers était représentée par 1: Str® bf>Tu's:mestre De Vos. MM. les échevin? à 1' eî' Cools, auxquels s'étaient joints ont »\ vîl,1SnFrar,.C,k . ' devers, députés. : ff£ Qtr6] , Win ter, ingénieur en chef, et pou kt. directeur de« propriétés comonuna- <iti« 1 «ocMiipagnaient la délégation. » en L'Actualité y < La guerre mexicaine & Le président Wilsôn a donc l l/S guerre qu'il a voulue et cherchée d< .w A puis si longtemps. En provoquant u L-viit qu'il a grossi démesurément, il ; ussi à entraîner lo Congrès à sa suite et d ire voter une résolution l'autorisant à s rvir de la maiine et de l'armée pour lia d( nse des intéaêts américains au Mexique. I. solution n'était pas encore approuvée p£ Sénat que déjà l'amiral Fletener, coanmai int les navires de guerre t'e/ant Vera-Crui assailli cette ville, » emparant cies douant massacrant les soldats mexicains qui osaiei opposer à oes opérations. Du côté amér lin on laisse planer naturellement à dessei né certaine obscurité sur ces faits, car c > soucie peu à Washington de faire conna •e la vérité sur les incidents odieux doi era-Cruz a été lo théâtre et dont le prés ait Wilson entendra se servir tout comir 3S premiers Incidents de . Tampico rour rainer la fureur populaire contre le Mex ne et pour jus^iier devant l' Europe l'agrc on de Vera-Cruz qui a eu i<«u en dôpit c mtes les régies du croit international doi irtout en Amérique on se it«i si respectueu: Sans doute, si le président Wilson a sa gue >, cela ne veut pas dire qu'il en sortira vi ►rieux et sans dégât moral pour sa réputt on de démocrate puritain. Le contraii'e e arfaitemenb admissible et la violation d roit dont M. Wilson s'est rendu coupab 'enlèvera certainement rien des sympatlii^ ue le président Huorta a trouvées précis* tent à la suite de la campagne insensée qi t. Wilson .a inaugurée contre lui. On seir îaTiifestement trop bien qu'il s'agit ici d'ur ure hypocrisie lorsque M. Wilson. prétend r ouvoir reoonaïaître après les Etats eurojiéei > président Huerta parce qu'il n'a p.is él lu régulièrement. Les protégés du prés ent Wilson, c'est-à-dire les brigaçds Carrai i et Villa, sont loin cependant de voulo. ser de moyens constitutionnels pour arrive u pouvoir. Le nom dont ils se sont affi lés ne fait absolument rien à la chose. Dans son désir de frapper Huerta, le pr dent des Etats-Unis a commencé déjà pi nruméttre un impair qui pourrait bien 1 vloir des protestations et des ennuis dipl atiques avec l'Allemagne. On sait qu'un n; re allemand apportait au Mexique des a es et des munitions destinées au présidea iierta. Oet envoi était absolument réguE< , ne pouvait en aucune façon être cous >ré comme prohibé par les dispositions si trafic des armes et leur transport dans 1< lys d'ontre-mer. Wilson ne pouvant faii iisir ces armes sous prétexte de contrebai 3 de guerre, a hâté la saisie des douanes c era-Cruz pour pouvoir arrêter les armes ( s munitions destinées au gouvernement m< cain. En présence de l'autoi'isation donne u* le même Wilson aux rebelles mexicair i se fournir d'amies aux Etats-Unis, on doi dire nue la morale dn président des Etat* lis fait de singulières distinctions. D pa ît d'ailleurs qu'à la dernière minute, su ntervention probablement du représentan l'Allemagne aux Etats-Unis, on s'est de andé s'il ne valait pas mieux lâcher oett >lle proie pour la oapture de laquelle o est laissé entraîner à violer toutes les ri es du droit et de la plus élémentaire équitx Ce qui caractérise l'action du président Wi -n, o'est la résolution annoncée comme déf t.ive de ne pas occuper Tampico. Il y a, e fet, pour cette résolution des raisons abs< ment transpai'antes; La ville de Tampic t encore en possession des troupes du g< irai Huerta. Les rebelles se préparent sar m te à l'attaquer vigoureusement et l'on i mande lequel des deux des troupes gouve: •mentales ou des rebelles va l'emporter, f ; Etats-Unis intervenaient dans cette lut1 si l'amiral Fletclier. et ses hommes aUaier c-uper Tampieo, ils enlèveraient la possib é aux rebelles de s'en emparer et de tri .iller pour Wilson et les trusts américain! rtit-êtire même réussirait-on à unir rebelll< gouvernementaux contre les libérateurs c les faire chasser du territoire mexioaii est donc la vieille tactique d'abstention de >ats-Unis là où elle est favorable aux n Ues qui est continuée par Wilson et son s( s taire d'Etat Bryan à l'égard de Tampicx Faut-il croire d'aOleurs que les Etats-Un: agent à quitter le Mexique aussitôt le bu l'expédition actuelle atteint? On se troar rait étrangement si l'on supposait pareil! ose. Un ordre du jour qui affirmait oett solution avait été soumis au Congrès d ashington, mais on a fait remarquer à so: iteur qu'il était vraiment trop roublard o op naïf pour déposer pareil ordre du joui i n'a pas même voulu le discuter. Cela e t long sur les intentions.des Etats-Unis e r les véritables motifs de leur expédition ans l'Amérique du Sud, on sait de quoi agit et oe n'est pas sans raison que la prêt de l'Argentine s'inquiète de oe qui va s isser au Mexique. Dans tous les cas, l'ooci ition et la conquête des provinces du nor