Le bruxellois: journal quotidien indépendant

1754 0
12 November 1917
close

Why do you want to report this item?

Remarks

Send
s.n. 1917, 12 November. Le bruxellois: journal quotidien indépendant. Seen on 02 October 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/k06ww7806h/
Show text

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software. 

L» gueria dans la Haute-Italie. La poursuite. Berlin, 10 nov. — Tandis que dans la plaine italienne, iee coalisés on1 atteint le Piave ils poursuivent aans cesse dans les vallées étroice-8 de la montagne, l'ennemi qui recule et dont la retraite '«t rendue plus difficile encore par le mauvais tempe. La conque.e d'A-siago est un nouveau suocèe important de oerte opération v.ctorieuee. ija reSiSianeo italienne. Genève, 10 nov. — Ls « Petit Parisien » affirme que la réunion de la 3e armée commandé'-' par te duc d Aoste et celle de la 4e année commandée par le général Robitant l>st un fait cocomp'i; l'armée italienne se reforme ot serait a-ctuellemant en mesure d'endiguer ies matteb ennemies : derrière lea troupes, il s'est formé tout une armée nouvelle qui sera bientôt eu mesure de former un bloc capable de s opposer à l'invasion de l'ennemi. M. Giolitti a itoiue. La presse télégraphique euisee apprend de Komt' que l'ancien président du Consed, M. G olitti, berait arrivé à Rome, venant de Turin.2fiéiianc8£ italiennes. Amsterdam, 10 nov. — Le représentant de 1' « Associated Press a dans le grand quartier général italien a forum.é, eut jours d'an^rs, dans uq rapport, l'opinion que les italiens n'ont qu une oontiance limitée d-ans le* apurante» dc6 A» liés, concernant l'envoi de renforts et de munitions sur le front italien. Ou esfc.me que puip^auces de ''Enteut»; comme inapus à relever les «pritfc en Italie, ma^s que cela ne suffit- pas deule3 des troupes de renforts en pree -.vffiante, pourraient changer te cours des choses, attendu que l'ennemi avance en maa&es compactes et nombreuses. Cette com-inu îoition du journal.su; amér icain a provoqué en Angleterre un certain déplaisir. C'est pour ce»a que le ministre de la guerre anglais a cna.igo l'agence Reuter de s élever, dans un'-note à la presse, contre de telles assertions. 11 parle de nouvelles alarmantes de nature à causer beaucoup de mal, car elles tont passer los puissance^ de l'Entente comme inapte» à reconnaître tout le sérieux do la situation militaire de l'Italie et m: voulant lui. prêter 1 appui nécessaire. lia guerre sous-marine. Bâie, 10 nov. — Des journaux bàJois : « Du rant la première semaine de novembre, 19 wiaeeuux anglais, trançais et italiens om été coulés. » Gooove, 10 uov. — De source officielle new-vurk&.ae au « Matin » : « Le vapeur américain « Rocbesber » qui fut, on se le rappellera, le premier navire américain c[tu força le barrage toc^-marin et aborda à Bordeaux, a été tor-pilié. » Amsterdam, 10 nov. — Le lougre automobile d'ïniukk'n a Elisabeth » e3t porté manquant. PROPOS LiBKtS Li VARIES L'Attente vaine de l'Epausa Voiui k* texte d'une Lettre qu'une femme de eoki<tt b^'ge au front adresse à sen mari : « Mon ch<T Lou s, « Ma plume trembl* et ma m*1 i n fiévreu e a de la peine à tracer les mot* que je vou drais coaiuer au papier. Je aetie en moi un besoin ardent de te parier et- je ne peux me faire à l'idée que tu es si 10.11 de mol et qu'ù faudra plusieurs joius a va m que o "tt>j missive te parvienne... bue douce chaleur nie pénètre, ie poèie rontie à mes coie» : Me voilà confortu-bli'inent installée et prête à t'entretenir longtemps.Je ne veux