La tribune congolaise et La gazette west-africaine

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s.n. 1914, 21 May. La tribune congolaise et La gazette west-africaine. Seen on 30 April 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/bk16m3447d/
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yeàdi 2î Mai 19x4 le Numéro : 10 centimes (tiranyér : 15 centimes) «h 13me Année N« 1S LA TRIBUNE CONGOLAISE ET LA GAZETTF. WEST-AFRICAINE. IE5C©}ocio2XLa,cLa.ir© « Directeur : JEAN PAUWELS VILLA SVLVI A, Avenue des Cottages VI EUX-DÎEU-lez-ANVERS Les manuscrits ou articles non publiés sont détruits. La plus grande discrétion est assurée  nos colaborateurs ou correspondants. Tous droits réservés. ABONNEMENTS Belgique , . fr. 5.— Union* postale ! payables en un mandat-poste international de . « fr. 7.50 PAYABLES PAR ANTICIPATION aawMgjffsrigiKœ»Tnr/il a 11 imutit————rf—gan—atnnniir—Mi niii'ii1 >■—n—rwr— TirTFmnM Nos Correspondances Lettre de Borna La révoHe sur la rive portugaise. — Les passes tlu Congo. — L'oeuvre de l'enfance rtoire. (De notre correspondant particulier) Borna, le 25 avril. Je profite de quelques instants pour vous envoyer une couple de mots par courrier français. La révolte sur la rive portugaise traîne en longueurs. Les Portugais disent que tout est en ordre à San Salvador, mais de ce côté la révolte perdure toujours. Il y a quelques jours les indigènes ont attaqué un village à quelques kilomètres de Nokki, occupé par les Portugais. Ils leur Ont tué 18 hommes et blessé une trentaine. Maintenant une canonnière longe la rive du fleuve, elle a bombardé les villages et les obus ont tué quelques femmes et enfanls. Des renforts de troupes sérieux sont attendus. On espère cerner les révoltés et les obliger à se rendre. Ce sera un bon appoint pour les plantations de rfan-Thomé, dit-on. Il est à craindre que la région qui était prospère, ne soit devenue déserte après cette palabre. * Dans un des derniers numéros de la «Tribune Congolaise», j'ai lu un article au sujet du pétrole au Congo. La fin de cet article (extrait du «Mouvement Géographique») contient une insinuation malveillante à l'égard du gouvernement et absolument injustifiée. Loin de rester indifférent, le gouvernement s'occupe très sérieusement de l'approfondissement des passes et il a obtenu de très beaux résultats. Par la baisse extraordinaire des eaux de cette année, les navires ont pu passer tous, sauf une exception, sans allèges. Malgré que les eaux soient de 3 pieds plus basses que la normale, nous avons 3 pieds de plus qu'auparavant, ce qui peut être considéré comme un résultat magnifique. L'«Alberville» qui vient d'arriver est passé avec 23 1/2 pieds. Il ne faut pas perdre de vue que le «British Sun», le pétrolier est un vapeur d'un tirant excessif: 26 pieds. Cela se rencontre rarement. Il n'est donc pas étonnant qu'il ait dû alléger. Nos deux dragues «Borna» et «Mateba», sous la direction intelligente de M. Bouriez, hydrographe principal, font des prodiges. Si 'le gouvernement pouvait leur en adj oindre une troisième, on parviendrait sans aucun doute à porter la profondeur des passes à 26 pieds en permanence. Cela n'empêche qu'au contraire de ce que dit le «Mouvement Géographique» ,1a situation est des plus satisfaisantes.