La Métropole

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s.n. 1914, 15 May. La Métropole. Seen on 19 May 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/pg1hh6d71s/
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LA MÉTROPOLE I* |Q v=t.€ * I^JTSJ E1MEWT9 On «a 'jj ~ Sli tnnli 21 e Année Trou moi». ........ ....a • ™ — Ou ( Sbonn« 1 tons le« bureau de poste et aux facteurs. No 134 ETRANGER, le port en sus; *=Tditîoïr ® poux ta HOLLANDE, s'abonner de préférence aux bureaux de poste, plutôt qu'au journal même. le numéro Journal quotidien du matin le niiero Tous les jours 59.ruedesPelgnesi Anvers Le dimanche ^ da 4 à 10 Administration: » 3519 de 10 à 16 OMIMES pages Rédaction : Téléphone 617 | Pa9es liMES Annonces z la petite Chronique sportive I* ligne ligne . . £r. 0 30 fr- S 00 Annonces finauc.Id. » 6 03 Faits divers fin id. » 2 03 Réclames ia li«ne, » 3 50 La Ville id- » 9 00 Faits divers corps id. »> 3 00 Emissions Prix à convenir YCnQFCUl Pour toute la publicité, sauf celle de la province d'Anvers, «'adresser à VAGENCE IiAVAS : |c rtlâi 1914 à BRUXELLES : 8, place des Martyrs. "le" 17l*t à PARIS 8, place de la Bourse. ■mmbwmw!■■ NMi: ———— Théodore Weustenraad | Poète-citoyen belge F -—0°C ta ^hanU de réveil, par Charles Donald, « 1„ C'étaient les premiers vers fran- ™ i ?,t du jeune Théodore Weustenraad; S'étaient aussi les premiers qui parais- ™ , f - li en Belgique après la révolution. ï' SS !n dépit du titre de Belge qu'ai- « Sait fièrement le poète, le réveil qu'il ° S,™ n'est pas celui de notre mdepen- « tne? ce qu'il Chante, c'est la renais-™ Jùw sentiment humanitaire et l'au- °] i du Saint-Simonisme, dont il fut dès S1 jes premiers jours un naïf ©t bouillant P * Après les convulsions sanglantes de la ÇL Révolution française et les guerres du l€ premier Empire, un grand souffle de fraternité avait passé sur l'Occident, las des ■ massacres et des conquêtes. Les utopies de ■ Saint-Simon, évangile de la foi nouvelle, I recrutaient partout des disciples soulevés s£ ■ d'un immense enthousiasme. C'était l é- (j, poque même où Musset s'écriait avec élo- ^ quence: ét Qui de nous, qui de nous va devenir un dieiu? Ce Messie que l'on attendait, on crut 1 bientôt l'avoir trouvé dans la. personne c 'de Saint-Simon, dont le prestige et l'in- ç fluenoe grandissaient alors tous les jours. e Des apôtres allaient par le monde répan- : dant la doctrine du dieu. Quelques-uns < 'échouèrent chez nous, où d'ailleurs le bon s sens du peuple tourna bien vite en ri- 1 'dicule leurs prédications passionnées,que 5 ■ contrecarra par surcroît la méfiance des i ■ autorités. Un membre du Congrès na- ( K tional — chose étrange, c'était un abbé — ] H protesta même à la tribune, au nom des ; ■ principes d ■ tolérance inscrits dans notre W Constitution, oontre les rigueurs dont on } I usait envers ces bons Saint-Simoniens, t I Après tout bien inoffensifs. t I Malgré ces obstacles, la doctrine fit en c ■ Belgique quelques adeptes, et Weusten- e I raad fut du nombre, préparé qu'il était à c I cela par l'idéalisme schillérien dont Kin- ( Hker l'avait pénétré: s H Gloire à toi. Saint-Simon, seul vnal Dieu de ta race! 1 BQittad Je trouvai ton pied empredmit dans mes c ■ [slflJons. r ■ QoaBd ton tfouiffle de feu passa devant ma fae*. H itotts. de plaisir. frissonner mes haillons .. s H| C'est en ces ternies plaisants que le { ^Bjeane néophyte,dan s ses Chants de réveil, j ^■Apostrophe son idole. D'être le premier d ^fcoète qui se de l'évangile p ^■nouveau, V «Scellent Weuafcenraad ne se j ■ sent pas d'orgueil. Non content de cette ^ ■ gloire, il fa-ut qu'il s'abandonne à un j prosélytisme tellement impétueux que, y M tout en le louant pour une foi si sincère, ( ■ quelques Saint-Simoniens doivent l'ex- ] ■ horter au ca/me /.... j I Dès la seconde édition de ses Chants de r ^mrêvcil, Weustenraad fait entendre cette r ■ aote patriotique qui dominera plus tard p ■ dans son œuvre de poète: c'est que, dans ^ ■l'intervalle, son frère, combattant pour v ^IVindépendance, comme sous-lieutenant, j ■ ï Watervliet, avait eu la tête emportée t ■par une décharge de biscaïen. « Le poète c ^■déplora d'autant plus amèrement la mort j ■ 'de son jeune frère, écrit M. Séverin, t ■qu'elle devait être inutile. Les revers su- ç Hbis par les Belges dans la Campagne des c ■ Dix Jours avaient eu pour conséquence s H le Traité des Vingt-quatre articles, qui r ■leur enlevait l'espoir de conserver Maes- s ■tricht, ville natale des Weustenraad ». e I Malgré leur ton déclamatoire et une I ■Certaine lourdeur de style, défauts que du ■reste notre auteur ne perdra jamais tout I' ■ à fait, les Chants de réveil de « Donald » a. ■avaient tout au moins un mérite: celui de d ■ rompre audacieusement avec les vieilles n ■ formules classiques où s'attardaient de ■ :parti-pris nos pénibles versificateurs. ^ ■ L'enthousiasme, les grandes émotions, p ■ l'amertume ou la sympathie, l'exaltation F H ides sentiments jointe à la hardiesse des 1 ■images : tout cela fait des Chants de 1 ^Êrêveil, si humble que puisse être cette t ^■plaquette, le premier poème romantique n ■Qui ait paru dans notre pays; et c'est bien ■'déjà quelque chose, que d'avoir introduit Hfehez nous une nouvelle école littéraire. I En 1832, Théodore Weustenraad est i ■pommé auditeur militaire à Liège. Il y ' ■Jenoontre quelques écrivains, entre autres ■Lesbroussart' de Grandgagnage, et con-■tuiua d'y partager ses loisirs entre le ^■ournalisme et la poésie. Après des tâ-■wmnements et des hésitations, des accès a ■de mélancolie et de pessimisme nihiliste, ^ ■Nu à peu les circonstances provoquent ^®nez lui l'éclosion d'un fervent patriotis- (j, ■ûic, qui lui dictera bientôt ses meilleures V ■inspirations. 