Le bruxellois: journal quotidien indépendant

1135 0
close

Why do you want to report this item?

Remarks

Send
s.n. 1917, 20 April. Le bruxellois: journal quotidien indépendant. Seen on 01 July 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/p843r0qz84/
Show text

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software. 

ABONNEMENTJPOSTAL, ÉD. g Bruxelles - Province - Etrange! 8 mois : Fr. 4.50. - A1k. 3.60 Les bureaux de poste en Belgique et à l'Etranger r'acceflunt que des abonnements TRIMESTRIELS; ceux-ci prennent cours les 1 Janv. 1 Avr.iL î Joïlcet t Octob. On peut s'abonner toutefois pour le-deux derniers mois ou même pou; ; j dernier mois de chaque trimestre au prix de : 2 Mois 1 Mois Fi.3.0ô-Mk,2.40 Fr1.50-MU.20 TIRAQB : HO.OOO PAR JOUR ANNONCES* — La ligne Faits divers et Echos , fr. 5.00 Nécrologie . . .~. 3.00 Annonces commerciales . 1.E0 » financières ... i .00 PETITES ANNONCES La petite ligne v. ..... 0.50 La grande ligne LCC TIRAGE :IIO.0QO PAR JOUR a Journal taaliilpa Indfipendant m S mIuFI Derniers Commaiiiqaés-Oîîieiels ALLEMANDS» * BERLIN, 19 avril. — Officiel ? Théâtre de la guerre h l'Ouest. Groupa d'armée du ïeld-maréchal prise® héritier Euppreciit de Bavière: Sur le front en Flandre et sur celui d'Artois, l'action n'a été vive que dans quelques secteurs, par un temps de pluie et d'orage. Groupe d'armée du Kronpïhîz allemand: Des ordres que nous avons découverts montrent jusqu'où s'étendirent les buts d'ai'squc des divisions françaises jetées au combat le 16 avril. Dans aucun endroit, les Français n'ont vu leur espoir réalisé, dans aucun endroit les troupes non plus n'ont atteint leurs buis tactiques, pas même d'une manière approximative, à plus forte raison donc leurs buts stratégiques. Au cours de la nuit du 17 au 18 avril, les Français ont réussi une attaque locale près de Braye. Au cours de la journée, dans plusieurs endroits du front des hauteurs du Chemin des Dames, des attaques répétées de l'ennemi exécutées avec un acharnement particulier près de Craonne. ont échoué avec des pertes sanglantes. .Près de La Vi.le-aux-Bois, dont la position dans la forêt nous était devenue impropre, nous nous sommes organisés sur une ligne fortifiée située plus en arrière. Au Brimont, l'adversaire a'envoyé au féh lés Russes qui combattent en France, à un assaut infructueux ?1 riche en pertes. En Champagne, hier midi, se sont déroulés au nord-ouest d'Avberive de nouveaux combats qui perdurèrent également dans la nuit et ont gagné encore en violence ce matin par Vintervention ae nouvelles forces. Groupe d'armée du duc Aibreeht: Pas d'événements imposants. Théâtre de la guerre à l'Est. Après plusieurs ionrs de calme relatif, l'action des feux russes est particulièrement devenue plus vive entre le Pripjet et le Dniester. Front en Macédoine: Ri n de nouveau. BERLIN, 18 avril. — Officiel du snJr : Rien de nouveau près d'Arras. Au front de l'Aisne, une attaque nocturne valut à l'ennemi quelques gains de terrain près de Brave. Des deux côtés de Craonne une seconde attaque française bat son p'ein, après l'échec de leur attaque du matin. De nouveaux co^bvs ent çpmmencé également, la raidi,en Chunu pagne. La guerre sous-marino. BERLIN, 19 avril. — Officiel : D'après des rapports de sous-marins rentrés du 13 au 18 avril, ont été nouvellement coulé s dans 1" Canal, dans l'océan Atlantique et dans la ver du Nord, des navires marchands ennemis et neutres d'un tannage de 93,0,00 tonnes. AUTRICHIEN, VIENNE, 18 avril • Théâtre de la guerre à l'Est. La canonnade s'est ranimée par endroits. A part cela aucune opération de combat qui vaille la peine