pas ti®p aiguiser ta patience et je m'empre se de te donner des nouveles de Bébé. Bebo! Ah: tu devrais vo.r comme Monsieur se làehe qu: nd on lui dit « Bébé ». Pense d-amc, un grand garçon qui aura trois an^ daia3 cinq semaines, qtu s exprime plutôt couramment, qui {lorte déjà des culottes, mais voyons, ce n'es,, plus un Babél « Je m'appelle Riri », dit-il, et je t assure sa petite voix aiguë et e s yeux courroucé n'admettent aucune répique! Donc R.ri, puisqu'il y a, tst un gros gaiçon joufflu, sentant bon la vie... Chaque jour, je vrie plaie à le regarder longuement, et chaque fo:s attsùi, je découvre en lui des traits nouveaux, dont je ne soupçonnais pas l'exicte. ce la veille! Tout en lui me parle de toi... et te3 yeux expressifs et vivants, et sa bouche faite d'un sourire, et son gentil... tout gentil... tout mignon... De moi, il a les cheveux... d'un blond cendré. Depuis quelque tempe, je ne les lui ai plus fait couper, et de jolies bouclée encadrent maintenant la ravissante frimouasa débordante de santé ! Riri sait fort bien que dans quelques ee-iuailo.es il aura trois ans et ne ceuse de me demander ce quil recevra pour son anniversaire. Je lui promets monts et merveilles, mais le petit insiste et répète toujours : -— Est-ce que papa ne sera pas là, dis maman ? Je lui réponds « peut-être », parce que je ne nie sens pas La force d'art»ou 1er une autre parole. Car, vois-tu, mon très cher ami, moi auasi, je me demande, intérieurement, ai tu n'assisteras pas à l'anniversaire de notre fils. Je saie bien, va, que c'est ton plus profond désir et que s'il dépendait de toi, depuis longtemps déjà il serait accompli. La pensée que tu as un fils, et que tu ne le connais pas, que ton regard ne s'est pas eucore fixé sur son petit corps pétillant de vie, que tu n'a# pas encore entendu le timbre de aj voix, si claire et si douce, tout cela doit t'être atrocement pénible. Cependant, tant d'autre» sont dans t»n cas ! Songe à toute la joie que te réserve le retour. Que veux-tu? La vie que nous rêvions eût été trop belle pour nous. Le destin nous a séparés, nous vq;là jet-8, pêle-mêle, en proie au hasard des événements. Qui sait comment tout cela finira ? Oh! t. s lettres ne me donnent aucune inquiétude, m As cependant, dis-mo., n'y a-t-d rien que bu nao caches? J'admire ta fermeté, car moi, j<* suis souvent si faible que si ce n'avait été ptur le petit, il y aurait beau temps déjà que le elia-gr.n m'aurait tuée. Mais voilà que je te fain part de meg tourments, de mes soucis, de mes inquiétude, alors qu'au contraire je devrais t'inspirer courage. Mais le lieu où je me trouve mo porte à la mélancolie. Cette chambre dans laquelle nous avons p .. se maintes heure» dé i-cieuses, dent le souvenir seul fait vibrer tout- s les fibres de mon cœur. En fac* de moi, ton fauteuil vide. Tout ct-'lj, vois-tu, mo rappclte l'autrefois. aimé. Te souviens-tu, dis? de n s so;rées exquLes, que iLotis passions en têt-" à tète, *vec l'olx-cu-rité comme s ul témoin de notre teudr--S6ie I Tu _ roulais te-n fauteuil près de l'âtre et moi je b'otissa s ma tête sur ta virile épaule, et ains. nous notib absorbions dans le ruéme rêve. Nous songions au p- til qui al'-Ait u^itre; nous tra-çions son av uir; nous nous le figurions homme déjà, alors que le bimbiu n'avait- p's eucore vu le jour i D dort m.uut.-n-L.nt I Je vient me p 'ncher sur son petit lit et je suis presque certaiire qu'il rêve de toi. Oh : n> fai» j>as mine de sourire ! Ton nom et ton image i ubièdeut et i intriguent. Rir a hâte de fairo coTinai.