La Métropole

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s.n. 1914, 21 April. La Métropole. Seen on 02 July 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/rr1pg1jq3b/
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LA MÉTROPOLE 21e Année No 1101 Edition B AJ30IVIVEiM.E:lMT9 C» 'g " Sli tuai» ...•«•••?••••? . M Trois mois «•••••••••••"■ On fftbonn» t tenu les tiureMix de poste et aux tacteur». ETRANGER, le port en eus: Poux la HOLLANDE, s'abonner de préférence aux bureaux de poste, plutôt qu'au Journal même. le numéro Journal quotidien du matin le numéro ^ Tous les jours 59.ruedes Peignes, Anvers Le dimanche ^ de 4 à 10 Administration: » 3519 de 10ô 16 CENTIMES pages Rédaction : Téléphone 617 I pages OMIMES Annonces s la petite Chronique sportive la ligne ligne .... fe. 0 30 6t. S 00 Annonces ûnuic.id. » I 00 Faits divers fin id. • 2 00 Réclames la ti^ne, » I 50 La Ville id. • 3 00 Faits divers corps Id. » 3 00 Emissions frtx i convenir Pour toute la publicité, sauf celle de la province d'An* vers, l'adresser à VAGENCE HAVAS : à BRUXELLES : 8. place des Martyrs, à PARIS : ». place de la Bourse, à LONDRES : n3. Chenuside E. C. Mardi 21 avril 1914 La lutte contre l'alcoolism Nous avons amnoncé qu'uîhe section < [ liâmes s'était formée au sein du Coini i provincial au verso is de la Ligue patriot ' que contre l'alcoolisme. Cette section c dames a à sa tête Mme Ernest Grisa, présidente d'honneur, Mme Paul Hav< t nith, présidente et Mme Robert Oslei | rieth, vice-présidente. Nous souhaiter de tout cœur que ses vaillants efforl «oient couronnés de succès. L'alcoolisme est un mal contre lieqw tous doivent s'unir;il est un mal profoŒU t douloureux, atroce; il anémje les races; I 6ape les fondements sacrés des familles < ? des nations; il fait naître la maladie < la misère; il crée du sang,do la boue et d< larmes. Tout effort dirigé oontre lui e: donc un effort digne d'encouragement. Nous voyons très bien le rôle des fen J des dans la lutte contre l'alcoolisme. Il A beaucoup d'exemples d'ailleurs d'énei gies féminines ayant, à ce point de vu spécial, remporté d'éclatantes victoire* La «Métropole»» a, il y a plusieurs moi I déjà, relaté les résultats extraordinaire I obtenus en Finlande par le bon féminin [ me Rappelons qu'il y a environ un demi siècle, vers 1860, on buvait ann uellemcnl en F un lande, entie 20 et 25 millions de le très d'eau-de-vie, c'est-à-dire à peu pri 15 litres par personne. Un cinquième a inoins de la récolta des céréales passait la fabrication de cet alcool, et la somir ; totvalo dépensée dans le pays par lés bi veurs, ne se montait pas moins de 15 mi I lions de francs. Aujourd'hui, la conson r dation d'alcool n'est plu3 en Finland qued'un litre et demi par habitant,c'est ft à-dire que la Finlande est le pays le plu [ sobre de tous. Et ce changement est, ea i très grande partie, J'oeuvre des femmes I Au début, elles se sont contentées d'agi I (orloment sur l'opinion publique et le I législateurs ont été obligés de modifier h ■ législation concerniant l'alcool. Depuis K IW>5 leu-r rôle est plus actif encore. 1, Durant la grève générale qm eut lieu cottc K ^anée-là, le peuple finlandais eut l'occasion r <j* manifester de manière non équivoque son r énergique résolution de résister au fléau de I :tous les cabarets étaient fermés; I on ne voyait d'ivrognes nulle part; les crimes, I les délits avaient disparu. k C'est alors. qu'avec le nouvoau régime, de I nouvelles forces entrèrent en jeu. La Diète I fut rwnplac^e pur une Chambre unique, élue J: au suffrage universel, direct, égal pour Je6 E. deux sexes, et avec représentation propor-l tionnelle. En 1907, cette chambre votait à L l'unanimité une loi interdisant l'alcool. Ce ■rvoto. qt»e le pays tout entier appelait de ses [ J*0"** fut accueilli avec transports. En vertu h u© eette loi, la fabrication, l'importation, la E vente, le transport et l'entreposage des bois-' e-vne contenant plus de 2 pour 1000 d'alcool y é'Jivlique ne sont autorisés qu'en ce qui concerne la médecine ou l'industrie, et font l'ob-iet d'un monopole de PËtat, lequel ne peul être transmis à des tiers. Les contravention5 sont -éprimées par des peines très sévères. T/? Piète,^ en outre, décida l'organisation de Pe-riseic nement anti-alcoolique dans les éooles Cet enseignement est donne h la jeunesse finlandaise deouis l'année 1910. Pn-r malheur, le Tsar refusa sa sanction, à loi. et déclara qu'on ne pouvait fer , mer les distilleries existant actuellement sans I les <*édom.mas:er par des indemnités oonsidé-t wiMes. Néanmoins, deux ans pins tard, on I c '? j"r d'une femme, h diète l finln-ndaise^ votait une nouvelle loi d'inter-r motion, qui. à l'heure actuelle, attend encore f * sjw.ction du Tsar. J En Belgique, les femmes en sont pas en-r ^ <*^ck>urs : ellfs doivent donc se con-I tenter, pour le moment, du rôle modeste • *ï>mpH par leurs émuîts finlandaises jusqu'en 1905 Oe rôle d'ailleurs, s'il est bien compris, peut être très intéressant, car. em agissant fortement sur l'opinion publique dans le sens voulu, les femmes rendront des serviocs signalés à la cause de i a/nti-alcoohsme. f Où et oommeait les femmes belges peu-iTCmt-ellcs agir sur l'opinion publique? Partout: en damnant leuî obole, en faisait surtout une propagande active, in-; telli^e-nte, en dépensant sans compter les de leur cœur infiniment pitoyable b. la sombre douleur humaine. C'est le cœur et tout ce qu'il inspire de dévoue-, nient, de charité, de douce persuasion qui fera la force des femmes dans la luttel eontrv l'alcoolisme. C'est à lui qu'il faut en appeler pour déclaricher les volontés, les énergies, capables de faire des mira-Won..(ai dit miracle et je ne me rétracte pas, car en Belgique, c'est bien un mira-Ole qu il faudrait pour étouffer le monstre Les cabarets pullulent dans notre p*ya; les ouvriers y dépensent souvent pm tiers de leurs salaires pendant que leurs femmes pleurent en les attendant et •ont obligées de se tuer au travail pour ne pas mourir de faim. Les enfants, les pau-»rœ petits enfants sont tarés avant que de naître.