Le bruxellois: journal quotidien indépendant

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s.n. 1915, 01 August. Le bruxellois: journal quotidien indépendant. Seen on 07 May 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/c24qj79h0b/
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RltrSISMl KNNEB, - !N« 804, TIRAG1 JUSTSFiÊ 6S.QOG BXffMPkAJAS* rZL.-.: :- - srSgefessaaHaMMMMffln caoro ■ am^mm BBITïaK B MMAtNOHJS l Mm VB9h LE BRUXELLOIS ^.ts<jr«arx-»sra4:jva-jt±ix^i-s. » ; ^ 1 an, 12 francs. — 6 mois, 7 francs. — 3 mois, 4 francs 1 mois, 2 francs OTO.rja.gt.i Quotiaiei?. ,HKica.©r>e3a.c«.ai,ixx REDACTION, ADMINISTRATION, PUBLICITE ■45, Htue Henri IVlaus, -15, Bruxelles Ar« « ; faits-Divers, la ligne 2 francs. Nécrologie, la ligne, 1 franc Petites annonces, la ligne 20 centimes Le Martyre des Chevaux Témoin du travail excessif exigé, de nos jours, des chevaux et des chiens de trait, en général mal nourris, qui ne serait pris d'une profonde pitié pour çes utiles auxiliaires d« l'homme? Peut-on voir une chose plus pénible, plus triste, que oes chevaux amaigris, dont on peut compter les côtes, attelés à des charrettes trop lourdement chargées Leur harnachement seul est un poids énorme, avec ce lourd collier. Quell» , torture par les fortes chaleurs ! On y songe d'autant plus que, depuis quelque temps on voit circuler dans les rues de Bruxelles, des. attelages où ce col.lieT de torture a. fait i place à. un système d'attelagç fort léger et très solide en même temps. Il serait à souhaiter que i ce système, en usage dans l'aimée allemande, notamment, se généralise et que le lourd collier disparaisse à jamais. Et les œillères, à quoi ser- i vent-elles en réalité ? Elles ne doivent pas être : bien nécessaires puisqua les chevaux allemands, suisses et suédois n'en portent point. Quel!» gêna doivent-elles procurer, surtout celles qui sont en courbe, devant le globe de l'œil! Comment peut-on justifier l'emploi d'une pareille chose? Au i sujçt de la charge du cheval, il doit cependant exister un règlement donnant le poids maximum et le droit à tout agent de verbaliser contre toute c infraction à cette règle... Chose triste à dire, j c'est vainement qu'en ma qualité de membre rie i la Société contre la cruauté envers les animaux b, 1 j'ai parfois sollicité l'intervention d'un agent 1 qui me répondait simplement a Je ne puis ri«n < y faire... Il ne peut pas rester là avec sa char- s r»tte !!... » On a répété à satiété qua Bruxelles ] »st l'enfer d«s chavuux à cause des pentes nombreuses ; au bas de selles-ci, il v a, dit-on, des 1 chevaux de renfort, «'est possible, mais en ce i moment, il en manque aux Deux-Ponts, par exemple ! Et à ce propos, comment se fait-il que i ^—*J.rur * "" —- . val est impuissant à tirer en ligne droite, à lui 1 faire gravir la pente en louvoyant? Il est évi- r dent qu'il y mettra un peu plus de' temps, mais, l somme toute, il atteindra le haut de la rue et regagnera ainsi le temps perdu en vains efforts. En ce qui concerne les chiens, par deux fois les gouvernements provinciaux, belges ont daigné s'occuper d» leurs attelages. On -espérait la dé- f fense « d'employer des charrettes trop lourdes, t faites plutôt pour des chevaux ou des mulets » 1 ou encore a la défense d'obliger le chien dont le dos a'est pas fait comme celui du chaval, à ré- i sister sous la pression d'une forte charge » ou r bien a l'obligation pour celui qni attelle son ( chien sous une charrette d'empêcher par un i moyen simple que lea Tayons des roues par leur i mouvement continuel ne fatiguent surtout en r cas de soleil, à tel point les veux du chien, que ) le soir, après une journée de travail Cde l'aveu même d'un conducteur') le chien dételé a est 1 comme fou » ! ! ! i De ces délibérations des Gouvernements provin- i eiaux, il n'est