ABONNEMENT POSTAL, ÉD. B Bruxelles - Province - Etranger 3 mois : Fr.' 4.50. - Mk. 3.69 Les bureaux «Je poste eu Belgique »{ à nStfaucer u'acc^tcni que des * abonnements TRiMÉS'i RIELS; ceux-ci preiHKîit cours les 1 «JANV. 1 Avril 1 JUILLET 1 QCTCB. On peut î-'abonuer toutefois pour les ceux i?i rulers mois ou même pour le dentier mois <Ie cliamrc trimestre au prix de : 2 Mois 1 Mois Ff. 3.00 - Mk.2.49 Fr.l .50- m l .20 TIRAGE : IIO.OOO PAR JOUR ANNONCES — La ligne Faits divers et Ixltos . Ir. 5.00 Nécrologie......... 3.€K) Annonces commerciales . 1.S0 » financières. . . 1.00 PETITES ANNONCES !.,i petite ligne ...... O..30 La grande ligne. ..... l.CO TIRAGE: IIO.OOO PAR JOUR IRêdacteus en Cïîf.f : René Armmicl a Isuraal QsislSdfen Iniipeiiail m I Rédaction, Administration, Publicité, Vente : S BRUXELLES, 45, RUE HENRI MAUS DERNIERS COMMUNIQUÉS OFFICIELS W& Wm Bf 1 ALLEMAND» BERLIN, 13 mars. — Ojjiciel de midi : Théâtre de la guerre à l'Ouest. Au sud u Ai ras, des détachements engins eut pto-macé, aprô$ prépara/ion par l'uitàlkrie, sur un large front, pris de lie,airains, une poussée qui a échoué avec de nombreuses pertes. Aux bords de l'Ancre, entie l'Avre et l'Oise, à l'ouest de Soissons, cil Champagne et sur las deux rives de la Meuse, l'action a été vive. Au nord de i'Avre, des compagniei françatses se soni avancées contre nos positions; elles ont été o'oiig> es par notre feu « se replier devant nos obstacles. An sud de Ripont, les Français ont u nouveau ati que. nos positions après un fea roulant. Par notre défense tenace, la côte 185, chaudement disputée, a été maintenue conu e des forces supérieu-îcs eu nombre ; l'ennemi a payé par des sacrifices sanglants un gain de terrain très restreint sur la pente du sud-ouest. Théâtre de la guerre à l'Est. Froat d'armée du itidmarèchal général Prince Lëopold de Bavière: Plusieurs secteurs, par un temps clair, ont été soumis à l'action d'artillerie russe, à laquelle nous evcns énergique ment riposté. Au nord de la voie ferrée Zloczoïv-Tarnopol, nos détachements d'attaque- ont effectué nrec circonspection ei énergie une entreprise, au cours de laquelle trois ofjiciers, 320 Russes ont été faits prisonniers, 13 mitrailleuses capturées. De même, près de Brzezany, et sur l.i Nata-jowka, des poussées dans les lignes russes nous ont rappoité du gain en prisonniers et butin. Front d'amee de l'archiduc Joseph: et Groupe d'armée du lelctaaréckai général von Maohensen: De minimes engagements d'avant-postes n'ont pas mod fié la situation. Front de Macédoine, Entre le s lacs d'Qc.hrîda et de Prespa, des bataillons français ont ait que nos positions; ils ont été repoussés. Des attaques au moyen de bombes de nos escadrilles d'avions sur la station de Vertekop (au sud-est de Vodcna) eut touché plusieurs fois en plein, provoquant ainsi des incendies longtemps observés.BERLIN; i2 mars. — Officiel du soir : Vive activité combaltire dans la région de la Somme entre l'Avre et l'Oise, ainsi qu'en Champagne. i • i ! ; ■ _ une plus 'ivc activité li'arttlL rie en plusieurs secte,:!'s, que les jours pièce dents. Sur les deux rives du lac de Prespa, et dims le coude de la Czerna. le feu a également redoublé d'intensité. La guerre sous-marine, Berlin, 12 mars (officiel). — Nous avons coulé dans la Méditerranée 6 vapeurs et 8 voiliers jaugeant ensemble plus de 35,000 tonnes. Parmi ceux-ci figurent : le vapeur-transport de troupes français armé, « Atlios » escorté de destroyers, coulé le 17 février