L'ami de l'ordre: journal politique, commercial et littéraire

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s.n. 1914, 07 August. L'ami de l'ordre: journal politique, commercial et littéraire. Seen on 10 May 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/hd7np1x994/
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Namuï Pour ia Bvigiqu» 76e ÀHMEE, Ff» 217 ■ Tarif des annonce* â»noncos 4« pago, la e*1» Hg. O » one. SO 00 1 00 35 i 50 Ï00 00 — notaire», avo«4», hui*aim, öiwoteur öe v«nt«ia ti«a* »éel*B»»3ô irologie ite dive» iln to divers coqs ^.jöDiaue lyoai» lUpftraiiena judier* Des remise* seat aoeerdeeg jrtyortioaneileneot a* nombre «MHaeertaons demandée*. On traite a lorfoh poor les finances périodique». Foor la province de Namiw, t^adreoaer an bureaux wi « ,ip^MWa^wwawwWMpiWi^^I: I ilIMCT—■iWWWis—g i IMl I 1■■Wwaaj^^»»a«wi^wgg^w^Qae»^Bli « ,wu■ mmÊÊBmmmÊmmmÊemmmammmeemmeemmmmemmemmaemm i i.ca———■■ ■mmuni froid et le désir ardent de contribuer à la défense de notre territoire envahi. Nos pertes Mais, hélas! si les pertes furent très sensibles du côté ennemi, nous eûmes à déplofer la mort de deux de nos défenseurs, deux braves soldats, qui tombèrent sous les balles allemandes. D'autre part, une dizaine de nos soldats furent blessés pendant le combat; ils furent successivement transportés par M. le docteur Waroux, faisant le service de la C roix Rouge, qui était arrivé en automobile sur le lieu du combat. La situation à minuit Une communication officielle de l'état-major à l'hôtel de ville indique une situation excellente. Le fort de Fléron a repris son tir; celui de Boncelles donne abondamment et il se confirme que les Allemands n'ont pas gagné un pied de terrain depuis ce matin, malgré l'artillerie qu'ils ont mise en batterie. Tous les' espoirs sont permis. Certains d'entre eux disaient qu'on leu* avait dit que les Français étaient entrés en Belgique et qu'ils allaient à leur rencontre. Proclamation allemande Voici la proclamation que l'estafette allemande, précédent la pointe d'avant-garde,est venue remettre à l'hôtel de ville, à 10 h. 1/2 ! AU PEUPLE BELGE C'est à mon plus grand regret que les troupes allemandes se voient forcées de franchir la frontière de Belgique. Elles agissent sous la contrainte d'une nécessité inévitable, la neutralité de la Belgique ayant été déjà violée par des officiers français qui, sous un déguisement, ont traversé le territoire belge en automobile pour pénétrer en Allemagne. Belges! C'est notre plus grand désir qu'il y ait encore moyen d'éviter un combat entre deux peuples qui étaient amis jusqu'à présent, jadis même alliés. Souvenez-vous du glorieux jour de Waterloo où c'étaient les armes allemandes qui ont contribué à , fonder et établir l'indépendance et la prospérité de votre patrie. Mais il nous faut le chemin libre. Des destructions de ponts, de tunnels, de voies ferrées devront être regardées comme des actions, hostiles, Belges, vous avez à choisir. J'espère donc que l'armée allemande de la Meuse ne sera pas contrainte de vous combattre. Un chemin libre pour attaquer celui qui voulait nous attaquer, c'est tout ce que nous désirons. Je donne des garanties formelles à la population belge qu'elle n'aura rien à souffrir des horreurs de la guerre; que nos soldats payeront en or monnayé les vivres qu'il faudra prendre du pays; que nos soldats se montreront les meilleurs amis d'un peuple pour lequel nous éprouvons la plus haute estime, 'la plus grande sympathie. C'est de votre sagesse fet d'un patriotisme bien compris qu'il dépend d'éviter à votre pays les horreurs de la guerre. Le général commandant en chef de l'armée de la Meuse, von EMMICH. /Vous résistons victorieusement Le départ du