malheureusement sorti qu'une c ■prescription insignifiante, celle de mettre sur ; t le dos dit chien, en cas de pluie, un vieux sac, ; ] un morceau d'étoffe quelconque,' sans spécifica- ! ? tion de genre de couverture pour protéger le chien, < ] à la rigueur il peut se coucher dessus. i e Cette réforme, qui permet de dire a' qu'on a ! ( tait quelque chose a est dérisoire si on la compare à celle vraiment sérieuse qu'il s'agirait d'in-:roduire. Sang vouloir les citer toutes, il en est me urgente surtout : obliger le conducteur à lider son chien, au lisu de se laisser tirer nar ui en se suspendant derrière à la charrette ; le iystème des charrettes devrait être changé d'ail-eurs : un joli petit véhicule à quatre roues, par ixemple, aux dimensions en rapport avec la aille de la bête, n'aurait rien de choquant et permettrait au conducteur de pousser sans appuyer outre mesure la selle sur le dos du chien : ;eci arrive trop souvent-actuellement si par mal. leur pour le.ohien, le conducteur n'a pas pré-îisément l'instinct de la. mécanique. Jadis, le Gouvernement provincial a fixé la ;aille du chien de trait, ce qui n'empêche nue, lans quantité de villages On peut ;voir de pauvres •oquets attelés dans d'énoTmes charrettes. Dans les Flandres, il y a le a liart labour » pour chiens, c'est-à-dire qu'on met l'animal lans une espèce de cage d'écureuil qu'il doit 'aire tourner du matin au soir pour mettre t.n nouvement des appareils de laiterie ou des tours. 1 la fin de sa journée de martyre, comme récompense, il est attaché à l'aide d'une: corde de cin-mante centimètres au tonneau renversé qui lui sert de niche ! ! Oui, c'est encore une manie de paysan de retenir leurs chiens à un piquet à 'aide d'une mauvaise corde trop courte. D'au-res les pendent ou même le« enterrent vivants [uand ils veulent s'en débarra*«er ; cette mon-truosité a été constatée et rapportée dan» li evue Nos meilleurs Amis. N'a-t-on pas tort d'enseigner à ces brutes que es animaux n'ont pas d'âme ? Ce qui semble per-nettre à leurs instincts de pareilles cruautés. Il est regrettable que tant de gens indifférents u sort des animaux ignorent même les services I 1 . " , I . I H- ■[ _ a-ITTt «J. 1, XTC. "Cf. — o" ïiosr ions chiens de la Croix-Itouge. Avec quel em-iressenient quel dévouement ils recherchent les ilessés, s'empressent d» "signaler leur présence u fond des ravins et des taillis, où ils resteraient nfailliblement perclus sans cette (intervention nevpérée du m véritable ami de l'homme ». Aussi, en Allemagne a-t-on préparé pour ces dmirtblés'bê'tès des "asiles de repos, bien méri-é. après tant de preuves de courage et de fidé-ité.Il existe, à Bruxelles, un homme bien digne, m brave cœur, que les misères et les douleurs les animaux ont rempli de compassion ; il se lévoue à les soulager; il a créé pour tous des efuges, et se donne la peine d'aller chercher les naïades à toute distance, pour tenter, chez lui, I» les.aruérir ou soulager les incurables en les 'longeant dans un sommeil libérateur. Cet homme si- dévoué pour nos frères inférieurs irave tous les quolibets, et, avec uns patience nlassable. il poursuit son but : « Taire énorms-rxent pour le soulagement des chevaux et des biens n. Puisse pareil exemple être suivi par ant de gens fortunés qui pourraient facilement, lécuniairement parlant, intervenir et aider dans on œuvre ce bienfaiteur qui a nom M. Jules ïuhl, directeur de la Société contre la cruauté nveTs les animaux. d'Anderlecht, et fondateur le l'asile de Veewevde. PAX Umz mi TROISIÈME PAGE -lé* derniers têli-gr®îÉffsi@g arrivés pèiîdaiïf ■ S® nuit, : DEPECHES LE BL06US Cepenkague, 37 juillet. — Lt rameur nerré• ( g'ien Anvers, allant à Sull *ree mu chargement de bois, a été amené et conduit à Cùxluafen par . des torpilleurs allemands. Stettin, 27. juillet. — Le vapeur norvégien ' Borgélia et le vapeur suédois Frano, chargés de < pâte à papier, allant de la Suède en Angleterre, } ont été amenés à Swinemunde. d Kalmas, 28 juillet. — Le brick Fortuna, de Halmstad à West-Hartlepool, a été incendié dans « la mer du Nord par un sous marin allemand, l'é- < quipnge a été amené à Cuxhaven. Londres, 28 juillet. •— On annonce de Storno- < way à Reuter : Le vapeur Fimacité, déplacement d'eaa 3,819 tonnes, a été coulé dans l'Océan at- i [antique par u» sôlis-marin allema.nd. L'aquijia-!