et jaugeant 12,644 tonnes; il avait à bord un bataillon de Sénégalais et 1,000 ouvriers ce munitions chinois; un vapeur-transport armé et escorté, d'environ 5,000 tonnes, coulé le 27 février; un vapeur armé de 5,000 tonnes, chargé de matériel de chemin de fer, coulé le 3 mars; le vapeur italien « Porto di Srairne », jaugeant 2,376 tonnes, et chargé de farine et de marchandises diverses de Gènes à A'exandrie, coulé le 3 mars; un vapeur-transport aimé et escorté d'environ 8,000 tonnes, coulé le 7 mars. AUTRICHIENS VIENNE, 12 mars. — Officiel : Théâtre de la guerre à l'Est. Pas d'événements particuliers. Théâtre de la guerre italien. Au haut piakau du Carso, ies Italiens entretinrent par intermittente un violent fea de casions et de laines. Ce malin de bonne heure une attaque ennemie a été repoussée devant Cosiagnevica. Nos aviateurs ont lancé des bombes sur un comp près de Pesma. Théâtre de la guerre au Sud-Est. Près de Iiuzi, à 25 kilomètres au sud de Berat, nos patrouilles ont jail sauta un détachement ennemi.TURCS CONSTANT1NOPLE, 13 mars. — Ojjiciel du 12 : Pas de nouvelles récentes des deux fronts du Tigre et du front en Perse. Malgré cela, il est évident que les opérations y suivait méthodiquement leur i< tirs. Front du Caucase: Pendant la journée d'hier, une foi te activité de patrouilles a régné sur notre aiie gauche. Des reconnaissances eurent également !ieu des deux côtés. Nous avons repousse complètement des tentatives, que l'ainer:ia cfjecUif.es sous la protection d'un violent feu d'artillerie, contre notre extrême aile gauche. Des autres frents, pas d'événements importants à signaler. CCtNST.lNi INOl'LE, 12 mais. — Ojjiciel du 11: Front du Caucase: De foites tentatives d'attaque prononcées par des dchicfieiiiênis ce icconnaissance ennemis, com'ie deux positions de notre aile gotu hc ont échoué. Front de Sinaï: Un >.vion anglais a éié abattu. L'observateur, un officier tialim a éié fait prisonnier. L'avion qui était endommagé se tiouve en "notre pouvoir. Dans: i'H'-dfaz nov.. u: as uiiiré dans un guet at us, une bande de 50H méhaiisles révoltés ei nous le* avons fait sauta, en car occasionnant de gra-es pertes. Aucun événement important sur les autres fronts. BULGARES SOFIA, 13 mars. — Officiel du 12 mars : iront en Macédoine; i D'imp niants détachements ennemis ont tente, aptes une vigoureuse, préparation d'artillerie, de se $ m mm wrm ww "W i 1 potier on avant dans un étroit espace entre le !ac d'Ochrida et le lac du Prespa. Ils ont été toutefois ar rêtés. A l'est du lac de Prespa jusqu'à la Czerna, vif feu d'arillerie. Dans ta boucle de l.i Czerna, un déachement d infanterie «lieinande a pénétré dans une tranchée ennemie et en a ramené des prisonniers. Sur le restant du front, jeu d'artillerie clairsemé. Sur la Strouma eu outre des combats de patrouilles.Front en Roumanie: Des coups de canon isolés à Isaccea. A l'est de Tittcea, escat mouches entre postes. SOFIA, 12 mars. — Offi iel du 11 mars : Front en Macédoine: Sur tout le front faible activité d'artillerie. Le combat s'est limité ù des feux d'artillerie isolés, appuyés en certains endroits des positions avancées par des fusillades et des feux de mitrailleuses,faible et réciproques.Front en Roumanie: Fusillades cj canonnades isolées près d'isuccea et de Tulcea. FRANÇAIS PARIS, 12 mars. — Ojjiciel de 3 li. p. m. : Entre Soissons et Reims, un coup de main ennemi, dirigé sur une de nos tranchées de la région de Paissy a été repoussé nettement par