La Métropole

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s.n. 1914, 22 April. La Métropole. Seen on 01 July 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/h707w6859s/
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jMEUtâj[ ■jBf ERNEST *™ TINCHANT 21e Année " No~l 11 LA MÉTROPOLE — — • . 1 ■ — — Annonces z aeon~bmb"vtS le S111EHII Journal quotidien du matin w nimo . >«,.,» fTTT^îS s-'S: , _ êsssïiïS : ! S Cïffi™** t : îSS Su mol» • ••••• ••*•*!'&; 4 60 F _ . . 59 ruedes Peignes, Anvers Ia rlimnnrhp Faits divers corps td. » s 00 Emissions Prix à convenir Trots mois te* TOUS leS JOUrS OW.rueucai a M,"n'D,a Leaimancne r Pol„ toute ^ publicité, sauf celle de la province dAn- rin ■*abonne à tons les bureaux de poste et aux facteur». vers, s'adresser à l'AGENCE HAVAS : Ou s abonne K toos r da 4 à 10 Administration: » 3519 de 10 a 16 à Bruxelles r *. place des Martyrs. ETRANGER, te port en sus: AUIliiuiai fFNTIWJN à PARIS : 8, place de la Bourse. Pou» 1* HOLLANDE, s'abonner de préférence aux CENTIMES pages Rédaction t Téléphone 617 | pages LlilUlil ' à LONDRES : n3. Cheauside nnsti* olutôt au'au journal même. —- Br<- ' -jA Mercredi 22 avril 1914 Doctrines de ruine y- M Il ne se passe pas pour ainsi dire un jour sans que l'une ou l'autre personnalité autorisée n'attire l'attention sur le progrès des diverses propagandes dont le résultat est la dépopulation. Un écrivain syndicaliste, d'un syndicalisme décidé, d'un syndicalisme révolutionnaire même, puisqu'il se rattache à celui de M. Georges Sorel, le fameux autour desRéflexions sur la violence, M. Pierre Galland, vient de publier sur ces mêmes propagandes quelques considérations qui lui ont été inspirées par les intérêts ouvriers et qui sont dignes d'examen. . , Nombre d'économistes de l'école libérale, principalement d'Angleterre ont, voici déjà plus d'un siècle, combattu l'accroissement de la population, par souoi, déclaraient-ils, de prévenir une révolution prolétarienne. En effet, à les en croire, la loi du pasteur Malthus était fondée, l'humanité se multiplie suivant une progression géométrique tandis que les moyens de substistanoo ne se multiplient qu* suivant une progression arithmétique. De sorte que si l'on ne prend pas garde, ai l'on ne propage au moins la doctrine do contrainte morale, le restraint moral, la pauvreté atteindra les classes inférieures, avec la pauvreté, le crime et 4a sédition. Je n'ai pas l'intention de montrer ici que ces affirmations ne sont pas fondées. On trouverait cette preuve dans l'œuvre des penseurs les plus différents et des formation et de tendances, dans l'œuvre notamment du révolutionnaire Proudhon. M. Pierre Gallarrrçl ne se fait pas faute de io rappeler. ï)'^pros Proudhon, ainsi qu'on peut le/lire dans son livre sur La Justice, le développement de l'outillage industriel, la mise en valeur de nouveaux territoires, 'e progrès des méthodes d'agriculture permettent une production des substances bien plus rapide que la progression arithmétique. Chose assez étonnante à première vue, les économistes de l'école libérale ont été suivis, avec des déformations, il est vrai; et des déformations qui vont jusqu'à la contradiction, par nombre d'économistes socialistes. La raréfaction systématique du nombre des naissances est commandée par ceux-ci comme par ceux-là, mais non plus pour éviter à la société l'assaut des misérables, mais pour diminuer le nom- ! bres des travailleurs, pour élever donc le 1 niveau dos salaires.'Ello est présentée aussi ■ jorrmvô un moyen do placer le prolétaire dans do meilleures oonditions « pour s'é-duquer, devenir conscient et se consacrer tout entier à la lutte contre le régime capitaliste ». M. Pierre Galland fait au point de vue] ouvrier l'examen do ces affirmations. Il se demande ce qui se passera lorsque la propagande néo-malthusienne s'étant davantage étendue et produisant pleinement des effets aura creusé des vides oon-eidorable§ dans le6 classes laborieuses. Le recours à un appoint important de main-d'œuvro étrangère s'imposera.Les travailleurs do tous les pays d'Europe, et d'autos parties du monde peut-être, s'abattront sur notre pays. C'est un phénomène qui se produit déjà en Belgique, dans les régions charbonnières par exemple. L>es étrangers, surtout des Polonais, comblent les vides que des propagandes coupables on creusés dans la population autochtone. Or, oes nouveaux venus « poussés par la nécessité du pain à gagner tout de suite et n'ayant en outre que des besoins très restreints, accepteront de toute né-nécesité des conditions de salaire et de travail inférieures et feront à leurs camarades une redoutable concurrence » — ils exproprieront littéralement l'indigène. Il se fait a.insi que les théorks socialistes qui se présentent internationalistes sont antinationalistes, que les théories socialistes qui prétendent établir la fraternité des peuples éliminent le peuple le plus civilise au profit des peuples inférieurs.Mais, il y a un remède, le remède des barrières élevées contre l'immigration des ouvriers étrangers. « La diminution volontaire do la natalité ne pourrait avoir de réelle efficacité, au point de vue des oonditions de travail que si elles étaient renforcées par des mesures protectionnistes rigoureuses prises par les syndicats eux-mêmes », ou sous la pression des syn-d ioats. M. Pierre Galland fait remarquer avec beaucoup de raison «qu'envisagé au point de vue strictement syndical, le néo-malthusianisme en arriverait par une marche toute naturelle, à poser sur le terrain ouvrier la question des frontières et de l'Etat »». Il continue: « C'est là une redoutable conséquence que certains théoriciens