çe de 20 homme* a été débarqué lundi à Storno-çvay.Londres, âO juillet. —- Lo Bureau Router mand« : Le rapeur Mamgora a été cou'lé, meTcr©di apr^s-midi, près îe Lowestoft. Grirnshy, 30 juillet. — Le vapeur de pêche Vovei a été îoullé dans la nier du Nord paT un sous-marin allemand. Dn croit que son équipage, se composant de neuf hom-nes, s'est noyé. GUERRE SOUS-MARINE Pa.ri3, S0 juillet. — Une communication du Ministère le la Marine dit : L'escadr© française des Dardanelles *st sans nouvelles du gous-marin framçais Mariêite, qui ïst e*tr4 dans le détroit le matin du 60 juillet, «fia l'opérer dans La, mer de Marmara, ©«a télégrammes rur«s annoncent que le sous-marin a été «eulé et que «es 51 officiers et nommes oint été faits prisonniers. Esjfeorg, 29 juillet. — D'après le journal Vestpjl«*nde loziàhiemokrat, 1e ya.peur de pêche allemand armé Se-uitor von Bchrenberg, a été torpillé et coulé hier, à 5 >u 6 milles de la côte, au nord du phare Norare^, par m sous-maTin qui appartient probablement à la marine mglaise. Le vapeur avait un équipage de 30 hommes. Jn hommer se noya, 3 hommes furent pris à bord du ■ous-marin, 26, dont 2 grièvement blessés, se rendirent lans un canot de sauvetage au phare de Hornsrew. D'après une nouvelle du JRibe Stiftstidcndz 3 hommes le l'équipage du vapeur de pêche se sont noyés, 3 eau-^és par 1© sou«-ma.rin, et 24, dont 8 blessés, se sont ren-lus h, bord du phare. (La nouvelle n'est pas confirmée.) LA GUERRE nuimuniuiiQt; q Théâtre de la guerre russe Vienne, 30 juillet (hier). — A la frontière en- ^ tre la Bukovine et la Bessarabie, de la landwehr ^ croate et de la landsturm liongi-oise ont attaqué ç- Vimproviste une position r^jfce fortement re- e tranchée. L'ennemi fut complètement surpris et ' fuya après une mêlée sanglante qui lui coûta 170 r morts en dehors de ses retranchements. A Vest de Kam ionka-Strumiloica, nos troupes ont fait pri- 'J sonniér's 1 lieutenant-colonel, 7\.officier$ et 500 cj hommes. Près de Soltal, de H&Xtvelles attaques , ennemies ont de nouveau été repoussées. Pour le surplus la situation au front Nnid-Est est inchan- 9 ' ma 71 çee. WÈz J > A Théâtre de la guerre italien c Ail front du territoire de là côte, les Italiens J. ne prononcèrent sans succès de$ poussées en avant t qu'au bord du plateau près elè Sdraussina et du A Vermigliano. Dans le terrain devant la tête de r pont de Gôrz, Vadversaire a évacué ses positions à d'assaut et se retira dans la igné qu'il détenait p avant la bataille. A la front./cre de la Carinthie, y. des combats d?artillerie et de,, jeux de tirailleurs. c Dans le territoire de frontière du Tyrol, un ha- t taillon ennemi a été refouléà-près de Marcelm, r dans la vallée de l'Etsch et &ne compagnie ita- r lienne a été dispersée dans la territoire de To- à fana. J5 • ^ c a RUSSES l à Pêtrograde, 29 juillet. — A. V ouest et au sud de Mitau il y a eu le,26 juvl'i :.t combat d'avant-postes qui se termina à notre j vantage. U ennemi fut arrêté le 26 lorsqu'il sVjy{ ça de Ponewjesch, n'ir r tre. arrirrp-qa > rl» <m> 7 r> r M " '-,7' r or -T-7- . vertes à l'ennemi. Av front du)Narew^violent feu d. d'artillerie i Près de Nowogrod, l'ennemi continue d tes tentatives pour passer le fleuve. A Vemhou- t', ohure du fleuve de Skwaf, l'ennemi varvint le n 27 à s'emparer