nos Je nx. L'ennemi a subi des pertes et il a laissé des prisonniers entre nos mains. Vers Maisons-de-Champagne,nous avons, au cours de la nuit, réalisé de nouveaux progrès v ia gune.de. Rencontres de patrouilles dans le secteur d'Auberive. Le nombre dej mitrailleuses que nous avons pris le S mars dans la région de Mai-sons-de-Champagne, s'élève à 12. En Wœvre, nous avons réussi une incursion dans les tranchées ennemies au nord de Seicheprey. En Lorrain , combats de houilles. Nous avens faii quelques prisonniers aux environs d&St-Murtin, nord-ouest de Badcnvilht. Nuit calme partout auteurs.PARIS, 12 mars. — Ojjiciel de U h. p. m. : Entre l'Oise et l'Aisne, lutte d'artillerie efficace i sut les organisations ennemies au nord-ouest de Vingt é. En Champagne, nous avons déclenché au cours de l'après-midi une nouvelle attaque sur les positions ennemies de Maisons-de-Champagne. Sur un front de 1,500 mètres, nos troupes ont enlevé U nies les tranchées ennemies, conquis la coupe 185 et pé-rétré dans un ouvrage fortiji sur les pentes noul de - 'te rtiawtST./a.. îfu "u>un> uii cc:ie ùexwn, tijits aft-ùS" f it une centaine de prisonniers. Sur les deux rives de la Meuse, latte d'artillerie assez active dans les secteurs d'Avocouit, de Douaumont et de Seint-Mihiel. Aujourd'hui, vers 4 heures, l'ennemi a bombai dé avec des obus incendiait es la ville ouverte de Soissons. Plusieurs incendies se sont déclarés. ITALIENS ROME, 11 mars : Des combats d'aitillciie isolés ont eu lieu au cours du 10 mars sur tout !e jront, particulièrement dans le secteur de la vallée de l'Adige et dans la région à l'est de Goritzia. Sur le Karst, une tentative de pénétrer dans nos lignes sur le sommet de i.i hauteur 144 a / ehov.é. Un iemps clair a favorisé l'activité ahienne et le ji l de bombes sur les deux côtés. Sur le nôtre des dégâts n'ont pas été occasionnés. Nos aviateurs ont /• lé des bombes, dans la soirée, sur la vallée de la Muggia et les chantiers de San Rocco cl de San Sabba. Nous avons observé de grands incendies dans la ba'.e de Muggia. ANGLAIS LONDRES, 11 mars. — Officiel : Hier, le nombre des piisonniets faits pnr nous au cours des opérations qui se sont termine es par la prise d'Irles, s'est accru à 292, y compris 3 officiers. Ce nombre comprend également les prisonniers, annonces dans noire derniei communiqué. Deux déta-clietnenls, qui se sont préparés ci déclencher au cours de la nuit dernière à t'ouest al au nord-ouest de l'Ancre, ont été pris sous le feu de notre artillerie aj ant qu'ils ai' i\t pu développer leurs mouvements. L'artillerie s'est montrée liés intense des deux côtés, pendant la nuit et le jour, dans la région de la Somme et celle de l'Ancre,au sud d'Arras et dans les secteurs d'Armentières et d'Ypres. Dernières Bepêefies Commentaires de Sa Séaose à fa Ohamere française P<jris, 12 mars. - - D'après le «journal oir'icieJ*, ia majorit du gouvernement lois ùu premier vote vendredi dentier, s'est élevée il 250 voix, la mino-rité ù 180. Le deuxième vote a donné encore une reclîflcation de vois contre une. ■ Toute !a presse française s'occupe du vote et demande si la France -se tromïrait devant une crise ministérielle. L'« Heure » dit : L'opposition ne peut continuer ia lutte dans le vide. Elje doit soit savoir si elle est e;.. abh de gouverner et elle doit le dire et I; prouver, soit se taire. Le « Radical » écrit . Briand n'a plus obtenu les anciens succès à la Chambre, et le journal ne croit phis que Briand p.