La tribune congolaise et La gazette west-africaine

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s.n. 1914, 18 June. La tribune congolaise et La gazette west-africaine. Seen on 28 March 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/fb4wh2fd0k/
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Jeadx 18 Juin 19x4 I •» .V ' i\ le i\ uméro : 10 centimes (tuanyfir : 15 centimes) 13mc Année bi* V\ LA TRIBUNE CONGOLAISE ET LA GAZETTE WEST-AFRICAINE. HZ© tocL om-ad ai re Directeur : JEAN PAUWELS VILLA SYLVIA, Avenue; des Cottages VI EUX-DIEU-lez-ANVERS ILes manuscrits ou articles non publiés sont détruits La plus grande discrétion est assurée à nos colaborateurs ou correspondants. Tous' droits réservés. ^.BOisrisrE^iEisrTS Belgique , « fr. 5.- Un"on postale ! P«,yat>les en un niandat-poste international de . , (r. 7.Z Nos Correspondances Lettre de Borna La ligue pour la protection de l'enfance noire. — Les fêtes du 1er juillet. — La révolte au Congo portugais. — Baisse de la température. — La crise du C. T. C. (De notre correspondant, particulier) Borna, 28 mai Le comité de Borna de la ligue pour la protection de l'enfance noire organise à l'occasion des fêtes de juillet une tombola au profit de l'œuvre. Les démarchés ont eù du succès ; les Bomatraciens ont fait de beaux cadeaux et la tombola peut fournir une belle collection de lots aux amateurs. La vente des billets a commencé et fait espérer un beau succès. Ils sont à 1 franc et on en a vendu à ce jour plus de 1500 On espère une recette de 2500 francs au moins, qui sera versé intégralement à la caisse. Au 1er juillet aura lieu, dans le nouveau bâtiment du district, qui sera alors achevé, une exposition des lots de la tombola, une exposition d'ouvrage de dames, et une exposition des œuvres eles membres du Photo-Club. On escompte qu'elle sera brillante. La société de tir organise un concoure de tir, le Photo-Club compte donner une fête artistique dans le courant de juillet, toujours au profit de l'œuvre dont la caisse sera ainsi largement alimentée sans avoir recours à des subsides d'Europe. Je vous ai dit, dans une précédente lettre, les beaux résultats obtenus par cette goutte de lait poui noirs. Les enfants sont présentés de jour en joui plus nombreux et leur santé est excellente. Le comité local est actuellement composé de Mme* Deuster, Libbrecht, Leclercq et Delpiano. Madame Victor Dumont, qui fait aussi partie du comité est rentrée en Europe par dernier vapeur. Le Dr Libbrecht apporte son concours au comité en remplacement du Dr Cammermeyer rentrant en Europe aujourd'hui.* * * La révolte en territoire portugais traine toujours Les portugais ont reçu des troupes de renfort. On incendie beaucoup de villages, mais on n'apprend pas de résultat définitif. Le gouvernement a eu le tort de laisser pendant trop longtemps le pays, par raison d'économie, sans occupation effective. Il paie maintenant très cher ses fautes. Pour le reste, rien de particulier. La température a brusquement baissé dans le courant du mois ; après des températures excessives, nous avons maintenant des nuits froides. * * <e La suite de la crise de Cï T. C. produit ses effets. On commence dans le Haut à se rabattre sur d'autres produits d'exportation. Certaines compagnies -suivent l'exemple de Lever brothers et se préparent à exploiter l'huile de palme. Je- vois arriver le moment où le Mayumbe, si longtemps dédaigné, deviendra la plus belle partie du Congo, au point de vue commercial. Le nombre des maisons de commerce y augmentent de jour en jour, et un jour ou l'autre, il faudra prévoir l'amélioration du chemin de fer pour lui permettre de transporter le cargo présenté. Tout change ! Lettre de Matadi Mise au point. (De notre correspondant particulier) Matadi, le 21 mai. Nous lisons dans le «Courrier Colonial», organe de l'Afrique Equatoriale française (numéro du 31 mars 1914), ces quelques lignes d'un enthousiasme qui nous semble plutôt prématuré, au sujet du vote de l'emprunt de 171 millions, pour la construction du chemin de fer Pointe Noire-Brazzaville : «En possession de notre chemin de fer Brazzaville-Pointe Noire, il nous sera possible d'échapper à l'onéreuse servitude que nous subissons du fait