de nos tranchées à la rive gauche V u jieuve, mats une contre-attaque rejouia i en-emi au delà du fleuve. A la rive gauche du Narew, depuis Dobrolenha usqu'au Prut, combat acharné sans modification es lignes frontales. A la rive droite du Nareu), ennemi prononça l'offensive contre nos troupes n exécutant une contre-attaque au nord de Sie-ock. Près du village Budybrenisku, nous avons epoussé six attaques. A la rive gauche de la 17is-\ile et entre ce fleuve et le Wneprz, aucun chan-ement notable. Entre le Wieprz et le Bug, le ombat continua avec un grand acharnement dans L nuit du 27 dans la région des villages Rako-ipy, Majdan et Ostrowsky. Nos trouves, après ue nous eussions repoussé trois attaques achar-ées de l'ennemi contre les hauteurs au nord de iajdan et Ostrowsku, prononcèrent l'offensive t s'emparèrent du village précité en faisant 1,600 tisonniers. Près de.Ibrubieschow, l'ennemi en-reprend constamment des attaques opiniâtres. [u nord du village de Stepanowize, nous avons epoussé trois tentatives violentes de l'ennemi à éborder notre front et nous lui infligeâmes des ertes considérables. Au sud de SoTcçvl, nous avons rononcé avec succès l'offensive contre des fores ennemies qui passèrent lé fleuve près de Pa-nrzitza. Le matin du 27 ■juillet, nos troupes se lièrent sur la position de hauteur ennemie et fient de nombreux prisonniers. L'ennemi amena e nouvelles forces poiir une contre-attaques ; le ombat très acharné continue. Au Bug supérieur, insi qu'au cours supérieur delà ZlqUi-Lipa,viô-znt- i eu d'artillerie et tentatives d'avancer par e petits faibles détachements ennemisi Au Caucase ^ Le 26 juillet il y a eu un feu d'artillerie et 'jnfanterie dons le territoire de la côte et des 'Olti, dans 'la région d'AJcla, feu d'artillerie et 'infanterie. Près de Mùsch, les Turcs concen-'èrent des forces considérables; par conséquent, os trouves arrêtèrent leur mouvement vers Ouest et se concentrèrent dans des positions qui Leurs avaient eze preaiaoïement aiuriouees, our le restant d<u front, aucun combat. TURCS Constantinople, 29 juillet. — Au front du Caucase, nos attaques répétées ont refoulé vers l'est les forces russes qui avaient essayé, appuyées par - des bandes, 'de tomber dans le dos de notre aile-gauche, en vue d'élargir le champ de bataille. Le 25 juillet, dans un cmnbat sur la hauteur de Gre-bodo, nous avons refoulé Varrière-garde encore plus loin vers l'est et nous y avons fait 300 prisonniers, dont.'7 officiers ; nous y - avons pris également tin canon non endommagé, une grande quotité de munitions, deux voitures de munitions et de nombreuses armes. Dans sa fuite à la, suite d^une erreur, l'ennemi donna, avec des renforts amenés dans un combat avec notre aile droite. Notre artillerie le bombarda et lui infligea d'autres pertes considérables. Il s'enfuit en désordre. Au front des Dardanelles, il y eut par moments, le 27 juillet, un feu d'artillerie réciproque. T,e 26 juillet, quelques torpilleurs ennemis voulurent bombarder ■les territoires de la côte, vrès de Kerevizdure et notre aile gauche près de Sedd-ul-Bahr. Notre artillerie toucha un torpilleur ; les autres cessèrent alors le feu et s'éloignèrent. S.ur les autres fronts, rien d'important. Constantinople, 29 juillet. — Au front du Caucase, nous poursuivons énergiquement le reste de l'ennemi défait sur la hauteur de Grebudo. Nous avons capturé de grandes masses de munitions et d'approvisionnements. que V ennemi abandonna dans les rues et nous avons fait prisonniers de nombreux Russes dispersés. Au front des Dardanelles, il y a eu le 28 juillet par 'ïomenjj un faible feu d'infanterie^ et d'ar-une colonne"cl'éclaireurs. nue notre oïle droite avait fait avancer, surprit une partie de tranchée ennemie et prit de nombreux fusils et une grande quantité de matériel de pionniers. Sur