* * * Le dernier numéro du bulletin de la Mutuelle Congolaise publie un article du Dr Beels sur l'œuvre de l'enfance noire. Cet article contient des idées très justes. Mais pour apprécier les résultats d'une œuvre, il faut être sur place et le Dr Beels reste en Europe. Ce que je puis vous dire, c'est qu'à Borna, l'œuvre donne des résultats excellents. Nous avons une quarantaine de femmes en permanencei à la oonsultation. Les nourrissons augmentent de vue d'oeil, au lieu de rester malingres et chétifs comme jadis. Grâce aux bons soins des R. R. Sœurs, des médecins et des dames patronnesses de Borna, ils se portent admirablement. Le résultat le plus flagrant est celui-ci : La mortalité infantile qui était énorme avant l'instauration de Tœuvxe est réduite à peu près de zéro.) Voilà un fait, contre lequel toutes les théories échoueraient. Maintenant, ce qui est à désirer, c'est qu'on vienne en aide en Belgique à l'œuvre au point de vue financier. De généreux donateurs l'ont soutenue. Le Photoclub de Borna a donné aussi une fête qui a rapporté une jolie somme. Mais les ressources ne sont pas inépuisables et si l'on pouvait faire quelque chose pour l'œuvre de Boma dans la mère patrie, ce serait un grand bien. Lettre de Matadi L'autobus de la Compagnie du Chemin de fer. — Les habitations de ses agents. ■ (De noire correspondant particulier) Matadi, le 25 avril. La Compagnie du Chemin de fer du Congo a pris une initiative qui est toute à sa louange. Depuis environ deux mois, un autobus assure un service de transport des agents de cette compagnie, entre Matadi-Centre et Matadi-Ville Haute. Avant cette innovation, c'était un vrai calvaire que d'escalader, pendant vingt bonnes minutes, en plein midi, sous un soleil de plomb, cette rampe ininterrompue qui conduit à la Haute-Ville. Il en était de même à la reprise du travail, à 15 heures, lors de la descente des agents vers la ville basse, —■ rendue plus pénible encore par la réverbération de la lumière et de la chaleur sur le sable blanc de la route et sur les roches de la «cuvettê» de Matadi. Il y avait là une question d'humanité, que la Compagnie du Chemin de fer a heureusement résolue, pour le plus grand bien de ses agents, et dans son intérêt propre, puisque de la santé de ses agents dépend la bonne marche des services. De plus, sur la grand'route tracée par la Comp. du Chemin de fer, allant jusqu'à Kinkanda, où est perché l'hôpital de cette société, il est possible maintenant de transporter Jes malades en autobus, au lieu de les «chahuter.) comme auparavant dans ces tippoï ou hamacs clos, portés par des noirs, et d'où ils ne descendaient qu'avec une augmentation de fièvre ou une courbature générale du corps. Il y a eu là, de la part de la Compagnie du Chemin de fer du Congo un beau geste, dont ses agents doivent lui être profondément reconnaissants. * * * Un immense progrès encore qu'a. réalisé la* Compagnie du Chemin de fer du Congo à Matadi : ce sont les habitations de ses agents. Do coquettes maisons, — de petites villas plutôt, — s'élèvent maintenant dans la ville haute, s'étagent nombreuses sur la flanc des collines, en escaladent la crête et se poursuivent le long de la grand'route qui conduit à Kinkanda. Ces nouvelles maisons, construites toutes en ciment, avec verandah, ©t d'une architecture riante, se composent d'une salle à manger, d'une chambre à coucher, d'une salle de bain, d'une cuisine et d'un petit magasin-cave. C'est dire assez que les agents de la Compagnie du Chemin de fer du Congo jouissent actuellement d'un véritable comfort, et que si ce mouvement crée une émulation sérieuse, nous pouvons espérer voir, dans quelques années, des Européens venir en villégiature à Matadi, ou même... en voyage de noces!... Canga Mesu. Il estinterdit de reproduire nos correspondances, à moins d'en indiquer la source. Nos Informations Le départ de r«Anversville». — La malle congolaise «Anversville» est