semblent avoir entrevue. M. Alfred Naquet oonvient sans peine que Malthus a raison socialement, mais que « nationa-lemenfc ses vues sont un danger, et que, sur ce point, l'intérêt social, r'rst-à-dire l'intérêt humain,se trouve en conflit avec l'intérêt national ». La question de la patrie reparaît ainsi, c'est le cas de le dire, •ou» une forme inattendue. M. Alfred Naquet a convenu aussi que lr limitatio.. volontaire des naissances résulta souvent « d'un sentiment d'égoïsme étroit, d'une crapuleuse débauche ». Le né^-malthusianisme devient une école de oorrupbion pour les classes ouvrières, il engendre, ainsi que lo note I. Pierre Gai and. « une baisse décisive d* toutes les valeurs morales et ravalerait lo prolétariat au niveau do cette bourgeoisie jouisseuse et corrompue que ses militants lui j oni appr.s à tenir dans un juste, mépris». | Il affaiblit dans les classes laborieuses 1 esprit de sacrifice qui leur est nécessaire I pans 1^ 'uttes sur le terrain économique, « développe à outrance un désir de bien-être exclusif de toute ardeur réelle dans J* revendications. Il servirait ainsi les \ arterêts d'un certain capitalisme. (-^et examen, tout sommaire qu'il est, . théories de mort qui ont à leur ser- 3 vuy> 'ta* propagandistes nombreux, tenais et » scientifiques » abour't donc à cet-cnnclusion qu'elles sont directement j* ,a'res à l'esprit national et à l'esprit 6 Il constitue un beau cas des vé- rifieations auxquelles devraient être soumises quelques-unes des aberrations en cours. Il montre que certains accords tout étonnants qu'ils paraissent sont possibles, même si l'on s'en tient à des points de vue différents, entre gens qui ne s'arre-tent pas aux aparences et aux parlotes. Ce n'est évidemment pas nous qui nous plaindrons. w L'Actualité Les souverains anglais à Paris Le roi George d'Angleterre et la reine Mary sont arrivés hier à Pa-a ris où ils sont descendus au ministère les a. a aires étrangères, au quai» d'Orsay. Jusqu'à présent, en effet, la République n'a pas su se décider à réserver spécialement un de ses nombreux palais aux chefs d'Etat qui se rendent officiellement à Paris. On sait que l'hôtel Biron devait tout d'abord être affecté à cet usage, mais depuis ou a pris d'autres dispositions à son égard. On sait que le roi Edouard préférait dans ses visites à Paris garder l'incognito et descendre dans quelque grand hôtel de la place Vendôme et de faire de ce quartier général des sorties qui le mettaient en contact immédiat avec le public parisien. On raconte que lors de sa présence à Paris en 1906, le rod d'Angleterre se trouvait au milieu de la foule stationnée devant un grand transparent sur lequel on projetait les résultats^ des élections législatives qui venaient d'avoir lieii le jour môme. Le roi Edouard fumait son gros cigare et s'amusait en écoutant les commentaires dont les Pa/risiens agrémentaient ces résultats. Le roi George et La reine Mary; il est vrai, se trouvent dans d'autres oonditions en France. Ils sont les liôtes de M. Poinoaré et on ne leur permettra guère de se livrer à oes aimables fantaisies" qui faisaient le charme des séjours parisiens du roi Edouard. Les souverains actuels de l'Angleterre sont accompagnés de ministres et de hauts dignitaires de la cour et la politique aura certainement une large place dans les entretiens du . chef d'Etat et de son ministre Sir Edward Grey avec le président do la République et M. Doumergue. Après la polémique entre les journaux français et anglais au sujet du Caractère et du but de la visite du roi Georges, il n'y a plus guère de surprise à attendre de6 communiqués qui seront peut-être publiés par les organes officieux français après le départ du roi George. On sait maintenant qu'en Angleterre on ne veut en rien modifier la nature de l'entente cordialo et des rapports anglo-russes. La Triple Entante, de l'aveu de tous les organes anglais conservateurs, aussi bien_ que ibéraux,* doit rester ce qu'elle est aujour-l'hui et il ne servirait do rien de vouloir >reposer aveo plus d'insistance encore une noaifioation de ce groupement de puissances. Nous avons déjà cité à oe propos l'opinion :lu c Daily News ». Il 06t peut-être intéressant de voir également oe que la presse conservatrice dit à ce sujet. L'un des organes le plus souvent cité par la presse nationaliste; française, le « Daily Telegraph », dit de son côté: «Nous sommes naturellement obligés de considérée* le oas d'une transformation de la Triple Entente en nous tenant à notre propre point de vue. Et alors nous constatons l'existence de nombreuses raisons, connues d'ailleurs aux diplomates anglais et étrangers, pour lesquelles l'Angleterre doit décliner une politique qui l'entraînerait dans des controverses et dans des conflits qui ne la regardent pas et qui intéressent uniquement le système des alliances continentales. Nous espérons qu'en France on comprendra cela. Qu'est-co que l'entente donne ïrès exactement? Elle accorde à la France comme à l'Angleterre oe que les deux puissances lui demandent. Elle les garantit contre les agressions et contre des querelles injustes. Elle ne donne pas ce qu'en oe moment aucune des :leux nations lui demande, c'est-à-dire l'appui [X>ur une politique aggressive. » On no saurait définir plus clairement le caractère défensif actuel de la Triple Entente ît la nature agressive des entreprises faites m vue d'un changement de cette Entente en alliance. C'est bien parce que ces entreprises rat eu oe caractère 111 ^l'Angleterre, de l'are u du « Daily Telf », leur a opposé un refus aussi catégorique'que péremptoiire à la veille même du voyage du roi d'Angleterre à Paris. Dans les