La Métropole

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s.n. 1914, 12 April. La Métropole. Seen on 30 April 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/6w96689f4f/
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" 5 0 Faits divers corps id. » 3 OO Emissions frli a conver Pour toute la publicité, saui celle de la province d'A vers, s'adresser à l'AGENCE HAVAS : à BRUXELLES : 8. place des Martyrs, à PARIS : 8, place de la Bourse, à LONDRES : u3. ('heausitle E. C. 1 ~~ . I Dimanche 12 avril 1914 La METROPOLE d'aujour'dhui paraît sur 12 |.ages Science pour tous L'unité de la matière et le poids atomique du nébulium Trois physiciens bien connus pou: ' 1#* j belles recherches dans le domaine di U lumière, MM. H. Bourgefc, Ch. Fabrj et ÏÏ. Buisson ont présenté, lundi der i nier, à l'Académie des Sciences de Paris ï une communication sur laquelle on n'i gulre attiré l'attention dans la presa quotidienne et qui présente oependan une grande importance. Elle apporte en effet, ua argument de plus en faveui de la théorie qui veut que toute la ma tère présente dans l'univers ait une ori gine commune et que les éléments chimi [ ques ou corps simples ne soient que le résultat de la transformation d'un seul ou d' 'n petit nombre de corps primitifs. I probablement très légers. On sait que cet. hypothèse, dite de l'unité de la matière qui, jusqu'en ce* dernières années ne reposait que sur de: considérations théoriques et notammen bur les vues si pénétrantes du Dr G. Le bon quant à la désagrégation atomique a trouvé un argument puissant dans le recherches dont les corps radioactifs on été l'objet. Il est vrai, les chimistes n'ont encor aucunti bonne raison de dénier au radiun son caracter élémentaire. Ils savent qu i ce -orps se désintègr au bout d'un trè: grand nombre d'années, qu'il se trans I fo." leubement en d'autres éléments — hélium et probablement plomb — ei [. donnant naissance à une certaine quanti \ té l'énergie, mais ils sont incapables d ; retarde/- ou d'accélérer ce travail intra atomique. Le radium ne se distingue en rien, a-point de vue de ses caractères, des autre [ éléments chimiques. Il occupe une plac [ parfaitement fixe-et stable dans le systè i nie dit périodique des éléments chimique I dressé par Mendelceff et Rydberg. C'es I donc, dan-i toute l'acceptation du terme K ti-* corps simple. Il n'en est pas moins certain que le ra ■ diun n'est pas un élément original, mai: m bu'i! résulte à son tour do la désintégra K; tion atomique extrêmement lente d'ur f autre corps, l'uranium, auquel nou! I sommes bien forcés de reconnaître à soi ■Ltour un oaraotl.-'» élémentaire. HL Tout en maintenant donc en chimie h •©onceptior. du corps simple, il est néces H stiirô de la modifier en ce sens qu'elle n< ■répond plus à une fixité immémoriale, j ■ une invariabilité dans le temps.Les corp ■ simples ne possèdent qu'une stabilité re H lative, ils peuvent se désintégrer plus oi 1 m ins rapidement, et il est même proba H ble qu'aucun d'entre eux n'échappe à cm m processus intra-atomique, dont les résul ■ tau tes sont à leur tour des corps qui pos-g? sèuent toutes les caractéristiques appa- ■ rentes de l'élément simple. Jusqu'à pré ■ se., cependant, nous devons accepter ces * phénomènes comme des faits établis, in-t hérents à la nature même de la matière, ■ et tout, différents des phénomènes que ■ nous produisons dans nos laboratoires ■ puisque nous sommes incapables d'en ac ■ célérer ou d'en retarder la production. I (les considérations, cependant, condui B Bcnt à uno conséquence importante, à sa ■ voir qu'il n'est pas improbable que 1< % nombrt des véritab es éléments, des corps ■simples proprement dits, pourrait être Bnotablemen réduit. C'est ainsi qu'on £ ■essayé récemment de dénier au plomb sor ■ caractère purement élémentaire, ou du ■moins de faire uno distinction entre le Mplnmb-éUment, présent comme tel dans \z ■nature,et ie plomb de désintégration pro ■venant du radium. Ces deux corps au ■raient un poids atomique différent, e ■ les j .articules de matière qui les formen ■posséderaient uno densité différente. Kn travaillant dans oette direction, su: ■du* bases théoriques, un chimiste anglais ,?.ï F«ebolson, a essayé de déterminer com bien d'éléments primitifs il faudrait ima giner pour obtenir,par leur combinaison tous les éléments connus.Ces éléments pri mi tifs doivent être évidemment parmi ceux à poids atomique le plus faible,puis que c'est par combinaison entre eux qu'ils doivent constituer des corps à poids atomique progressivement plus élevé. Nicholson a trouvé ainsi que quatre éléments pourraient suffire à réaliser toute la série des corps dits simples con-n s, et dont le nombre approche en ce mo-■nio.nt de la centaine. Il a déterminé par g l'analyse mathématique le poids atomique ■de ces éléments primitifs et il a trouve ■pour ces poids les ohiffres suivants: A B C D 0,513 1,008 1,627.7 2,3607 ■ Le second de ces chiffres correspond au ■poids atomique de l'hydrogène (H) le ■K>rps fe. plus léger que nous connaissions ■en ce moment et que sa présenoe en très grande abondance dans les étoiles blan-■fclii», les plus jeunes (présence constatée a l aide du spectroscope) permettait de placer, sans autre discussion, parmi les ôiements primitifs. Les corps A, C et D ■Il on pas encore été trouvés sur la terre, mais on a découvert dans d'autres «orps de ! univers, toujours k l'aide de i-}se spectrale, trois corps qui par 8tîques' correspondent,d'a-l ,.JN,fcho'son' à trouvés théori- M«raer,t. Ces