1 Rie i n est plus intéressant dans le très ■fcurieux ouvrage consacré à Weustenraad H>ar M. Fernand Severin, que le chapitre ■pourn de faits où, sous oe titre inatten- ? ^■u, Une éhfiuche de la Jeune Belgique, ^■auteur nous raconte le beau rêve, caressé ■|*n ces temps lointains par le poète du te Mhorqueur\ de doter le nouveau royau- el ^ ci une littérature nationale et de Vi oindre, par des œuvres durables, l'indé- p wridance de la pensée* à l'indépendance j°htique. Car, si nous avions secoué la p omination hollandaise, nous restions, au (i< oint de vue de l'art, les humbles tri- V ,uta 1res de la France. H Dans cette noble ambition, Nothomb se ^ encontre avec Weustenraad: « Une na- Pc P11 qui a conscience d'elle-même, écrit re eminent diplomate, est, à la fois, une ÏJ Qjssance intellectuelle et politique: la sj( e gjque politique est reconstituée; la pi ygique intellectuelle doit renaître ». G I^ milieu belge, au surplus, semblait'» e'enir favorable à cette réalisation. C'est a-' Ijiége qu'elle commença: Weusten-ad et ses amis fondèrent dans la ville V-j Houne 1' Association nationale pour j x<*Ur<>'je-ment et le développement de de littérature en Belgique. L'organe de M cercle, la Revue belge, imprimait dans à manifeste, paru en 1835, cette sym- sé* ;-'°">Jue déclaration qu'avait rédigée ' ustenraad. jLi « Dès qu'un pays-est admis à prendre ^! . ® Parmi les Etats européens, il con-|p( _^te envers le reste de la grande famille ve 1*) Voir k « Métropole • du 12 mal. |ile s peuples l'obligation de verser au foyer mmun son contingent de lumières; il rouve le besoin de concourir pour sa irt à augmenter le tribut de savoir que Europe doit au reste du monde ». Plus tard, Weustenraad affirme qu« ut pays cultivé, possédant une langue vante et des mœurs particulières, peu! doit avoir une littérature, et. que la *lgique réunit ces trois conditions es-ntielles. Pour lui, la langue littéraire i ce pays est le français (et songez que eustenraad est d'origine maestrichtoise' ais il entend n'emprunter à la France io son langage. Cette indépendance lit raire qu'il ambitionne de nous donner est au détriment de la France qu'elh )it être conquise par les Belges. Le ro. antisme dévergondé l'effraie par se: îtrances néfastes, la légèreté de nos voi ns rebute le bon sens raisonnable de ce 3ète un peu « bourgeois »; bref, poui dus affranchir des « tributs humiliante îe nous impose la France, ce ne sont pae s motifs qui manquent à notre auteur * * * Aussi bien, les Français professaient-ils >ur nous, vers 1835, un dédain mépn ,nt et mal dissimulé. Dans les livres e' lus les articles qu'ils consacraient i >tre pays, « la Belgique, dit M. Severin ait traitée tantôt comme une Béotie L-ntôt comme une province française mo entanément détachée de la mère-patrie a « contrefaçon littéraire », pratiqué* hez nous au détriment des auteurs fran ais, donnait lieu à des attaques très vive* t assez justifiées d'ailleurs, dans leur: ournaux et leurs revues ». Ajoutez a ceu lue la France n'avait délivré sa jeune ;œur qu'en faisant éclater sa faiblesse mi i taire, et que cette intervention, qu or entait intéressée, n'avait provoqué che: îous qu'une gratitude mitigée, et vous omprendrez qu'il y_ avait, dans les rap >orts des deux voisines, une tensioi parfois inquiétante. La Revue belge, mal encouragée par 1 mblic et les pouvoirs, n'eut qu'une exis en ce éphémère. Mais elle^ offrit à Weus enraad l'occasion d'exprimer ses vues e le défendre ses convictions avec une ar leur et une verve qui nous révèlent, che e poète, un vrai talent de polémiste )'est contre les ambitions françaises d^ ireuses de nous annexer qu'il part e: ;uerre le plus souvent: s'il proteste aute voix quand Grandgagnage souhait ue les auteurs du cru écrivent en u rançais farci de wallonismes, s'il défen trictemcnt la pure intégrité de la langu e Racine (qu'il ne parle pas toujours' ! faut voir de quel ton agressif .et moi ant, avec quelle fierté belge il répom ans sa revue aux grands chroniqueur arisiens qui risquent, sur notre peti ays, des appréciations erronées ou de> .laisanteries ironiques, quand ils ne von >as jusqu'à proclamer qu'on doit réta >lir la frontière du Rhin et rendre le petits Belges » à leur mère la France -I. Michel Chevalier ayant parlé quelqu >art des remparts de Charleroi, de Ns îur, de Mons, de Huy, « qui, bâtis contr ous, sont pour nous aujourd'hui », 1 •oète conseille à la France, si elle ne veu as que ces forces se retournent de noi eau contre elle, de respecter notre ind< endance: si la Belgique n'a pas de fror ières naturelles, son patriotisme, so ourage, son amour de la liberté, les ren •lacent avantageusement.... Mais la 1: erté belge, dit-on, sort de la liberté frar aise? A ceci Weustenraad répond que ne ommunes, depuis longtemps, connaif aient la démocratie « lorsque la Franc a. pait encore au pied de ses maîtres at :>lus », et que nos révolutionnaires, mêm n septembre 1830, n'ont pas plagié le 'arisiens comme on les en accuse parfois Pourtant , Weustenraad repoussai idée, émise par Grandgagnage, d'un lliance de la Belgique avec les puissance u Nord, dont les tendances réaction aires offusquaient son libéralisme. Je me suis étendu quelque peu, ave r. Fernand Severin, sur les articles d olémique publiés par le jeune poète arce qufe j'ai pensé, comme l'auteur di vre que j'analyse ici, qu'on y trouv. expression vivante de la fierté national elge, — un sentiment trop rare che ous. Franz Ansel. «e monument Beernaerl Le comité national du monument Beei aert vient de constituer un comité pour 1 rovince d'Anvers. Il a été formé comme suit : Présidents d'honneur: MM. le baron va 3 Werve et de Schilde, gouverneur, et D os, bourgmestre ; Président: M. Charles Corty, président