ABONNEMENT POSTAL, ÉD. J| Bruxelles - Province - Etranger 3 mois : Fr. 4.50. - Mk. 3.G0 Les bureaux de poste en Belgique et à l'Etranger n'acceptent que des abonnements TRIMESTRIELS; ceux-ci prennent cours les IJanv. 1 Avril 1 Juillet 1 Octob On peut s'abonner toutefois pour les deux derniers mois 011 même pdur le dernier mois de chaque trimestre au prix de : 2 Mois 1 Mois Fr 3,00-^ 2.40 Fr.l.50-Mk,1.20 TIRAGE : 75.000 PAR JOUR Le Bruxellois Rédacteur en Chef : Maro de S AI/M journal Quotidien Indépendant 1 Rédaction, Administration, Publicité, Vente : BRUXELLES, 45, RUE HENRI MAUS ANNONCES — La ligne Faits divers et Echos . fr. '".GO Nécrologie ? 00 Annonces commerciales . 1.00 » financières. . . 0.50 PETITES ANNONCES La petite ligne 0.1 La grande ligne 0.5C YfiRAGE : 75.00© PAR JOUR A TRAVERS BRUXELLES Les Augustins Sur les terrains situés le long du Fossé-aux-Loups qui, en 1434, avaient été cédés à un particulier, s'élevaient quelques habitations au pied des remparts qui formait ut l'enceinte de la ville de Bruxelles entre l'église Sainte-Gudule et la Tour Noir;. Pour sortir de la ville, il n'existait que deux passages ou poternes qui se fermaient tous les jours à la tombé? 'de la. nuit ; l'un, le vîquet de Saint-Jean, était situé à la fauteur de la rue Montagne aux Heibes Potagères; l'autre, en face de la. Tour Noire, à peu près sur remplacement de la place de Brouckère actuelle. C'est dams cet endroit désert et presque sauvage, en dehors du vîquet du Loup, que vint s'établir, dans le aommenaement du XIV siècle, une communauté de qu Iques frères du Tiers ordre de Saint-François, tisserands de profession. Leur couvent, dit l'abbé Maiiin, était situé dans un endroit appelé Wolfs-graoht ou Fossé du Loup, près deg vieux remparts. Ce couvent, fort restreint d'abord, ne 6'étendait pas jusqu'à la Senne; il s'agrandit toutefois en 1537 d'un héritage adjacent, appelé' l'Etuve de Grimberghe. En 1542, à la suite do troubles, on avait failli donner le» biens des Frères du Tiers ordre de Saint-Jean à l'hôpital Saint-Jean. En 1578, une partie du couvent servit do logement a.ux pestiférés. Les calvinistes les chassèrent en 1581 ; ils revinrent à Bruxelles en 1585, au rétablissement de l'autorité royale, mais ils étaient très peu nombreux et en 1589, comme ils étaient réduits à quatre prêtres et un frère lai, ils se "réunirent aux Ermites de Saint-Augustin, qui 'étaient installés dans une maison particulière, souf, le patronage de Sainte Gudule. C'est ainsi que le couvent des Frères du Tiers ordre devint la florissant; communauté de religieux Augustins, qui se rendit célèbre par la suite, par renseignement d s humanités.Es 1614, dan6 1© but de favoriser l'enseignement des humanités et d'e la philosophie, le magistrat de la ville de Bruxelles fit. bâtir pour les religieux Augustins un superbe collège, dont,la ville supporta tous les frais. Cet établissement se trouvait le long de l'ancienne rue de la Fiancée, où la ville construisit- en plus un théâtre, qui a été démoli en 1826. Les élèves des Pères Augustins, d'après des chroniques de ce temps, donnaient dans ce théâtre des représentations composées de tragédies, d; comédies et d'opéras. Le collège jouissait au XVII0 siècle d'une grande réputation. Les archiducs Albert et Isabelle, ainsi que leur cour, en suivaient, paraît-il, les exercio's littéraires. Pendant plus de doux siècles, ce collège eut le plus grand succès; à certaines époques, on y comptait jusque 500 élèves qui suivaient les cours d'humanités. Les bâtiments étaient fort vastes; d'un côté ils s'étendaient jusqu'à l'anôci n pont- du Vannier, tandis que le jardin s'étendait le long de la Senne. Un pont conduisait à l'infirmerR-, De tous les magnifiques bâtiments du cloître, du collège et du théâtre, il ne subsiste plus rien. L'église, le d rnie-r vestige, a été démolie il y a environ vingt-cinq ans et sur son emplacement on a créé la place de Brouckère'.Les matériaux qui provenai'ut de la démolition ont servi à l'édification de l'église de la Trinité, qui a été construite dans l'axe de la rue du Bailli, sur le territoire de la communs d'Ixelles. La façade de cette église est élevés dans le même style que l'ancien temple des