corps sont le Coronium . eX,trê",ement Kg»r «t subtil I le Nowf"3 /\TL^Ute atmosPhère solaire, i l ea?' trèS ^POt^tiquè iul.,«T la maJ6ure partie des né-■l!"5® ^'ises, et le Protofluor (Pf),' , ' atmosphère solaire. On au- BorDï rt", P°"-r polds atomi<lu® des quatre ! g°rPs dits primitifs: •renium Hydrog^n(, NébSium Protofluor \ I*"515 1,008 1,6277 2,3607 j I ' ^trêmement curieux de coneta- ^ ter. comment les combinaisons de ces di ver- corps donnent des poids atomique* théoriques de corps simples qui se rap prochent remarquablement des poids ato miques réels déduits de l'observation. Er voici quelques exemples: Poids atomique* calcul, const. Hélium (He) = 1 Nb+1 Pf 3,988 3,99 Lithium = 1 He+3 H 7,01 6,94 Berylium = 3 Pf+2 H 9,097 9,10 Bore = 2 He+3 H 11,00 11,00 Carbone = 2 He+4 H 12,008 12,00 Azote = 2 He+6 H 14,02 14.01 Oxvcènf = 3 He+4 H 15,996 16,00 Sodium = 4 He+7 H 23,008 23.01 Argon = 10 He 39,88 39,88 Pour des éléments aussi légers, il serait î difficile de considérer une pareille con-r cordance comme un résultat du hasard. ■ Pour les corps plus lourds cependant, la » question est plus délicate, car le nombre 1 d combinaisons et par conséquent, la ' probabilité des pures coïncidences aug ' mentent naturellement avec le poids ato . mique. La vérification de cette théorie se trou ve, on^le conçoit immédiatement, dans li détermination du poids atomique de trois oorps primitifs de Nicholson qu'oi ne trouve pas sur la terre, à savoir le Co ronium, le Nébulium et le Protofluor. E c'est précisément pourquoi la récent communication de MM. Bourget, Fabr; ! et Buisson, à l'Académie des Sciences, d' ; Paris, est si intéressante.Ces savants, fai ! sant une application originale de la théo 3 rie cinétique des gaz, ont effectué un. " nouvelle détermination du poids atomi > que du Nébulium. Les détails de ce tra 3 vail ne nous sont paô encore connus, maii ^ ce que les journaux quotidiens nous on déjà rapporté, c'est que le chiffre trouvi 3 est supérieur à celoii de l'hydrogène (l) e 1 inférieur à celui de l'hélium (4) ce qu ' correspond parfaitement comme on voit 5 avec la théorie de Nicholson, qui assign* " au Nébulium un poids atomique voisir ' de 1,6. 1 II serait évidemment téméraire de tirei " de oette détermination des conclusion: 3 formelles. On peut cependant constate] ~ que, de jour en jour, les faits d'observa tion assignent une probabilité plus gran 1 de aux nouvelles théories relatives à h 3 constitution de la matière. 2 Deleatur. : L'jJctualilé I Résurrectioi 11 n'est certainement pas nécessa re d'avoir un penchant vers le myi ' Cfl ticisme pour s'arrêter de temps ■ auuv au coure de l'année à l'occasion de ; grandes fêtes chrétiennes aux graves per t &ées que ces fêtes inspirent. Il ne faut m< , me pas être mystique pour constater les ra£ _ Aorts intimes existant entre ces fêtes, l'ope ' que de l'année à laquelle elles sont célébrée 1 et surtout avec notre vie soéiale et intellee - quelle. Toutes ces pensées familières à ceu ! qui ont appris à réfléchir sur les grands pre ■ ulémas que nous pose à chaque instant notr existence aussi bien que celle de la société ne sont ignorées que par ceux qui prêter dent éteindre les étoiles du ciel et dépeuple le paradis do la Provielence et de ses sainte Leurs efforts, il est vrai; sont vains et c'ets précisément ce qu'en ce jour de ltésurreertio nous nous plaisons à constater une fois d plus dans la ferme conviction d'ailleurs qu ces efforts resteront tout aussi vains à l'ave ' nir qu'ils l'ont été jusqu'à présent. Une loi constante dans le monde matérie aussi bien que dans le monde moral, c'est li loi des antithèses, des oppositions. S'il y i ■ des pôles qui s'attirent, il y a aussi de* > pôles qui se repoussent dans l'éternel mouve ; nient des corps remplissant l'univers. Et dam , l'ordre moral les deux pôles opposés du biei et du vrai d'un côté du mal et du men .songe de l'autre, ne forment-ils pas la plu: frappante des analogies avec le monde maté riel r* Le mouvement dans le monde des idée: ! et des passions n'est^il pas îe résultat de 1î , répulsion que ces deux principes éprouvenl l'un à l'égard de l'autre? Et la lutte entr« . le bien et le mal n'est-elle pas vieille com - me le monde, n'est-elle pas inscrite clans lei ■ livres les plus anciens que nous possédions e nous renseignant sur l'existence de nos pre miers parents et de leurs descendants immé diats? , Cependant qui donc oserait dire que dan: - oette lutte le principe du mal et du menson . ge ait vaincu celui du bien et du vrai, et qu donc prétendrait que le monde, par suite d ' !a victoire du principe du mal, restera plongi dans l'éternelle nuit et dans l'éternelle bar barie? Aussi sûrement que le jour succèd< ■ à la nuit et que le soleil se lève resplendis sant et inondant de lumière l'hémisphèr qu'il a va: ù quitté la veille, aussi sûrement 1; vérité triomphera sur le mensonge et le biei sur le mal. La fête de 1a Résurrection nou en donne la plus incontestable des garantie à cet égard, n'en déplaise à ceux qui veulen ignorer cette fête ou lui donner une origini ot un caractère purement païens. Il y a eu des époques tragiques vraimen dans l'histoire deux fois millénaire de la lut te du paganisme oontre le christianisme. La empereurs romains ont essayé de noyer cettx doctrine avec ses représentants dans les flot de sang, mais ce fut en vain, et le mot d'ur des plus grands d'entr'eux, avouant et certifiant la victoire du Galliléen a été surtoul l'aveu de l'impuissance du monde ancien qu: s'écroulait