La Métropole

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s.n. 1914, 23 April. La Métropole. Seen on 28 June 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/416sx6517j/
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LA MÉTROPOLE ABONN euvkeeivts .. . fi. 15 Ud !».••••••••• ••••£ g __ Sli tnolf »••••••••••••*_ a 50 . , Trois mois. ù i0U 2Ie Année Cn rabonlie t to« les bureaux de poste et aux tacteuii. " NO 112 ETRANGER, le port en sus: Poui 1» HOLLANDE, s'abonner de préférence aux 133cUtion. jEEÎ bureau* de poste, plutôt qu'au journal nième. le n'lmeiu) Journal quotidien du matin le numéro g Tous les jours 59.ruedes Peignes, Anvers Le dimanche de 4 à 10 Administration: » 3519 de,10a!6 (1ÏÏIMFS Maea RdHartinn r Téléohonc 617 pages m\im Annonces : la petite Chronique sportive la ligne ij fr 0 30 u. ® ou Annonces financ.ld. »' I 00 Faits divers tn ld. » | 00 Réclames la llene, » I 50 La Ville ld. • 9 uu Faits divers corps ld. » 3 00 Emissions Prix 4 convenir Pour toute la publicité, saut celle de la province dAn- .IfMldt vers, l'adresser à VAGENCE HAVAS : è BRUXELLES : 8. place des Martyrs. «...-SI |OJ ,< à PARIS : 8, place de la Bourse. 23 fiV TU IV I 4 A T i"\NTT~\ n> rrc . ( 'Vif»nn<;idp R. C. ' — SERVITEURS I « ù sont les serviteurs d'autrefois? \n bout à l'autre de la Belgique, à ■la Be comme à la campagne, chez M ceux qui ont dix domestiques comme dans If/vs ménages qui se contentent d'une bon- ■ oo à tou>. faire, l'on entend cette même I phrase, répétée avec mélancolie; et par ■ delà/ les frontières, nos voisins, nos voi-■' ornes la traduisent dans leurs idiomes res- ■ pectifs. I Les serviteurs d'autrefois ont disparu ■- et ne sont pas remplacés. La disette est ■r générale et il n'y a guère lieu d'espérer i' mien, de l'avenir, car la graine des bons M serviteurs semble percîue. Et après s'être livrée à cette oonsta-I tmtioai, pou-r en accroître l'amertume B chacaiii retrouve dans sa mémoire quel- ■ anecdote familiale à la louange du m ttmps passé: ses ancêtres préservés pen- E dan# la Révolution, de la mort ou de la f ru'no par un domestique fidèle; un autre r serviteur accompagnant son maître sur jfc les champs de bataille; les traits de dévouement d'une vieille servante restée f cmquante ans au service du grand-père r' ou du grand-oncle, et plus d'un d'entre ' rous, revorra dans ses souvenirs d'enfance; penchée sur son berceau, une bonne 1 figure campagnarde, souriante sous une , coiffé blanche, u-ne do ces figures franches et douces dans leur naïveté, que x*>us aimerions à voir aujourd'hui près du berceau de nos enfants. Hélas ! les coiffes blanches se retrouvent quelquefois encore, mais le regard ; affectueux, mais le sourire tendre et naïf : se sont effacés. Depuis vingt-cinq ans la campagne a eu le temps de s'imprégner du scepticis-p me, des oonvomses, des folies que lui I soufflent les grandes villes. ' La campagne a perdu et perd de plus ien plus la foi, la. simplicité, l'amour du ^ travail qui en faisaient jadis un séjour i d • paix, et ce sont des esprits tourmentés déjà qui nous arrivent et que le brusque changement de milieu achève bien vite de déséquilibrer. Plus faible qu autrefois, puisqu'il n'a pas re^u l'éducation forte et saine donnée à se® devanciers dans leur famille, si modeste fut-elle, le domestique d'aujourd'hui est en outre exposé à des tentations Lt)ie<n plus redoutables. Les camarades, les ■L<i\xN*iers, les fournisseurs qui sont ses fré- ■ nations habvtuelles, s'appliquent à P"le déniaiser, ce qui, en réalité, signifie f le corrompre. Ses parents ne voient souvent en lui qu'un instrument de gain et | le polissent à profiter et à les faire profiter des facilités de sa situation. Le mal rient à lui de tous les côtés et sous toutes les formes, par la conversation qu'il en-teaid, le journal qu'il lit, l'affiche ou la caricature placée sous ses yeux, et, pour opposer à ces dangereuses influenses, i] ri'» plus les deux sauvegardes d'autrefois: L'Eglise, dont on no lui a pas enseigné oit dont il a désappris le chemin, la pro-tectaon de son maître do qui il a trompé V confiance, repoussé la sollicitude et lassé la bonté. Dana ces conditions, le domestique risque fort d'être mauvais et le maître aura de la peine à rester bon. De mauvais serviteurs faisant de mau-rais maîtres et réciproquement, sera-ce donc- le programme inéluctable de l'avenir? Beaucoup le craignent, beaucoup [ évoquent l'exemple de ces villes d'Amé-; rique,. où les domestiques étant devenus f introuvables ou insupportables, des millionnaires se voient réduits à faire cux- ■ môme leur cuisine, à moins qu'ils n'ai- il meurt' mieux aller vivre à l'hôtel. I La situation no m'apparaît pas aussi ^■menaçante et en attendant l'évolution Bmoralo, qui remettra tout en place,, cer-K tains efforts individuels peuvent, je Crois, être tentés. i fl importe d'abord d'établir en quoi ré-Bsicb cette grande différence entre nos do- ■ mostiques d'aujourd'hui et les serviteurs ■ d'autrefois que nous ne nous lassons de regretter. H Ceux-ci n'étaient cependant rien moins ■ que parfaits. Nous avons gardé le souve-H-nir de quelques-uns d'eaitre eux que dis-H fcingua leur dévouement, mais les autres ! Mais le commun des domestiques 1 Prions les vieux auteurs de nous ren-* ee-igncr. Marot nous parlera longuement de son : valet de Gascogne, voleur, menteur, j tireur.Sentant la hart à. cent pas k la ronde Au demeurant le meilleur flîs du monde. f ©E les Scapin, les Sganarelle, les Toi-[ nette, les Dorine, les Martine de Molière ; nous offriront le plus bel assortiment de [ fripons, do menteurs et d'effrontés, si bien qu'on se demande comment nos aïeux autocrates leur accordaient pareilles libertés, que notre régime.... démocratique ! ne tolérerait certainement pas. C'est que, pour contrebalancer leurs défauts, une qualité leur suffisait, la première des qualités d'un serviteur: