Le bruxellois: journal quotidien indépendant

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11 November 1916
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s.n. 1916, 11 November. Le bruxellois: journal quotidien indépendant. Seen on 03 July 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/n00zp3wz7r/
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Le Bruxellois ABONNEMENT POSTAL, ÉD. & Bruxelles - Province - Etranger 3 mois : Fr. 4.50. - Mk. 3.60 Les bureaux de poste en Belgique et à l'Etranger n'acceptent que des abonnements TRIMESTRIELS; ceux-ci prennent cours les IJanv. 1 Avril 1 Juillet 1 Octob. Ou peut s'abonner toutefois pour les deux derniers mois oti même pour le dernier mois de chaque trimestre au prix de : 2 Mois i Mois Fr. 3.00- Mk.2.40 Fr.l .50- Mk.l .20 0 TIRAGE :90.000 PAR JOUR ANNONCES — La ligne Faits divers et Echos. fr. 5.00 Nécrologie 2,00. Annonces commerciales . 1.50 » # financières. . . 0.50 PETITES ANNONCES La petite ligne 0.10 La grande ligne 0.75 TIRAGE: 90.000 PAR JOUR Rédacteur en Chef : I M B V.» «tieo «3 «ta»* Kl Rédaction, Administration, Publicité, Vente r de SATvM | ■ JQlifltSSI Iltil8pBPl«SMll «■ BRUXELLES, 45, RUE HENRI MAUS LE DELUGE DE L'OR EN AMERIQUE Nous lisons dans le «Nieuwe Rotterdamsche Courant» : New-York, 26 oct. — Nous avons déjà appelé dans le temps l'attention du public sur les importations immenses de l'or dans notre pays. Depuis que le mouvement d'importation a commencé, c.-à-d. depuis le 1er mai, les importations d'or se sont élevées à 270,000,000 de dollars. Dans la semaine finissant le 10 septembre de l'année courante, elles ont atteint 37,500,000 dollars.Quand le mouvement d'importation actuel commenta, on nous expédiait principalement des aigles américaines, dont on a accumulé des provisions considérables à Ottawa. Lorsque ie stock fut épuisé, on nous expédia pendant un certain temps de l'or en barres. Mais ces envois cessèrent ensuite également.Londres nous expédia ensuite des quantités importantes de sovereign et il est singulier que les envois de ces derniers temps se composaient de so-vereigns qui n'ont jamais été en circulation. On les met ici dans les creusets, sans égard aux frais de monnayage faits par ie gouvernement anglais. Lorsqu'il y a quelques jours nous parvint de Londres un envoi d'or de 25,000,000 de dollars, une partie importante en semblait composée de monnaie d'or française, ce qui témoignait de la collaboration actuelle des allk's. Mais l'envoi contenait également des monnaies a'or russes et italiennes. On croit en outre que la production d'or actuelle du Sud Afrique, soit environ 4,000,000 de dollars par semaine, ira également aux Etats-Unis. A ce point le vue, on ne croit pas impossible qu'un banquier lit déclaré que d'ici au 15 février prochain, un total supplémentaire de 400,000,000 de dollars sera en-;ore importé. Il n'y a donc rien d'étonnant que la circulation les monnaies dans l'Union augmente. Elle s'élevait ;n septembre dernier à 4,006,859,000 dollars ou 59.50 dollars par tête (en supposant que la popu-ation soit de 102,7i(3,000 habitants), contre 3 mil-iards 625,432,000 dollars ou 35.89 dollars par tête [101,000,000 habitants) il y a un an. Ce qui est singulier, c'est que sur l'augmenta-ion du stock de monnaies, de 441,427,000 dollars :n un an seulement, 378,341,000 dollars ou presque )0 p. c. sont imputables à l'or et aux certificats de lépôt d'or. On sait que contre ces certificats on a léposé un montant éamualan* on o- j.a situation ist encore pv"" en CuiiSutTHTir qu'yen n<7- embre 1914, lorsque le système fédéral des réserves fut introduit, la circulation s'élevait dans l'U-îion à 3,715,000,000 dollars. Si on compare cette icmnie avec le chiffre actuel de 4,006,800,000 dol-ars, on arrive h une augmentation de 351,300,000 lollars. En même temps, le montant de la circula-ion, autre que celle de l'or, était de 178,800,000 lollars de moins qu'en novembre 1914. On entend parler ici en ce moment, en raison des nouvements des cours non seulement à Wallstreet, nais dans tous les marchés de l'Union, d'une infia-ion. S'il existe une pareille inflation, elle est d'un <enre singulier. On entend habituellement ce mot luand il s'agit d'une circulation démesurée de mon-îaierpapier.Et pourtant l'inflation existe ; on pourrait a qualifier d'inflation de lor. Des financiers sobres ne se sentent pas à 1 aise :t les philosophes murmurent un «ne quid nimis » :n voyant continuer sans cesse, semaine par semai-le, ce déluge de i'or... Ils font ressortir que depuis l'explosion de la guerre ie stock d'or de l'Union a augmenté de 765 nillions de dollars, que le stock de ce méial dans Union est déjà plus considérable que celui de l'Angleterre, de la France, de l'Allemagne et de la Russie réunies et qu'il accroît maintenant dans la proportion des 7 Orne de la production mondiale. Le « Post» dit donc,non sans motif: «Là où notre stock d'or a augmenté ue presqu'un tiers dans les ,ingt-deux mois écoulés, les réserves de banque, nême,si l'ancien minimum de 25 p. c. était encore ;n vigueur, devraient augmenter et conséquemment utssi les comptes de prêts dont dépend la spôcula-ion. » En effet, il est un axiome d'après lequel chaque io'.lar or fournit la base de 5 dollars de crédit et à ;e point de vue et de par la surabondance de la nonnaie qui encourage la spéculation, les banques sont devenues bien plus larges dans leurs paiements ;n or. Cette situation, c.-à-d. ia surabondance d'argent ît ia hausse des cotations de bourse, n'est pas in-lésirable pour les alliés avec leurs immenses achats, fautant plus là où une partie des achats, qui provoquent la hausse en bourse, est payée avec fonds publics qui ont haussé- et ont été rsVenus jusqu'ici în Europe. Mais les banquiers commencent à se demander ;e qu'il adviendra dans l'Union de la structure du ;rédit si les pilliers d'or,sur lesquels elle repose,venaient à chanceler après la guerre. C'est ainsi, par exemple, que le National Foreign Trade Council dit entre autres dans son étude au sujet de l'influence éventuelle des alliances économiques européennes projetées, sur le commerce de l'Union api es la guerre : « La reconquête d'une partie de la réserve d'or américain, sur laquelle repose actuellement une structure de crédit sans exemple pour le crédit intérieur et étranger, est une condition nécessaire pour le rétablissement de la prospérité européenne après la guerre. » Cela semble devoir devenir logiquement une des émanations des alliances économiques actuellement en vue, et des projets élaborés pour une concurrence plus intensive, qui ramènera aux producteurs européens le commerce qui a donné actuellement aux produits commerciaux américains une place prépondérante sur le marché européen, par la réduction de leur propre production et par la concurrence, ainsi qu'une part plus importante sur les païthés neutres. x Un revirement violent dans le déluge de l or pré-judicierait considérablement l'édifice des crédits de banque extérieurs qui y reposent. Une garantie primordiale contre cette éventualité se trouverait dans 1 encouragement de l'exportation de marchandises dont on a besoin en temps de paix et qui remplacent la demande anormale en munitions et l'exportation anormale actuelle d'autres produits. Une réduction de notre commerce d'exportation si développée aux temps présents est inévitable, mais le danger gît dans ce fait que la collaboration et les préférences commerciales peuvent être exercées au point qu'elles paralyseront artificiellement le commerce américain et qu'elles tâcheront de le réduire à une part très restreinte dans le commerce mondial. Contrairement à cet avis qui paraît si apaisant quand beaucoup d'autres ont perdu la tête par la hausse des cours, nous possédons l'opinion d'autres gens compétents, qui n'attendent d'une déclaration de paix et à aucun point de vue, aucune réduction dans l'industrie générale de l'Union. D'autres affirment toutefois que si l'Europe ess.ayait d'enlever à l'Union une partie importante du déluge de l'or, elle en sortira désillusionnée par l'influence du système fédéial de réserves. Pareille fanfaronnade — car ce n'est pas autre chose — n'est toutefois pas admissible. M. Arthur Richmond Marst, un journaliste financier bien connu, a la théorie suivante : « Ail by