limites de l'Entente même, il y a d'ailleurs place pour des arrangements nouveaux, et il faut bien croire que sir Edward Grey accompagne les souverains dans un but déterminé. M. Winston Churchill a eu, dit une dépêche de Londres, un long entretien avec sir Edward Grey avant son départ pour la France. Or, M. Winston Churchill vient de rentrer d'un voyage d'agrément — c'est du moins ainsi que le secrétaire d'Etat à la marine l'a appelé — en Espagne et dans la Méditerranée. La situation dans la Méditerranée occidentale aussi bien que celle de la Méditerranée orientale s'est profondément modifiée depuis quelque temps et de oe côté il est certain que les intérêts an {riais recommandent au gouvernement une politique d'arrangements précis avec la France et l'Espagne d'un côté et avec la Grèce et l'Autriche-Hongrie, puis l'Itaiie> de l'autre. Parle-ra-t-on de tout cela à Paris? Parviendra-t-on surtout à faire comprendre à M. Doumergue et à son ministre de la marine que la protection des intérêts anglais, o'est également la orotection des intérêts français dans la Méditerranée? On peut le supposer et s'attendre à des indications assez intéressantes à oe sujet sur la visite des souverains anglais à Paris. — J. Joerg. 11K1BI [a Métropole lar suite d'améliorations incessantes, est ;ans conteste, actuellement le plus grand des journaux d'Anvers, le mieux informé dans tous les domaines, le plus répandu dans le pays et à l'étranger, le premier journal commercial du pays. Ce sont là des vérités que chacun est à nême de vérifier par le service gratuit que. ous faisons perH-it huit jours à quiconque n fait la demande. L'abonnement annuel 15 fr. ; 6 mois 8 fr. ; i mois 4.50 fr. i ! H 11111111: i Échos LA VILLE Programme de la journée : FETES ET CONFERENCES Club Africain-Cercle d'Etudes coloniales. — A 8 heures à l'Hôtel Métropole, réception des partant»;'.Anciens élèves de l'Ecoie allemande. — A 8 hou res et ck-m.be, conférence française par M. L. P de Brian. : « Roland ». Ccrcls d'Etudes photographique». — A 8 1/2 lieu-res au « Oafé Suisse », place Verte, 2, séance de projections -çienitMques organisée par la Croix Rouge de Belgique. COURS Polyglot-Club. — A 8 heures trois quarts, ar Syndicat du commerce et de l'industrie, court* rue Neuve, réunion de la sectuon d'anglais Aîgemeen Ncderlandsch Vorbond. — AU h/euret à l'Ecoie i industrielle, marché aux Chevaux, troi sieme kçon de M. F. Beènrooy sur l'histoire d< l'électricité. Berlitz School, 8. Meir. — Langues vivantes. EXPOSITIONS Cercle Artistique. — De 10 à 5 heures, exposition Willem Paerels (ouverte jusqu'au 30 avril). Salle Forst. — De 10 A 6 heures, exposition di Mme Blanche Tricot (ouverte Jusqu'au 22 avril) Les travaux d'Anvers M. Helléputtè, ministre des travaux publics, a reçu hier matin les bureaux de 1? Cliamibre de commerce et de la Fédération maritime d'Anvers. L'entrevue a duré près d'une heure. Pour ne pas entraver les négociations en cours entre le gouvernement et la Ville, lee membres de la délégation du commerce an-verso is ont pris l'engagement d'honneur de ne rien révéler au sujet de l'audience. Cet engagement permet d'apprécier à sa juste valeur le « oompte-rendu » évidemment fantaisiste de la conversation ministérielle que publie dès hier soir en tête de ses colonnes l'organe de l'Association libérale d'Anvers. Alternance Un de6 grands arguments de l'opposition c'est que la persistante des catholiques ai pouvoir esi aéfasto au pays, non seulemenl parce qu'il s'agit de catlioliques, mais parcc qu'il n'est pas bon, paraît-il, qu'un parti s'é ternise au gouvernement. des affaires. Il faul 1' < alternance » l Le malheur pour cette belle thèse, c'est que là où les anticléricaux sont les maîtres^ il* font exactement comme les catholiques : ils y restent. Il est certain cependant que la commune et la province ont à gérer des intéirôts plus graves et plus immédiats que l'Etat centra! : l'alternance s'y imposerait donc avec plus de justice et de nécessité qu'au gouvernement de l'Etat. Or, a-t-cn jamais entendu un anticlérical réclamer l'alternance des pouvoirs provinciaux et communaux? Tournai a été pendant plus de o!ni»ia/ute ans sans interruption sous la coupe dey libéraux: ont-ils jamais demandé que les catholiques prennent leur place? Charleroi est gouverné depuis longtemps par des anticléricaux : ont-ils jamais pensé à oéder leurs sièges aux catholiques? Il y a mieux, au reste. Non seulement l'alternance des pouvoirs communaux et provinciaux n'e6t pas du goût des anticléricaux, mais ils s'arrangent par l'injuste a-lliance du cartel pour fermer la porte à la minorité catholique afin de pouvoir exploiter au gré de leur caprice et sans contrôle les intérêts locaux.C'est le cas, notamment, à Anvers. Que les libéraux rengainent donc cette vieille scie, qui ne trompe plus personnel Ou bien qu'ils commencent par donner le boni exemple en ouvrant aux catholiques les portes des hôtels de ville d'où ils ont été injustement exclus. Epidémie Elle continue à sévir l'épidémie qui s'est attaquée depuis trois ans aux grands candélabres de la ligne des avenues. Pour l'instant, il y en a deux d'atteints, à l'avenue du Commerce; l'un devant la gare principale, et l'autre au carrefour de la rue Vondel et du Marché aux Chevaux. Nou6 n'en parlerions même pas, si ce dernier ne méritait vraiment de fixer l'attention de tous les gens qui aiment à s'amuser. On a réussi, en attendant la fin des réparations nécessaires, à lui donner l'aspect le plus cocasse qui soit. Moins décrépit sans doute que ses congénères ou pour toute autre raison, les branches seules formant la tête des candélabres ont été enlevées et le tronc