l'attachement. Tout en faisant parfois la vie dure à leur maître, ils s'affligeaient de leurs peines, et les secondaient, ils faisaient partie de la famille — au dernier titre, si l'on veut, mais ils en étaient. Les domestiques d'aujourd'hui n'en i sont plus. Ils font résolument bande à ■ part.. Ce ne sont pas seulement les distan-I j ce~. sociales qui les séparent de leurs maî- II très, mais souvent l'hostilité et presque toujours l'indifférence. J Je ne suis pas de ceux qui voient l'hu-f num.j trop en noir, et j'estime que par-les maîtres qui n'inspirent plus d'at-Vachement, la plupart mériteraient d'en - inspirer, et que, parmi les domestiques, Beaucoup seraient capables d'en ressen-lr- Ce malaise qui est entre eux ne pro-lent pas tant d'eux-mêmes que des con-i ions nouvelles de la vie moderne, des préventions qu'on leur a suggérées de; part et d'autre, et de la tension qui ré-nJf aî",si 1° d®kut dans leurs rap- ' s, bien difficiles à remettre ensuite jr un autre pied. I U?e série Acceptions et d'en-i ur le maître, des malentendus, des ] amertumes, des révoltes continuelles et injustifiées du côté du domestique, qui, en devenant sceptique et orgueilleux, n'est pas devenu — au contraire — plus avisé que ses prédécesseurs. Pour remédier à l'état de choses actuel que nous déplorons et revenir à l'ancien état si regretté, ou plutôt pour en reprendre ce qui peut s'accomoder avec la vie moderne, il s'agirait donc de renouer entre le maître et le serviteur ce lien de solidarité, si longtemps leur soutien à tous deux. Certes, ce n'est pas facdle, mais enfin ce n'est pas tout à fait impossible; on peut donc, on doit mênie essayer. ■ Ne nous flattons pas; nous aurons à lutter contre des obstacles de toute sorte, ' les plus perfides et les plus déconcertants, contre la mauvaise volonté systé- | matique ou contre une hypocrite bonne volonté, et jusque contre nous-mêmes, - contre nos dégoûts, nos colères, notre crédulité et cette faiblesse qui peut nous venir soit par bonté, soit par lassitude. Comment nous engager dans cette voie difficile, nous le Verrons bientôt; mais d'ores et déjà, prenons notre résolution et notre cou-rage, ne verrions-nous qu'une seule figuro de domestique s'adoucir, exprimer la franchise, la paix, bientôt l'attachement, que ce serait, ma foi, un assez beau succès ! Jean de Loi. L'Actualité La maladie de François-Joseph ra rrj*} Rarement les informations sur l'é-JrULI tnt de santé d'un souverain ont étt attendues par le grand public avec autant • d impatience que celle® concernant la maladie de 1 empereur d'Autriche. rart«>at se mamfesto le plus vif intérêt à l'endroit des bulletins publies par les médecins du vieux souverain et certainement c'est avéo une sympathie manifeste que ces bulletins sont commentes. Il y a à cola des causes multiples et di-ve.i-ses. Tout d'abord la personnalité du souverain inspire la sympathie et l'admiration et incontestablement dans l'Europe entière on comprend la vénération et rattachement presque filial dont les Autrichiens font preuve à l'égaud de leur empereur. Ce vieillard de quatre-vingt-quatre ans dont le règne a été d'une longueur extraordinaire, mais aussi marqué d'une série d'incidente et de revers peu communs, lutte avec une vaillance vraiment admirable contre la maladie. Il ne veut pas se laisser vaincue par elle, et aux heures habituelles, c'est-à-dire de très bonne heure le matin, il se love pour expédier les affaire* de l'Etat. En ^ cela François-Joseph est resté égal î i lui-même depuis le début de son règne. D t pris l'engagement en montant sur le trône d< remplir toujours en toute circonstance tou • son devoir et il n'a pas failli à cet enga gernent. Ses peuples ne l'ignorent pas et il [ rendent en attachement à leur souverain ton ce que celui-ci leur donne de dévouement e • de labeur incessant. Il est incontestable que nulle paît en Eu lape il n'existe entre le souverain et son pou pie des relation*} aussi affectueusement res pectueîises qu'en Autriche. Il faut avoir en tendu un do ces Autrichiens parler de « Un ser Kaiser u pour se convaincre qu'il n'y ; dans les sentiments qu'il oxprime rien d< conventionnel ni d'un loyalisme de commande Une autre raison pour laquelle cn a suiv avec une attention si vive les péripéties de lr maladie de l'empereur d'Autriche, c'est U crainte que la disparition du vieux souverair pourrait amener des complications sérieuset en Europe et que les tentatives faites de certains côtés pour profiter du désarroi causé par la mort de François-Joseph pourraient fino-1-ment provoquer la conflagration générale dont cn a tant parlé dans ces derniers temps et que tout le monde semble redouter. A oet égard, il semble que l'on soit un peu trop pessimiste. La situation actuelle de l'Autriche, si elle est troublée, n'est- certainement pas de nature h justifier les craintes que l'on exprime avec trop de complaisance dans la presse de certains pays. L'Autriche passe en ce moment par une crise surtout parlementaire. Les partis politiques n'ont pas réussi à s'imposer une discipline suffisante poui maintenir la machine parlementaire en marche. Ils ont tous abusé de l'arme à deux tranchants de l'obstruction et finalement k gouvernement avec l'assentiment de l'empereur a dû renoncer aux services du Parlement. Le ministère autrichien gouverne actuellement en vertu du paragraphe 14 de la loi fondamentale qui lui donne le droit de se passer du Parlement et de décréter les me sures législatives et administratives que la Chambre s'est montrée hors d'état de discuter ou d'approuver. Et certes personne en Autriche no se plaint de oette situation. Or est au contraire bien aise de voir qu'enfin oette machine parlementaire qui fait beauoonj de bruit sans fournir la moindre besogne soit anfin arrêtée. ï/e plus beau témoignage que tes peuples de la monarchie puissent donner à leur souverain de la confiance presqu'illi-mitéè