La Métropole

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s.n. 1914, 12 May. La Métropole. Seen on 30 April 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/028pc2tz9b/
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LA MÉTROPOLE " A JBC -> ro I>I tnivx ejntts g : : : : : : : : : : : : : & ll- •)<,> Année Trou mu. ♦ » • on rabonne A tons les bureaux de poste et aux facteurs. '*" No 131 ETRANGER, le port en sus: iOJ1 IB pout i» HOLLANDE, s'abonner de préférence aux bureau* de poste, plutôt qu'au journal même. le numéro Journal quotidien du matin le numéro Tous les jours 59,ruedes Peignes,Anvers Le dimanche ^ do 4 à 10 Administration: » 3519 de 10 à 16 centimes pages Rédaction : Téléphone 617 | pages . Annonces z ! la petite Chronique sportive la ligne ligne . . fr. 0 30 b.3 00 Annonces financ.id. » I 00 Farts divers fin 1<L • 2 00 Réclames la ligne, » I 50 La Ville là. « 5 Ou Faits divers coros td. » 3 CO Emissions Prix a convenir J,iaiul Pour tonte la publicité, saul celle de la province d An- • * a vers, «'adresser à T'AGENCE HAVAS : 12 mai 1914 à BRUXELLES : 8. place des Martyrs. à PARIS . 8. place de la Bourse. —mmamm héoioie Weustenraad I poète-citoyen beige 1 ^ des morte qu'il, faut qu'on tue I Sl tTwissi quelquefois qu il convient B\l eo isciter et Weustenraad semole ■ rî„ nombre. Dans son ivresss d'avoii ■ H"Yone pla«9 au soleil de la gloire M Belgique s'était, peut-être, mon B1 «{rageusement sévère pour les écri Rf'Vdu terroir qui avaient publié leur! à |'»ube de notre indépendance ■r'! s nrtexte que les Charles Fotvm, le: Br,is Hymans et consorts s attardaient B^rès cinquante ans de prospérité natio K'oIp à de puérils exercices de versifica ■ion'c'assique, on biffait en bloc, d'ui ■trait de plume, toute La production litte Bra-'ro d'avant 1880, en n'exceptant de c ■5pr;s que Van Hasselt, Charles De Cos H ter et le suave Octave Pirmez, — que l'oi B^pelsit- les -précurseurs, donnant à on Kendre par ce mot qu'ils avaient seule ■ment annoncé, sans la réaliser encore, 1: ^Bemption des lettres belges. Du reste ■hors 'l'hyl Vylenspiegel, ce miroir »e lf ■ rie des Flandres, on continuait d ignore] ■les écrits de nos précurseurs: les Quatu M Incarnations du Christ, le chef-d œuvr< ■d'Andié Van Hasse't, tentaient à peine ■de-ci de-là la curiosité intrépide de quel ^■aues chercheurs d* raretés; et tout oe que Bi'n-i savait du solitaire d'Acoz, c'est qu î. Bavaifc été un noble idéaliste, dont It ■.douce prose rappelait les vers de Lamar ■tine. Quant- aux autres, qu'ils s'appelas Hgent. Wacken Grandgagnage, Mathieu ou B,Weustenraad, on les englobait tous dan? ■un superbe dédain. ■ Il y avait bien quelque injustice dans ■{ostracisme expéditif dont la Jeune Bel faisait preuve vis-à-vis de ces de ^fc'icieiS, qui, dans des conditions ingra découragés dans leurs efforts par une ^E^ue indifférence, tentaient l'entre ■L se difficile de donner une littératur-K a royaume né de la veille et qui pre ■naît à peine oonscience, après des siècle ■3- servitude, de son existence nationale ^Khins cette production abondante, qiù Hbersonne ne lit aujourd'hui, tout n'étai: BpP, mépriser: à défaut d'une forint Hèolatante et d'une originalité s'imposanl ■au-delà des frontières, — dons magnifi B([im qui devaient plus tard illustre] Blœuvr d'un Maeterlinck, d'un Girauc ■ ou d'un Verhaeren, — on y rencontrera Bdi moins le fidèle reflet des angoisses et Bdc espoirs patriotiques qui, en ces tempe ■encore troublés, agitaient tous les bons , <'//j pourra suivre pas à pas les ^^mprogrà:-, de Va jeune nation dans les do-cf$fa pensée; on y assistera enfin l'éveil, lent sans doute, mai» sùr, de per inalité belge. * * * B'Ot, uuVVe œuvre, à cet égard, n'est plu; ^^ngnificative et plus riche d'enseigne ■topnfcs que l'œuvre, d'ailleurs inégale, de ^HFhéoc/r/re Weustenraad, qui fut, dès 1830 P-" avant Van Hasselt lui-même, le type de llécrivain belge et du poète-citoyen. Je 1' -.Vous vois sourire d'ici: la Muse civique, " 'aujourd'hui, paraît un peu ridicule, ou B&noub au moins ennuyeuse; le temps n'est plus des Tyrtée, des Kornçr, des Béran-I ger, et. la corde patriotique, en matière poésie, semble au plus bonne pour se | ''jpendre. Vous considérez Weustenraad ^Bommc un Delavigne de Belgique, — et tiest bien assez, j'en conviens, que d'en ; avoir eu un en France !... Mais réfléchissiez, j VO-'-S prie, que les conditions ont ^■pngé; qu'on vivait, en 1830, dans ce pe-ï tit pays maintenant calme et fier de sa ^Sécurité, des heures pathétiques et glo-^■ieuscs; que notre indépendance récente & trouvait encore menacée; que le sou ^wenir demeurait proche des combats qui 1 avaient conquise, — et que tout cela, Issurémen., se. prêtait aux accents lyri-lee.r Or, je le répète, c'est tout cela que feustenraad a chanté, plus passion notent peut-être et plus heureusement qu'un litre, en des vers qui sont parfois d'une lâle et fière éloquence. Qu'on ait ainsi ttblié un poète qui célébra la naissance » la Belgique, le printemps do notre his-[ire et nos premières espérances, c'est r un signe irrécusable que la corde patrio-Bique vibre chez nous trop faiblement, B011011 donc ceux qui s'efforcent de le ■éveiller parfois, et sachons gré poui > 1 instant à M. Fernand Sèverin, le plus tendra des élégiaques, de solliciter cett( fois la Muse sévère de l'histoire pour ra I fliiner, en un livre attachant et instruc ^ les traits caractéristiques de Théo-4or; Weustenraad, poète et citoyen belge. a * * ■.Théodore Weustenraad, aîné de seize «fants, était né à Maastricht (comme lûdré Van Hasselt) en 1805, et sa langue ^Batnn;,lle fut le néerlandais: c'est même