du chemin de fer belge. Nous n'attendrons plus pendant de longs mois, le malheureux colis d'Europe, toujours annoncé et n'arrivant jamais! Plus de tarifs draconiens, tels que ceux de Kinshasa-Matadi, à 200 francs les 400 kilomètres!... etc., etc.» Tous renseignements pris, il nous paraît que l'auteur de cet article, ignore totalement, et les prescriptions de la colonie du Congo belge, et les règlements ele la Compagnie du Chemin de fer du Congo. Cela devrait pourtant être d'un intérêt immédiat,nous sem-ble-t-il, pour tout colonial de l'Afrique Equatoriale Française qui désire se décharger quelque peu de «l'onéreuse servitude» dit chemin de fer belge? Il saurait, en effet, que l'importation d'un colis, icomme dans tout pays d'ailleurs, est subordonnée à une déclaration en douane, établie en bonne et due forme, suivant les règlements de la colonie; que de plus, — pour prendre un exemple qui se vérifie souvent, parait-il, avec des agents de l'A. E. A., — l'introduction d'armes et de munitions est soumise à une autorisation de transiter à travers le Congo belge, signée par le minstère des colonies de France, en vertu de la conférence de Bruxelles; que si ces formalités ne sont pas dûme-nt remplies, il est de toute évidence que les colis en question resteront en souffrance dans .les entrepôts de la douane, où ils.paieront de lourds frais d'entreposage. Il saurait enfin, que les règlements de la Compagni du chemin de fer prescrivent (ce qui n'a rien de «dr£ conien») le paiement des frais de transport, au dépai eles marchandises, et que s'il avait envoyé à la dit compagnie, dès l'avis d'expédition d'un colis d'Europe une provision suffisante pour couvrir les divers frai ele transport et accessoires, il n'y aurait eu aucu retard et il n'aurait pas du attendre «pendant d longs mois le malheureux colis d'Europe toujours ar noncé et n'arrivant jamais!» Des mécomptes semblables sont donc imputables la négligence seule des intéressés. Ouant aux transports Kinshasa-Matadi à «200 franc les 400 kilomètres» (pour combien de kilobrammes d marchandises? Et de quelles marchandises s'agit-il?" un simple coup d'œil sur les tarifs de la Compagnie d chemin de fer du Congo suffira pour réduire à néan cette assertion, qui nous semble au moins osée, sino fantaisiste! Canga Mesu. Lettre de Léopoidville m A a Pool-Attractions ». (De notre correspondant particulier) A l'occasion de l'Ascension, « Pool-Attractions avait organisé une soirée théâtrale dont la plein réussite constitue un succès de plus à son actif. Pour la circonstance un joli théâtre avait été érig sur la place de Galiéma en plein centre du quartie commercial. Prenant pour devise: «Plaisir et Charité», le ce mité de la Société avait mis les programmes à 1 disposition de la Ligue Nationale pour la Protêt tion de l'Enfance Noire au profit de laquelle ils fi rent vendus par Mmes Haack, Jacques et Dehondi A 8 h. 20, un train spécial débarquait à Léo d nombreux Kinshasois et Kinshasoises désireux d profiter de cette rare occasion de passer une soiré agréable. Dès ce moment ce fut la cohue à l'entrée du thés tre où le sympathique président de P. A. recevai les personnalités qui venaient apporter par leur pre sence, un précieux encouragement à la jeune c vaillante société. A 8 h. 3/4, la salle était comble. Parmi l'assistanc nombreuse et selecte nous avons noté au hasard d crayon : M. le commissaire général et Madame Moi: laert; M. et Mme Dryepondt; M. le commissaire gé néral Henry; M. et Mme Hoppenrath; le commai: dant Woeste ; M. le Docteur Dubois et Madame ; M l'adjoint supérieur Van Aerde; le commandant Gi ly, etc., etc. Les toilettes aux couleurs tendres, des dames, je taient sur le ton uniforme des costumes blancs de Messieurs, une note gaie et poétique. A 9 heures précises les 3 coups réglementaires son frappés, la rampe s'allume et la fête commence. E voici le programme : I. — Ouverture pour piano, Mme De Brauwere. «Verse Margot», romance, chantée par Mme Grad vold. «You-You la Japonaise», duo, Mme De Brauwere e M. De Graeve. II. — L'affaire Glandou, comédie en un acte pa la section dramatique du cercle. III. — «Si j'ai ton cœur», duo pour violon et monc corde, par M. De Graeve et par M. Mary. Stances