devant l'apparition du monde chrétien. La régénération du monde par la doctrine du Galliléen depuis lors n'a cessé de faire •les progrès, niais les attaques ne lui ont i>as -té épargnées. On s'en est pris à ses doctrines 'orsque l'on ne pouvait plus guère s'en prendre directement à ses représentants, devenus trop nombreux. On a essayé de fausser cette, doctrine ou de la ridiculiser en la combattant d'une manière aussi_ sauvage qu'incessante. Mais encore en vain. Les vérités éternelles qu'elle renferme ne peuvent être ensevelies ni ignorées. Elles sortent triomphantes de leur tombeau, et c'est vers elle que se tournera toujours l'humanité en quête de principes de conduite jusqu'au iour où sa destinée sera accomplie. On n'a -ien trouvé que l'on puisse mettre à la place le ces vérités et l'on cherche en vain par juels moyens on pourrait organiser la société sur des bases différentes de celles sur les-[uelles elle repose aujourd'hui. La loi natu-elle ennoblie et complétée par le christianis-ne restera incontestablement la seule base de oute organisation sociale jusqu'à la fin d* a société elle-même. Et c'est ainsi que le mal, la barbarie et le nensonge peuvent paraître remporter des 'ictoires sur le bien, sur la civilisation et sur a vente. Ces notoires seront nécessairement •assagères. La vie doit finir par triompher g.j* et 06 ^u'1^ 7 a de vrai et de portai 'Hus ie monde ne peut succomber dans i . la lutte contre ce qui n est que la négation de , la vie et de la vérité. La fête de la Résurrection a été institué^ sans doute pour rappeler le triomphe du divin fondateur du christianisme sur la mort, mais elle a certes aussi pour nous la valeur d'un gage et d'une éternelle promesse de victoire. Les menaces de l'hiver n'empêchent {>as le printemps d'eclore et si la lutte est a condition de notre existence individuelle aussi bien que sociale, cette lutte sera victorieuse pour celui dont on a dit qu'il était soul à avoir des paroles de la vie éternelle. — J. Joerg. •i ira ffi ^ Échos LA VILLE Programme de la journée : FETES ET CONFERENCES Fédération des Etudiants flamnnd» do l'enseignement moyen — A 10 heures, à l'Athénée Royal, 3 séance solennelle. i A 2 heures, au Théâtre RoyaJ, représentation. Beerschot A C. — A 2 heures et demie, au stand du Kiel, première journée du tournoi international k de Pâques. 3 COURS r Berlitz School, 8, Meir. — Langues vivantes. i EXPOSITIONS Salle Forât. — De 10 à 6 heures, exposition de - Mme Blanche Tricot (ouverte jusqu'au 22 avril). Corole Artistique. — De 10 à 5 heures, exposi-> tion Victor Thonet (ouverte jusqu'au 16 avrU). Cercle Catholique. — Do 10 à 4 heures, exposition par la section des beaux-arts (ouverte jusqu'au - 19 avril). i Pâques S Ce jour verra so dérouler les plus élo-j quentes beautés du christianisme. Les fidèles [ nombreux, en foule, apporteront à oe qui ne pourrait sembler pour les incroyants que des t récréations saintes, quelque chose des for-' veurs que d'aucuns prétendent effacées et ils retrouveront dans les fêtes glorieuses d'aujourd'hui un état de penser et d'éprouver qui est un acte de foi profond, un alléluia ; triomphant. L'usage, dira-t-on, amène volontiers oette . foule, mais une sincérité parfois latente, tout d'un ooup venue, la fixe, et sans que nul songe à sourire de son voisin, chacun ' boit en altéré à un fleuve extraordinairemont doux, de bonté, de justice, d'oubli et devant cette manifestation soudaine de tendresse et ■ d'espérance, en pleine tourmente de vie, on sent comme une halte délicieuse. Halte délicieuse, oui, très courte, et de trop peu d'influence souvent sur les lendemains. Mais combien cette facilité de se reprendre en dit long sur le vrai fond des cœurs les plus « affranchis » en apparence et même sur nos besoins? Aussi bien on n'a rien trouvé enoore qui vaille ou remplace oela, et quand on voit des gens qui s'en mo-quent, subitement si heureux au seuls approches de ce qu'ils nient, plus encore ap-~ paraît comme la plus dolosive des manœu-res, l'entreprise de ceux qui de leur foi voul-1 lent dépouiller les croyants. s ~ Journées d'avril Il y a des journées d'avril douces et bru-s meuses. La nature est parée do toute la grâce enchanteresse du printemps, mais elle n'é-£ tincelle pas d'une joie radieuse; elle est re cueillie et un peu mélancolique. A travers le e voile tiède dès brouillards argentés, les petites feuilles vertes déplient leurs cocons ; les ' oiseaux invisibles chantent le soleil caché et r des parfum, exquis emplissent l'atmosphère. Partout oe sont dos promesses : promesses de £ fruits, promesses de fleurs. Partout la vie 3 abonde en flots puissants quoiqu'enoore ro-B tenus. 5 Elévateurs Ce n'est décidément pas encore la perfection qu'a réalisée l'exploitation des éléva-1 teurs par la Ville, bien au contraire, et les | plaintes ne tarissent pas à ce sujet: on reproche à cette exploitation de rester malgré tout ■ exclusivement administrative, alors qu'elle ' devrait se faire commercialement. Il faut tou-1 jours de multiples démarches accompagnées " des inévitobles paperasseries et souvent, bien ; qu'il y ait des appareils disponibles, on a le ■ temps avant d'en avoir obtenu un, de procé-1 der au déchargement par les moyens ordinaires*.D'autre part, le système d'amendes et de ' surtaxes en vigueur paralyse l'exploitation et ■ met parfois la bonne volonté de oeux qui ' voudraient utiliser les élévateurs à do ooû- ■ teuses épreuves. Il serait trop long d'entrer • dans des détails à ce sujet, mais les gens de métier nous