La Métropole

2138 0
close

Why do you want to report this item?

Remarks

Send
s.n. 1914, 31 July. La Métropole. Seen on 04 May 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/7h1dj59b9j/
Show text

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software. 

LA MÉTROPOLE LEN™° Journal quotidien du matin le numéro Ugne. Upea:Cr^c°^l':,fortiT\,,a . , Sli molf .«•••••••••» Ifr. 8— Annonces financ.ld. y I 00 Faits divers fin icL » 2 00 21 e Année Trois mois. ••••»•»••••*&. «4 (56 g* _ . rrt , n . . F* Réclames la ligne, » I 50 La Ville icL » 5 00 -—.."oir On rabonn» i teoi les bureaux da potteet*nxfacteur». 5 Tous les jours S9.ruedes Peignes, Anvers Le dimanche § ^PottutXfubUcy'auF^K Vendredi No etrauger. te port en sus: cJe4à10 Administration: » 3519 de 10à 16 vers, s adresser^a^^GENCE ^AVAS ^ Martyrs_ 31 juillet 1914 (Jditi°n 33 Pour la HOLLANDE, s'abonner do préférence aux CENTIMES I (1ENTIHES à PARIS : 8, place de la Bourse. bureaux de poste, plutôt qu'au journal même. UJM1111M pages Rédaction ! Téléphona 617 pag63 l/£/lllllOElo a LONDRES : n3. Cheacslde E. C. La presse belge et la ouerre Rien n'indique mieux la nature des préoccupations qui absorbent prësqu'ex-cliisivement les Belges devant les graves éventualités de l'extérieur, que 7a lecture de notre presse. Et cette lecture est consolante. A part quelques rares exceptions, la pupart des journaux ont interrompu leurs polémiques et se consacrent essentiellement à informer, à rassurer, à éclairer leurs lecteurs sur le fait unique qui écrase de tout SOn poids la vie de notre pays : la guerre austro-serbe et lès soucis qu'elle fait naître au sujet de la situation internatio- Plusieurs journaux de 1 opposition s en eXpliquent d'ailleurs explicitement. Nous avons cité hier l'Indépendance, qui a été la première à prendre cette louable et tafcriotique attitude. Il nous plaît de souligner aujourd'hui un geste analogue de la très libérale Chronique, geste qui lui fait honneur : La situation est grave, dit notre confrère. | Nous croyons pouvoir dire qu'elle trouve l'opinion belge absolument unie. Ticve à nos dissensions politiques! L'heure s'est plus aux polémiques sur les questions qui nous divisent. Le gouvernement doit pouvoir compter sur le concours loyal et l'appui absolue de tous les Belges pour faire face gux périls qui pourraient menacer notre pays. Les libéraux, tant les journaux que les honunes politiques, ne failliront pas à ce devoir patriotique. Nous pensons qu'il ne doit plus y avoir de partis chez nous dès que l'intérêt national est en jeu. Un de nos confrères de province le rappelait très justement; ces sentiments patriotiques forment une tradition libérale, et en 1870-71 nos amis d'alors se sont ralliés autour du gouvernement sans tenir compte de sa nuance. _ - La politique doit disparaître pour cette heure, ne laissant plus régner que le patriotisme : lui seul ! Le Roi incarne la patrie et sa défense. Berrons-nous autour de lui et de son gouvernement qui n'est plus, à nos yeux, qu'un.gouvernement de sécurité nationale. Est-ce à dire que la crise grave qui menace est certaine? En aucune façon. Est-ce à dire que si la crise européenne éclatait, nous y serions fatalement englobés? Pas davantage. Il nous faut seulement être prêts à tout.. Ceci entendu, le calme le plus complet, la continuation paisible de notre vie nationale s'imposent comme 1a marque de cette belle santé physique et morale dont se constitue essentiellement le tempérament belge. Vive la Belgique l D'autres journaux de l'oppositon sui-renb l'exemple de la Flandre Libérale et rendent hommage — avec quelques res-trictions — aux efforts du gouvernement pour assurer, pleinement et fortement, la défense nationale. Ce ne sera pas sans une très grande surprise, écrit le « Petit Bleu », que les Belges apprendront les mesures que le ministre de la guerre a cru devoir prendre, alors que ni l'Allemagne ni la France n'ont annoncé encore le rappel des classes des levées récentes. La mesure prise par le ministre est cependant logique. Elle est la conséquence de notre infériorité numérique du temps de paix, dont il ne peut être rendu responsable, et du service de quinze mois, auquel il a consenti pour obtenir le service