«ance avec Monak'iu son l'apa ! Ce matin onooire, dans le train, ii m'a p te une quueUoai plutôt embarrass- ute. J ug -s- en : — Ousqu'ou est ici t — Rue Jos»'ph II, me . iiérl [ — Qui et* « ça » dojet III — L'a grand empereur. — Esi-ce qu'il eot «ut»; grand que p.iya, d» Sojef II ? — ??îî Tu le voie, noire ffis a me à étendre kh «» uaïamices historiques et adoptf le système comparatif.Tu me dem,nd''s de» dct:i!& tfnr netrt vif, sur mes occupations et je eomprends à quel point cela t'iiiierv>ae. Ah! tu w p'ux te figurer eoiam1 notre ex'At<'no" est- moiioten . Bruxelles a bien th ;ngé doj>uts que tu n^Hts a quittés ! Pendant >a j urnée, cela passe eneor , mais dès qu l'cb euritô tombe, ll faj; vrai-meut sinistre tians lis rues, et je t'avoue que je craindrais m'aventur'r seule le soir d'aïs u./trc pa sible quartier. Enl n, c n'est à qu'une b:on p^U;-misère comparée à celles qui accablent I'IIuin u ié entière.Je n'ai pas le droit d- me plaindre. Je te sais maintenant hors de dangirr, tu m'écris qu<" t^ t-'i.nte • st excellente; c-Ia tue conso'e et me réconlorto. Kt puis encore j'ai mon petit, notre peut, qui, par se., câlin-lies et set gentillesses, me fait oubl.er b.e>n dus choses. Au demeurant, i! n'y a rien de bien neuf ni de spécial ici. Certainement tu dos connaître les prix insensée qu'ont atteints l"s vivre». La question alimentaire est un problème fc-rt compliqué et ii est souvent diffici-e de nouer les deux boute! Je tâche de dépens r le liions possible, mais pourtant il faut bien que j- soigne Riri, qu'il ait tous Icb jours son œuf, du lait, enfio je n© puis pas le priver des choses qui lui sont nécessaires. Songe s. à ton retour (et oe sera bientôt n'est-ce pas?) tu trouvais un petit être chét. tif, malingre, mal portant, quelle amère déception oe serait. Et pu s, tout son avenir en dépend i Tu verras comme plus tard nous serons fiers d'avoir élevé notre Riri et. d être parvenus à faire de lui un.homme. C'est dans oe but que je l'élève. Je veux lui faire comprendre que »i nous souffrons, si nous sub seo-is ea.ns broncher b au-coiip de privations, c'e^t pour lui, uniquement pour lui. Et puis, surcoût, je ne veux pa, entends-tu, qu'on me le prenne jamais, mon unique fils. Je t'ai donné, u>», mou époux, et cela suffit bieu ainsi! Assez de gitng répandu à flots, assez de larmes versiee ! Tu m'aideras, p:x vrai ? à iwre de lui ce que je rêve : atu& un ami, un frère et non pas un étranger. J'aimerais que chez nous et en noua il trouve le caime et la solitude. J'aimerais qu'il vienne tremblant et confus d'abord me confier ses pine-s enfantines, naïves ot pibéril- s.puis,plus i&rd,leis antres,p'us carueJleis et plu» d rulo'iireus s ! Mais il se ran tard. Le feu meurt et j'ai frood. L homme au-sable a passé! Ah ! sd tu pouvais m "écrite enoot-e et longue, ment. Je vis si Longtemps de tes lettres et chacune d'elle m'apporte uu baume divin et une carêsa»- dont je me nourris avidement? Je souhait» rais être a-'rrée étroitement entre tes bras rebus- -s, v-rré- jusqu'à l'étouffement, mas t'avoir pree de moi pour tcAi'ours sentir seuienKnt ta chère présenta, vivre enfin et non p'-us végéter et vieillir comme je le fais à présent.Mon Lou, je te dis b nsoir. Mais avant d»' m eodormir, y'- » envoie pac-deli» t.-»i»t«s les liciues qui nous éj-.arent, la tendreté que je te pai Le e: qui dtboide de mon ca-ur, et les baisers de Riri jciuls à ceux de ta LiSETi'li qui t', dore. Bruxelles, le 2 novembre 1917. Pour copie ooufoime : Dorl»e. Le Fonctionnement DhS Œuvres de Ctiarilê en Belgique Un orcir au j>.