Le bruxellois: journal quotidien indépendant

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s.n. 1915, 27 July. Le bruxellois: journal quotidien indépendant. Seen on 30 September 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/db7vm44g6w/
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TWrTVTT?'UW XHTWTiW =y,iiRa^c naernars*!! -te svîft CVEMDI HIDÎ-C GIIÛ GlÉMES - ww:Tm^ m M AMI 27 JUILLET 1915. LE BRUXELLOIS ■A.S«»îffï«îi',;ïiitEWrt,lî g î sà, Sâ fessais = ® Mois, ? franm» — ë s®®îg8 4 S?sm@8 1 sa®!®!, § feïcs VV^"lrMl!?l(- "5r-K3$I? jjjr. - •< » *-J «toliriial o «.©tiâi© J# ;KJ " ' BÉfôAQTJQM,, ABMîMOSflSjSPÙiu©ït® ,»"V 'KSïi'B^Ps TEfiT,ÎW>vV*C~> TOfl "TvA.'i ',~T l r-X, &£-.» T®.jvaàs£®îi.a'3'3i jk»rwre*:œc»Bï® 2 k Bg»e 2 fam«. Nécrologie, felgn* 1 fe» jPgœ&és ahoonces, & %»e 20 centisiss - — -- -. ..-.-M.. .»-. kT*s 7^eEhiaUll.WJ Sur8 le front italien ■^TTirs ^3 ~5.~^~g --k. w w v«, ^i. Depuis des moi.% la double monarchie que l'Europe croyait à la Teille de se désagréger, si fait pr«uve d'une homogénéité et d'une force «le résistance inattendues. Cependant depuis des mois aiièsi le péril itàiiôn là menaçait fet"il a fini, le 22 mai 1915, par se déclarer ouvertement. Au moment où le Parlement italien s'ajourna, en janvier, au 12 mai, le député socialiste M. Turati, exprima l'espoir que a la neutralité de l'Italie sera une neutralité favorable à la paix et à la iusticé ». L'ïtalie eut pu, en effet, servir do médiatrice écoutée. L empire des Habsbourg compte» certaines populations de race et de langue italiennes. C'est, dans le sud du Tyrol. Trente qui n'appartint jamais a l'Italie, mais dont la population, particulièrement dans ses éléments les plus riches, les plus instruits et les plus influents, se réclame de l'Italie et voudrait politiquement y être rattachée. C'est ensuite l'Istrie, avec la ville libre de Trieste, qui compte TU,000 Italiens sur 150,000 habitants, et Polo, le grand port militaire autrichien sur l'Adriatique. Trieste n'a jamais appartenu non plus à l'Italie, mais Pola est une ancienne colonie vénitienne donnée à l'Autriche il y a eeni ptv*; > Au siècle dernier, de 1849 à 1870, l'unité italienne s'est en grande partie faite aux dépens et malgré l'Autriche, à qui les traités de 1815 avaient donné une certaine prejîoiidéranee dans la péninsule parmi tant de petits Etats qui faisaient ressembler l'Italie à un damier. Ces souvenirs rendirent plus d'une fois malaisés les rapports entre les deux alliées, dont l'Allemagne, troisième alliée, chercha toujours à concilier les intérêts et à adoucir les chocs» Si"fcoart'ohln .f\vo, pnt. . xvM-iî-.'rp 1 of.-n«(ou lOUl* l'Italie, il semblait au monde entier, et peut-exre au gouvernement même de l'Italie, d'une moralité fort douteuse de la voir se retourner contre l'Autriche et l'Allemagne, ses alliées depuis trente ans, au moment précis où ces puissances avaient contre elles la Russie, la France, l'Angleterre, avec les immenses colonies de ces deux dernières, sans parler de la Belgique, de la Serbie, etc. On comprend le désir naturel de l'Autriche et de l'Allemagne, plus encore de régler pacifiquement le différend. C'est a quoi s'employa à Rome durant de longs mois, l'un des plus habiles diplomates allemands, M. de Bulow, «ancien chancelier de l'Emuire. Le secret fut bien gardé et c'est seulement après l'échec des négociations que les détails en transpirèrent. Tout au début de la guerre, l'Italie ne souleva aucune réclamation, mais s'abstint de combattre aux côtés de ses alliés, prétextant que l'Autriche avait attaqué la Serbie et que le traité de Iq Triple-Alliance prévoyait surtout le cas d'une guerre défensive. Bientôt s'appuyant sur le fait que l'Autriche n'avait pas averti l'Italie de ses intentions et que