La Métropole

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s.n. 1914, 13 May. La Métropole. Seen on 21 May 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/2r3nv9b26h/
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[mëuorJ à 'f ERNEST 5 ■£W TINCMANT 21e Année " No 132 —? ticlî LA MÉTROPOLE ABOIVIV B^VIEJVXS Diu £ 15 - Sis mol» >••••••••••••" " Troi» cDoia - •••••»•*••••»- 450 Od r abonna A totu les bureaux de poste et Aux t acteur s» ETRANGER, ie port en sus: Pour la HOLLANDE, s'abonner de préférence aux bureau* de poste, plutôt qu'au lournal même. LE NUMERO 5 GENTIHFS Journal quotidien du matin Tous les jours 59,rusdes Peignes, Anvers Le dimanche de 4 à 10 Administration: » 3519 de 16 P'aes Rédaction: Téléphone 617 | P^es LE M MERO 5 CENTIMES Ari.n onces r la petite Chronique sportive 1* ligne ligne tr. 0 80 fr. 3 00 Aunonces financ.ld. » I 00 Faits divers fia ld. • 2 00 Réclames la Uyne, » I 50 La Ville li » 5 00 Faits divers corus ld. » 3 00 i Emissions Prix & convenir Poux toute la publicité, sauf celle de la province d'Anvers, l'adresser à VAGENCE HAVAS . à BRUXELLES : 8, place des Martyrs, à PARIS 8. place de la Bourse. à LONDRES • if3 Cheai.side E. C. Mercredi 13 mai 1914 LES TRAVAUX D'ANVERS Continuons aujourd'hui les causeries les travaux d'Anvers, et résumons ELemcnt d'abord les points acquis. Lt «Le actuel entre la Pipe de Tabac et ;! Kruisschans présente des défauts 1» Bien que la nouvelle passe du Kran-teloon achevée complètement en 1904 soit supérieure à l'ancienne passe du Philip-et présent© un mouillage de 8 mètres pouvant être aisément entretenu, elle nécessite encore quelques dragages réguliers tt donne un chenal un peu tortueux, juoique bien supérieur à l'ancien chenal |u Philippe. Nous avons joint à notre jrécédent article deux croquis montrant out cela; 2° d'une façon générale le traje: , suivre par les navires depuis Pipe de 'abac jusque Kruisschans présente des ourbes trv3 fortes (Krankeloon, courbe 0 S te-Marie); 3° entre S te-Marie et [ruis«chan> les navires rencontrent un >uil où la profondeur est en général un eu inférieure à 8 mètres. Enfin un quatrième point est Vimpos-Ibiliti avec Je tracé actuel de faire de> us do quai à grande profondeur sui me longueur un peu importante. C'es' e dernier point que nous allons examine: ujourd'hui, ou, tout au moins, don ous allons commencer l'examen, car 1: uestion est complexe et importante. Si vous le voulez bien, dans une pre lière partie, nous ne rechercherons pa 1 meilleure solution à adopter,mais nou irons la critique de solutions proposée? jci ne sera fait que pour autant que ce ■ifciques soieDt indispensables en vue d Sblayer un terrain encombré à plaisi ar les propositions souvent les plus bi irres. Un point hors de discussion toutefoi it- le suivant: il faut donner à notre por ne grande étendue do nouveaux quais l u&f.rn wac,I. plaidoyer en faveur du maintien du coude d'Au-truweel; nous en extrayons le passage suivant: « On se rend donc compte, » en examinant la situation du fleuve, o que la suppression du coude d'Austru-» weel entraînerait la suppression de la » zone de 8 mètres, et plus, de profon-» deur située vers la balise à boule d'Aus-» truweel. » Cette zone, telle qu'elle est aujour » d'hui, mesure 350 mètres de large sur » quelque 750 mètres de longueur ». Afin de pouvoir facilement discuter bout cela, nous joignons à notre article des réductions des cartes officielles des sondages faits par le service hydrographique. Nous marquons d'une teinte fon cée, (par des hâchures) le chenal de 6 mètres de profondeur sous marée basse. Dans la figure 4 qui indique la situation en 1911, nous avons aussi figuré par un trait épais A B le mur de qui préconisé, en le limitant à l'amont à l'écluse Royers, parce qu'il n'est pas question actuellement de faire des murs entre l'écluse Royers et le quai du Rhin. A l'aval, : nous avons, suivant l'exposé de l'auteur, ' limité le mur à la cheminée d'épuise-t ment. Et maintenant, regardons. Tout 1 d'abord, nous doutons que l'auteur ait été sérieux en proposant des murs de quai - jusqu'à la machine d'épuisement: en s effet, supposons un navire ayant un ti-s rant d'eau de 8 mètres (bien inférieur au : tirant d'eau maximum du Lapland); et s supposons que ce navire veuille utiliser e la partie aval des murs de quai. Rappelé lons-nous, n'est-ce pas, que l'auteur an- - nonce « des quais en eau très profonde jusqu'à la machine d'épuisement ». Nous s avons marqué par une lettre N l'endroit : où devra se tenir le navire pour être dans i la courbe de 8 mètres: la grue devant le VIT/1T1 rt-n!. ,-t>« An oaa e ne ni arrête pas à une série de pro- mètres,car... il est à 200 mètres du quai !... j définitivement abandonnés, et par- Oui, direz-vous, mais l'auteur n'entend 3 méritants, mais dont les auteurs ne probablement pas laisser le fleuve tel uharnent pas à provoquer la résurrec- quel; il va draguer, créer un nouveau n parce qu'ils se rendent compte que chenal de 8 mètres tout le long du mur de solution actuelle du gouvernement est quai. Hélas, il ne peut en être question: me. l'auteur a soin lui-même de nous mettre }a,r contre, nous devons rencontrer un en garde contre l'idée des dragages; il \jet que le Matin du 28 avril essayait n'en veut pas. remettre en avant-, par la phrase sui- „ . . . . lté: il suffisait de les mettre (les Qn pourrait se demander si 'auteur lurs de quai) le long de la rive ac- f01} Peut-être alors entretenir Ira pro-uelle telle qu'elle œt ou bien très lé- fondeurs sans dragagra, à cause de la pré-;èrement modifiée s'il le faut, ce qui 3ençe memo du mur c'u <iu!" S1> bl«n en-upprimo tout danger, tout alea, et tout fendu on a commencé par draguer une Iragage intensif pour l'exécution de bonnc, foJS !? lonS "u mur Est-ce qu un es quais ». Ceux qui sont au courant mu,r d,® <<ual 116 Peut' Par ""-même, apis, question savent qu'il est fait allu- H» et retenir les profondeurs? 1 dans ces lignes au projet de M. Van ,?e nouveau, 1 auteur en question s est tellement moque autrefois, et encore tonne Sealdis paraît tenir mordicus à I'i"f,luenf <*«> f»™ fu tenir des thèses contraires aux inté- lnP ? Ic-S ' d'Anvers, nous serons forcé de faire 5 'i' q f ? °0"™ralt du ri- sritique très détaillée du projet dont We,>. funeste en recourant au- "est fait le défenseur dans le Matin; n*"' * Ce^ndanî' r le moment, nous nous bornons à ^ amen du projet en ce qui concerne les ,V '■ > ... uence des Tnurs •9 de on ni q 1 motifs trop longs à ex- . x j , poser, j'admettrai, quitte à en fournir la ous tenons à nous documenter aux i „„ » i "•mi tv, * • c . i> i i aemonstiation, que, grâce a la construc- enî- P0Se- ti0D d« mm-, on pourra maintenir à la précis du projet en question, savoir: el.cminée d'épuisement, quatre à cinq 'Soi ioS »*"■? tout ce!a,Jt l'Escaut en rade et en aval d'An- < • ,, , , ., .. , ces néfastes on sera conduit par là. Je : expose fait par 1 auteur de ce n'insiste donc pas sur le fait que pour dé i et: « La rive droite restant mainte- placer lo chenal de façon à l'amener con- t cans ses lignes générales, on peut tre le mur du quai, il faudra draguer, 3 nstruire le long de cette # rive des amener toute une flottille, etc... Pour la r «m, T e^u j profonde 'jusqu à la description imagée des embarras caussés a machine d épuisement, par ks dragages, ceux qui lo désirent : h- n «FC 8U*r Un° lonsueur de 2»20C l'auraient qu'à coitsulter les articles de j 3oa • m01nSV .1.1 i.». Sealdis dans le Matin. Le^ dragages 1 quais sont susceptibles d être iraient lieu à un adroit très fréquenté, .te, a"/.1 y alt la moindre mais,-passons sur tout cela, car il y m'iemnt rf aVl ?D,tVU qiU is ^"i" ' ,,n autre point fcien autrement impor : T P;antCr ™g t trnt que I''ullear ;l complètemeTit perdu a Sf ' " les questions < , vue. Je veux parler de la « disjonction < ial:o l'vfL r'1S passe, de >.•. passa# ». Dans un article suivant, je : oW 2 g r iUe s? trouvenf l'ai un exposé sommaire permettant de « couP- puisque nous ..mprendre la raison d'être de ce phéno- = sa pr°pl'x nïï " •Vïnr> aujourd'hui je me contenterai de le Boniment était accompagné d'un décrire <A de le constater sur le* cartes 1 V mêmes de la rade d'Ausl ru weel. Avant tout, il importe que nous fassions rapidement la description sommaire de la propagation des courants dans le fleuve. Plaçons-nous en un endroit déterminé du fleuve, mettons au point marqué N. Nous verrons pendant six heures environ, (je prend un chiffre rond parce que cela n'importe pas pour la description), l'eau remonter le fleuve en allant vers Anvers, puis pendant six heures le sens du courant sera renversé: nous verrons l'eau re-desoenelre vers la mer. Et ainsi indéfiniment. La période pendant laquelle le courant vient de la mer vers Anvers s'appelle la période de flot; la période pendant laquelle 1© courant descend vers la mer s'appelle la période de jusant. Nous avons marqué sur