^ Ils ont des germes de nombreuses maladies, de la tuberculose surtout, et »e« germes de tous les vices. Us devraient »re surveillés, soignés, choyés plus que d autres et ils sont laissés à l'abandon. | Et oo n'est pas tout. Parfois on les intoxique dès le beiroeau. Monsieur Paul Se- j [ Kera nous l'a dit: en Flandre, des milliers «e petits êtres sont tués chaque année par i »» simple habitude criminelle de l'infu- • •lon des têtes de pavots. Soixante pour » cent d<s décès d'enfants D'ayant pas un ' ï? Mrat imputés à cette coutume maudite. * [yu"1 t,u,' .an réchappent restent souvent * I l arriérés ou des misérables. , L touf "e'a paroe que le peuple ne . ld> r?" , ^jas encore l'influence néfaste » Kl,taw ^ur l'organisme humain. Les» I Mes s empoisonnent eux-mêmes et les " les petits inno-Ik '1" ellœ ont mis au monde et qu'el- ' Imr U.P^flent pour les empêcher do pieu- , toei'l lS . dornlir. mais de quel som- „ Ç . «Mnsj d un sommeil factice, abru-.«it, qui éreinte au lieu de reposer. I" rnJ' ■ miâèr€> m°n Dieu I quelle na- de ^nte misère! e. joutes les femmes devraient faire ^ C' ,a Ligue patriotique contre l'ai- ce sooflV •car b'u't,e6 femrae, devraient m< r ■ " Jusqu'au fond de leur cœur et de fciè br&y . e , l'abominable souffrance na. t . j°ure Par l'alcool sinistre:, tarant U misère, la malad.e et le t1 lit», po! L'.Actualité " JL.e sort en est jet le ^ Dimanche soir, à six heures, pr :c' ii/T nait fin le délai laissé au présider i Huei-ta par les Etats-Uni» pour e ip pronoxioer sur la demande concernant le st lut au drapeau américain. Le chef du gouvea ' nement mexicain a répondu effectivemen dans le délai fixé ; seulement il a affinné qu si les Etats-Unis se refusaient à faire altei s ner les coups dé canon tirés par les canor b nières mexicaines et ceux tirés par les nav rcs de guerre américains, il lui était imposs; j ble de se conformer aux exigences du gouvei ■ nement de Washington. C'était précisémcn > ce que M. Wilson voulait et oo qu'il atbeer L» daib ; car il était bien certain qu'après avoa :t pris l'engagement de faire répondre par l'an •t tillerie américaine aux coups de canon de us navires mexicains, il voulait rendre toute se lution pacifique impossible en exigeant le sa lut mexicain sans condition. Le général Huer ta ne pouvait consentir à une solution de o l~ genre, qui, comme il le disait très justement Y était une humiliation, et non pas une satis - faction donnée pour un incident sans impoi e tance qui s'est produit d'ailleurs à l'insu de ,, autorités mexicaines et pour lequel oelles-c s ne peuvent en aucun cas être rendues ree ponsables au delà des limites ordinaires de 1. responsabilité ordinaire en pareil cas. Après le refus du général Huerta de sa " luer le drapeau américain dans ces conditions '» le gouvernement des Etats-Unis a pris aussi .- tôt les dispositions nécessaires h 1 exécution s des menaces formulées dans l'ultimatum d-u M. Bryan. Les ' cuirassés et torpilleUre ave < des troupes de débarquement sont partis pou; Tampico et pour, la Vera-Cruz où les Etats e Unis entendent porter le premier coup ai Mexique et aux intérêts européens au Mexi 1- que. 11 ne faut, en effet, pas se tromper sui i- la véritable portée de cotte campagne. Elli 0 est inspirée et provoquée par les trusts, amé _ rioaiins et par de puissantes sociétés indus s trielles contre les compagnies dans lesquelïe< se trouvent intéressés des oapitaux euro- 1 péens. Ce n'est pas sans raison que l'on r ■ parlé d'une guerre de la Standard Oil oontre la Pearaon's et ce côté de la question appa- 5 raît de plus en plus clairement tous les jourf i, au fur et à mesure aue les journaux euro-( péens font connaître les capitaux investiE dans les entreprises mexicaines. - . U y a quel(]ues jours, un grand journal français, « Le Gaulois e, a fait connaître le total des sommes placées par l'épargne française dans les valeurs mexicaines. Le journal évalue ce total à 2,000,350,000 fr. Sur cette somme, environ 870 millions sont ' ^présen-tés par des_ titres d'emprunts nif&icains e4 plus d'un milliard par des obligations de chemins de fer, des actions de banques et de mines. Le reste est reparti sur d'autres valeurs industrieWes. Ceci pour donner une idée des intérêts européens que les Etats-Unis se disposent à violer le cœur léger en intervenant au Mexique contre le président Efuerta que l'on considérait jusqu'ici avec raison comme le seul homme capable de tenir tete' a'ux rebelles et aux brigands à la ^olde des Etats-Unis. . Il sorait étonnant en présence de cotte situation, que les Etats européens prissent, la résolution de laisser faire et de laisser passer rien que par respect pour la singulière doctrine de Monroë. L'Angleterre dans tous les cas ne serait pas disposée à se laisser l'aire. Il se trouve en ce moment une escadre anglaise dans les eaux mexicaines et l'on annonce qu'une entrevue sut l'issue et la nature de laquelle on garde le secret vient d'à voir lieu entre les chefs des escadres améri-oaine et anglaise. Le gouvernement français no suima-t-il pas l'exemnle de l'Angleterre dans ces circonstances? La défense des intérêts français au Mexique vaudraient bien cependant la peine qu'on y envoie un ou plusieurs navires de guerre pour les proté-gcr.La question devrait, en effet, se poser tout autrement maintenant. La question mexicaine n'intéresse guère l'Europe, du moins directement." Elle doit s'en préoccuper surtout pour autant que les Etats-Unis ont la main [dans oes affaires mexicaines et que le gouvernement de l'Union porte préjudice aux capitaux européens au Mexique. Il faudrait donc mettre le gouvernemW/t de Washington en demeure non pas d'intervenir contre le président Huerta, mais bien oontre ses adversaires les chefs des rebelles ot brigands dont Villa est un dos plus beauxx spécimens. L'Eurôpe devrait se solidariser dans ces circonstances avec ceux que les truste américains cherchent à ruiner et \ expulser du Mexique pour y rester seuls îi exploiter les richesses du pays sans que celui-ci en profite le moins dn monde. Les Etats eu.ropoens auraient d'autant, plus de raison de no pas transiger sur ce point que chacune des grandes puissances ou à peu près sans oomoter les oetites puissances que certaines grandes ont la prétention de protéger, sont intéressées h oe conflit, par les nationaux qu'ils comptent au Mexique ou par 1rs entreprises que ces nationaux ont fait prospérer en y plaçant leur argent. Il n'y a d'ailleurs r>as d'illusion à se faire. La politique du T>r Wilson sur co point est 'a môme que celle des républicains impérialistes et après le Mexioue d'autres Etats y passeront encore. —J. Joerg, Le monopole de l'enseignement La presse libérale parle à tort et à travers de la Constitution à propos de la loi scolaire. Mais peut-il être un meilleur avis à cet égard que celui des constituante eux-mêmes?