comprendront. Nombre d'entre ceux-ci nous demandent : pourquoi la Ville ne déclare pas le décharge-: ment par élévateurs « custom of the port », ' oo q -i d'après eux simplifierait beaucoup lai • situation, en supprimant la plupart des sour-i ces de oonflits et des motifs d'amendes ou ^ do surtaxes, et développerait par conséquent - 1 emploi des engins en tout temps. ■ U est toujours permis de poser la ques-? tion, quitte à n'en pas tenir compte s'il n'est ' pas possible de lui donner une solution pra-1 tique. b Au Jardin zoologique Le Jardin zoologique a importé durant ces . deux derniers mois plusieurs sujets intéressants, entr'autres : un jeune zèbre de Bohne, _ originaire de l'Afrique orientale; une jeune antilope canna de Livingstone mâle, pour ac-; coupler la femelle née au local l'an dernier; ' un superbe aurochs mâle de quinze mois ; un porc de Corée femelle, don de Sir Cécil Herts-let, le distingué consul britannique à An-' vers ; quelques carnassiers ,dont un jeune tigre mâle de Java, un couple de jaguars et quatre jeunes hyènes rayées. Le Palais des Singes, outre un arrivage considérable de papions, lapons, macaques, ouistitis, oapucins, sajous, etc., abrite clepui? peu un orang-outang mâle, quatre jeunes chimpanzés et im paresseux. Sans fol, sans enfants Dans les provinces du Hainaut, du Bra-bant, de Liège, provinces antioatholiquee. le no: bre des naissance- est de 16 à 17 par mille : or, dans les Flandres, ce nombre est de 30 par mille. On voit que la différence est notable.La foi, et la foi catholique en particulier, voilà bien le soutien unique des époux dans l'accomplissement intégral des devoirs de 'leur état. Leroy-Beaulieu l'a d'ailleurs confessé : « Le seul remède efficace contre le néomalthusianisme, c'est le retour aux principes chrétiens. » En veut-on d'ailleurs une preuve de plus? Qu'on examine dans quels milieux et dans journaux sévit la pestilentielle propagande pour la stérilité volontaire. C'est dans les ra- ! tionalistes Maisons du peuple; c'est dans les : journaux qui versent à flots sur l'Eglise outrages et calomnies. > Au Jardin Botanique Le Jardin botanique, où nous amène le îasaj-d de notre promenade,, offre en ce mo- I meut le spectacle le plus complet et le plus caractéristique de la résurrection qui s'opère lans la nature, et c'est avec une joie profonde que l'œil ravi s'attarde aux jeunes pousses et aux quelques rares fleurs. Le sourd travail do la sève se manifeste ici de la façon la plus éclatante; les plantes indigènes et exotiques sont en pleine poussée et l'on ne pourrait s'arrêter à toutes ; mais on a peine à se dissimuler le plaisir devant lo3 clochettes mauves dés sax if ranges de Sibérie, devant les tulipes d'Asie aux tons pourprés, l'éclat des hyacinthes indigènes et orientales, le chatoiement des narcisses et les magnolias aux fleurs gigantesques, et de quelques timides anémones blanches et pourpres.L'atmosphère y est calme et reposante, le< bruits de la rue s'^y étouffent et l'on comprend la joie des vieux qui y viennent chercher un peu de soleil dans le spectacle du re nouveau. Parc Cogels RNTREE PUBLIQUE )o( A l'occasion des jomrs d<c Pâques, le Paire Cogels sera accessible a<u public dimanche et kimdii. Voilà une jolie promenade. (Voyez l'ainmonoe à la cinquième page di journal.) Les chiens et les trams Il y a bien du temps déjà que la Société protectrice des animaux avait demandé à 1ï Société anversoise des Tramways d'Anven d'admettre aux plate-formes des voitures lei ;h:ens tenus en laisse. La question n'a pas enoore retenu l'attention de la Sooiété des tramways et c'est pourquoi nous voyons encore tous les jours de pauvres cabots s'éreinter dans nos rues à vou loir suivre le tram sur lequel leur maître se prélasse, fumant sa pipe ou son cigare. Nous aimons trop nos semblables pour leui souhaiter d'être nus, ne fût-ce que pour ur bon quart d'heure, à la place de leur berger de leur setter ou de leur fox. Mais nous estimons qu'il est très peu digne du roi de la création d'être aussi peu compa tissant envers celui qu'on a appelé le meil leur ami de l'homme. Les partisans même de la théorie suivan' laquolle l'homme a le droit de tirer des ani maux tous les avantages quelconques seroni d'accord avec nous pour reconnaître que per sonne n'a avantage à faire s'époumonner di malheureux chiens qui ne bénéficient pas mê me, en faisant un semblable effort, d'un en traînement méthodique... Sectarisme La grosse commune de Marcinelle, aui portes de Charleroi, a une administratior cartelliste, et l'échevin de l'instruction pu blique est un libéral > du meilleur teint. I vient de nommer une institutrice communale qui a fait ses études dans une école normale catholique. C'est un crime aux yeirx du « Journal de Charleroi ». ^tto^ué par cettc feuille, l'échevin a répc>><u de .. une lettre qu'il lui a adressée : « Pour diriger une école, il faut désigner parmi les institutrices de la commune la personne qui apparaît la plus apto à en assurer la prospérité. » Le «Journal^ de Charleroi » fait grief î la fil.e d'un ouvrier—ouvrier qui n'avait pas les moyens de choisir n'importe quelle école — d'avoir fait ses études dans une école con gréganiste, mais la feuille socialiste n'a jamais pensé à reprocher à certains de ses mandataires fortunés d'avoir fait leurs études chez les'petits frères et les jésuites ». Touché ! Le a Journal do Charleroi » a riposté, mais en laissant de côté l'argument c ad homi nem » de l'échevin. A son avis, les droits 'de la compétence n'existent pas quand il s'agit de nommer ur membre du personnel enseignant; voici c( qui importe: « 1° Y a-t-il, oui ou non, écrit-il. obligation pour les mandataires anticléricaux de no nommer que des diplômés de l'enseigne ment laïc? » 2° Y a-t-il, oui ou non, engagement écrii à ce suiet de la part des mandataires de Marcinelle? » 3° Cet engagement est-il formel et sans restriction ? » C'est un remarquable trait de sectarisme que cet article du « Journal de Charleroi » (Usne !