demeure tout entier a été complété par une antique lanterne carrée posée de guingois tout au sommet où elle a l'air de se hvrer à des exercices d'équilibre sur les bords du contour. L'effet est irrésistible et il n'est pas un passant qui. d'abord ahuri à oe spectacle imprévu, ne s en amiu-se aussitôt prodigieusement. Il faut voir celai Le lr mai et les socialistes En vérité, cela ne marche pas dans le dan de la démocratie socialiste. L'organe quotidien do la dite démocratie s'était mis en tête de publier un c Album du 1er mai ». Or, les commandes n'arrivant pas, les ouvrière s'étant sans doute dit qu'il y a belle lurette ?u'ils savent à quoi s'en tenir sur oe joue ameux, et que 1 argent qu'ils gagnent servirait beauooup mieux à tout autre chose qu'à acheter un factum insipide dont iJs connaissent d'avance le style ampoulé. Nous n'en voulons pour preuve que l'ap pel désespéré que fait le « Peuple » à set vendeurs à la première page de son numére d'hier: « G'hers compagnons! L'administration dr « Peuple » attend avec impatience les dernières commandes pour 1' « Album du Premier Mai », afin d'arrêter le chiffre"'du tirage. En attendant le dernier moment, nous sommes obligés à garder sur lo marbre tout le travail et nous risquons de ne pouvoir servir à temps. » Ça va mal. Les ouvriers ne marchent plus et c'est tout à leur honneur. Le 44 home-rule „ wallon A la veille des élections, les feuilles anticléricales de la Wallonie font écho au citoyen sénateur Hallet et brandissent l'épouvantail de la séparation administrative. Le « Rappel » leur fait remarquer non sans raison que, pour une bonne part, leurs vœux sont déjà comblés : « Les provinces et les communes de Belgique jouissent d]une liberté et d'une indépen-lance qui n'existent dans aucun autre pays lu monde. » Il n'est pas exagéré d'affirmer que le ho-ne-rule irlandais n'accordera pas à l'Irlande me autonomie plus grande que oelle de nos >rovinces. » Pour prendre un seul exemple, la province de Hainaut n'a-t-elle pas ses finances, ses eoles, son gouvernement, son Parlement? •Ta-tel le pas ses écoles normales, ses écoles ndustriellee, m politique sectaire? N« forme- telle pas un Etat dans l'Etat? N'a-t-e'ie pas le droit de lever des impôts, de faire des emprunte et d'opprimer les catholiques? » H n'est pas non plus exagéré de dire que les catholiques sont dans la province cTe Hainaut traités en parias: ils paient comme les anticléricaux les lourds impôts de la province et le produit de ces impots est sous toutes les formes imaginables employé à les combattre et à les écraser. # » Jamais un emploi public ne leur est dévolu, et si par surprise un catholique est appelé à une fonction provinciale, o'est dans les journaux anticléricaux un tapage infernal et des cris de paon à la trahison. » En vérité, oe que poursuivent les sépara^ tistes wallons, c'est l'oppression des citoyens sous la domination, anticléricale. Aucun catholique ne s'y laissera' prendre ! La grande vente bu Jardin zoologique Ainsi que nous le faisions prévoir dans un articulet récent, de très nombreux amateurs étrangers sont venus à Anvère pour assister à la grande vente annuelle du Jardin zoologique.Il est vrai que la vente vaut la peme d'être suivie: près d'une centaine de mammifères, une troupe considérable d'oiseaux de cage et de volières, colombes, oiseaux aquatiques, faisans et échassiers se disputent 1 attention et excitent l'a convoitise des possesseurs. Hier on a commencé les enchères sous la direction de M. Lhoëst. Voici quelques prix faits liier : huppe rouge fr. 13; pliylormis à front d'or fr. 20; un couple de colombes poignardées fr. 70 à 30 : un couple de canaris anglais de Norwich fr. 36 ; rossignol de Pékin fr. 9 ; moineaux doré 9; tourterelle du Cap fr. 10; moineau du Japon fr. 10; cacatois rose fr. 15; geai lancéolé fr. 15 ; barbu de l'Iucle fr. 34; tarin rouge fr. 19; merles huppés fr. 11; diamants mouchetés d'Australie fr. 20; rossignol de l'Inde à joues blanches fr.'^20; merle métallique fr. 20; toucan fr. 45 ; carouge noir à épaulettes rouges de Cuba fr. 10; ara jaune et bleu 80 ; ara tricolore fr. 80. Ces prix ne sont pas des prix forts et plusieurs des spécimens présentés valaient un peu plus que ce que voulaient payer les amateurs étrangers. Espérons que les grands fauves rapporteront plus I Contre les raseurs Le « Petit Bleu » faisant remarquer que la Chambre ne disposera' que de peu de séan-cos — douze exactement, car le Parlement s'ajournera le 8 mai — pour discuter les assurances sociales, fait un appel énergique aux chefs de groupe pour qu'ils empêchent les raseurs de sévir. « Il importe, dit la feuille libérale, que le Parlement fasse oeuvre pratique en laissant aux seuls spécialistes, à ceux, qui auront tout particulièrement étudié la question le soin de prendre la parole. » Si les étemels pérareurs. pour ne rien dire s'en mêlent, on risque, fort de no pas aboutir de si tôt. Espérons qu'on pourraj tant à droite qu'à gauche, jn-ettre un frein au « prurit oratoire » dont certains membres semblent fucilieusemeut /virtenits. » Cet avis sera-t-il-entendu par les Buyl et oonsorts? A l'Association de Droit commercial La commission pour les réformes «Vins la profession d'agent de change et les Bourses le commerce a tenu deux nouvelles séances, le 3 et le 17 de ce mois, sous la présidence de MM. Auguste Dupont et Léon Keustere. Après un long échange de vues, la oommis^ siou ne s'est pas ralliée à l'opinion de M. Jos. Crabeels, avocat, qui estimait qu'une réglementation de la profession d'agent de change constituait une inconstitutionnalité. A va» * l'aborder l'ordre du jour, on a encore examiné quelle différence il y avait lieu de faire entre les agents de change et les banquiers semant d'intermédiaires et si ceux-ci tomberaient éventuellement sous l'application de la loi. La commission adopto à l'unanimité la rédaction suivante : « Sont soumis à la présente loi tous ocux qui à un titre quelconque servent habituellement d'intermédiaires à 1a négociation des fonds, des effets publics et des effets de com-meroe. » 11 est passé ensuite à l'ordre du jour : 1) Faut-il créer une union professionnelle ou une corporation analogue? 