d'être mentionnée. Théâtre de la guerre italien. Situation inchangée. Un de nos aviateurs a abattu hier, en combat aérien, au-dessus de Villach un ap~ pareil ennemi du type Farman. Les occupants ont été fa t prisenni rs. Ihéâtre de la gusrre au Sud-Est. Les Italiens ont tenté de jeter un pont en béton sur la Vojasa, mais ils en furent empêchés put notre feu. Evénements sur mer. T VIENNE, 18 avril ; JJn de nos hydro-avions a été attaqué au cours d'une entreprise de reconnaissance couronnée de s'iccès dans 1 Adriatique septentrion il" rnr plusieurs avions ennemis et s'est vu obligé d'atterrir en mer, du chef d'avaries reçues en comba a'rien Trois avions italiens qui voulaient s'emparer de notre avion, tombèrent entre les mains de n^s imités de torpilleurs qui recueit.irent nos eviateurs en Ion état et firent prisonniers 4 aviateurs italiens dont 3 officiers et t sous officier non blessés. TURCS CONSTANTÎUOPLE, 19 avril. — Officiel : Au front du Sinei, t'action a été plus animée. Une nouvelle attaque anglaise paraît *'v rrémrpr. Des autres fronts on n'annonce pas d'événements particuliers.CONSTANT1NOPI E, 18 avril : Front de l'Irak : Sur l'Euph'ate, une troupe anglaise dp 10 hommes a éif surprise par une de nos troupes et complètement balavée en vnp1"~' — >•" canal. Pas d'événements particulier* 0n 1<onf d» Tto-r r* sut la Dia'a. A la fron'iè.re persnne à fest de Sulei Manai, un escadron ennemi fut refoulé )o direction de l'est. A cette occasion nous cartriré beaucoup de moni'ues et de \ieces d'équipement. Front du Caucase: A part un faible feu d'artillerie contre le secteur de notre aile gauche ii n'y a aue des comtois de patrouilles iso'és à signaler, qui se ferrr'i'reni somme toi.te, à ni'ré aran'age. A la côte d'Asie-M'vev re la ville ouverte de Marvinris a étf bo™ '-hf'ée par un petit navire ennemi. 2 hommes ri 4 enfants ont été tués, 2 hommes. 5 entants et 10 femmes ont été blessés. Tel tut le résultat de cette opération criminelle. Au front du Srnai notre arlflerip a hombor-dc avec succès un camp ennemi. Pas d'événements particuliers sur 1rs outras fr nts. BULGARES SOFIA, 19 avril. — Officiel : Front en Macéaoine: Après une vigoureuse préparation d'atiVl'rie, nos troupes et les allemandes ont passe nier A la tombée de la nuit, à l'attaque sur Cervena Stena. rl l'ouest fie Bito.ia (Moruistir) et ont chassé définitivement i'adversaire des tranchées qui nous avaient été en- Ilevees lors des combats au mois de mars. L ennemi a fait deux contre aliaques ; toutes les deux ont été repoussées avec les pertes iSs plus sanglantes.Nous avons capturé 4 mitrailleuses, 1 lance-mines et S fusils à tir rapide et avons fait prisonniers S officiers français ei Z00 soldats. Dans la boucle de la Czerna, pendant la matinée, un assez violent feu a été diri-g ; contre la hauteur 1050. Environ 2 détachements ennemis se sont élancés contre nos postes en sud de Gewgheli et ont été repoussés par notre feu. A l ouest du village de Bernelrioef et dans la pleine du Serès, quelques faibles détachements ennemis ont tenté d'avancer, mais ils ont été arrêtés par notre feu. Front en Roumanie: Feu d'infanterie et de mitrailleuses à Tulcea. Faible canonnade à Isaccca. SOFIA 18 avril ; Front en Macédoine: Des détachements de reconnaissance anglais, qui s'avançaient contre nos postes au nord-est du lac de Doiran. ont été. dispersés par n^tre feu. Dans la plaine de Seres, de fortes patrouilles ane'aises ont tenté de s'approcher de nos positions, près de Ba-iskli Dschnmaja ei près de Kavalli Tsch!tlik » l'est de Seres. Ils furent dispersés par nos posies. Sur tout le iront feu d'artillerie