que leur inspirent son zèle ot son senti-ment de justice, c'est bien 1a satisfaction qu'ils éprouvent et qu'ils prooliaanent bien haut de se voir gouverner d une façon absolue il est vrai, niais pa£ un souverain qui ^'appelle François-Joseph. C est évidemment dans cette confiance que le successeur de François-Joseph puisera un jour la force pour s'opposer à i œuvre destructrice des éléments de décomposition importés du dehors dans la monarchie des Habsbourg et l'on peut être convaincu qu'il triomphera facilement de ces forces adverses. Lîi confiance que l'empereur François-Joseph a su inspirer à ses peuples se reporte en effet dès à présent sur l'héritier du trône, l'archiduc François-Ferdinand. Il convient enfin de tenir compte que les forces hostiles il l'Autriche se trouvent contrebalancées par les alliances et les amitiés dont l'empire a disposé en Europe. Les propositions tendant au partage de l'Autriche-Hongrie faites dernièrement dans la presse russe et qui émanaient, comme on l'a su plus tard, du comte Witte, ont trouvé un accueil de nature h empêcher le renouvellement de ces propositions. Ce n est peut-être pas un effet du hasard non plus que précisément ces jours-ci on a annoncé qu'une escadre anglaise allait faire escale dans un port autrichien et que les navires de la flotte austro-hongroise rendront sous peu oette visite de courtoisie dans un port de Malte. Cette nouvelle rapprochée de& commentaires de la presse anglaise sa- la na-ture de l'Entente cordiale n'est certainement [>as sans signification. — J, Joerg. Échos LA VILLE Programme de la journée : FETES ET CONFERENCES Eglise deo Petite» Sœurs des pauvre». — A 3 hou res, sermon Lrainçais par le T. R. P. Paul Houye 3. J. c. A. D. V. — A 8 heures-et demie, au Deutsche rurnarhei'm. projection du Blsonarck-ftlm. Cercle Artistique. — A heures et demie, conf( ronce par M. Iiené Quinton, président de la Llgu Nationale Aérienne de Franco : « L'aviation. • Etudia its Pacifistes de Belgique. — A 8 heure Dt demie, à l'Institut sn>pérleur de commerce ;i, rue des Peintres, conférence de M. J. H. L Vri-es ; « Une presse mondiale au service du pac fismie. » COURS Polyglot-Club. — A- 8 heures trois quarte, a Syndicat du commerce et de l'industrie, courl rue Neuve, réunion do la section d'angilais. Berlitz Scheol, S, Meir. — Langues vivantes. EXPOSITIONS Cercle Artisiiquo. — De 10 à 5 heures, expof tion Wi'Llem Paerels (ouverte jusqu'au 30 avril) Les élévateurs Un des élévateurs à grains exploités en r gie par la Ville est allé pour la première fo travailler sur le fleuve hier. Cet élévateur, le no 7, est amarré à côté d steamer « Dettingon », au hangar no 8. On so rappelle qu'il y a quelques jeu, encore le Collège ne voulait pas que les él vateurs fussent mis en action sur l'Escaut, c ci à cause de prétendus risques. Sur les instances du commerce, le CoLlèj a fini par abandonner ce ridicule prétext Mieux vaut tard que jamais ! L'opposition sénatoriale La « Gazette » n'admet pas que, puisqi de son propre aveu ; 1a loi scolaire va êti votée, il est bien inutile que l'opp< sition sénatoriale réédite au milieu c l'indifférence do tout le pays des pseudo-a guments mille fois réfutés. « L'opposition, déclare-t-élle, a le devo de montrer au pays tout ce que le proj< scolaire a d'odieux. Et c'est le devoir qu'el remplit. » Oui, réplique lo « Journal de Bruxelles nais le temps extraordinaire qu'elle y m-i prouve ou bien que la d émonstration est sii ^ulièrement difficile à faire, ou bien qi opposition n'a pas le talent de faire ur lémons tration. La loi scolaire de 1884 et oelle de 1895 r irént pas jeter moins de hauts cris à l'o] îosition que le projet actuel : eh bien 1 poi i montrer l'odieux • de la première, il li fallut seulement cinq séances (4, 5, 6, 9 et ] septembre), et pour montrer l'odieux de i seconde, six (22, 23, 27, 28, 29 et 20 août « L'opposition sénatoriale a le devoir c montrer au pays ce que le projet scolaire d'odieux » (selon elle), oui; mais pour qu'e le puisse montrer quelque chose au pays, faut que le pays regarde de son côté. 0 c'est ce qu'il no fait pas du tout pour le mi ment. Les membres de l'opposition sénat riale s'agitent et orient dans le désert. C ne sont pas seulement leurs collègues d droite, c'est l'opinion publique que leurs di cours endorment, et ils visent à la secoue Le mieux qu'ils puissent faire ,c'est d'ù terrompre au plus tôt oette pitoyable ooon die. Crieurs publics Grand émoi hier, vers midi, aux principal carrefours de la ville où s'affolaient auto d'un officier de police tous les badauds 1 quiets de savoir e ce qui se passait ». Ceux qui s'attendaient à voir un écrabou lé quelconque se préparaient à une désill sion certaine, car le carnet de verbalisati< restait invisible. Les officiers portaient to simplement à la connaissance du public av toute l'autorité nécessaire l'avis du C( lège échevinal au sujet du nouveau servi d'autobus. Oette cérémonie archaïque manquait ce tes du cachet nécessaire. Sans tambour trompette, et même sans le tréteau olassiqu le public a entendu marmotter un vague a rêté ; encore ne pouvait-on se rendre comp de quoi il s'agissait qu'en jetant un coa d'oeil qui avait encore cet avantage de fai remarquer le casque d'été que la police ina gurait ce môme jour. On se figure aisément le prodigieux int rêt des badauds au milieu desquels éclataiei quelques rares applaudissements.... Nationalisme socialiste Nous avons dit quelle verte leçon le c toyen Hallet s'était attirée au Sénat en pr tendant qu'il existe en Wallonie un mouv ment trc6 sérieux en faveur de l'annexion la France. Un sénateur libéral, M. Magis, ei soin de protester avec énergie, déclarant qr nos populations wallonnes restent profond' ment attachées à _ nos institutions et que on les consultait il n'y aurait pas une vo en faveur de l'annexion à un autre pays. I presse a également commenté sévèrement 1 '.