partie jeudi matin, à 6 heures, emmenant au Congo 111 passagers embarqués à Anvers. Parmi Les partants entourés, citons : MM. Herinekx et Gaspar, magistrats; Fostroy, agent d'administration, qui part avec sa femme et son enfant; Baeyens, administrateur territorial ; De Becker, agent territorial, qui part avec sa femme; Vieslet, agent d'administration, qui part avec sa femme; Nouwkens, id. ; Boccini, administrateur territorial ; Groven, receveur des impôts; Hendrickx, agent judiciaire; Gérard, de la Cominière, et sa femme; Noronha d'Oliveira; Mme Perier, qui va rejoindre son mari; Beissel. directeur des Huileries du Congo; Vermeire et Deschryver, de Comfina; Wyard, de la Compagnie du chemin de fer, et sa femme ; Meuleman, 4e départ, de l'Alberta à Kinchasa; De Clercq (3e départ), directeur de l'Union commerciale africaine à Stanleyville ; Bosman, (2e départ) privé; des missionnaires de divers ordres, etc., etc. Assistaient notamment au départ : MM. Cardon de Lichtbuer, administrateur délégué de la Congo Trading Company ; Lagouge, secrétaire général de la Mutuelle congolaise ; De Gomrée ; Blondeel ; le commandant Arnold ; Blanckaert ; Wuyts ; Bodart ; le R. P. Cambier, préfet apostolique du Haut Kasai ; Piérache, etc. Départ de M. Olivier. — Parmi les partants du 14 courant, se trouvait également M. Albert Olivier, directeur en Afrique de la Société Commerciale et Minière du Congo (Uélé), et ex-président de la Chambre de Commerce de Buta. M. Olivier, rentré il y a deux mois seulement, retourne au Congo pour reprendre la direction des affaires de la Cominière dans l'Uélé. Le sympathique directeur était accompagné au bateau par d.e nombreux membres de sa famille et amis, venus lui souhaiter bon voyage et bon succès. Retour de i'«Albertville». — La malle congolaise «Albertville» a quitté Las Palmas, lundi, à 4 heures de l'après-midi et peut-être attendue à Anvers, lundi prochain, 25 courant. Se trouvent notamment à bord : Du ministère des colonies: MM. Gérard A. G. A., inspecteur d'Etat, (interprêté); Maes, J. J. M., juge d'Appel; Stasse R. C., substitut; Dumont V. J. J., directeur de la justice; Léonard X. J. A., chef de zone (Katanga); Grisar M. A. V., vérificateur des impôts de le classe ; Mogensen P. C., capitaine de jsteamer de 3e classe; Demuenynck A. P. G., adjoint .supérieur; Bonnevie, P. M. V., sous-lieutenant; Henry H. C. A., sous-lieutenant; Bonnard P. J., chef de culture de 3e classe; Delhaye P. T. D., sous-lieutenant; Cartasegna F., lieutenant ; Bollens F. J. F., contrôleur (Katanga); Paggi J. B. L. E., chef de section principal; Lambert V. N. E., commis des postes de le classe (Katanga); Caréna L. J. H., agent judiciaire; Franc G. A. 0., capitaine, de steamer de 2e classe ; Demptinne A. G., chef de secteur de le classe; Collard J. M., commis-chef; Zerbini Umberto, médecin-inspecteur; Eschweiler F. L. J., chef de culture de le classe; Crouquet T. C., agent militaire; Michaëlis J. M., magistrat suppléant; Ba-vicchi F., chef de culture de le classe; Gluud J. G., capitaine de steamer de 2e classe^ Nilsson G. F., capitaine de steamer de 3e classe; Aubert J. A., agent d'administration de 3e classe; Olsson R. 0., capitaine de steamer de 2e classe; Schmitz H. V. commis-chef (impôts) ; Beauffort J. E., agent judiciaire; Boxstaens, H. A., agent de l'ordre judiciaire; Delsemme N., maçon; Poncelet L. A. surveillant de travaux; D'Hondt V., commis de Ire classe; Her-man A. J., sous-officier; Michaëlis J. P. E., commis-chef (Justice) ; Theisen, F., agent de l'ordre judiciaire (interprêté) ; Mat P. P. A., commis de le