assez faible. Front en Roumanie: Le ca,me prévaut. FRANÇAIS PARIS, 18 avril. — Officiel de 3 h. p. m. : Dans la région au sud de Saint-Quentin, la nuit a été marquée par une très grande activité des deux artilleries. Nombreuses rencontres de patrouilles ainsi qu'au sud de l'Oise dans le secteur à l'est de la basse forêt de Coucy. Au nord-est de Soissons, un coup de main dans les lignes ennemies au nord de Laffaux nous a permis de ramener une vingtaine de prisonniers. Entre Soissons el Aubet ive,nos troupes ont effectué pendant la nuit en divers points du front, des opérations de détail qui nous ont valu de sérieux avantages. A l'ouest, une aet-'on. >~-ril am-ment menée nous a permis d'enlever le village de Chavonne et d'achever la conquête de Chivy. Au nord de ces localités, nous avons enlevé tout Ie terrain iusqu'aux abords, de Bra'je-en Laonnois dans lequel nos patrouilles ont pénétré e*iit riv quante rrisônni.'rs environ sont restés entre nos mains. Dans les secteurs de la VU e-n<iy-Bcis. nous avons conquis rh'sieurs ouvrages fortifiés, ainsi que le tofa'ité des bois à l'est de cet'" localité oui est également en netre possession. N'^vs avons fait Quatre ents prisonniers. En Champagne, trois contre at'aaues ennemies dirigées 1—-- r^s neuve les positions de part et d'autre du M^n'-Cori'i'lei ont été arrêtées net rar nos feux, sans autre résultat que des pertes srnglon'es pour fenve—; r ^ d'ar tillerie a été violente sur une grande nartdu front d'attaque. l> maériel trouvé sur le terrain ou enlevé de vive force comprend une nuoniifé considérait!" de mitraill'uses et de nombreux """ins de tranchées. L'ennemi avait retiré en nrrière de la deuxième position, son erUl^rie lourd* 01 de campagne. N nus avons pu néanmoins capturer do\ne canons dont trois lourds, 'la plurart sur le front de Champagne Le chiffre des prisonniers values faits depuis le ifi avril dépasse actuell-ment 14000 Canonnade intermittente et rencontres de patrouilles sur le reste du front. PARIS, 18 avril. — Officiel de 11 h. p. m. : Au sud de Saint-Quentin, après un très vif bombardement, l'ennemi a attaqué nos résilions ô l'est de Gauchy. line première tentative arrêtée net par nos feux a été suivie d'une deuxième rlns violente ou cours de laquelle des fractions ennem'es ont réussi à pénétrer dans des éléments avancés. Immédiatement contre-attaqués. les occupants ont été tués ou faits prisonniers. Notre ligne est intégralement rétablie. Entre Soissons et Auberfye »io»\s avons poursuivi énerpiquement notre action en divers peints, en dépit du mauvais temps persistant. A l'ouest du front d'attaque ces on're'i^s ont obtenu le plus bri lent succès Au nord de Chavonne, nous avons enlevé le. village d'Osf?' a reieté l'ennemi à un kilomètre au nr-,d. Brave en-La^nnois a été également conquis, ainsi que tout le terrain à l'est jusqu'aux abords de Covfeeon. Sous fo rres-sien énergique de notre infanterie et faction meurtrière du canon, i'ennemi s'esl replis en désordre, abandonnant un important matériel et laissant entre nos mains ses dépôts de vivres lin soûl dp nos régiments a fait trois cents prisonniers appartenant à sept régiments différents. Nous avons capturé dix-neuf canons, dont cinq loprds. An sud de l affaux. étant couverts au sud par la cavalerie divisionnaire, nous avons réussi n b""Sènfgr ,'-nnemi et à nous ompar"r de Nanteuil-'a-Fc..?e. Enfin, sur in rive sud de VAi'n", une ol' aue me née. nous d'nnait 'a Tête-de-P""t organisée par l'ennemi entre Conr'é ei TVr:1 u e:nsi o'1" t" dernière localité on entier. Dans la forêt de la Viîe-aux-Bois. i ne unité importante encerclée rar nous, a dû mettre bas les armrs. Treize cents prisonnier s pi quatre-vingts mitrailleuses h défen se d un bois, ont été ainsi carturés Vers ovaire heures trent". l'ennemi a lancé un? violente contre-attaque à l'effertii de rl""" r1!