d Chambre de Commerce; Vice-présidents : MM. Edgard Castelein ce-président de la Chambre de Commerce r Charles Le Jeune, président de l'Associa on belge pour l'unification du droit maH me et du Comité maritime international Secrétaires: MM. Th. Kreglinger, secre ire-général de la Chambre de Commerce . Schobbens, chef du cabinet de M. le gou ;rneur Trésorier: M. C. Grisar, président de l'Ar m tem po rain ; Membres: MM. Leclef, Ryckmans, Vai sborgh, Empain et Bergmann, sénateurs » Meester, de Kerchove d'Exaerde, Franck ande Walle et Versteylen, députés; Vai al, bourgmestre de Turnhout; Strauss hevin d'Anvers, président du Conseil su •rieur de l'Industrie et du Commerce; Lau yssens, président du Tribunal de com srco d'Anvers; Engels, ancien préside n tribunal de commerce; Danco, vice-pré lent de la Chambre de commerce; Gerling ésident de la Fédération maritime; Arm •isar, ancien président de la Fédératioi iritime; H. Claessens, président de 1î laimbre arbitrale et de conciliation poui a in s et graines; Blook, # trésorier de k taipbre de commerce ; V. *Dela Montagne -ecteur de l'Académie royale flamande t alines; J. De Vriendt, directeur de l'Aca-mie des Beaux-Arts à Anvers ; Pol d( Dnt, conservateur du Musée des Beaux Art* Anvers ; Max Roe>ses, conservateur du Mu-» PI an tin ; le chanoine Van Caster, à Mali-s ; Henrion, président de la section Anvers-m bourg de l'Association de la Presse belge : ph. Aerts, armateur; Ed. Bunge, négo-,nt; Léon Dens, conseiller communal; H 6ter, président de la Société des Nou-aux ConcertsMaurice Gevers, banquier: cques Langloi», dispacheur, et M. ScheÛ« ne, à Lierre» L'Actualité Espoirs et embarras de WUsol ^ L'aventure mexicaine, malgré lee affirmations optimistes de Wilson ïLwA menace décidément de causer aus E ta l.',-unis et plus spécialement au président Wilson, responsable de l'aventure^ des désagréments très sérieux. Il est très clair, en effet, que les Etats de l'Amérique du Sud qui ont offert leur médiation au Mexique et aux Etats-Unis, et qui se dispe>sent à mettre fin au conflit en amenant une entente entre les belligérants, ne peuvent plus aoceptei longtemps le rôle vraiment ridicule que let Etats-Unis leur font jouer. Pendant que le* délégués de l'A. B. C. et ceux des ooÙigé-1 rants se rendent à Niagara Falls, les rebelles i mexicains continuent à combattre les troupes du général Huerta avec un aoharnemeni qu'on ne leur connaissait pas jusqu'à présent. Sans doute les insurgés ou comme i plaît au Gouvernement des Etats-Unis de les appeler, les constitutionalistes, n'ont pas adnéré à la proposition d'armistice et : Je médiation de l'A. IL C. et en drent strict il leur serait permis de continuer les hosti-' lités si l'on pouvait les considérer comme des - belligérants réguliers. Or, cette dernière , condition est loin d'être remplie par les re belles. Us sont tout simplement aes révolu. ^ tionnaires avec lesquels le droit des gens interdit aux Etats-Unis d'avoir la moindre re lation. Le président Wilson, en les soute nant, se rend donc coupable, non seulemenl d'une violation flagrante des stimulations di ^ droit international, mais il viole en outn i les stipulations do la convention par laquelle , il a déclaré accepter la médiation de l'A. B , C. Il se déclare prêt à négocier sur la ces. ' s-ation de la guerre, et sous main il favori si d'une façon scandaleuse les révolutionnaire? ; qui la continuent sur ses instructions et trè* : probablement à ses frais I Alors les Etatf ' médiateurs doivent se dire finalement qu'il: ■ jouent un rôle de dupes, que le présideni i Wilson n'a accepté leur proposition que poui pouvoir plus facilement affirmer contraire. , mont à la situation réelle, que la guerre en " tre les Etats-Unis et le Mexique n'existe pa£ et pour pouvoir ordonner des mouvement* de troupes desquels les rebelles doivent tire: t- le plus grand avantage. Le jeu que joue ainsi le président Wilsen z n'est pas sans danger cependant pour soi pays. Il ne faudrait pas pousser les chose; 1 au point où les Etats do 1 Amérique du Sue se verraient obligés de changer de rôle et dt ? cesser leur médiation pour une interventioi * plus efficace, en faveur du Mexique naturel e lement. Jusqu'à présent, les Gouvernement n des républiques sud-américaines se sont mon d très très corrects. Us ont empêché au besoii e même par la force; les manifestations hos tiles aux Etats-Unis qui se produisaient ui ' peu partout au lendemain aé l'acrivée de , navires de guerre américains à Vera-Cruz Mais si lea Ebats-Unis se fiaient trop à cett* 5 correction, il pourrait leur arriver dès sur t- prises très désagréables. Les sentiments d< 3 solidarité entre les Etats latins se sont ma b nifestés avec trop de force pour que l'oi {misse croire à un mouvement factice et san: endemain. Les Gouvernements des Etat 5 médiateurs devront sans aucun doute tenu ' compte des manifestations qui ne tarderaien 2 pas à so produire avec plus d'intensité en r core si l'on parvenait à so convaincre qui e les Etats-Unis font preuve d'un manque ab e solu do bonne foi dans les affaires actuelles t C'est surtout à ce point de vue qu'il oon- vient de se placer pour apprécier l'oppor tunité que peut avoir la mesure prise par le commandant des troupes américaines à Ve ra-Oruz de placer devant un Conseil d< n guerre trois nationaux des républiques mé i- diatrices qu'il accuse d'avoir tiré sur les sol .