Augustins. Les religieux Augustins furent obligés de quitter leur oouveut 1= 8 novembre 1796, sous la république française. Tout d'abord, à la demande de plusieurs habitants du quartier, qui s'engagèrent à payer un loyer de 400 livres, l'administration départementale permit en 1797 de rouvrir l'é-gliss et d'en faire un oratoire; mais cette faveur fut retirée le 12 décembre suivant, parce qu'un prêtre, le curé de Dilleghem, y avait célébré les offices. En 1802, des prêtres assermentés furent chargés de desservir l'église .des Augustins, mais le pléban Mille, de Sainte-Gudule, s'é-ta-nt plaint parce que drs paroissiens désertaient son église pour sr rendre à celle des Augustins, elle fut de nouveau fermée le 28 juin 1803. Eil fut rouverte une troisième fois en 1825, pour s rvir d'annexe à la paroisse de Notre-Dame du Finistère. En 1805, une bourse de cffmmcrce et en 1806 une école pour les enfants pauvr s furent installées dans le couvent des Augustins et ses dépendances. Les bâtiments furent vendu en 1808 pour 20,000 florins; l'acquéreur les fit démolir et il revendit les terrains.Com-Tes fifc démolir et il revendit les terrains comme terrain à bâtir. En 1814, le sanctuaire des Augustins fut enlevé définitivement au culte catholique et les ornem lits furent transportés à l'église du Finistèro. Les tableaux qu'on y admirait autrefois, des œuvres de Rubene, Van Dyck, de Crayer,Qu 1-lin et d'autres maîtres, se trouvent actuellement au Musée d© Bruxelles. En 1815, l'église des Augustins fut transformée en hôpital; on y transportait les blessée de toutes nations pendant la bataille de [Waterloo. L'armé» «aivante, en 1816, après l'avène ment do Guillaume 1er au fcrôn? des Pays-Bas, l'église fut affectée au culte protestant calviniste et prit le nom de Temple des Augustins. En 1817, on y bapt'sait le jeune prince d'Orange. En 1883, avant la démolition du temple-, on procéda à l'exhumation et au transfert à La ITaye des restes dis ce prince, mort enfant et inhumé dans ce temple. Sa pierre tombale fut également transportée en Hollande. Après 1830, l'édifice servit à des expositions, des concerts, de grandes solennités publiques. Quelques années plus tard, on installa dans le Temple des Augustins la Poste Central, qui fut sa dernière destination. V. d. 11. LA GUERRE EommiinKiités GHMKâ QUARTIER GENERAL, 21 août : Théâtre de ta guerre à l'Ouast Au nord de la Somme, plusieurs attaques d'-infanterie ennemies, non combinées mais puissantes, venant d'Ovillers et de Poztères, ont été re poussée s à l'ouest du bois de Fourcaux et sur la route de (Jlèry à Maricourt, ainsi que des attaques à la grenade près de Maurepas. A droite de la Meuse, l'adversaire prêt à attaquer au nord-ouest de l'ouvrage de Thiau-ment a été bloqué dans ses tranchées "par notre canonnade. Jliste à l'ouvrage même, et près de Fleury, de fortes troupes combattant à la grenade ont été anéanties par le feu combiné de notre infanterie et de nos mitrailleuses.De nombreuses entreprises de détachements de reconnaissance ennemis sont restées infructueuses. Des poussées de patrouilles allemandes ont réussi au nord-est de Vei nielles, près de Festubert et près d'Embermenil. Dans l"s Argonnes, vif combat de mine de part et d'autre. Sur la hauteur de Combr?s, nous avons détruit par explosion la position ennemie sur une étendue considérable. Au large d'Ostende, un hydro-avion anglais a été anéanti par notre feu et un avion français a été descendu.Dans un combat aérien, un biplan anglais s'est abattu au sud-ouest d'Arras. Théâtre de la guerre â l'Est Armées du teldmarécfaal-géaéral von Hiadsnburg : Sur le Stochod, des attaques russes au sud-ouest de Lubieszow ont échoué; des tentatives ennemies entreprises souvent avec des forces considérables, pour étendre ses positions sur la rive ouest près de Rudka-Gzerunsze, ont été repoussées avec de grandes pertes pour lui. En-ire Zarfcze et Smolary par de brèves poussées réussies nous avons fait prisonniers deux officiers et 107 soldats. Front du général de cavalerie arcliiduc Charles : Dans les Carpathes, nous nous sommes emparés des hauteurs de Stepanski, à l'ouest de la vallée de Gzarny-Gzeremosz ; nous avons repoussé ici sur la hauteur Kreta