les autres fronts, rien d'important. Berlin. SO'juiMet- — Les journaux danois mentionner) I d'après la Vossische Zeîrtvng% un record d'activité d< sous-marins allemands. Depuis samedi, pas moins de 5 vapeurs anglais auraient été coulés, mais également destruction de nombreux vapeurs Scandinaves s'en s rait suivi et aurait sensiblement paralysé'le oommen sca.rdinave de contrebande. FRANCE. — Vente d'une prise de guerre Le Havre, 29 juillet. — (Ileuter.) — La ven des 10,000 balles de coton, saisies àr bord du v; peur Dacia, a donné 3 1/2 millions de francs. RUSSIE. — La situation jugée en France Paris, 29 juillet. — Le forcement du front d Narew par les troupes de Hiudenburg,. a produ une surprise en France. La.presse reconnaît l'ir portance des événepients, mais elle croit que résistance, principale -des liusses s'opé{rera a Bug, qui n'est pas fortifié, il est vrai., niais q-est mieux .approprié à la défense en raison d conditions du terrain. Le aiajor Civrieux se d olaro en tau S cas beaucoup plus sceptique dai le Matin. Il croit que la lis'ne du Bug n'off que- peu de résistance possible. Varsovie sera déjà menacé d'un nouveau côté. Pour les Russe il est plus important maintenant de se retin pour éviter l'anéantissement du front que'se crar ponner à son maintien. RUSSIE. — Batailla décisive prochaine Berlin, 30 juiilet. — Le Berliner Tageblatt mande < Copenhague : Le Rjetsch mande dc3 cercles de l'éta major russe que les jours prochains amèneraient sur champ de bataille polonais seulement des combats pr .paratifs, vu que Jes deux parties rassemblent toutes leu forces pour la bataille décisive à la ligne Na-rew et Bu; Quand cette décision aura lieu n'est pas encore a pr voir\ ITALIE. — Sur l'Isonzo. Berlin, 80 juillet. — La Vossische Zcitung r produit un avis du front de l'Isonzo, d'après b quel le huitième jour.de la tentative d* (iebord ment des Italiens à la'tête de oont Gôvz. .qt entretemps a définitivement oçhoue. a -r: part culièrement violent. L-ennrmi. amr^n:-; cont nuellement de nouvelles masses il'artillerie l'emplacement étroit et accumulait' • né après l'autre. Malgré les dépense'^prodigieuse en obus, chaque attaque, fut néanmv.': repr.v. s sous d'énormes pertes. Les.j&K-illeûPs " | '■ la. défense au front de ' l'Isonz*-* * r ; > : | inébranlable des soldats courageux, GRECE. — L'r>çd<r:-Uon Paria, 30 juillet. (Agence H;.va .) ' fait «avoir officiellement à la Grèc^ 'u vVi'.-'i <■?.- n. 3iés d'occuper Mytilfcne provisoirement pour 4?»* iw.poi b, essentiellement stratégiques, comme ceJa fut le cas au-« paravant lors de l'occupation de Lemnos. La note an-:2 glaise est d'un sens amical. Elle assure que les Alliés res-a pectent les droits de souveraineté de la G-rèce et d'éva-cuer l'île, aussitôt que disparaîtraient Jes raisons pour e «on occupation. DANEMARK. — Que fera la Roumanie ? Berlin, 30 juillet. — Le Berliner Togçblatt mande de % Copenhague : L'écrivain danois von Jessen, qui travail-le pour le département de l'étranger de Paris, té.'égra-phie au Bcrlinske Tidende qu'à Paris on considère les droits de la Roumanie comme très peu clairs. On s'attendrait à-.une surprise 3J TURQUIE. — Interdiction de repatriement Rome, 30 juillet. — Au sujet de l'interdiction que les 1_ Italiens habitant la Syrie ne' peuvent s'ombarqueB à -a Metrsina, afi» de retourner-en Italie, les journaux rou- ^ mains reçoivent de Bucarest les nouvelles suivantes : De 11 Constantinople on apprend que le gouvernement turc, -S malgré les réclamations du délégug italien Garonne, 3- . maintient !l'a défense -aux Italiens de partir de Mersi- 1S na pour des raisons militaires. Le correspondant de la :e Stampa de Turin ajoute à cela que l'on est d'avis dans it les cercles du gouvernement roumain que Je moment se- s rait venu de se décider. On croit qu'il y