la guerre actuelle pouvait amener un déplacement d'influence dans les Balkans au préjudice de l'Italie, celle-ci posa en principe la question de compensations de la part de l'Autriche. Avec peine, l'Allemagne décida le gouvernement austro-hongrois à accueillir le principe, étant donné surtout qu'il avait une base de nationalisme. C'est peut-être à ce fait qu il fair rattacher la démission du chancelier autrichien M. le comte Berchtold, et son remplacement pai le baron Burian, La difficulté était de trouve! un équilibre entre les exigences de l'Italie et le; offres de l'Autriche. C'est à quoi s'employa M von Bulow, comme intermédiaire. En mars, l'Au triche accepta de céder Trente et une partie li Trentin. Alors les réclamations italiennes gran dirent. Rome exigea, outre Trente et son terri toire italien, une partie du Trentin, allemande d1 race et de langue : Le Bozen ; puis, une rectifi cation de frontière sur l'Isonzo avec Goerz, Gra diska et Monfalcone inclus; la transformatioi 'de Trieste et de son hinterland, l'Istrie, en w Etat libre; enfin, la cession des îles Curzolari Lissa, Lezina et de la côte dalmate, etc. L'Itali exigeait la réalisation immédiate de ces conces 6ions et le licenciement des troupes autrichienne originaires des territoires cédés. L'Autriche d« vait aussi laisser liberté entière en Albanie à s rivale de l'Adriatique. En retour. l'Italie n a« surait que sa neutralité et offrait une somme d 9.nn m 1111 nu <3 Deux mois encore les négociations train* rent, bien qu'un accord sur- ces base» fut peu pri bable. I)'ai/leurs, les Alliés travaillaient l'op nion italienne, peu favorable déjà à l'Autricln L9 poète Cabriola d'Annuhzio mit «a popularii au service de c l'idée nationale ». Déjà, un légio garibaldienne, imitée de celle qui, en 1871, ava. combattu aux côtés des Français, avait, cette fo: encore, donné une forme tangible aux sympathie populaires. Enfin, il faut signaler les fêtes re tentissantes, célébrées au début de mai, à Gênes en l'honneur des « Mille » qui, sous la conduit do Garibaldi, partirent du rocher de Quarto, e 18G5, pour soulever la Sicile, ce qui fut.le prélr de du « Risorgimento ». D'Annunzio prononça cette occasion un discours emphatique, mais 1 cérémonie acheva d'exalter les passions popula; res que le pouvoir était de plus eu plus impuis eant à contenir et à diriger. o La majorité de la Chambre est peut-être coi tre la guerre, disaient les journalistes, mais 1 majorité d(l peuple est pour la guerre. j> Aussi r le Roi, ni le ministère, ni la Chambre, n'osèren bientôt combattre le courant. D'heur*; en heur l'agitation de la rue, c'est-à-dire de la partie I plu» bruyante du peuple, que l'on fait commune ment passer pour le peuple tout entier, augmen tait et prenait un caractère révolutionnaire. Le partisans du maintien de la neutralité étaien conspués et frappés dans Rome, la jeunesse estu diantifie envahissait les locaux de la Chambre de Députés; partout, la confusion : selon l'usage e' tous les temps, les modérés et les raisonnable tremblèrent, se turent devant les exaltés et le impulsifs. Les premières semaines de mai se pas sèrent dans une fiévreuse agitation et dans i'at tente universelle. Seul le vieux ministre Giolitt SOUTfflwi-t» • -, ^r- _ ... . . - landra, le chef du Cabinet, Sonnino, ministre de Affaires étrangères successeur du marquis di Sa. Giuliauo, partisan, lui aussi, de l'accord, en fi: le ministre de la Guerre Martini, étaient pou l'intervention armée. \ ictor-Emmanuel III, re doutant une révolution, se décida enfin dans 1 même sens, et, le 23 mai, jour de la Pentecôte au so'ir, l'Italie se déclara en état de guerre ave l'Autriche. En ce qui concerne l'Allemagne c l'Italie, la situation est restée indécise. La guei re n'est pas encore