©ttr>e du cardinal Merry dei Val à S. E, le Cardinal Merciei Nous sommes heureux de pouvoir publàei le texte die la lettre que, sur le désir diu Saima Père, S. E. le cardinal secrétaire-d'Eta/ Merry del Val a adressée à S. E. le cardcnai Mercier, archevêque de Malines, et qui vieil,: d'être publiée dans les «Acta Apostoldca •SediLs» anmio VI, Vol. VI, N° 5, p. 169: Eminenitûssiime Seigneur, Le Saint-Père me confie l'agréable mission Je dure à Votre E mimante la vive satisfaction que Lut a causé votre importante lettre du 2.Î février dernier. Et d'abord, Le Souverain Pontife a été très touché du nouvel et éloquent témoignage que Le clergé et les fidèles diu diiocèse de Matines oait ou à cœur de Lui donner de leur ii délité ,de leur a/titachernent et de leur dévouement fiLiaJ à Son Auguste Personne et au Siège Apostolique, par leur très généreuse offrande en faveur de l'Clîuvre du Dernier de Saimt-Pierre. C'est avec le plus vif intérêt que Sa Sain--été a pris craranaissaince des nouvelles que vous lui avez communiquées en général, et partiicuJiiènemen't sur l'état d'esprit et sur.les oeuvres en votre diocèse. Le Saint-Père n'ignore pas, certes, le zèle éclairé et l'activité inJassable avec lesquels Votre Eminence gouverne le cher ot vaillant diocèse confié à .-•a sollicitude pastorale, l'influence sa-lutaire qu'Elle exerce sur ses pu-êtres et ses fidèles, et la docilité avec Laquelle sa parole est écoutée. Sa Sainteté s'en réjouit, et en félicite hautement Votre Eminence. En priant. Dieu de soutenir vos forces que vous dépensez si généreusement pour le plus friand bien des âmes confiés à vos soins, et ?n exprimant Sa vive reconnaissaince à vos ihers diocésains r>our l'hommage de leur piété ,'t de leur charité filiales, le Souverain Pon-ife leur envoie avec effusion de cœur, et à V^otre Eminence en particulier, comme gage le Sa paternelle bienveillance et d'abondâmes faveurs célestes, la meiïleure de ses béné-Lictions.le saisis bien volontiers cette occasion pour rous renouveler, lïminentissime SeLgnei: 'hommage de la vénération profonde avec aquelle ie demeure de Votre Eminenoe, Le très humble et très dévoué serviteur, (Signé) R. Ca>rd. MERRY DEL VAL. )u Vatican, 1e 6 mars 1914* Les publications techniques officielles )0( A propos diu fameux « Bulletin de l'Agriculture », M. le ministre a répondu à M. Maen-ha/ut «que les publications officielles ne peuvent pas prendre un caractère scientifique, pour ne pas faire la concurrence aux publications privées». Certes, nous serions les premiers à protester contre l'intrusion du ministère dans lei entreprises d'ordre privé; nous protesterions par exemple, si le département de l'agriculture se faisait l'éditeur d'un journal de> syndicats agricoles ou même d'une revue des comices, si le ministère de l'industrie entreprenait la publication d'une revue technique à l'usage des ingénieurs ou des commerçants Mais personne ne demande cela, et M. 1k ministre a mal interprété les protestations du 1 oeux qui trouvent le « Bulletin de l'agriculture» insignifiant et même ridicule. Le département de l'agriculture comprenc des services chargés de faire des essais, de; ébudes, des recherches: nous citons au hasare La station laitière, la station d'essais d< . machines agricoles, la station phytopatholo gique, etc. Les techniciens officiels chargés de ce: services accumulent des résultats de recherches et d'ébudes quti né peuvent rester enfoui; soit dans les cartons du ministère, soit dans les archives des stations techniques; oes élu-, des organisées pour promouvoir le progrès , de la technique agricole doivent être livrées au public, non peut-être à la masse souven incompétente pour en interpréter exactemen* jos résultats, mais aux publicistes privés qu 1 sauront les tevêtir de la forme vulgarisatrio exigée par 1e public non spécialiste. Par quel canal les sections techniques di département pourront-elles faire parvenir au: 1 publicistes privés les résultats .souvent inté ressants de leurs recherches et de leurs étu des, sinon par l'intermédiaire d'une publica lion officielle du ministère ? N 'est-ce pas pa' suite de l'application abusive de la thèse d-M. le ministre que des directeurs des station - echniques officielles ont été obligés, souvent .le donner la primeur de leurs publications j des revues privées qui trouvaient dans cett< • faveur un privilège non justifié? N'avons-nous pas constaté souvent que soi les ((Annales de Gembloux», soit la ((Revu générale agronomique », organc-s privés de • associations d'anciens étudiants de Gemblou: ' et do Louvain publiaient des résultats d recherches organisées officiellement par 1 ministère et aux frais du trésor public ? Ne nous est-il pas permis de voir dans cett< pratique une concurrence désastreuse organi sée.involontairement contre d'autres publica lions privées qui ne jouissent pas des faveur des techniciens officiels ? Si, à l'encontre de la thèse de M. 1 , ministre, le « Bulletin offioiel » publiait le études techniques des stations de recherches , ces publications arriveraient, en, même