général. Cette situation de transition appelait des mesures spéciales que le ministre a édictées aussitôt que les bruits de guerre se sont produits, soit le 26 juillet. La Gazette de Charleroi exprime un sentiment assez analogue. Comme tous ses confrères libéraux, elle aurait voulu une préparation plus lointaine de notre défense nationale, mais elle reconnaît cependant avec loyauté que le gouvernement catholique a fait une œuvre méritoire en se préparant avec activité au péril extérieur : Il serait inique, dit-elle, de méconnaître l'effort fourni au cours de la dernière année. Nos officiera, qui comptent beaucoup d'hommes de haute valeur et qui ont une grande conscience de leur mission, ont travaillé avec un dévouement admirable. Notre armée est certainement prête à remplir son devoir, tout son devoir, avec la plus virile énergie.^ Elle représente une force capable de faire hésiter et réfléchir ceux qui auraient la tentation de violer nos frontières. Petit à petit aussi, les journaux catholiques, qui à quelques exceptions près — au nombre desquelles nous avons eu l'honneur de compter — s'étaient montrés très réservés au sujet de l'éventualité d'une conflagration générale, adoptent une attitude plus conforme à la réalité des faits et à la gravité des circonstances. Le Bien Public marque avec raison le rôle pacificateur de la Papauté qui s'est exercé dans ce conflit comme dans tous ceux qui l'ont précédé, et qui se serait affirmé avec plus de force encore si l'hos-tilitc injuste de certains gouvernements n'avait refusé à la plus haute autorité spirituelle de l'Univers, dans l'assemblée des nations, la place qui lui revient. Mais, pour le reste, notre éminent confrère gantois ne paraît plus guère nourrir au sujet de cette fameuse vertu des traités dont se réclament les pacifistes, d'imprudentes illusions : Il est effrayant de songer qu'en plein XXe siècle,dans cotte Europe qui se croit parvenue à une civilisation supérieure, la vie et la fortune de millions d'hommes sont à la merci de Quelques emba'.lés... Avons-nous, à ce point ne vue, beaucoup progressé depuis le temps où les souverains vidaient leurs querelles entre eux, avec quelques poignées de mercenaires? Au point de vue du droit des gens, oui pont-être, grâce au progrès général du droit; mais au point de vue du fardeau que la guerre fait peser sur les peuples, il ne semble pas. LE JOUR PARAIT D'AILLEURS BIEN •ELOIGNE ENCORE où les conflits internationaux pourront être réglés par l'arbitrage, dès là que l'une ou l'autre des parties est décidée à les résoudre à son profit, fût-ce par la force. L'arbitrage érigé en institution suppose un tribunal des nations, dont 1 autorité soit fondée tout à la fois et sur l'impartialité de sa composition, et sur l'assentiment général des peuples; Dans la situation actuelle de l'Europe, cette condition NE SEMBLE PAS PROCH AINE MENT REALISABLE. La Gazette de Liège est plus affirmative encore sur ce sujet : On ose à peine songer, dit-elle, aux eonsé-quenceg d'une mêlée générale aussi scientifiquement complotée de longue date, aussi affreusement passionnée d'intérêts, de convoitises, de rancunes, de passions, de sous-entendus.Bel aboutissement, superbe efflorescence de notre civilsation qui s'enorgueillit à juste titre de découvertes d'ordre technique, plus ^nsationnelles les unes que les autres, et va. peut-être d'un moment à l'autre, faire con verger tous les progrès enregistrés dex>uis cin q liante ans vers ce but monstrueux : des mil lions d'hommes cherchant à s'entre-détrain le plus sûrement et le plus rapidement qu'i se peut, -à accumuler le plus de ruines ai détriment de l'adversaire, a, le rendre impuis sant à toujours ; bref à faire produire à 1} civilisation la plus raffinée matériellement parlant le plus de barbarie, de stérilité, d< misères qui se puissent concevoir. Mais il serait aussi vain que puéril d'insister sur l'horreur d'une conflagration européenne. Chacun peut, à part soi, s'il n'a perdu la juste notion des réalités les plus aisé méat sensibles, se figurer par la pensée ce que vaudrait aux trois quarte de l'Europe le déclanchement d'une guerre entre la Triple Alliance et la Triple Entente. Encore bien cependant que les guerres