• R^P^CHS-noufi à une déclaration faite par M. Ch. de Brouckère à la séanoe de la Chambre des représentante du 13 avril 1850: « J'ai eu l'honneur d'être nommé rappor- j teur du premier cliapitre de la Constitution. Je portais La parole au nom d'une section i centrale composée en nombre double, c'est- i i-dire de dix-huit membres qui exprimaient opinion du Congrès tout entier. £ » Voici comment je m'exprimais dans le ^ apport: « L'article relatif à l'enseignement r n'a pour ainsi dire rencontré aucune ob-i jection dans les sections: une soûle avait c désiré une rédaction plus large du second r paragraphe craignant qu'on ne tirât de la o rédaction primitive la conséquence obligée d'un enseignement aux fiais de l'Etat. Sur u neuf sections, une seule avait exprimé la 11 crainte que dans l'avenir «on pourrait in- r terpréter l'article de cette manière que d l'instruction au frais de l'Etat serait obli- n gatoire, 1' » L'esprit des membres dn Congrès était tellement éloigné de la pensée de l'inter-U-, vontion de l'Etat dans l'enseignement que b* sur neuf sections une seule avait appelé f< l'attention sur cette éventualité. » N'est-ce point clair? Le Congrès ne voulait b< 3 du monopole de l'instruction aux mains m l'Etat. (j( fôt cet avis que donnait M. de Brouckère 6 1 accentuait encore en disant: '< Ainsi» Qmint à moi, je ne crois pas qot> re soît du gouvernement ou des établisse- na nte; .publics que vienne le progrès en ma-à re d enseignement. Je ororô -que le progjrfep it de la liberte, de la concurrence ». né FLPh" formel? Et que reste-tmc WUÎ <"'1 s'"P!>iil™t sur te, Congri* natHinri pour réclamer lo mono- do. Echos LA VILLE Programme de !a journée : FETES ET C0NFERENCE6 Société des Nouveaux Concerta. — A 8 heures < demie, au Théâtre Royal, concert symphonlqu avec l'orchestre Lamoureux. COURS Polyglot-Club. — A 8 heures trois quarts, a Syndicat du commerce et de l'industrie, court rue Neuve, réunion de la section d'espagnol. Berlitz School, 8, Meir. — Langues vivantes. EXPOSITIONS Cercle Artistique. — De 10 à 5 heures, expos tien Willem Paeretls (ouverte jusqu'au 30 avril). Salle Forst. — De 10 à 6 heures, exposition d Mme Blanche Tricot (ouverte Jusqu'am 22 avril Les travaux d*Anvers M. HeJleputte, ministre de l'agricuTbuxe & d-s travaux publics, recevra ce matin en au dionce le bureau de la Chambre do pommer oe d'Anvers et le bureau de la Fédératioi maritime. Moyens do communications # De chaque côté du pont jeté sur le gou let qui relie le bassin Bonaparte au bassii Gruillaumo, une foule de gens affairés, qu grossit d'instant en, instant, attend avec im patience que la cincidart/ion, interroanpuie pai; le pas&a-^e d'une série do bateaux d'inté rieur, soit rétabli. Que faire au cours d'unt attente forcée, sinon s'en plaindre P C'est c< que fait consciencieusement un de nos compagnons d'attente, en formulant d'ailleurs dos observations qui appa raient assvz jis tes. Pourquoi, dit-fl,.obliger les gons à ces longues rtât-ions devant un pont ouvert, quanc il serait si simple de leur permettre de pas ser. Remarquez que la piupirt des bateaiu d'intérieur, pour ne pas d^re tous, ont. de? mâts mobiles qu'ils renversent peur j.v*iisej sous les ponte fixes. Dès .es, ne sorait-d pa« tout simple de placer à côté des ponts et à quelques mètres au-dessus une passerelle sout laquelle passeraient oes bateaux et qui ne serait retirée qu'ail passage dee navLres de mer? Et lorsque oo dernier cas m produit, un tableau placé de chaque côté du pont devrait annoncer au public : c Circulation interrompue jusque telle heure. » On saurait ainsi s'il y a lieu d'attendre ou do faire un détour parfois fort long. Il en est d© même ît d'autres «ndroits, les quais du Sud, la gare d© Waes, 1© ponton du canal au sucre, a plac© d© l'Entrepôt, etc., où les manœu-rres des trains d© mapohandises interroim-x>nt souvent la circulation. De petites passe-■elles jetées au-dessus des voies des chemins le fer rendraient les plus grands services au Mibln'c. Notez qu'il y a des milliers de gens [ui circulent toute 1» journée au port et >erdent en moyenne deux heure» par jour en tfcbenbes et détours varié», que 1© moyen pré->onisé réduirait h presque rien. Chacun payerait même un léger droit de passage dans îes conditions. » H nous a paru intéressant de noter oes observations pour les soumettre à M. Quide-iroit. Les passerelles proposées ne ooilte-raient pas bien cher, et le coi\t en pourrait ^tre récupéré, comme le dit notre interlocuteur, par l'établissement d'un péage modique. Contre les Water-Works Le « Précurseur » annonce que la oour l'appel vient de rendre un arrêt du plus laut intérêt pour la Ville d'Anvers. Celle-•i avait intenté un procès à la Compagnie, les Water-Works pour l'obliger h placer ses canalisations le long des installations maritimes. La compagnie avait refusé, mais la >our d'appel vient de la condamner définiti-rement à s'exécuter. Reste à savoir si la Ville aura, l'énergie le l'y forcer. Après la façon dont la compagnie sabote e réoent arrêt de la cour d'àppol sur le mi-imuan de consommation et l'emploi des ompteurs, on peut en douter. M. Vandervelde et le S. U, M. Fianootte a rappelé au cours de la der-ière séance de la Commission des XXXI n article sur le S. U. que M. Vàndevekle a ublié en 1912 dans la « Revue Bleue •. M. Vandervelde écrivait il y a deux ans : t Les élus du S. U., quand ils ne sont pas es affairistes opérant pour eux-mêmes, igno-snt à j>eu près