<r de M. lldlinclix Voici le texte de i ouiire du jour déposé p'ir i'houoiobie con^jil'er cH Koekelberg, M. liellinckx, aiicieu Unugmestre (ie K.oek'-l-berg et ane.t a xepiéôEÙtaut catholique de Bruxelles, à la Chambre. M. le bjurgmestre Bcs-ii'.ert -, n a abu^is-em- nt »'mpêoiié te dcvCloppe-tiu ut ai même d'en donner kvture au o-»urs de la dernière aeun._c du C^ueil o"inmu;:-a! de Ko<'k iU-ig. Nous le publions à titre docuiuentii' re, eeti-luaut qu'il contient trop de fort te et »»iuos vérités jx»ur être p-.i»=*.> boite silence ; M -t-i<urs, Comme suit i ia demandé d'un attelé philanthropique d Ko'-kelberg sollii"tau-t un subside eommunai-Tti \ i«j d'org;<nW"t un<- iê' • d bienfaisance en faveur d s victimes de la gn-r-re, j'ai ! hum eu i d< dôpceer sur le bureau du Coniei! communal l'ordr1* du j"ur suivait, o-m-oernaot 1 s nombreux abus constatés pir ia ju-.t.ce dans î expioHation d' la bi-enfaisance piibbqu.; et _de la philanthropie pur l'orgams-*-tion de fêt s en faveur de- familW^ bei^ts éprouve \» par La guerre. Le Comité de pnipa-guno'e [x>ur i l défense d,-; intérêts defi familles do nos soldats b us le# drapeaux a l'honneur do notifier aux pouvoirs publies la onsti-tu ion d'une L <jtin jxrtrioltgue b?tye ait vite de p: o '< 'J' r u t fCmines cl 'c,s familles de nos &old-i'.s en g>t< r: prisottnxrs au victimes dti lu (ju m'. l^a Ligue a pour but de poursuivre !;• paiement aux int^'.-es.-és dos sommes vftieées, et ré eolîées à leur profil en fvslgique. En vue d'cvitcr 1 s bus, <r* rôpar r 1 s oubli» ou nég'ig ne •s d- ia part th* pouvo.ib pré posés aux i vic< a de i; cours et d'assistance. ■ a Ligue nation >ie su chu g ra d'"s démarchas née seattffe a vue u- v "i r en a'd ' aux famille» victime» de Ki gtieire. Les Luîmes d- uo» sotdaUs «os,. les drapeaux, lus orpli' l;ns, e s v ayes, les pèr 'u et nicres de famil e de nos ^i.iàats a la guerre demandent à qui de droit : 1. Où sont p ssos exactt ment et que sont devenus tous les uiiHione versés et votés par les gouverueuiCuis qui viennent ,ii aide à la Bel-gique; 2. Les énormes somme® d'argent récoltées par les innombrables comités organisat urs dj fêt s autorisées ou patronnées par les administrations communal s de Belgique, produits de toutes les œuvres nationales, pa.tr.otiques et phi-la.nthr .pques, les ooncarts, fêtes de ohari'-é, sriïtocr<i.; que,s, démocratiques, fancy fairs.oon-coui-s de cïi rué, jeux et fêtes sportives, courses, etc., au progit de l'Œuvre du sou, de la Grande famille, du foyer, des mut lés et os-tropiés, veuve,, ot orphelins, femm1 s de nos soldats, etc., etc. Où tout cet ?rgent est-il allé exactement depuis trois ans et qui est responsable de la distribution de ce» . rg 'iit, car jusque maintenant, d'après oe qui nous revient, les intéressés n'ont rien r çu ou s. peu. La rémunération de milite ou le seours dû aux tami'les dont le soutien est à la guerre, n'est p. yé qu à foro»' de réclamations oa après des enquêtes savèras p*r « qu une inquisition et paiio.s n'est accordée qu'aux fa-m 'ies eu camarades d a membie^ qui composent 1's oamilés préj-eeéu à ce s--.rvice. Le Com te de propagande réclame d< qai d' droit et des administrât'ors communal s d> w "xpi cations et rons ign"monta sur le contrôle d'-s œuvres de charité arginisées dans leur coin mune pour venir tu a de aux ranulies éprouvées par -a guerre et lee œuvres d bienfaisance en fave-tir des familles de nos swldata 6- us les drapeaux. Considérant le» rigueurs 1 I hiver qui approche, i s fam'.ih s de nos a 1-d tts