tous les croquis le sens dans lequel va le flot et le sens du jusant. Les flèches marqués f indiquent le ens du flot, celle marquées j indiquent !e sens du jusant. Nous pouvons maintenant examiner les croquis. prévoir tantôt comme devant être l'aboutissement du démaigrissement de la passe: ici la séparation est complète: nous trouvons une discontinuité entre les deux passes; c'est Vancien banc d'Austruweel. Mais alors, que s'est-il passé entre 1897 et 19061 C'est très simple: on a dragué dans le fleuve h00,000 mètres cubes afin de réunir les deux passes qui étaient séparées. Et comprenez-vous maintenant, ^her lecteur, l'apparition des taches blanches et des dentelures en 1909, puis er 1910 et surtout en 1911 ? Le fleuve retourne petit à petit, en cet endroit à l'étal où il se trouvait avant les dragages de 1898: le banc d'Auatruweel tend à se re former en détruisant lentement la belle passe créée par les dragages. Le trac* même du fleuve, sa configuration, si vous préférez, entraîne nécessairement la reformation lente, mais inéluctable,du bane disparu: les sables s'y déposent lentement, mais fatalement; si dés années de; vaient s'écouler sans qu'on drague, ou sans qu'on modifie le tracé, lé banc tout Cet examen nous conduira à la conclu s ion suivante: La rade actuelle d'A ui truweel n1 offre un chenal bien contin que parce qu'on l'a réalisé artificiellt ment. En réalité elle tend à se détruir par le fait de la réapparition d'un ban appelé autrefois le banc d'Austruiveel. L projet y an Mierlo amènerait instantané ment la destruction de la rade actuelle Prenons d'abord la situation de 190â nous voyons une passe large, excellent et bien continu v c'est-à-dire que la tein *:e noire n'est pas trouée par des tache blanches qui indiqueraient des profon deurs moindres que 8 mètres. Passons à la figure 2 montrant la si tuation en 1909; la passe s'est rétrécie il s'est formé quelques hauts-fonds n< donnant plus 8 mètres à marée basse c'est ce qui est montré par l'existence d< taches blanches dans la bande noire. Voyons maintenant la figure 3 (situa tion en 1910; les taches blanches se son multipliées en même temps que la pass< s'amaigrit. De plus nous voyons apparaî tre d'un côté du chenal quelques dente lures que nous avons fait suivre de flè ches marquées j, et d'autres dentelures, d< l'autre côté de la passe, où nous avons mi: des flèches marquées f. Quelle est l'origin. de ces dentelures? Pour nous en rendr< compte, rappelons-nous que les grande profondeurs dans un fleuve se produisen là où les courants sont forts. Les dente lures nous montrent la marche des cou rants, puisqu'il faut un courant suffi Uaniment fort pour provoquer ou pou: maintenir ces dentelures; à la pointe d< celles-ci l'énergie du courant devient in suffisante pour continuer le creusemen de la dentelure. v Nous constatons donc que le couran' de j usant a une tendance à suivre la rouix indiquée par les flèches j, tandis que l< flot suit de préférence la route marqué* par les flèches f. (Bien entendu, lorsque le courant — soit de jusant, soit de flot — est dans son plein, il embrasse toute U large<ur de la rivière, mais la vitesse n'esl pas uniforme sur toute la largeur. Nom constatons au total dès maintenant uni tendance du jusant à suivre une direction n" concordant pas avec celle du flot: h fusant tend à longer la rive droite (Aus truweel), l-e flot tend à longer la rivt gauche. - entier reparaîtrait. Pour nous en con- - vaincre, nous allons de nouveau faire 'J- appel à l'histoire du fleuve. Dans les an. - nées 17S9 et 1800, des sondages ont été c faits qui ont permis à l'ingénieur hydro-c graphe de la marine française Beau-? temps-Beaupré de dresser une carte dont - nous donnons- ci-dessous l'extrait qui . nous intéresse. ; La carte a été levée à un moment où la ; situation naturelle de la rade d'Austru- - weel se manifestait d'une façon tellement i frappante qu'elle ne laisse pas de doute. - Si donc nous rencontrons des cartes où nous voyons la continuité de la passe, - nous saurons que cette continuité est ar-; tificielle et résulte de dragages. Avant de quitter l'examen des cartes, : faisons remarquer qu'au lieu d'avoir S00 : mètres de largeur sur une longueur de 750 mètres, nous trouvons en 1911 que la ■ largeur de 220 mètres n'est plus atteinte : que sur 270 mètres de longueur. ; Dans un prochain article, nous inon- - tirerons, ainsi que nous l'avons dit, que - les principes fondamentaux de