i Mexique — et celle-là est manifestemeii sée — ne seront pas faciles.Une guerre d lerriHa longue, meurtrière et coûteuse poui être la conséquence de l'acte iiTéfléchi d ésident Wilson. Ou bien faut-il admetti le les trusts lui ,ont fourni des centaines d [.Lie bonnes raisons pour cette campagn mt il ne voulait rien savoir d'abord? -Joerg..a maison de Ruben: Un groupe d'artistes vient d'envoyer la p< :ion suivante à l'administration oommunal Anvers : ■ Messieurs. Tous les peuples civilisés considèrent la d< euro de leurs grands hommes comme d< nctuaires: tels la « Rembrandthpis » à An erdam, la « Casa di Michel-Angelo » à Fie noe. Les Allemands conservent avec piét ; maisons où vécurent Goethe, Beethover brecht Durer, et l'Angleterre vient d'ac érir comme bien national oelle de Shakee are. Nul homme n'a fait rejaillir sur son pay éclat plus radieux, plus pur que ne le fi tr© concitoyen Pierre-Paul Rubens,et pour ît cette demeure, qui de/ra.t être vén. i parce que tant de chefs-d'œuvres y furen ;és, a été jusqu'à présent déshonorée pa. emploi mercantile. Cette situation mena de s'aggraver encore, puisque, sans égari •es souvenirs augustes, il est question d'; taller un établissement industriel avec mo rs. Il est superflu d'insister sur l'odieu: ne semblable profanation et sur les "dan s qu'un tel,emploi ferait courir à l'exis oo même de_ l'immeuble. Fn peuple laissant so perpétrer un tel sa ego serait indigne de compter parmi • les ions civilisées. 'our ces motifs, la population anversoist lande à l'administration communale d< ndre sans aucun retard les mesures néces-es pour sauvegarder la maison de Ru-s en la faisant entrer dans le domaine la collectivité. uisque toutes les tentatives d'acquisition amiable, faites depuis do longues années, échoué, nous lui demandons d'user à oet t des moyens que la loi sur l'expropriation r cause d'utilité publique met à sa dispo-)n : les générations actuelles et futures lui seront éternellement rpyynn Échos 5 LA VILLE ^ Programme de la journee : i e FETES ET CONFERENCES e •- Salle Beethoven. — A 8 lieiuires et demie, Eoaré< a musicale i*ax JIM. J. Oefuleman», Alibesrt Hiansea r et Raoul Steinpe. l_ Cercle Catholique. — A 8 heures eit ckunie, oem , cert întùiiiie r>our k-s flamiLles, a^ec cinéma, ç c. A. D. V. ■— A 8 heures et demie, à 1 "école al ^ Leniiainde, deuxième féamee du Bismardi-Fliùm.. [~ COURS Berlitz School, 8, Meir. — Langues vivantes. n i- EXPOSITIONS -t i- ûerclo Artistique. — De 10 à 5 heures, expos! e tiom Wi'îLem FaexelB (ouverte jusqu'au 30 avril). S- Les travaux à Vieux-Dieu ? Il y a quelques jours nous avons dit qu'i était quesition de construire deux gares nou-velles à Vieux-Dieu et'que la gare des voya-" geurs actuelle allait être reculée dans la di- rectiion de la ix>ute do Lierre.^ , Un de nos lecteurs nous écrit à oe sujet qu'il a lieu de croire, d'après oertains rensei-e gnements obtenus par lui, que ce projet de déplacer la gare a été «abandonné. ; i Lo projet, ajoute-t-il, était d'ailleurs pa-radoxal, attendu que remplacement choisi au j. lieu dit « Koeisteert > se trouvait en dehorf de La nouvello enceinte et dans le rayon def e servitudes militaires, d'où avis défavorable ,, du génie militaire; d'autre part, oet endroit 2 était trop éloigné des différentes agglomérations. » t Notre correspondant veut bien ajouter que ~ les travaux à exécuter entre Luythaegen et .j. Vieux-Dieu et consistant en la construction t_ de trois arcades pour donner passage aux trams et autres véhicules, seront mis en ad-judkation d'ici quelques jours. 'r Nous aurons, de notre côté, tâché d'obte-nir confirmation de l'abandon du projet de j. déplacer la gare des voyageurs. ^ On nous a dit que les avis étaient parta-r_ gés à oe sujet, que certaines personnes met lt raient tout on œuvre pour faire abandonner ,r lo projet, mais qu'il est absolument préma •_ fcuré de dire que la gare restera là où elle [r so trouve. Attendons donc 1 e i Au gouvernement provincial ® Les bureaux du gouvernement provincial se délabrent chaque jour davantage e>t ce n'es-1 qu'à force de soins que l'on parvient à lef e tenir dans un état à peu près déoent. ® Il nous semblait cependant que tout avait été arrangé en vue de la remise en état des bâtiments: les crédits ont été mis à la dispo-" sition du ministre "et les plans ont dû être [ soumis à sa signature depuis bien du temps déjà. Espérons, tant pour les fonctionnaires qui 0 y travaillent que pour les visiteurs qui s'y x hasardent, qu'il sera prompteanent donné un commencement d'exécution aux travaux pro-r mis et nécessaires. La bonne saison n'e6t pas si loin qu'on ne ^ puisse achever une notable partie de ces travaux avant l'hiver prochain. 