et les v et mies de la guerre demandent dk' 1- ur venir en aide auas; vite qu» pcscible et sans rt tard par das secours avant tout ein nature, c'est-à-dire des chaussure et de» vêtements pour l'hiver, d s objets de literie et d^s c«mbustib>fc, A côté de la Ligue natwwile s'est constitue un Comité p ur (a défunte dos m'érê's de nos truva.lleurs ay i.it atteint la Uni le d'âge pour leui jtcnst >n de vnil e--^. Nous d inaudonû aux adni'n:s rations communales de Belgique de bien vou'oir dreisaer une liste officielle dea personnes ayant tiro.t à ces secours p-our le contrôle deb Belges des deux sexes ayant droit à la pension alloué" par ia loi. (S ) HELLINCKX, L'onsei le.r comrn nwil. A cette motion généreuse d'un mandataire dévoué outre tous, M. le mayeur Bossaeort, couvrant à coups d«- maillet ia voix du oonséil-Li Ilelknokx, a virtuell 'ment répondu, comme a dit le président Delegorguj au procès Dreyfus : La question ne s-'ia pis posé''/ Reste à voir si on pourra toujours maintenir à coups de maiiiet ia lumière sous le boisa 'au. Un jour viendra où l'opin.on pubîtque exigera des comptes. P AI IS DIVERS TRIL'I-fcl ARRESTATION. — Diniai.clie d"-roi or, u.n vol de marchandiees, de vêtement-et 600 fr. fut commis chez M. P..., rue de la Tulipe, à Ltelles, pendant une souée donné--' dans la maison. M. i'offtuei d»; poliaj Vanho-lder d'ixellas fut chargé d'instruire cette importante ai£aite. II vi ne d'arrêter les coupables proaumis. Qu sont S. liôoa du boul. Mi il'ire, W. Jos ph, de la rue Laucoy, et T. Louis de l'av. Le-gra-nd. À k'ur domicile on a d-éeouvert une graaide partie tk's marchandées et de l'argent voléj. L autre parue a é'é r-trouvée en % d-et receleurs, (â.) liWPOKi'ANÏ. — I. nous revient desaniinités scieu-titiques hors pair, que le Knumoi et h l.axatine hteury sont u'cïceuents atliuveuts, niais qu'avant lout autre prcseivatit que conque, u taut une (saî>ar-dlne confortatile ou un vtïtetinm u'iiivei nouveau moueic, très ciiaud et e^alemeat t,aianti imperméable de ia maison DESTKOUPER, i6-58, ci). a"iX8:i£S, Sutseï EXPLOITS DE EAUX POLICIERS. — Vand'Tiueérech Jos-'ph, au service de la maison Lfenuecart, rue de Norwege, à St-Gilli s, va tété chargé de transporter 36 k. de tabac de la Seniois, chiz un cl ont, rue Royale. Place Royale il fut ae esté par trois individus qui prétendirent app trtetiii a la police et lui montrèrent un écrit illisible et saisirent le tabac qu'il* emportèrent. Vendredi, une jeune fille de 18 à 19 ans, jo-iit et élégante a vendu 6 kilou d" ce tabac volé à M. Théophile SI., rue Haute. (A.) LES VOLS A BRUXELLES. — Ch z Jliao Vve Sch., rue Américaine, ac'^uei'ement en voyage, on a voie les rideaux, les 6tores, des vôt-'ments, un-' peliu>e e.n fourrures, du linge, etc. — Chez M. Râpe, Eugène, rue Armand Cam-p(>nhout, on a volé l'argenterie,dos vê euients, du linge et des chaussures. — Rue de l'Altitude, chez M. Nagels, oa a volé une collection da bijoux et 300 fr., des épingle» d" cravates g: d'autre» bijoux, une partie d'argenterie, 5 portemonnaie avoc da 1 argent, des vêtemenis, du linge, une somme de 306 fra.ncs en bille.s belges, etc. — Dans le bureau du C. N. pour la distribution de layettes, ch. de Charle^i, 141, à St-Gi les, on a volé une grande quantité d® layettes paur nouveaux nés, des chem ses, des maiMo-ts on flanelles, des bavettes, etc. — Chez Mme Rossael, rue des Pordrix, on a volé une enveloppe renfermant 600 fr., un acte- de propriété «t un contrat de mariage. (A) 152, bouiev. du Nord LES LIENS DU FASSE tiiand ilntiie vo ttiya.e