- dats américains au moment du débarque _ ment. Qu'il pousse le manque de souci de k g situation réelle jusqu'à faire condamner e exécuter ces trois Sud-Américains, et l'oi verra ce que les concitoyens de ces malheu e reux penseront de l'attitude du général anué - ricain et de oelle du président Wilson. e U est incontestable, d'un autre côté, qu< s la situation diplomatique des Etats-Unis di fait de oette guerré' contre le Mexique s ^ trouve assez sérieusement affaiblie. Les puis ' sances européennes qui ont eu des démêlé aveo le gouvernement do Washington, profi s beront incontestablement des embarras di " président Wilson pour arriver à une solutioi profitable des difficultés en question. L'An 3 gleterre a déjà su profiter admirablement d. 3 cette situation, avant même que la guerr< eût éclaté. Le président Wilson s'est vu dan ' l'obligation, comme on le sait, de concède 1 à l'Angleterre l'abolition des articles du bil i de Panama, en vertu desouels les navire î américains passant par le émanai étaien s exemptés des droits de péage. C'est une con cession très importante que le commerce américain a dû faire ainsi au oommerce e à la navigation anglaise pour pouvoir arrive à l'expédition contre le Mexique. On se de mandera naturellement aux Etats-Unis si les bénéfices de la guerre mexicaine val en les concessions faites au sujet du Panama Tout le monde ne sera certainement pas di , même avis sur oe point. On avait affirmé qu< ■ l'Allemagne profiterait des embarras do Etats-Unis pour s'assurer à Haïti une statioT de charbon. L'information a été démentit a !>ar la « Gazette de Cologne » dans un arti oie officieux, mais elle paraissait vraisem blable. — J. Joerg. 1 La réforme téléphonique Certains critioomanes, qui trouvent systé j matiquement mauvais tout ce; que fait le , Gouvei*nement, sa sont livrés à des abatagee _ en règle de la réforme téléphonique. Ils seront plus prudents, après qu'ils ; auront lu 1' « Etoile belge ». Ce journal libé - rai insère en effet une lettre d'un de se< } correspondants qui répond aveo une nettete . particulièrement heureuse aux objectioru adressées au nouveau _ tarif. t s On trouve mauvais, dit-il, que le nombre des communications soit, dans csrtaini i oas, limité à 1,200 par année. On oublie qu< ; ceux qui choisissent ce minimum payeroni , 90 francs de moins par an qu'aujourd'hui j et que e>eux qui payeront l'ancien prix de , 250 fran es auront droit à 6,000 coni.nunica- - tions (au départ seul, bien entendu), ce - qui n'est déjà pas si mal. De plus, le nou-. veau régime étend les relations interurbai. : nés, et l'on exmimuniquera, sans surtaxe à k - distance, avec les réseaux de Malines, de , Louvain, etc. Il y a donc de notables com . pensations pour les abonnés. i > Quant à la taxe de fr. 0.05 par dépêche i diertée au bureau télégraphique, il faut hier reconnaître que ce n'est pas excessif : poui : chaque dictée, on immobilise, au bureau central, un employé expert et le service com porte un coûteux outillage. Le seul tort de l'administration est de n'ave>ir pas instauré cette redevance dès le principe. » En ce qui cone>erne les sommes qu'elle ■produira, on a fort exagéré: dans les années prospères, les abonnés de l'agglomération an verso ise tout entière dictent environ 500,000 dépêches par téléphone. A raison de 5 centimes par télégramme dicté de la sorte, le produit de la taxe nouvelle sera dono de 25,000 francs. C'est fort loin des 850,000 h. dont on a parlé pour Anvers. » L' « Etoile » insère ces remarque» g ans .un commentaire. Conclues? Échos LA VILLE Programme de la journée : COURS Berlitz School, 8, Mc&r. — Langues vivantes. La journée de la tuberculose Comme nous l'avons dit hier élans une communication émanant de la plus haute autorité religieuse, e>elle-ci a reçu l'assurance la plus formelle des garanties de liberté religieuse cjui seront accordées aux malades d_i sanatorium en faveur duquel a ete organisée la fête de la tuberculose de dimanche et il suit que les catholiques peuvent sans arrière-pensée par.tien.per à cette manifestation charitable. CeUe-eà s'annonce d'ailleurs sous les plus favorables auspioes. C'est en nombre plus considérable encon que l'an passé que de gracieuses jeunes fem mes ont offert leur collaboration pour lf vente du joli insigne, un- trèfle à quatre feuilles monté sur épingle, avec au centre la crob de Lorraine sur écusson blanc. D'autre part, on a introduit une innova tion, qui rencontre un plein succès. C'est ui oairton « laissez-passer » , vendu au prix d< 10 francs, qu'il suffira de mettre à la bou tonnière pour n'être plus en butte aux sol licitations des demoiselles vendeuses. Enfin, ajoutons que les .places pour les di verses fêtes organisées au profit de la « Jour née » sont presque toutes ^ prises : pour 1; représentation du t Compère à l'œil », ai Cercle artistique, pour un concert en la sall< rouge de l'Harmonie, ainsi que pour deu: représentations du « Cloître _le drame di Verliaeren, par l'Union dramatique, à l'Opé ra flamand. C'est donc, comme on le voit, la perspective d'un franc succès. Au Marché au poisson Ainsi que nous l'avons fait prévoir, 1< mouvement protestataire des marchands^ d' poisson contre l'application par trop strict , du règlement de la minque a eu un résulté . favorable. i Hier à midi M. Strauss, échevin, qu'ac , compagnaient MM. Verrept, conseiller com , munal. Despéroux, chef de bureau, et Ghy selyncK, elirecteur des propriétés cexmmuna j les", a reçu en son cabinet les délégués de ' marchands de poisson et des facteurs, j M. Mees, directeur du marché aux pois sons, qui assistait également à l'entrevue \ a faat remareiuer qu'il n'avait eu en vue qu 5 l'intérêt de la Ville et du public et qu'i ' n'avait fait que suivre les meiieiations dt i Collège. M. Jespers ayant alors démontré une foi , de plus l'impossibilité de vivre sous un rè ! glement pris trop à la Lç_ ?e, un des pois i sonniere fit l'historique du mouvement d ; protestation et demanda qu'une base d'en ; tente fût recherchée. Cette base d'entente fut trouvée sur 1 ; champ: M. Strauss