1 Autour de Lambermont s Le monument Lambermont ne jouit pas e des sympathies do nos jardiniers coammu-•- naux, s'il faut en juger par la façon dont >i ils ont fleuri le petit square qui l'entoure en e apportant d'ailleurs le moins d'empressement t possible à l'achèvement de leurs plantations, i- Alors que partout ailleurs à peu près ces tra-•- vaux so sont effectués avec une rapidité di-i. gne d'éloges, il a fallu trois semaines poui s achever la décoration du square Lambermont. t Et. quelle décoration 1 Des marguerites d'un • rose à donner la nausée alternent avec def s marguerites blanches, disposées en larges - bandes sinueuses coupées do place en plaoe - par des massifs de primevères ou de giro->• fiées. Cela n'est pas joli du tout et contraste s singulièrement avec la décoration florale aux t tonalités vives et chaudes des autres jardins - communaux. e Aussi nous permettrons-nous de reconiman-e der le monument Lambermont à la sollicitude e des jardiniers pour le jour prochain où lee 1 plantes devront être remplacées, i j Un grand congrès t L' « Indépendance belge » relevait il y a . i>eu de jours le t caractère assez mesquin > j de la dernière séance du congrès socialiste de - Pâques. e Voici que le « Peuple » lui-même se déci- - de à constater que les préoccupations du oon-i grès ne. furent pas précisément très élevées : t « Des questions d'organisation et de ges-e tion intérieure ont surtout absorbé oette an-■- née les trois journées de nos assises ronge* n de Pâques. Etait-ce opportun et ne vaucliait-e il pas mieux, à la veille c^'une grande ba-e taille comme oelle de mai prochain, porter les e discussions à l'altitude de grandes questions - de principes, sonner le ralliement de toutes les troupes unies, disciplinées et galvanisée* par l'enthousiasme de la lutte. > Nous livrons la suggestion à nos amis du Conseil général. » £ Il est bien tempe de s'en apercevoir. Un monument pour Verschaevê 0 Un comité vient de se former dans le but de perpétuer par l'érection d'un monument au cimetière du Kiel les servioes rendus au pays et à l'aviation par le regretté pilote 6 Verschaeve. Ce comité vient de lancer la cir-~ culaiire suivante que nous nous faisons un ^ plaisir d'insérer et à laquelle nous souhai-e tons de rencontrer partout le chaleureux ac-> cueil qu'elle mérite: - « Monsieur, > L'aviation belge vient de perdre en Ver-schaeve un de ses meilleurs pilotes. Le vail- s lant aviateur avait fait honneur à la BeJgi- 1 que en battant des records mondiaux d'alti-" tudie et de vol plané. Depuis deux ans il avait • par un labeur incessant mené de front la ' création d'une industrie nouvelle dans notre r pays, la construction des avions en usage dans - notre armée et la formation de nombreux of- I ficieis aviateurs. Il a mis à cette tâche éora- • santé un entrain, un dévouement exemplai-' res, doublés d'une maîtrise admirée d^ tous; : il a ainsi largement contribué au développe- ■ ment de notre aviation militaire. Verschaeve a succombé à oette noble tâche ; il est mort en héros au champ d'honneur, en pleine jeu- ■ nesse. Le pays peut être fier de lui. » Mais cette reconnaissance implique le devoir de lui donner une tombe digne de lui et de perpétuer son souvenir. d A cette fin un oomité s'est formé dans le but de recueillir les souscriptions de ses amis, de ses admirateurs et de tous ceux qui 3'intéressent aux progrès^ industriels et militaires de notre chère patrie. Nous vous prions de faire parvenir au lieutenant Nélis, à Brasschaet, le montant de votre souscription. II vous sera donné par la suite connaissance du détail des sommes versées et de la date de l'érection du monument au cimetière du Kiel à Anvers. » En vont reroerautni de votre générosité, nous vous prions d'agréer, Monsieur, l'ass ranco de notre considération distinguée. » Pour le Comité: c Léon Gérard. Lieutenant Nélis. Sous les platanes On s'étonne quelquefois de la fiéquer avec laquelle se manifestent en cette sais les affections bronchitiques, lee rhumes, gr pes et autres indispositions désagréables c semblent régner actuellement a l'état épie mique. Sait-on que d'après des recherches récent on aurait tort d'en attribuer la cause a seules variations subites de température? L'expérience a prouvé que lo grand no , bre de personnes affligées d iw^catarrhe po nasal ont été atteintes après s être promené sous certains arbres et en particulier sous c! platanes. Les fruits de ce dernier arbre, en eff» sont velus et réunis en capitules; au moind vent sec, ces capitules éclatent et disperse dans l'atmosphère une quantité considérai de minuscules pointes chevelues qui ne t< dent pas à so diviser en des particules n oroscopiques, lesquelles pénètrent dans 3 organes respiratoires et causent le mala: qu'on sait. Le danger de ces arbres a déjà été reoona par les Grecs de l'antiquité, et en Allemag on a défendu de planter des platanes dans voisinage d'écoles. Méfions-nous donc des ballades sous oes f bres pernicieux dont sont plantés, comme < sait, une partie de nos avenues. Prions aui nos jardiniers coanmunaux de se spécialis plutôt dans la culture de l'orane, si cher nos édiles et qui, du moins, ne nous fera p tousser. Larmes de sang C'est là une locution que nous ontendo tous les jours. Bien des gens se demande alors — il y a tant de curieux sur la ter — si l'on peut réellement pleurer de telles la mes. Nos anciens n'hésitaient pas et oo cluaient par l'affirmative. Ils ont laissé da leurs écrits maintes observations de leurs de teurs, qui