-!"-'—•<- - pnq rosi tiens entre fuv-neourt et l'Aisne.Nos uarroges et nos f"ux de mitriillev.ses ont brisé l'rfftnnre et ont infligé des p rtes sanglantes A oui n'a pu aborder vs lign"s en aucun n"int. A V>"i d" Cour-cy, .a brigade mssp a complété ses succès en s'emparant d'un ouvrage fortifié et en 'r'srmt des prisonniers. Au cours des on':retions dans foute cette région nous avons capturé vinot-avatre canons lourds et de campagne. Trois canons d" 1.10 intacts, munis d" mille cojips par pi'ce ont été retournés contre l'ennemi par nos artilleurs. En Chomragne, jious avons réduit plusieurs îlots de résistance et enlevé des points d'appui ennemis. Vingt canons, dont huit lourds, et cinq cents nouveaux prisonniers son1 tombés en noire pouvoir Le chiffre des prisonniers valides que nous avons ramené à l'arrière depuis le début de la bataille"-dépasse actuellement 17,000 Soixante-quinie canons on! été fvsqu'à présent dénombrés.' } (Du côté allemand, on cont-.-4.. : la véracité de ces chiffres.) RUSSE PETROGRAD, 16 avril. — Officiel : Sur le front à l'ouest nos étytireurs ont fait sauter un pont jeté sur le Si y», à proximité du village de Liassovo, à 20 verdies au.norH-ouest de Brodv. En Galicie, sur divers sc^ie^irs du front, nous avons constaté que de petits grt npes ennemis, agitant des drapeaux, cherchai m É| approcher de nos positions. Sous notre feu. ces î oupes ont rapidement rrg gné leurs tranchées. Sur le reste d<i front, fusi ladès opérations de reconnaissance e{ activité aérienne. Sur le front "n Roumanie, apres une préparation d'artillerie, l'ennemi a attaqué"' r,-os positions établies dans les environs de la ville de Bolochu; il a été repoussé pût notre feji. ITALIEN ROME, 17 -avril. — Off ciel .* » Notre arti.Urie a repris hier bombardement de la gare de Caliane, dms la vallée de Lagarina, et a endommagé les édifices, des !:aie.s de chemin de fer, des wagons et des automobiles remplis de troupes. On signale des combats de dé-ichements d'infanterie sur les versants du Sia Vbicele (vallée de Camonica) et du Monte Cima (Monte Miso, Bren-ta). Nous avons repoussé l'adversaire en lui infligeant des pertes. Nous avons ç'ptiiré des munitions et fait quelques prisonniers. Dans h vallée supérieure de Tiavignola, un détachement ennemi, profitant d'une violente iempête, a pénétré par surpris" dans nos positions avancée:-, à l'ouest du lac de Bosche. mais il fut immédiatement rejeté dans ses lignes. Une autre attaque par surprise, t"niée contre nos positions du col de Sedegn (vallée de Dogne, Fe'la), grâce au brouillard p^c-s, fut repous. sée net par nos troupes qui Wlf r -t' dp lourdes pertes à l'ennemi Au front des A*> es Juliennes, les combats d'ar'itlp'ia''et Vactivité a,,;cnne continuent ' ■' ti , V L -WST ni a t abattu en combat aérien au-dessus de Ternova. ANGLAIS» LONDRES 16 avril. — Oi ict -1 de VAmirauté : Une forte escadrille aérienne, composée d'appareils anglais "t français a bombardé avant hier Fri-l'ôuig en guise de représailles justifiées par les at-laqu 's de sous-marms allemands contre des vais-seaux-h&nitii'ix anglais Un erand nemi--" de bombes ont été lancées efficacement sur la rille, LONDRES. 