aura prochai-nement un conseil de ministres afin de solutionner la j situation pénible dans laquelle l'Italie a été mise par la Turquie. ETRANGER FEANGE. L anniversaire du meurtre de Jaurès." — Le parti socialiste français a décidé r"' de commémorer le 1er août le premier anniver-L siiiio du meurtre de Jaurès par mie manifesta-tioii qui, sL'ioi! i'««pression de l'Il u-inanité, sera « solennelle, mais intime ». Soii .' va eSiibsë à Passy, devant la mai- s. ï(.n où illjribitait; e; une réunion privée sera or- traliisée îfù Pâl'ais des Fêtes. tj -A V- - Explosion- détgaz. Londres, 28 ■ jn.i!h'-t, ' - 'e brtiwiir <;ir:gir!ib!rs, d*ns le dis- t;.',. [le*W. n.\\v-ho;! Scru'b.;, if s'est p'rodtfifc aujourd'hui ' ' ■ ; . ' i '■ ' d'un é-.hd.ppelUeiifc de gai!, uns ■ ai !'uS tro'îs i> rsoilii&s et ur. Hessii vingt, e , - - ;s A• jfji-llv: gue.l'on. peut tirer des t untés.t i.-is cale.ur, - - Il n'y .» pas .d'ob- e ïât-ce des, déchets._qn.i «oient totalement dé- e r.i nr.vu* de voleur. Voilà une" maxime que l'on (k-viait .jncsîqjxpr. »us çnfajjta dès leur plus teu-<ïr° if5jyi;-5se...Oii '.pmiprait..ieuî' siffualer. comme » preuve -les. résultais obteuus en Allemagne pair" :- .• ïteiÀsii.c&cîiuîs ». ijatte « • -K-Jitjl» » ht traduction littéral®, «trait s Ecole : de mendicité pour l'Empire» — est une société répandue par toute l'Allemagne qui fait recueillir ; uns foule d'objets que l'on jette d'habitude : les bouts do cigares et les bagues, les capsules des bouteilles de vin, les bouchons, les timbres-poste ordinaires, les plumes hors~~d'usage, les cheveux qui restent dans le peigne, etc., etc. Par l'utilisation ou la ven.te.de ces « o.bjets c i cette institution a su se procurer les sommes nécessaires pour l'établissement et l'entretien de six grands orphelinats ! En 1914, dit le rapport de la a Reichsfecbt-schule » — qui a son siège principal à Magde-bourg ;—les sommes, retirées de la vente des objets hétéroclites cités plus haut, se sont montées (frais de comptabilité, de correspondance et de manutention déduits) à 245,816 marks, plus de 300,000 francs ! Au cours de 35 ans de son existence, la « Ileiehsfechtschule » a réuni, x-inii que par la vente d'objets réputés sans aucunÈ valeur, 3,355,465 marks, soit plus'de 4,000,000 de francs qui ont servi aux frais de construction et d'installation de six ornhelinats, dont il est question plus haut, à la constitution d'un fonds pour leur entretien et d'un autre fonds de réserve qui se monte déjà à plus d'un quart de million. ALLEMAGNE. — L'opinion d'un savant hollandais. — Dans le numéro de juin du Tijdspte-gel, le périodique hollandais bien connu, a paru un article remarquable du professeur hollandais IDr S. E. Steinmetz. C'est une relation d'un voyage en Allemagne. Comme M. Steinmetz est un homme compé-[ tent et digne de foi, ses expériences doivent, in-( téresser les personnes intelligentes. Avec notre indifférence vis-à-vis de la situu-t tion en Allemagne, nous nous sommes laissé s tromper. Au commencement de la guerre, la pla-; part des journaux prétendaient que l'Allemagne serait affamée au bout de trois mois. Voilià que la guerre dure depuis un an et nous rencontrons toujours des Allemands gras. En janvier, quaiui notre journal débutait, j'ai eu quelquefois 'c courage de reproduire des articles neutres au sujet de la situation et du sentiment en Allemagne. Il fallait, de ce temps-là, un véritable courage pour 1» faire, car le public voulait être absolument trompé. Mais, l'huile surnage toujours, pensions-nous. Quand les lecteurs savent qu'ils peuvent avoir confiance dans leur journal, ils y tiennent beaucoup plus. Ce professeur e3t une personne dont la fran-i clrise- ne peut être mise en doute. A ln. frontière tout alla bien. Il vit bea'ûcoup

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