tout des rouages de la so-iété moderne et ne mettent au service de la ans© populaire que des formules creuses, ne phraséologie d'avocat. Le oorpe électc-al enfin avec son énorme poids mort d'Ô--ttrés et d'incapables ne justifie eue trop ette parole amère de Pi-oudhOn : « Tk>s élec-^urs du suffrage universel se sont maintes >is montrés inférieurs en capacité politique ux censitaires de la monarchie do juillet. » Sans commentaires. Les catholiques et l'impôt Les journaux libéraux en mal de copie ectorale prétondent que les catholiques ont 3cable le pays d'impôts». i Le « Bien Public » leur répond de la bon- 1 5 manière, c'est-à-dire pjir des chiffres. Le gouvernement catholique a, depuis ; <84, c'est-à-dire en trente ans, emprunté : 167 millions. Le gouvernement libéral, en < x ans, a emprunté 486 millions. c En fait donc, les catholiques ont (xmprunté ! taillions par an, et les libéraux 81. Mais t y a mieux. c Des 486 millions que le ministère libéral r empruntés, 265 ont été consacrés à des tra- I' iux directement productifs, chemins de fer, r >stes, etc., et 121 à des travaux indirecte- ' ent productifs, canaux, routes et ports. En autres termes, 79 0/0 du produit de l'em- s uiit ont servi à des dépenses directement e indirectement productives. r Des 2,167 millions que les difïérents mi- t: itères catholiques ont empruntés, 1,459 c liions ont été affectés à des travaux di- -ïtement productifs ; 561 à des travaux in- o •ectemant productifs. C'est donc 93 0/0 du lii xi ui t des emprunte qui ont été employés à o UtiliOge économique du pays. * cl Le re>te, soit 7 %, a été dépensé en tra-ix d utuité générale non pi oduotifs, -éta- to ssenients d'instructions, palais de justice qr te, etc. ' ^ comme les 216 millions provenant du u il des budgets ordinaires ont é'é eux-mê- « s versés à l'extraordinaire, ot comme la 1", ation d'amortissement a été î«xrtée de l) fr. m à 0.30 0/0, on eet fondé à dire l'augmentation de la dette publique est « réeentée .dans le patrimoine collectif de la ce ion par une oontre-valeur très supérieure oc ?tte auganentation. e pays, durant oes trente deraières an- sa; >, s'est enrichi dans une propor tion ônor- ui par l'activité de ses habitante sans dou- vif mais aussi grâce à l'admirable outillage d' b le gouvernement l'a doté. Notre corn- pa oo extérieur spécial * passé <m impor- c*> tations de 1,425 millions, chiffre de 18& 4,958 millions; en exportations, de 1,33 3,951 millions, soit une augmentation t> le de 6 milliards I Il est douteux que nous -eussions trav< une ère de prospérité pareille si, durant trente dernières .innées, rrous avions v sous un gouvernement préoccupé,- d'une p de faire la guerre a la liberte religieuse catholiques, d'autre part de méiiter et conserver la confiance du parti socialiste. Les festivals de mai ,t ôlme Lucyle Panis, qui participera à 1' e dation du samedi 16 mai, est une lauréate Oon«ei^ratoire de Paris. Elle a chanté p dant deux ans à l'Opéra de "cette ville, tamment les rôle6 d'Eisa dans • Lohengrir ii d'Elisabeth dans e Tannhauser • et celui e personnage principal dans « Le Miracle l'œuvre nouvelle de Georges Hiie. Elle fit ensuite une saison au Grand Th tre de Bordeaux et signa après oela un gageaient de deux ans avec les directeurs Théâtre Royal de la Monnaie. Elle y débi dans « Les Huguenote », « La Tosca » et e les créations des « Joyaux do la Madone » I de « Parsifal ». D n'est pas sans intérêt de remarquer < depuis la création de cette dernière œu au théâtre de la Monnaie, elle y chanta tr te-oinq fois le rôle de Kundry, véritable * cord, si l'on oonsidère la courte période p " dant laquelle les représentations de « P sifal » se sont suooéyé à la Monnaie. 1 Au festival du 16 mai, Mme Panis se P entendre dans les scènes principales de 1' s . ceste » de Gluck et des s Troycns » de Bi Liez. 1 Un buste à M. Van den Branden 1 La commission théâtrale provinciale s'< | réunie hier matin à l'hôtel du gouvernent provincial, en présence de M. le baron G ton van de Vverve et de Schi'lde, gouv> ' neur, et de M. J. De Voé, bourgmestre, cérémonie avait pour objet d'offrir à M. V den Branden, ancien archiviste de la ville membre de la dite Commission depuis un < rai-siècle, un très beau buste en souvenir c services rendus par l© jubilaire à la cause l'art dramatique flamand. L'abeille et l'alcoolisme Les ravages de l'alcoolisme continuent souiller et à dépeupler bien des pays. Et ce qui font campagne contre le terrible fié sont légion. On découvre tous les jours c vaccins nouveaux pour toutes sortes de n Ifadies. Contre l'alcoolisme, on devait se cc tenter d'en démontrer les tristes et irrén diables résultats pour l'individu et la soc té. Peut-être en ce moment est-on sur la v< d'un vaccin antialcoolique. Des médecins d'un hôpital de Londres ; firment que ce vaccin libérateur serait la qûre d'abeille. Cinq hommes, dont quatre cooliiques invétérés, étaient traités à oet 1 pital pour le ^rhumatisme chi-onique par cl piqûres d'aboWlee dont l'effioaoitc esib b: reconnue. Nos cinq malades vircint leur ét s'améliorer considérable i ri e-.ib. mais, ohe étonnante, à lia sortie de 'î'tirfpital, les qy tre alcooliques éprouvent' des nausées ri qu'à la vu© d© l'alcool et continuent à ma dire ce qu'ils adoraient tant avant. Cure me veilleuse. Nous nous représentons assez bien les mea bres des sociétés antialcooliques munis de n nusoules prisons et s© trouvant en présen d'un pocha-rd, oondiamner le délinquant à faire « piquez le nez » par une abeille. Mesure dont l'effet serait par surcroît pr ventif : 1 'appréhension de la douloureuse ] qû.T© calmerait sans doute la soif des j chards, pour qui la crainte deviendrait commencement de 1a sagesse. » La Caisse de Prévoyance de la Pêche maritin M. P. Segers, mimwtre de la tnai'imc, ch marus de for, postes et télégraphes, vient < ciéposar saur le bàinéâiu die la Chambre. 1 ■aimieuDdipnieinjts préseaiités par le gouverneme aiu projet die lod iimstitiuaina urne caâsse de pr voyance de la pêche maritime. Les amiernidementis, inspirés surtout par cl condiidénaiiiions pratiqnjes d'équité, reprenne les deux id>ées fonidamenitalies de la commû aion spéoiailie, on affirmant la nécessité d'à jurer aux pêcheurs les avantages intégrai de la loi diu 24 décembre 100.