-vsse encore les retrouver. La Chambre s'est tournée contre ie cabinet ei ses dirigeants.L » Eveil » fait appel à des hommes comp Seqts. L'« Œuvre » dit : Déjà une fois, Briand a changé son ministère, il a centralisé Son cabir, t Ou projeté de ie faire. Cette fois, ii jugerait peuf-ètre n'-ces-saire de ie dëcentraii-er. Dans 1' < Homme Enchainé », M. Clé;nenc su écrit : Briand a vidé au dernier moment toits ic-s tiroirs alis de trouver une majorité. Ceci constitue îr m m y mm> n i "mm le succès de Briand. Ce qui sera gag;:,' à cette occasion pour l'approvisionnement de la France, il ne sait toutefois pas le dire. D.ins un article complémentaire, Cléiricndeau dit, qu'on devrait prendre note de ce que de grands différends d opinion régnent ea France au sujet de M. Poincaré. On devrait se rendre compte de la force des deux partis. Les journaux de la droite essayent de soutenir Briand, mu tout le « Gaulois », qui .jemande- qui pourrait bien remplacer Briand. Le « Journal des Débats » écrit: Le gouvernement a commis hier des fautes, mais celles ci doivent être imputées à des fautes antérieures pour lesquelles ceux qui attjourd luii attaquent :e gouvernement doivent porter également la responsabilité. Le « Figaro », très porté en- ers Briand, écrit que la Chambre a prouvé par deux votes contraires, qu'elle vent simultanément garder Briand et en même temps lui rendre la vie insupportable. Distinction princière. Copenhague, 12 mars. — Le comte vonBrockdorff-Rantzau, ambassadeur d'Allemagne, a remis hier vers deux heures de J après-midi, au cours d'une audience privée, en présence du Roi, l'ordre de l'Aigle Noir au prince héritier Frédéric, à l'occasion de sa majorité. Propagande paciiisto interdite. Berne, 12 mars. — De New-York au <; Matin » : Les autorités postales amiricalaes ft»2t saisir et anéantir de grandes quantités v j cartes postales pacifistes qui sont en circulation. Les troubles en Eussie. nouveaux détails. Copenhague, 12 mars. — L'Agence télégraphique de St-Pétersbcurg onuonce que aes chutes de neige' extraordinairement abondantes ont occasionné cet hiver des troubles graves, dans le transport des céréales par les chemins de fer russes. Les difficultés du ravitaillement tégulier de la çppitale ont provoqué des inquiétudes exagérées assis la population. Depuis que les approvisionnements de pain viennent à manquer, !a population a comm-neé à s'emparer de force du pain, ce qui a causé une disette plus ou nto in s sensible. Ce sont surtout les femmes du peuple qui ont provoqué des troubles dans qutiqttes parties de !a ville. Simultanément une série de mesures ont été prises, notairnupal celle autorisant la vente publique du pain dans p erses parties de la m" ! Cen ru t ; - limtt >ug ; ont cecïé, l'appiOviMOhUcment ncijjol de la cajMe u c'sFpmà* qinnse question de iunjg. Berlin, 12 mars. — La dépOctie précédente n'a été lancée par l'Agence télégraphique de St-Pétersbourg que pour voiler les événement^ graves au sujet desquels ia « Gazette Je Voss » publie les détails authentiques suivants : C'est lundi soir qu'ont c'ciaté les premiers troubles. Des milliers d'hommes et de femmes se sont massés sur le .Marche au Foin et dans le rayon des fabriques ie la porte Narva, et ont ensuite pris d'assaut lej bouiangeries qui étaient tenues fermées. La police montée a chargé à l'arme blanche et vingt victimes sont tombées, dont plusieurs iv ' .s, d'autres grièvement blessées. Le lendemain matin, une énorme foule se porta devant