ne pouvaient être aussi que des £ vants comme les nôtres, quoi que puissent < penser et en dire nos modernes Esoulap S'il "faut en croire les manuscrits jaunis p le temipg, pleurer de cette anormale façon ét pour les uns seulement un accident au coi de leur existence ; pour les autres, cela et devenu une habitude dont évidemment ils seraient bion passés. Aujourd'hui nous ne croyons plus guère oes larmes miraculeuses. Un sceptique, . de Micas, s'est mis récemment à l'étude cette question et voilà qu'il nous appre sans aucun ménagement que les larmes sang sont « presque toujours des hémexn: gies qui se font par la conjonctive ooula comme on d'autres cas elles pourraient faire par le nez, la muqueuse de l'estomac toute autre. Ces hémorragies extérioris* (par opposition à celles qui restent sur pla> sous la conjonctive, donne le « ooup de san£ bien connu) se peuvent produire dans les n Lad i es très diverses. » En définitive, c'est encore un peu de d< loureuse poésie qui disparaît sous 1 examen i pitoyable de la scienoe qui nous apprend q dans les larmes de sang il n'y *» , à l'analyj que: eau, sel, soude, mucus et phosphate chaux ! Rions-en aux larmes ! LE DINER " DENlS-PAPtN „ Le 44 Carnet d'Epicure „ nous p, d'annoncer que le XVI" dîner de Ligue des Gourmands aura Heu à A vers, samedi, 25 avril au 44 ( r térii Restaurant „ chez son correspondu Henri Kelter Téléphone L95Ï Hgs culfyres NOUS AURONS BEAUCOUP DE FRUITS CETTE ANNEE Voici, d'après l'Office Rural, quelle était situation des cultures maraîchères et fr tières au 20 avril 1914: 1 ) Culture maraîchère. — La culture la laitue pommée s'annonce très bien dans régions de Louvain, de Mal in es et dans deux Flandres, bion ou assez bien -aux en rons de Bruxelles, Huy et Namur, mo1 bien clans la vallée de la Meuse. La récolte de l'asperge forcée a pris f Elle a été bonne aux environs de Louva d'Alost, dans l'arrondissement d'Anvers dans la Flandre occidentale. L'asperge de pleine terre semble dev( bien donner dans tout le pays, particuliè; ment aux environs de Haecht et de Beteoc où les marchés se sont ouverts dès le avril. Le fraisier de pleine terre se développe n malement dans ses oentres de productic tout fait prévoir une belle récolte. La récolte du witloof est terminée dans région de Louvain ; dans la région de Bi xelles et de Malines, elle touche à sa fi elle a été excellente. L'épinard de pleine terre a beaucoup soi fert de la gelée dans la région de Bruxolh la récolte y est médiocre en certains endroi assez bonne dans d'autres; elle est bon dans les arrondissements d'Anvers et de IV' lines et dans la Flandre orientale ; médio< lans la Flandre occidentale, médiocre ou mz vaise dans les provinces de Liège et de F mur. Le chou-fleur a été planté dans de bc nés conditions dans la région de Louvain a si que dans l'arrondissement d'Alost, aux e virons de Malines, Termonde et Puers, da des conditions moins favorables dans les t très parties du pays. Par suite du temps c favorable du mois de mars, la plantation été plus tardive que les autres années. Dans les environs de Bruxelles, la lait à couper, le radis et le chou de Milan laisse beaucoup à désirer; les pois vont bien da la banlieue de Termonde. Les cultures de rhubarbe sont en bon ét lans la région de Malines. 2)^ Arboriculture fruitière. — Le raisin le pêcher donnent satisfaction dans la régi-de Hoeylaert, Over-Yssche et La H'£pe.°] production du raisin oonservé t Gros C< man » touche à sa fin. Les cerisiers, les pruniers, les poiriers, I pêchers en plein «air ainsi que les groseillie fleurissent abondamment dans tous les ce très de cultures fruitières. Pourvu que temps reste favorable, la récolte sera magi fique. La floraison des pommiers sera abondan dans les vergers qui n'ont pas fructifié Vs dernier. La Vie militaire Au comité d'armée. — Le comité d'armée opéré une sélection rigoureuse parmi les vin coLoneilf* ca.ndfi<Latâ au grade de général-maj qu'i,i avait à examiner ; il a retienn quatorze ca di<Ja-ts pour quatorze places à CDnfêrcr. Il n'y avait que treize places à comférer, ms l'on y a ajouté une quatorzième! celle du coi mandant de l'école minutaire, qui sera un gén ral-major. Le comiité d'armée a, en outre, classé les gén raux-majors candidats au grade de Uieutenar général. Le oasque. — Le modèle de casque remds à tu compagnie du 9e de ligne a été «taré. De1; tran formations vont y être apportée* pour l'allégi et Le rendre plus tenant. Conwne nous l'avons demamdé dès le premi« Jour, on en revient au modèle expérimenté < ieai-1913. LETTRES DU MEXIQUE Correspondancé particulière do la «Métropole oe , on Le conflit avec les Etats-Unis.