14e ANNEE. No. 15. 1 PENNY. 15 AOUT, 1916. LA RENAISSANCE Paiissant le 1er et le 15 de chaque mois* ABONNEMENTS. 1 an. ... 3 1rs. 75 ou 3s. 6 mois 2 frs. ou ls. 8d. ADMINISTRATION ET REDACTION : 42, Cambridge Street, SHEPPIELD. Directeur - M. ALFRED SLUSE. PRIX DU NUMERO : Royaume Uni 1 Penny. Continent 15 Centimes. Appel General ces Belges au Service de la Patrie. General Call of tie Belgians to Serve their Country. Algemeene Oproeping 1er Belgen om hun Vaderland te Dienen. .La .Légation de Belgique a Londres nous adresse la communication suivante : En vertu de l'arrêté-loi du 21 juillet 1916 et de l'arrêté ministériel du 23 juillet suivant, les Belges nés après le 3) juin 1876 et avant le 1er juillet 1898, qui se trouvent dans le Royaume-Uni, sont tenus de se présenter avant le 1er septembre prochain au bureau de police (con-stabulary) le plus voisin de leur résidence et d'y remplir un bulletin d'inscription. Les intéressés pourront aussi demander des bulletins d'inscription à M. le Major Vicomte. E. de Beughem, Directeur du Service Central du recrutement, 35, Grosvenor Place, London, S.W. et les lui renvoyer dûment remplis avant la date indiquée ci-dessus. Les inscrits qui changeront de résidence devront dans les quinze jours faire connaitre leur nouvelle adresse au Service Central du Recrutement, 35, Grosvenor Place London, S.W. Sont punissables de prison et d'amende ceux qui ne s'inscrivent pas ou s'inscrivent trop tard, ou négligent de faire connaitre dans les quinze jours leur changement de résidence. Des sursis, qui devront être demandés dans les bulletins d'inscription, pourront être accordés aux hommes mariés né^ avant 1895 et aux célibataires nés avant le 1er juillet 1886, qui,^ à la date du 20 juin 1916 étaient employés soit dans les établissements qui produisent spécialement pour îo/3 ftrmooo ooi^ m 1û« ~ * A„ i , x. ' 1 * • ••• générale. Les inscrits qui n'auront pas demandé et ceux qui n'auront pas obtenu de sursis seront convoqués devant les Commissions de recrutement. Ceux qui seront reconnus aptes au service seront classés en sept groupes d'après leur âge et leur situation de famille. Le 1er groupe, comprenant les hommes mariés nés après le 31 décembre 1894 et les célibataires nés après le 30 juin 1886, entrera au service actif immédiatement. Les autres groupes seront appelés successivement au service actif par des Arrêtes Royaux. The Belgian Légation in London sent us the following noice :— In accordance with the Royal Decree of July 21st, 19i6 and the Ministerial Decree of July 23rd, 1916, ail maie Belgians born after June 30th, 1876 and before July lst, 1808, at present in the United Kingdom have to report thejnselves before September lst, to the nearest police station (constabulary) and to fill up an enquiry form. They may also apply for such forms at the office of Mr. le Major Vicomte E. de Beughem, Director of the Central Recruiting Service, 35, Grosvenor Place, London, S.W., and return them duly filled up before the above date. Those who remove after having filled up their enquiry form, have to send their new address within the fortnight j of their removal to the Central Recruiting Service, offices, 35, Grosvenor Place, London, S.W. Are liable to imprisonment or fines those who do not fill up an inquiry form before September lst, or do not give notice of their change of address in due time. Applications for delays should be made upon the inquiry form, but can be obtained only by married men born before 1895 and by single men born before July lst, 1886, who were employed before June 20th, 1916, in munition factories or on works of général utility. Those wno do not apply ïor suen ueiays, or to wliom temporary exemption has not been granted, will be sum-moned before a Recruiting Commission. Those who have been found fit for service will be divided in seven groups with regard to their âge and family obligations. The first group, including married men born after December 31st, 1894, and single men born after June 30th, 1886, will be taken for active service at once. The other groups will be called up successively for active service by Royal Decree. De Belgische