déclara aux délégué ' qu'il accorderait dorénavant l'autorisatio: , d'exposer le poisson à vendre, dans des bac ' qui pourraient empiéter de 2 m. 50 sur 1 pavé devant les étals. Entre ces derniers e ! les bacs exposés un couloir devra être mé nagé pour faciliter la circulation de la clien ■ tèle. . . . L'éohevin déclara en outre qu'il allait in „ terdire la vente de poisson sur les charrette ^ qui encombrent habituellement la rue di Caire, c'est-à-dire la i>etite rue qui travers le marché au poisson. t De plus, il a été notifié aux poissonnier ■ que la question de donner en location deu: [ étals pour le loyer d'un seul était à l'étud . et qu'on os<x>mpte une solution favorabl . aux marchands- Satisfaits, les délégués des marchands d; ? poisson quittèrent l'hôtel de ville, en se féli , citant de leur ténacité. i Ajoutons que les facteurs en poisson ont ét . invités à faire parvenir à l'hôtel de ville ui 3 rapport sur les griefs qu'ils ont à' formuler Co rapport, leur a?-t-on dit, sera examin , avec bienveillance. i Allons, tant mieuxI A l'Association de Droit commercia Dans sa séance du vendredi 8 mai, tenu sous la présidence de M. Auguste Dupont, 1 j commission instituée pour l'étude des réfor , mes à apporter dans la profession d'agent d ' change et les bourses de oommerce, a. ter ' miné 1a discussion des principes généraux , qui devront servir de base à la législatio: ; future. ! La commission a procédé à l'examen A certaines incapaentés de droit commim a' point de vue de l'aelmission et du maintie: . dans la profession. Les faillis, interdits, sou conseil judiciaire, doivent en être écartée ! Quant aux bénéficiaires d'un concordat pré , ventif, ils semblent ne pas devoir être exclu . comme tels. Ce seront en tous cas ceux ayan ' subi des condamnations qui porteraient at , teinte à la dignité de la profession. La cennmission est encore unanime à con sidérer qu'une loi réglementant la profession d'agent de change ferait œuvre vaine san la promulgation de sanctions pénales frap pant l'immixtion, oelle-ci devenant un délit j La rédaction d un texte en application de \ principe» votés est confiée à une sous-com mission et la commission s'est ajournée jus qu'au moment de la discussion du texte pro posé. Le joli mois de mal Voilà enceyre une légende en train de s'es tomper dans les brumes du passé. Le joli mois de mai, épanouissement rian du printemps, verte couronne qui pare h milieu de l'année, joie qui renaît sur la terre etc., — voyez les poètes, — nous apporte cette année, au lieu des brises printanières le vent, la pluie et les frimas. Un vent gla cial souffle sur les arbres dont un avril pré maturément tempéré avait fait s'ouvrir le: bourgeons; les rafales succèdent aux rafale et les cols des pardessus so relèvent pour pro téger les frileuses nuques masculines. Tou' le monde chante en sourdine: Joli niK>i6 de mai, quand fmlras-tai?... Mai, le mois des vierges et des fleurs, s'appelait autrefois « maja » : c'était aussi 1< nom de la vierge bouddhique, Maja Dévi la mère du Bouddha. C'est elle qui est encon adorée aux Indes pendant le renouvellemenl du printemps. a Bloeimaend », disent les Flamands, moi; des fleurs. « Kveten », disent les habitant* de la Bohême, avec la même signification a Isok », l'appelaient-ils antérieurement, — donner naissance, — ou « Siban », de « Si va » ou « Ziva », la déesse de la vie et de k fécondité, ou encore « Trnopuk », par allusion à l'aubépine. Anciennement, dans les fermes flamandes mai prenait la dénomination de « Frouwen maena », mois de la dame, peut-être en mémoire de « Freya », la Vénus germanique « Frouwenmaend », « Bloeimaend »? « Bliit herumonath », toutes ces dénominations oon oourent également à glorifier en mai la cha leur îenaissapte, les influences tendres c l'universel printemps. Aussi voit-on chez toi les peuples s'élever alors des actions de gri ces. Autrefois, on Belgique, il y avait des coi tûmes charmantes pour célébrer le mois e mai. On dansait autour de l'arbre de ma il y avait les sérénades aux autorités et toi le "long de ce joli mois on entendait trou bones, cornets à pistons, violons et basse fifres et tambours menant un vacarme e: traordinaire élans les villes et les village Liège avait ses a cramignons », rondes chai tées, qui finissaient par entraîner des ru< entières, s'allongeaient, se tordaient, irnmei s&, effrénées, toile», sur les places publ ques, tout le monde riant d'un rire qui r finissait pas. Ce grand rire d'autrefois s'e: éteint, Liège a perdu — ou presque — si cramignons, et partout, en Belgique, les y lies coutumes du mois ele mai s éteignen-peu à peu... Joli moiis de mai, quand rcvienidiria-tu?... L'œuvre des folkloristes anversois Sous ce titre, M. Emile Van Heurck vier de publier chez Buschmann un petit livi d'une admirable typographie, qui constiti en quelque sorte un tableau d'honneur c tous* ceux qui ont collaboré à Anvers * l'avancement de l'étude scientifique du fol! lore. Certes il y a, outre les folkloristes cite ' par M. Van Heurck, beaucoup d'amateur mais ils négligent malheureusement de faii valoir ce qu'ils ont recueilli, de^ produire ui œuvre qui puisse être exmsielérée comme ui J synthèse de leurs recherches. Parmi e>eux qui se dévouèrent surtout l'étude dos survivances ancestralcs chez ,1< petites gens d'aujourd'hui, M. Van Heure cite les fondateurs du Conservatoire de . tradition populaire, actuellement mieux coi nu sous lo nom ele Musée de folklore. Ce fi rent MM. Max Elskamp, Edmond De Bruyi ; Victor De Meyere, Ary Delen et Emile Va . Heurck. 