^ et d'aontre pai en rattachtîinit diireotemom be bénéfice de l'a duramoe ou principe de l'obligatiion Légale. La commission spéciale avait preconi: pour l'aJâmenitation die la caisse, une cotise tien uniforme payée pair tous les chefs d'en reprises de pêclie; mais ce pnlnoiipe e Donitraire à l'équiiiié .qitui veut Que la cotisa tic Ae chaque chef d'entreprise soit proportionne Et'U risque qu 'il court ; oe risque, par suite d< llfféremts genres de'pèche, employant u matériel différent et exploitant un au tire genr le navigation, est 'très inégal. D'autre pai l'évolution inévitable de l'industrie die I 3eche aura pour conséquence de modifier ; "iisaque, au couins d'une période relative mer xxurte. Outre oela, tous les modes de pôch l'étant pas également productifs, la perce; ikxn sur le produk de la pêche, soir le bénéfic )rut, lèse certes la justice diistiriibutive. La prime doit être déterminée par le liibr eu de l'offre et de la demande et même pa ïhaque cas particulier. En effet I'armateu cucieux de la sécurité de son personnel pré enre un risque moindre et U e^t iiuste qu 'ui avantage aussi 'louable lui profite, et qu'eu onséquemee iil soit laissé libre dans le choi: b son assureur. Le bénéfice de droit commun assuré au: ravaiiilieuns de la mer,_ est ainsi étendu au: hefs _d'entreprise. Mais cette application n< ■ouvait étire pure et simple, et afin de rendit î loi intelligible aiux intéressés, les amende lents du gouvernement reprennent l'ensem l<e des dispositions de la loi de ic>o^. Le tiiitre I consacre de 1a sorte i'assuîettis-ement aux pniinciipes de cette loi, de toutes le* ntreprises de pêche au orofit de tous les larins-pêcheurs engagés. La loi ne se borne as à Imposer l'assurance aux pêcheurs iindé-endiants, matis olile encourage enicore, par un . kluotion de la cotisatiion, l'entreprise de? aitrons-armateurs, considérée comme f-a>le; l'excédent de cette réduction sena sup-D«bé par le gouvernement avec un maxiirnuni 3 50 pour cent. Qu>ant à la péché êi la votie, les charges op lourdies du début, pouvant enrayer plutôt îe de développer le _ peu-fectionnêment du artériel., une intervention modérée paraît Çoessaone; oet:te initor/entîon oermettra d'en-*inrager l'adoption clu moteur auxiliaire et îippEc'i'tion des mèsuires de sécurité. La détermina-tion du taurx de ccttàsaitnoc» sera liite par la caisse eUe-même et approuvée ur arrêté roiyal ; cette cotisation sera diu reste rriigée à chaque ver^sement. en tenant mpfre des relevés d«e salaires ou de gains. Une perception,-réduite à 1/4 pour cent, r le produit des m Influes servira à formelle réserve, ou fonds de Garantie, qui inter-îmdira éventntelllement dans la cotisa tiop jne catégorie, atteinte d'une façon anormale r les sinistres. Cette intervention serait noidéréa comme une avance remboursable. ;•] Le chenal est grand ^et/^Scaldis „ £ est son propiièt de Dans trois articles p;u uâ dans le t Ma tin b : « L'écluse du Kruisschans », t L quai d'Austruweel », « L'écluse du Kruif ail_ schans et le quai d'Austruweel », un corree -fju pondant d© ce journal, M. Scaldls, s'est at ojj. taché à jeter le trouble dans les esprits no- Pro,P°® des travaux qui vont commencer. ïou , te la prose de Scaïkîis se résume exaotemen W1 si^ ligne® : , . . D 1) Le chenal dejl'éolùs© du Knnsschans es ' trop vaste ; il donnera. lieu à des ensable ments où envasements exoessifs; de plus, i gjj. fallait orienter les chenaux de fa<?on à le ju mettre à l'abri d'un courant Sur deux; rta 2) A Austruwee-1, il n'y aura provisoire ment que 1,900 mètres de murs de quai ; non ^ en espérions 4,000 d'après les promesses ; oj nous a donc trompés 1 (Le mot lui-même |ue manque, croyons-nous.) ^ Eh non! M. Sealdis, on n'a trompé persexn ne. Vous avez pri'6 vos bas pour vos souliers pç. et en accusant le gouvernement, c|est vou; 5n_ qui trompez les lecteurs du c Matin ». Oî 3J.. avez-vous lu, s'il vous plaît, qu'on _■ aJUai' d'emblée, en une soûle fois, construire le ^ 4,000 mètres de murs de quai ? Répondez, d< grâce ; nous riposterons ensuite. Si vous oon jj.. naissiez l'hydraulique fluviale aussi bien qu< l'art d'écrire, venis sauriez qu'un projet par mettant la réalisation de 4,000 mètres d< murs de quai amène nécessairement à fiair< une correction du cours actuel du fleuve i jst Ste-Marie, ce qu'on a souvent appelé la sent oomlo bou'iil^. et vous sauriez que lia parti* is- aval des 4,000 mètres do murs de quai serf ?t- exécutée après la situation provisoire résul-La tant de l'exécution de la première boude an Le moment actuel, vous auriez dû le cornet prendre, n'est pas à la plaisanterie et au perle- siflage : en essayant de décourager les bon-es nés volontés, voue espérez peut-être arrêtei de le mouvement d'activité qui est accueil! avec bonheur par les vrais Anversois, voue croyez qu'il est temps encore d'arrêter clef travaux dont l'inconvénient est de n'être pas de votre goût; détrompez-vous et résignez-vous: Anvers n© fera qu'y gagner, à Venons-en au chenal de l'écluse. Et d'abord lix l'orientation des chenaux. Sealdis désirerai 1 au qu'on mît les chenaux à l'abri d'un courant es sur deux (flot et jusant). A oe propos, nous a-désirons citer l'opinion de M. Van Mierlo. n- qui concorde, pour ce point, entièrement avec ié- le nôtre. M. Soaldis fera bien d'en prendre ié- connaissance et de la méditer: il apprendra. >ie oe qu'il paraît ignorer, que l'orientation quasi normale des chenaux est extrêmement uf- amnbageuse pour le flmive, c Si, en effet, yi- écrit M. Van Mierlo (1), on trace l'axe dv il- chenal perpendiculairement sur la rive, il n'y ô- aura aucun changemnet apporté aux lignes es du fleuve, ni dans les rives, ni dans les pro-sn fondeurs; il n'y aura aucune surlargeur 00m-at m© dans le cas d'un raccordement tangentiel, ?e aucune modification dans le régime des cou-a- r-ants et par conséquent aucun© raison df ?n croire à un envasement, que 1© débouché du u- canal existe 011 qu'il n'existe pas. » r- Cette démonstration était encore plus