déclarée, pas plus qu'avec 1 Turquie. Au Reichstag, le chaucier Bethmani Ilollweg s'éleva contre la traîtrise de l'Italie mais, en fait, la querelle militaire devait Ions temps se circonscrire entre les deux parties d rectement intéressées : l'Autriche et l'Italie. En déclarant la guerre, à l'Autriche, l'Ital: faisait, état, non seulement, des griefs reposa: sur les exigences dont nous avons parlé, mais ei core de quelques autres qui semblaient assez imi ginaires, par exemple, la soi-disant tentative ai triehienne de conclure avec la Russie une pa: séparée pour mieux ensuite se tourner contre 1' talie; puis les difficultés que l'Autriche aura cherché à susciter à l'Italie, lors de sa guerre av< la Turquie pour la possession de Tripoli. Tout ; contraire, l'Allemagne et l'Autriche exposaie: que trente années d'alliance avaient servi les i térêts politiques et économiques de l'Italie so tenue pfjr ses alliés, parfois contrairement à le: avantage. Rappelons la proclamation de Frnnçoi Joseph à ses Peuples, qui se terminait par c paroles : « Les souvenirs de Novarra, Montera i Gustezza-Éissa, qui font l'orgueil de ma jeunes; me garantissent que nous défendrons égaleme contre le sud, avec succès, les frontières de i monarchie. » L'Italie accueillit la guerre avec enthousif me. Jusqu'au dernier moment le parti sociali-: s'était vigoureusement opposé à la guerre et maintint dans la mesure du possible son attit de. De même, le pape Benoit XV, hostile à i guerre, n'avait cessé de travailler à un accord ( i tre l'Autriche et l'Italie. L'opinion générale s' , irrita, souvent. Quand la guerre enfin eut écla b des manifestation* violentes eurent lieu ;*Milf on pilla les maisons autrichiennes et allemand-s plus d» 300 arrestations durent être faites ; à I me. un escadron de carabiniers à cheval, des a rabiniers à pi«d, la police secrète, durent pro i- ger le3 ambassades des alliés d'hier, traités e ennemii aujourd'hui. TONY ®n TROflSIÈMl PAGE têlê grammes arrivés pestdta la nuit. ntpffjipt FRANCE. — Pour favoriser le recrutement Paris, 24 juillet. — Le Journal annonce : ] i député Jeau Henssy a introduit à la Chambre i ■y , a . ATTfCTr'XlTr'x nui cuuni£iivr Théâtre de la guerlusfce f itnnt, 35 juillet. — (B j — A lu suite des attaques viotorieuses iaifiis ces derniers jouis par l'armée de VarcÛç Joseph-Ferdi-5 nand, l'ennemi a évacué hi imtre la Vistule 1 ai la Bystryca, ses positions l"r!Je"r '*a 1 40 kilomètres et s'est retiré c 10 kilomètres 3 vers le nord dans une ligne fuSlleinent pré-' parée. Ses tentatives pour mp[rr pied ferme dans les positions intermédi déjà établies, > échouèrent, nos corps d'arir, wycmt pénétré à sa suite. Le nombre des p atkiers amenés il pris en dernier pur l'armée L /'"rchiduc, a atteint 45 officiers et. 11,500 /cfjvp- 4m nord le Grubieszow, des forces alleV idt ont pénétré dans la position ennemie. PrAfe SokalJ.es vaines attaques ennemies contre l&t&ibion de la tête de pont à la rive est dit Brîwmbht renouvelées. Immédiatement à l'ouest d'ïmyorod, l'ennemi exécuta quelques poussées erijg/ii efficaces con-| tre les troupes de notre eorpBmiypeanien. Sur-i d'autres points du front, la est inchan- t. gée par la force alternative A*; t oinbats. Depuis le 14 juillet, envirtXS),000 prisonniers sont, tombés dans les maii/s ih&t&'iipes epedisées combattant entre la Pilica B iff. Théâtre de la gueèkptàlien Quoique la bataille dans lfâmi toire de Gorz ne se soùt pas terminée Jn'ei ^jerlti nuit, l'insuc cès complet de la deuxième attaque générale italienne devient de plus en plus évident. velle attaque se prononça hier contre U tê^d Pont de Grôrz, contre les hauteurs de P dg , eVe fut étouffée dès le début par le feu de l ar meTe. Une contre-attaque de nos foula complètement l'ennemi. Au