4 L'opuscule dont nous nous occupons coi sacre également des page» élogieuses ai; écrivains folkloristes, MM. J. B. Vervliet < . J. Cornelissen, Pe>l de Mont, Alph. de Coe: et Emm. De Boni, Em. Dilis^ W. Baeke mans, le dexrteiir W. Brouckaert, le doctei Van Schevensteen fils, le R. P. Deléhay S. J., le docteur P. Tack, M. Sabbe, etc. M. Van Heurck signale à l'attention el< lecteurs de son livre les riches colleotioi particulières anversoises de folklore, parn lesquelles il relève en toute iustie^e celles c L MM. Frans Cl aes, Fernand Donnet, le do teur Tricot et la sienne propre. Illustré de quelques délicieux bois de Ma Elskamp et de deux beaux portraits. 1e noi vel ouvrage de M. Emile Van Heurck const ^ tue un guide excellent pour tous ceux q 5 veulent être informés des progrès si renia quables de- la science folklorique en note ville. ] Les fesiis s/s de mal au Jardin zoolt glque Les dispositions suivantes ont été pris par les organisateurs, pour faciliter lo co " trôle et l'accès aux additions des 16 et : mai: L'entrée pour les plae^s du rez-de-chau 5 sée (réservees et fauteuils) se fera par r restaurant du « Paon Royal » ; l'accès ai } places des premières et deuxièmes galeri . aura lieu par l'entrée secondaire de la Sal 5 des fêtes, N. 19. placé do la Gare. I Les voitures longeront, à l'arrivée, la f oade pi*incipale de la gare, pour repart vers la rue Carnot. Le3 ejoncerts sont donnés en gala; les d-_ mes ne seront pas admises avec chapeau ai . places du rez-de-chaussée. j Des sonneries de trompettes annonceroi 5 l'ouverture de chaque audition. I/es ex> certs commeneîeron t à 8 heures précise» ; 3 y aura une pause de 30 minutes entre la pr . mière et la seconde partie de chaque soiré 1 Les portes de la salle resteront fermé î pendant l'exécution de chaque morceau. Les cartes avec réduction_ pour les mei ^ bres de la Société de Zoologie sont en ven ^ aux guichets du Jardin zoologique. Le so des concerts l'on ne délivrera plus de bille ; à prix réduits. i Un coup de pinceau - Près du iocal d'été de la société d'Ha monie, a la limite Anvers-Berchem, se trou1 la c Pépinière ». C'est un endroit charmai aux jardinets bien entretenus, et l'on aime / se promener sous les grands et beaux arbr qui font de cette promenaele une des pl : jolies et des plus proches que nous ayons 1 notre disposition, après le parc de la vilHe. ^ Mais, il y a une vilaine tache au tablea " Les bancs,, que l'on devine avoir été d'i blanc immaculé, ne le sont plus. A tel ense ' gne qu'avant d'y déposer sa canne, on y r garde à deux fois. A plus forte raison si l'e , veut s'y asseoir un instant. ' ^ Nous demandons un ooup de pinceau poi ^ ces parias de la propreté. s L'origine de la lampe électrique Sait-on que la lampe électrique à inca 5 desoence a manqué de naître en Belgique P •> C'est M. A. Turpain, professeur au lyc< - de Pe>itiers, qui nous révèle le fait dans x livre récemment publié. En 1844, raconte-t-il, un ingénieur fra: ) çais; M. de Changy, établi dans notre pay î avait expérimenté avec Succès des lampes - incandescence. U faisait usage de fines baguettes e ; charbon de cornue, enfermées dans des ar - poules en verre, privées d'air. M. Turpa: - donne même les figures de oes ampoule - De Changy montra son invention à un h génieur en chef des mines belge, qui repr oha à celle-ci... de ne pas déceler le grisoi Néanmoins l'inventeur prit un nouveau br ve*t où il indiquait sa manière de prépara " les filaments en passant à la filière de . plombagine agglomérée avec de l'argile < avec des fibres végétales calcinées aussi. Après quoi, de Changy voulut faire pr senter son invention à T Académie, en 18.. environ. Mais elle refusa_ de publier la not et chargea une commission de prendre d< renseignements. Le célèbre électricien belj Melsens en donna et de fort bons. L'Aoad* mie en voulut davantage ; mais avant de k donner, l'inventeur exprima l'intention c se ex>uvrir par des brevets, au préalable. Là-dessus Deepretz, un des membres e la commission, ele déclarer que de Chan£ voulant « faire de son invention un obj( de lucre, l'Académie ne devait pas s'e>ccup< de ses travaux ». Las temps ont changé, hei reusement... La réflexion de Despretz paralysa c Changy, qui se demanda en effet s'il agi sait en savant et qui abandonna la partie. Vingt ans après, Edison retrouvait ou r< prenait l'idée : il ne demandait son avis personne, et taisait avec la lampe à incai desceneîe, sa fortune et sa gloire, en mêir tempe qu'il fournissait à l'industrie éleotr que une de ses bases ïea plus solides. AVIS A cette époque do l'année le nombre de ne abonnés se rendant on villégiature, est cons dérable. Pour faciliter la prompte exécutio des mutations, nous prions instamment n; abonnés de vouloir bien nous rappeler lei ancienne adresse en nous communiquant let nouvelle adressa lh t«chmci«N s; lits informé lt (o) î- 5' Le technicien du Matin a lu celui de ne>s articles sur les travaux d'Anvers où j' nous faisions allusion au fait que les cyé-!S nements avaient démenti les prophéties i. faites par M. Van Mierlo au sujet de la i- passe du Krankeloon. Nous ne pensions e pas qu'il aurait désiré commettre une :t nouvelle gaffe en essayant de répondre. -s Tous les Anversois qui s'occupent de l'Es-caut savent que la passe du Krankeloon '' fut achevée définitivement vers 190U. Or, Scaldis qui, décidément, a des ressources pauvres ,nous oppose un article de la Métropole du 15 septembre 1898, où celle-ci critiquait la passe du Krankeloon. Et Scaldis écrit sans sourciller, (les affir-■t mations né le gênent jamais), « remarquez e que ceci ne sont pas des pronostics avant e les travaux, mais la constatation de faits ^ brutaux et décisifs après Vexécution dt la passe ». L'argumentation de M. Scaldis est donc s double: 1° So retrancher derrière un ancien ar-e ticle de la Métropole; ce qui revient à e dire que Scaldis revendique pour M. Van 0 Mierlo le droit de se tromper puisque la à Métropole a soutenu une thèse analogue. ?s Soit, nous le lui accordons. k 2° Scaldis revendique pour lui-même le a droit de tromper les lecteurs en faisant 1_ croire qu'en 1898 la passe était terminée. 