himself, » Il termine un récent article au sujet de la question de l'or comme suit : « Laissant hors de cause la question des influences présentes et futures du déluge d'or sur notre situation économique intérieure, on doit néanmoins se demander ce qu'il arrivera si, à la fin de la guerre, les grandes nations commerciales de l'Europe décident, attendu que nous et d'autres nations neutres possédons de fait tout l'or du monde, d'élaborer un autre médium pour le trafic international des paiements,et nous laissent faire avec l'or que nous possédons ce qu'il nous plaira. C'est très invraisemblable, naturellement ; mais nous avons des raisons de croire qu'on en parle dans les hauts cercles gouvernementaux et financiers de l'étranger. » En effet, c'est très invraisemblable. J_A GUERRE CeauauniiiHfis Cfiicitis ALLËKlÂMDa BERLIN, 9 novembre. — Officiel de midi ; lliéâtre île la guerre a l'Ouest. Groupe d'armée du prince héritier Uiipprecht de Bavière. Des tentatives d'attaques des Anglais et des Français entre Le Sais ex Houchavesnes ainsi qu'au sud de la Somme ptès de Pressoire ont été cloujfces presque généralement déjà dans notre feu de barrage. ihéàtre de la guerre à l'Est. Front du feldmaréchal général prince Léopold de Bavière : Au front des deux côtcs de la voie ferrée de Zloczow, le combat d'artillerie s'est sensiblement ia-tv.mé.Front du général de cavalerie archiduc Charles ; Dans les monts Gyetgyo du nord-est, des attaques russes ont été repoussées. A Belbor et dans ie sec-leur de Tolgyes, des hardies attaques allemandes ont rejeté les Russes qui s'y étaient avancés. Au sud-est du défilé de la Tour Rouge, nous avons dans la suite de notre attaque franchi le secteur de Daiesti, et nous nous somme emparés de Saidoiu ainsi que des positions de hauteurs qui s'y iattachent des deux cotés. Nous avons fait environ 150 prisonniers et capturé deux canons. Des contre-attaques russes n'eurent pas plus de succès ici que dans le secteur de Prédéai et dans les monts du Vulkan. lliéâtre de la guerre des Balkans. Groupe d'armée cîu teldruaréchal général von Mackensen. Dans la Dobrouàja septentrionale, des détachements d'éclaiteurs avancés suivant des ordres reçus ont évité les combats avec l'infanterie ennemie. Front macédonien : Pas d'événements d'importance particulier4 AUTRICHIENS VIENNE, 9 novembre : 1 iiéâtre de la guerre à l'Est. Front du général de cavalerie archiduc Charles : .4 ii sud et au sud-est au défilé du Szurdick, les attaques loumaines sont encore restées vaines. Prés de Spmi, nous avons fat: ae plus amples progrès. Nous avons fait 15G piisonniers et capturé 2 canons. A l ouest de Tolgyes et près ac Belbor, des troupes allemandes ont rejeté des trappes russes qui avaient pénétré en cet endioit. Front du général (cld-maréchal prince Léopold de Bavière : A paît une vive activité du feu des deux côtés du cnemin de Zaloczow à Tarnopol, il n'y a aucun événement à signaler. Théâtre de la guerre italien. Situation inchangée. lliéâtre tle la guerre au Sud-Est : Sur la Vojusa, il y a eu pat endroits un feu é'artil-ieiie méêtré. TURCS CONSTANTINOPLE, 9 novembre. — Officiel du 8 novembre : Front du Caucase : Escarmouches favorables pour nous. La communication d'une patrouille d'éclaireurs, composée d'Arméniens, et qui cherchait à s'approcher de notre position, a été coupée et son effectif a été anéanti à l'exception de 4 hommes, que nous avons pris vivants et fait prisonniers. Pas d'événement important sur les autres fronts. BUIARES SOFIA, 9 novembie. Officiel du 8 novembre : Front «nacédonie: Au sud du lac Malilc, us avons rejeté des cavaliers ennemis combattant pied,lesquels cherchaient à s'avancer. A l'est du Prespa et dans la boucle de la Czerna, canonnad comme d'habitude. Au front de Moglena, canoa.de et combat de mines. Une attaque ennemie da, la nuit du 7 au 8 novembre a été rejetée par no. feu; en se repliant, l'ennemi a perdu une de se-ranchées. Des deux côtés du Wardar, échange de u'iques coups de canon. Au front de la Belasilza P&ifia et de la Struma, canonnade ennemie inefjfJyjsur des bourgades habitées devant notre position Rengagements entre détachements d'éclaireurs