—Le presiden p- Wilson et les raisons secrètes de sa politi ui que d'attente. — La question jaune et I; lé- question noire. ^ Mexioo-City, le 9'avril 19147 IX • On apprend ici que le message du prési n~ dent Wilison à la Chambre des Représentant i; demandant de « blocus pacifique » du Mexi ?! que, c'est-à-dire le débarquement de soldat LV u.e l'infanterie de marine et ia prise de pos session du chemin de fer ralliant la Vera-Oru. ..I à Mexico, a été reçu avec enthousiasme e n+ par de vives acclamations. Au Sénat, toute il lois, iii en fut autrement. Lo message clu pre Z sident a été très discuté. Après la « pohtiqu d'attente » de M. Wilson, les Etats-Unis au pc ront-ils une politique d'a++ente sénatoriale Sf Ce n'est pas probable. _>ans les milieux po puilaires on commence à s'impatienter et le iu marins surtout ont hâte de tenter de renou ne voler les prouesses de la guerre hispano-ame le rioaine. Sous une forme ou sous une autre une intervention américaine est certaine, jr- Lo contre-amiral Metcher est sur le xx>ui >n de conianiencer les hostilités, bien que le Se ,si nat n'ait pas encore approuvé le projet sou er mis à la Chambre des Représentants, à Or, il faut remarquer dans le message d" as président Wilson, le passage suivant qui mon bre combien le président reste ferme et înc btnanlable dans sa résolution de ne pas déora ror la guerre. ^ t Le gouvernement ne 6era en aucuii ca at forcé de faire la guerre au peuple mexiuair lie général Huerta s'est arroge le pouvoi r" par des procédés qui n'ont aucune justifica n~ tion, et ce4a dans une partie seulement d nS Mexique. Si un conflit armé se produit îil ser ?" dirige uniquement contre Huerta et ses pai tisans... Le gouvernement souhaite qu il n ait pas de guerre ». a+ Quelles sont donc les raisons de cetto pc _ litique d'attente suivie jusqu'à ce jour par 1 "Vf Président des Ïitats-Unis et continuée aujoui d'hui par lo Sénat? Est-ce seulement pou S oonifinner la doctrine de Monii'oe P Est-ce pa x iiumianité? Est-ce pour montrer au monde en M tior le désintéressement des Etats-Unis et so if: adlhésion à l'idée de- la paix universelLe ? <J r.] ne le crois pas. Je. pense pilutôt que le Ire sident Wiilson redoute les conséquences d un guerre qui poui-rait être désastreuse pour 1 r€ pays et même l'entraîner à sa ruine, se l)'abord est-il possible de fairo la guerre &u Huerta sans faire la guerre au peuple mex ieS oain? ... Est-iH bien sûr que les Constitutîonaliste • ne s'uniraient pas aux. Fédéraux pour repom ^er une invasion américaine? U ne faut oi bdier que le Mexicain regrette toujours - »ii_ oamime la Fi^ance, la Lorraine cette boi! m- partie de son territoire que lui ont enleve le ue litats-Unis et qui s'appelle aujourd'hui 1 ie, Texas. de Un nouvel empiétement ne serait pas t< léré et en cas de guerre les Etats-Unis ai raient peut-être à déployer comme l'Angh terre au Transvaal, toute leur force.Au m< ment même où j'écris, une dépêche onnoaw 'le que des chefs mexicains concentrent loua la forces à Sailtillo pour repousser les Amér n_ oains et que l'on vient d'enregistrer de non breux engagements volontaires. ,rn Quelle serait l'attitude du peuple entier d nt Mexique devant une invasion américaine m< i me pacifique? Voilà une des raisons de la p< litique d'attente. — Une autre, et celle-là la plus sérieuse, c'et 'la crainte du Japon. Les Etats de l'Ouef ajmérioain et la Californie particulièreanei ont traité et traitent encore les Japona avec un mépris et une injustice qui ont cré entre le Japon et les Etats-Unis une inimiti ^ grandissant tous les jours. J1- Le Japonais en Californie est oonsidéi comme un immigrant « non désirable ». Il es , exdhi des écoles publiques. De nouvelles lo I qui, lors de leur promuilgation, ont fait ooi .€S rir des bruits de guerre, lui défendent de di ^ venir propriétaire. Il peut tout au pilius loue la terre pour trois ans. Or, les Japonais ne profiteront-ills pas c • l'occasion d'une guerre avec le Mexiqu pour venger leur honneur et obtenir l'abroge ^ bion des lois californiennes? Le bruit n'a-t-pas couru que le Japon soutenait Huerta « même qu'en cas de conflit il interviendrait Quoiqu'il en soit les Etats-Unis aux pris* |(m avec les Mexicains et Japonais perdraient si 2g rement — au moins — les Philippines. Enfin MM. Wilson et Bryan qui ont la r< yj._ putation de n'avoir aucun préjugé contre 1 n. race noire et qui en connaissent la valeuj n'auraient-ills pas vis-à-vis d'edlle, les même ja craintes que vis-à-vis du Japon ? ni_ En effet, une insurrection générale des ni n. grès aux Etats-Unis, au moment où le paj ' serait en lutte à l'ouest avec une puissant ,f_ nation, au sud avec un peuple endurant e s. tenace, serait la ruine. tS) Le problème qu'a fait surgir le dévalopp< ne ment intellectuel et économique de la rac a_ nègre est redoutable. En 1863, Lincoln a: Te franchissait quatre millions d'hommes, d ,u- femmes et d'enfants gardés en esdlavage e ^ menés à oouii>s de fouet comme des anima/us Parce qu'ils avaient la peau noire, on se hât ,n- de prédire qu'ids resteraient « bêtes ». n- On se trompa. Après cinquante ans de 1 n- berté ils sont devenus l'égal du « bUanc » su ns tous_ les rapports. Cependant le « blanc ,u- continue à les considérer comme des êtres ir Lé- ferieurs. Il refuse aux nègres les droits p< a litiques qu'ils ont de par la constitution. ] s'éflodgne d'eux et leur jette à la face tou ue son mépris. Or, le recensement de 1910, nt porté le chiffre de la population noire ns 9.828.294, soit 10.7 % de la popuilation total du pays. C'est deux