17 a< rii : Nous nous sommes emparés de la ferme Tombois. à proximité d'Epely. Durant lt mut nous avons gagné encore du terrain le long du srillant de ha"teurs situ* ou nord-eM de la gare d'Epely -■*-». ^e nouveaux prisonniers Au nord du villno" /t" Genn-zecourt nous av< ns fait ries '■roprè- ultérieurs. La journée durant des combats ont eu lien à l'ouest et au nord-ouest de l.ens on cours dosn„r,in n^ns avons constamment serré l'ennemi d» r"" et'«ones ennemies contre nos postes avancés om trhoné R3ori ds Son- ExcaSience Ss gouverneur c?ê'3iéra8 baron von Bissing Trois-Fontaines. 18 avril 1917. — S"n Excel'ence le colonel génôral baron von Bissitfg, gouverneur gt'nFta' en RHgiquç s'est éteint doucement, mercredi soir, à fc 11. 1 '2. La lyiert du Gouverneur général A l'occasion de la mort de S. E. le gouverneur grnnral, le baron von Bissing, un dîuil public a ê,é é abli par le commandant de Bruxelles, jusqu'au 21 avril 7 heures du soir. _ Le cercueil du gouverneur sera. transporté ce s°ir au Conservatoire, rue de la Régence, où le catafalque sera érigé. Une côrémoni- funéraire aura lieu vendredi rratin, à !0 heures. A 11 heures, la dé-pouiile de Son Excellence sera transférée à la gare du Nord, pour être inhumée on Allemagne. Avec S. E. le baron von Bissing disparaît le deuxième gouverneur de 'a B.Mpioue *->ccirp"e. Son prédécesseur, le maréchal von dsr G^lfz pacha, après quelques mois de séjour en Bpîgique, succomba, comme on sait, en Turquie, où Gui Jaunie II'l'avait envoyé à 'a prière du Sultan, Mahomet V. jyui.r aider de sa précieuse expérience et de ses lumières le haut commandement de l'armée ottomane; Depuis deux ans que le baron von Bissing a rem-p'i ses- fonctions de gouverneur de la Belgique occupée, bien des événements se r^rrulés, auxquels son nom s été intimetwn, f-^oocié. Le recul du temps nous fait défaut p^ur apprécier im artiellement et avec le calme nécessaire Jé rôle et l'action otte l'Histoire en.egWrera à l'actif du général qui disparaît. Aussi s'reiî-il prématuré pour des Belges de porter un jugement sur l'influence que 9on passspe à la tête des r (faire® belges aura exercée pour l'avenir de notre pays. Mais un fait restera, quoi qu'il advienne, hors de conteste : c'est que le-gouveirneur tr^n Bissing a apporté dans l'administration une bonne volonté et un dési<" de bien faire, qui n.e se s^tjf 'ajnais démentis. ainsi qu'une expérience ave'tie et tne sagscité pleine de méthode et d.e mesure, en même temps qu'empreinte d'une grande bonté, qui lui ont permis de réaliser, sans heurt ©t wn« froir-ser trop violemment nos susceptibilités peut-être parfois excessives, un très grand nombre de réformes u-j&ntes dont, l'orage passé, Quantité nous «^«ront, car el les sont des modèles de bon suis, d'Intelligence et de raiîon administratives. On sait, et les adversaires de l'Allemagne eux-mêmes l'ont proclamé, qu'il s'appliqua qu'à regret certaines dispositions de guerre, dictîes par le® événements et qu'il mît tout en œuvre pour en adoucir les effets, en attendant qu'il pût même en faire rapporter ou abroger quelques-unes. Dans cet ordre d'idées, on ne méconnaîtra point, comment, sur sas conseils éclairés, S. M. Guillaume tt accorda l'a-brogatien de cette disposition e4 autorisa le retour en masse ses chômeurs dans notre rat-rie. Celui qui a eu de ces gestes là n'était certes pas un monstre. Derrière l'homme de devoir dont il était un exemplaire achevé, 11 y avait V* citoyen d'élite, le père de famille, l'homme enfin foncièrement honnête qu'il était. Les nombreuses grâces accordées pair lui ou par son intercession, à des Belges ccupab'es vis-à-vis des Allemands et d'après les lois de la guerre, té-miognent également d'un sens profond de la bonté, de la pitié et de l'hurrfanité. Evidemment, l'heure n'a point sonné de rendre justice au représentant de nos vainqueurs. Il faut pour oela que les passions soient arpaisées et que toute haine ait disparu de nos cœurs. Mais devant le cercueil d'un vieillard à qui h fatimposa une tâche difficile à remplir parmi nous, au nom de ss patrie, et qui s'en scorytta avec nob'^sse, avec une fermeté îndu'gente, avec un :"''é"îable désir de bien faire et d'être Utile, av^ .