passées, y compris celle de 1870, celle entre la Russie et le Japon, celle entre les nations balkaniques, soient peu de choses au prix de la grande liquidation RENDUE POSSIBLE SINON PROBABLE par l'initiative de l'Autriche-Hongrie, rien n'incite à des pensées plus graves, plus sombres, plus décourageantes que la perspective de l'ouverture de cette liquidation, et que voyons-nous, qu'entendons-nous qui corresponde à ces pensées fatales, inévitables en tout esprit réfléchi, semble-tr-il r Ce sont là dps paroles qu'il faudra rete nir, et qui seront utiles à méditer, au point de vue politique, quand la crise actuelle sera résolue. D'autre part, l'Ami de VOrdre, peu suspect de militarisme, relevant les déclarations de la Chronique, écrit ces lignes symptomatiques : Notre gouvernement est donc maintenant aux yeux de tous un gouvernement de sécurité nationale. Il est impossible aujourd'liu de nier la clairvoyance qui lui inspira des me sui es militaires qui nous donnent la confiance et la paix. Notre gouvernement est un gouvernement national. En attendant, finissons sur une impression moins sombre et marquons quelques opportunes réflexions de la Flandre Libérale, qui confirment très exactemenl ce que dous écrivions hier au sujet du devoir collectif de la nation belge dans les conjonctures présentes : Avant que le conflit s'étende —■ si le malheur veut qu'il ne puisse se localiser — def jours s'écouleront. Si même le fléau d'un* guerre européenne devait s'abattre sur nous, si l'Allemagne en venait aux mains avec h France et si nous étions menacés d'envahis sement, nous pouvons avoir confiance en no: forces, et à l'Angleterre qui a donné ce: jours-ci à notre «gouvernement des assurance! formelles. Au point de vue du ravitaillement il semble que nous n'ayons rien à redoute: momentanément. Les grandes villes et les agglomérations in dustrielles. dont la vie normale pourrait êtn troublée, devraient peut-être montrer l'exemple du calme, de la dignité, de la résolution de la discipline. Espérons que, le cas échéant le gouvernement saura faire son devoir en vers elles, en empêchant des manœuvres d'accaparement et en faisant organiser par le: pouvoirs publics les services d'intendanc< nécessaires. Chacun ne peut être livré à soi même. Nous aurons peut-être à songer d'à bord à notre devoir collectif. Et peut^êtn notre devise national deviendrait-elle le mo" d'ordre plus pressant que jamais. Mise au courant des faits par une press< soucieuse de vérité et prudente, l'élite saun remplir vis-à-vis de la nation tous les dievoim de tuteille qui pourraient être réclamés d'elle Oui, répétons-le encore : Du calme, di sang-froid, de la confiance et de la digni té. Pas d'affolement, pas de gestes irré fléchis et du reste inutiles. Tels sont poui chacun, les devoirs du moment. Quercus. L'jl dualité ►—®eo—< Autour des hostilité', _^ Les commentaires et les nouvelle alarmistes au sujet de lia situation •dtwJL internationale vont toujours leu train. On veut savoir, d'un côté, que la Rus sie défendra les Serbes, tandis que de l'autr les sentiments pacifiques du Tsar et de soi gouvernement sont hautement affirmés.Pou ce qui est de ces informations, nous croyon pouvoir l'envoyer ici à une autre information très officielle colle4à, et d'après laquelle 1 gouvernement belge a suspendu les meuve mente de troupes. On a dit déjà a ce suje ce qu'il fallait et nous n'allons pas insiste ici sur cette nouvelle très importante. Quoi qu'on en dise, d'ailleurs, la situation se dénouera sur les champs de bataille sei bes. La Russie, comme nous l'avons dit, de fendira les Serbes, mais seulement lonsqu ''Autriche-Hongrie fera mine de reprendre • La Serbio une partie de son territoire, le sand jak do Novi Bazar par exemple. Mais encor une fois, l'Autriche-Hongrie se défend éneT giquement contre pareilles suppositions et L a Temps » lui-même a annoncé hier que_ 1 comte Berchtold a fait connaître son poin de "vue au gouvernement russe. Il n'y a don pas lieu de s'arrêter plnis longtemps^ à ce affaires trop sensationnelles. Ces dépêche alarmistes partent d'ailleurs on ne sait d'o et il convient de les examiner très attentdv€ ment avant d'y ajouter foi. Au sujet des hostilités qui ont oommence