l'hydrau- - lique auraient permis de deviner tout ceci rien qu'en considérant le tracé du ; fleuve, et sans recourir à l'examen des î cartes. î Nous avons simplement examiné les cartes de l'Escaut; nous n'avons dû faire '' appel^ à aucuno théorie, et la conclusion - se dégage d'elle-même: M. Van Mierlo veut créer un chenal • le long du mur A B, c'est-à-dire qu'il va • déplacer (voir fig. 5) la partie E du che-; nal de façon à l'amener contre la rive - droite: or le fleuve nous a montré que ; cette partie du chenal n'a déjà que trop la tendance à se séparer de ia partie C ; qui tend, elle, à longer la rive gauche, 1 i/vec, comme résultat, la formation du ' banc. Au lieu de s'opposer à la réalisation i de ce tout-fond, l'auteur fait tout son possic .'e pour le provoquer en écartant le tronçon E du tronçon C; il installe d'em-bloe le chenal à l'emplacement malheu-: rcux qui causait la néfaste situation de • 1800, et c'est qu'il l'installe d'une façon définitive, car, il y prévoit des murs de : quai à très grande profondeur! C'e qu'il n'a pas prévu au moment de la confection de son projet, c'est qu't'Z rétablissait en plein le banc d,'A ir stf.*'n.n) eel • ^ Passons à 1911 (fig. 4). La situatioi 'est enoore empirée; ks taclics blanche, ont plus nombreuses; une d'elles est mê uedéjà asseï import&ate, de plus, les den elnrcs se sont accentuée. On a l'impres ion que la teinte noirs va être complète lient rongée entre N et M, et qu'il va j voir une séparation complète, comim elle que nous dessini(ms dans notre pré édent article, et où mtus avions rruvrqm 'indication.: banc du Krankeloo©. Et alors se pose la question: coiiimenl : fait-il qu'uu phénomène si tranché S{ roduise tout à coup depuis 160S1 Com-Itttt se fait-il qu'en 1908 la patsa était i parfaite, alors qui maintenant elle uinmcnce nettement à se détériorer î vant de répondre, examinons la fig. 5 i-dessous, (situation en 1879). Nous y trouvons, complètement réalisée situation que noua avoua été tuacné à i tant i] est vrai que faute d'observer sérieusement les cartes du lit de l'Escaut il n'est pas d'erreur qu'on ne puisse commettre. Il est superflu d'insister sur le fr.it qu'il ne s'agirait plus de rade large, i etc., etc... 1 , En résumé, l'expérience séculaire de l'Escaut permet d'affirmer que le projet : en question donnerait à l'aval de l'écluse'' Royers environ lfiOO mètres de mur de ' quai en eau profonde, en gâtant complètement la rade d'Auslruweel, et en ■ riant une passe plus diff icile que toutes ■es passes existant actuellement dans l'Es-laut depuis An vers jusqu'à la mer. Ces murs de quai là, notre port aurait pu les's avoir san3 attendre, MAIS IL LES ' AURAIT TOUJOURS EUS TROP TOT.j! Tac. t L'Actualité Encore la révolte des Epirotes & Il semble que les négociations conduites sous la direction do la JQLmJL commission de contrôle internationale entre les délégués des Epirotes et ceux 1 du Gouvernement albanais aient conduit à un premier résultat assez appréciable : on a résolu en effet de tracer une zon© neutre ' entre les combattants albanais et épirotes et de les séparer ainsi, tout au moins provisoirement, jusqu'à la fin des négociations de paix. Incontestablement c'est là un résultat crès satisfaisant et l'on ne peut que souhaiter dans l'intérêt de la paix générale, qu'il soit le prélude de quelques autres stipulations plus importantes encore, qui soient de ' nature à mettre fin à l'anarchie dans l'Albanie du Sud. Les conséquences (le cette anarchie, — on aurait tort de vouloir se a. simuler (jette vérité, — ont menacé, en ef-, fet, une fois de plus dans ces derniers temps de créer en Europe une situation des plus défavorables. Nous en trouvons la preuve dans les indications fournies par la presse officieuse autrichienne sur les raisons de l'intervention subite de la commission^ de contrôle internationale. Suivant la « Reichs-post », le grand organe chrétien social, c'est une note circulaire de l'Italie aux puissances qui a été la cause do cette intervention de la commission. Le marquis di San Giuhano a adressé, il y a quelque temps, aux ambassadeurs iialiens auprès des grandes puissances une note les informant que 1e gouvernement italien ne consentirait plus longtemps à rester inactif on face (le 1 agitation grecque e-, Epire, et qu'il s'opposerait surtout au transport par la voie du canal de Corfou de volontaires grecs et de matériel de guerre pour les Epirotes révolutionnaires. Cette note