Roi pour l'armée Le Roi a quitté Bruxelles mercredi, à % heures xie raprèa-ottdi, pour aller prendre le commandement an chef de l'armée. , Sa Majesté a adressé aux troupes la proclamation suivante : AL ARMÉE DELA NATION Soldats, Sans la moindre provocation de notre part, un voisin, orgueilleux de sa force, -â déchiré les traités qui portent sa signature et violé le territoire de nos pères ! Parce que nous avons été dignes de nous-mêmes, parce que nous avons- Aucun des" Allemands qui avaient \ refusé de forfaire à l'honneur, il nous a attaqués. Mais le monde entier est J lés intervalles des forts ne les a repassés. Tous émerveillé de notre attitude lovale; que son respect et son estime vous réconfortent ont été mis hors de combat. Mercredi, 5 h. soir. An -ministère de la Guerre, on donne ce communiqué officiel : La lutte, aujourd'hui, autour de la position fortifiée de Liège, a été acharnée. Mais la situation des troupes belges est demeurée très bonne; elles ont repoussé victorieusement toutes les attaques allemandes. Tout ce qui avait pu dépasser les intervalles a été rejeté au dehors par une contre-attaque héroïque menée par une brigade mixte qui s'est réellement I couverte de gloire Une nuit terrible Des habitants de Fléron étaient réunis au nombre d'une soixantaine dans une cave, dont ils avaient aveuglé toutes les issues à l'aide de matelas et de coussins. Les chrapnels éclataient sans interruption autour de leur groupe d'habitations. Ils y ont passé toute la nuit et au petit jour, quand le'feu s'est ralenti, ils se sont dépêchés de déguerpir vers Liège. Visé évacué Tou3 les habitants de Visé ont quitté la ville sur l'injonction des autorités militaires allemandes. Les Prussiens ont enlevé les literies et les ont transportées dans la rue. Ils se sont reposés pendant quelques heures en plein air. Une compagnie surprise Mercredi, vers 11 h. 1/2, une compagnie du lie de ligne, venait de Bellaire et se dirigeait vers Saive, lorsqu'au Thier de la Xhavée, exactement au chemin des Quatre-Bras, se trouva en présence d'un groupe de uhlans, qui la mit en joue. Avant que les Belges aient pu tirer, les autres avaient déchargé leurs mousquetons.Un sergent fut tué et sept hommes furent blessés. Ceuxci ont été transportés au charbonnage de Wandre. Un officier de Uhlans tué à Nina ne Un parti de uhlans circulait dans les bois de Ninane. Des motocyclistes militaires belges embusques i Les Allemands, qui paraissaient égarés, ont rebroussés chemin, abandonnant sur la route le corps d'un de leurs officiers. Un des motocyclistes belges a rapporté le képi de l'officier à Liège et le montrait comme un trophée. Sur la haute Meuse Les ponts d'Engis, de Hermalle-sous-Huy et d'Amay ont été détruits par les Belges, qui les ont fait sauter. Il en sera de même, probablement bientôt pour le pont de Huy. - La brigade d'infanterie qui se trouvait de ce côté se replie sur Liège. Un héroïque boy-scout Depuis quelques jours les petits boysscouts font l'étonnement et l'admiration du pays tout entier. L'un d'eux vient d'ôtre félicité par le ministre de la guerre pour les actions d'éclat qu'il vient d'accomplir. Mardi, il arrêta deux ingénieurs allemands qui pratiquaient l'espionnage dans les environs des forts de Liège et mercredi matin, au petit jour, il surprit dans le bois de Tilff un cavalier allemand. Par un soudain et énergique n hands hup », il désarma l'ennemi qu'il conduisit ensuite triomphalement à Liège, où la population lui fit un accueil délirant. Ce brave est un Bruxellois, habitant la chaussée de Ninove, qui s'était rendu à Liège pour faire le service d'éclaireur. Bravo, le petit gars! Les Allemands ne respectent pas la Croix-Rouge Mardi, un pharmacien, porteur