B ên moedcrtaal qu'il devait publier ses ^Brcmières poésies, alors qu'il faisait ses ^Bucfes à /'Université de Liège, où Kin-B»er, un maître distingué, initia l'ardent jfophyto à la philosophie de Kant et à ^usiasme de Schiller, dont il adop-Par la suite l'humanitarisme géné-■fU::> ^ollandiser la jeunesse belge, telle la secrète mission donnée par Guil-I P,FQ6^ Kinker; il y réussit sans trop de et la plupart de ses élèves, y com \ FMe jeune Théodore, étaient de fer ■Pnts orangistes: car personne encore, en ■ rnps-là, ne songeait à secouer chez HF1^ la domination des Nassau, l'indé- ance des Pays-Bas étant considérée comme un bienfait providentiel. ^ reproches qu'on faisait au Roi n'em-nt pas notre poète de lui tresser ■ cesse des couronnes de lauriers, aidé resto en cela par l'excellent Kinker, - revoyait ses vers et savait augmen-' pU "esoin, la dose d'encens. Le thème ^B: u 3 épuisé, ce digne homme, Vol-■L .au Petifc pied, lançait l'autre dans ^Bnafarse3 ^ contre l'iutolérance plf!U0 eP l'obscurantisme clérical : ^BientVf'61"^0^ r^éteur, qui annon^ M, 1 avance les indignations burles-'^■eurpiUn ^'"^homme ou d'un Homais. ■le ri0 se,Tlent pour sa mémoire, ce thè-Banmï' re^J°uvelle guère dans les poésies BhI? l'auteur du Remorqueur. ■jiraafi p .fce.ur ei? droit en 1827, Weus-■ic^. . jnscrit au barreau de Maes-Bronl* h^18 3 événements politiques en Bft^ bp|160tjUD j°urnalisfc®» car la ^ était aJora devenue l'orçane : de nos griefs. Des articles assez hardis publiés par le jeune homme dans Y Eclat reur du Limbourg, lui attirèrent deu: procès qui eurent du retentissement, e qui valurent à l'auteur de chaleureuse sympathies. (N'oublions pas que Maes tricht se signalait, en ce temps-là, pa: une vive irritation contre le régime hol landais). Weustenraad se maria en 1829: la révo lution était proche. Lorsqu'elle éclata i ; Bruxel'es, Maastricht fut mis en état d siège, et, se sentant inutile là, le journa liste quitta la ville pour combattre dan les gazettes belges. Les grands service rendus par lui à la cause de l'indépen ' dance, furent récompensés par une plac de substitut au tribunal de Tongres, o 5 il se présenta, raconte un de «ses amis » « la robe de magistrat jetée négligemmen sar la blouse du patriote.» Désormais, Weustenraad est belge, e 1 un an ne s'écoulera pas avant qu'il fass paraître à Tongres ses premières poésie ? françaises. i Franz Ansel. >-*b» e » ç — L' Adualité ' La nouvelle Chambre îrançaisi 0 Le second tour de scrutin n'a fai M que confirmer et aggraver encore s •&WÀ possible la mauvaise impression lais s.?o par les résultats du premier tour. Si, ai .ondemain du 26 avril, on pouvait dire qu'i , n'y avait rien de changé, il faut constate aujourd'hui, que les fâcheuses prévisions di comte de Mun sur la composition do la nou velle Chambre se sont réalisées et que le radicaux socialistes unifiés, conduits pa Oaillaux et leurs alliés, les socialistes unifiés dirigés par Jaurès, triomphent à peu prè ; sur toute la ligne. Les deux partis unifié . disposent à eux seuls d'un nombre de man j dats suffisant pour assurer en toutes circon ' stances le vote des propositions les plus ra , dicales. Radicaux-socialistes et socialistes uni 5 fiés ne disposent pas sans doute de la majo rite absolue, mais ils en approchent de trè ! près. Il suffit à ces deux fractions d'extrême / gauche de déplacer encore une douzaine d> : voix on leur faveur pour s'assurer la majorité ; absolue au cas où tous les 602 députés pren d raient part au vote. Or, tout le monde sai , que ces déplacements de voix se font au Pa lais Bourbon avec une facilité des plus dc'eon certain tes. Les mêmes députés, qui ont souteni aujourd'hui un cabinet Barthou, soutiendron demain un cabinet Doumergue et après-de main un ministère Briand, s'il le faut poui leurs intérêts électoraux. L'espoir de voii la majorité résister aux plus folles entreprises des radicaux et des socialistes unifiés esl donc en réalité très minco. On peut même dire que cette résistance est absolument impossible dans la situation actuelle du parlement.Fin face des partis d'extrême-gauche, c'est î à-dire des radicaux socialistes et des socia listes unifiés se dresse une poussière de frac ! tions petites et moyennes, n'ayant pour L plupart qu'une cohésion très peu solide ave , les fractions dont le programme ressembl | lo plus au leur. De plus, tandis que, malgr toutes les#dénégations, les radicaux socialiste et les socialistes unifiés sont des partis asse bien disciplinés, les fractions multiples san programme et sans direction bien arrêtés, qu s'opposent à ces partis d'extrême-gauche sont presque impossibles à grouper sur ui mot d'ordre et à amener à une entente su une tactique parlementaire. Si, d'un côté l'unification n'est pas absolument un vâii mot, de l'autre la discipline parlementais est très difficile à réaliser. Et oe qu'il ne faut pas oublier surtout c'est que, dans la lutte contre les amis d< Caillaux, linis à ceux de Jaurès, il faudrait pour arriver à un résultat appréciable, grouper non seulement les fractions qui se disenl républicaines, mais encore celles de droite que l'on a gratuitement offensées et conspuées en les traitant do réactionnaires et en les dénonçant comme les véritables ennemis du pays et du régime ! Comment peut-on admettre, par exemple, que M. Léon Bourgeois, lo lamr du radicalisme, qui vient de sortir de sa retraite pour lancer aux électeurs cette solennelle niaiserie: «Ni réaction ni révolution!», puisse devenir l'apôtre d'une concentration do partis et de groupes s'opposant à l'extrême-gauche. unifiee? Le fameux prophète du radicalisme