boid nord-ouest du plateau de Dober.do les ™ avant italiennes démirent plus fàMes et plus rares. La nuit, elles cessèrent comf1élément. Ue nouvelles tentatives d'attaques de l a dans le front Polazzo-Vermigliario, furent facilement en rayées. Près de Selz, l ennemi pencha hier matin, dans une partie de nos tranchées, au bord du plateau ; une contre-attaque de nuit nous remit en possession toutefois de toutes nos positions primitives et refoula l'ennemi sur tou-te l(i ligne- La journée d?aujoufd Itm commença avec plus de calme. Dans le territoire de Krn, toutes les attaques ennemies ont de nouveau été repoussées. Ici, l'infanterie de Varchiduc Joseph s'est particulièrement distinguée. Au front du Tyrol et de laCarinthie, la situation est vnchan- Evénements sur mer Ijq 23 juillet, nos croiseurs et nos navires ont bombardé avec succès le chemin de fer à la côte orientale de l'Italie sur une étendue de plus de 160 kilomètres. Les stations de chemin de fer de Chienti, Campo Marino, I'ossa Cessia, Ternoh et Ortona ont été fortement endommagées, cellei de San Benedetto et Grotta Mora ont été incen diée« Ue nomoreuses w- . » nombreux wagons ont été démolis quel-aues-uns ont été brûlés. A Ortona la tour hydraulique a été abattue, la grue du ponton.'endommagée et un tender remorqueur coulé Be<x fabriques à Ortona et une, fabrique à ban iv ont subi de gros dégâts, lou es ' ,m,t renversées. Le viaduc du chemin de fer, p de Tcrmoli est démoli, le pont sur le Moro é< roui , et en outre, une caserne à San Benedetto, abba -tue Le sémaphore Trem'ti a été redwl en nnny | un câble détruit. Des forces navales ennern,* I n'ont pas été aperçues. ITALIENS nous au dessus de lu.. J ^ uantités bresina,sur laquelle no^ „vlJ-ve^ Chaque fois considérables de matières ei- ^ ;.,,rlemnes quoi-les ballons dirig-eaUes revwre^ ; jeud'ar-qu ils fussent, bombardes par un i;v. J tille rie et d'infanterie ennemies. Ce mo>. • ver du jour, l'ennemi avait envoyé un • . éclaircur et quelques torpilleurs pour bombaii.rr Ortona, quelques parties de la ligne de chemin ,,, fer et les ne., de Tremit,. Le degat mater,el e-t peu important. ■. projet de loi, décidant. qu'eS. ^ ne d'une meilleure organisation de la mobilisation -.'oonomique, il soit formé dans chaque cU ti,(t militaire une commission consultante Coi|^o>«'/du préfet et dos ;yrfiV. i/qrt", dr.. ;.:i 1 "1de port. La commission soiunettra" Toutes lésT^HiS#5 tions de la vie écdhoînique, en rapport avec !:i mobilisation, à un examen approfondi. FRANGE. — Activité des aviateurs allemands Paris, 23 juillet. — Le Petit Parisien écrit. : , Dans Ces derniers jours des aéroplajnës allemands ont survolé. à plusieurs reprises Remirecourt et t Nancy. Les bombes jetées n'ont, occasionné que UtytlL» lUrtlCliCliS. nT> il TwT/-iT» wa.-. « ■ Ai.tron^a Paris, 23 juillet. — Le Temps écrit : Les mesu-> res sévères pour la constatation des hommes aptes " au service militaire, qni ont pu échapper jusqu'ici à leur service militaire et. oui ne s'étaient pas fait inscrira sur les matricules, ont eu un excellent 0 résultat. Tous les hommes qui, d'après leur âge, t peuvent encore êtr» «ptes au service, sont arrê-" tés dans la rue et invités à produire leurs papiers. " Dans la classe 1916 il v a plus de 1,000 hommes non matriculés, rien que dans le gouvernement F militaire de Paris. On estime à 10,000 le total det hommes non matriculés pour toutes les classes à 1 ■ ±'ans seul. c | ANGLETERRE. — Opinions anglaises U B ciir l'nffonRÎVA allATYintlflft Rotterdam, 22 juillet. — Le correspondant i Pétrograde du Daily Chronicle annonce au suje de l'offensive allemande : Le plan stratégique es r plus grandiose, que tous les précédents ; les ntta ques et poussées en avant, exécutées jusqu'ici pa ! raissent. n'avoir