d'un bras; sard de la Croix Rouge, relevant un tué à Haccourt, a été tué par des Allemands contre lesquels, vu leur attitude agressive, il avait déchargé son revolver. Au cours d'un combat, engagé hier à Thimister et où les Allemands furent tenus en respect durant plusieurs heures par le 12e de ligne, l'ennemi commit un acte odieux et digne des temps barbares : alors que nos soldats ramassaient leurs deux camarades mortellement frappés et qu'ils déployaient le drapeau de la Croix Rouge, les Allemands dirigèrent le feu sur le groupe de soldats qui s'avançaient pour emporter leurs frères d'armes. . Cet acte de sauvagerie souleva au suprême degré l'indigna lion de nos soldats qui continuèrent avec 'plus d'acharnement encore le combat. f en ces moments suprêmes ! Voyant son indépendance menacée, la Nation a frémi et ses enfants ont bondi £'à la frontière. Vaillants soldats d'une cause sacrée, j'ai confiance en votre bravoure Menace et je vous salue au nom de la Belgique. Vos concitoyens sont fiers de vous. Vous triompherez, car vous êtes la force f mise au service du droit. César a dit de vos ancêtres : « De tous les peuples de la Gaule, les Belges sont i les plus braves ». Gloire à vous, armée du peuple belge ! Souvenoz-vous, devant l'ennemi, que vous combattez pour la liberté et pour Souvenez-vous, Flamands, de la bataille des Eperons d'or; et vous. Wallons de Liège, oui êtes en ce moment à l'honneur, des six cents Franchimontois ! Soldats!Je pars de Bruxelles pour me mettre à votre têt#. Fait au palais de Bruxelles, ce 5 août 1914.ALBERT. * Avant de partir, le Roi a mis le palais de Bruxelles à la disposition de la Croix-Rouge, lions dû \.ont transformés on saîka d'hôpital. D'après une conversation surprise entra, des officiers allemands, il faudrait évaluer l'avant-garde qui menace Liège à 80,000 hommes. Il a défilé au centre de Verviers, de 10 h. du matin à 3 h. environ, 13 à 14,000 hommes dont le 39e d'artillerie au complet et un régiment portant le nom du Prince Henri, plus les batteries d'artillerie, les régiments et beaucoup de mitrailleus 'A trois heures, le défilé continuait. ■r'■ vêtus sures jusqu'à la coiffure qui est le seul s distinctif des régiments, et des armes diverses. Les olficiers sont velus de même et ne se distinguent des soldats que par un g d'or extrêmement mince, cousu sur la manche. Seuls les officiers d'état-major portent un ceinturon doré. Les soldats allemands qui sont entrés à' Verviers paraissent avoir reçu une consigne d'amabilité, ils se montrent fort affables envers la population. On en a entendu qui criaient : « Vivent les Belges! » Tous s'appliquent visiblement à se travestir en libérateurs, répandant dans le publie cette fable de la Belgique envahie d'abord par les Français qui, disent-ils étaient, parvenus à Ciney lorsque les Allemands ont euxmêmes franchi la frontière pour « proléger notre neutralité ». S vos foyers menacés BWWP" L'Angleterre dédare la A L'ALLEMAGNE Berlin, 4. — Vers 7 heures, l'ambassadeur d'Àn) gieterre sir Goschen s'est rendu au ministère des \ affaires étrangères pour y remettre une déclaration 'de guerre et demander ses passeports, Londres, 5. — L'Agence Reuter apprend que la communication suivante a :été faite parle Foreign Office à minuit 15 : « Par suite du rejet sommaire de la demande faite par le gouvernement bri- | tannique pour obtenir que des assurances soient données que la neutralité de la \ Belgique serait respectée, l'ambassadeur britannique à Berlin a reçu ses passeports et le gouvernement britanique a déclaré au gouvernement allemannd que l'état de guerre existe entre l'Allemagne et la Grande-Bretagne à partir du 4 août à 11 h. ! du soir. guerre L'officier parlementaire