classe, (finances) ; Hardy A. J. L. M., commis de le classe (finances); Capelle J. E. P., commis de le classe; Van Kerkhove A. P., agent territorial de 2e classe; Jacobs A. J., mécanicien, de 2e classe (interprêté) ; Ericsson Paulus, 1er sous-officier; Pierre R. P. R., commis-chef (cadastre) ; De Decker H., 1er sous-officier; Vandeweghe P. J., sous-chef de culture de 2e classe; Hendrickx L. M. P., sous-commissaire de police; Steenhaut A. L. V., tailleur de pierre; Guil-main L. J. G., commis-dessinateur; Jenicot L. J. F. J.. mécanicien (5e Don Gle) ; Maes, chef de la mission etnographique et Tits, son adjoint. ites Grands. Lacs : Messieurs Elorquin F. E. chef de secteur de 2e classe; Duyvenaardt F. J. E., sous-chef de section; Putteville Guillaume, maçon (interprêté); Van Neck, A. R., charpentier; Van Bever, R. F., poseur de voie; Pehrsson J. A., mécanicien de le classe et De Fré F. E., surveillant de travaux. De la N. A. H. V. : M. Kruse. De la Comfina: MM. Zickwolff, Van Gest, Herle-vaux et Wauthier. Du C. C. C. : M. Questiaux, directeur. De la Compagnie du Kasai: MM. Van Cauteren, Martin, Dejardin, Daniel, Absil, Vincent, Sap, Scop-pa, Boccar, Vandercasseyer, Marrocchi, Inglebert, Ganz et Van Belleghem. De la Compagnie du Chemin de fer du Congo: MM. Sarles, Ottoy, Luigi, Opdebeeck et Corbisier. Du Sud-Kamerun : MM. Zeitiger, Rehder et Pink-vos.De la S. A. B. : M. Grandquist. Des Missions de Scheut : le Rév. Père Crombe. De la Citas: M. Jonckheer. Des Plantations Lacourt : M. Luja . De l'A. B. C. : M. Saye. Vente du «Léopoldville». — La Compagnie Belge Maritime du Congo vient de vendre son paquebot «Léopoldville» construit en 1908 par MM. Harland et Wolf de Belfast, à MM. Elder Dempster et Co Ltd de Liverpool. Les partants du 4 juin 1914. — S'embarqueront le 14 juin à bord de 1'«Albertville» dont le départ est fixé à 9 heures du matin. Pour le ministère des Colonies, (Ire liste) : MM. Gomrée, R chef comptable militaire (2e départ) ; Van Campfort J.administrateur territorial de 2e classe (1er départ); Pelet J. agent d'administration de 2e classe (4e départ) qui part avec sa femme; Pel-grims A., sous-officier (3e départ) ; Nikitin P., capitaine de steamer de Ire classe (4e départ) ; Hessing S., capitaine de steamer, de 3e classe, (2e départ) ; De Raeve J. pharmacien (2e départ); Muller E. agent supérieur (3e départ) ; Bataille L. capitaine commandant (2e départ) ; Massart H. agent territorial de Ire classe (4e départ) ; Gosme E. adjoint supérieur (4e départ) ; Martinsson J. capitaine de steamer de 3e classe (2e départ) ; De Koninck C. commis de 2 eclasse (2e départ) ; De Coster J. commis de Ire. classe (2e départ). Pour la Forestière et Minière :MM. Moseley W. H. agent technique (2e. départ); Grosemans M. agent (5e départ) ; Villas J. agent technique (1er départ) ; Duff G. A. agent technique (1er départ). Pour le Katanga. — Les agents de la Compagnie du Chemin de fer du Bas-Congo ci-après désignés se sont embarqués ou s'embarqueront aux dates indiquées ci-dessous : a) sur le steamer «Kenilworth Castle», qui a quitté Southampton le 16 courant, à destination de Ca-petown : M. Louis Debatis, machiniste-chauffeur, attaché au service de l'exploitation du chemin de fer du Katanga. b) sur le steamer «Briton», quittant Southampton le 23 courant, à destination de Capetown : M. Cyrille De Saffel, tourneur, attaché au service précité, dont le départ était prévu pour le vapeur précité du 16 courant; M. Henri D'Ombret, machiniste-chauffeur, attaché au service, précité; M. Joseph Renard, commis-oomptable, attaché au service de la construction du nord