et i surveillance. Sur la côte de ia mer Egée, calme. \ Front en Bounnie : Le long du Danulj canonnade et fusillade sur quelques secteurs ['.le me ut. Dans la Dobroudja, faibles engogementslvec des détachements d'éclaireurs ennemis, qui hachaient à s'avancer contre nos positions. Sur ihiet Noire, calme. FIANÇAIS PARIS, 8 novembi — Officiel, 3 h., p. m. : Au sud de la Sotlia la nuit a cté relativement calme. L'ennemi s't \ borné à bombarder nos nouvelles positions dan 's secteur de la sucrerie d'Ablaincourt. Canonnc 3 intermittente sur le reste du pont. Aviation : Au ne 'est de Poni-à-Mousson deux avions ennemis ont S abattus en combat aérien par un de nos pilotes. Lï ; < st tombé près de Viéville-ci: Haye, l'autre verÀ'ilrey-sur-Troye. Dans la nuit au 6 au 7 huit de nntavions de bombardement ont lancé douze cents iAgrammes de projectiles sur l'aérodrome de Fresi 'a et douze cents kilogrammes s::i la gare militaire a Chambley. Les objectifs ont été atteints. PARIS, 8 novembrm—- Officiel, Il h., p. m. : Au nord de la Somle notre artillerie a dispersé ces rassemblements ciiemis à lest de Saillisel.Au sud de la Somme VéKeini a violemmnt bombardé les positions que noiisj avons conquises hier. Nos batteries ont efficacen •/!' contre-battu l'artillerie ennemie ei ont pris s us leur feu des troupes en marche à l'est et au sut-est de Cliaulnes. Le nombre des prisonniers fails par nous hier s'éleve actuellement à 659 dont\onze officiers. Sur la rive droite de la Mer se, li^tc^fMlerie particulière-: —t--•: -w Nv. '—-j-ZêrvoLiau- PARIS, S noùe-nbie. -■^'Dj'iuel : Armée d'Oneut. ^ Dans la boucle de la Czerna les Bulgares ont attaqué par trois fois les positions serbes. Repousses sut toute la ligne par un feu violent d'artillerie et de mitrailleuses, le Bulgares sont rentrés dans leurs 1<unchées de départ, en laissant de nombreux morts sur le terrain. Sur !e reste du front lutte d'artillerie sans action d'infanterie. Aviation : Les avions alliés ont bombarde les campements ennemis de la région au nord de Monastir. RUSSES PETROGRAD, 8 novembre. — Au Stochod, dans la région de Sitomcze et dans la région de la colonie d'Osirow Vvoioson sky, des tentatives de l'ennemi de s'appiochei de nos positions ont été repoussées par noire feu. Dans les Cu\pallies boisés, un combat aérien a eu lieu ù Tatarow, entre, lin de nos avions et un de l'ennemi. Notre avion a été abattu et le pilote inc. L observateur est grièvement blessé. Au sud de Doma IVatra, ros troupes ont de nouveau progressé duus.ia région à l'ouest ei au sud du mont La Munlcie et ont atteint hier la vallée du jieuve Bestretze, de Belbor jusqu'à Halio . ROUMAIN BUCAREST, 8 novembre : Front nord et nord ouest : .-lu ftonl occidental de ta Moldave, rien de nouveau. Dans la vallée du Buseu à Tablabutzi, Praio-cea et Predelus, activité d'artillerie. Dans la vallée de la Prahowa, violente canonnade; nous avons repoussé une attaque de l'infanterie ennemie. Sur le restant du front, la situation est inchangée. Front méridional : Le long du Danube, feux a artillerie et d'infanterie. Dans la Dobrudscha nous avons progiessé vers le sud. Des hydio-avions ennemis ont attaqué Suli-na. Un avion a été abattu et capturé; le pilote el l'observateur ont été faits prisonniers. ITALIENS ROME, 8 novembre. — Au front du Trentin canonnade de l'artillerie ennemie à Casubio et à le source du ruisseau àe Vanoi. Dans la vallée du Tra-lignolo la position d'obscivation sur les versants ie ia Cima di Bocchia, déjà complètement démolie pat le feu de l'adversaire, a été évacuée, afin d'évitei des pertes inutiles à sa gurnison. Sur le Karst le fei de I adversaire a été particulièrement intense contre, nos lignes dans la zone du Mont Faiti et dans h direction de Boscornalo (Hudi Logo). Nous avoiv e'ticacement riposté. Le dénombrement du butin. abandonné pat l'ennemi sur le champ de bataille continue. Hier on a trouve dans un abri une bat-teiie de quatre canons de montagne et un canon dt 37 mm. Des avions ennemis ont lancé des bombes sur le localités connues situées sur l'isonzo inférieure. 