servi qu'à l'orientation du plai actuel. Les Allemands appliquent maintenant le ' résultats de leurs expériences de toute une an • a ilttuiti. -— utaciio uo me» uux* On a»nonce de Gênes que îles envois de char s~ S bon anglais se faisant rares, une disette de coin te I , imi': . . >. isutiutuca iiuiiiamo ja Berlin, 24 juillet. —• On annonce de Vienne a n_ Berliner Lolial Anzeiger : Les combats à l'Isonz ne sont comparables en violence qu'avec le é jours où les Russes voulurent à l'est déborder n tout prix le défilé de la Dukla. Cadorna appliqo s'. la même tactique de sacrifices sans égard au m; ,0_ g leriei numam. si T?T7CCTr. A lo -itaiïIp. H'unp batailla hist.oriniifi ;é- Berlin, 24 juillet. — Dans un télégramme i en Copenhague à la Taglische. Rundschau on di d'après une nouvelle télégraphique de Pétrogr de, que la bataille la plus, implante et la pi. sérieuse est en préparation. Les cercle^ militair S russes ont «on»id«ré le théâtre de la guerre eut la Vistule et le Bug, comme l'arène, où la déc sion de tonte la campagne serait accomplie. Varsovie l'émotion est des plus grandes, par que les communications d'arrière des chemins . ter Sans la Russie intérieure sont menacées série Isement et que le chemin de fer ne garantit pl le transport. "Berlin, 24 juillet. — Les Berliner Neuest un ' Nachrichten écrivent : Nos mortiers tonnent d vaut Iwangorod. Du nord, de 1 ouest et du sud, les armées allemandes et l'armée de 1 archiduc Joseph-Ferdinand avancent sur les lacets du front des positions russes, dans le gouvernement de Varsovie, avec la même iinpétwK-ité^ avec la mô-t 7 ,■ 1 ■, ^ -il*i ilt's i eTforts militaires et son tonu, pins j apparaît plus violente dans son assaut a iaH-'itS Iiuiie. RUSSIE. — La situation jugée i nav 1 o nracc* onrtloÎRB Londres, 22 juillet. — Toute la presse anglaise reproduit des télégrammes pessimistes et des articles de même sens au sujet du sort de Varsovie. Le Daily Mail appuie sur l'importance extraordinaire de la forteresse, au point de vue moral, stratégique et technique. La chute de Varsovie toucherait autant les Anglais que les Russes, peut-être plus encore. La reddition de Varsovie par les Russes se ferait immédiatement sentir siu le front de l'ouest. D'autres journaux expriment les mêmes inquiétudes. Le Daily Kxpress exprime l'espoir que la résistance désespérée des Russes arrêtera encore finalement le coup fatal. Le correspondant à Pétrograde du Times avoue que l'offensive allemande a atteint d'autres résultat; et que les Russes sont en retraite. Il déclare que la situation est tout à fait grave. Le Daily Tele graph considère la prise de Varsovie par les Al lemands comme un événement inévitable, si leui offensive fait encore d'autrjs progrès oue main tenant. Le 1/orniiig Post pense qu'une victoiri : des Russes est exclue, aussi longtemps qu'ils ui : disposent pas de munitions suffisantes. A la suiti de ces articles l'émotion dans le public est trè; vive. Le Daily Mail parle de la tentative hereu i léenne de Hindenbourg d'anéantir l'armée russe 5 D'autres journaux, qui n'en avaient pas parlé qui ne virent, dans la lutte que des combats de '-c sition secondaires, expliquent maintenant à leur lenteur» l'assaut violent oue la Russie a à subii "RTTSRTTn — 1,'pvarnalinn rlfi Varsnvift Cracovie,-22 juillet. — Les journaux de Varsc vie annoncent au sujet de l'évacuation accéléré de la ville, que les trains, quoiqu'on les ait mu 11 tipliés considérablement, ne partent que très il 0 régulièrement et sont complètement bondés. Toi 5 les fonctionnaires avec leur familles quittent a ville avec ces trains, conformément à un ordi e reçu. Cette catégorie de la population compren environ 30,000 personnes. Les condamnés dans li prisons de A7arsovie et dans les autres villes, soi transportés à l'intérieur de la Russie, a D'après une ordonnance du commissaire de p tj lice en chef, ne peuveut rester en ville, querl i- fonctionnaires nécessaires au service de l'Etat is Varsovie; de plus, les personnes qui prouve' 3s qu'elles occupent à Varsovie une situation q suffit à l'entretien <!