2) Y a-t-il lieu de donner la rétroactivité à la loi? Sur le no 1, la commission décide: Les agents de change et banquiers intermédiaires seront groupés en un syndicat professionnel, qui pourra s'inspirer dans son organisation notamment des règles des unions professionnelles et de l'ordre des avocats. Quant au no 2, il est décidé que la réglementation respectera les situations acquises tous indistinctement en ce qui concerne certaines obligations éventuellement imposées, (telles que le serment et le cautionnement. Dans les prochaines séances, la commission arrêtera encore quelques principes généraux-devant guider les membres de la sous-commission, qui sera ensuite 'désignée pour l'élaboration d'un projet de loi, fixant entr'au-tires aussi les règles d'admission au syndicat et son fonctionnement. LE DINER 44 DEN1S*PAPIN „ . Le 44 Carnet d'Epicure ,, nous prie d'annoncer que le XVIe dîner de la Ligue des Gourmands aura Heu à Anvers, samedi, 25 avril au 44 Critérium Restaurant „ chez son correspondant Henri Keller Téléphone 1959 La Vie militaire Un comité d'armée. Le comité d'armée s'est réuni hier au ministère de la guerre en vue de l'examen des candidatures des colonels au grade do général-major. M. le ministre de Broqueville présidait. Etaient présents : le chef de l'état-ma-jor général de l'aimée, les quatre inspecteurs' généraux, les sept commandants de division d'armée et le secrétaire général du département de la guerre. Seul M. de Selliers de Moranvillej général commandant du corps de gendarmerie, était absent. Lo comité d'armée a siégé de 10 heures et demie à midi et demi et de 2 heures et demie à 5 heures.^ A midi et demi, M. de Broqueville a offert un déjeuner en l'honneur de ses membres. Y assistaient également, le lieutenant-eolonel Wielemans, chef du cabinet militaire du ministre, et le commandant d'état-major Chabaut, secrétaire du cabinet. La discrétion la plus absolue est observée sur les délibérations du comité. A propos de la remise d'un drapeau au 2e carabiniers. Ainsi que nous l'avons annoncé, le Roi remettra un drapeau au 2e régiment des carabiniers, à l'occasion de la grande revue organisée en l'honneur des souverains danois. La cérémonie aura un caractère imposant. Il n'y en a plus eu de semblable, croyons-nous, depuis le début du règne de Léopold II. Lo lloi défunt remit alorç des drapeaux à divers régiments de cavalerie nouvellement formés. lia fête patriotique eut lien au champ des manœuvres, devenu depuis le Cinquantenaire. Piteuse reculade Après deux jours de réflexion, le « Matin » se décide à répondre à nos observations de dimanohe où nous montrions: 1° Quel jeu étrange joue dans les négociations pour la reprise des nouvelles darses l'administration communale d'Anvers, en demandant le secret des négociations puis en faisant ou en laissant publier des documents j ayant trait, directement, à ces négociations; q 2° Avec quelle délicatesse agit la presse de s l'hôtel de ville en participant à de pareilles d manœuvres ; _ * 3° Combien il nous paraissait invraisera- '* blable que le oollège des bourgmestre et éche- ^ vins ait demandé en décembre dernier, une ^ audience à M. Helleputte, demande qui serait restée sans réponse, alors que, le 9 ( avril, au lieu d'une lettre de rappel, il en- p voyait à Bruxelles une DEMANDE d'au- r dience. £ # * * s f Sur ce dernier point le « Matin > ne souffle J plus mot. Nous l'avons donc mis au pied du 0 mur. Nous savons du reste de source certaine que, depuis le mois de septembre dernier, donc avant la communication des projets do reprise, AUCUNE demande d'audience n'a été faite par le Collège des bourgmestre ot échevins de la ville d'Anvers à M. Helleputte, ministre dès travaux publies. Le commeiee anvorsois appréciera la façon vraiment moderne dont le Collège présidé par M. De Vos conduit des négociations aussi ( importantes que celles qui sont en coure. A c Gand, pour ne citer que cette ville, on s'y entend autrement pour faire avancer les choses ! ^ j Sur les autres points le « Matin » nous ré- | pond, mais comment I Par la plus piteuse ; des reculades. ( « Nous nous refusons, dit-il, d'engager une polémique sur la quostion des nouvelles dar- < ses, aussi longtemps qu'une entrevue décisive '■ n'aura pas eu lieu entre le ministre des tra- ( vaux publics et le Collège ». En d'autres ternies, le « Matin » devenu subitement chatouilleux, lui qui publiait en-core la semaine dernière un document des- , tiné à rester secret, se dérobe prudemment. Sa tactique cependant, ne trompera personne. Nous n'avions en effet nullement l'intention do discuter avec lui la question des nouvelles darses. Nous nous serions contente de lui voir expliquer comment il accordait La publication dans ses colonnes do documents qui n'étaient pas destinés à la publicité, avec la demande faite par ses amis, de négocier secrètement. Le « Matin », une fois de plus, esquive le débat dans une pirouette. Nous en prenons acte, simplement. * * » Enfin, sur ce point, l'organe de f.'bôtel de ville prétend que la demande de négocier secrètement émane du gouvernement et non de la ViLle. Encore une fois, nous