anticlérical aurait sans doute mieux fait de garder pour lui sa devise e1 son oracle ; car aujourd'hui on ne peut guère lui épargner dans ses propres rangs politiques la constatation un peu humiliante poui un grand lama du genre de M. Léon Bour geois, qu'il aurait dû voir avant ele parler que depuis longtemps tout le monde savail en France qu'en réalité la révolution ne peul i plus être combattue que par la réaction, ov : par ce que M. Léon Bourgeois se plait à dé signer ainsi.. Si l'on veut réagir contre les tendances des amis de Caillaux et de Jaurès comme M. Bourgeois prétend le faire, il faul être conséquent avec soi-même, surtout s l'on veut faire honneur au nom de philosophe qu'on s'est laissé donner par ses amis, et i faut aller à droite. Il faut même aller suffi samment loin dans cette direction pour avoii l'espoir de neutraliser vraiment les effets de-entreprises de destruction contre l'ordre so cial et contre la patrie, dont on soupçonm ses adversaires. C'est bien pour ne pas avoir compris cette élémentaire vérité que l'on est arrivé ei France où l'on se trouve maintenant. Poui arriver de Gambetta à Caillaux, on a passe par Jules Ferry, par Waldeck-Rousseau, pai Clemenceau, par Combes et par Briand. Ce 'long"voyage et la marche descendante^ qu'i accusait nettement à chaque nouvelle étape aurait dû cependant mettre en garde des personnages aussi solennels^ que M. Bourgeois. Mais on se permettait lo luxe de coquetteries avec la révolution, tant que celle-ci était une collaboration précieuse pour la destruction de l'Eglise. Le moment paraît venu cependant où cette même révolutior no se contentera plus de l'anticléricalismf stupide et stérile et M. Jaurès montrera bien à ses alliés d'hier comment il se montrera reconnaissant du pouvoir et de l'ascendant qu'on lui a permis de prendre en l'associant à la lutte contre Rome. Les partisans de la politique du pire en France paraissent' servi? à souhait par las élections et surtout par le second tour de scrutin. — J. Joerg. Le Roi de Danemark à Anvers Ainsi qu'il avait déjà été annoncé, le roi Christian de Danemark, qui porte un grand intérêt aux affaires maritimes, visitera Anvers et notre port, au cours du séjour qu'il :era prochainement dans notre pays. Le Roi viendra à Anvers le jeudi 21 mai. our de l'Ascension, vraisemblablement dan? a matinée. Sa visite n'aura aucun caractère officiel et e nlu* ®trict incognito «ara observé. Échos v—o ? LA VILLE 1 Programme de la journee : COURS Polyglot-Cluta — A 8 hefurcs trois auarts. a 5 Syndicat élu commerce et de l'Industrie, réunie S de la section d'espagnol. Berlitz School, 8, Meir. — Langues vivantes.^ 1 Les travaux d'Anvers > Le nouvel article de notre collaborater t technique Tac sur les travaux d'Anvers p: raîtra demain. t. 2 Une catastrophe sur l'Escaut s La catastrophe qui s'est produite hie matin sur l'Escaut, devant lo Steon, et dor tous les détails étaient réglés d'avance, d reste, n'appartient certes pas au domaine d fait-divers. Ce qui n'empêche que l'émotion était forl parmi les badauds et les promeneurs qui coz bemplaient d'un œil ravi le spectacle toi jours changeant du fleuve. Intrigués, toi se ruèrent vers le promenoir Nord où se pa; saient des événements plutôt drôles. _ Le vapeur a Anversville » était pris d'à saut par une troupe de ex>médie à laquel! s'étaient joints quelques deux-cents o zonn< a kloppers » recrutés par la bourse commi ' nale du travail; la malle congolaise se troi . vait sous les ordres d'un ele nos acteurs fk \ mands les plus populaires, tout chamarr 1 d'or et qui distribuait ses commandement - à un équipage de fantaisie. A bord l'incer [ die s'était déclaré et il se produisait des e> I plosions continuelles provoquant une paniqu effroyable parmi l'équipage et les passager; 1 émigrants qui se disputaient les canots d ■ sauvetage et qui luttaient en corps-à-corp 5 avec les officiers, cependant... Cependant que eleux opérateurs de cinéma • tographe tournaient, tournaient un film qr ; verra sans doute sous peu les feux, pardor ; l'ombre de la rampe, avec le titre de « Ti - tanic », a Volturno » ou « Columbian ». Et tout cela n'avait pas l'air d'amuse ' outre-mesure les vrais émigrants qui gon ' taient là un spectacle, dont ils seront peut - être les acteurs un jour et cela sans êtr • payés. Une brigade cycliste dans la gard civique d'Anvers 1 Le bruit courait dimanche en ville que l général de Coune, après avoir passé l'inspec tion générale de la garde-civique, aurait an 1 nonoé aux officiers de l'état-major la créa tion prochaine d'une brigade cycliste au seii ! de la garde d'Anvers. Aux sources très sûres où nous nous soni nies renseignés, nous n'avons pu obtenir oon firmation de ce bruit. En tout cas, s'il es jamais question do la création d'uno brigad' cycliste, celle-ci no pourra pas être organisé avant la réorganisation complète ele la gard< civique dans le pays. lies bleus possesseurs de bécanes auron sans doute l'occasion do renouveler encor leurs pneus et de passer le guidon au tripol i avant de mettre leur machine à la disposi tion du salut public! Les kermesses Si l'été s'obstine à ne pas nous revenir, i i n'en est pas de même des rêtes qui l'émaillen 5 De partout on annonce les inauguration i de monuments, les remises de drapeaux, le , festivals et... les congrès. i Et voici que les kermesses se remettent ' tenter les gosses avec leurs fritures et leur , chevaux de bois. i La kermesse de Camot, celle de Bercher ' viennent de bénéficier d'un succès que le ans ne diminuent guère. Sainte-Anne, hier, était envahi par les ba • raques, les tirs mécaniques, les fritures et