n J parties 8»s Nouveiies vues de Sa Guerre LE BON GENIEVRE. — Deux inc nuuS ont vendu, v- ndred., d eux orucheg en fer blano qu d'après eux cont naient chacune 25 litres dt gen èvre, à M. L'blicq. rue Joseph Claes, à SuGilles. Celui-ci qui croyait avoir fait une bonne affaire, oonstKa après le départ des individus que les cruches ne contenaient qu'un, demi-litre de ç-tmievre, lo restant eta.it da l'argile. (A.) EXPLOIT D'ESCROC. - Sche :s Jules, garç >n dv m .gasin, chez M. Mertens, boul. da Waterloo, dev i-it reruetitre choa une c Lion te1 i une robe en dentelle valant 450 fr. Rue de la Cu'ture il fut accoc-té p;r un individu qui La pria de porUr une iettre dans une rue voisine | et lui remit, un mark pour sa commission en lui diatnt qu'il garderait son cols en attendant son retour. C^uand le garçon de course revint l'individu avait disparu. (A.J DOUX PAVS1 — Le «New-York Herald >> ap^prend de Cincinnati, que les membres d® l'Association d'^s « Bor.nete blancs » ont enlevai le docteur Herbert rf. Bigelow, chef du Cons"il de la démocratie populaire .-t d- la paix. Lea membres du Conseil ont constitué un juty qui condamna ie docteui L.g low au supplice du fouet. La sentence fut exé utée t 1« docteur est maintenant dans un hôpital. UNE ANCIENNE HORLOGE PUBLI, QUE - Une doj htriog t, pub iques l -s plu^ aocieti-net, dt l'Allemagne ,-t probablement au», si de l'Europe entièi'e, est celle qui omo la tour de l'hôtel d- ville de l'e.-. n. Cett-e horiogO, ccnsiruite en 1551, pu l'horloger Barthei VVolf de Gub'-n, < t r c. ta urée vus le milieu du XVie siècle d'apiès bh> plaiic d'un IbaUeu.Giot. vanni Baftista di Quadro, offre la particularité d'avoir un cadran de- 24 heures. Un p.u au-> di'ssus du o:dran, se trouve une petite console( sttf laquelle appara-issent sur le coup de midi, dutx bouc», qui se ruent plusieurs fois l'un contre l'autre, tête baissée ! SEPT BAN DITS MANQUES AIT A UN FERMIER ET SA GOUVERNANTE A M AN AGE. — De notre oorrospondant, 11. —. Hior soir, chez G... isi-ioee, dit l'Pieteu, m er, qui patse pour être fort riche, aept bandits manquéb ont fait irruption dans iu i orme ; ils ont assailli le fermier efc sa gouvernante a coups couteau. Los bandits ont éveutré le coffre-fort et ont) dérobé une a»»oz i'Otle somme aillai que plusieurs actions du Ch-aiiboamaye de Bois-du-Lue. On ikkis rapporte que la gouvernante, au cours de la lutte, a démasqué l'un des bandits qu e.u a reconnu ainsi que deux do ses compagnons. (M. E.) VOLS AU PAYS DE CHARLEROI. (Da iKfc-re oofrv'spoadaHt die ChairlertM). — Nous avona rapporté qu'un vol av -it é^é commis à Jumel, dans is niigo&ins « Au Drapeau National », maison A. Delliaye. Apios avoir enlevé le panneau , de la porte d'entrée, les «r carpes avaient eni* vé une qua-nt.Lé de draperies, tissuB, rouirtircB, par des. u», jupons, etc., te tout valant 28,000 lrancs. Un des voleura présumés a été arrêté hier k Groseelicb par Julien D tiout, sevré ta :it- d - police à Gharle-roi.i C'est Vand-'n B. Oscar, 28 aiu. A la s-ai t a de porqu.sitio-ae t>pert»'s unsuite à Lodelinaaruj et à Charieroi, une part.e du pixxiaiit du vol a é.