éclarations antinationales du citoyen Ha let. A oette presse, le t Peuple • dédie oes r flexions curieuses: « Au lieu de pincer hypocritement de ! corde nationaliste, les vrais patriotes fenaiei mieux de se demander pourquoi la situatic est si grave. Et ils arriveraient à oette cou clusion qu'un régime aboutissant à créer a sein de la nation des déchirements aussi pn fonds, est un ré^pme néfaste, condamnabl qu'il faut faire disparaître au plus tôt. » En d'autres termes, pour sauver la patri il faut voter pour les socialistes. Vraimen il n'y a que le génie inventif des rédacteu du « Peuple » pour en découvrir de pi rei-Hes l La vente publique annuelle au Jai din zoologique La deuxième journée de la grande ven annuelle d'animaux au Jardin zoologiqi 3'est passée dans un calme relatif, les aim teurs ne manifestant en général qu'un eu p ressemant modéré. Pendant la matinée, les amateurs étaiei l'enus plus nombreux, mais les enchères, poi âtre un peu plus rapides que mardi, n'en fi rent pas plus passionnées; les.petits oiseau trouvèrent acquéreurs dans les prix tri loux. Les oiseaux plus grands, que De sont dispi >és des amateurs plus en vue. ont fait que lues jolis prix : ainsi un tantol de l'Inde s'e< u adjuger à 130 fr., un héron bleu à 33 ftr me paire d'aigrettes d'Amérique 150 fr me paire d'ibis spinicollis 190 fr., deux pou es sultanes du Sénégal 100 fr. Le olou de la journée était la vente d< grands animaux, parmi lesquels il y avait d< péoimens de toute beauté. Cette vente s it dans le jardin devant le6 cages et œ fr les lors une promenade à travers les allée lu paie qui par oette journée radieuse éta d'une douceur exquise. La file d amateurs s'accrut bientôt .d'une longue theorie de ou-rioux que cette promenade insolite mtoresson ^ prodigieusement. . La quantité d'animaux nus en vente était considérable : un aperçu de quelques prix fera mieux juger de l'importance de cette vente. Un roi des vautours trouva acquéreur à 170 francs ; un vautour de Kolbe fit 90 fr.. et un aigle impérial se. vendit 50 fr. Un phoque ordinaire fut acquis à 65 fr. Un zebre de Bôhm alla jusque 1,300 fr. ot ppsa entre les mains de la firme Hagenbeck, de Hambourg. La jeune girafe, née au local le 18 mars 1913 — et nos lecteurs se rappelleront ce petit événement — trouva acquéreur en la per-1- sonne de M. Hagenbeck pour la somme de t, 6,100 fr. f Deux grues du Midi firent 130 fr., un cerf r Axis 290 et une antilope Coudou 1,500 fr. Un yack fut adjugé 400 fr. On s'attendait à une ^ lutte plus âpre pour les grands fauves, mais e les enchères furent très calmes: trois léo-s pards de Java furent adjugés au pnx global î le 1,300 fr. à M. Ruhe, un amateur d'All-e feld: M. Hagenbeck acheta un jeune tigre rovaa à 1,400 fr. , , On voit que ces deux journées auront ete productives pour notre Jardin zoologique; la plupart des sujets vendus s'en iront de di-;u vers côtés, car la plupart de6 grands jardins * étaient représentés: ainsi on reconnaissait MM. le Dr Heck, directeur du Jardin zoo-iogique de Berlin; Dr Brandès, de Dresde; Dr Wunderlieh, de Cologne ; Dr Meissner, de Kônigsberg ; Dr Grabow-sky, de Breslau ; Dr d- ButtiKofer, de Rotterdam ; Goffart, de Muns- • ter; ensuite, outre les amateurs que nous avons cités plus haut, MM. Poclcélmann, de Hambourg; Tnavelle, de Paris; Wilke, etc. Il y a cent ans Le 22 avril 1814, lo générai Carnot lan-[u çait à Anvers la proclamation suivante: « Soldats, aucun douto raisonnable ne pou-n, vant plus s'élever sur le veu de la nation é- française en faveur de la- dynastie des Bour-e- bons, ce serait nous mettre en révolte contre l'autorité légitime que de diférer plus long-re temps à la reconnaître. Nous avons dû pro-oéden aveo circonspection: nous avons du nous assurer que le peuple français ne recevait oette grande loi que de lui-même, l n gouvernement établi dans une vai!e occupée par des armées étrangères^ avec lesquelles iJ 10 n'existe encore aucun traité de paix, a dû re quelque temx)s nous inspirer des craintes sur r>- la liberté de ses libérations : oes craintes sont le dissipées par le vœu unanime des villes éloi-r- <jnées du théâtre de la_ guerre. » Honneur à ceux qui ont su réprimer dans ir leur , élan un zèle indiscret qui eût pu cornet promettre la discipline et la sûreté du dé-le pôt qui nous est confié! » L'avènement du nouveau Roi au trône de » ? ses ancêtres sera bien plus glorieux, appelé &t par l'amour des peuples que par la terreur a- des armes. • » Nous déclarons adhérer aux actes du Sé-ie nat consei-vateur, du oorps législatif et du gouvernement provisoire en date des 1, 2 et 3 ,e du présent mois. Nous jurons tous de oon-t>- server et défendre cette place jusqu'à la dernière extrémité au nom de Louis XVIII. Ji » DLmanclie prochain, à la parade, tous les -0 militaires devront paraître èn cocarde bLan-'a che. )• » Le généi^al de division gouverneur, le » Carnot. a » Anvers, le 18_ avril. » '1- Ainsi pirouettaient les généraux, il y a un 11 siècle.... r, La fête annuelle du " Peter Benoit- 0- )e fonds „ € La douzième fête annuelle du Peter Be-|Tj noit Fonds aura lieu le 3 août prochain. On Q_ exécutera l'oratorio c Lucifer » pour solâ, / double chœur mixte, chœur d'enfants et " grand ordiestre. t Lucifer » n'a plus été chanté depuis 1905, l'année de la troisième fête du Peter Benoit Fonds. C'est dire que pour beaucoup ix d'Anversois cette belle œuvre aura l'attrait ur du neuf, de l'inconnu. n- Le comité fait un appel pressant à la bonne volonté des chanteurs et chanteuses qui il- ont tant contribué au succès des fêtes préoé-u- dentes; il espère que de nouveaux choristes on se joindront aux anciens afin do collaborer à ut mie exécution digne du grand oratorio de ec Benoit. >1- Les répétitions peu nombreuses auront Mou ce dans, les locaux de la Société royale de zoologie, entrée rue Oarnot, 54, provisoirement le «r- lundi à partir du 27 avril pour les_ chanteurs ni et le mercredi à partir du 29 avril pour los e, chanteuses. r- f» % AVIS re A cette époque de l'année le nombre de nos abonnés se rendant en villégiature, est considérable. Pour faciliter la prompte exécution é- des mutations, nous prions instamment nos it abonnés de vouloir bien nous rappeler leur ancienne adresse en nous communiquant leur nouvelle adresse. 