millions d'âmes de plu at que n'en renfenme la Belgique. Il y a un demi-siècle, sous l'esclavage, ui et nèjrre surpris par son maître, un livre à 1 >n main, aurait subi la mutillation (amputatio des oreilles, etc..) et dans 3a récidive < eû "1- peut-être été la mort. Or, aujourd'hui, le nèores possèdent 13 institutions pour jeune es fiilles, 26 collèges de théologie, 3 écoh» d droit, 5 de médecine, 2 l'art dentaire, 4 d pharmacie^ 17 collèges d'agricu'itare ot plu 'e de 400 écoles industrielles. Quant au dévelop II pement éoemomique de la race, un oMffr seulement : sa richesse totale ewt de 700 mil ^ lions de dollars, soit 3.500 millions de francs Ajoutons, que le nègre au physique est su _ périeur au blanc. On peut donc penser qu'i puisse devenir un sérieux adversaire. En résumé, la grande raison secrète de li politique d'attente et de " patience de Will a son et de Bryan c'est la difficulté et le dan rr-t, 'ïer de résoudre non seulement la questioi >r mexicaine, mais encore le problème jaune e' □r !a question noire. is Paul d'0. n- , f. . , t AVIS A cette époque de l'année le nombre de nos ie abonnés se rendant en villégiature, est consi-dérable. Pour faciliter la prompte exécution des mutations, nous prions instamment nos >r abonnés de vouloir bien nous rappeler leur D ancienne adresse en nous communiquant leur nouvelle adressa. LITTRES PARIS ' Correspondance particulière de la «Métropole» L Les élections et la R. P. — Interview de M. Charles Benoist. — La situation sta- 1 tistique des partisans de la R- P; parmi les députés sortants et les candidats. — Comment les proportionnantes ont organisé leur campagne. — Les résultats qu ils en attendent. . Paris, 22 avril. M. Charles Benoist, membre de l'Institut, 5 député du Vie arrondissement de Pans, pu- - blie à 1' a Echo de Paris », sous le titre - a Un programme », des articles qui font éclat, t Ll étudie, dans ces articles les causés du mal - politique dont nous souffrons. Il fait le - procès, notamment, à la Constitution de 3 1875, qui aurait pu être excellente si les mo- - narchistes qui l'ont faite en vue d'une res-a tauration monarchique avaient été assez uni£ - pour lui donner pratiquement ce qui lui man-3 que: l'équilibre que, seul, un exécutif respon- - sable serait en état d'assurer. Les articles oe - M. Charles Benoist sont à lire, et à conserver, par tous ceux qui, en ce temps-ci, veulent comprendre quelque chose aux discus- t sions de la politique française. Il suffit de les - signaler. L' « Echo de_ Paris » n est-il pas, . en Belgicpie, un de nos journaux les plus lusr Mais il devait sembler intéressant aux^Iec-! teurs de la « Métropole » d'apprendre, à la _ veille des élections, où en est, très exacte-_ ment, en Franche, cette lutte pour la R. P. dont M. Charles Benoist a été l'initiateur, et dont il démeure le chef. Je suis allé, poui m'enquérir à ce sujet, interroger M. Charles s Benoist, lui-même, dans son appartemenl vieux style, de la rue de Tournon, où, isolt r du bruit de la grande circulation dans ur _ cabinet de travail tout environné de jardins, j il se livre sereinement à des méditations ^ d'historien et de philosophe dont son actior obstinée sur le terrain parlementaire est l'aboutissement logique. M. Charles Benoist avec son affabilité bien_ connue, a trouve moyen, si exoédé qu'il soit en ce moment, de m'accorder une heure de conversation. 0 — Où nous en sommes ? Ce que nous faisons? Quels résultats nous espérons de U r campagne électorale? Eh! mon Dieu, oui j. je puis répondre à ces eiuestions. Où nous et sommes, tout d'abord. La situation actuelle 2 vous lo savez, ne nous a pas permis, mal „ heureusement, de faire les élections sur ls réforme électorale. Et tel est le bruit qut ~ l'on mène autour des autres grands sujets d( discussions politiques que la R.*P., en ap parence, paraît être un peu oubliée. U n'er - est rien, pourtant, au fond. Nous n'avons u pas cessé de gagner toujours du terrain. Pa! un projet de loi n'aurait, comme le_ nôtre résisté à la rude épreuve d^être soumis troi: ° fois au vote. Regardez la loi de trois ans Voyez le projet de l'impôt sur le revenu. S'i ^ avait fallu par deux fois seulement voter l retour à la première est-ce qu'on aurait pi e s'entendre? Notre projet à nous trois foi s remis en question, n'a connu qu'une oscil e lation de cinq voix sur 338. En ce temps d fluctuations indéfinies, o'est quelque chose — Combien de députés sortants vous on donné leur signature pour l'appel au suf frage universel que vous avez jeté à tous le vents dans le pays ? e — Officiellement, 280. Mais vous pouve ;s en ajouter une cinquantaine qui, pour de l~ raisons indépendantes de leur volonté, tou L" en ne cessant pas d'être avec nous, n'ont pa pn signer. A remarquer âu nombre de ce u '280. les socialistes Basly et Lamendin, di l_ Pas-de-Calais, qui n'avaient pas pris po K sition en 1910. et qui, cette fois, ont ét mis en demeure par leur parti. A remarque t aussi, — la chose a son relief, au moin t anecdotique!. — que nous avons pour adhé t rents le6 quatre députés sortants du Var. Li s Var, ce fief de Clemenceau, le type de l'en Ç nemi de la R. P. I Voilà qui est symptôma é tique 1 Faut-il qu'un sénateur, et même ui sénateur du poids de M. Clemenceau ait pei é d'influence chez lui, et représente peu l'opi t nion du pays qu'il est censé représenter!... s — Géographiquement parlant, comment & i- répartissent ces 280 adhérents officiels i votre appel ? r — U y en a d'un peu partout, sauf di Massif central, pays tout en circonscription e bonapartistes plus ou moins radicalisées. 