énergique italienne^ a trouvé auprès des gouvernements de la Triple-Entente l'appui sans réserve de l'Autriche-Hongrie et de l'Allemagne. D'après le journal viennois, cette action de la Triplice a ét< en outre soutenue par l'Angleterre qui, tou'. au moins, a consenti aux mesures que l'Italie paraissait disposée à prendre. Par cet appui donné à l'Italie, la diplomatie anglaise a naturellement, amené la France'et la Russie à se joindre aux autres Gouvernement' et à donner à leurs délégués des instruction? analogues à celles des représentants des puissances de la Triplice au sein de la commission internationale. Il est donc certain que désormais les négociations entre les délégué^ albanais et épirotes ont des chances sérieuses d'aboutir, parce que les puissances elles-mêmes se sont vues dans l'obligation de s'entendre tout d'abord sur l'action de la commission de contrôle. Un sabotage de cette action ne paraît plus guère à redouter eb c'est bien ce qui explique le ton confiant des nouvelle? venues do Durazzo sur la situation dans l'Albanie du Sud. Sans doute, on essayera éneore du côté de la Franco et de la Russie d'assurer aux Epirotes certains avantages contra l'octroi desquels les délégués do la Triplice protesteront. Des télégrammes d'Athènes semblent l'indiquer en affirmant que des difficultés se sont produites au sujet du drapeau dans leq*»ii« les Epirotes voudraient mettre la croix, pro.- , bablemeut pour marquer la suprématie de l'élément_ chrétien sur l'élément musulman ; en Albanie, ou peut-être aussi pour se faire attribuer un drapeau spécial rappelant leur , quai:té de Grecs orthodoxes. .Les délégués ■ du Gouvernement albanais, dan3 tous les cas, so sont opposés à cette exigence des Epi- ■ rotes qu'ils considèrent comme complète- : ment injustifiée. ; Cette question du drapeau n'est d'ailleun , pas la plus grave. _ Il importera avant tout ■ tle donner aux Epirotes de3 garanties suffi- , santés au sujet de lour religion et de leurs écoles. D'un autre côté, il est clair que les . Albanais demanderont que ces concessions soient de nature à maintenir l'unité de la ■ principauté et que les délégués du Gouver- ] nement albanais ne consentiraient à aucunr ( stipulation mettant en question l'œuvre df , la conférence des ambassadeurs. Si l'on es- c sayait par cette voie de reprendre ce que les ambassadeurs ont consenti à l'Albanie, la situation redeviendrait certainement sérieuse. Mais il est à espérer que de telles tentatives ne seront pas faites. Les puissances * qui se ont mises d'aocord pour l'intervention I de la commission de contrôle ne peuvent plus s maintenant se montrer divisées sur les déci- J sions que prendra cette commission. Or, i1 v est très ^ probable^ que les membres de cett<- t commission, réunis sur les lieux- mêmes de la guerre, prendront les résolutions que la si- c tuation comporte. I Il est plus que temps, en effet, quo ces résolutions viennent mettre fin aux spécu- <-lations de ceux qui ont cru trouver dans lec c incidents toujours renouvelés autour de l'Ai- 1 banie une occasion de réclamer la révision des resolutions des ambassadeurs à Londres. Ç Le Gouvernement anglais a montré claire- i ment qu'il ne serait pas à avoir pour des t opérations de cp genre et dans ces ■ condi- r tions il serait inutile de vouloir maintenir i; l'Europe dans un état d'inquiétude conti- i nuelle au sujet de la situation en Orient. Lec puissances ont mieux à faire que de se livrer c à un jeu aussi peu digne que dangereux. — ê J. Joerg, 1: F h utiles î On paraît enfin se mettre d'autant plus ^ sérieusement aux travaux do repavage des principales rues du Sud de la ville, que l'on y a tardé plus longtemps. La réfection de la voirio y était d'ailleurs urgente, surtout n dans la rue du Peuple et à la place Léopold i de Wael, devenues pour ainsi dire imprati- n cables. Ce qui est intéressant là dedans, c'est ^ qu'on va généraliser un système de pavage que l'on essayait depuis quelque temps, et r, qui paraît avoir donné d'excellents résultats, p D'après ce procédé, lo sol est recouvert d'une îs couche de sable du Rhin, épaisse de quatre à cinq centimètres, qui sert en quelque sorte ç. ie lit aux pavés, lesquels, taillés en rectan-gles aussi réguliers que possible, sont ensuite rejointoyés à l'aide de coulées d'as- ^. ç>halte. Le pavage forme ainsi une surface a| mperméable et solide, capable de résister m plus lourd charroi, ce qui lui assure ainsi \\ ine durée beaucoup