les magasins de l'intendance non Icin de la Douma. Vrrrs 8 heures,on comptait des miniers de personnes, qui essayèrent de prendre d'assaut les dépôts de l'intendance, lors qu'apparut à la tète d'un escadron de cosaques et de cavalerie, le président de la police de St-Pétersbourg. Après deux sommations inutiles, il fut fait usage d'armg^ît feu; il y eut de nombreux morts et blessés. Rien qu'à la morgue et dans les salies d'hôpital, on comptai.. ù 10 heures du matin, 40 morts et plus de 120 blessés. Le correspondant de la « Ga-;erte de Voss », qui a assisté aux émeutes de 1905, à St-l'étérsbeurg, ajoute que celles de lundi jusqu'à mercredi les c;. passent de beaucoup eu horreur. Le nombre total des morts et blessés est estimé de e-00 à 400. A noter que ces milliers de personnes criai m* .".-si fort après la paix qu'après du pain. Ou craint d.inslss milieux officiels de St-Pétersbourg, que la révolte qui vient d'éclater ne seit que le préhiêe insignifiant de troubles plus graves qui s'étendraient à la province qui ne souffre pas moins de la famine. La situation en Eussie. Malmô, 13 mars. —- A Petrogiad, Mosc 'u et Odessa, la dictature militaire a été instituée sous une forme un peu voiie'e, ie major Nevrachin a été détaché au ministère en vue de l'organisation de cette dictature. Une nouvelle brigade de eosaques a été demandée pour assurer l'ordre dans le district de Petrogiad. A Moscou, de nouvelles forma.lems de cosaques sont concentrée?, A Odessa, ios divisions de police renforcées sont équipées de mitrailleuses. Arrivée <ie M. Geiard à Cuba. Londres, 12 mars, — Divers journaux annoncent que l'ambassadeur Gérard es; arrivé dimanche matin à Là Havane. Beprise de la pêche en Hollande. Le « Nïeuwe Rottérdamsche Cornant >> annonce qu'au cours d'une réunion des armateurs de bateaux de pêche, qui a eu Heu samedi à Ymuiden, il a été décidé de reprendre le 15 mars la pêche qui avait éié arrêtée, à raison de la guerre sous-ma rine renforcée. L'exportation du fomage hollandais. Un journal d'Amsterdam apprend de La Haye que de la production r,e fromage det.iiiée à l'expcrtalâtin, 50 p.c. seront exportés eu Angleterre et une m.me proportion en Allemagne.. La navigation néerlandaise Le Bureau de Correspondance de La Haye iwnoji-ce que 20 navire s destinés a aller charger en Amé-: rique du blé poui compte du gouvernement néerjan-dais, ".rendront très probablement la mer jeudi, ils se Ten«front en Am.-tfcjué \ia Halifax. L' 'jmement des navires aux Etats-Unis. Paiis, 13 mars. — Le « Temps > apprend de New-York, qtte l'armement des navires de commerce amé- w m® m? v&w m m & ricains a commencé samedi. D'après une dépêche de New-York, adressée au « Matin », les premiers navires armés sont le « St-Lou's » et le « PhiladeJphia » de la Mercantile Company, qui naviguent entre New-York et Londres. Le jour du départ de ces navires est tenu secret ; toutefois, il semble établi que la navigation transocéanique américaine sera reprise cette semaine. La guerre sous marine. Christiania, 12 mars. — Le vapeur « Lare Posten-sis », de Haugesund, a été coulc dans la mer du Nord en dehors de la zone dangereuse. L'équipage a été débarqué à Pembroke. — Le voilier « Siias », de Grûnstad, jaugeant biut 150 tonnes, a été coulé Le vapeur « Asbjôrn », de Christiansand, jaugeant brut 3,459 tonnes, a été coulé dans la mer ciu Nord, en dehors de la zone dangereuse.Un officier de marine a été tué. Trois personnes sont malades ou blessées. Le sort du reste de