les attaqiies russes. Lors de l'assaut du 19 août sur le Kreta, nous avons fait prisonniers deux officiers, 18S soldats et capturé 5 mitrailleuses. Dans les Balkans Au sud et au sud-est de Florina, nous avons conquis le mont Vie et la crête de la Malareka; à l^est de Banica nous avons pris d'assaut les positions serbes de la Malkanidze Planina. Tous les efforts ennemis pour reconquérir le Dremaat Jeri, sont restés infructueux. Près de Ljummca, une poussée ennemie moins importante a été repoussée. Au sud-ouest du lac de Doiran, vifs combats d'artillerie. Une bataille dans la me* du Nord. BERLIN, 21 août. — Relatif au communiqué de l'Amirauté britannique au sujet de la rencontre qui a eu lieu dans la mer du Nord, l'Amirauté allemande annonce : L'affirmation publiée par l'A mirauté britannique du 21 août, qu'un de nos sous-marins aurait été abordé est exacte. Le sous-marin, après avoir anéanti un petit croiseur protégé britannique de la classe des «Chattam», a été légèrement endommagé au cours d'une tentative, fa-.ie par un con're-torpilleur anglais, pour l'enfoncer et est revenu indemne au port. Relative à la prétention anglaise qu'un deuxième sous-marin allemand aurait été détruit, on ne peut prendre position que lorsque tous les rapports des sous-marirfi sont arrivés. Vis-à-vis de, la tentative anglaise de nier la perte d'un contre-torpilleur anglais et l'endomma-gement d'un vaisseau de ligne britannique, nous nous référons à'notre communiqué du 20 août, qui est maintenu dans toutes ses parties.La fuite soi-disant de la flotte de haute mer allemande mentionnée dans le communiqué de l'Amirauté britannique devant l'apparition, nulle part constatée, de forces combattives britanniques appartenant à la flottille de la haute mer, est une création de fantaisie. AUTRICHIENS VIENNE, 21 août : théâtre de la guerre russe. Armée du général de cavalerie archiduc Charles : A l'ouest de la Moldâua; ainsi que sur les hauteurs au sud-est et au sud-ouest de Zabie, dont la conquête nous a fait capturer 2 offi,-ciers, ISS soldats et 5 mitrailleuses, l'ennemi s'ejforce vainement de regagner le terrain perdu. Aux deux côtés du défilé des Tartares, les combats continuent. La situation y est inchangé. Au chemin de fer au nui de Zicîine, nous avons refoulé un détache mnt ennemi. Sur le Bièriczt, la So!'i rinska et au nord du Dniester, la journée a été calme. Armée du général ftldniaréclial von Ilin-denburg : A Smolary et au sud de-la Stabychwa, de petites expéditions nom ont réussi. A Rudka-G zerwiseze, noks avons fait crouler, avec de fortes pertes pour l'ennemi, toutes ses tentatives en vu d'amplifier ses posi-tions sur la rive ouest vu. .Stochod. Théâtres de la guerre K; lien et Sud-Est. Pas d'événements parti■ nhers. TURCS GONSTANT1NOPLE, ,1 août. — Du grand quartier général : Rien d'important au jront de l'Irak. En Perse, au front russe, nos attaques ont repoussé l'ennemi, dans la?direction de Zuleh, à 25 kilomètres au sud dukallage d'Oelma et à lh kilomètres à l'est de Uifroutière, en lui faisant perdre 150 tués et quelques prisonniers. Au front du Caucase, ri-n à signaler. Dans le secteur central, les esci 'mouches ont recommencé; un détachement, 'ors d'une attaque, a capturé des appareils téléphoniques, des tentes et des objets d'équipement. Aux autres froits, rien d'important. CONSTANTIN OPE, Cl ufiJût. — Le quar-ti'r général annonce : Au front de l'Irak et au front de la, Perse la situation ne s'est pas modifiée. Au front du Caucase sur l'aile droite combats d'avant-postes. L'ennemi qui au nord du défilé de Buglan a attaqué nos positions avancées a été refoulé. Nous avons fait quelques prisonniers et détruit par notre feu une batter e ennemie qui était couverte. Au centre et sur l'aile gauche combats localisés sans importance. Vn de nos aviateurs a attaequé dans la mer Noire, deux torpilleurs russes et les a couverts de bombes fructueusement; nous avons constaté que les bombes avaient eu pour eff11 de provoquer sur le pont des navires des nuages de fumée. Le 17 août 8 navires ennemis qiM avaient pénétré dans Us baies situées au nord et au sud de l'île de Smy ont débarqué d'un navire de transport et- de voiliers qui les acc. :■npaejnaient 