plus longue. On a ap- ce >liqué ce système rue Van Scnoonbeke, il y y i un peu plus d'un an, et voici quelques 'm nois, a la Vieille Chaussée, où le charroi est considérable; le pavage y résiste parfaite- }>. nenfc. H faut souhaiter qu'il en soit de même lu quartier du Sud. qui jusqu'à présent je l'eut vraiment pas à se louer soua ce rap->ort.AVIS $ A: A cette époque de l'année le nombre de nos d? bonnés se renH^nt en villégiature, est consi- et érable. Pour faciliter ia prompte exécution su les mutations, nous prions instamment nos bonnés de vouloir bien nous rappeler leur ncienne adresse en noue commun an t lour gn auvelle «drosse. ^ Échos LA VILLE Programme de la journée : FETES ET CONFERENCES Cerclo d'Etudes photographiques. — A 8 heures demie, au Café Suisse, réunion ordinaire. COURS Jardin Botanique. — A 8 heures, ouverture du xniirs de botanique: « La phyi-ïologie des plantes, ; jitrwluction. » Berlitz School, 8, Meir. — Langues vivante*. Les quais d'Austruweel M. Heileputte, ministre de l'Agriculture at dos Travaux publics, vient d'approuver le . cahier des charges pour la mise en adjudication publique do l'entreprise des_ travaux de instruction d'une première section de deux kilomètres (1e quais à l'Escaut, au Nord d'Anvers. Visiteurs étrangers au port Nous avons annoncé, il y a quelques jours. ;ju'à l'invitation do M. Itankin, un grand i-nnateur de Liverpool, les membres _ du « Mersey Docks and Harbour Board » vien-Iraient faire uno visite au port d'Anvers, iprès avoir visité Rotterdam et Amsterdam. Les visiteurs so sont embarqués lundi à bord du vapeur « Magio » à destination de , Rotterdam ; ils arriveront à Anvers mardi prooliain dans la matinée et seront reçus of-t'iellement à l'Hôtel de ville. Ensuite, ils visiteront les installations maritimes, sous la conduite de l'échovin du Commerce, du capitaine du port et des ingénieurs de la ville. Le mardi soir, M. Rankin offrira un dîner h bord du « Magic » et les excursionnistes reprendront la mer le lendemain, en route pour le Havre, et de là à Southampton, où se terminera le voyage. Au Marché au poisson Les poissonniers anversois ont tenu, hier matin, une nouvelle réunion aux fins d'examiner la situation qui leur est faite par l'intransigeance du directeur de la Minque. Les commissionnaires ou facteurs en poisson s'étaient joints aux marchanda pour < marquer leur parfait© solidarité avec le mouvement de protestation contre l'application moscovite du règlement. A la demande de M. Strauss, éckevin des ; ïravaux publics, les poissonniers ont décide l'envoyer jeudi a midi à l'Hôtel de ville une nouvelle délégation composée do MM. Jos-pers, Sols, Van Dessol, Siegmaus et Segers. poissonniers, et Van do Wouwer, de la firme Van den Bemden, Eygonraam, De Haaff et Bott pour les facteurs. A l'issue de la réunion, l'on apprit que ( M. Strauss visitait le marché au poisson. L'éclievin reçut des marchands des explications très détaillées au sujet des erreurs du . règlement et les torts do ceux qui l'appliquent.Malheureusement, M. Strauss ne voulut rien entendre. En empêchant les locataires l'étaux d'employer une partie du terrain disponible devant leurs bancs, l'échevin comptc arriver à faire louer tous les étaux actuellement inooeupés. Si le prix de location était ! liminué, les poissonniers ne demanderaient >a.St mieux, mais sur ce point encore, M. Strauss fit la sourde oreille. Finaloment, après que MM. Jespers, Van , le Wouwer et d'autres encore curent dé- j nontré l'instiffisarco des étaux et des jn&tal- ( atiens en général à l'échevin, celui-ci quit-a lo marché. Il paraissait au moins disposé i tenir compte d'une observation qui lui tvait été faite au sujet de la vente de la çlaeo provenant des expéditions et employée < >ar après, à ce quo l'on dit, à la confection ; le produits alimentaires f Los poissonniers, dont tout le ,monde de-*ra reconnaître la modération et la ktngani- ( nité, no désespèrent point t d'obtenir satis-'action jeudi, oion que l'échevin voie le n a relié au poisson avec les yeux... profanes 1 le quelques femmes de la petite bourgeoisie < [ui, dit-il, ont déserté la minque parce i [u'elle était... malpropre. I La conjuration de Catilina La mode est aux reconstitutions des plus •mouvants épisodes du passé j il no se passe £ ►as do jour qu'une compagnie d'acteurs ne J 'embarque pour les pays classiques ou la 'erre-Sainte, afin d'y jouer dans un décor rai, les scènes les plus marquantes de