allemand à Lîégi Détails sur son entrevue Le capitaine Brinckmann, ancien attaché militaire allemand, à Bruxelles, est venu, mercredi matin de Fléron, en anto, portant la flamme blanche. Il est arrivé vers 10 heures à l'Etat-Major. rue Sainte-Foi. Il avait les yenx bandés. Il psraîtrait qu'il aurait continué à demander à ce qu'on laisse passer les troupes allemandes sans résistance. Il aurait ajouté que des relations existant toujours entre les gouvernements belge et allemand (?) et que le3 Alleman-1s jouissent de la vive sympathie au pays de Liège. « Sur tout le parcours quo j'ai fait, dit-il. de Fléron à Liège, j'ai été acclamé. Ce fut une véritable marche triomphale. » Comme on avait l'air d'ajouter peu de foi à ses dires, il déclara : « Demandez l'avis du sergent qui m'accompagnait». On fait comparaître le sergent et on Tinter Est-il vrai que l'on a acclamé le parlementaire sur son passage* C'est-à-dire, répond le sergent qce l'ona tout le temps crié : « Hourrah l Bravo ! ,., parce que les gens croyaient que j'avais faitun prisonnier. Âpres avoir encore échangé quelques mots, qui n'ont abouti à aacune conclusion, le parlementaire fut conduit, les yeux toujours bandés, au Palais provincial, où il eut on entretien avec M. Delvaux-de Fenffe, gouverneuf de la province de Liège. Plus de 200 gendarmes à cheval et une cinquantaine de gendarmes à pied, dont laplupart se trouvaient dans la première cour dm Palais, veillaient sur le parlementaire. A midi 55, le capitaine d'état-major Lcbbe vint en auto rechercher le parlementaire. A eu moment, nous avons pu apercevoir l'officiel allemand, de taille élégante, d'allure martiale, coiffé d'un brillant casque à pointe, et ?èta d'un uniforme gris. Une fois dans l'auto on lui banda les yeux, et, en. troisième vitesse, l'acto à la flamiLi blanohe démarra, traversa rapidement la placfr SaintLambert, au milieu d'une foule nombreuse et suivie de son escorte de gendarmes disparut bientôt. On croit qu'en parlementant, les Allemand* veulent tout simplement essayer de gagner du temps. Mais le général Léman n'esi pal homme à se laisser prendre à une malice aussi grossière. H message du roi George à sa flotte à message Londres, 4. — l'amiral sir John suivant : En ce grave moment de -l'Histoire nationale, je vous envoie à vous, et, par votre intermédiaire, aux officiers et équipages de la flotte dont vous avez pris le commandement, l'assurance de ma confiance que, sous votre direction, ils feront revivre et renouvelleront les anciennes gloires de la marine royale et qu'ils montreront une fois de plus qu'ils constituent le véritable bouclier de la GrandeBretagne et de son Empire à l'heure do l'épreuve. GEORGE, Roi et Empereur. Le Roi Jellicoe le DES ANGLAIS NE PEUVENT REtTOINDUE LEUR PAYS Les touristes anglais qui étaient éparpillés nombreux sur tout le continent, ont cherché à regagner rapidement leur île. Cela n'a pas été tout seul pour arriver à Ostende et à Anvers. Mais là ils ont été bloqués. Ils sont 1,000 à Ostende, 5,000 à Anvers qui attendent des bateaux pour faire la traversée. Ils ont demandé à leur gouvernement d'organiser un service de transport à leur service.' Les Allemands à Vervïers Sans crier gare, les Prussiens sont arrivés mardi malin à Verviers Vers'10 h. 1/4, six uhlans apparurent sur la place du Marché, venant de Stemhert. La patrouille, à son arrivée devant l'hôtel de ville, a été reçue par le major de la garde civique QJivier portant le drapeau blanc du parlementaire. Un peu avant 11 h., lea uhlans, au nombre de 150, sont passés rut du Palais. Un officier de la garde civique les précédait en auto, avec un drapeau blanc. La troupe n'avait pas d'allures belliqueuses et des soldats retenaient