legatie in London laat ons de volgende mededeeling geworden : Krachtens het Wetbesluit van 21 Juli 1916 en het Ministerieel besluit van 23 Juil, moeten aile Belgen geboren na 30 Juni 1876 en voor lsten Juli 1898, die zich in de Britische eilanden bevinden zich voor den lsten September 1916 op het naastgelegen Politie bureel (constabulary) aanbieden en er een inschryvingsbulletyn invullen. Zy kunnen ook dit bulletyn verkrygen met zich te richten tôt den Heer Majoor Burggraaf E., de Beughem hoofd bestuurder van den Wervingsdienst, 35, Grosvenor Place, London, S.W., en het ingevulde bulletyn tôt hem terugsturen voor lsten September 1916. De ingeschreven :n die van woonplaats zoudeij veran-deren zyn verplicht hun nieuw adress aan hierboven vermeld Bestuur 35, Grosvernor Place, London S.W., binnen de 14 dagen mede te deelen. Zyn strafbaar met gevang en boeten degenen die geene inschryving nemen of zich te laat laten inschryven, of hun niew adres niet zooals bovengezegd binnen de 14 dagen zullen hebben aangegeven.— Een uitstel mag verleend worden aan de gehuwde mannen, voor 1895 geboren en aan de ongehuwde mannen voor sten Juli 1886 geboren die voor of sinds 20 Juni 1916 werkzaam zyn in ondernemingen welke byzonderlyk voor de legers voortbrengen ofwel in ondernemingen van algereen belang.— in het inschryvings bulletyn zelf De ingeschreven die geen uitstel zullen hebben gev-raagd of verkregen zullen voor de Wervingscommissies opgeroepen worden.— Degenen die goed voor den dienst zullen verklaard worden zullen volgens ouderdom en familie aangelegenheden in zeven Groepen verdeeld worden.— De eerste Groep, samengesteld uit de gehuwden na 31 December 1894 geboren en de ongehuwden na 30 Juni 1886 geboren, zal onmiddelyk in werkelyken dienst treden. De andere Groepen zullen naderhand beurtelings door Koning lyke Besluiten tôt den werkelyken dienst opgeroepen worden.— Nous considérons comme un devoir patriotique de publier le texte complet de l'Arrete-Loi dont parle le communique ci-dessus ; nos lecteurs le trouveront en 3e page en français et en flamand. 3e LIVRE GRIS BELGE REPONSE AU LIVRE BLANC ALLEMAND. DINANT. Selon le Livre Blanc, la population de la ville de Dinant aurait pendant trois ou même quatre jours tenu en échec des forces de l'effectif d'un corps d'armée entier, appartenant à l'armée la mieux organisée du monde, avec une opiniâtreté telle qu'il fallut recourir au bombardement d'un certain nombre de maisons pour en venir à bout (p. 121). Si le fait était exact, il n'en existerait guère de plus stupéfiant, car Dinant ne comptait que 7.700 habitants, dont un certain nombre avaient fui au moment de la sanglante rencontre du 15 août 1914 entre les troupes françaises et allemandes. Que s'est-il passé en réalité à Dinant ? La ville, établie sur les deux rives de la Meuse, fut d'abord occupée par des forces militaires françaises qui la mirent en état de défense. Un premier engagement y eut lieu le 15 août : après avoir réussi à prendre pied sur la rive droite, les troupes allemandes en furent repoussées. Le rapport du Bureau Militaire d'Enquête institué au Ministère de la Guerre prussien affirme que le 17 août les troupes ennemies s'étaient retirées sur la rive gauche de la Meuse et que, dès ce moment, Dinant et ses faubourgs de Lefïe et Les Rivages étaient libres de troupes régulières ennemies (p. 117). Cette erreur est d'une grande importance pour la juste appréciation de la valeur probante du rapport allemand, car c'est d'elle que part l'argumentation qui va permettre d'incriminer la population civile. Or, le rapport allemand signale lui-même, quelques lignes plus loin, qu'une reconnaissance allemande ayant poussé, le 21 août, jusqu'au cœur de Dinant, y trouva le pont occupé par l'armée ennemie (p. 117). Il résulte de renseignements de source militaire française, publiés dans la note no 128 du Bureau Documentaire Belge, que ce sont des patrouilles et avant-postes français qui ont, entre le 16 et le 23 août, tenu en respect, en agissant sur la rive droite, les pointes de reconnaissance allemandes poussées, à plusieurs reprises, jusque dans la ville de Dinant et ses faubourgs. Il