1 j t L'Etat et le t port d'Anvers 11 —j°i— îe ' v ^ M. le ministre des travaux publics, vient de jx dionïner à La Chambre, en réponse à urne ^ cfUJC9tiiCMV Le débaoE" clés sommes consacrées par Le gauvermemient k l'amélioration d>u port j d'Anvers — pour lequel des plaisantins répètent saaiis oesse que l'Etat ne fait rien. L'Etat, a-t-il d)it, a dépensé jusqu'aiu 1er janvier 1913, pour les travaux maritimes La d'Anvers ,la somme de 220,60g,808 fr. 80. Cette somme a été affeotée principalement m aux dépenses suivantes: n. Construction de 3,500 mètres de murs de ,u quiaii devant Anvers. Expropriaitjicxnis et tra-çy. vaux, 87,500,000 francs; C) Conslruction de 2,000 mètres die murs de quai ou sud de la ville d'Anvens. Expropriations et travaux, 20,000,000 francs; e, Dragages de l'Escaut et acquisitions de t . terrains pour le dépôt des produits de draga-rs £e, fr. 26,100,000 francs; ir- Subside de 1,000,000 de francs à la vLULe d'Arwers (écluse Royers).; Elargissement et drainage des terre-pleins rm dies cfuaiis précités, consolidation des murs et étaibliissemcnit de bermes en mattes de plomb devant les murs de quai, 2,800,000 francs; Etablissement de corps morts en nade d'Am-i0 vers (exécuté par l'administration de la ma-^ rime) ; Expropriations au nord d'Amivers et reotifi-cation de rouîtes à travers l'enceinte fortifiée; il. Embarcadère flottant et rampe flottante à ir Sainte-Anne, 2 millions de francs; j- Détournement du canal de la Campine- x bassin Lefebvre, 600,000 francs; 3s Asoen-seur électrique dans l'angle nord-est de l'embarcadère flottant, 112,000 francs; ,1- Construction du tronçon sud du bassim-il- canal et des deux darses correspondantes au %t nord d?Anvers, 13,510,000 francs; ., Travaux de détournement des Scbijms, 1 ., million 700,000 francs. 1- Ijes sommes ci-dessus me sont évidemment qu 'approximatives. îs Des indications plus complètes et plus dé-îs taillées ne sauraâerut être fourmes sans entrer te dans des développements qui sortent du cadre it habituel des renseignement s donnés en ré-?s ponse aux questions posées par MM. les it nepréseniarus. La loi scolaire les libéraux et les socialistes Un discours de M. PoulEet Les « Annales parlementaires » viennent de nous apporter le texte du beau discours prononcé au Sénat, le 16 avril dernier par M. Poullet, ministre des sciences et des arts. Nous en détachons cette page si bien pensée, où M. Poullet montre tout l'égoïsiné toute l'intolérance sectaire des libéraux et des socialistes à "l'égard de l'enseignement . confessionnel: Si vous n'étiez pas, passez-moi l'expression, ; messieurs, incurablement sectaires... vous comprendriez ibes devoirs nouveaux, les de-. voirs de justice t de toérance que vous im-1 posent, à vous autres libéraux et sociaûistes, oes deux principes nouveaux qui caractérisent . île projet, ces deux grands faits qui dominent ; lia situation actuelle : l'obligation scalaire et ; la généralisation de ila gratiuté de l'enseigne- • ameaift. Lorsque, en Hollande, l'instruction cbdiga-» toire a été édictée sous un ministre libéral et » par une majorité libérale, conument vos coré-. ligionnaires ont-ils compris .leurs devoirs envers lies enfants fréquentant l'école libre? Le gouvernement libéral hollandais a pris le solennel engagement d'augmenter les subsides - aux écoles libres. Il a inséré dans son projet ime résolution dont s'inspire une des dis- - positions de mon projet : les œuvres de la sou-1 pe êt des colonies soolaires devaient bénéficier - à tous les enfants, quelle que soit l'éoole fré- - quentée. Messieurs, oe sont là deux grands faite nou-" veaux : l'obligation scalaire et la gratuité gé-1 ruérallise. Vous vous défendez tous, mesiours, de vou-a loir î'éooile obligatoire. 1 Dans vos discours, je n'ai pas entendu une ^ note discordante à oet égard. Tous les partis r politiques affirment en bloc qu'ils veulent t ii'instruction obligatoire, mais qu'ils repoussent l'école obligatoire. Eh bien, s'il en en est ainsi ,si vraiment vous ne voulez pas de l'é-K cole obligatoire ,comment ne comprenez-^vous pas qu'iil faille acoorder des subsides spécieux _ à d ' enseignement adoptable? Oomiment ne oampren t>z-\t>us pas que si dons une seule oa-e tégorie d'écoles les maîtres ont des traate-i mente convenables, que si dans ses écoles seu-r iement le 4e degré fonctionne convenab'e-ibent, que si les enfante jouissent dans oes - seules écoles de l'inspection médicale et des li colonies scolaires, comment ne ooonprenez-3 vous pas qu'en fait oette catégorie d'écoles, - favorisée sous tant de rapjxwts, deviendra i'é-i cole obligatoire? Votre enseignement obliga- • toire serait, sôus une forme hypocrite, s l'école obligatoire. (Très bienl à droite). Notre politique à nous, messieurs, s'inspire de la tdléranoe lia plus «large ; vous no rencontrerez chez "nous — et le projet de loi en témoigne éiloquemment — aucune tendance exclusive ,aucun parti-pris ,aucune hostilité 3 contre une catégorie d'écoles déterminée.C'est sur vo6 bancs que régnent l'instransfeeance et le parti-pris. Quand je relis les discours prononcés dans l'autre Chambre, pendant quatre mois et de-imd die discussions, c'est en vain que je clier- - ohe à trouver sur les lèvres d'un orateur de a l'opposition une parole de justice et d'équité > à ilêgard des familles catholiques. Pas une t phrase, pas un mot, pas un geste de sympathie pour les idées et les vœux de ceux qui > confient leurs enfante aux écoles adoptables ! "* Vous avez constamment réclamé