si gnificative par le fait qu'elle accompagnait h n- or i tique d'un chenal qui était tangentiel, »i- donc abrité aussi complètement que possible [>e pour l'un des courants. se D'ailleurs, jamais un hydraulicien. ou même simplement un© personne ayant examiné é- les cartes hydrauliques d© l'Escaut, n'aurait >i- la pensée de proposer, coanm© moyen pré- 0- ventif contre l'ensablement, de soustraire les le chenaux à l'action du jusant: on sait trop bien que toutes les passes fréquentées par le flot seul sont temporaires et s'ensablent avi-~ dement. Il siiffit d'ailileurs de réfléchir un instant au fait qu'un chenal perpendiculaire, comme celui qui est adopté maintenant, ne changerait rien aux lignes du fleuve, ni à ses rives, ni à ses profondeurs ; il suffit, disons-nous. de réfléchir à oe fait, pour se rendre I compte que les courants d© fond seront maintenus d'autant mieux par leur inertie suivant les lignes du fleuve et auront d'autant moins l'occasion de déverser leurs sables dans le chenal. Point n'est besoin d'être technicien e- pour apercevoir cette conclusion d© l'argu-le mentation emprunta© à la note d© M. Van et. Mierlo; il suffit d'un peu d© bon sens et ni d© réflexion. é- Au point de vue de la navigation, bien des opinions^ ont été émises ; clans la même note ïs de M. Van Mierlo, à laquelle nous avons fait ii l'emprunt ci-dessus, se trouve une longue dé-s- fense, avec croquis l'appui, de la supério-s ri té des chenaux orientés po^endiicuîaire-i\ ment. Les conclusions de l'auteur sont affir-t, ruées avec une netteté qui ne permet aucun 5. dont© sur sa conviction ; le manque de place nous force à renvoyer à cette note les lec-teurs désireux de prendre connaissance de cet i. exposé. 1- M. Soaldis a dépeint également la îlottiiEe >t des dragues, chalands, etc., nécessaires pour n l'entretien du futur chenal et tous les em-». barras que cette flottille causerait à la na-v- vigation. Vous pensiez probablement comme n moi, cher lecteur, qu'il est plus facile de <_• faire sa route quand il y a assez de place t pour avoir un passage libre et que l'idéal a est de ne pas devoir « se faufiler », comme e dit M. Sealdis, à travers une flottille ; dé-. trompez-vous : nous savons le contraire de-e puis les articles du t Matin ». Eh bien, M. _ Soaldis, qui désirez un chenal aussi réduit L> que possible, permettez que nous y conduisions votre flottille et laissez-nous admirer les^ grande navires se faufilant avec aisance, p grâce au fait que vous leur fournissez un r chenal aussi étriqué que possible. La recette est savoureuse, mais il y a des expériences , qu'il vaut mieux ne pas tenter et pour An-j vers et pour l'honneur de ceux qui les pro-. posent. Soyons de bon compte, n'est-ce pa»: vous . désirez une écluse, je veux bien le supposer ■ tout au moins ; si vous désirez une écluse. : ; vous convenez qu'elle doit avoir un chenal J la reliant au fleuve. Bien; vous voulez oer- ' tainement qu'elle débouche en un endroit de ^ grandes profondeurs ; parfait : c'est pour ce- ( la qu'on a choisi le débouché au coude du 1 Kruass'îhans. Vous désirez, il est vrai, une * autre orientation, mais nous vous avons mon- 1 tré tantôt gue oe n'était pas raisonnable; il (-vaudri t mieux ne pas insister. Vous aimez '• sans doute aussi, comme nous, qu© l'écluse '' puis&e être fréquentée comme son chenal, non ^ par les navires de 1Ô14, mais aussi par ceux ® ayant les dimensions que les gens autorisés v et compétents nous prédisent pour l'avenir. 6 C'est parfait; c'est pour oela qu'on a prévu s un chenal adapté à oeux-ci. N'oubb'ez pas d d'ailleurs combien on a eu à se plaindre d'à- f voir fait trop étroit dans certaines circonetan- n ces. Qu'on nous permette une dernière citation empruntée à la même note de M. Van a Mierio; oeluâ-cd critiquait une réduction de t< largeur faite à propos d'un projet: € Cette P nouvelle réduction est plus fâcheuse que la k première. A Ostende on a élargi 1© chenal e>i pour des navires bien plus petits que ceux l'< qu'on peut espérer à Anvers, de 90 m tores à qu'il y avait, à 120 mitres. » p; Et maintenant, M. Sealdis, qu© désire®- à vous? Si o'est uniquement le succès d'Anvers, te vous devez être satisfait. ' 0I T. pj — 1 1 1 - dt « ï>a grande coupure de l'Escaut • par m M-. Van Mierlo. q, « Annales des ùu&éuiatirg fwtig des écol^e 55 de Gfeod • 1805. ^ ^ LlïïllIS III BKKLlIt Correspondance particulière de la «Métropo Le nouveau Statthalter d'AIsace-Lorrair Un cinquantenaire Dimanciie. B Le défait du chancelier pour Corfou dear; être le signal de la nomination prochaine " successeur du comte Wedel au poste de S ta 1 iialter a'Aisace-Lorraine. Certaines gens ç se disent bien informés ont même préten que ce fut beaucoup moins la malaciie de [. femme du chancelier que fes discussions cc cernant lo choix du nouveau chef du gouvi 1 nement des Roichslande qui avait retardé s 5 delà des jou-rs de Pâques le .départ du ohunx lier. Sans douto on dira de divers côtés que j c'était surtout pour faire une nominati 1 pareille le chancelier aurait pu rester encc pendant quelque temips dans son palais de Wilholanstrasse et qu'il eut mieux valu api - tout conserver le comte ou plutôt le prin , von Wedel à son ancien poste.U y a du moi i rendu des services si même il n'a pas réu: I partout ni toujours dans ses entreprises p > iitiques comme les incidents de Saverne l'o ; montré. La nomination que l'on vient de fai ! est de l'aveu de la majorité de6 journaux ■ plus malheureuse à laquelle on ait pu s'a ! rêter. Si la personne de M. von Dallwitz res ■ en dehors des discussions provoquées par 1 nomination, on ne peut pus dire que cela e ' tant mieux. Bien au contraire, il faudra • dire que oela est tant pis. En Alsace-Lorran on verra dans oette nomination de nouvel l'application de principes et d'un système q ' précisément ont empêché jusqu'à présent population des pays d'empire de se raîli franchement à leur nouvelle situation. Dans les diverses nominations qui ont * lieu jusqu'à présent on n'a rien fait pour s tisfaire un peu les désirs de la populatw d'Alsace-Lorraine. Le secrétaire d'Etat v< Reeder n, homme charmant sans