de Goublier, chantées par M. Grad vold. «Si vous l'aviez compris», romance chantée pa Mme De Brauwere. M. De Graeve, dans son répertoire. IV. — Une séance au conseil municipal de Ni gai.; dou — les Baudets, scène bouffe, interprêtée par 1 section dramatique de Pool-Attraction. Mme De Brauwere a joué avec la virtuosité qu nous lui connaissons l'ouverture d'Hérodiade. Trè applaudie dans son duo avec M. De Graeve et plu encore pour sa romance «Si vous l'aviez compris qu'elle a détaillé avec art de sa voix si mélodieuse. Succès aussi à M. Gradvold, qui se sert avec ais;m ce d'une jolie voix bien posée. Très prisé M. Marx dans ses danses américaine qui lui ont valu un gros succès. Très bien goûté la romance «Si j'ai ton cœur», joué: sur monocorde par M. De Graeve, qui fut ensuit très applaudi dans son répertoire comique. Félicitons aussi MM. Jacquemin,Schwab, Thiebaut Lhomme, De Brauwere, Jacques, Badoux, Engle bert, Dorekens, Warnier, Everaert, Andries et D< Graeve qui ont assuré le succès des 2 pièces au pro gramme. Succès d'autant plus méritoire que la plupart de, artistes jouaient pour la première fois. «L'Affaire Glandou» fut tout particulièrement biei rendue, chacun s'étant fait un point d'honneur d'in carner le plus exactement possible le personnagi dont le rôle lui avait été dévolu. Cette belle soirée fut clôturée par une sauterii pleine d'entrain pour laquelle Mr Carletti avait mil la salle à manger de la Franco-Belge à la disposi tion du comité. Un bon point à M. Carletti1 qui ne rate jamais une occasion d'être agréable à ses amis et clients. L'activité que déploie le comité a provoqué une belle émulation parmi les membres de la section dra matique; déjà une nouvelle pièce est à l'étude. I s'agit de «Ce Bon Monsieur Zoetebeck», comédie er 3 actes- bien connue, appelée à un très grand succès. Elle sera très probablement donnée le 1er juillet à Kinshasa où la société compte de nombreux mem lires. «Pool-Attractions» ne s'endort pas sur ses lauriers e A l'heure actuelle la société compte plus de 100 membres, tant effectifs que protecteurs pour Léo-t poldville et Kinshasa léunis. Il y a lieu d'espérer que c cet effectif ne tardera pas à augmenter encore et que les relations entre les résidents de ces deux lo-s caliU'i seront dans un avenir très rapproché plus ti amicales et plus suivies. e C'est un des buts vers lequel tendent les efforts du i- comité de «Pool-Attractions». OdUdlld. à « Lettre de Kinshasa e L'incendie de l'ecAmblève». ii (De notre correspondant particulier) Kinchasa, le 25 mai. il Un grave accident, qui a pris dans une certaine mesure les proprotions d'une catastrophe, mais qui n'occasionna cependant que des dégâts matériels,vient de se produire dans la colonie. Le nouveau steamer «Amblève», de la Citas, à chauffage de pétrole, a été totalement détruit par un incendie le 23 courant. Il y avait à bord 16 passagers dont une dame, tous sains et sauf. » Voici comment il semble que l'accident se serait e produit. Le bateau venait de s'arrêter vers 6 heures du g soir au poste de bois chez Mélèze à la rive française r et l'ordre d'extinction des feux venait d'être donné, quand tout à coup le feu prit dans la salle des machines. Probablement une petite fuite s'était-elle produite dans la tuyauterie et le pétrole, en petite quantité s'était répandu au fond de la câle, se serait-il gazéifié par suite de réchauffement et enflammé ? C'est la thèse que l'on penche à admettre. Toujours est-il que malgré tous les efforts du capi-e taine Gustafson et de l'équipage, aidé de tous les pas-e sagers indistinctement, le feu ne put être maîtrisé. e Bientôt le pont supérieur s'enflamma et il fallut que les courageux sauveteurs battent en retraite ; mais il n'y consentirent qu'au dernier moment, après avoir t coupé les amarres de la barge que remorquait le stea-■- mer «Amblève» et qui contenait 150 tonnes de- mur-t chandises qui sont sauvées. Les bagages des passagers ont également été sau-e vés ; mais du bâteau il ne reste cjue la coque et quel-L1 ques ferailles tordues. L'«Amblève» était un beau bateau à hélice, du type «Colonel Thys», tout nouvellement construit et qui faisait son second voyage. Une note extraordinaire a été donnée