é retrouvée. Ce matin, à 9 h., M. D *hout a airêté ooiuine receleur Alphonse S., or g iw re de 'vVeiteroii, demeurant à I.odclinsait, rue WaiTchat, 54, chez qui le produit du vol a été ramené. Les autx\"6 voleurs sont connus; ls nô tarderont-pas à être arrêtés^ (M. E.) 45 FEUILLETON DU HHUX.ELX.Oti» Jvies Pontons NEUl" ANNEES DE CAPiiViTE PAR Louis GARDERA Y Indigné duiu pai-eil!e proposition, j'allais refuser avec hauteur de m'en rendre l'interprète, lorsque l'idée me vint qu«' peut-être, parmi nos fort à-bras et ncs lutteurs, se trouve* rai un vengeur de c?»e insulte adressé* à la France, et je changeai d'avis. — Je m en vais remplir votre commission, cap.lai ne, répond is-j'e donc eu m'en allant. En arrivant sur le pont, ie- trouvai le colos. saJ nègre fort occupé à tirer la langue aux prisonniers, dont l'exaspération avait atteint \e comble. — Je réclame le silence, mes amis, leur dis-je, j'ai une grave et importante communication à vous faire. Les vociférations cessèrent aussitôt, et je racontai à haute voix la conversation que je sortais d'avoir avec le colonel. Un crj d'indignation et de fureur accueillit la fin de mon récit quand on entendit le nègre s'écrier, en son mauvais patois, que son maître était bien bon de se donner la peine de lui chercher un adversaire auprès des Français, ceux-ci étant trop lâches pour accepter. Je suis persuadé que pas un seul prisonnier n'eût refusé de se mesurer avec Petit-Blanc à n'imparte quelle arme, y compris le couteau et la hache, mais 1 app rencj athlétique de l'Africain anouçait une torce si extraordinaire, si invincible, que pa^ un s''til Français ne se pré senta pour relever te gant. — AHous, répondis-je avec un soup.r, je m'en vais retourner dire au colonel que les Franç is, ne voulant ni se donner en spectacle ni concourir à ©Cfe plaisirs, refu-jent. — A-t:nd z un m ment, camarad.-, me dit en ce moment un matelot dont le v.sage carré, Us épaules larges et voûtées, la petite taille er les longs cheveux trahissaient clairement l'origine o o armoricaine, peut-être bien, si vous vouliez venir avec moi, trouveriez-vous votre affaire. Je m'empressai de me rendre au désir du matelot, et je le suivis sur l'arrière du faux pont auprès de la rambads percée de meur-irières qui se trouvait à bord du ponton et qu servait ne remjvirt aux soldats anglais. Lorsque j arrivai au eu né armoricain, -j-e trouvai ses hôtC6, les uns fumant leur pipe, les autres couchés ou assis sur des bancs étroits qu'ils s'étaient fabr qu s eux-mêmes, tous par-îaitemem caimee et tranquilles. Tels étaient les hommes parmi lesquels venait de me conduire le matelot breton. / — Robert Lange, dit mon introducteur en s'adressant à un jeune homme de vingt-sept à trente ans, qui, Ic6 bras croisés et la pipe à la bouche, se promenait de long en large sans prononcer un mot, les Anglais disent que nous tommes des tâ-ches. — Les Anglais savent bien qu'ils mentent o® parlant ainsi, répondit tranquillement celui que l'on venait de nommer Robert Lange. Nous les avoras tapés a,-S'z souvent et assez dru pour qu i!s sachent à quoi s'en tenir là-degsu^. — Camarade, nu dit alors le maieJct breton, pourri z vous raconter un p'u au pays c que v-.-us ven z ck dégois t tout à l'heure à l équi- page î — Volontiers, camarade, répondis-je; ei je m empressai d : rapporter la proposition du co. 'en' 1 anglais. — Eh bien 1 Rob rt, dit enfin un des amis du jiune homme, que penses-tu de cla? — Je pense (;u< 1 s ge es riohca ont deg façons de s'anius r qn. ne me fout pas i uvier leurs richesses. — Ç'à, c'est vrai; mais par rapport au nègre, hein î — Quoi, par rapport au nègre ? — Esit-ce que tu nous laisseras comm 1 ça blaguer par un mbriiatid, toi, le plus fameux gars qui ait jamais assisté à un pa/d ni Faut soutenir l'honneur de la paroisse, camarade, et donner une danse à 1 Africain !... Ç'a fera plaisir aux amis de là bas, quand nous leur raconterons la chose. Cotte propos.tion sembla surprendre