lui opposons ici le démenti le plus formel. S'il en fallait des preuves, on les trouverait, d'abord dans la déclaration du bourgmestre au cours de la dernière séance du Conseil communal, ensuite dans le compte- ( rendu de la séance de la Chambre du 20 fé- | vrier dernier, où M.Franck déclarait: « La Ville d'Anvers et le Gouvernement » sont entrés dans la voie des négociations. » Dans oes circonstances, IL ME PARAIT, : » d'accord avec l'auteur de l'interpellation » (M. Royers) qu'il vaut mieux ne pas re-» prendre ce débat PUBLIQUEMENT en ce » moment ». (« Annales parlementaires », ! Chambre, p. 1115). , Après cela, on comprendra sans doute que le « Matin » préfère que le silence se fasse ; sur ses petites... erreurs 1 < INTÉRIEUR —lof— ! A la Fédération des Cercles catholiques. ■ M. Woeste, président de La Fédération, a • reçu les télégrammes suivants: c Du Saint-Père: c t Saint-Père Pie X accueille avec spéciale bienveillance hommage et vœux de piété filiale des membres associations et cercles catholiques de Bolgique réunis à Mons pour leur c Joe session ; les remercie de cette nouvelle i assurance de fidélité, et comme gage de suc- ( ces et heureux résultats pour leurs travaux, t envoie de tout cœur à eux-mêmes et à leurs < familles la bénédiction apostolique. | » Cardinal Merry del Val. » | Du Roi: ( « Le Roi m'a chargé de vous remercier ; très cordialement en son nom ainsi que tous j les membres des associations et des cercles catholiques de Belgique, réunis à Mon6 dans , leur 45e session, pour le toast qui a été porté , à k Famille royale. Sa Majesté y a été très j sensible ainsi qu'aux bons vœux qui lui ont t été adressés pour la prospérité du règne. ( » L'officier d'ordonnance de service. » L'avancement des chefs de station. r Le ministre des chemins de fer vient de décider que c les emplois de chef de station de 3e classe, comme d'ailleurs les emplois cor- j; respondants de commis-chef, étant réservés r aux commis, à l'exclusion des commis d'ordre, il s'ensuit que les candidats aux pos-«ves de l'espèce sont classés entr'eux d'après ^ leur ancienneté au grade de commis, le temps _ passé comme titulaire d'une station de 4e ^ f iasse, alors qu'ils n'étaient que oommis d'or- " dre, n'entrant pas en ligne de compte ». f A la commission des XXXI. ^ La commission a reçu d'un groupe d'indus- ^ triels wallons une pétition demandant le ré- ■' tablissement en matière électorale communal? 0 du capacitariat, non pas pour les électeurs, j mais pour les éligibles. d CONGO d ->o(- s Le retour de T « Anversville ». c Lo vapeur c Anversville » a quitté Grand- p Bassam lo 20 avril, à II heures du matin, d i route pour Anvers. LETTRES DE PARIS k>rrespondance particulière do la «Métropole* 'imbroglio électoral. — Le discours d< Souillac. — Les deux radicalismes. — L< manifeste des fédérés et celui du princi Victor. — Le point, du côté catholique. Paris, 20 aivrLl. Tout de même, M. Doumergue, après avoi 'abord renoncé à prononcer le grand diiscouir; u'iil nous avait fait arunonoer, est revenu su i décision, et, — encouragé par l'excmpl-e cyniisme que lui donnait, dans la Sarthe 1. CaLllaux, — s'est offert, hier, à Souililac î luxe d'une allocution qui, sous des aopa ances de modération très hautaine, ai'a été n réalité, qu'un très amer réquisitoire conitr >s «dissidents » de gauche. Il n'a pas fallu moins que l'autorité de M Clemenceau pour obtenir que M. Doumergu arLât. Et maintenant au'il a parlé, iil appa aît assez qu'il n'a parle pour personne auitr ue pour son compère de 1 ' « Homme Libre ■» lelui-ci, en tous cas. est seul à se montre atisfait, presque entièrement, sanon de _ l açon dont les choses ont été dites, du moin u discours prononcé. Il n'y a vraiment pa e quoi. M. Doumergue a, en effet, depui oi'iil est homme public et ou'il parle, pro oncé un assez grand nombre de_ discour lus ou moins médiocres. U faudrait remon yr assez loin pour on trouver un aussi com Aètemenit anégligeaible crue cekni-ci. L iTemps», aimablement, se borne à consta er qu'il «ne casse aucune vitre et n'ouvr nôme pas de fenêtre». Et, cette constatafio aite, il n'y a plius rien à en dire. Ce n'es >as encore cela qui fera, onitre rad!:cau> égner cette unité dont l'absenoe apparaît ; ort depuis l'uniiiicaition du parti au congrè !e Pau. De jour en jour, la division du parti radiic* 'accuse. Je vous notais, dans ma demièi ottre, les' oracles contradiictoires échappe écemnient, à propos du retour à la loi d rois ans, des lèvres des représentants k >lus culminants du parti. On en est venu Luijcurd'touâ, à opi>oser k M. Pelleian IV >éon Bourgeois. Rien que cela. Il est vr< jue, pendant oe temps, les jours passent, < lue les nréfets et les délégués cantonaux n chôment pas, et distribuent, A défaut de bor irguments, la manne gouvernemental ^'in<juiiiétude règne, pourtant, au camp con uiste, et l'on sent parfaitement bien, nono itant les gouailleries de l'« Homme Libre ■it les bravades rageuses de combien d'autre jue la Fédération des gauches, si elle ne fa >as de bruit, gar'ne- sans cesse du terrain. On a senti cela surtout ces jours dernie l l'occasion de la publication simuiltamée < narvifestes du cercle radical de la rue < Valois et de la Fédération des gauches, ci constance qui a permis de mesurer exact nent la distance qui sépare les" deux group rnenits. M. La f ferre a publié sur oe suiet, '«Action » , un article très remarquable, do a publication., sous une telle signature, étai i elle 'soute, un si.