on remarquera que l'on s'en tient en réalit encore à des engagements de peu d'impoi tance. Les hostili tés paraissent devoir s enga ger surtout sur la Save. Belgrade n'est plu considérée comme capitale depuis le dépar de la Cour et dans ces conditions une oeen pation de cotte ville ne produirait aucun el ^11 est évidemment regrettable que la cris austro-serbe ait pris cette tournure aus< grave et que sans doute beaucoup de san. sera versé encore iras fois inutilement, ca ■»nfin il y avait moyen, avec un peu de bonn volonté de la part des grandes puissanoes, empêcher la guerre. Si les tentatives de m< cliation n'ont pas abouti, on peut prétandr qu'elles ont été mal entamées. Avec des car seils de modération donnés énergique-ment Belgrade tout comme à Vienne, on aura.: dû arriver, semblo-t-il, à maintenir le cor flit sur le territoire diplomatique. _ Les hostilités étant engagées maantenanH il faut espérer que l'on parviendra à les tei miner rapidement et que certaines prévision au sujet de la fin prochaine des operaitons s réalèsent le plus tôt possible. ^ Pour le momen,le6 deux armees ne se m bien nas encore en contact. Les nouvelles^ d un grandie bataille ne seront pas encore très pré chaînes et dians tous les cas il convient d a/ cueillir sous toutes réserves la nouvelle qu sur les frontières du sandjak des combats ur portants auraient été engagés. Les troupe monténégrines sont campées dans cette pai tie de la Nouvelle-Serbie et ce n'est pas un des moindres surprises de oette guerre d voir le Monténégro associé à la Serbie comtr l'Autriclie-Hongrie. Peut-être _ entendrons nous prochainement que l'Autriobe-Hongri va s'en prendre au mont Lovcen situé en tei - ritoiro monténégrin et dominant, comme on - le sait, les Bouches de Cattaro. Ce mont doit - rester entre les mains d'une petits puissance, > puisqu'il fait l'objet de divergences entre l l'Autriche et l'Italie. Est-oe que l'on espé-i rerait à Cettigné provoquer un conflit aus-. tro-italien, comme à Belgrade on a escompte , le conflit austro-russe ? Nous ne tarderons pas , à le savoir. ■ En attendant, il convient de juger avec oalme les événements et les situations qui ne sont nullement désespérées. — J. Joerg. ->-0 8 0>—< Échos LA VILLE Programme de la journée FÎTES Collège St-Joan Berchmans. — A neuf heures et demie, cliistTi.burt.ion des prix aux élèves sous la présidence de Mgr De Oterck, prélat de la Maison de S. S., viioaiire-géiiéral honoraire. Institut St-Norbert. — A 9 heures, au Cercle catholique, distribution des prix aux élèves, sou-la présidence die Mgr CleymhenB EXPOSITIONS Ecoles des Aumôniers du Travail. — De 10 à 12 et de 3 à 6 heures, exposition des travaux et dessins des élèves (ouverte jusqu'au 9 août). COURS: Berlitz School, 8. Metr. — Langues vivantes. La crise Il ne semble pas que d'ici quelques jours, la situation doive se rasséréner de façon notable. Un changement profond s'est effectue dans les* esprits malgré le calme qu'on n'a cessé de prêcher. Gomme les jours précédents, les nouvelles les plus fantaisistes ei les plus contradictoires n'ont cessé de circuler en Bourse, sans qu'il fût possible d'obte-. nir une confirmation quelconque. La Bourse des fonds publics est restée fermée et, de plus, la Commission de la Bourse a défendu de faire des affaires. En consé-, quence, dans le coin des financière, comme clans oelui des transports maritimes et celui des oéréales, on se dissimulait mal la gravité cle la situation. Les nouvelles de Berlin, où le marché des céréales, a subi une liausse de près de J marks aux oent kilogrammes, ' étaient loin de rassurer les courtiers anver-' sois; la meilleure preuve c'est qu'à la réu-1 nion du marché à terme, comme nous l'annonçons pins loin, il fut décidé de snspen-' cire le marché, et tous les membres donnè-' rent leur démission en bloc. Tous les yen-! deurs de céréales s'étaient du reste, retirés ' du marché à l'ouverture de la Bourse. La situation fut oopieu sement commentée 1 et il était facile de constater que l'incertitude et l'indécision régnaient en maîtresses sur les affaires, si toutefois il en a été traité. A l'encontre des bruits fantaisistes qui ont ; couru, nous pouvons affirmer que la liquidation bimensuelle