— ses fforts seront quelque Jour éouî'ablement appréeîés, devant cette ^ombe ouvere enfin, jtnus ne croyons point nous déshonorer en nous souvenant que la Mor- fluauste réconci'ie, fait pardonner Nous ne nous souvenons que de l'homme qui lit le bien dans la- plus large mesure que les circonstances le lui permirent, du magistrat éminent qui administra avec une intégrité modèle nos affaires, du citoyen qui n'eut en vue que le bien public d'un peuple à la tête duquel des hasards douloureux l'avaient placé, d'un époux et d'un père adoré des siens, qui le pleurent, et pénétrés de la penséfe chevaleresque qui dicte le respect même aux indifférents et aux ennemis, en face des grands morts qui passent, nous nous inclinons et adressons avec dignité au disparu l'hommage d'estime auquel sa ptobe carrière parmi nous lui a donné droit! La mission du Gouverneur Baron von Bissing et le jugement qu'elle comporte, r.e relèvent plus désormais que de la postérité, seule compétente pour jU'ïfcr sans appel el en dernier ressort lés actions des grands. Kn attendant la paix que le défunt appelait lui-même de tous ses vœux, que le ciel, car le gouverneur était un chrétien fervent et vraiment digne de ce nom, que Le ciel accorde àson âme la paix de l'éternel repos. Bequiescat. LK BKUXELLOiS. Dernières Dépêches Les combats à l'Ouest. Berlin, 19 avril. Nou3 voici dans la troisième pnase des grands combats du printemps de 1917, qui ont débuté par l'évacuation géniale de notre front entre Arras et Soissons et par l'occupation de notre nouvelle ligne de combat, préparée d'avance et appelée « position Hindenburg ». Le plan d'attaque original des Anglais et des Français ayant été entravé avec succès déjà, ces adversaires tentèrent ma'gré cela de percer notre ligne de barrage à l'ouest par une double attaque sur nos ailes aux extrémités de notre nouvelle ligne de front. La mise en -exécution de ce plan fut suivie par l'attaque en masse des Ang'ais, des deux côtés d'Arras. Malgré la mise en valeur de toutes leurs ressources et de toutes icjrs forces, en matériaux et en hommes, lt général Haig ne réussit, de loin, pas à percer le front et à atteindre ainsi un succès matériel tangible. Dans le but de récolter au moins une utilité strSté?ioue des quelques petits succès tactiques qu'il a obtenus, l'adversaire essaie rraintenant par une attaoue violente sur l'autre position de l'aile du front Hinéenburg, de nous forcer à diviser nos réserves et ainsi pouvoir tout de même, finalement, se ménager un endroit pour percer. C'est pourquoi la direction de I^rrn^e fr-attaqua tout notre front entre Soi.cs^ns ef R<=ims, arrès un^ prérarati^n éxtraordmenu f"rte et vio'cnte d'arti lerie ayant duré plu^urs l~nrs. Par suite de cette manière gipanesque de combattre la forme de la guerre de posions ne pouvait Wus être maintenue sur 'a première zone de fortifications. lignes entières furent nl"elées et incurvées, ©t un feu rou'ant et de barrage ébran'a toutes les voies d'accès de notre première 1îsne d" front. En groupant immédiatement le point central de n-~tre tâche dans cette bataille, ia direction de l'arm™ ""«mande a attaché une vpleur primordiale à l'a^-'b'i.s^ement d"s masses d'pttfque ennemies et sacrifia volontiers son premier système de tranchées pour