l'équipage est inconnu. Le voilier « Spartau », d'Avedestraud, jaugeant brut 2,787 tonnes, a été coulé en dehors de !a zone dangereuse de ia mer du Nord. L'équipage a crté débarqué en Irlande. Stockholm, 12 mars. — Le « Stcckiio'ms Dagbîa-det » apprend de Gethembourg, qu'on y projette de rétablir la navigation entre la Suède et la Hollande. Deux nouveaux bateaux-phares sont chargés d'indiquer la route à travers la zone iibre, située entre les barrages allemand et anglais. La Haye, 12 mars. —- La compagnie indo-néerlan-deise de vapeurs tanks a reçu .a nouvelle de Lisbonne que le vapeur « Très » a été coulé ; 40 milles de Ca-caïs, à l'embouchure du Tage, par un sous-marin allemand. D'après information reçue, l'équipage a été débarqué. — Le vapeur hoilandai= « Ystroom », qu'on avait signalé comme toipiiié, est rentré de nouveau hier à Ymuiden. DEPECHES (Reproduites de l'édition piécédenia;) La situation critique du cabinet français. il résulte d'informations parisiennes, que ia séan- , ce de la Chambre tenue hier ;i Paris a été extraor-dinairemetft mouvementée et oiageuse. Ce furent surtout ies déclarations du président de la Commission budgétaire Klotz qui lirent sensation. Il donna létiuie à une lettre qu'il adressa ie 30 mars 1916 à Briand, p<iur indiquer l'urgence on »! i' avait » pre:i_-_ ore «tes exiiuve-mesures vis-a-vis de tï. guerre sous- marine. Mais le Gouvernement ne u'pon-dtt qu'en hésitant et d'une manière incomplète, et ce ne fut qu'en février 1917 qu'il énonça quelques données plus comp:è:ts devant la Commission budgétaire. On n ï peut approuver cette politique du gouvernement. La surexcitation déjà grande, augmenta encore, lorsque Briand déclara au début de son discours que tout le débat avait pris exclusivement un caractère politique; qu'il était aisé de lire des lettres dirigées contre le gouvernement, qui doit lutter journellement contre les pires difficultés. I] est aisé de préparer ainsi ie terrain pour des discussions ultérieures et i! est également aisé de préparer un a vie d'accusation contre ie gouvernement, par rapport ;i toutes les questions. La question de confiance ayant été posée, le scrutin donna 25ti voix pour le Gouvernement, 178 contre et 40 abstentions; 73 députés étaient absents; ia plupart d'antre eux s'étaient montrés hostiles au gouvernement lors d'un vote antérieur. Lors du deuxième scrutin, qui d'ailleurs ne donna que 295 voix au gouvernement, toute ia minorité s'est abstenue à part de rares exceptions. C'est la plus faible majorité que le cabinet Briand ait jamais obtenu depuis sa constitution en novembre 1915. La crise au sein du cabinet français. Nouveaux détails. L'opposition s aissé entendre dans la séance de vendredi, qu'elle possédait un meilleur programme propre à elie, pour se défendre contre le barrage des sous-marins. La confiance dans la sagesse économique des parlementaires officiels, n'est toutefois plus bien grande nulle part. A cela vient s'ajouter l'ancienne difficulté de l'opposition à la Chambre, pour présenter au pays des hommes nouveaux, sur lesquels s'appuie ia confiance générale. Poincaré aura ainsi une tâche très délicate à assumer-lors de son appel à un nouveau gouvernement, pour ne point parler de la mauvaise impression que le changement de cabinet produirait sur les alliés et les neutres. La situation est telle que la dépeint le « joumai des Débats », notamment celle-ci : d'un côté le gouvernement de Briand a perdu ia confiance du Parlement et du