l'allure de leurs chevaux pour parler à dee curieux sur la A la Chambre française HOMMAGE A LA BELGIQUE Paris,' 4. — M. Deschanel, président, ouvre la séance à 3 h. précises. Dans la tribune diplomatique, on remarque la présence de M. Isvol'sky, ambassadeur de Russie. M. Deschanel donne ta parole à M. Viviani, qui lit le message présidentiel que les députée écoutent debout et qui est frénétiquement ovationné. Le public mêle ses acclamations à ceiies des députée. M. Viviaui fait ensuite l'exposé de la marche "des négocie lions diplomatiques et de la situation actuelle. Son discours est salué par des applaudissements. Le public et la Chambre applaudissent rotateur quand il rend hou image à, l'altitude de la Belgique et déclare mensongères les nouvelles suivant lesquelles des aviateurs français auraient surY©lé la frontière vers l'Allemagne eJ . la Belgique. La Roumanie neutre Bucharest, 4.— Dans une édition spéciale les journaux annoncent que le Conseil de la Couronne tenu aujourd'hui à Siaaïa-t décrété 'a ûefttralUé de la ïtQuuwto. Une déclaration da Gzar * Londres, 4. — On publie le texte du ' télégramme de sir Edward Grey, en dater ! du lei' août, à 3 h. 1^2 du matin, enjoignant à M. Buchanan, ambassadeur britannique à St-Pétersbourg, de demander \ immédiatement une audience au Csar [ afin de lui remettre un message dans \ lequel le roi George en appelait au f Csar pour laisser la porte ouverte aux 1 négociations en vue d'une paix possible. I Le Csar répondit : i J'aurais volontiers accepté votre pro\ position si cet après-midi même l'ambasUadeur d'Allemagne n'avait pas présenté } une note,nous déclarant la guerre. Cette j déclaration de guerre justifie ma mobiiîisation. Cette déclaration, en effet, était lument inattendue parce que j'avais , donné à l'empereur Guillaume les assurances les plus catégoriques que mes | troupes n'avanceraient pas tant que les négociations concernant la médiation se poursuivraient. En cette heure solennelle, 'je désire une fois de plus vous assurer i que j'ai fait tout ce qui était en mon j pouvoir pour empêcher la guerre. Main* tenant que cette guerre m'est imposée, ' j'ai confiance que votre pays ne manquera pas de soutenir la France et la Russie. » Le Danemark reste neutre Copenhague, 4. — La guerre ayant été déclarée entre l'Allemagne et la Russie et entre l'Allemagne et la France, le gouvernement danois a décidé d'observer une neutralité absolue pendant ces guerres. Neutralité des Etats-Unis Washington, 4. — Le président Wilson a iancé une proclamation couctir&aut U uflujrattle des StatsUnis. Un soldat du 14ede ligne, du nom de Demoulin, s'est élancé seul dans les rangs ennemis que poursuivaient ses camarades, a tué quatre Allemands et est revenu sans blessure. Du combat d'aujourd'hui, il résulte que les projectiles allemands ne peuvent rien contre les coupoles de nos forts et les ouirassements; ce qui le prouve, c'est que le fort d'Bvegnée a été en pleine bataille toute la journée et qu'il est indemne : pas un soldat belge n'a été tué dans ce fort. Un escadron du 2erégiment de lanciers a chargé à lui seul six escadrons allemands. Les aéroplanes belges sont incontestabtement supérieurs aux aéroplane? allemands. Aucun de nos avions n'a eu d'accident, tandis qu'un aéroplane allemand est tombé à Argenteau, et que nos adversaires ont tiré eux-mêmes sur un de leurs appareils qu'ils ont descendu. Il se confirme, hélasl que les Allemands se sont oonduits d'une façon odieuse, mardi soir, à Visé. Ils ont fusillé beaucoup de civils et ont mis le feu à la petite ville, eu pourchassant férocement les habitants qui avaient pu leur échapper. Un de nos bataillons d'infanterie avait empêché le passage de la Meuse et avait