1 y a eu 2 moits et quelques blessés. Quelques-un: de nos hydio-avions ont jeté des bombes sui de: ouvrages ennemi* au Cap Salvoie à l'entrée de li baie de Pirauv, ANGLAIS LONDRES, 9 nov. (Communiqué du 8 après-mi di,) — Notre ftonl à l'ouest de Beaumont-Hamel où l'ennemi tenta sans succès un coup de main con ire nos tranchées, a été vivement canonné duran la nuit. A part cela, rien à signaler. La iempéti continue. Communiqué du 8 novembre, au soir : L'artillerie ennemie a fait preuve d'activité ci soir sur tout ie front au sud de l'Ancre. Des autre: endroits, rien à signaler. Le temps est toujours à U tempête. Dernières Dépêches Le roi de Roumanie à Jassy. Berlin, 28 octobre .— Le « Berliner Lokal Anzei-ger » annonce de Ma!mo : « Le roi Ferdinand est arrivé à Jassy et y a eu un long entretien avec la reine, le prince-héritier et Bratianu. Le Roi se monte très affecté par les deniers événements. » Théâtre de la guerre en Transylvanie. Vienne, 8 novembre. — Au point de vue du théâtre de la guerre transylvanien, les journaux font ressortir que malgré le terrain défavorable, la température et les obstacles formés par les retranchements construits au-delà de la frontière par les Roumains déjà en temps de paix, nous avons fait des progrès sensibles, comparativement aux succès insignifiants de l'ennemi dans la Transylvanie septentrionale.La presse fait encore ressortir que les mouvements d'attaque s'accomplissent dans les montagnes boisées, difficilement praticables qui s'élèvent, par exemple à l'ouest de la route de Prédéai, à une hauteur de 2000 mètres. Ces opérations provoquent la plus grande admiration pour les troupes coalisées. On ne peut négliger de signaler que les tentatives de contre-attaques des Roumains coûtent à ceux-ci des pertes énormes. C est ainsi qu'après les combats de six jours dans la région d'un front de quelques kilomètres seulement, les troupes coalisées ont enterré plus de 1000 cadavres ennemis. Les combats au front do l'ouest. Nous lisons dans la « Gazette de Cologne » : Grand quartier général, 8 novembre.— Après l'échec de l'attaque des masses ennemies du 5, l'activité combattive a été relativement moindre au front de la Somme. L'ennemi doit d'abord réorganiser ses masses fortement ébranlées. Au nord de la Somme, le feu de l'artillerie ennemie a été modéré sur tout le front. Il a été des plus violents à l'ancien foyer des combats de ces derniers temps, dans la région de la Butte,de Varlencourt, de Gueu-décourt, de Sailly et de Bouchavesnes. L'adversaire a prononcé dans la nuit des attaques d'infanterie de petite envergure près d'Eaucourt-1'Abbaye. Elles ont été repoussées. Une forte patrouille anglaise qui s'avançait dans la région de Giteudêcourt a été anéantie. Les Français luttent maintenant violemment pour nos positions dans ie grand bois de St-Pierre-Vaast, qu'ils cherchent à encercler, ne pouvant ccmtJâîs 'aiîfo u r de Sailly paraissent être liés à cette opération. Hier matin, il y a eu encore une attaque contre le point méridional du village de Silly, mais elle fut repoussée dans un corps à corps. Dans la contre-attaque, nous avons même refoulé 1 adversaire plus loin encore que précédemment. Pour le surplus, il y a moins à signaler de cette parti# du front que du front qui s'y rattache plus au sud. Ici l'activité ennemie, après un calme relativement long, a été plus vive qu'au nord de ce ■front. "Dans ia région de Péronne, la forte activité de l'artillerie a repris depuis quelque temps par des attaques de tir imprévues. Il y eut près de Biaches des entreprises de patrouilles considérables de la part de l'ennemi, c'est-à-dire dans la région de nos récents progrès, mais elles furent enrayées par nous . L'opération la plus importante de la journée a eu lieu à la pointe mériodionale extrême du front actuel de l'offensive. Comme au front septentrional, dans la région de l'Ancre, le nouveau front méridional avancé de l'adversaire rejoint l'ancien front en forme de courbe. Ils voudraient volontiers écarter et niveler cet angle. Chaulnes est situé sur une hauteur dominante dans son point intérieur. Les combats d'hier visaient un rapprochement vers ce point. Après un feu d'artillerie dans la région d'A-blaincourt-Pressoires se