au sujet le cette catastrophe par l'employé de la ligne téléphonique de la colonie belge, occupant un poste voisin du lieu de la catastrophe et qui a tenu à ne pas râter s l'occassion de montrer que, au Congo, M. Le Bureau ne perd pas ses droits et prend de plus en plus pied t dans la colonie. Cet employé modèle refusa d'avertir M. Hauzeur, directeur de la Citas, et qui se trouvait en ce moment à Kwamouth, à deux heures et demie du lieu du sinistre, sous le prétexte que la ligne ne pouvait servir aux particuliers et que l'incendie de 1'«Amblève» n'était pas une affaire de service ! ! ^ M. Hauzeur, qui se rendait au Kasai, à bord du steamer «Sambre», n'a donc pu être averti de la ca-r tastrophe survenue et continue tranquillement son voyage. Admirable n'est-ce pas? M. Collin, sous-directeur de la Citas, a pris immédiatement les mesures nécessaires pour envoyer un r bateau de réserve, permettant aux passagers de continuer leur voyage. Il estinterdit de reproduire nos corres-3, pondances, à moins d'en indiquer la source. Nos Informations d ' Les partants du 25 juin. — S'embarqueront aussi le 25 juin, à bord de l'«Elisabethville», dont le départ est fixé à midi i Pour le ministère eles colonies (2e liste et dernière liste): MM. Vanitsen, G. M. D., administrateur ter-s ritorial de 2e classe (1er départ) ; Colin J. E. G. administrateur territorial de 2e classe (2e départ); Van Bosch J. J. S. chaudronnier-monteur (2e départ) et ' Lagaert poseur de voie (2e départ). Pour la Cie du Chemin de fer :MM. Joseph Folie, commis (2e départ); Joseph Frison, monteur, ajusteur et Henri Gramme, idem. Pour la S. A. B. : MM. Auguste Barbe et Henri Vanhuvck, tous deux, eleuxième adjoint. i Pour la Cie des Produits :M. Henri Jacobs, éleveur (2e départ). Pour le Katanga. — S'embarqueront également, le 30 courant, à Anvers, sur le steamer «Admirai», de la Deutsche Ost Afrika Linie, outre les partants déjà annoncés: MM. Mathy, monteur; Léopold Gillard, mécanicien-monteur; Honoré Rollen, ajusteur; Constant Dhert, ajusteur, tous quatre partant pour l'Union Minière du Haut-Katanga et Achille Job, menuisier.Pour le ministère des Colonies: M. Borremans, E. A. L. agent territorial de le classe (1er départ). Le prochain départ au Katanga de M. Robert Claeys. — Ainsi que nous l'avons annoncé, M. R. Claeys, agent de l'ordre judiciaire, mis à la disposition de M. le Procureur général à Elisabethville, s'embarquera à Anvers le 30 de ce mois à bord du steamer «Admirai», pour rejoindre sa destination. M. Claeys, avant son agréation dans les cadres du personnel d'Afrique, remplissait les fonctions de commis-greffier à la justice de paix du canton d'Ever-ghem-lez-Gand.La réorganisation du ministère des colonies. — Si nos renseignements sont exacts, ia piïWif»tknT de l'arrêté de réorganisation du ministère des colonies serait imminente. Inutile d'ajouter que le personnel attend anxieusement d'être fixé sur son sort. Le voyage de «l'Albertville». — La malle congolaise «Albertville» a quitté Dakar, samedi 13 courant, à 4 heures de l'après-midi, en route pour le Congo." Etoile de service—En date du 4 février, l'Etoile de ■service en or, a été décerné à M. Huertz. Le travail après heures. — L'arrêté du secrétaire d'Etat du 15 septembre 1896 (Règlement général poulie personnel de l'Etat en Afrique), qui stipulait qu'en conséquence de leur engagement les fonctionnaires et agents contractaient l'obligation de consacrer en Afrique tout leur temps et toute leur activité au service de l'Etat, érigeait en infraction à la discipline le fait pour un fonctionnaire ou un agent d'exécuter un travail quelconque pour des'sociétés ou des particuliers. Se basant sur la non-reproduction des prescriptions susdites au statut du 27 mars 1912, certains fonctionnaires et agents ont cru à leur abrogation et se sont figurés qu'ils pouvaient, actuellement, louer leurs services à des tiers à condition de ne travailler pour ceux-ci qu'en dehors des heures de travail fixées par les règlements. Ceci est erroné, car les prescriptions de l'arrêté du secrétaire d'Etat prérappelé conservent leur force obligatoire pour autant qu'elles ne soient pas contraires aux dispositions nouvelles insérées au statut. Il en