« leur personne et à celui i leurs parents. 1 D'après la Nowo Reforma de Cracovie, l'év 2® cuation de Varsovie serait déjà faite. La pop 1» ! lace aurait également commis des troubles ani a- allemands à À^arsovi». Dans la ville, on opère j us arrestations en niasse pour des raisons politique Il n'y a plus d'étrangers dans la ville. Même 1 'n représentants des journaux de la Triple-lînten e- ont quitté la ville. L'éclairage de la ville n réduit au minimum, eu égard au danger d un bombardement par des Zeppelins. Tous les juils polonais sont expédiés à l'intérieur de la Kussic, même en Sibérie. Beaucoup de juifs auraient accepté la loi oithodoxe par crainte de poursuites. Les autorites cherchent partout des espion.-. .: - /U] ; ( ; 1 ïpro.p-3' Amsterdam, 22 juillet. — Le Daily Têiegra-ph écrit au sujet ele la marche des Allemands sur Varsovie : La pensée que les Allemands sont arrivés si loin, est un grand malheur. Si l'offensive allemande parvient à u e des rives de la Vistule, et ceci est à craindre, i! ne restera au commandement en chef russe qu'à modifier son front en une ligne droite, d'évacuer Varsovie et de se retirer sur une ligne défensive plus profondemient en Russie. Il serait insensé de nier que cet événement serait malheureux. On n'abandonne pa-s ele grandes provinces si on peut l'empêcher. rJ outes les publications contraires ue pourront rien y modifier, d'autant plus oue les Allemands sauront profiter de chacun ele leurs succès. Bucarest, 22 juillet. — Le Russkoje Slowo écrit qu'une menace de Pétrograde ue doit plus être-niée. L'Université de Dorpat a été fermée sur l'ordre du gouvernement et transférée à l'intérieur du pays. ETRANGER FRANCE. — j'Les dockers vénitiens. — ,Mi- > lan, 24 juillet. — Comme l'annonce l'Avanti, :« ' commission des ouvriers du port de Venise, qui ! était partie, pour Marseille,afin d'y en amener s'il y avait de l'ouvrage pour les Vénitiens, est revenue à Venise sans avoir abouti. La commis- > sion a déclaré que les ouvriers à Marseille sont trop peu payés ; les prisonniers allemands doivent s exécuter les travaux. ANGLETERRE. — La grève des mineurs. - -Rotterdam, 23 juillet. — Les pertes causées par l'absence des bouilleurs pendant sept ioius au e cours de la grève des mineurs dans la Galles du Sud sont évaluées, par le Times, à 1 1/2 million de livres sterling. La disette en charbon, causée s par la réduction de la production, pourrait avoir a une conséquence plus grave. ALLEMAGNE. — Les stocks de métaux. — Le relevé des stocks de métaux qui a été drossé en Allemagne, a fait paraître, assure-t-on « de Ll source autorisée, une abondance sur laquelle ou n'aurait pas compté ». Pour le cuivre, par eM'iu- pie, les stocks amassés par l'administration df la. .s guerre, suffiraient, amplement jusqw'à la fin de:; 'j hostilités, fut-elle même plu - éloignée q.u'on ne le suppose généralement. Mais il existerait d'au- ,u tra part encore 2 millions de tonnes de cuivre qui " pourraient facilement être mis à la disposition de l'administration de la guerre. Quant au plomb, a~ les stosk? seraient tels que la dote de leur épuise. ment no pourrait même pas être calculée en ce moment; et l'on n'a pas tenu Compte de la possi- e* bilité de remplacer le plomb de certaines instal- s' lations par le fer. es te SUISSE. —Les professeurs étrangers dans les té universités suisses. D'une statistique publiée

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