atteindre ce but. Fn agissant de 'a sort?, elle occasionna aux Français les plus lourdes et les plus sang'an*°s pertes, mais épargna en même temps, comme 1°' démontre le communiqué allemand. soion°us°ml*nt son propre matériel humain. Le gasnilppe de ses forces d'attaque si soigneusement ménagées par l'adversaire, fut encre appuyé dé notre côté de la façon la plus significative. Si l'état-major français veut obtenir à tout prix la percée du front a'iemsnd rn cette bataille, en revanche le but de von Hindenburg est d'arriver à épuiser complètement les réserves ennemies. Notre communiqué démontre que dès le pr«mi"r jour des combats d'infanterie, ce dessein a ri"înempnt réussi, car outre des pertes extraoïdinaires en morts et blessés, l'adversaire-dut laisser entre nos mains plus de 2,100 prisonniers. En outre, il n'a réussi en aucune façon à atteindre, même de loin, ses buts stratégiques. La tentative de percée française peut être considérée comme un échec complet, nos lignes for tifiées ont entièrement tenu tête dans tout leur système ; on se bat encore en quelques endroits on vue de quelques petits avantages tactiques. Le chcc en profondeur projeté par les divisions françaises, sur un front original de 40 kilomètres, ayant échoué, l adversaire cherche à introduire un nouveau moment d2ns son plan d'opérations par l'extension ds son front de combat de Priniy à Atiberive. L/;s Français ont déclanché leurs attaques sur un front de 20 kilomètres de largeur, après une préparation d'artillerie des plus violentes. Comme le dernier communiqué ï'antncnce, la tentative de percée de l'ennemi a été arrê és devant nos positions de verrou ; en outre, nous avons arraché de nouveau à l'ennemi quelques points de la forêt, par contre-attaque. Ici encore, nous pouvons attendre avec ca'me et avec une cleine confiance dans la ferme direction de von Hindenburg, les combats qui viendront se joindre aux combats précé-. dents. Berlin, 18 avril. — La deuxième poussée de la violente bataille près de Reims n'a pas apporté non plus aux Français de véritables succès sur aucun point du front d'attaque. Le premier jour, i s n'ont pas réussi à effectuer la percée de 18 kilomètres de profondeur commandée à l'Aisne, mais ils ont par contre tant affaibli leurs troupes d'attaque par les immenses pertes subies dans le choc avec les défenseurs, qu'i's ont-4û reprendre haleine dans ce secteur du front et n'ont pu amener de nouvelles masses de troupes fraîches que .dans l'après-midi et le soir; cel'es-ci furent exterminées, comme celles d'hier, dans les feux d'arti'lerie et des mitrailleuses.-La lutte a ^té acharnée devant et dans notre position avancée. De petites pertes de terrain ont pu être réparées par nous sur différents points. Sur d'autres rwtî»c de secteurs, les Français ont remporté des avantages,dont la valeur pratique ne compense pas même approximativement les pertes subies, telle que la loca'ité ds Chavenne et du terrain dans la diirecton de Braye. De fortes attaques françaises exécutées en plusieurs vagues d'assaut, ont été repoussé es-dans l'après-midi dans la région de Cerny et à l'est de Craonne. Dans notre 'igne la p'us avancée à l'ouest de Craonelles et dans la localité de Craonne, démolie par notre artil'erie, et qui faisait sail ie à côté de notre première position, la lutte a été violente. Entre l'Msne et la rivière de Mie*ta, les Français ont réussi à progresser le long de l'Aisne jusqu'à environ 3 ki'omètres. Tout près de notre ancienne première ligne, le? tenaces. déffiB£fiy-rs ex&às&rtnll leui élan. Dans la région d'Arras, l'action de l'infanterie était minime, tandis que l'action de l'artl. lerie s'est animée. A l'ouest de Lens. nos patr^uflles on- ramené 20 prisonniers gt 1 mitraille,use. D.