des affaires financières à terme se fera régulièrement aujourd'hui. Le Comité de liquidation, en raison des conditions exceptionnelles que la Bourse a ' eu à subir, a décidé que la liquidation se fe-| rait directement par les intéressés sans de-! voir recourir à l'intervention du Comité. Oette mesure tend à faciliter la solution ' de difficultés éventuelles. Elile permet aussi ' de concilier le principe du maintien intégral ' des opérations tout en apportant dans l'exer-t cioe du droit les tempéraments que la situation exceptionnelle justifie. Noue sommes persuadés que, tant du côt ' des banquiers que de oelui des agents et des particuliers, l'appel à la modération et à la bienveillance sera entendu. Pour le surplus, nous ne pouvons que répéter ce que nous avons déjà écrit: les cours colportés sont la plupart du temps absolu-' ment sans contrôlé; ils ne réflètent pas la valeur intrinsèque des titres. Dès lors les porteurs « bona fide » de ces titres auraient tort de s'alarmer outre mesure et de contribuer - par des offres intempestives à consommer des pertes considérables, qu'un peu de calme et de pondération pourra vraisemblablement écarter. Les mouvements de troupe décommandés5 Nous devons revenir sur l'importante nouvelle que nous avons donnée liier dans une s édition spéciale. On nous signale, en effet, j que beaucoup de gens se sont mépris sur le ,r sons de oette nouvelle et ont cru que les classes rapipelées seraient renvoyées dans , leurs f05'ers. Ce que nous disions était pour-1 tant clair : Il s'agit des 0 mouvements de r troupes » consécutifs au rappel des classes. 5 Ceux qui ont lu la « Métropole » d'hier 5 matin auront vu par exemple que le batail-'d Ion du 8e de ligne d'Anvers et le bataillon du même régiment caserne à Vilvorde (levai en t rejoindre Laeken où se trouvait 1e reste du r légiment. De nombreux déplacements de ce genre devaient s'effectuer de Gand vers Ath, y d'Ypres vers Ostende, d'Arlon pour Namur, _ de Verviers pour Liège, etc. _ Ce sont ces mouvements qui ont été décom-3 mandés, de même que la dissolution des l écoles régimentaires, de guerre, d'artillerie, _ de cavalerie et d'infanterie, qui devait avoir 3 lieu a été ajournée. - Ce que serait une guerre européenne t Si le conflit austro-serbe ne se dénoue pas : d'une façon paoifiquo, et que les puissances s de la Triple-Entente d'une part, et de la Tri-s pie Alliance de l'autre, entraient en lioe, 1 saison quelles formidables masses d'hommes - seraient jetées les unes contre les autres et quelles fortunes la guenre engloutirait ? , Voici des chiffres, d'après des statistiques é dignes de foi, dont celles de M. Charles Ri - cliet, membre de l'Institut, sans tenir compte - des récentes réorganisations militaires en plu-s sieurs pays, qui n'ont pu encore sortir leurs t effets. Les différents pays pourraient mettre - sur pied, armée et marine : la France, - 3,400,000 hommes; l'Angleterre, 1,500,000-la Russie, 7,000,000, soit 11,900,000 pour la e Triple - Entente ; l'Allemagne, 3,600,000 : .i l'Autriche, 2,600,000, et_ l'Italie 2,800.000 y sodt 9 millions pour la Triple-Alliance. Il fau r dirait y ajouter environ 400,000 hommes pour e la Serbie, .soit au total 21,300,000 hommes, à dont plus de la moitié seraient aux prises - sur les champs de bataille ! Encore ne tient e on pas compte des autres pays, que l'on sup - pose susceptibles de rester sur la défensive, à mais qui pourraient être_ englobés dans If1 t conflagration : la Roumanie, la Bulgarie, la - Gfcrècej à l'Orient la Belgique, les Pays-Bas la Suisse, à l'Occident; chacun d'entre eux •, alignant en moyenne 300,000 hommes. Quant à ce que cela coûterait en arme s ments, équipements, ravitaillements, tranf e ports, ruines, etc., M. Richet l'évaluait il y a un an de trois à quatre cents millions dc t francs par jour! La solde et la subsistance e — hommes et chevaux -— des troumes absor boraient seules quatre-vingt-dix millions quo-i- tidiennement, les muni tiens et les transport? e une cinquantaine de millions ; ajoutez-y lia - solde des ouvriers des arsenaux, les ambu-s lances, les équipements, la destruction def ■- flottes, dés ouvrages d'art,.des villes et vil-e lages, la dépréciation des propriétés, l'arrê* e