résulte que les autorités territoriales et administratives sont toujours tenues de sévir disciplinaire-ment à l'égard des fonctionnaires et agents qui travaillent, que ce soit même en dehors des heures de service, pour des sociétés ou des particuliers. Toutefois, M. Fuchs, gouverneur général, estime que la prohibition dont il s'agit ne doit plus avoir ce caractère absolu que le gouvernement avait dû lui donner naguère et il a autorisé, en. conséquence, les chefs des directions de l'administration locale, les commissaires de district et les chefs de mission à permettre, exceptionnellement et lorsque la chose paraît indispensable, aux agents sous leurs ordres, de travailler pour des tiers, en dehors des heures de service fixées par le règlement et à condition que l'exécution de ces travaux supplémentaires ne nuise pas au bon accomplissement des fonctions que la colonie confie à ces agents. Des autorisations de l'espèce ne pourront présenter un caractère général ou de durée indéfinie et pourront, du reste, toujours être retirées. D'autre part il est clair qu'elles ne pourraient jamais être données si elles avaient pour conséquence- de permettre aux agents de faire directement ou indirectement du commerce, ce qui est rigoureusement interdit par le statut du personnel. (article 45). Le transport sur les steamers de la Compagnie belge maritime du Congo d'objets de collections appartenant aux agents qui rentrent en Europe. — Nombre d'agents qui rentrent en Europe n'emportent avec eux que deux ou trois malles du poids de 35 kilogrammes environ et ne jouissent ainsi que partiellement de la gratuité de transport de bagages accordée aux passagers de la colonie à bord des steamers de la Compagnie belge maritime du Congo. Le gouvernement a pressenti cette compagnie sur le point de savoir s'il n'est pas excessif, dans ces conditions, de faire payer à ces agents un fret quelconque pour le transport de leurs objets de exillections, notamment lorsque ces objets ne sont pas importés en Europe dans un but mercantile. L'Agence maritime Walford, acquiesçant au désir exprimé par le gouvernement, a répondu qu'elle donnait des ordres pour qu'une certaine tolérance fût admise en ce qui concerne l'application du fret pour le transport d'objets de collections appartenant aux agents rentrant en Europe-, En donnant connaissance de cette décision aux fonctionnaires et agents intéressés, M. le gouverneur général Félix Fuchs, les a priés d'éviter tous abus en cette matière, ceux-ci devant avoir comme conséquence inéluctable le retrait de la mesure de faveur dont il s'agit. Les rapports à fournir lors du décès d'un agent de la colonie. — Lors du décès d'un agent, le médecin compétent établira un rapport qui relatera les divers symptômes constatés, l'affection qui emporta le malade, les différents stades intéressants relatifs à l'évolution du mal, le traitement adopté, la façon dont ce traitement fut suivie, en un mot tous les détails propres à documenter sur la maladie et les derniers moments du défunt. Ce rapport sera adressé, sans retard, par le médecin, sous pli fermé et cacheté portant la mention «confidentiel», directement au médecin en chef, à Borna, ou, s'il existe dans la région un médecin chargé de la direction du service médical, par l'entremise de ce fonctionnaire. De son côté, le fonctionnaire ou l'agent qui a qualité pour ce faire, dressera le rapport sur la maladie et les derniers moments prévu par les instructions générales pour le personnel de l'Etat en Afrique (voir Recueil Aelministratif, page 58). L'autorité territoriale se basera: sur les renseignements que le médecin estimera pouvoir lui fournir sans manquer en quoi que ce soit au secret médical; sur les communications qui seront faites par l'entourage du malade, par les personnes présentes au moment élu elécès et sur ses observations personnelles. Ce rapport sera adressé au gouverneur général par la voie hiérarchique.

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This item is a publication of the title La tribune congolaise et La gazette west-africaine belonging to the category Koloniale pers, published in Anvers from 1902 to 1914.

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