-® tentatives de l'ennemi pour reconquérir une haueur, enlevée par nous à proximité de Guemappe, effectuées dsns la matinée, ont échoué dans le feu de nos mitrailleuses et de notre artillerie. Au nord-est de Soissons, un nid cV Freinais, qui était encore resté dans nos lignes dans la région de Vauxai'lon, en a été débarrassé. De ce fait, toute la position, encore hier si violemment attaquée, est en notre pouvoir. Dans aucun end'-oit du front, des d^ch-ments belg 's n'ont pénétré dans nos positions,même aucune tentative n'a été faite dans ce sens. T~i<t°fois, environ 7 à 8,000 coups de canon ont été tirés contre nos positions à Dixmude. La Révolution en Russie Bâle, 17 avril. — D'après l'Agence Télégraphique de St-Péïersbourg, le général Burlow, commandant de la première brigade sibérienne, et le généra! Jourmi'lin ont été arrê és.Ils sont accusés d'avoir distribué des armes dans certaines régions pour organiser la résistance au mouvement révolutionnaire. Les Puissances Centrales et la Roumanie. Berlin, 18 avri'. (Officiel.) — Le gouvernement a'iemand s'est entendu avecJe gouvernement austro-hongrois pour instituer auprès d ^ l'administration mi itaire en Roumanie, une section chargée de défendre les in'érêts des sujets des Puissances Centrales. Un comité de défense allemand, autrichien et hongrois col'aborera aux travaux. La fédération pour la défense des intérê's all°m?.nds e<n Roumanie. « E. V. Berlin C. », Burgstrasse. 26, a été chargée de cet'e mission par les autorités compétentes, en ce qui concerne l'Allemagne. La commission impériale des ilndemnJf >s concernant la Roumanie, n'est pas compétente. 11 est recommandé à tous les intéressés de se mettre en rar.port, peur leurs intérêts en Roumanie, avec la fédération indiquée ci-dessus. Un avis ultérieur de la fédération fournira au public des renseignements détail.és suj la question. Le Brésil et l'Allemagne. Berlin, 18 avril. — Comme nous l'apprenons de source autorisée, le gouvernement brési ien a donné l'assurance qu'il ne compte pas intervenir dans la vie privée et économique des Allemands après la rupture des restions. La question des vivres en Amérique. Berne, 18 avril. — Le collaborateur du «Matin» à New York annonce : Dans quelques semaines, la question des vivres aux Etats-Unis sera identique à celle de l'Europe. Les vivres seront insuffisants dans les grands centres. Les prix haussent consi- • durablement. Les nvnus dans les restaurants ont diminué de la moitié depuis la déclaration de guerre. L'ofiensive générale de l'Entente. Christiania, 16 avril. — Le collaborateur militaire du « Sjofortstidende » écrit au sujet de l'offensive français", qu'autant que précédemment, une offensive collective ne sera pas possible encore cettt fois-ci pour l'Entente. Les conditions de paix de l'Entente. Ber:in, 18 avril. — On annonce de La Haye au « Berliner Tageblatt » : Une agence d'information hol'andaise publie ce qui suit : La nouvelle du «Pro. grès de Lyon», répandue en A.lemagne, d'après la quelle l'Entente désire de nouveau faire connaître ses conditions de paix, est fausse. Année - M. 919 - EtL 1 fJM ft^Tïftf pS Vendredi 20 Avril 1917

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software. 

Er is geen OCR tekst voor deze krant.
This item is a publication of the title Le bruxellois: journal quotidien indépendant belonging to the category Gecensureerde pers, published in Bruxelles from 1914 to 1918.

Bekijk alle items in deze reeks >>

Add to collection

Location

Periods