refoulé les Allemands en territoire hollandais. Des régiments de cavalerie allemands, qui se trouvaient sur la rive gauche de la Meuse, ont été très entamés par le tir du fort de Liers. • Un gros succès belge L'AFFAIRE DE BARCHON La brigade du général Bertrand fait une contre-attaque et refoule les Allemands, qui subissent des pertes importantes. La journée de mercredi a été l'occasion, important a été d'un journée de mercredi pour notre brave année, succès. Voici comment un communiqué officiel en tend compte avec une sécheresse voulue, mais, dans ces simples lignes, l'êtat-mojor laisse percer sa fierté de conduire d'héroïques soldats. Voici donc la note en question : Le fort d*Embourg a subi une attaque d'une colonne allemande dissimulée dans les bois. Il a résisté. Les Allemands ont attaqué les intervalles MeuseBarehon-Evegnée-Fléron et Chaudfontaine. Partout ils ont rencontré un résistance héroïque. Trois oents hommes, qui défendaient l'intervaHe Meuse-Barchon, ont dû reculer devant les forces beaucoup supérieures de l'ennemi jusqu'à la Julienne. Le général Léman a alors donné l'jordre aux troupes oecupaat les autres intervalles de résister jusqu'à la mort afin de lui réserver sa liberté de manœuvre. En môme temps, il a donné l'ordre au général Bertrand, comandant les lie-et 31e de ligne, de rejeter au loin les deux colonnes allemandes établies jusqu'au pont de Wandre. Le général Vermeulen, commandant les 12e et 32e de ligne, devait le soutenir en cas de nécessité. Il n'a pas eu à intervenir. Le général Bertrand a mené cette contre-attaque avec un brio superbe. Les Allemands .furent refoulés jusqu'à 1,100 mètres du fort de Barchon. Des Allemands s'étaient glissée dans l'intervalle d'Evegnée jusqu'à la gorge du fort. La deuxième brigade d'artillerie, par un tir ..lus efficaces, a suffi à tes déloger. Les troupes de l'intervalle Fléron-Evegnée sont sorties de leurs retranchements et ont refoulé l'ennemi jusque sur les hauteurs de Gyeldre-Heuseux. Le général Léman a pris des dispositions pour faire eonles engins de lircontre les dirigeables. Il espère recevoir ces engins cette nuit. A 7 heures du soir, tous les forts étaient fortement bombardés. Le 10e corps d'armée allemand, qui s'étaitdirigé vers la France et qui avait fait demitour en présence de la rés is lance inattenduede la pari des Belges, marche sur les forteresses. Ide nos hommes est admirable. .*« gros Voiei, sur ce nients compJénu Dep lus hier, tous tes petits bois qui environnent Barchon pullulent de fantassins allemands. Le pays, "très coupé de haies et. considérablement valloné, permet à l'envahisseur da se gtis@er jusqu'à proximité des ;uecès,/des renseigne- forts. L'infanterie belge, très courageusement, s'avance souvent assez loin à la renc mire de l'ennemi; mais comme elle doit garder les intervalles, elle est parfois gênée par les escarmouches des Allemands. _ Le général Léman voulut en finir avec ces sîertes et imagina une eon Ire-attaque, qui fut confiée au général Bertrand. Comme on vient de le voir, velui-ci a exésa mission avec une adresse secondée saperbement par l'entrain de ses soldats. Il du reste laissé croire à l'ennemi qu'il ait avancer sans péril. Il le laissa donc Lrer assez avant dans l'intervaHe, puis omba dessus avec une précision qui lui il bientôt la victoire. Pris de revers, les Allemands reculèrent t»n sans avoir subi des pertes considérables. Elles n'ont pas pu être évaluées exacsnt, mais on pense qu'elles se montent us d'un millier de tués et à de très nombreux blessés. Les lie et 31e de ligne, se glissant d'échelon en échelon, gagnèrent rapidement du in. Ils furent du reste soutenus très à ios par leur artillerie divisionnaire, tanque les canons du