aucun dou a le grand défaut d'être Prussien de vieil roche et protestant, la plupart des sous-s crétaires d'Etat sont dans le même cas maintenant pour couronner le tout on mot la tête du gouvernement alsacien-lorrain 1 homme qui a passé toujours pour n'être qi l'exécuteur des volontés des vrais gens pru siens groupés dans la Ligue prussienne qui fait récemment tant de tapage précisémè: à cause des incidente alsaciens I M. von Dallwitz n'a pas le moindre ra port avec l'Alsace-Lorraine, il n'en conn^ ni le caractère ni les aspirations et rien qi par sa qualité de protestant il sera accuei avec une véritable méfiance pur cette pop lation que l'on aurait tout intérêt à réce cilier et à gagner par de bons procédés. Il eut été nécessaire dans ce but de 001 mencor par nommer un Statthalter qui fut < la même religion que l'immense majorité d Alsaciens-Lorrains. On avait pensé au n nistre de l'agriculture, baron von Schorle ter qui a été du reste pendant longtemps candidat préféré et que les journaux du <ie tre désignaient comme lé successeur du com Wedel chaque fois que d'autres cand'idatur étaient mises-en avant. Que s'est-il passé d puis pour que l'on ait renoncé à cette oa; didature favorablement accueillie du reste < Alsace-Lorraine même? On n'en sait rie mais les influenoes les plus diverses et 1 olus puissantes ont dû être mises en mouv ment pour arriver à la nomination de M. v< Dallwitz. On se souviendra, sans doute, qu v a quelques semaines cette nomination a é annoncée comme prochaine mais des prote tations unanimes s'étaient élevées alors 1 on pensait que M. von Dallwitz resterait m nistre de l'intérieur en Prusse. On s'est tror pé tout simplement. Les Alsaciens lé regre teront. Le nouveau Statthalter est né le 29 se, tembro 1855 à Breslau. Après avoir achei ses études aux universités de Bonn, Stra bourg et Leipzig, il fut attaché au gouve nement de la province de Kônigsberg. I 1886 à 1899 il était c Landrat », c'est-i dire commissaire d'arrondissement à Lùbei En même temps il faisait partie de la Chan bro prussienne où il siégeait -parmi les men bres de l'extrême droite protestante. En 187 il vota oontre le projet du gouvernemen concernant les canaux pour lesquels l'Empc ■ eur lui-même avait pris partie. Il fut l'objc d'une mesure disciplinaire à cette ooeosio comme certains de ses oollègues de la Cliair bre et de l'administration qui ont gardé dan (l'histoire prussienne le nom de a Kana! robellen ». Cette mesure, il est vrai, ne h: causa guère de préjudice. L'année suivante il fut appelé à un des postes les plus élevé du ministère de l'intérieur et depuis 1910 i est ministre de l'intérieur de Prusse. En cett qualité il eut à subir des attaques furieuse de la part des radicaux et des socialiste qui voyaient en lui le véritable inspirateu: de la politique du gouvernement prussien. Comme on le voit rien né désignait M. voi Dallwitz pour le poste de Statthalter si c« n'est la confiance-de ses amis politiques qu restent toujours, quoi qu'on en dise, les plu: puissante en Prusse aussi bien que dans l'em pire. Seulement si le nouveau Statthalter veut justifier cette confiance de se.-- amis, le: Alsaciens-Lorrains peuvent s'attenure à des mesures législatives et administratives qui se ront loin de leur faire un pla:sir. Ils regret teront sans doute alorffle comte Wedel qu cependant n'a^ jamais eu de rapporte qu'avec une très petite minorité d'Alsaciens-Lorrains et qui ne tenait guère compte oes désirs et des aspirations du pays tout 3n préten- endant satisfaire aux besoins de la légion. « » • Le cinquantième anniversaire de la guerre Lu Danwnark et la prise des DiippeJer Schan-^en » c est-à-diro des retranchements de Juppoi par les troupes prussiennes, donne îeu a des commentaires et à des articles nombreux ce journaux. L'Empereur lui-même a ru devoir célébrer ce cinquantenaire dans in ordre du jour à l'armée et à la marine, /ette guerre, on le sait, a été décidée et faite ;aree que Iqs deux plus grands Etats de la confédération germanique la Prusse et l'Au-riche affirmaient la nécessité de aréer dans is duchés de Sçhleswig Holstein et Lauen-ourg une situation normale et régulière mais n_ réalité, il semble bien que Bismarck n'a-ait en vue en associant l'Autriche à oette xp.ditien que l'intérêt de la Prusse qui mgeait déjà à ce moment à la construction u canal entre la mer du Nord ot la mei; altique et dont le port de Kiel devait for-; ter le point de départ. II semble que maintenant après cinquante as il subsiste encore quelque chose de ces re-mtissantes protestations que dans certains ays, on avait organisé contre la guerre avec- Danemark ; de divers côtés on prétend en fet. qu'il n'était pas glorieux de célébrer anniversaire d'une victoire due uniquement la supériorité numérique des armées austro-•ussienti©. La chose n'est peut-être pas tout fait exacte. L'armée danoise était parfai-rnent en mesure de se défendre et elle oc-ipait des positions qui passaient peur im-enables. Les deux aimées étaient d'ailleurs > force sensiblement égale. L'armée alle-ande était forte de 57,000 hommes tandis ié les Danois disposaient d'une armée de ,000 hommes. En outre la flotte danoise 1 ut certainement supérieure en nombre et < en artillerie à la flotte allemande. Comme l'Empereur l'a dit dans son ordre du jour à la marine, la Prusse ne dispesait que de quelques petite navires insignifiants et l'on comn prend la fièreté du souverain qui peut aujourd'hui considérer la marine allemande comme une des plus fortes du monde entier. e» C'est sans doute cela qui a motivé son ordre du jour. « Quant aux reproches que l'on fait à la Prusse et à l'Allemagne on général, de fêter oet anniversaire il sont certainement formulés dans lo but d'y rattacher des commentaires sur la politique prussienne dans les anciens ut duchés et vis-à-vis des Danois. iu On aurait pu tout aussi bien trouver qu'on >t- Allemagne 011 aurait pu s'abstenir de cette ui célébration du cinquantenaire d'une guerre lu qui. doit provoquer des souvenirs peu agréa-la bles également en Autriche où l'on doit se rap-n- peler que la guerre contre le Danemark ot la ;r- conquête