de toute vie économique, le renchérissement e des denrées de première nécessité, etc., et jugez quelle accumulation de ruines, que1 e épouvantable cataclysme représenterait une ■-{guerre européenne ! LA GUERRE AUSTRO-SERIE La situation reste grave La Russie élend sa mobilisation. - L'Allemagne mobiliserait sans rien dire, es premières rencontres. - Belgrade bombardé. - La diplomatie travaille à la paix. - Entretemps les fusils se chargent. - Echanges d'importantes notes entre l'Allemagne et la Russie Le rappel des classes en Belgique Les hostilités LES PREMIERES RENCONTRES Budapesth, 29 juillet. — Télégramme visé par la oensure. On annonce que la nuit dernière les Serbes ont essayé de faire sauter le pont reliant Belgrade à Semlin. Quatre moniiors autrichiens ont alors commencé à bombarder ia cidatelle de Belgrade. La ville a été épargnée jusqu'ici. Les troupes serbes ont répondu au feu des monitors autrichiens qui n'ont éprouve aucune perte. Le pont est endommagé au point que les troupes peuvent encore le traverser, mais non plus les trains. « UNE BATAILLE IMPORTANTE De Vienne au a Lokal Anzeiger » : Le bruit court qu'une bataille importante est engagée à la frontière du sandjak. Il y aurait tro; divisions engagées. La prise de Belgrade LA CITADELLE DE BELGRADE DETRUITE Londres, 30 juillet. — Selon une dépêche de Vienne au «Daily Mail» le feu des monitors autrichiens aurait, dans la nuit du 28 au 29, détruit la vieille citadelle de Belgrade et endommagé le palais royal. Des incendies se seraient déclarés dans Belgrade. BELGRADE SERAIT PRIS Berlin, 30 juillet. — Les nouvelles de Budapesth prétendent que l'Autriche se serait emparée de Belgrade après bombardement. On n'a aucune confirmation de ce bruit qui doit être accueilli sons toutes réserves. Détails complets Le « Daily Telegraph » a reçu une dépêche d'Athènes disant oeci en substance: I^i légation serbe à Athènes a reçu la nou-vellle que Belgrade serait bombardée par les armées autrichiennes et les « monitors» t',u Damiuibe. Les obus sont tombés sur différents quartiers et y ont causé de graves dégAts. Les bâtiments de la banque anglo-serbe et de la banque Audnovitz ont été atteints par les feux autrichiens, et le directeur de cette dernière a été blessé par un éclat d'obus. Les représentants de oes établissements se sont rendus immédiatement auprès du ministre d'Allemagne et ont fait valoir d'énergiques orotestaitions. Une autre dépêche signale que le combat n'est pas seulement engagé devant Belgrade; des coups de canon ont été également échangés à Vikitza, à cinq kilomètres sous la capitale, entre les armées serbes et autrichiennes. On ne connaît pas encore l'issue de ce combat.On mande de Semlin à la ((Gazette de Voss» le récit suivant des hostilités devant Belgrade: ((Un bateau de patrouille autrichien, sur la Save, s'est approché de la rive serbe pour tenter de la découvrir à l'aide du feu de ses projecteurs. Le bateau fut bombardé par V-s Serbes après que des Autrichiens postés dans une petite île du Danube ripostèrent. Près du grand pont du chemin de fer vers Belgrade, un combat s'engagea auquel se mê-ilèretit aussi les monitors du Danube. .Un peu avant une heure de la nuit, les habitants dt Semlin furent tirés de leurs sommeil par des coups de fusils: quelque peu après le canon se fit aussi entendre. On apprit alors qu'un bateau du Danube qui remorquait 3 bâtiments en descendant le Danube et qui était entré clans la Save, avait été bombardé de la rive serbe par des mitrailleuses. Les troupes autrichiennes et le monitor au Danube «Themès» ripostèrent au feu. Ce combat ne dura que peu d-- temps. Au cours de l'engagement on fit sauter le pont du côté serbe. De la rive de Semlin on voit que la construction en fer des 2 tiers du pont pend démantelée sur la rivière; il semble que les piliers sont encore intacts. A 3 h. 1/2, les 1 monitors diu Danube: «Themès», «Bodrog» et «Zsamos» se mirent en action. A Semlin tout le monde se précipita 9ur la rive du Danube d'où l'on voyait Belgrade à travers les brumes du matin. De l'ouest on entendait^ une violente fusillade pendant que les ^ monitors s'a^oro-chaient en ligne de combat de la rive du .Danube serbe. Le « Themès» fit feu