pays par- suite de l'aggravation soudaine de la situation économique et est irop faible pour desarmer l'opposition, d'un autre cèté celle ci n'est point assez forte pour culbuter le ministère. Le cabinet Briand en danger. Genève, 13 mars. — On mande de Paris au « Cor-riere délia Sera » que le cabinet Briand se tient encore faiblement. On lui reproche la manque de force de résolut m S'il se décide à prendre une résolut! il, il ne prend que des mesurrs insuffisantes, surtout sur ie terrain économique. On désigne déjà comme successeur de M. Briand le ministre Thomas eu M. Herriot. Le recul des positions allemandes à l'Ancre. Turin, 12 mars. — Le correspondant de ia « Steni-pa » décrit les ruines lamentables que ies AJkmaaJs ent laissées derrière eux sur l'Ancre, il n'y reste rien, pas une tra.-tchée, pas un abri que les troupes anglaises puissent utiiiset. Elles aont oblip.'cs de usiner leurs pièces d'artillerie formidables par- cen taines sur d'interminables kilomètres à travers des bourbiers dans jesquels hommes et bêtes enfor. cent à mi-jambes. L armée ai giaise va se trouver, sur l'Ancre et sur la Somme, aux prises avec une te crie exuaordinair ement diff'cile : faire avancer leur artillerie à grand renfort d'hommes et de trac-leurs mécaniques, créer de toutes pièces et organi- xffl m B&S WSr ser le» nouvelles positions de leurs batteries, installer de nouveaux dépôts de munitions,, construire de nouveaux abris et rétablir le réseau des routes complètement détruites par les Allemands. Cette entreprise colossale nécessitera à elle seule l'intervention de milliers d'hommes et l'emploi d'une iiru mense quantité de matériel. Si la retraite des Allemands, aussi habilement préparée qu'exécutée, a été décidée dans le but de gagner du temps et d'entraver une offensive anglaise, on peut affirmer qu'elle a incontestablement atteint son but. La pénurie des vivres à Paris. Genève, 1?. mars. — Aux Halles de Paris, il y avait hier une pénurie sensible de viande, volaille, beurre et légumes, par suite de la persistance de la crise des transports, qtti s'est étendue récemment aussi au Midi de la France. Les préfets du Midi ont reçu l'ordre de calmer la population. Les soucis des armateurs français. Berne, 11 mars. — D'après le « Temps », le Congrès central des armateurs français a discuté hier la question des assurances maritimes contre les dommages de guerre. Depuis un an, ia guerre scus-ma-rine a donné; tellement d'envergure aux assurances maritimes, qtte malgré les frets extraordinaires pré-levés par ies armateurs, ceux-ci ne parviennent plus à faire leurs frais. C'est ainsi que récemment encore on a réclamé pour un vapeur charbonnier se rendant d'Angleterre en France, une assurance maritime de 120,000 francs, alors que la taxe du fret n'était que de 60,000 francs. Cette situation doit aboutir à paralyser toute la flotte marchande et p«r le fait même à la disette et à la hausse. Le Comité central est d'avis que le projet présenté à la Chambre par le gouvernement, d'après lequel i'Etat interviendrait à concurrence de 3 p.c. pour les vapeurs .et de 4.5 p.c. pour 'es voiliers, n apportèrent aucune amélioration, vu que ce n'est pas encore cela qui ramènerait l'équilibre entre les recettes et les dépenses. D'autre part, le Comité central estime qu'il est absolument nécessaire d'apporter par h* voie léga'e un remède à une situation qui pourrait aveir une répercussion aussi directe sur le renchérissement et l'entretien de la