transformant, comme d'habitude, avant l'assaut en un puissant feu roulant, le premier assaut fut exécuté à U h. Cet assaut fut repoussé. L'après-midi, la nouvelle attaque des Français se développa des deux côtés du village d'A-blajncourt-Pressoire se transformant, comme d'iia-s'étaient déjà installés depuis longtemps, tandis que nous tenions encore les contins méridionaux. L'attaque au nord-est d'Ablaincourt fut repoussée.L'ennemi parvint à prendre à Ablaincourt le reste de la localité et au sud de celle-ci il prit le petit village de Pressoire, très rapproché d'Ablaincourt. Il pénétra également dans le bois triangulaire situé au sud de Pressoire et à l'ouest de la route vers Chaulnes. Il en fut toutefois chassé de nouveau à l'exclusion d'une petite partie. Chaulnes est resté complètement en nos mains. Du reste on signale ue nouveau à de nombreux endroits au front de l'Ouest, un feu d'artillerie très animé, par endroits même une activité de mines. Pour la troisième fois, dans ces derniers jours, les Français ont bombardé sans égard les villages se trouvant derrière nos ligues et ils ont ainsi malmené leurs propres compatriotes par le feu de leurs canons à longue portée. Hier et avant-hier nous avons promptement repris nos représailles efficaces en couvrant d'obus la ville de Reims. S'il se confirme que les Français ; ont de nouveau posté des batteries dans la partie i méridionale de Reims même, ils nous forceront à diriger nos propres canons contre la ville et ils mettraient ainsi en péril, autant qu'autrefois la cathé-r drale, un autre édifice respectable de la ville, c.-à-d. l'église de Remigius, datant du XI0 siècle. Au front de Verdun, il y a eu un violent feu d'artillerie à ia r.ive occidentale de la Meuse; l'ennemi y opérait également avec des obus à gaz. A l'est de la Meuse, le feu était violent aussi, mais moins i qu'ailleurs. Il n'y a pas eu d'attaques d'infanterie. On signale un violent feu dans la région de Flirey, à l'est du bois des Prêtres. Les Anglaiç cl la guerre. Amsterdam, 9 novembre. — D'après des nouvel-; les de Londres parvenues à un journal d'Amster-i dam, Ramsay Macdonald a déclaré, il y a quelques jours, dans une réunion publique, que tous ceux qui tombent actuellement sur les champs de bataille de France et de Belgique, meurent sans utilité. Hier, Outhwach (libéral) a demandé à la Chambre des Communes si tous les alliés contribuaient dans les mêmes proportions à la force militaire. Lord George a répondu qu'il était indésirable de donner des renseignements à ce sujet. Outhwach ne se contenta pas de cette réponse et il se leva de nouveau. Il se produisit des cris de protestation sur tous les bancs. On criait: « Restez assis! » Nous n'avons pas besoin de « pro-allemand ici ! » Le colonel Craig (Unioniste) demande s'il n'était pas possible d'empêcher les questions qui avaient visiblement pour but de provoquer des difficultés entre les alliés. Le speaker déclara qu'il ferait volontiers usage d'une mesure pareille si la Chambre adoptait une proposition en ce sens. Il ne s'oppose pas à ce que des membres de la Chambre expriment leur opinion, mais il ne peut tolérer que les débats soient troublés. Outhwach demanda ensuite si le département de la guerte avait fourni à Lord Northcliffe certains renseignements. Les radicaux et les conservateurs critiquèrent le département des affaires étrangères au sujet des événements à Athènes. On exprima le désir que des mesures rigoureuses soient prises contre les pro-allemands en Grèce. Quelques députés exprimèrent le désir que les Alliés rompent définitivement avec le roi Constantin. Lord Robert Cecil déclara que les alliés feront des démarches énergiques pour empêcher que les « patriotes grecs », qui se sont ralliés au mouvement de Salonique, ne rencontrent des difficultés. En général, les gouvernements alliés n'ont aucune raison d'être mécontents de la façon dont le gouvernement remplit ses engagements. (La neuvième bataille de l'isonzo. Nous lisons dans ia « Gazette de Cologne » . Vienne, 8 novembre. — Les journaux constatent que les Italiens ne sont parvenus, dans la 9e bataille de l'isonzo et malgré l'enjeu de 