le carrousels. Les bonnes gens qui fêtent à Anvers 1. Saint-Lundi, n'ont pas manqué de se rendr à la rive gauche, où lo soleil leur faisait de promesses fallacieuses. Les bateaux de pas sage exmnaissaient l'encombrement des grand jours et les moules, malgré leur mauvais réputation pendant les mois sans R, faisaien fureur. Une jolie animation régnait à Sainte-Anne aussi bien sur la digue que dans les guin guettes, où de poussifs orchestrions invitaient à la elanse. Au Marché au Poisson Une nouvelle réunion des poisson ni ers aurc lieu aujourd'hui à onze heures et demie. Les le>cataires des étaux paraissent décidé à ne pas se repe>ser avant d'avoir obtenu sa tisf action. Les facteurs en poisson sont tout disposé: à se joindre aux marchands dans leur lutti pour le redressement des torts évidents, don nous avons eu l'occasion d'entretenir nos lecteurs. La taxe sur la plus-value On sait que cette taxe est appliquée et , Allemagne et en Angleterre. C'est là que se: I promoteurs se sont inspirés et ils no juren que par les heureux effets que cet impôt i . produits en ces pays pour les caisses publi ques. Seulement, e?e qu'ils oublient d'ajouter , c'est qu'un mouvement formidable de réac tion se manifeste en Allemagne, où sévit ei , ce moment une crise de l'habitation commi il n'en a jamais existé nulle part. Les gens ont si bien été plumés par le1 : mesure fiscales, dites : taxe sur la plus-value qu'on ne bâtit plus, qu'on no vend plus qu'on ne fait plus d'opérations immobilières sauf en cas de nécessité absolue. Bref, on i tué la poule aux œufs d'or. Est-ce à ce résultat que la ville d'Anven veut arriver ? En Allemagne, on en a assez de l'expérience et on demande partout la suppression de 1î taxe. Notre conclusion est donc: oaveant con suies. Un anniversaire Les Sœurs de Notre-Dame se préparent i fêter, demain, mercredi, le 75e anniversaire de la fondation de leur maison d'Anvers. Eta blies tout d'abord dans la rue de l'Amman elles durent en 1840 aller se fixer dans ui immeuble plus vaste, au N. 13 de la rue de l'Empereur, où olles se trouvent encore i ce jour. Dans la suite, elles se virent foreîéeî d'agrandir à plusieurs reprises leur maison tant le nombre de leurs élèves augmentait Les Sœurs de Notre-Dame ne tardèrent point lorsque la ville s'étendit, à ouvrir ele nouveaux établissements à l'Avenue du Sud, r Zurenborg, à Borgerhout et à Merxem. En ce moment, elleis comptent dans leurs cinq maisons de l'agglomération un total de 3550 élèves, dont 2070 dans les classes gra-Ituites. Une école normale flamande, dirigée par les Sœurs de Notre-Dame, s'est en outre ouverte récemment dans des conditions excellentes.La partie religieuse des fêtes jubilaires comprend une messe avec communion général» A sent heures en l'église Saint-Charles. A dix heures, Mgr Cleynhens, doyen d'Anvers, célébrera dans la même église une messe solennelle d'actions de grâces. Sans nid doute, tous nos lecteurs seront-ils avec nous pour souhaiter à e>es fêtes un succès en rapport avec les immenses services rendus à l'enseignement religieux par les Sœurs de Notre-Dame au coure dos soixante-quinze dernières années. Le salonnet S. Norblîn M. S. Norblin vient ele rassembler à la salle Memlinc, au e>oin do l'Avenue des Arts u et de la rue Van Cuyck, en un salonnet qui n charmera tous ses visiteurs, quelques douzaines de dessins, silhouettes et caricatures représentant des personnalités anversoises. L'ensemble pimpant et pétillant <lo ces œuvres sorties toutes vivantes d un crayon alerte, fin et spirituel, dénote une valeur re-r marquable de souplesse et d'allure. i_ Cette jolie et amusante exposition est assurée d'un légitime succès, La sympathie Il nous arrive à tous de rencontrer dans la + vie des êtres, hommes ou femmes, vers les-« quels une sympathie soudaine et irrésistible „ nous entraîne. Coup de foudre? Peut-Titre. Mais souvent heureusement coup c.e foudre € sans désir. _ , ! , Pourquoi certaine pensee pressentie plutôt !_ qUe constatée, certaine façon de parler, cer-s tain souriré, certains yeux, nous attirent-ils de manière invincible alors que tant el autres nous laissent indifférents ? Pourquoi_suffit-•_ il parfois de quolques heures de causerie pour e que notre intelligence soit conquise et aspire L. rie toutes ses forces à communier longuement, - intensément, avec uno autro intelligence i- qu'elle devine et comprend comme en un ful-i- gurant éclair ? Pourquoi avons-nous parfois é la nostalgie d'un regard qui, un soir, a fouil-s le le nôtre et d'une voix dont le timbre a vi- - bré en notre cœur et v a laisse des ondes de - cliàrme et de caresse ? t e Pourquoi ? Mvstère. La sympathie, la ;- réelle, la grande, la profonde sympathie, naît e souvent d'un rien qui devient parfois un ? monde. Il arrive qu'elle soit le début d'une amitié, d'une affeétievn, ou lo début d'un • amour ; mais il arrive aussi qu'elle sombre dans le néant Pendant quelques semaines. » quelques mois ,on o^arde le souvenir d'une im-" m en se douceur entrevue ,puis ce souvenir d^ lumière s'éteint. T<a svmpathie meurt, b',r,ta-r 1 ornent tuée nar la force eles choses... C- est triste, mais c'est la vie. ? jRenc.pi<*nemei».t>î fi"""c5ers. Nous sk>"n<n- 1c.n.s «lux lecteurs 1e Cratuiiit de ren- çjeî.gn-îMTi'enit's financiers publié en 3e page. : La fête des bonnes Sosurs On fêtera brillamment à Anvers, dimanche [ prochain, le septième centenaire de l'instal-> lation à Anvers des bonnes Sœurs qui, dans ' nos hôpitaux, rendent de si émMents ser-J vices à toute la population anversoise. Certains journaux ont contesté de bonne foi, nous voulons le croire, l'opportunité de • cette fête. Nous tenons à les éclairer sur ce point et à montrer qu'en célébrant cette année le glorieux anniversaire, la vérité historique so trouve parfaitement respectée. On a prétendu d'abord que les Sœurs hos-\ pitaliores n'existaient pas encore à Anvers en t 1214. Cela est une erreur, ainsi qu'en témoi-5 gnent nos archivés communales. s Gramay, dans son u Antverpia », (Livre III chapitre II) dit parfaitement quo ne>s bonnes 1 Sœurs (a sorores») étaient'installées à An-s vers en 1204. Diercxsens, dans son 0 Antver-. pia in Christo nascens et crescens » (vo-c lume I, page 185), non seulement confirme le fait, mais ajoute cpi'en 1204 la congrégation - des Sœurs hospitalières existait déjà DEPUIS ? LONGTEMPS. Certes, il est exact que les statuts de la 1 congrégation n'ont reçu une approbation ca-r nonique qu'en 1233, mais cela importe peu en l'espèr puisque les fêtes de dimanche pré-s tendent commémorer, non P anniversaire : d'une date importante au point de vue pure-l ment religieux, mais le fait mportant aussi au point ele vue civil de la constitution de cette admirable communauté de femmes qui, depuis plus de sept siècles se dévouent aux pauvres malades d'Anvers et qui ont, au cours de cette longue période, rendu tant de services à notre population tout entière. La célébration de cette fête en la présente 1 année se justifie du reste par trois raisons . majeures. En premier lieu, on n'a découvert que récemment que la formation de la communauté des Sœurs hospitalières remontait au début du XlIIme siècle et peut-être à la fin du Xllme, et non à 1233 comme on le croyait précédemment ; En second lieu, un autre événement heureux s'annonç^nt pour 1914, à savoir les noces d'or religieuses de la Supérieure générale des 1 bonnes Sœurs, il a paru logique de célébrer ' ces deux fêtes à la fois. Toutes les dispositions J1 avaient été prises à cette fin et seuls des1 évé-. nements imprévus ont empêché les organisateurs de faire roïncider les deux célébrations ; Enfin, en troisième lieu, aucune élection • n'ayant lieu à Anvers en 1914, le choix dç 1 cette année paraissait se recommander spé-? cialement. Nous sommes convaincus qu'après ces explications très franches ceux de nos confrères qui, insuffisamment informés sans doute ont cru devoir critiquer le moment de la célébra-1 tion de? ce remarquable anniversaire, voudront bien reconnaître qu'ils se sont pressés • un peu, et tiendront, avec nous, à rendre hommage,en dehors de tout esprit de parti | aux Sœurs hospitalières des hôpitaux anver-sois.CONGO —)o(— Au Conseil colonial. Le Conseil colonial, réuni samedi après-midi sous la présidence de M.Renkin, minis-1 tre des Colonies, a successivement approuvé 1 à 1 unanimité le rapport préparé par M Du breucq sur le projet de décret du 10 'mars 1914 approuvant diverses concessions de terres consenties par le Comité spécial du Ka-t-anga ; le rapport préparé par M. Morisseaux sur le projet de décret en date du 10 mars 1914, portant renouvellement de permis ele recherches minières au Katanga ; un projet dé décret portant suppression des droits de sortie sur les arachides, huiles de palme, les noix palmistes, le sésame et le café (rapporteur M. Dubois) ; le projet de décret autorisant la prorogation des droits exclusifs de recherches minières accordés à <îer-taines sociétés (rapporteur M. Morisseaux). Le retour de l'Albertville. Le vapeur ei Albertville » a quitté Grand Bassam le 11 mai, à 9 heures du matin, en route Dour. Anvers. L'impuissance libéral On a déjà dit — et démontré — bien d< fc:s cotte proposition élémentaire que le par libéral belge n'est pas un parti de gouvern ment. Et s'il en fallait une preuve nouvel! on la trouverait dans la session parlementai: de la Chambre, mémorable à plus d'un titr qui vient de se terminer. Les libéraux belg-y ont fourni en effet, à trois reprises diff rentes, l'éclatante manifestation de leur ir puissance fondamentale, de la stérilité inélu table dont se trouvent frappés tous leurs e forts sur. le terrain législatif. La Chambre vient de voter trois des proje de loi les plus importants dont elle ait é saise depuis qu'elle existe, à savoir la loi si la réorganisation militaiie, la loi instaurai l'instruction obligatoire et décrétant la libe té du choix de l'école pour le père de f mille, enfin la .loi sur les assurances social assurant à tous les ouvriers le pain de leu vieux jours. Les deux premiers projets faisaient parti à en croire les libéraux, de leur propre pr gramme. S'il est vrai que le prog amn du parti catholique soit renfermé dans la fo mule si frappante et si juste de M. Woeste «Conserver, préserver, améliorer », il est toi aussi exaert de dire que le principe du servie personnel et de l'instruction obligatoire était contenu en puissance, car la valei d'un programme de parti réside moins dai les 9bjet:* idéals qu'il comporte que dans 1 tendances dont il est imprégné, et l'heureu effet d'une réforme quelconque est souvei moins dans sa valeur intrinsèque que dai le moment où il convient ele la réaliser.Soi ce rapport, les catholiques ont du reste aj avec une parfaite sagesse et avec un sens tri juste eles réalités. Mais là n'est pas la question. S'il est exa< que la réorganisation militaire et l'inst-aur: tio - de l'obligation scolaire fissent partie d programme libéral, on eût pu s attendre, L giquement, à ce quo les libéraux s'en fusseï prévalus et eussent applaudi des deux maii à des. réformes qu'ils considéraient cornn utiles. Or, tout au contraire, les représentants el parti de Frère-Orban à la Chambre ont fa au renforcement de-notro puissance milita re un accueil, des