vie. C'est ce qui fait qu'on se trouve en présence de cette alternative ; ou bien instaurer une assurance équitable par l'Etat, ou bien endosser la responsabilité d un nouveau renchérissement. Constaiitlnople. ii ma,s iMilli). — HauJadàn n'a pas été pris r assaut comme ies Russes l'affirment. La ville a été évacuée sans lutte, par suite de certaines mesures militaires, prises à l'intérieur de la Perse, sans que l'ennemi l'ait aperçu. Ceci s'est même passé quelques jours a\ant que le communiqué russe n'annonçât l'occupation de Hamadan. L'affir-; malien de l'agence télégiaphique de Pétersbourg, ! d'après laquelle, les Russes auraient poursuivi les Turcs et ies auraient battu au cours de leur fuite, manque absolument de fondement. Nouveaux crédits de guerre en Turquie. Constaniinople, 12 mars. — Après que le minis-ti - de la guerre eût fait ses déclarations au sujet de la situation, la Chambré a voté un crédit supplémentaire de Î5 millions de livres pour le budget du mi-î nistère de 'a guerre. L'action de M. Wilsou. Londres, 12 mars. —- L'Agence Kavas apprend de Washington, que M. Wiisori a signé le décret da convocation du Congrès, en une session extraordinaire, qui commencera le 18 mars. Il a donné ordre au département de la marine de faire armer les navires de commerce, 11 a été appuyé en cela par le cabinet entier. La disette en Finlande. Stockholm, 12 mars. — D ai . es des nouvelles,' d'Helsingfors, la famine régnerait entr'aulres dans la partie septentrionale de la Finlande. Le manque do fourrage menace de mettre en question ia conservation du cheptel. Au mois de jairwer, on n'a pu envoyer que des quantités minimes de blé ae Russie. Les Américains habitant la Finlande ont fait connaître à leur légation à Pétrograd leur intention de s'embarquer à la première occasion pour l'Amérique. Mort inopinée du ministre des Etats-Unis à Copenhague, Copenhague, 12 mars. — Le ministre des Etats-Unis en cette ville est mort subitement à la suite d'une embolie. La maladie de lord Grey. Londras, 12 mars. — D'après le «Tiine.-», la maladie d'Edward Grey est grave. Son état inspire beaucoup d'inquiétudes. Lord Grey soutire depuis longtemps d'une maladie des reins. Troubles à Saint- féteisbourg. Pétersbourg, 12 mars (Retîter). — Le général Chanwaloîf, commandant des troupes de St-Péters-botrrg, a lancé une proclamation où il d clnre que par suite deseafaques tentées centre les soldats et la police et malgré l'interdiction aes rassemblements dans les rues, il avertit la population que les troupes on reçu l'ordi e de faire usage de leurs armes et de ne reculer devant aucune mesure pour maintenir l'ordre dans la viiie. Les journaux ne paraissent pas et les tramways ne circulent point. L'attitude anti-américaine du Japon. Lugaiio, 12 mars. — U--« Avami » retlie une lettre de Nanking, du 20 janvier, où la situation en Extrême Orient est décrite comme très g-ave; des nuages menaçants et lourds d'orages se rassemblent au dessus du Pacifique, en présence de i allure sans cesse plus menaçante prise par ia haine invétérée^ des Nippons contre l'Amérique. Le correspondant joint1 à sa lettre un article du publiciste japonais bien connu,Hirano, parue dans la revue mensuelle «Nippon Hyoron», où l'on défend le droit incontestable du Japon à la dcminatioii en Extrême-Orient et où l'on représente 1a guerre avec l'Amérique eptnmft inévitable. 4r,!t* A.SÎSB0© * 1^. 883 - £d> H ff 1M ^EKTIfEfi Mercredi 14 Mâfs 1917

Er is geen OCR tekst voor deze krant.