est donc faux de mettre ces actes de guerre régulière au compte de la population civile ; en les imputant à celle-ci et en exerçant sur elle les terribles " représailles " collectives dont la 3rd BELGIAN GREY BOOK. REPLY TO THE GERMAN WHITE BOOK. DINANT. According to the White Book, the inhabitants of the town of Dinant held in check, for three or four days, the effective forces of an entire army corps belonging to the best organised army in the world, with an obstinacy such that the bombardment of a certain number of houses was resorted to in order to put an end to it (p. 121). If this statement be true, nothing could be more amazing, for Dinant had only 7,700 inhabitants, of which a certain number had fled by the time of the sanguinary encounter between the French and German troops on the 15th of August, 1914. What, then, actually took place at Dinant ? The town, built on the two banks of the Meuse, was in the first place, occupied by Erench military forces who prepared it for defence against the enemy. A first engagement took place on August 15th ; after having succeeded in taking up a position on the right bank, the German troops were driven out of it. The report of the Military Board of Enquiry instituted by the Prussian War Office, affirms that on the 17th of August the enemy troops had retired to the left bank of the Meuse, and that, from that moment, Dinant and its suburbs of Lefïe and Les Rivages were free of regular enemy troops (p. 117). This error is of great importance in the just appréciation of the value of the German report, for it is this mistake which gave rise to the argument by means of which the enemy sought to incriminate the civil population. Now the German report itself points out, some lines further on, that the German reconnaissance having reached the heart of Dinant on August 21st, found the bridge occupied by the opposing forces (p. 117). From information gained from French military sources and published in note 128 of the Bureau Documentaire Belge, it appears that these forces were French patrols and advance guards which, between the 16th and 23rd of August, held in check—by moving along the right bank—the German reconnoitring parties which penetrated at intervais as far as the town of Dinant and its suburbs. It is thus false to set down these acts of regular warfare to the account of the civil population. By imputing them to the latter and by ECHO DE LA FETE NATIONALE A LONDRES. Comme nous l'avons promis à nos lecteurs, nous donnons ci-après le texte du discours prononcé à l'Albert Hall le 21 juillet dernier par M. Standaert, député pour Bruges. Nous l'empruntons au journal flamand " De Stem uit Belgie." Welke grootsche, onvergetijke betooging—En wat is zij weerdig van hetgeen wij vieren : Onze nationale onafhankelijkheid ! Onafhankelijkheid, 't is te zeggen : eigen bestaan, aan het juk der vreemden ontrukt ; eigen leven, in vrede en bedrijvigheid ontwikkeld ; eigen wetten door eigen volksmacht ingevoerd—Onafhankelijkheid 't is te zeggen : een vrij volk in een land. (Toejuichingen.) Kostbare schat voorwaar ! Nooit scheen hij ons zoo bekoorlijk, zoo onmisbaar, dan sedert dien noodlottigen morgen van 4 Oogst, 1914, toen een verraderlijke en brutale vijand heeft gepoogd ons dien schat ontrooven. En op heden, na twee jaren angst en vrees, overal waar Belgen samen komen, huiveren zij van hoop in de toekomst en vertrouwen in den zegepraal, met het oog op den dag waar de zon der vrijheid wederom over ons Vaderland zal oprijzen. (Toejuichingen.) Mocht, voor enkele stonden, het lijdende het verdrukte België, zijne stem laten hooren, van de oevers der zee tôt de heuvelen van Luxemburg, van uit Vlaanderen's velden tôt in het diepste der Waalsche koolmijnen, een kreet zou opstijgen, wiens grootschheid de wereld zou verstom men, een kreet uit den mond van zeven millioen Belgen. Wij willen vrij zijn en onafhankelijk ! (Luide toejui chingen.) r — — -v LA RENAISSANCE. 14e ANNEE. Seul journal belge publié en provinces anglaises. Français—Anglais —Flamand. Abonnements d'un an 3 sh. 42, CAMBRIDGE STREET, SHEFFIELD.

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