plus froids, et quelques-ui d'entra eux seulement l'ont appuyé ele le* vote. Quant îi la réforme scolaire, il est bie mutile de 1 appeler quelle guerre acharne ils ont fait à un projet dont le but essenti était de réduire à rien l'analphabétisme dai nôtre pays ! Dans la question e^es assurances social leur attitude a été plf.s piètre encore. I: capables cette fois d'iiser de leur subterfuj habituel qui consiste à se retrancher derric; J es prétendues « préoccupations de parti » e ia majorité pour justifier leur vote négatif, i se sont courageusement abstenus, laissant lia elroite, unanime sur ce terrain, tout 1« hoi neur d'un voto aussi essentiel poUr le bie: être eles classes travailleuses qui assurent poi unj bonne part la richesse économique é notre pays. En résumé, les libéraux ont agi comme s'i n'existaipnt pas! Eux qui se posent volontiers en arbitres c la situation, eux qui voudraient faire croii aux naïfs qui se laissent encore, prendre leurs turlutaines, qu'ils aspirent à constitui une espèce de parti national lequel constitu rait le balancier régulateur de l'action pari-inentai re, ils se sont renfermés dans l'attituc sans gloire de la stérilité. Faut-il une preuve de plus ele leur in puissance? Peut-on démontrer plus clain ment que le parti libéral est incapable de toi effort constructeur et que son activité 1 trouve réduite, ou bien à une oppostion ei genekée uniquement par l'esprit de parti plus étroit, ou bien à l'abstention inspire par d î mesquines considérations électorales En vérité, les libéraux donnent raison au adversaires ele la proportionnelle qui pr< voyaient que leur arrivée au Parlement n'ii troduirait aucun changement dans la façc dont les mandataires du pays accomplisseï leur mission législative. Léopold II les montrait échoués sur u banc de sable. Ils y sont toujours. Et les électeurs de 1914 les y laisseront. Quercus. t, La guerre mexicaine AUTOUR DE LA MEDIATION Les protestations mexicaines Washington, 11 mai. — Le ministre des a fa ires étrangères du gouvernement du géne ral Huerta a protesté auprès des médiatein au sujet ele l'arrivée de troupes américaine et du débarquement de troupes à l'île de Le bos entre Tampico et la Vera-Cruz ainsi qn contre l'arrestation des gardiens de phare qui ont, du reste, été remis en liberté aprè que les Américains eurent pris pe>ssession de appareils d'éclairage. On ne pense pas quo les médiateurs tiei nent compte de cette réclamation car le g( aérai Huerta ayant ordonné l'extinction de phares, il semble que la mesure prise par le Américains l'a été autant pour protéger 1 navigation internationale que la flotte amér: 3aine proprement dite. Les délégués des Etats-Unis New-York, 11 mai. — M. Damar, juge à 1 Dour suprême américaine et Lehman, juri: :emsulte, représenteront le gouvernement de Etats-Unis à la conférence qui se tiendra Niagara. 4 UNE GRANDE BATAILLE A TAMPIC Les réservoirs de pétrole en feu Londres, 11 mai. — On mande de Juare ïue suivant des avis parvenus à des officiel insurgés la bataille la plus acharnée^ de tout ia période révolutionnaire se poursuivrait ae buellement à Tampico. Plusieurs puits et re servoirs de pétrole sont en flammes aini qu'une partie de la ville. La situation à Mexico Vera-Cruz. 11 mai. —w Des réfugiés arr rant de la capitale disent que le génén Euerta a subi de grandes pertes à Saltille Beaucoup de déserteurs passaient dans le ~angs des rebelles. On dit également que le inglais et les.Allemands se préparent à s lé fendra à Mexico* e ta de l'Elus ti 3- < EPISODES NAVRANTS. — LE PAYS Eî Js TOTALEMENT DETRUIT Milan, 10 mai. — Un envoyé spécial e f- et Secolo », envoie, du bureau télégraphiq installé au grand air, près de Lincra, ses ii bs pressions sur la visite faite à l'infort un .é bourgade. [r Voici les détails les plus impressionnai! . de cette dépêche: « Linora est complètement^ rasée au se r~ L'amas do ruines est enveloppé dans un nua l_ épais do poussière soulevé par les sauveteu ■s qui remuent les décombres. Ici, c'est u •s montagne de chaux et de briques ; là, un e chevêtrement de poutres et de matériau i L'église n'a plus de toiture. "' La mairie est complètement fendue :>" deux ; l'on voit une pierre à laquelle est e e core accroché lo portrait du roi. Partout, ce sont des plaintes et des lame î: tations, qui arrachent lo cœur. La chaleur e: it asphyxiante. :e Les rescapés aident les soldats, qui, ay v un courage inouï, travaillent sans cesse, j paraissent tous en proie à uno espèce de fol muette. Leurs regards sont fixes2 et ils ls savent s'exprimer que par eles cris. ÎS Nul 11e veut quitter 1 endroit où sa mais x s'est écroulée comme une bâtisse ele papie it Les autorités cherchent à faire compre is dre aux sinistrés qu'ils courent un grave ela 1S ger à rester. Mais co sont des' efforts i r: utiles. ' Les familles dont les maisons sont moi 's endommagées ont chargé leurs outils, 1er meubles, leurs animaux sur eles voitures, :t s»en vont camper plus loin, là où les 6,0 1- tentes envoyées par l'autorité militaire o u formé uno nouvelle ville. A chaque heure, dés nouvelles troupes e rivent en automobile ou à cheval, ele Messi et de Catane. « Tout près des ruines d'une maisonneti e — écrit l'envoyé spécial du a Secolo », — j' trouvé un vieillard de soixante-treize ai u Angelo eli Roberto. Il se tenait assis sur u [t marche de sa maison détruite et paraissî : hébété par la douleur. U me raconte, av uno voix entrecoupée pa-r des violents sa 18 çjlots, comment il se trouvait dans la cuisi l'r avec sa femme, lorsque la secousse se pi n duisit. • , . e >, — L'espace d'un éclair, poursuivit-il, 2I je me