le premier. On vit une grenade faire explosion sur la forteresse qui est située sur unie hauteur. Les navires firent feu l'un après l'autre. Du toit de la caserne de la forteresse une fumée noire s'échappait: il avait été atteint et incendié. Un autre endroit de la forteresse près de l'usine d'électricité, était également en flammes. L'incendie fut éteint mais la caserne atteinte à diverses reprises prit feu, tou-iours de nouveau. Le feu du monitor fut soutenu par un jet de grenades de la rive autrichienne. Du côté 9erbe on ne répondit que par une fusillade. Lorsque le bombardement fut plus violent, le soleil montait au-dessus du Danube. Le menitor s'approcha toujours plus o< la rive serbe en continuant à tirer. La fumée des bateaux à vapeur planait en une épaisse-masse noire au-diessus du fleuve ^ umdiis que ryrès de la forteresse on apercevait la fumé blanche de l'explosion des grenades. A 4 h. ï/2, les monitors oessèrent le feu et quittèrent la rive serbe. Le calme se rétablit ensuite. » L'occupation de Belgrade est confirmée. La ville 9'est rendue au commandant du 44e et du 68e régiment d'infanterie. Le commandant s'est engagé à respecter la vie et les biens des habitants. L'ENTHOUSIASME A VIENNE Vienne, 29 juillet. — Ce soir l'enthousiasme semble atteindre son comble. Dès 6 heures la foule se masse devant l'hôtel de vill >ù défileront tour à tour, musiques en tête jt drapeaux avec effigie de l'Empereur, le* léputations des arronclissements. ^Depuis 190 >ù fut célébré le 60me anniversaire du règne le l'Empereur, on n'avait pas vu une telik affluence dans les rues. Le blocus d'Antivarl Rome, 30 juillet. — Le bruit suivant lequel la flotte autrichienne aurait bloqué Antivar: produit ici une vive émotion et on en attend la confirmation. Le major Tankovitch en fuite Vienne, 30 juillet. — On mande de Salo-niquo à la «Correspondance Sud-Slave» qu'un officier serbe accompagné de sa^ femme est arrivé dimanche soir dans un hôtel de Salo-nique où il s'est inscrit sous le nom de major Boujakovrtch. Cependant quelques personne auraient reconnu en lui le major Vodja Tan vovitch dont le gouvernement autr>V-clans sa note, réclame l'arrestation immédiia te. Le prétendu Boujakovitch est reparti i iestination d'Odessa. Les effets du bombardement à Belgrade On mande d'Athènes au «Daily Telegraph; La légation seebo a reçu une dépêche de Noki selon laquelle Belgrade a été bombardée, r sieurs obus sont tombés dans différents qu-ar tiers do la ville et ont oausé des dégâts c sidérable. La Banque anglo-serbe et la Ban que, And.revitch ont été également atteintes Le directeur de ce dernier établissement a éU blessé. Les deux banques ont protesté auprà de la légation allemande. Les deux adversaires^ échangent des coup de canon à Vikitza, à cinq kilomètres "eu des <ous de Belgrade. Les Serbes pénètrent en Bosnie-Herzégovim Berlin, 30 juillet. — On télégraphie d'A gram au «Deutsche Kourier» que des bande: serbes ont pénétré en Bosnie et en Herzégo vine par Fotza et .Zwornik. Des comitadjis si trouvent à leur tête et s'occupent de détiruin les réseaux de voies ferrées, de télégraphe e de téléphone. Près de Priboy, en territoire serbe, des co mitadjis se sont rencontré avec une patronill< le chasseurs impériaux. Des coups de fei furent échangés et les Serbes se retirèren emportant quelques blessés. L'Empereur est à Vienne Ischl, 30 juillet. — L'Empereur est parti i S heures co matin pour Vienne, au miliei .les ovations de la foule. L'archiduc Charles François Joseph es rentré aveo lui à Vienne. Un espion autrichien en Serbie Nisoh, 30 juillet. — On assure ici qu'un officier autrichien de réserve, nommé Malo babiitcli, arrêté à Belgrade, a avoué au cour; de son interrogatoire qu'il était# porteur cl revolvers pour l'attentat de Sarajevo et qu'i faisait partie du service de l'espionnage di l'Autriche en Serbie. Déserteurs autrichiens Nisoh, 30 juillet. — Des déserteurs autri chiens franchissent la frontièr et pénètren en Serbie. Sur un point on en a compté 26 Un offioier autrichien venant d'Albanie s'est rendu aux autorités serbes de Dibra. I a déclaré qu'il avait pris la fuite, sa vie étajn en danger. Les sujets serbes se trouvant en yoyagi ont été arrêtés. Les