1_ Voyons toutefois si la Métropole de ^ 1898 a commis une erreur, comme M. Van Mierlo. Elle a déclaré inexact que la pas-i_ se, dans l'état où elle se trouvait en 1898, x s'entretint sa^ns dragages, et, malheureu-lt sement, pour Scaldis, la Métropole avait k raison.... 1- Mais la Métropole n'avait pas prop|ié-r tisé, comme M. Van Mierlo, des profem-'' deurs de 6 mètres seulement, à tout jais mais, moyennant de vifs dragages, et is voilà qui ennuiera M. Scaldis. ii La Métropole de 1898 a eu raison de e dire que la passe créée en janvier 1898 -- était défectueuse. Son correspondant technique d'aujourd'hui a raison de dire £ que, contrairement aux prévisions de M. Van Mierlo, on entretient aisément ii huit mètres de profondeur dans la passe - définitive. e D'autre part, comme Scaldis se rend compte de l'impression produite, il essaie de faire croire que nous aurions eu intérêt à taire « quelque chose ». Il attenc: beaucoup de cette diversion; nous ne lu laisserons pas le temps de s'illusionner. ^ Voici ce qu'il écrit (t La Métropole s i- garde bien de dire que le but des travaux .8 du Krankeloon était précisément de faire définitivemeait une passe dans la passe di Philippe, que ce but a été complètemenl manqué, etc... » Eh oui; nous ne l'avons pas dit, nor le qu'il fallût « se garder de le (lire », com me notre tendancieux contradicteur feinl i- de le croire, mais pare» que cela n'inter-ir venait pas dans la question. Mais nous allons le faire intervenir im médiatement pour satisfaire le désii x maladroit du correspondant du Matin. lt il nous donnera l'occasion 1° do montrer ainsi qu'il confond toul il dans la question du Krankeloon, et s- 2° de mettre mieux en évidence le don e- de prophétie de son auteur favori. Peut -fi être comprendra-t-il, après cela, que le silence est d'or. Jg Résumons les travaux: les dragages ir entrepris au Krankeloon avaient poui Us bub de mieux permettre au jusant d'en-tretenir la passe du Philippe; mais k dragac.3 partiel du banc a rapproché l'an cienne passe du Schaar de Krankeloon; i r_ un moment, on eut l'idée de percer le •e banc, et alors les eaux furent appelées it partiellement par les grandes profon-à deurs du Krankeloon qui leur fournis-2s saient un chemin plus facile, ce qui per-\s mit l'entretien d'une nouvelle passe. C'est ^ cette « circonstance nouvelle » à laquelle Scaldis fait allusion dans un article, aveo une adresse digne de lui, car... son auteur j. favori s'est abondamment moqué de la croyance à l'appel des eaux, et nous re-m mercions Scaldis de nous avoir rappelé le fait qui démentait l'opinion de cet ir auteur. Parlons maintenant de la petite farce que fait Scaldis en opposant la Métropole du 22 mars à l'article de son corres-î- pondant du 6 mai. Nous avons eu la curiosité de reeîhercher qui était l'auteur de -e l'article de la Métropole du 22 mars, et n nous avons appris que l'article en ques-j tion, paru en quatrième page, dans la 3 « Chronique maritime » de la Métropole, à était un extrait d'un « écho » de l'Etoile belge de la veille I Quelle que puisse être le mon amitié pour un journal, je doia i- avouer que je ne songerais pas à baser des n considérations techniques sur un article ^ pris dans des informations compilées sous une rubrique consacrée en partie aux , nouvelles plus ou moins vérifiées d'au-î- très journaux, et que je me sentirais peu ■r de confiance à l'égard d'un technicien qui a avouerait n'avoir pas d'autres sources de >t documentations. . Or Scaldis écrivait le 9 avril: « Noua ■g ne pouvions vraiment pas les publier plus j tôt, (nos renseignements), car c'est le 22 ^ mars que nous avons lu dans la Métropole ;e qu'il y aurait 14,000 mètres cubes de dé-y pôts par jour dans le chenal de l'écluse ^ du Kruisschans. Les journées du 22 et 0 du 23 (quel zèle) ont été employées e par nous à obtenir de deux ou trois .. firmes habituées aux dragages les don-^ nées voulues, etc. Nous avons tenu à con-!r trôler l'un par Vautre les renseignements i- que nous avions reçus, et le 24 nous avons publié.... » Comme notre ami nous a si e gracieusement introduit dans sa vie 5" technique intime, il ne trouvera pas mau-} vais que notre amitié lui suggère le moyen à de se fatiguer moins. Quand on découpe i_ une « information » de quatrième page, e déexjupée elle-même dans un écho de '- Y E toile belge (dû à Scaldis ou à son frère), on ne doit pas être si minutieux _ pour contrôler les autres renseignements. Vous avez acheté des carottes; traitez les comme des carottes sans plus. !s Scaldis pensait-il que le correspondant ^ Tac croirai, devoir adopter la découpure IS de la Métropole? Ou entendait-il surtout r s'amuser de la bonne foi de V Etoile r bêla et TftC, Les préliminaires sont " moches ,, —) o ( — L'opposition n'a décidément paa grande confiance dans lo résultat des élections du 24 mai. Le correspondant bruxellois de la « Meuse » a fait, à ce sujet, une petite enquête dan» loi couloirs du Sénat, où, signale-t-il, on s en e>ccupe « discrètement ». A Gand, lui a dit un sénateur do cet arrondissement, la situation n'est pas très claire. On craint, en raison des listes dissidentes, pour le siège de M. Lampens. Et, s'il le perd, qui en profitera? Il n y a aucun indice à ce sujet. Les préliminaires do la lutte, pour me servir d'un mot d'argot, sont a moches ». . 