des duchés fut en réalité le prétexte u- de la guerre de 1866 qui devait exclure l'Au-■e- trioho de la Confédération germanique et qui devait assurer la suprématie définitive do la si Prusse en Allemagne. >n On notera à ce propos cette particularité re que les mariages entre des membres de la fa-la mille royale de Prusse et ceux de certaines ès autres familles avec lesquelles la Prusse a ce vécu en état de guerre ne sont pas chose ré-ns cente et que le prince Ernest-Auguste n'est jgi pas le premier rejeton d'une famille vaincue ^ par les aimées de Hohenzollern qui est entré dans cette dernière famille. re L'impératrice d'Allemagne actuelle est une princesse de Schleswig-Holst-ein Gliicksliourg, r_ c'est-à-dire qu'elle desend d'une famille du-t cale dont lest droite au trône du Sbliîeswig-Holstein ont joué un rôle assez important au L cours do la guerre oontre le Danemark. Il •j. n'v a pas trop longtemps encore que la Prusse 1 par loi spéciale a indemnisé cette famille pour 16 La perte de ses droits au trône des duchés au-lu. uexés. En 1885 elle lui a donné une rente an-Ju nu elle de quelque cinquante mille marks par f an. 3r On se souvient que lo frère de l'impératiice le prince Giinther de Schleswig-Holstein a épouse la fille de l'archiduc Rodolphe et de la princesse Stéphanie de Belgique. >n ,n W. Schreiber, te _ ■ i; intérieur' : s" Les élections législatives ® A Thuiiin, Les lii.bé.ra.ux, ayant attendu 'e îx-tour de M. Warocqué, n'ont arrêté que dinriairuche leur liste définitive,, qui est ainsi ?" composée: Effectifs. — MM. Raoul Warocqué, E>ugè-ne Hagez et E<lmond Lengrand. "l Suppléants. — M M. Victor Vilain, Léoa u" Lamibert et Eim^t .Collnet. n- Où aura heu U*. prochaine exposition? '1_ Répondant à **ette question qui lui était posée par le t Journal de Liège », M. de e.s Bicoque ville, ohef du cabinct, vient de dire: u" a I.e gouvernement ne pourrait à l'heore actuelle se pixmoncer ni pour Liège, ni pour ~ 'p Anvers. En règle générale^ il ne faut pas ahu-ser des exiK>sitions. Les gou^e.-nrimants ét. an-gers ne sont plus l'avis d'y partici]©r d uae ^ façon -aussi f ré pente et il rous semble que^ e- en 1930, c'est à Bruxelles, la Capitale, que ix> 1- viendra ce droit pour de multiples raisons n » La question des Jeux Olympiques pri-i, me toutefois celle d© l'exposition. Nous ne 3S pouvons pas vous affirmer r,u ils auront lieu e- en Belgique, mais îous l'espérons. Et noua m faisons le nécessaire pour cela. Anve;s possè-il de déjà un stadium qui conviendrait et qui yé pourrait même être agrandi. s- » Quant aux travaux importants de la Mollît se, le gouvernement pourrait ajouter aux i- subsides qui sont nécessaire à leur exécution 1- la somme qu'il donnerait pour uno exposi-t- tien. » >_ Nouveaux bassins houillers e Le «Moniteur»» d'hier matin publie la 5_ demande en concession de mines de houille, r_ adu-essée le to jan vier à la députa tion permo-,e nente du Ha/iinaut. En juiin iqo8. alors qu'aucune indication , de notoriété publique n'avait fait pressentir le prolongement midi diu bassin diu Couchant de Mons, la compagnie pétitionnaire, se ba-9 sant sur ses propres travaux et sur des étwdieA £ oersonnellles, entreprenait un sondage à H Eni'gies. Ce sondage, notifié le 27 avril! iqoS, ^ à M. _ le gouverneur diu Hainaïut ainsi qu 'à n l'aclmiinistration des mines, est sitaié à 7. ko mètres au sud et à 4.8^0 mètres de l'ouest _ diu beffroi de Mons; iil fut commencé le iq juin iqbS et creusé jiusqu'à la profondeur de 12^0 . mèto-es, où il fut arrêté le 12 octobre iqio. D'autres sondages nombieux furent faits sous • lies communes c1 'Eoigies, Gen.lv, Bouignies, ? AsquiHies, Blaïugies, Sars-la-Bruyère, Blarc- gnies, Ouévy-le-Graind. Ouévy-le-Petit, Gce-l '^ies-Chaïusèée et Aulnoiis. ' T'î faut donc s'attendire à voir créer des ^ exrk>iitations charbonnières dans tous les viî-Ttiges 9iftiués ^ cnjtre Frameries et la fron t v' -o franicaiise. Ain9i, 9e modifiera bientôt com pic-1 tement l'aspect d'une région restée jusqu'ici ' agieste, à l'écart de l'activité du Borina^e 1 :ndustrie'l. «In inenioriain»> Il y a exactemenit 8 ans que Le iar inaivire-' t^cole belge « Comité - de - Smet - de - Naeyer n ; sombra dans 1e golfe de Gascogne, le iq avri! ic>o6. Pour commémorer l'anniversaire de celtei catastrophe, qui demeu.re la page la plus dou-■ loureuse de lTiif Vnre expansionniste de notre r vs, MM. le docteur Adrien Nvns, Octave • Van den Bussche.. Robert Bonnet et Alfred Rombouts, représentant le comité À l'initiative duquel fut érigé le monument h la mémoire des victimes, se sont rendus dimanche h la place Jean Jacobs pour y déposer une rferbe en souvenir de leurs camarades disparus.De leur côté, les parents des cadets avaient fait placer sur le monument une magnifique couronne portant oes seuls mots: a A nos enfants». Pour les serre-freins. On nous prie d'attirer la bienveillante attention de M. le ministre Segers sur la situation des serrer-freins des chemins de fer qui attendent toujours avec impatience leur nomination par arrêté ministériel que stipule l'article 8 du R. A. G. tableau annexé à la loi du 21 juillet 1844. L'Institut de documentation catholique. L'Institut de documentation catholique belge publie son rapport sur l'exercioe 1918. Durant oette première année, 215 personnes eurent recours à l'institut pour des rec^-se.icmements d'ordre apologétique (35), social (136) ou politique (44). L'administration a formé _ au bureau oen-bral une soixantaine de dossiers d'œuvroe diverses. L'œuvre s'est mis© ©n rapport avec la plupart des secrétariats i>/tgi>naux d'eeu-vre« des provinces d'Anvers, du Brahwt. du Limbourg, do Liège, d© Namnr et du flw-nau.t, ©fc on s'est entendu pour l'utilWvtioia récîipfliyn-o des dossiors et la constitution d'u-le d<-rumentetion centrale et régionale sy»-ématique.Dans le même but on s'est mis en rapport ivec douze organisations catholiques étrange *es d'Europe et d'Amérique. Les oollections des principaux journaux po-itiques de 1913 sont conservées. T^es articles l'ordre sooial sont découpés et classés systé.

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