arrestations continuent Le bombardement a recommencé ce matii à 9 heures. Il a duré un quart d'heure. Pas de troupes à Belgrade Nisch, 30 juillet. — Suivant des nouvelle; parvenues ici, quelques Banques, quelque; bâtiments privés et publics, ainsi que la le gation anglaise de Belgrade, auraient été at teints pendant le bombardement. Belgrad* serait dégarnie de troupes. Les navires serbes battraient pavillon anglais? Paris, 30 juillet. — On mande de Belgrade Tous les navires serbes naviguant sur le Danube ont hissé pavillon anglais^ avec l'assen timent de l'ambassadeur anglais et se trou vent ainsi sous la protection de l'Angleterre (Sous toutes réserves).: , , -, , -, , En Allemagne Une tausse nouvelle Berlin, 30 juillet. — Le t Lokal Anzeiger b a publié ce midi une édition spéciale qui a i produit une vive émotion. Elle annonçait que 1 Empereur venait de donner l'ordre de mobilisation à l'armée et à la marine. Peu après cependant, le « Lokal Anzeiger » distribuait une autre édition spéciale . où il disait que par suite d'une maladresse grossière on avait répandu aujourd'hui une ; édition spéciale disant que la mobilisation avait été ordonnée, t Nous constatons, dit le journal, que oette nouvelle est fausse. » Berlin, 30 juillet. — Des mesures préparatoires à la mobilisation ont été prises en Allemagne depuis quelques jours, mais aucun • ; ordre de mobilisation n'a encore été reçu. Mesures sérieuses de mobilisation Berlin, 30 juillet. — Le bruit court aveo • persistance que des mesures sérieuses relati-> ves à la mobilisation ont été prises ce matin . dans le deuxième Conseil qui s'est tenu au ministère des Affaires étrangères. On se borne à dire qu'on ne peut pas le confirmer. Démentis sur démentis Berlin, 29 juillet. — Un journal étranger a 1 dit qu'il devenait maintenant clair qu'il existait un plan austro-allemand dont les baser ont vraisemblablement été posées lors de l'entrevue de Konopitch, où l'on s'est occupé de j la politique mondiale. On déclare ici que l'ab-j surdité de cette idée d'un plan établi à Konopitch ressort du fait que la cause de la marche en avant de l'Autriche-Hongrie a été l'attentat de Sarajevo. De même l'information d'un autre journal l étranger suivant laquelle l'Empereur Guillaume ayant pris connaissance à son arrivée ' i Kiel de la réponse serbe, aurait télégraphié ' à l'Empereur François-Joseph : «Cela suffit» j est complètement dénuée de fondement. Les chemins de fer sont gardés Berlin, 30 juillet. — On signale de plusieurs villes, notamment de Cologne et Dree-de, que les grands ponts du chemin de fer et ; les travaux d'art sont grrdés par la troupe ■ et la police. Une importante conférence ; Berlin, 30 juillet. — Le «Lokal Anzeiger» annonce qu'il y a eu hier au Nouveau Pakus de Potsdam, en présence de l'Empereur, une conférence très importante à laquelle assis-' t-aient le chancelier, les ministres de la {pierre • et de la marine, les_ chefs d'état-major de 1 l'armée et de la marine et les chefs des cabinets militaire et naval de l'Empereur. La conférence s'est prolongée tard dans la nuit. ; On se montre alarmé Berlin, 30 juillet. — Les journaux estiment qu'on doit de plus en plus craindre d'être à - la veille d'une conflagration générale. Cer- ■ tains se demandent pourquoi on n'a pas pria déjà plus de mesures de précaution pour assurer les approvisionnements et ompecher les exportations des céréales et du charbcm. Des dépêches de l'Empereur et du rsar d n'en est pour ainsi dire plus question. La gravité de la situation Berlin, 30 juillet. — L'échange cle télégrammes entre l'empereur Guillaume et 10 Tsar cause une gr-amde surprise. On ne sait

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software. 

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software. 

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software. 

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software. 

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software. 

Er is geen OCR tekst voor deze krant.
This item is a publication of the title La Métropole belonging to the category Oorlogspers, published in - from 1914 to 1918.

Bekijk alle items in deze reeks >>

Add to collection

Location

Subjects

Periods