justice pour P les familles auxquelles vous vous intéressez, t vous avez constamment demandé au gouvernement des concessions et des faveurs nouvel- : les pour elles, mwais jamais de vos lèvres n'est Ll sortie cette parole : Nous demandons j ustice H pour nous, mais nous demandons également ? justice pour vous. (Interruptions à gauche.) a Aucune objection ne vous arrête quand il e s'agit de réelaimer des écoles neutres ,des éco-1/es communales de fiilles, des écoles nouvelles dians Hes hameaux. Tout doit céder devant vos ç exigences, quelque miniime que soit le nombre s d'enfants qui sont en jeu. Quand il s'agit de s vos piéféi*enoes, les charges financières ne ooanpteftDt plus ; il n'y a plus de finances communales, il n'y a plus de finances de 3Tr-' il n'y a plus d'autonomie communale, les prérogatives de la majorité sont foulées aux s pieds! Pour un enfant qui doit recevoir l'enseigne-1 ment neutre, il faudrait que ries centaines s d'enfants passent par cet enseignement, llien r 11e vous ariûte, quand il s'agit des vôtres. r Comment ne oomiprenez-vous pas que, lorsqu'on réclame justice ,il faut se déclarer prêt - à rendre justice aux autres, à ceux qui pensent autrement que vous? Combien vous seriez plus forte pour demander de îiouvelilee concessions 3e jour où vous diriez: nous vou- > .Ions nous incliner devant les vœux des familles catholiques qui,dans tous les pays du monde, réd'iament pour leurs enfante l'enseignement ooufessioiuiel qu'elles ont le droit d'o- e voir! (Applaudissements à droite.) Messieurs, il semblait que ce fût surtout ! au Sénat, comme Je disait tantôt l'honorable 1 M. Vinck, que des paroles de paix auraient " dû être prononcées, des paroles qui auraient pu ,dans l'a/venir, préparer les voies à une solution acceptable pour tous. J'ai écouté attentivement les discours prononcés sur vos bancs, ceux de M. le comte Go-blet d'AvieMa, de M. Lekou et de M. Vinck, et je dois dire, après les avoir entendus, que a votre intransigeance égale ceJlle de vœ ooi-^ lègues de la Chambre. Et ce n'est pas sans éimotion que j'ai noté, e l'autre jour, pendant lie discours de l'honorable comte Goblet d'Alviella oette phrase qui m'est apparue véritablement comme une amè-e re dérision à notre adresse. L'honorable comte Goblet d'Aiviela ,après avoir dit que le parti libéral ne rétablirait plus la loi de 1879 £ dans toute sa rigueur, a ajouté qu'à raison d'une période transitoire, qu'à raison du dé-s veloppement de l'enseignement privé, la loi [ que son parti proposerait accorderait encore, -, sous les garanties de oontrôle nécessaires, des subsides aux écoles libres, mais à une oondi-_ tion — écoutez bien,messieurs,et dites-le par-_ tout, — à une condition : c'est que oes écoles a/cooptont de passer par la neutralité! (ExcLa-_ mations à droite.) : J'ai noté ces paroles, au moment où vous \ les prononciez, et oe texte correspond exactement au texte des « Annales ».Je vais d'ail-_ leuis vous en donner lecture. « Il n'y a pas de loi, disait l'honorable 00m-t te Goblet d'Aiviela, qu'on puisse refaire intégralement à quarante ou cinquante ans de - distance. E y aurait, évidemment, une pério-i de de transition, où il faudrait panser les pûaies infligées à l'instruction publique par i un© série die ministères qui n'ont cessé de oonsipirer contre elle. Il y aurait aussi à tenir t oompto du développement actuel qu'ont pris lies écoles prives, pour autant que oelies-ci - acceptent ilea conditions de neutralité et de r contrôle qu'on a le droit d'imposer à toute : institution qui prétend remplir, à l'aide de - subsides du Trésor, une fonction sociale ». 5 Voilà donc le dernier mot de la gauche libé-^•âel Vous sftve* bien que, aussi k>ngteana>s qu'il y aura des cathodiques, iis reok«uuurouii pour leurs enfante un enseignement conles-àixxiined, parce que, dans leur conception, i ui-ùitituitcui* représente !ié père et la unere de ce. entants qu'ms lui ooniietit, parce qu'ils ont le droit et le devoir do voir prolonger a 1 ecole l'enseignement du foyer domestique. Dans un grand nombre de pays, dons la ii]bre Améi'ique, en Angle toi" re; e«n HoUliancle, 2 jn Allleiiia.gne ,piesquc partout, œs droite 5 sont reconnus. Et Je libéralisme beige, lois-■ qu'iil nous annonce son programme d'avenu-, nous dit coinane une déi'isiou supreine: Nou; votei'ons des subsides pour vos écoles libre. oanifessionneHes, mais à une condition: c C6t qu'eMes deviennent neutresl Nous voulons e oien subsidier vos écoles, mais à lia condition H qu'elles cessent d'être ce qu'elles doivent être, ^ que leurs fondoteua-s ont voulu, ce que lies. familles pour Jxssqueilies ellies sont laites veu-l" .ient qu'eJles soient et qu'elles restent! Ceia, e messieurs, nous ne l'accepterons jamais.(Vifs ''l applaudissements à droite.) lt Messieurs, les mêmes paroles décourageantes ont été prononcées sur les bancs de la , gauche socialiste. ' L'honorable M. Leken nous a dit que le ^ maximum de concessions que son groupe pouvait faire à nos idées, c'était l'octroi de la ii-?" berté d'enseignement. *1 Et voilà ,messieurs, la formule de ceux qui \ prétendent représenter ksi la eflosse ouvrière ^ Lis ne vonlent donc pas reconnaître aux ou- vuiers qui désirent l'enseignement confes^'oc ^ nel, le droit de donner cet enseignement à , !urs enfants. Ils leur contestent le droit, de . pi étendre que l'instituteur, dans son cnsei-'• tyiemont, représente la famille elle-même. Pouj ces ouvriers chrétiens, vous n'avez que oette parole que je ne puis considérer que comme une pai'ole de dérisLon : la iibei"te ^ d'enseignement est à la disposition «les Lel-^ s qui ne veulent ]>as de d'enseignement ncu-^ tre. Et alors, ces mafflieureux ouvriers ebré-^ tiens devront se saigner à blanc pour avoir ^ des ccoiles que ne réi>rouve pas leur oonscaen- °° Vo21^ le dernier mot du parti socialiste. j- < 1 La visite des Souverains belges à Luxembourg ;is :it *~}°( J Le programme officie! é- Luxembourg, 22 avril. us ix L© programme do la visite des souverains ae belges dotinitivement arrêté vient d'état a- oommuniqué par le maréchalat de la oour aux e- journaux. u- L'arrivée se fera lundiâ vers 5 heures de 'e- l'après-midi. La suite du Roi comprendra k es oomte J. de Mérode, le général Jungbluth, 1c os lieutenant-colonel comte de Jonghe d'Ardoyc y/j- et le capitaine Doutrepont. La suite de k js, lieine, le baron de Woelmont, la comtesse d< é- Hemiicourt de Grunne et la comtesse d'Oui-a- treanont. e, Les chambellans et officiers luxembourgeois que la Grande-Duchesse a désignés poui ve le service du Roi et de la Reine pendant leua jj- séjour dans le grand-duché iront à leur ren mi contre à Kleinbettingen. ce A la gare de Luxembourg, les souverain! té belges seront reçus par la grande-duchesst st régnante, Marie-Adélaïde, et par sa mère, b ce grande-duchesse Marie-Anne. L'entrée des souverains en ville se fei< „s dans des voitures de la cour attelées à L daumont, par l'avenue de la Liberté, qui mè-ne de la gare au pont Adolphe, ce pont fa je meux, le plus grand d'une seule anche oons-^ truit en pierre, en Europe, et qui fait ur ne saut gracieux et hardi au-dessus de la pro ^ fonde vallée de la Pétrusse. Devant oe pont uj on a construit deux colonnes en staf, de sty-R1 le ionique, hautes de 17 mètres, et que surmontent deux statues symbolisant la Paix ei la Liberté. De oes colonnes partiront des guir-' landes qui courront tout le long de l'avenue jusqu'à la gare, sur un parcours de 700 à 80C I mètres. . , . _ Les terre-pleins qui de place en plaee tlan-°? quent cette nouvelle avenue et ou l'on n'r n5 pas encore aménagé ls sqiuires qu'ils sonl '••{ destinés à recevoir, supporteront d'énormeî 1 vases décoratifs, en star eux aussi, garnas de ^ fleurs et surmontés d'une couronne royale. 66 De l'autre côté du pont est dressé une sor-te d'arc de triomphe sous lequel passera le T° ex>rtoge royal. C'est là que commenceront le soir les illuminations qui seront fort riches 00 si l'on en juge d'après le matériel que l'or n" installe en oe moment avec fièvre dans toute , la ville .T>es particulière rivalisent de zèle avec la Ville ot l'Etat. Ix Ayant fait le tour des boulevards et suivi la Grand'Rue, le cortège arrivera au pa-.e- lais, où le6 cinq princesses, sœurs de la Gran es ele-Duchesse, recevront le Roi et la Reine, qu: an seront ensuite conduite à leurs appartements. is. A 7 heures ot demie, les souverains rece--s- vront le oorps diplomatique, puis aura liei: êt un grand dîner de gala, au cours duquel k n_ musique militaire (dont le chef est un Belge. ^ M. Mertens, et dont la plupart des soliste? L- sont d'ailleurs Belges aussi) donnera un con- u- , A 10 heures moins le quart, les souverains nI belges et les grandes-duchesses quitteront le e_ palais en voiture pour faire lo tour de la ~ ville, voir les illuminations et assister à la fête populaire, place d'Armes. Puis ils ren-, treront au palais grand-ducal pour voir dé-^ filer du balcon une grande retraite aux flam-beaux. Soixante-dix sociétés rivalisent d'ef-Q? forts pour donner à cetfe retraite un caractère original. oe * * * o- L© mardi, à midi, au palais grand-ducal, °~ réception de la colonie belge ; à 1 heure, dé-jeûner à la légation de Belgique; l'après-ini-ie si Je temps lo permet, promonade en au-*1- to aux environs de la ville, que le roi Albei connaît d'ailleurs fort bien, car il y vient é, .souvent incognito. a- ui * * * è- Le mardi soir, à 9 heures, les souverains n- belges et les grandes-duchesses assisteront au le concert qui sera donné en leur honneur, par 79 le Conservatoire, au palais municipal, et où >n l'on chantera la cantate en dialecte luxem-é- bourgeois. 01 es Le mercredi, vers 11 heures du matin, dé- li_ part pour Bruxelles. r~ # # # es a Pendant le séjour des Souverains belges à us Luxembourg, sont comnia 1 wlés, de service c- d'honneur auprès de S. M. le lloi, Mil. de ci- Oalnetd'Huant, cdiambellan et le major-commandant van Dyck ; auprès de S. M. la Rei-n- ne, le comte et Ja comtesse de Viillers. n- * * * le o- A l'occasion de la visite royale, le comité es des colonies de vacances de Luxembourg a,r émettra des timbres de bienfaisance et des le oartes postales d'un caractère vraiment ar-ir tistique. is Les timbres sont de deux espèces : les uns ci représentent la Grande Duchesse entourée le des eiinq princesses, ses sœurs ; le» autres te porteront l'effigie des Souverains beiges, re-le produite d'après un bas-relief. Ces timbres exécutés par une maison bru-é- xejjloise ,se vendront aux guichets des postes ps à raison de 10 oontimes. EXTÉRIEUR France LES SOUVERAINS ANGLAIS A PARIS La journée de mercredi Paris, 22 avril. — Le Roi et la Rem» d'Angleterre se sont rondus oe matin à ^ambassade d'Angleterre où, entoures de 1 ambassadeur et des mombres de 1 ambassade, u» ont reçu diverses délégations notamment oe la colonie britannique, de la Chambre d« commerce britannique, de la colonie mauricienne de Paris, des résidents anglais de Maisons Laffitte et de Chantilly. Ces délégations lui ont remis des adresse» auxquelles le Roi a répondu par de cordiale» alle>cutions. . . Un déjeuner intime a suivi. M Le président de la République et Mm» Poincaré sont arrivés à l'ambapade di Angle-teiTe à 1 h. 35 dans une caleche attelee a 1» Daumont en poste, précédée de deux postal-Ions et du piqueur de la présidence. Quelque» instante après leur arrivée une caleche attelée en poste de trois paires de chevaux con-duits par des artilleurs vient se ranger devant le perron central de l'ambassade. 