^ne Les deux manifestes, diisa.it en raccour l'ancien ministre franc-macon, s'adressent < ipparenoe aux mêmes électeurs. Le premiie savoir oekiri de la rue de Valois, fait app \ toutes les forces démocratiques et oppula ^es; le second, à savoir celui de la Fédéra t.k ii^s gauches, prétend s'aopuver sur les rép >llioaiins laïques et démocrates. «Mais le fa le oréer un grouipoment dissident, se réel naint des mêmes principes, a pour cons-luence de diviser le parti çéoublieain et c uii imposer l'arbitrage des éléments conseï dateurs et modérés. Il est impossible que l< réaiteurs de La Fédération di?s gauches r 'ai'ent pas prévu. Tls en ont certainerne: ■vis la responsabilité. Contre le bloc de iémooratie des gauches, ils dressent déliib •ément une organisation dont ils pouvet >ien fixer les limites et les cadres, mais doi ils n'auront pas la force d'exclure 'les contii *ents conservateurs. » Ces iudlications suffisent. Si l'on ajout ivec M. L-affenre, après un examen pa.rallè les doctrines et des méthodes des deux groi >ements, que la Fédération des gauche levant le suffrage universel, «se pronon< xyur une politique plus atténuée et se conoil! >ar là même la faveur des conservateurs) >n a de cpioi so rendre compte, exactemen le la situation au point de vue électoral. Cette situation, pour les miiwstériels, .e< {rave. Les plus sérieux d'entre eux commet ent A comprendre qu'il ne servirait plus ci iien de déplorer l'antagonisme qui met au >rises les deux groupes, moins encore de iiercher les motifs personnels qui causer et antagonisme. Ils opinent qu'il vaut mieu ravailler à «limiter les fâcheux effets de c lébat entre républicains». Bt ils en viennon i la fin, pôur empêcher que « la réaction »i émoin de cette « bataille d'idées », ne so onstituée « arbitre des deux politiques » appeler, par l'organe d'un homme maconm luement aussi considérable Que M. ïaffenv lu'enitre les radicaux de la rue de Valois < es fédérés briandistes, «il reste encore asse le liens et de principes communs pour métis [er les ententes et les transactions néoessa es». La question est die savoir si cet appel a de hanoes d'être entendu. Pour oe qui est die adiicaux de la rue de Valois, il n'y a pas d loute possible: iils se sentent trop mal e >oint pour n'être pas disposés aux «ententes it aux «transactions» proposées par N ^afferre. On pressent que les fédérés de M\ îarthou et Brianc!, qu'ils aient ou non pn les engagements ailleurs, sont moins encline le leur côté, à une réconciliation à laquel ls n'auraient pas tout à gagner et rien >erdre, comme les autres. I^e <( Radical », organe du Parti radieal < ■adiical-sooialiste, exprime à cet égard, éne fiquement, tous les iours, son avis exern? i'iililiusions. Il donne à remarquer, en y insi: ant avec forcé, les «(analogies frappantes fu'il trouve entre le manifeste du princ s'apoléon et celui de la Fédération. La ((Petite République» . affiliée à la Féd< ation, s'étant expliquée là-dessus en disar lue (rie prince Napoléon a copié quelque rhrases choisies dans le manifeste de 1a Féd< ation des gauches », le « Radical », non san [uel-que raison, rétorque: ((Avouez qu'ill est tout de môme fâcheu u'un parti qui se dit fermement républicai erve de modèle à un prétendant en mal d ouronne. Et puis, vous aurez quelque peirn faire croire que. l>ouis-Napoléon en 1851 u plus tard le général Boulanger aient copi ïs discours de MM. Briand. Barthou e liiMenaimd. Voilà donc les fédérés en postur la fois de maîtres et de disciples des Na.pr V>n ou de leurs émules. Aussi le prinoe s éelore-t-il prêt à faire appel, au nom de 1. : réconciliation nationale», à des ((homme minent s » qu'il n'a pas besoin die désigne 'une façon plus explicite, puisque la Fédéra on a la bonne fortune d'avoir le me.nopol es phrases et des hommes qui lui plaisent. • Laissons, pour le moment, les horizon uverts par les craintes du « Radical ». San oute, un coup d'Etat napoléonien, prudem îent préparé, bien amené, serait possible 'ensuit-il que nous le verrons ? Ce qui es srtain pour l'instant c'est que la Fédératioi ourra compter, au ballottage, sur nombr e voix catholiques. LETTRES DE LONDRES Correspondance particulière de la «Métropole» , Le temps et la politique. — La journée des primevères. — Le dernier des omnibus à chevaux. — Une Compagnie qui prospère. — Souvenirs de 1814. — La mort de César. Mardi. Pauvre nature humaine ,qui ne peut joui* ; de rien sans arrière-pensée I Quelle joie apporterait à mon âme le temps splendide que ; nous avons sans interruption depuis le Ven-, dredi-Saint, si un souvenir pénible ne venait , la troubler IMais jo mo rappelle qu'il y a deux - .111s, précisément à la même époque, nous eû-, mes une quinzaine de jours incomparables. D'abord un frais matin inondé de soleil, . Un adr tout imprégné d'un parfum sans pajeil, MUlle clran-wns d'oiseaux à la voix douco et pium Qui versaient dans nos cœurs la paix de la ^ [nature... Oui, mais cela dura quinze jours. Tout lo r reste du printemps et l'été tout entier ne fu-1 rent qu'une longue série de jours sombres, s froids et pluvieux. Est-ce là une image do ce ^ que nous réserve l'avenir? « Absit omenl » La tranquillité de l'atmosphère est un symbole de celle qui règne dans le monde politique. Mais là, probablement, le beau tem^ ne sera pas de longue durée. Les tories ont , imaginé je ne sais quel complot du gouvernement contre l'Ulster, est vont le bombarder " de questions et d'interpellations. En somimo, n le ministère avait simp'cment pris les mesu-res nécessaires pour maintenir l'ordre dans une province qui menaçait de s'insurger con-.j tire uivo loi adoptée par les représentants de s ila nation. Lo voyage du Roi ot de la Reine ù Paria nous procure peut-être quelques jours de ré-,j pit. Sa Majesté emmène son ministre des <. \ffoires étrange" ,. sir Edward