suis trouvé sous une armoire, à : 1S quelle je dois la vie... tandis que ma femi est restée ensevelie. Plus loin, les soldats travaillent à retii ?s des petits cadavres d'enfants do sous un am 1_ de débris. C'était un groupe de bambins c étaient en train de jouer lorsque la secous e fit s'écrouler un long mur qui s'abattit s e eux. Us étaient une quinzaine: six dent ls eux sont horriblement mutilés. Autour e - soldats, des femmes et des hommes, pâles en pleurs, — des mères^ et des pères! — i l~ tendent, dans une angoisse mortelle, que 1 soldats retirent les petits corps, r Presque au bout du pavs, enfin, le jourr e liste a rencontré une femme — Carme Tomasi — qui, avec ses ongles saignants grattait le solt et cherchait ele ses mains soulever des pierres et des briques. — Que faites-vous là ? lui demande le joi e naliste. Eloignez-vous, il y a danger po e vous... à — Rendez-moi ma petite fille, rugit ;r femme. J© la veux. Elle est là... — et e indiquait les décombres sous lesquels devi certainement se trouver son enfant. ^ La dépêche relate encore d'autres déta G navrants de cette nouvelle et horrible trag die, qui, encore une fois, a fait verser tant 1- larmes et cause tant do deuils dans ce co ensoleillé et enchanteur de la Sicile. ^ UN SPECTALE DESOLANT Catane. — La nuit fut angoissante da e le coin ele paradis qu'un cataclysme vient e bouleverser. Sur la pente de l'Etna, où. ? jardins en fleurs sont parsemés de moncea x de ruines, de Giarre à Zafferana, dans olarté lunaire qui fait resplendir la mer : loin, les routes ont été fendues de larges ci l" vasses au bord desquelles des blessés se 1 n mentent. Dans les ténèbres, auprès do I it nara, ele Malats, de Sainte-M«4"ie-Vergine, 1 toutes parts s'élèvent des cris de cauch n mar. Des poteaux télégraphiques abatti barrent les chemins. Des soldats veiller baïonnette au oanon. Mais à l'aube, ce décor tragique s'éclair sourit presque. L'activité des sauveteurs, va-et-vient des autos, des brancards, d charrettes, met une animation gaie le loi des haies et des talus fleuris. Quelques v leurs ont été arrêtés. Des murs menaçan - ont été abattus. Des curieux explorent 1 j a relins autour d'Acireale qui, détruite se fois, s'est toujours repeuplée à cause ele fécondité luxuriante de la terre. Oe fut 1 but de promenade dominicale. Même à I nera qui, en six secondes, fut transform en nécropole, des groupes regardaient € flâneurs les pompiers et les soldats en tra de déblayer les ruines? à la recherche d morts. L'Etna est à peine couronné' d'un pan che grisâtre. Les buissons sont poudrés 1 ■- plâtre. Des enfants jouent auprès des cad i- vres et peu à peu lo calme revient parmi c s malheureux qui, ce matin, avaient encore 's dévastation des visages hébétés par l'épo vante. s ON CRAINT DE NOUVELLES SECOUSSE s s Le P. Albani. directeur de l'Observaten de la Quercia, à Florence, interviewé, a d olaré qu'il est impossible ele no pas craind }- une répétition des mouvements sismiqu - dans la même zone. s UNE NOUVELLE SECOUSSE a Rome, 10 mai. — Une nouvelle secous s'est proehiite aujourd'hui à Randazzo, ca sant une grande panique parmi la populatio Le centre du phénomène paraît s'être d placé. Avant-hier, c'était la région Est < a l'Etna qui avait été frappée. Aujourd'hi i- c'est la région Nord. à LE BILAN DE LA CATASTROPHE On compte déjà 128 morts et 257 bless 3 dans le désastre ele la Sicile. UN COUP D'ŒIL RETROSPECTIF z Sur la catastrophe qui désole la Sicile et q s est une conséquence du réveil de l'Etn: e volcan situé au Nord-Est de la Sicile, et qj i- les anciens considéraient comm1! « un pili i- du ciel » de par sa hauteur (3,313 mètres ;i Lo massif de l'Etna a une base de 180 kil mètres. Il est tristement célèbre par ses pli nomènes volcaniques. Les éruptions fure fréquentes et quelques-unes ont duré pl sieurs années. L'éruption de 1183 coûta i- vie à 15,000 personnes; e>elle de 1669 1 il 20,000 victimes, et dans celle de 1693, il i. en eut 60,000. Au dix-neuvième siècle, 1 s principales éruptions furent e>elles de 180 s 1830. 1843, 1865t 1879. 1892. On ae rappelle, e que Messine périt à la suite du tiemblemei de terre du 20 décembre 1908, avoir aucune périodicité reguliere; ils ne coïncident môme pas nécessairement- avec les secousses du Vésuve et des volcans des îles Lipari. , , ,, , _ La région etnéenne, malgré ses desastres, à e^ause même des éruptions ve>lcaniques, est eles plus fertiles, enrichi3 qu elle est par les alïuvions volcaniques. La zone inférieure_du massif de l'Etna, qui compte 1200 kilométrés carrés, est une des régions les plus peuplées n du monde. Ses pentes basses ne forment qu un immense verger d'oliviers, d orangers et de citronniers. ,, , „ , Il est à souhaiter que l'actuelle colere de l'Etna se calmera au plus tôt. Acheter la ter-, tilité d'une région au prix de tant fie vies lu humaines, est toujours un spectacle poignant que l'on désire ne pas voir. ée les CONDOLEANCES ts Rome, 11 mai. — L'ambassadeur d'Aile-n magne à Rome. M. de Flotow, a exprimé au • Gouvernement italien les vives sympathies élu ?e Gouvernement allemand à l'occasion de la rs catastrophe qui a été provoquée par le trem-ie blement do terre autour ele Catane. , n" Paris, 11 mai. — Lo président de la Répu-x- blique a envoyé, un télégramme au roi d Italie, lui faisant part des sympathies de la 3D Franco pour les victimes de la Sicile. n- ï EXTERIEUR :is y m France LA NOUVELLE CHAMBRE nl Les résultats des deux tours de scrutin n Deux statistiques n- Paris, 11 mai. — En totalisant les résultats de'deux tours de scrutin on obtient les 11s chiffres suivants, d'après l'Agence Havas: rs Sont élus: conservateurs 34, action libéra-et le 34, républicains progressistes 69, répubh-30 cains de gauche 73, répub.icains radicaux o_-, tit radicaux socialistes 28, radicaux socialistes unifiés 173, républicains socialistes 33, socia/ r- listes unifiés 102, socialistes révolution-ie naire 1. , , , .. ,. . Il manque trois résultats, de la Martinique e (le circonscription) non proclamé au le tour, ai de Corte (Corse) et du Sénégal qui ne sont is, pas encore parvenus. Voici comment se répartissent au total le! .it gains et les pertes: ^ ec Les conservateurs gagnent 10 sieges et en 11- perdent 1 ; l'action libérale gagne 8 et perd ie 1, les républicains progressistes gagent 14 et •o- perdent 28; républicains de gauche gagnent 9 et perdent 24; radicaux socialistes gagnent et 12 et perdent 7 ; radicaux socialistes unifié» a- gagnent 44 et perdent 44 ; républicains so-ae cialistes gagent 5 et perdent 13 ; socialistes unifiés gignent 45 et perdent 10 ; socialister er révolutionnaires'gagnent 1 et perdent 0. as Paris, 11 mai. — Le ministère de l'in-ui térieur communique la statistique suivante se pour les résultats du deuxième tour de seru« ur tin. re Sièges à pourvoir. 252; sièges pourvus, es 251: manque le résultat du Sénégal, 1. et Sont élus: réactionnaires, 14; prog essis-it- tes, 10; fédération des gauches, 9; républies cains de gauche, 23: radicaux et radicaux-socialistes (dont 98 unifiés), 116 ; républicains a- socialistes, 16; socialistes unifiés, 62; socialis-a te indépendant, 1. ;s. Gains et pertes des divers partis au deu-à xième tour: les réactionnaires gagnemt 9 sièges mais en perdent 6. Bénéfice 3 sièges, ir- Les progressistes gagnent 3 sièges mais en ur perdent 23. Perte 20 sièges. La Fédération dos gauches gagne 4 sièges mais en perd 17. la Perte 13 sièges. Les républicains de gauche lie gagnent 3 sièges mais 011 perdent 16. Pertf dt 13 sièges. Les radicaux et radicaux socialis* tes gagnent 38 sièges mais en perdent 18.Bé-ils néfice 20 sièges. Les républicains-socialistes ;é- gagnent 5 sièges mais en perdent 6. Perte 1 ie siège. Les socialistes unifiés gagnent 32 eiègei 111 mais en perdent 9. Bénéfice 23 sièges, auquel il faut ajouter 5 sièges nouvellement créé* et attribués aux socialistes unifiés. Résumé général des 1° et 2° tours : Son ; élus : lr tour 2° tour Total ns Réactionnaires 67 14 81 Progressistes 49 10 59 es Fédération des gauches 22 9 * 31 jx Républic8 do gaucho 37 22 59 la Radicaux et radicaux lu socialistes 120 115 235 e- dont 90 dont 89 dont 188 unifiés unifiés unifiés '1_ Républic8 socialistes 14 16 30 'e Socialistes unifiés 40 62 102 e" L'opinon des nouveaux élus ls Paris, 11 mai. — L'aEcho de Paris» publié la statistique suivante: Loi ele trois ans 1' tour pour 216, contre 107, douteux 26; 2* ^ tour pour 66. contre 92, douteux 19 ; décla-,e ration contrôlée 1er tour contre 206, pour 127 BS douteux 16; 2e tour contre 62, pour 108, dou-teux 7, Représentation proportionnelle lei tour pour 221, contre 103, douteux 25, 2e tour fr pour 134, contre 33, douteux 10. ( Ce que dit h presse Les journaux constatent avec unanimité que les élections furent calmes e^que cepen-'.r dant on vota beaucoup plus qu*les années précédentes. Tous constatent que les vain-'f queurs de la journée sont les socialistes uni-,ri fiés et après eux les groupes de droite. 1,1 L' < Humanité » met la réaction an défi e? de conserver longtemps la loi de 3 ans. Le « Gil Blas » estime que c'est une de* plus importantes victoires que les partis d« gauche aient remporté depuis 40 ans. a Le « Matin » constate que la loi de trois ans obtint une majorité incontestable et ce journal invite ceux qui mettent la défense na-11 " tionale au-dessus de toutes les préoccupations de se réjouir de ces deux jours d'élections. ç La a Petite République » conclut des lé-sultats que le scrutin d'arrondissement sort irrémédiablement condamné. Les radicaux ',e paient cruellement leur systématique oppo-sition au scrutin de liste avec représentation ve proportionnelle. 0S Le a Figaro » déclare que si le bloc d'es-trôme-gauchè devient plus compact un autre bloc se forme et estime que c'est là la majorité de demain. 5e Le « Gaulois » déclare: Jamais la Chambrf tl_ ne fut plus menaçante pour nos intérêts, no* n croyances^ notre foi et la patrie . é* La « Libre Parole » prédit que la nouvelle je assemblée sera réduite à l'impuissance car [ elle est née de la confusion et du déclasse-' ment des partis. SINGULIERS INCIDENTS A LILLE Démission du maire et de la municipalité Lille, 11 mai. — A la suite de certains in-és cident qui se sont produits hier à propos des élections législatives pendant lesquelles quatre sujets belges ont été arrêtés, le maire de Lille M. Charles Delesalle vient de remettre sa démission au préfet du Nord. La muni nicipalité tout entiè e se réunira à 4 heures 1, pour examiner la situation. On dit qu'elle 1e démissionnerait également. L'émotion est in-sr tense en ville. ). L'agence e* Havas » donne sur les incidents 0- en question des détails que nous reprodui-é- sons sous toutes réserves : 4 sujets belges sont it venus hier à Lille et ont voté avec de fausses u- cartes d'électeurs. L'un d'eux a été pris après la avoir voté 4 fois. Un autre avait voté 8 fois, it Deux typographes de Tournai portaient sur y eux 19 cartes d'électeurs. es Ces 4 personnes, dit « Havas », ont voté 9, en faveur dos représentants du parti cathe>-'a lique à Lille ( P). Après les avoir suivis on les it a arrêtés. Ils ont avoué. C'est à la suite de ces fait-i aue le maire de Lille a démissionné.

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