170,000 hommes, sur un terrain très limité, qu'à faire subir au front littoral austro-hongrois une légère sinuosité, sur une largeur de 5 km. et sur une étendue de 4 km. seulement, au-delà de la ligne occupée, après l'évacuation de Gorz ; tandis que le front austro-hongrois de Karst n'a pas été entamé, de manière que les Italiens sont aussi éloignés qu'autrefois du but si ardemment désiré, c'est-à-dire <te Trieste. De plus, les Italiens ont subi des pertes in- commensurabioo -- «- - — —' - effectif. Toute la presse loue 1 lieroïsme des défenseurs du Karst qui furent invulnérables, contre des masses considérablement supérieures en nombre et elle constate qu'aucun des buts de Cadorna n'a été atteint, ni le débordement du front austro-hongrois au littoral, ni l'allégement des Roumains. On serait curieux de savoir comment Gadorna s'y prendrait pour retirer de son front des troupes considérables pour les envoyer en Fran ce ow à alonique. 'On sait que les puissances d« l'Entente réclament cet envoi avec la plus giand? urgence. Trente-sept races dans l'année des alliés. Afin de tranquilliser de nouveau le public français et lui inspirer la confiance dans la victoire, le « Gaulois » s'est chargé du problème assez difficile de calculer combien de races les alliés ont appeléei sous les armes contre les puissances centrales. Le journal arrive à ce résultat qu'il s'agit de 37 races dont il fait deux parts: une part européenne et une part d'outre-mer, qu'on peut qualifier à bon droit de part « sauvage ». La part européenne comprend: les Français, les Flamands, les Bretons, les Basques, les Anglais, les Ecossais, les Irlandais, les Wallons belges, les Serbes, les Italiens, les Roumains, les Russes, les Polonais, les Lithuaniens russes, les Georgiens, les Finlandais, les Tartares, les Portugais, les Monténégrins et les Albanais de pure race. La part sauvage, que le t Gaulois » qualifie de « contingent colonial », comprend des Arabes, des Kabyles, des Maures, des Tonkinois, des Annamites, des indigènes de Dahomey, des Sénégalais, des indigènes du Congo, des Hindous, des indigènes australiens, des Néo-Zéiandais, des Trans-vaaliens, des habitants des îles Hawai, quelques Indiens du territoire américain et finalement des Ho-was et Sakala^es de Madagascar, et enfin des Japonais.Le « Gaulois » paraît très fier de cette énunté-ration et est heureux qu'on puisse en conclure que la participation de tant de peuples nobles prouve bien la justice de la cause des alliés. La guerre maritime. Londres, 8 novembre. — Lloyd annonce: Le vapeur norvégien « Fornland » a été coulé hier. L'équipage a débarqué. Londres, 8 nov. — Lloyds annonce que les remorqueurs «Caswell», «Horsatcastle» et «Kyoto» et le vapeur de charge «Leatonia» ont été coulés. Les équipages des remorqueurs et 15 hommes du «Leatonia» ont, selon toute probabilité, été recueillis par un navire de guerre anglais. Vn procès politique en Italie. Lundi prochain, la Cour militaire ae Rome s'occupera du procès intenté à quatre socialistes, accusés d'avoir rédigé et distribué des écrits révolutionnaires et contre la guerre. Une mesure radicale. L'agence Ha vas apprend de Paris que le gouvernement français a décidé, qu'à partir du 15 novembre tous les magasins du pays devront être fermés à 6 heures du soir, afin d'assurer aux ateliers de guerre l'énergie électrique et le gaz. Seuls les magasins d'articles alimentaires et les pharmacies pourront rester ouverts après 8 heures. Limitation tle l'exportation des céréales, en Argentine. Les journaux suisses apprennent de Buenos-Aires que les milieux officiels argentins songent à prendre des mesures pour limiter les exportations de céréales, et cela en raison de la récolte défavorable! que promettent plusie urs régions. CINQ CNTIMES Vendredi 10 et Samedi 11 Novembre 1916 > i ■■■in miniuaiwi .«rrr—-a— i n 3mo Année N. 763 - Ed. A

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This item is a publication of the title Le bruxellois: journal quotidien indépendant belonging to the category Gecensureerde pers, published in Bruxelles from 1914 to 1918.

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