Grey. S'il y s avait au quai d'Orsay un autre personnage . que M. Doumergue, ces deux hommes pour-s raient peut-être arriver à s'entendre sur ce 1, que c'est que l'Entente Cordiale. Pour le moment nous n'avons pour nous éclairer sur 1: cette importante question que la longue épître >-! le M. La visse au « Times », après laquelle e on se demande ce que l'auteur a vouilu dire? ,s et l'article par lequel le' dit journal a répondu •. V la lettre de al'Eminent Académicien » et - dans lequel il semble avoir voulu fermer la ) bouche à la fois aux .tories qui voudraient m convertir l'entente en alliance, et aux radi-; eaux dant lo vceu le plus ardent serait d'en-i' voyer promener l'entente avec la France et de contracter une alliance avec l'Allemagne. * * * le Le 19 avril ,jour anniversaire de la mort de r lord Beaconsfield, étant tombé, cette année, un dimanche c'est samedi que les unionistes ? qui ont voué un culte à la mémoire du celè-à bre homme d'Etat, ont pratiqué leurs dévo-v tions. La statue de l'idole était comme"!:-mi;* t les ans ornée de guirlandes de primevères. De nombreux juifs de. l'East End ont profité du r jour du Sabbat pour venir en pèlerinage à 1 r Westminster et vénérer celui qu'ils regardent r. avec raison comme un membre de leur H race, bien qu'il se posât en défensevr de l'E-i- glise anglicane. La primevère est devenue -n l'instrument d'une manifestation politique, 1- fort gracieuso d'ailleurs. Les hommes qu'on i' rencontre ornés d'une touffe de oes pétales 1- délicats peuvent être considérés comme ap-r>- partenant au parti tory. Quand aux femmes, elles se distinguent par une profusion florale. Portent-elles des primevères parce qu'elle» ■s sont conservatrices, ou sont-elles conservatri-•e ces parce que c'est un pré texte pour porte* des primevères? Grave problème que je laissa la à de plus capables que moi, le soin d'appro-'' fondir. " Le plus joli c'est que lo culte en question — qui tend ,du reste, à s'affaiblir de plus en 1 plus, —7 repose sur une légende, et la léirende sur une erreur. Voici ce qui est arrivé. Le jour des funérailles de lord Beaconsfield, la reine Victoria qui avait pour cet homme d'E-le tat une affection toute particulière, envoya, J- pour être déposée sur son eereeuil une magni->. fique guirlande de primevères sur laquelle e elle avait écrit de sa main : « SES fleure fo-vorites ». Dans la pensée de la Souveraine le • pronom possessif « Ses » se rapportait à sou époux défunt, le prince Albert, toujours présont à son esprit et à son oceur. Mais le pu-blic s'y trompa ,et s'imarrina que lord Beo-consfiold avait une prédilection po1"- les pri- c mevères, bien qu'au contraire, dan» pl sieurs x passages do ses livres il so fût exprimé a.ssea •- irrévérencieusement sur le compte de ces fleu-' rettes. Les collègues du ministre défunt ne N tardèrent pas à apprendre la vérité, mais iils 0 laissèrent néanmoins (on ne devine pas trop • dans quel but) la légende s'accréditer. Celîle- • ci sera d'autant plus difficile à déraciner ' qu'une des associations politiques les plus ; puissantes des temps modernes est vènue se •rreffer sur elle. Je parle de la « Liscue des • Primevères » fondée en 1883 par lord Run- 1 dolph Churchill, sir H. Drummond Wolff, Sir 7 Tohn Goort et Sir Altremon Borthwick, qui " devint plus tard Lord Glenesk. * * * Que de ohoses j'aurai vu disparaître dan* ^ le cours de ma très longue vie avant de dis-paraitre moi-môme 1 Et oe n'est pas fini. Les n derniers omnibus traînés par des chevaux, qui ( faisaient le service entre la gare de Waterloo j' et le Strand,' vont rejoindre ceux des autres [' ignés dans les limbes du passé. Lundi pro-^ ohain iils auront vécu. Mais si les véhicules se transforment, la ç Compagnie générale des omnibus subsiste,ses ^ employés aussi, et ils^lîneoit toujours. Samedi dernier a eu lieu, à l'hôtel, le banquet an-nnel de la Compagnie, sous les auspices du. président de son Conseil d ' Ad m in istmt on, M. ,1 Cateir Scott. Un membre du Parlement, M. John 'Connor, a proposé la santé de la Sôeié-„ té dans un toast humoristique. Il a rappelé 0 qu'à l'instar de l'armée d'Austenlitz qui fit une campagne en quatre jours, la Compagnie .. avait transporté dans lo même espace de it temps 5 millions et demi d'êtres humains pen-s dant les dernières vacances de Pâques. M. 1 0'Connor fit une allusion pathétique à la s disparition des derniers omnibus à chevaux. C'était une bonne figure que celle de ces bra-\ /es cochers qui échangeaient au passage ui n mot aimable avec leurs camarades, ou un e mot piquant, — pour ne rien dire de plus, — c avec les automédons des entreprises rivales. Le président du Conseil d'administration ( eut un généreux mouvement en faveur des t amateure de statistiques et leur donna de e quoi passer un bon moment. Dans le coure de - l'anneo dernière, dit-il, la compagnie a transv ? porté 576 millions de voyageurs, c'e«1>-à-dir« 1 un peu moins do la moitié de la population s du monde, et cent fo:s la totalité de la popu-. r 1 ation de Londres. Le chiffre des recettes s'est . élevé à 75 millions de francs, sur lesquels la ^ moitié a été employée au paiement des ga-^ ^es. Lee lignes desservies par la compagnie s Teprésentent un parcours de 500 milles (800 ? kilomètres^, sur lesquels roulent 3 000 voitu- res avec 10,000 mécaniciens et conducteurs. M Cas ter Scott paya, en terminant, un jus-. t te tribut d'éloges à la merveilleuse adresse 1 avec laquelle les mécaniciens conduisent leurs -, véhicules à travers les rues encombrées d« Londres, ainsi qu'à la politesse et à la complaisance des oonducteurs à l'égard du pu-

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