1/e roi George V v prend place en compagnie de M. Poincaré. Le Roi est en uniforme de général anglais. . A 1 h. 45, heure fixée au programme la voiture royale quitte l'ambassade au milieu d'ovations véritablement frénétiques. La Reine et Mme Poincaré ont pris place dans la voiture qui avait amené M. et Mme Poincaré. Les membres de la suite des souvo rains et du président de la République suivent dans cinq autres voitures. C'est au milieu d'une ovation indescriptible que le eïortège fait son entrée à 3 heures sur lo polygone de Vincennes, salué par lea salves réglementaires tirées du fort. Les tambours et les clairons battent et sonnent aux champs. La daumont du Roi et du président de la République pénètre sur le champs de manœuvres et passe devant le front de6 troupes. Les musiques jouent le « God save th« [Cing » et la « Marseillaise ». La daumont de La Reine et de Mme Poincaré continue, escortée par les cuirassiers. Elle passe sur lak piste et vient se ranger devant la tribune officielle. La foule acclame longuement le* souverains aux cris de « Vive le Roi, Vive la Reine » ! Les bataillons de SainteCyr et de Polytechnique défilent avec leurs drapeaux. Ils sont salués par de longues acclamations et viennent se ranger face à la tribune ix>yale. $ La presse et les toasts de l'Elysée ! Paris, 22 avril. — Un certain nombre de J journaux commentent les toasts. Us caractérisent merveilleusement, dit le aPetit Parisien,» la portée de l'entente cor-j diale et précisent en termes élevés ses objeo-j tifs et ses aspirations. Nul no peut prendre î ombra ,e des solennités actuelles, eîar l^en-[ tente cordiale ne menace personne. Le «Figaro» estime que les toasts auront ] une répercussion . favorable. Us disent, eu terme, pesés soigneusement, tout ce qu'jla doivent dire. L'entente çordiale réunit elè^-— . plus en plus étroitement les deux nation» . dans le culte de la paix et L'«Echo de Paris» fait* rt^'-quer que lea toasts d'hier disent davantage que les préoé-. dente. La même idée se détache des deux di»-j cours; les accords qui fondèrent l'amitié fran-[ co-anglaise engendrèrent une entente plu» générale, garantissant l'équilibre européen et ravaillant pour la paix. Etats-Unis LES ETATS-UNIS ET LE MEXIQUE . Les troupes américaines débarquent à la Vera-i Cruz. — Saisie des douanes et combat avec les troupes mexicaines. ' Washington, 21 avril. — Le département . d'Etat a reçu ce soir un rapport officiel annonçant que les Américains ont oexïupé la . Vera-Cruz. ; M. Daniels, secrétaire à la marinej commu-1 nique la dépêche suivante de l'amiral Flet-cher : Mardi, à 6 h., de l'infaltterie de marine et ! des marins ont été débarqués des cuirassé# «Utah». «Florida» et du transport «Prairie». ; Les détachements ont saisi les douanes. Les > troupes mexicaines ne se sont pas opposées au débarquement, mais elles ont ouvert le feu . après que nous eûmes saisi la douane. Le » «Prairie», à l'aide de ses canons, a chassé lee , Mexicains de leurs, positions. On tirait sans méthode de» toits des maisons et dans lea i rues. Nous avons e>ccupé les douanes et !a , partie voisine des quais et des consulats. Nos » pertes sont quatre tués et vingt blessés. Galveston, 21 avril. — Plus de 200 mexi-: oains auraient été tués dans le combat qui a . suivi l'attaque de la Vera-Cruz. La Vera-Cruz, 22 avril. — Les Mexicains, i sous le commandement du général Mass, ont offert une résistance acharnée aux envahis-[ seurs. Après une heure de combat sérieux le , corps principal des Mexicains s'est retiré, L bien que la résistance continue dans certains quartiers. Les envahisseurs furent aidés par les canons du transport «Prairie.» Vers le soir le combat continuait toujours mais sans que la résistance fut méthexliquement organisée. Tous les Mexicains qui n'avaient pas été tués, e^ipturés ou blessés, battirent en retraite vers l'ouest. La Vera-Cruz, 22 avril. — Le contre-ami-ral Bagder est arrivé avec cinq cuirassés. Un télégramme du général Huerta I/ondres, 22 avril. — Répondant à une dépêche du « Daily Telegraph », le général Huerta déclare que le gouvernement de la République^ attend les événements avec calme. La République a toujours conserve sa dignité et vous pouvez être sûr qu'elle la conservera toujours. Un acte de félonie des Etats-Unis Londres, 22 avril. — D'après une dépêche . de Washington au « Times » le président Wil-son aurait eu en vue d'empêcher le général , Huerta de saisir une consignation de munitions d'artillerie qui arrivait à la Vera Crus sur un navire allemand. M. Wilson a reçu une dépêche lundi soir ; disant qu'un train attendrit sur le quai prêt i à emporter ces munitions à Mexico. M.Bryan a informé le corps diplomatique ce matin que le général Huerta avait déjà commencé à détruire le chemin de fer entre la Vera Crus et Mexico. Il convient de se rappeler à ce propos que les Etats-Unis ont autorisé les rebelles mexicains à se fournir d'armes et de munitions à volonté aux Etats-Unis même. L'acte commis par le président Wilson en empêchant le président Huerta de prendre livraison des armes et munitions est un acte de véritable fé- . lonie. On mande au « New-York Herald » que le® mitrailleuses qui sont à bord de PYpiran-ga ne seront pas confisquées à moins qu'on établisse que le général Huerta les a payée®, lutrement elles seront retournées à l'expéditeur afin d'éviter des complications internationales.U avait été décidé tout d'abord d'établir un blocus afin de retenir les mitrailleuses en question, mais cela ne pouvait se faire sans une déclaration, sur quoi l'amiral Fletcher s ordonné de saisir le bâtiment des douanes et le port. Washington^ 22 avril. — Le gouvernement américain a pris des dispositions en vue de s'opposer au besoin, par la force, à os que les troupes mexie»ines, en se retirant vers Mexico, détriusant la voie ferrée reliant cette ville à la Vera Cruz.f Le général Huerta en a été avisé. Le président Wilson empêchera que des

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This item is a publication of the title La Métropole belonging to the category Oorlogspers, published in - from 1914 to 1918.

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