1 e Lyon non plus, la R. P. jusqu'à présent, n'j i- Das fait florès. Il y a à cela des raisons qu'i ;1 serait aisé, et peut-être amusant de déve t lopper quelque jour. Mais ce n'est guère L ? moment. s — Et la situation statistique dans les grou i- pements parlementaires? — Tous les socialistes, aussi bien 1< ». i Parti ouvrier » d'Allemagne que le « So a cialisme unifié », militent avec nous. Nou; -, avons contre nous les t Républicains socia s listes » qui forment les deux équipes minis térielles de rechange du petit parti lyonnais ^ Le (( Parti Radical et Radical-Socialiste » s évidemment, nous est hostile. La raison 1 e Cest que ceux qui le composent n'ont riei ft compris à la R. P. Cela ne les a pas changés ils ne comprennent rien à rien. Hostiles aus si, les membres de la e Gauche démocra 0 tique », p:irti Thomson. La moitié eh 1' « Union démooiatique » est avec nous. A e partir de ce point de l'hémicycle parlemen ^ taire, on peut compter les sièges qui ne nous sont pas favorables. Nous avons avec nou; a" la « Fédération républicaine », dont les deux groupes 1' c Union républicaine » pré _ sidée par M. Thieri-y, et le groupe progrès r siste, présidé par M. Beauregard, nous son1 , acquis, à deux noms près. L' « Action libé _ l'aie populaire » est, au grand complet, fa K vorable. Et, dans tous les groupes de droite •] nous n'avons plus de réfractaires, en tout t que les autres Bonapartistes, M. Jules De a lahive et les deux Bougère. Voilà l'état d< ^ la R. P. parmi les députés sortants. Ce qu< e nous avons fait, vous le savez, sans doute g nous avons lancé un appel, à 1,200,000 exemplaires, demandant à tous les électeurs par- 1 tisans de la réforme électorale de consacre] a par leurs suffrages le projet fondé sur les 1 trois principes adoptés par le groupe par-t lementaire et les comités de la R.P.. «1. Scrutin de liste avec représentation proportion- 5 nelle ; 2. Circonscriptions aussi larges que ^ possible ; 3. Répartition des sièges par le pro-; cédé du quotient oalculé sur le nombre de? ' suffrages exprimés ». En réponse, plusieurs centaines de candidats nous ont demandé de? " affiches et des exemplaires, et ont signé leur adhésion aux trois principes énoncés. Dès que seront connus les résultats du premier tour, nous publierons la statistique des can-didatures proportionnalistes posées. Il est issez paradoxal qu'au ministère de l'inté-( rieur le bureau compétent ne tienne compte, pour ses statistique, que des professions de foi des candidats élus. Ce n'est pas, semble-t—il, faire oeuvre bien scientifique, ni faire 1 assez état de l'opinion proprement dite.Nous ' rectifierons cette erreur.... — 9ue^ résultat pensez-vous obtenir, en définitive? — Nous comptons sur 360 à 380 députés de la nouvelle Chambre qui, par leur profession de foi, seront nettement avec nous. E. B. La princesse Stéphanie ■ La princesse Stéphanie, arrivée mercredi à [Vienne, sera reçue en audience par l'empereur François-Joseph, mande-t-on de ka capitale autrichien**©. La guerre mexicaine La situation à la Vera-Cruz Les américains occupent la ville La Vera-Ouz, 22 ami. — Les amiraux Badget et Fletcher réunis ce matin à bord de 1' i Arkansas « ont décidé l'investissement complet de la Vera-Cruz et le débarquement de 2,700 hommes. T Washington. 22 avril. — Le Consul^ de» j Etats-Unis à la Vera-Cruz a télégraphie cet après-midi que les troupes américaines sont complètement maîtresses de la Vera-CruB. Aucun des non-combattants n'a été blesse. 11 n'y a ni morts , ni blessés parmi les non-combattants étrangers. La fusillade a cessé. On n'entend que quelques coups de feu isoles. Washington, 22 avril. — On fait en ce moment ici des perquisitions dans toute® le» ! maisons de la Vera-Cruz. On a arrêté de nombreux Mexicains porteurs d'armes. Tampico ne sera pas attaquée Washington, 22 avril. — De source officieuse très autorisée on déclare que les troupes des Etats-Unis occupent la Vera-Cru« pour vaincre le gouvernement du général ' Huerta et que les Etats-Unis sont bien déterminés à laisser Tampico tranquille à moins que le général Huerta ne tente d'exercer des représailles. „ , T7 IVamiral BadgeT restera a la \ era-Cru* jusqu'à nouvel ordre. . . Pour le rapatriement de^ Américains Washington. 