du chemin de fer du Katanga. Mort de M. Emile Olivier. — Le 18 mai, a eu lieu à Erembodeghem (lez Alost), l'enterrement du regretté M. Emile Olivier, ancien agent de la S. A. B. mort à Gand, le 15 courant après une longue et pénible maladie. M Olivier avait fait un terme ininterrompu de qua-tres années et était rentré au pays depuis quatre mois et demi, jouissant en apparence d'une santé excellente ; ii se proposait de reprendre bientôt le chemin d'Afrique. Il ne devait malheureusement plus revoir cette terre lointaine jqu'il s'était mis à aimer et où il avait donné tant de preuves de son inlassable activité. Olivier était un camarade droit et franc, un caractère foncièrement bon, un cœur généreux incapable du plus petit mal et estimé de tous. Loin de sa famille, il était allé chercher les germes de l'implacable maladie qui devait l'enlever trop tôt, âgé seulement de 32 ans, à l'affection des siens. Une assistance nombreuse attendait à la gare d'Erembodeghem l'arrivée du train de Gand ramenant le corps. M. Wuyts, de la Mutuelle Congolaise, dont le défunt était membre, a présenté, au nom de cette société les plus vives condoléances à la famille. Mort de M. Raymond Monard. — Une dépêche annonce le décès de M. Raymond Monard, survenu le 4 mai à Léopoldville, à la suite d'une hématurie. M. Monard résidait pour la seconde fois au Congo, en qualité d'agent territorial de -Ire classe. Pendant son congé, il avait épousé le 19 août 1913, Mlle Martha Van den Bril, fille, de M. Polydore Van den Bril-Van Reeth, de Boom, et était reparti le 6 septembre dernier avec sa jeune femme. Le jeune ménage fut envoyé à Kwamouth où les époux Monard ne tardèrent pas à s'attirer l'estime, générale, tant des blancs que des noirs. M. Raymond Monard, qui était origianire de Mar-cinelle, a succombé à l'âge de 29 ans. Importation du ciment belge au Katanga. — La communication de M. le ministre des Colonies, avec notice explicative, concernant la récente réduction du tarif des Beira, Mashonaland, and Rhodesia Railways, est renvoyée par !a Chambre de Commerce d'Anvers, en communication à la section compétente. p—g——■anagami iiiwn i ■ > n i iw —Bcaonea—a—b—b—a A l'Union Colemale Belge Inauguration des nouveaux locaux La séance inaugurale Les nouveaux locaux de l'Union Coloniale Belge, que nous avons décrits récemment, ont été inaugurés officiellement mercredi dernier, à 8 heures du soir. La séance inaugurale a eu lieu dans la grande salle des fêtes, qui était archicomble. La cérémonie était présidée par M. Cooreman, président de l'Union, aux côtés duquel avaient pris place MM. Renkin, ministre des colonies; les députés Louis Franck, Vandervelde, Van Cauwelaert et Thibbaut, vice-présidents, et le major Du Breucq, secrétaire général. Dans l'assistance, très nombreuse, et qui réunissait l'élite de nos coloniaux, on remarquait notamment — nous les citons au hasard : MM. Arnold, secrétaire général du ministère des Colonies; Droog-mans, président du comité spécial du Katanga; De-Keyser et Baerts, directeurs généraux au ministère des Colonies et Van Damme, directeur au même département; le major Charles Liebrechts, conseiller d'Etat honoraire; les lieutenants généraux baron Wahis, gouverneur général honoraire du Congo, baron Donny, Van Sprang, Blanquaert, Daelman et Lantonnois, Camille Janssens, gouverneur général honoraire ; les colonels Ghislain, et Henry, vice-gouverneurs généraux du Congo, Alexandre DelcommU-ne, directeur de la S. A. B. et du Lomami; Hinck, administrateur-directeur de la Citas; Vitta, directeur, de l'A. B. C. ; Victorien Lacourt, directeur général