1 . . A Charleroi, d'après l'impression qui regne ici, la situation est également perplexe. A qui vont aller les voix > amenées par le cartel et qui ont valu à celui-ci le gain d un siège ? Les libéraux ont confiance grâce au successeur de M. Dowandre qui est, lui — il s agit du Dr Briart — un candidat vraiment pe>-pulaire, estimé et courtois. • U est vrai d'ajouter que les socialistes nour rissent le même espoir : M. Buisset, déclarait un sénateur socialiste, s'est promené naguère avec nos candidats, il s'est montré avec eux dans toutes les circonstances, il a pris la parole à leur côté ; bref, il a été un des frères Siamois du cartel .carolorégien. Est-ce à lui que vont retourner les votes qui s'abattirent victorieusement en tête de liste lors des dernières élections? Les conserverons-nous? Etant donné l'élan de notre campagne actuelle, nojis avons presque 1© droit de dire qu'il nous resteront. En résumé les libéraux payeraient ici la casse du cartel. Mais bien entendu, dans tout cela, on ne s'oex-upe pas des catholiques, non plus ejut des libéraux qui,- dégoûtés par la versatilité et par l'impuissance des chefs de leur parti, se tourneront vers les conservateurs. Sous e* rapport, on pourrait encore s'attenelre à des surprises. En attendant, la a Gazette de Charleroi » signale à son tour le calme plat du paya aux approches de» élections. Les électeurs, reconnaît-elle, ne crient pas. ne manifestent pas. ILS SE TAISENT. Et s'ils se taisent, c'est probablement qu'ils sont contents et qu'ils n'ont rien à dire. On n'a jamais empêché les électeurs mécon-tents de dire leur fait à un pouvoir dont ils ne voudraient plus! La vérité, c'est que les gazettes libérales i se montent le cou avec une persévérance qui fait plus d'honneur à leur courage qu'à leur î perspicacité. Elles tentent d'aujourd'hui d'ex-: pliquer le e^alme du pays par « l'effort silen-! cieux mais réfléchi » des citoyens, mais ce ne sont là, évidemmeait, que des efffets ora-; toires qui ne paraissent guère avoir d'écho. _ Les élections se font sur des faits et de» résultats, non sur des promesses. Et nous craignons fort que, dans dix jours, ; l'opposition récolte les fruits amers des fautes qu'elle n'a cessé d'accumuler depuis deux ans. Quercus. L'ART EN FRANCE —M— SCEMO „ d'Alfred Baohclet à i'Opéra de Paris > Paris, mercredi. Il souffle un vent d'horreur sur nos scènes - lyriques, en oe moment. Ici l'on étrangle ou ' l'on empoisonne (élans l'«Amour des Trois i Rc>is», Le dname italien de Monitemezzi qui a iiniaugumé la saison organisée au Théâtre des Champs Elysées par l'Opéra de Boston at celui de Covent-Ga.rden, de Londres); là on promène un cadavre comme s'il était plein de vie (élans «Les Trois Masques» de M. de Lara, dont je vous ai déjà "parlé et qu'on reprend sur la même scène)... Dans le nouveau eiiname que vient ele donner l'Opéra de Paris, le berger Scenio s'arrache lpi-même les yeux. Dans utfi autre temps et pour des causes autrement atroces, l'a Œdipe-Roi» de Sophocle n [était pas plus épouvantable! C'est d'ailleurs une très belle couvre que le drame que M. Charles Méré a offert à l'imagination du musicien M. Alfred Bachelet. Je ne suis pas sûr qu'elle soit aussi Corse qu'elle en a l'air, car des Corses m'ont affirmé que les principales situations en étaient tout à faif invraisemblables dans leur pays. Mais il importe surtout qu'elle soit humaine; et en ceeH, elle eiépasse en effet l'épe>que, les moeurs e< la race. On ne saurait imaginer aventure plue émouvante et plus âpre que celle de oe pâtre de la montagne, ce Lazaro, bafoué comme «iimocent» d'abord, (tel est le sens du mot uscemo» en italien), puis e^ainit et honni, comme « jettaitore », parce qu 'il a des yeux 9Uiperbes et qu'il chamte des légendes inconnues où ill a le malheur ele eiiire que son esorit rôele par monts et par vaux... Ce Lazaro, qui, sur le point d'être brûlé vif par le village exaspéré, comme s'il était cause de la mort d'un vieiillard que la peur diu maléfice a congestionné, s'arrache lui-même, pour désarmer ses ennemis, ces yeux que l'on prétend sorciers... Ce Lazaro, enfin, qui, aimé jusqu'au-delà de cetite horreur par la femme de l'un des riches fermiers élu village, l'écarté pourtant, lorsqu'elle s'offre à partager soft abandon et sa misère, et qui feint, héroïquement, d'être mort à tout amour, pour la renvoyer à la vie, au bonheur, au devoir !... C'est une belle oeuvre, mais qui,telle quelle, n'avait pas besoin de la musique pour 1e paraître. N 'a-t-elie donc pas été écrite pour cette musique? Si fait. Mais l'auteur nous a ao^rie luii-mcme, dans une lettre qui a été publiée, que c'est le musicien qui a désiré qu'elle fût telle. Il a fait fi d'un « livret» et voulu une ((œuvre». Bien plus, il a ejngagé M. Charte* Méré à la faàre préalablement représenter ! C'est, à mon avis, 1''erreur initiale dont la partition porte les conséquences. Si M. Bachelet avait tenté de l'écrire lui-même, oe drame, avec seîs goûts et ses tendances, 'il se fût rendu compte, qiu 'entre le «libretto» classique d'opéra et le drame sans musique, il y a tout de même place pour-une forme d'art où la musique naît en même temps que l'action., et où cette action se modèle naturellement au caractère propre de la musique, e>ù !'artiste ne s'attarde pas aux détails d'un tableau ele genre, mais s'élève jusqu'à la fresque, et procède pan' larges touches Selon le texte du drame, ses scènes, ses effets, ses expressions, la musique intéresse, charme, languit, fatigue: elle ne domine pa$ assez par ©Lle-mcme. Le premier apte dure une heure et un quart, et il le faut bien pui». que tout un après-mielii et une soirée doivenÉ s'écouler devant nous, et 09 a l'impression

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This item is a publication of the title La Métropole belonging to the category Oorlogspers, published in - from 1914 to 1918.

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