22 avril. — Lc président Wilson a envoyé au Congrès un message demandant l'ouverture immédiate d'un crédit de 500.000 dollars pour le rapatriement de» Américains actuellement au Mexique. La concentration des troupes mexicaines Eagle-Paz, (Taxas), 22 avril. — Toutes les forces fédérales du nord du Mexique ont reçu l'orelre de se concentrer à Satillo pour rei-pousser l'invasion américaine. En conséquen-i ce Pedras Negras, localité sitée en face d'Eagle-Paz, a été évacuée aux premières heures de la matinée, après une nuit d'effervescen-, ce, pendant laquelle des armes ont été prestement délivrées à plusieurs compagnies de volontaires formées a la hâte. Tout est calme à Mexico Gai veston, 22 avril. — Une communication a été établie cet après-midi avec Mexico. On a appris que M. O'Shaugnessy, chargé d af-fîfires des Etats:Unis, est sain et sauf et que tout est tranquille dans la ville. Une amnistie du Mexique Londres, 22 avril. — Selon une dépêche de Mexico au « Daily Mail » le cabinet a décidé de prononcer une atnnistie^ générale afin que tous les mexicains soient à même de défendre le pays. , Ce que disent les rebelles Chihuahua, 22 avril. — Le général Car-ranza a télégraphié une déclaration qui fait i connaître le point de vue des insurgés au ; sujet de la saisie de la Vera Cruz. Il déclare que le gouvernement des Etats-Unis a fait ; une erreur parce que son acte dirigé contre le . sénéral Huerta est réellement un acte d'hos- EXTERIEUR France France 3 LES SOUVERAINS ANGLAIS A PARIfr s Les résultats des entrevues s Londres. 22 avril. — On publie de source t autorisée la déclaration suivante au sujet * de conversations qui eurent lieu pendant le 5 séjour à Paris de Sir Grey et des résultat» 1 que produiront probalement les entrevues dee ; ministres des affaires étrangères de France - et d'Angleterre : U n'est pas question, ainsi qu'on le suggère 3 dans certains milieux, de quelque nouvel ao- - cord anglo-français écrit. ' Les relations de la France et de l'Angleter- - re sont bien et fermement établies, solide- ■ ment fixées ét sont la base d'une entente mu-1 tuelle et cordiale. 1 Sans doute les affaires intéressant les deux - pays seront discutées, mais il n'y a aucune * raison de s'attendre a oe que soit Sir Grey, * soit M Doume.gue, aient dans l'esprit uue 1 liste de sujets prêts pour un échange formel de vues. Lorsqu'une base d'entente existe 1 telle que celle établie entre la France et 5 l'Angleterre la solution de questions d® la l nature de celles qui viennent d'être men-1 tionnées est plus tôt laissée aux administra-1 tions compétentes. Il n'est pas en effet né- - cessaire que les relations anglo-françaises ' prennent une tournure plus formelle ni qu'aucune modification soit apportée à l'en- ■ tente actuellement en vigueur. Quoiqu'on ne puisse pas s'attendre comme résultat de la î visite de Paris à une extension dee relations ■ des deux pays, on peut cependant s'attendre < à une définition plus claire de l'entente exis- ■ tante. La journée de jeudi Paris, 23 avril. — Les souverains anglais , accompagnés de leur suite et de sir Francis 1 Hertie, ambassadeur d'Angleterre, se sont rendus ce matin à 10 heures à Levallois-Perret où ils ont visité l'hôpital anglais Richard Wallace. La population de Levallois leur a fait un accueil chaleureux. Les souverains ont parcouru les diverses salles de l'hôpital et la Reine .s'est entretenue très particulièrement avec la plupart des malades. Le Roi et la Reine ont quitté l'hôpital à 11 h., pour se rendre au Musée des Arts décoratifs. Ils ont visité en détail l'exposition anglaise d'arts décoratifs modernes. A leur entrée et à leur sortie ils ont été vigoureusement acclamés.Allemagne La rentrée du chancelier Corfou, 23 avril. — Le chancelier de l'Empire M. de Bethmann-Hollweg e6t parti aujourd'hui pour Brindisi. Les navires allemands au Mexique Berlin, 23 avril. — A l'en contre de ce que prétendent certains journaux au sujet do l'envoi de plusieurs vaisseaux de guerre dan» les eaux mexicaines, 1' « Agence Wolff » apprend qu'une augmentation du nombre des vaisseaux envoyés là-bas pour la protection de1* sujets allemands n'est pas projetée. Comme on le saix il y a dans ces parages les deux petits croiseurs t Nurenberg » et « Dresden », le premier sur les côtes du Pacifique, le second sur les côtes de l'Atlantique. Ce dernier doit être relayé par le petit croiseur « Karls-ruhe » aussitôt que celui-ci aura terminé se» voyages d'essai. Autriche-Hongrie La santé de François-J seph Vienne, 22 avril. — Le bulletin publié ee soir, dit qu'il n'y a aucun changement sensible dan3 l'état de santé de l'Empereur. Le» symptômes oatarrhoux ne se sont paa modifies. Le fonctionnement du cœur, l'appétit et l'état des forces sont satisfaisants. On apprend de source privée que l'Empereur va aujourd'hui encore beaucoup mieux qu'hier. Il a fort bon appétit et se sent trè« dispos. U a été da^js d'exeellentes disposition» aujourd'hui. La fièvre est complètement di»-pai ue et cela de manière constante. La toux est faible. Vienne, 23 avril. — On apprend d'une source particulière sûre tjue l'empereur François-Joseph a bien dormi hier de 8 heures dù soir à minuit. Puis il se produisit une envi© de tousser qui subsista avec interraJ-les jusqu'à 3 heures du matin. H n'y a pour-tant rien là qui soit inquiétant, car c'e*t 1* 'solution naturelle, obligatoire et nécessaire Ifte Vx4 catarrhe branchial. L'Empereur

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