de la Cie du Kasai; les colonels Chaltin et Van Gèle ; les majors Bastien, Thibaut et Weyns ; le colonel Dhaenen ; le général Storms ; le député Tibbaut ; le Père Vermeersch; le major Michaux; le professeur de Wildemann; le Dr Bourguignon; W. Périer; le Dr Briart ; Léon Thiery ; Castreuil ; Bureau ; le commandant Dubreucq; Orts; Van Tichelen ; le professeur Ambroise; l'intendant Michel; Louwers ; les commandants Sillye, et Sarolea; Degrez; Dubois, conseiller colonial; Bourdeau; Henrion et Lagouge, respectivement vice-président et secrétaire général de la Mutuelle Congolaise; Cassart; Rom; de Gomrée ; Blanckaert ; De Backer ; Delavignette ; Meunier ; Biot; Lens; Vandeputte; le lieutenant Thibaut; Sauvage; Taverne, inspecteur général des Finances; Orts; etc., etc. Discours de M. Cooreman M. Cooreman a, tout d'abord, fait un exposé des travaux accomplis par l'Association jusqu'à ce jour : En vérité, si nos locaux sont inaugurés seulement aujourd'hui, ils n'ont pas cessé depuis longtemps déjà d'être le foyer de réunions et d'études envisagées par les statuts dès le début, et nous sommes appliqués à susciter et à protéger les idées coloniales ; ce fut un des premiers soucis de l'Association,suivant en cela d'éminentes initiatives et conformément au programme de notre secrétaire général. Nous avons donc donné des conférences aux élèves des écoles normales et favorisé l'éclosion des vocations coloniales. D'autre part, nous avons répondu à l'appel des œuvres post-scolaires et travaillé dans les établissements divers et les cercles ouvriers. C'est ainsi qu'en 1912-1913, il a été donné trente-deux conférences à Bruxelles et en province; pour 1913-1914, nous atteignons déjà le même chiffre et il reste une dizaine de séances à donner. Beaucoup d'instituteurs suivent ces cours à la suite desquels est délivré un diplôme de préparation coloniale. Dans la réalisation de son programme, l'Union coloniale belge ne pouvait pas ne pas s'occuper du commerce et de l'industrie du Congo. Elle a réduit son programme à celui de la classe inférieure de l'Ecole Mondiale et s'est appliquée à l'améliorer dans le sens pratique. Notre corps professoral comprend des personnalités qui donnent toutes garanties et s'attachent à ce que l'enseignement soit donné, non pas sèchement, mais d'une manière aussi probante que possible. Vous remarquerez à ce sujet le musée des choses de la mer, les instruments scientifiques divers, les appareils météorologiques et les tableaux didactiques. Vous verrez l'heureux aménagement des salles de cours, à proximité du musée commercial. Les jeunes gens auxquels est donné cet enseignement vivent six mois dans le milieu colonial et deviennent des recrues pleines de foi. En 1912-1913, il y a eu 64 élèves, dont 53 réguliers et 11 auditeurs, auxquels ont été décernés 21~ diplômes de préparation coloniale; 14 sont actuellement au Congo. En 1913-1914, on a compté 57 élèves, dont 49 réguliers et 8 auditeurs. Cette petite diminution momentanée résulte de ce que nous nous sommes montrés plus difficiles dans le degré d'instruction exigé pour l'admission à nos cours. Pour la session prochaine, nous disposerons de nos nouvelles installations, et par le nombre de demandes, nous pouvons prévoir un développement considérable de notre clientèle studieuse. Nous avons dé-

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This item is a publication of the title La tribune congolaise et La gazette west-africaine belonging to the category Koloniale pers, published in Anvers from 1902 to 1914.

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