temos !a connaissance des publicistes privés ceux-ci auraient, sans aucun privilège, 1, faculté de traduire, d'interpréter, de réduin en applications pratiques les résultats ain» oubliés; loin de concurrencer les publication privées, oe procédé éviterait la concumenc dont, à juste titre, on se plaint actuellement L'un des techniciens les plus sérieux de ' services officiels nous disait dernièrement ((Où voulez-vous que je publie mes necher . ches ? Si j'éc.irs^ dans telle ou telle revue pri vée, je fais des jaloux ! line me reste qu'un-seule ressource: c'est de créer une revue ave< quelques amis. » Cette solution est évidemment boiteuse c'est une nouvelle revue privée publiant de: études officielles. Nous estimons qu'une autre solution s'im . nose, très pratique et économique pour b Trésor. L'offioe rurail publie régulièrement 9e «Rapports et communications ». Le carac , tère de cette publication est bien déterminé elle fait connaître les résultats des recherche 'lechinic]ues. organisées par 1 ' u Office rural » Cet'be revue n'est pas dans le commeroe et n , se sert pas par abonnements: elle est envoyé aux correspondants et collaborateurs d l'«Office rural» et aux publicistes privés qui EN ECHANGE, ont accepté d'adresser gra ! tuLtement leurs publications à P«Offio rural ». Pourquoi ne fusionnerait-on pas le «Bulle lin de l'agriculture» avec cette publicatioi de l'«Office rural» ? Pourquoi ce double em ploi dans le même ministère? Oue l'on sup prime les rapports des agronomes qui, arri vant trois ou quatre mois après l'époque d-leur rédaction, sont absolument inutiles e ont provoqué le ridicule qui s'attache an Bulletin. Tous les autres documents peuven trouver place dans la revue de l'«Offio rural ». Si ces documents n'intéressent que médio | orement certains de ses lecteurs, on le ' subira certainement à la faveur de l'intérê que présentent les antres articles. Cette solution serait-elle trop simple pou; . jouir des faveurs de l'adminislrartion ? Mais au-dessus des fonctionnaires peut-êtr< ! .'irés de déformation professionnelle, il y î le ministre que nous croyons aussi peu fonc tionnaiire que possible. Tenax. Les trafiquants d'écus sa défendeni Une réunion à Bruxelles Les trafiquants d'écus ne se tiennent pas pour battus. Malgré les mesures rigoureuse: prises par le gouvernement pour empêcher le commerce des pièces de cent sous, ils ne désespèrent pas de -ouvoir continuer leur trafic rémunérateur. Ils ont fondé une « Li^ut pour la défense diu change ». Cet organisme s'est abouché avec un avocat qui a pris sui lua de faire des_ démarches auprès du gouvernement français, paraît-il, en vue d'obtenir de lui une intervention diplomatique. Les trafiquants prétendent que les mesures prises par le gouvernement sont illégales c contraires aux règles de l'LTnion monétaire, lis se sont réunis samedi aarès-mida dans un ocaJ de la rue diu Progrès à Bruxelles. L'assemblée comprenait une vingtaine de personnes venues de tous les coins du pavs et notamment des régions frontières: Charleroi, Mon< Journal, etc. Il y avait même des Français de Roubaix, Lille, etc. Un certain nombre d,autres qui n'assistaient pas à la réunion s étaient engagés à verser une provision txxur faiire face aux frais de la Ligue. ha «métropole est servie gratuitement pendant 8 jours sur demande EXTÉRIEUR Hollande Une réunion du Comité de l'Union interparlementaire Le comité exécutif de l'Union interparle-111 en taire se réunira à La Haye le 15 avril sous la présidence do Lord Weardale. Le comité sera reçu au Palais do la Paix par S. E. lo jonkheer Loudun, ministre des affaires étrangères, et saisira le ministre en sa qualité do président du conseil d'administration de la Cour permanente d'arbitrage d'une proposition élaborée par l'Union concernant l'institution du comité international del préparation pouT la troisième conférence de La Haye. France Pour un rapprochement franco-allemand Paris, 10 avril.—L'Union fédérale ouvrière de i)us:eldorf a donné, ce soir, une audition brillante des œuvres des compositeurs alle-r~ands dans la sallo des fêtes du Trocadéro devant une nombreuse assistance. Le député socialisto Marcel Sembat présidait. MAI. Sembat, Grimni, membres du Conseil national suisse, et Grumbach, du Club de lecture allemande, ont discouru préconisant un rapprochement franco-allemand. LA CAMPAGNE ELECTORALE La proclamation de la fédération des gauches Paris, 11 avril. — La fédération des gauches dont lo président est M. Aristide Briand, ancien président du Conseil, vient de lancer à l'occasion des élections un manifeste affir-| niant notamment la nécessité^ de l'enseignement laïque national mais dégagé de toute passion et rosrectueux de toutes les convictions individuelles. Il affirme également la • loi de trois ans indispensable._ Notre collaboration loyale, dit-il, est acquisse à toute po- i litique internationale qui pourrait avoir pour : résultat l'allégement des charges militaires . pesant sur lo peuple mais nous affirmons . qu'en l'état actuel des choses l'application . ^yale «t intégrale de la 'oi de trois ans • s'impose à notre pays. Le pays ne tolérerait » pas qu'on subordonne aux surenchères poi:ti- ques la sincérité et la dignité de la France. Le manifeste déclare ensuite .ccessauo v.n i emprunt immédiat pour couvrir les dépenses ? extraordinaires engagées ou reconnues nécessaires. U faut ensuite assurer les ressources t normales par. l'impôt sur les revenus, sans ? inquisition, sauvegardant le secret des af-; f lires et