l'his- s oiro. Les auteurs draina tiques eux aussi pla-ent volontiers leurs héros dans le cadre im- 1 ►osant de l'antiquité, de même que les pein- a res, au moins ceux qui peignent pour vous p ire quelque chose, affectionnent de repro-uire et d'interpréter les pages les plus glo- r ieuses du livre du passé. Les membres de l'Académie de rhétorique u Collège Notre-Dame ont donc eu une iée très heureuse en songeant à reconsti ^ uer une des plus grandes journées parli-îentaires de Rome, celle notamment qui vit i délibération au Sénat sur le sort de Cati-na et de ses amis conjurés. (j Ceux qui s'intérossent à l'art oratoire eux qui observent volontiers le spectacle df ,r rancis hommes se combattant avec l'arun ^ i plus puissante, la parole, ne manqueront as d'assister à la séance qui sera organisée ^ emain, jeudi, à huit heures du soir, au Col ' ïge Notre-Dame, et à laquelle M. lo baron ' an de Werve eb de Schilde, gouverneur de -, v province, sera présent. Les invités auront accès au Collège pa. -r Avenue Marie-Louise. d Les festivals dê niai Les dispositions suivantes ont été prises 11 ar les organisateurs pour faciliter le con- 1 -«le et l'accès aux auditions des 16 et 18 " lai. L'entrée pour les places du rez-de-chaus- ' >9 (réservées eb fauteuils) se fera par le 1 .estaurant du a Paon Royal » ; l'accès aux ^ laces des le et 2e galeries aura lieu par ^ entrée secondaire de la salle des fêtes ^ . 19, Place de la Gare. Les voitures longeront à l'arrivée la fa tde principale de la gare pour repartir vers rue Carnot. vi Les concerts seront donnés en gala; les ,e unes ne seront pas admises avec chapeai f]( îx places du rez-de-chaussée. " Des sonneries do trompettes annonceront >uverture de chaque audition. Les con ?c. rts commenceront à 8 heures précises; i n aura une pause do 30 minutes entre la pre ière et la deuxième partie de chaque soirée. V£ Les cartes avec réduction pour lea mem es de la Société de Zoologie sont en ventr tr ix guichets du Jardin^ zoologique. Le soir c° s concerta, l'on ne délivrera plus de bil- '^} ts à prix réduits. ^ " Pyrene „ te Une très intéressante série de démonstra co ms aura lieu demain, jeudi, à 3 heures de près-midi, sur le terre-plein de l'Ancien ua senal, avec lo nouvel appareil extincteur de ncenaie « Pyrène », dont on dit merveille fi* qui en Amérique a obtenu un si grand il ?cès. i r — Renseignements financiers. — Nous si- de alons aux lecteurs le bulletin gratuit de i°' iseignem9nU financier» publié en 7§ page, pa Autour d'un pamphlet Le travail dans las couvants 11 y a une saine jouissance dans le fait de voir ibattre une vieille maison lépreuse et sale. 3'est même dans ces conditions, un beau tra-rail quo celui des démolisseurs. Ces brave® z;eus sont magnifiques. D'un bras fort et sûr ls font voler la brique et la poussière. Sou» [eur pioche ardente lea plâtras vermoulu* l'effondrent, lea escaliers vermineux disparaissent, les murs couverte de lèpre sVcrou-ent comme dans une joyeuse apothéose: U 3lair soleil, l'air libre et pur envahissent des lieux livrés depuis trop longtemps à l'om->re humide et à toutes les pullulations né-rastes qu'attirent l'obscurité et le silence. C'est une jouissance de ce genre-là, mai» transposée dans l'ordre des idées, que nou» ivons éprouvée en parcourant le livre sur i Le travail des couvents » que vient d» publier 1e R. P. Rutten en réponse à la prétendue « enquête » d"un M. Bossait sur cet >bjet, et à laquelle la presse anticléricale ivait fait une réclame aussi tapageuse qu» >eu justifiée. Lo savant dominicain « démolit > M. Bos-jart dans les grandes largeurs et c'est un rrai plaisir de le voir à l'œuvre 1 Plusieurs organes de la presse catholique ivaienb d'ailleurs déjà démenti M. Bossarfc >ur des faits isolés d'une sorte telle qu'aux feux des témoins impartiaux la confiance lu public en 1' c œuvre impartiale et documentaire » du secrétaire de M. Louis Franck devait s'en trouver foi"tement atteinte. La c Métropole > avait relevx? plusieurs assertions mensongères do M. Bossarfc }uant aux Sœurs de la rue du Congo et uix Aumôniers du travail, traités de « ca~ oaretiers »! La i Gazette de Liège » avait iémenti M. Bossart quant aux données qu'il publiait sur plusieurs congrégations établies m pays wallon et le « Bien Public » en avait 'ait autant pour un certain nombre de cou-rents de la Flandre orientale. Mais ce n'était là, évidemment qu'une ré-'u ta tion fragmentaire . Le Père Rutten, lui, a