fort de Barchon nettt plusieurs champs au moment où les ipagnies de l'ennemi les traversaient. '* Les nôtres ont eu des perles peu impores. Pas un officier ni un sous-officier ne tué. Malheureusement, un incident douloureux înais du plus admirable héroïsme, vient de j 'ter du deuil sur cette victoire. Dans les environs du fort de Fléron, un déoment de 80 lanciers s'est trouvé en préo d'un escadron de uhlans fort de près cinq cents cavaliers. Les Belges, qui étaient en service de re-^ont la neivant es Allemand a et, se mirent à les sabrer. Les pertes des uhlans furent énormes.Cent cinquante uhlans restèrent sur le terrain. Hélas! les nôtres payèrent aussi de leur sang cette belle action. Il y eut des morts, dont le lieutenant de Menten de HorUj un Liégeois, gui conduisit cette charge. Saluons respectueusement et avec émotion ce brave, mort pour la patrie belge, en môme temps que nous glorifions la .victoire de ses camarades d'infanterie. *** L'ennemi a été refoulé le matin à' plus d'un kilomètre du front des forts et n'ose plus s'en approcher si près que jadis, mais l'attaque a recommencé vers la fin de l'aprèsmidi et ie soir, on se battait encore sur toute la ligne. Le général Léman prévoyait même une attaque de nuit du côté du fort de Bon celles, mais il a pris ses précautions et il y a envoyé la brigade du général Vermeulen. Nouvelle victoire belge ftos troupes, en oanomtant le pont qu'ils construisent, empêchent les Allemands de traverser la Meuse. Apr^s l'échec que nos troupes leur infligèrent au pont de Visé, — et dont nous avons donné la relation, -— les Allemands mirent dans la campagne voisine de la Berwinne, en face de Lixhe et d'Hallembaye, leurs canons et mitrailleuses en batterie et ouvrirent le feu, tandis que leurs pontonniers commençaient à construire ?un pont de bateaux sur la Meuse. C'est alors que les forts de Barchon et de Pontisse appuyèrent le feu du 12e de ligne et commencèrent à démolir le premier ouvrage des pontonniers allemands, en infligeant des I pertes sérieuses aux troupes allemandes. Durant plus de deux heures; le combat continua sans le moindre avantage pour les Allemands. Le demi-peloton du 12e fit des .prouesses de valeur et, pas un instant, le major Collyns et les autres officiers ne quittèrent le premier rang, dirigeant avec une habileté et un sang-froid remarquables la défense de la Meuse et tenant ainsi en échec les forces allemandes. Entretemps, d'autres actes de vaillance étaient accomplis : un ingénieurvde Visé, M. Armand Glibert, qui était arrivé en motocyclette sur le quai du halage au moment du combat, s'offrit ar> major Collyns à donner des indications sur la situation des troupes allemandes, et il commença, de Visé à Noville, le long du halage, un va et vient qui eut pour résultat heureux-de fournir de précieuses indications au commandant du 12e de ligne. M. Glibert monta aussi à plusieurs reprises dans le clocher de l'église de Lixhe 1 afin de juger de l'emplacement exact en profondeur des forces ennemies. Actes d'héroïsme A un moment du combat, les officiersd'étatmajor s'avancèrent jusqu'au tabliei dupont pour juger sans doute de la situationdes troupes beiges, mais à cet instant, on vu un sergent, dont nous n'avon6 malheureusement pas pu connaître le nom, sortirdes rangs et se découvrir sans songer auxballes ennemies qui pleuvaient véritablementautour des officiers et des soldats; et l'oneut sous les yeux ce coup d'audace incroyable : te sergent s'avança résolument à découvert et, par un feu admirablement dirigé, abattit en quelques secondes plusieursofficiers qui furent aussitôt emporté» deri-ière imandes. Tmil fait simplement, avec sang-

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