respecta.nt les engagements de l'Etat ; base de son crédit et base do sa force. ? Le manifeste termine en montrant la né-? cessité de la concorde entre les citoyens, l'impartialité dans l'administration des choses 1 publiques, le respect de la séparation des_pou- - voirs et l'exclusion de toute ingérence finan - cière dans l'action gouvernement"le. - La prétendue interview de M. Doumergue Paris, 11 avril. — Nous sommes autorisés, - dit l'agence a Ha vas », à démentir formeHe-» ment l'interview qu'un journal bruxellois pu- • blie de M. Doumorgue. Le président du -Conseil n'a reçu aucur : correspondant ùe ce journal et n'a fait b 1 quiconque, aucune des déclarations qu'il lu: : prête tant au sujet du rôle^ de 'n gran.k ] nresse parisienne que du rôle politique de - Paris. Il n'a pas davantage do\né à quiconqur • l'interprétation ■ qui lui est prêtée par oe • journal au sujet de l'affaire Caillaux. Allemagne UN INCIDENT EN ISLANDE > Vapeur de pêche allemand attaqué par des Islandais Cuxhaven,ll avril.— La nouvelle suivante ; est rapportée dans les milioux des pêcheurs. ; Non loin du port islandais de Portland un steamer do pêche a Bourgmestre Micke- - rg » appartenant à la flottille de pêche de 4 haute mer de Cuxliaven péchait à proximité d'un vapeur français et d'un vapeur anglais > lorsque soudain deux chaloupes au tome biles islandaises ayant à bord 25 hommes armés de : fusils et de revolvers chargés s'approchèrent : du vapeur allemand. Les hommes montèrent • à bord, enfermèrent le capitaine dans l'abri 1 du timonier et menacèrent l'équipage de le fu-' siller s'il essayait d'aller sur la passerelle ? du capitaine. Le capitaine, ayant réclamé • des Islandais une justification de leur pou-" voir, fut renversé et on tenta de le ligoter ? avec des filets de pêche. Le premier mécanicien réussit à venir en aide au capitaine. " mais il fut également menacé. Un des canots 1 automobile alla chercher à la côte 12 hommes de renfort ainsi que le maire de l'endroit. Le vaisseau fut conduit dans le port [ des île6 de Vestmann. Le capitaine fut con-' 'amné à uno amende de 1,235 couronnes et les engins de pêche se trouvant à bord ainsi ' que 400 quintaux de produits de la pêche fu-4 rent saisis. Mais ils furent revendus au ca-■ pitaine pour une somme de 2,150 couronnes. L'armateur dn vaisseau fait savoir que les ^ Islandais no possédaient aucune légitimation ' d„ leur pouvoir n'ont pu ét?blir l'endroit c ~ct où se trouvait le navire lors de l'incident. La condamnation du capitaine a eu lieu sur de simples allésrations des Islandais ^ qui comprenaient des pêcheurs et de paysans. ( Le svndicat des pêcheries de hante mer de Ouxliaven va protester contre ces faits auprès du ministre des affaires étrangères. Bulgarie Le budget Sofia, 10 avril. — Le Sobriané discute la demande de deux douzièmes provisoires. Le ministre des finances expose que les pro , positions de crédit s'élèvent à 223.128.283 fr. Les dépenses du premier trimestre de 1914 s'élèvent à 34.064.023 francs. Le ministre déclare que la consolidation de6 dettes intérieure et extérieure du Trésor se fera par un emprunt à l'étranger que le gouvernement espère conclure bientôt. Le succès de cet emprunt est assuré grâce à la puissance financière et économique du pays, laquelle reste intacte malgré les résultats funestes de la guerre. Italie L'ITALIE ET LA TURQUIE Les compensations pour l'évacuation de Dodécanèee Rome, 11 avril. — Le journal ottoman le t Jeune Turc » a publié récemment un article dans lequel il estimait injustifiées et inopportunes les démarches de l'Italie en vue d'obtenir une indemnité pour l'occupation du Dodécanèse est des concessions en Asie Mineure. Le journal repoussait ensuite spécialement la demande de l'Italie de nommer des délégués dans le Dodécanèse, après l'avoir évacué, pour surveiller l'application du traité de '«ausanne et concluait que les îles du Dodécanèse devaient être évacuées le plus tôt possible et que des tergiversations éveilleraient la juste irritation des Ottomans On communique à oe sujet la note officieuse suivante: On fait remarquer dans les milieux politiques, relativement à l'article du « Jeune Turc > que le gouvernement italien est absolument décidé à ne pas évacuer les î'--3 du Dodécanèse avant d'avoir obtenu les concessions déjà indiquées en Asie Mineure. On ajoute que le gouvernement ottoman sait très bien que sans l'exécution de cette condition préalable il ne recouvrera pas les îles. On croit donc que l'article en question n'a pas été inspiré par le gouvernement ottoman. Rome, 10 avril. — La « Iribuna » dement qu'une grève ait éclaté parmi les cheminots sardes. La situation des cheminots de l'Etat est la suivante: La Fédération prépare le référendum annoncé parmi ses membres. Les c-1 - ninots catholiques sont hostiles à la grève. Us estiment que le gouvernement ne peut pa^ actuellement consentir davantage que les 15 millions qui serviront à porter à 3 lires Je salaire minimum. Quant au syndicat, il semble toujours résolu à décréter la grève pour le 16 ou le 17 avril. Japon La mort de l'Impératrice Tokio, 11 avril. — La mort do l'Impératrice douairière est officiellement annoncée aujourd'hui. Un deuil d'un an eîst prescrit. Mexique Pour les Espagnols du Mexique Madrid, 11 avril. — Les nouvelles officielles reçues d'El Paso par le cabinet de Madrid annoncent qu'environ mille des sujets espagnols expulsés de Torréon so trouvent dans une situation critique. Le ministre des affaires étrangères a demandé ce matin à l'ambassadeur de6 Etats-Unis une intervention du cabinet de Washington en leur faveur, indépendamment dea mesures que le gouvernement espagnol compte prendre por..