beaucoup le jeune Breton. — Mais je n'ai jamais vu ce nègre, répon-dit-il; pourquoi donc lui ferais-je du mal? — Ma foi, si vous l'aviez vu, camarfde, lui dis je, vous n'éprouveriez pas une semblable crainte... U est taillé de façon à pouvoir v;>us briser sur son genou... A cette réponse, tous les Bretons présents se mirent à rire. — Ah! briser Robert Lange! c'est pas passible, ça! — Eh bien, Rob 'rt, cjiuintiai-je, réfléchiriez, ni -i ia bougez que le capitaine m'attend, et moi j attende votre réponse. — D.Les a *uj-nkey qu i' me donne La pi»x, voilà tout. Je m'é oignais contint que le Breton n'eût pas accepté le défi du nègre, car R -b-rt, quoique s "s camarad s eussent l'air de le consiaérer comme un athlète Redoutable, ne me paraissait nullement taillé de façon à pouvou résister à l'Africain, lorsque je me goniis arrêté par le bras; je me retournai e-t j<? vis Robert. — Quoi, mon ami, lui dus-je, vous seriez vous ravisé? — Ce n est pas moi, me répondit-il, oe sont mes piys qui prétendent que l'honneur d 1a Bretagne est compromis si on laiss; partir ce négrillon, et qui veulent qu.' je lutte avec lui.. — Mais, vous, acceptez-vous? — Puisque les paye le veulent, il faut bien que ça soit. — Alors, ven 'z avec moi chez le capitaine... — Capitaine, dis-je une minute après en me présentant dtvant notre geôl.er av c Robert, voici un homme qui accepte le défi poi té par le colonel. Le colonel, à cette nouvelle, ne put dissimuler un sourire de contentement et de triomphe, et il se mit à examiner avec la m nutieusc attention d'un connaits'ur le champion qui se présentait pour combattre son Petit-Blario.Un mouvement d'épaules presque imperceptible me prouva que cet examOj n'était pas en faveur de Robert. — Avez-vouj vu mon nègrû ? demanda le o»-lonel au Breton. v wr.-tft .vr'--Mrim,fr rarM — Ma foi non, ookmel, mnib ça m'est égal. I — Du tout, I faut que vous fassiez connais-1 c, ne . Suivez-n oi. Nous patsam .-5 alors de la dunette sur 1<3 g 1 il tard d'arrièie, où noire apparition produisit un vrai cwup de théâtre. — Teir'z, nn.n garçon, dit le colonel en pré. sentant le colonel Africain à Robert La-uga, voici votre adversaire... Comment le trouv z-veus ? Je le trouve bien iaid ! rép ndit simplement le Breton en lr r''gn.rd ut d'un air d* profonde indifférence, — La laideur est sa b au té; m'' i s je pari' de son appa: c :ic-e,de la façon dent il est taillé Qu 'en dites vous î — Je dis qu'il est bien gros, répondit le Bre ton toujours a>vec la même tranquillité. — Et vous l'acceptez pour adversaire? — Il le faut bien, pu.sque les pays le vet lent; mais, après tout-, je ne vo s paa pouiqut l'on fait tan; de gruriac s pour une simpl lutte... — Une lutte!... Quoi! vous croyez lutter Détromj>ez-vous, il s'agit d'une boxe en règl< — Ah ! il s'agit d'une boxe, colonel ? — Certainement, Ne connaîtriez yoiie pasc exercic^? — Ma foi, je ne crois pas; je n'ai jamais c payé... Mais boxer ou lutter c'est à peu pr la même chcse, ça ti 'c?,; pas la mort d't homme. — Vous croyez ça, s'écria le colonel d'un i rad.cux, eh bien, vous êtes dans l'erreur; I tit-Blanc a déjà tué trois Français. (A suivreJ LE BRUXELLOIS ■MnHBHnHBMnMHRSaBHBHWUMiBMBHI

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software. 

Er is geen OCR tekst voor deze krant.
This item is a publication of the title Le bruxellois: journal quotidien indépendant belonging to the category Gecensureerde pers, published in Bruxelles from 1914 to 1918.

Bekijk alle items in deze reeks >>

Add to collection

Location

Periods