envisagé le problème du travail des congréganistes dana route soii ampleur. H suit, pas à pas, fait >a faib, couvent par couvont, chiffre par îhiffre M. Bossart dans son étude préten-iûment « objective » et « scientifique ». Il risite les maisons conventuelles, il transcrit .eurs comptes, il copie les carnets de " îles ouvrières, il inspecte leurs classes, il iissequo leurs programmes d'études, il réunit m un mot sur la question une documentation, 'ormidable, non point seulement par son impleur et par sa richesse, mais aussi par »on oxactitude et sa précision. Nous ne nous proposons pas de suivre aujourd'hui l'auteur dans ce long et ingra» travail, accompli avec une conscience peu or-linaire. Nous comptons y revenir, au moina >our les congrégations établies à Anvers et [ue M. Bossart a si indignement calomniée®. Nous conseillons d'ailleurs instamment à >ous ceux qu'intéresso la question, à tou» os propagindistes catholiques notamment, l'acheter, de lire, de répandre un livre qui )réciso tant de faits peu connus et met fin à »ant de légendes. Mats nous tenons à reproduire exactement 't intégralement dès aujourd'hui lea oonclu-dons que le R. P. ltutten tire de son enquête tt oppose à celles de son contradicteur, et [ui ont trait au commerce conventuel, au' ninimum de salaire, à l'inspection des écoles, . l'insuffisance des pensions payées aux or-ihelinats, aux méthodes pédagogiques et à 'hygiène. Ces conclusions sont loyales. On verra, près les avoir lues, ce qui reste du livre d» I. Bossart. Les voici donc: L — Est-il désirable que les couvents fas-ent do l'industrie et du commerce P Il est désirable qu'ils on fassent le moin» ossiblo. L'analyse minutieuse du livre do M. Bos-srt prouve à toute évidence que, si l'on Koepte les orphelinats, où l'on ne peut pas e pas travailler, il^ y a en Belgique TRES ,T couvents où l'on fait du commerce u de 1 industrie. Nom l'avons déjà dit: il en est plusieurs m ont échappé aux investigations poursuites^ par M. Bossart pendant deux longue# ii nées. Ce sont notamment quelques couvonts ossédant des ateliers de blanchissage et e repassage. C'est surtout dans ces maisons u'il importe do veiller à c-e qu'une trop rande uniformité de travail ne nuise pa» l'éducation dea jeunes filles. De toutes les congrégations citpea par I. Bossart, il n'en est, en somme, que DEUX ui font vraiment de l'industrie et du com-:?rce: ce sont les Pères Trappistes et les œurs Franciscaines Missionnaires de Marie. Nous avons expliqué pourquoi Je* Père* rappistes NE PEUVENT PAS SE PASSER es ressources que leur procurent certaines e leurs fabrications. Quant aux Sœurs Franciscaines Mission-aires. M. Bossart a omis de mont-onrinr u'elles n'ont en Enrope AUCUNE ECOLE AYANTE, eb quV'es ont des missions flor-ssantos MAIS TRES ONEREUSES dans Inde anglaise, à Ceylan, à Madagascar, au [>ns:o français, bu Congo portugais, au Con-> belge, aux Etats-Unis, au Japon, vn (line, en Tunisie, au Mozambique, au Natal, i Chili, en Argentine, en MonsmlN», ©n andchourie, en Palestine et en Svrie. Est-il si surprenant dès lors, qu'elles cher-lent à se procurer des ressources en tra-lillant, et en se faisant a.v'er par des ouvriè-s? Mais, NULLE PART, M. Bossart n'a miontré qu'elles paient moina que les in-istriels laïcs. Restent donc: l'immense majorité de* uvents qui sont des orphelinats ou qui di-gent des écoles professionnelles. M. Bossart ne conteste pas la nécessité de ndre les objets qu'on y fabrique. Tout en protestant une dernière fois con-3 ses généralités odieuses, nous reconnais-ns que des améliorations doivent êt e intro-ites dana plusieurs de ces étàblisspmenta. >118 noua promettons d'indiquer celles qui us paraissent les plua importantes. II. —- II nous semble nécessaire gu'une en-tite ^ s'établisse entre les supérieures des Agrégations, afin qu'aucune d'entre ell^» iccepte plus d© commandes ne permettant s de donner aux ouvrières un minimum salaire convenable. Etant donné la va-té presquo infini© des travaux exécutés, n'est pas possible d'éta' ' ■ wr chaqu» 'icle un tarif minimum. Maie il fan puler, du moins^ pour ie.s nu-. i;cres dp plui 10 ans un mirimum par heur© ou p?.ï ir, et refuser toute offre qui ne permettrait t d» l'atteindr».

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This item is a publication of the title La Métropole belonging to the category Oorlogspers, published in - from 1914 to 1918.

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