- leur rapatriement. Marins américains arrêtés Mexico, 11 avril. — Un détachement de r.iarins américains qui avait débarqué à Tampico pour se ravitailler en pétrole a été arrêté par les fédéraux. Le contre-amiral Muyo a protesté immédiatement auprès des autorités et les marins onc, été remis en liberté. Le contre-amiral a également demandé que des excuses soient faites dans les 24 heures et que le pavillon amérioain soit salué. Dans une déclaration, le général Huerta a expvimé son indignation et a dit qu'un officier inférieur était blâmable. BRUXELLES -)o(- Le Roi Albert et les humbles. Les vieux serviteurs de la famille royale reçoivent, chose généralement ignorée du public, une décoration qui n'a rien de commun avec la dex-oration industrielle accordée aux personnes des deux sexes servant des maîtres particuliers dans l'industrie le commerce ou à domicile. Les membres du personnel domestique de la cour reçoivent la médaille de bronze après quinze ans de service, la médaille d'argent après vingt-cinq ans et la médaille d'or après trente-cinq ans. Parmi le personnel qui a servi au palais de ia Maison do Flandre se trouve un huissier actuel du département de la guerre, M. Alexandre Struyf. qui fut pendant quinze aus le valet de chambre dévoué de la vénérée mère du Roi. M. Struyf accompagnait Mme la comtesse de Flandre dans tous ses déplacements et jouissait do son entière confiance. Après la mort de sa maîtresse regrettée, M. Struyf resta quelques mois encore au palais de la rue do la Régence, puis obtint une place d'huissier a uCabinet de M. de Broque-ville.Le jour de l'anniversaire du Roi, quelle ne fut pas sa surprise en recevant le matin un , télégramme du comte Jean de Mérode, grand-naréchal de la cour, le priant de passer au palais royal de Bruxelles. Il se hâta et apprit avec l'émotion qu'on devine que le Roi n'avait pas oublié le fidèle serviteur de sa mère et avait veiulu en ce jour de fête, tandis que les ministres, les diplomates et les hauts perse>nnages du pays venaient s'inscrire au palais, remettre au modeste mais dé* voué serviteur la médaille de. bronze, souvenir et ixSoomponse de quinze années passées au service do la Famille royale. La santé du Roi. Le Roi, complètement remis de sa chute, a fait oe matin dans la forêt de.Soignes une longue promenade à cheval, accompagné de >on officier d'ordonnance, le commandant du Roy de Blicquy. Le Roi se rendra à Ostende mardi. Nos diplomates. Voici les nominations qui viennent d'être faites au ministère des affaires étrangères : M. Pierre van Zuylen, secrétaire de léga tion à Copenhague, va à Rome (St-Siège), en remplacement du comte do Liedekerke, qui a demandé sa mise en disponibilité ; le comte de Romrée de Vichenet, secrétaire de légation à Berne, va à Copenhague ; le ba-on Gustave Guillaume, secrétaire de légation ,qui a rempli pendant longtemps des ■onctions au département des affaires étrangères, va à Berne; M. Aamaury de Ra-inaix, secrétaire de légation à Bucarest, vient reniplir les fonctions au département des affaires étrangères; le oomte de Kerchoye, secrétaire de légation à Berlin, va à Bucarest; .M. Guillaume de Diesbach de Belleroche est nommé attaché de légation. Dans la diplomatie. Le nouveau ministre de Turquie à Bru* xe-Ues arrivera dans quelques jours en Belgique.S. Exc. Nousret Bey est un des fils de Sadoullah Pacha, qui frit autrefois ambassa leur de Turquie à Vienne. Le nouveau ministre de la Porte à Bruxelles débute dans la carrière diplomatique, mais il a fait partie du Conseil d'Etat i Constantinople. Il en donna sa démission pour se consacrer à l'œuvre du comité qui i'occupe do recueillir des souscriptions pour la création d'une flotte militaire. Nousret Bey a épousé la sœur du princc Said Halim, grand-vizir de l'empire ottoman, et par son mariage est allié à la famille khé diviale d'Egypte. Les vacances de nos ministres. M. de Broqueviile, ministre de Ja guerre, vient de rentrer à Bruxelles après quelques jours passés à Ostende en compagnie de sa jeune rille. Lundi l'honorable chef du gouvernement ira s'installer à Spa avec sa famille. Il ne reprendra l'examen des affaires de . son dé partement que le 20, veille.de la rentrée d* la Chambre. M. Carton de Wiart, ministre de la justice, est en ce moment à Hastière sur Meuse, son lieu do villégiaLure annueîlle, où il passe ses vacances de Pâques. M. Carton de Wiart rontre à Bruxelles de temps à autre pour l'expédition des affaires urgentes. MM. Hubert et Berryer, qui sont membres du Sénat, ne quitteront pas Bruxelles, leur présence étant nécessaire pour les votes qui ont lieu à chaque instant à la Haute Assemblée au cours du débat scolaire. Il en est de même de M. Poullet, ministre des sciences et des arts. Deuil de cour. A l'occasion de la mort de l'impératrice du Japon, la oour a pris le deuil pour huit jours. Nos souverains à Luxembourg. La coquette ville de Luxembourg s'apprô-te à recevoir dignement nœ souverains à roo-casion de la visite officielle qu'ils rendront le 27 avril à la grand 'duchesse Adelaïde. Le Donseil communal de Luxembourg s'e6t occupé activement de l'organisation matérielle ue

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This item is a publication of the title La Métropole belonging to the category Oorlogspers, published in - from 1914 to 1918.

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