300 brigands parmi lesquels se trouvaient des soldats. Ceux-ci ont été attaques par nos détachements. Après un combat de S ' cures l'ennemi s'est retiré vers ses barques ay\ nt perdu 50 hommes et a pris le large, h,? ''r-^ût un navire anglais a été coule au large sfl'Aiecandrette, 18 hommes de Véquipage parmi lesquels le commandant du navire et officiers ont été sauvés et faits prisonniers. En Éjgypte et sur le restant du front la situation n'est pas changée. BULGARE SOFIA, 21 août. — Officiel du 20 août. — A la suite des opérations militaires entreprises pendant ces derniers jours par les troupes alliées dans la vallée du Wardar qui se sont étendues à l'est de la Strûma et au nord du tac Tachino noire aile gauche a commencé le /.S août l'offensive gène raie. Dans la vallée de la Struma des troupes qui s'étaient avancées aussi se sont emparc"s de la ville Demir llis-iar, rejetèrent après un combat qui s'est déroulé dans le voisinage de la ville de Seres, les Anglais et les Français sur la rive droite de la Struma et se sont emparées de la rive gauche de la rivière entre les lacs Dutkowca et Tachvn. Les détachements opérant entre la Struma et la Mosta d'après les ordres qu'ils avaient reçus marchèrent de l'avant. Bans la vallée du War-dar les troupes anglo-françaises attaquent vainement depuis 10 jours /to» positions avancées au sud et au sud-ouest de la ville de Doiran ne récoltant que de grandes pertes que leur inflige le feu de notre infanterie 'et de notre artillerie. Les troupes de notre aile droite après Uur victoire sur les Serbes à Florina (Lormo) ont continué l'exécution de leur plan avec plein succès pour nous. Hier nous nous sommes emparés de la ville de Panitza et d'Ekschu susur la voie fcrjée Salonique-Florina et nous avons rétabli la communication par voie ferrée avec la ville de Bitolia (MonastirJ. Au sud du lac Prespa nous nous sommes emparés des villages d'Evezcla de Biglitschta et d£ Bresnitza et avons interrompu ainsi définitivement les communications entre Gortscha et Florina ainsi qu'entre Gortscha et Koster Eastoria. FRANÇAIS Sur le front de la Somme nuit calme. Sur la rive droite de la Meuse, l'ennemi a manifesté une grande activité pendant la nuit. A'près un intense bombardement qui a duré plusieurs heures l'ennemi a essayé à plusieurs reprises d'enlever le village de Fleury. Toutes ses atla-qus dont l'une d'une extrême violence ont été biisêes par nos feux. L'ennemi qui a subi des pertes élevées a laissé des prisonniers entre nos mains. Une autre attaque au nord-ouest de l'ouvrage de Thiaum.ont a été arrêtée par nos tirs de barrage avec des pertes importantes. En Lorraine, un coup de main ennemi sur un de nos petits postes de Vého a été aisément repoussé.PARIS, 20 août. — 11 h., p. m. : Au nord de la Somme nos troupes se sont emparées d'un lois fortement organisé par l'ennemi entre Guillemont et Maure-pas. Un important matériel est resté en notre pouvoir .N og batteries se sont montrées très actives sur l'ensemble du front de la Somme. Partout ailleurs quelques rafales d'artillerie sauf dans le secteur de Fl'ury où l'cnnmi a violemment bombardé ce village. RUSSES PETROGRAD, 20 août. — Dans la région à l'ouest du lac Nobel, nous avons repoussé des attaques allemandes, en infligeant des pertes sérieuses à l'ennemi. * Au Stochod, nos troupes se sont emparées, dans la région du village de Rudka-Cz'rwiscze, de la ferme de Gzerwiszcze et de plsuieurs hauteurs. Une hutte acharnée s'est déchaînée autour de la possession du village de Tobol, qui a souvent changé d'occupant et qui finalement est resté en notre pouvoir. Des cosaques du Von ont attaqué l'ennemi et ont tué plus de 200 Autrichiens. Dans cette région,.nous avons fait prisonniers 6' officiers et plus de 000 soldats et avons capturé 15 mitraïll'uses, 2 lan-ce-mities, 1 réflecteur et 5 apparais téléphoniques.Dans la direction de Eoeroesmezo, nos trempes ont débarrassé les hauteurs à l'ouest de Jablornka et (h IVaronienka de l'ennemi et se ■son emparées de ces hauteurs. Au Btaly Czere-motz,nos troupes ont repoussé l'adversaire dans la région de Dolhopole et ont ;progressé dans la direction vers F<-reskida. Au ruisseau de Kirhbaba, au nord de Kirlibaba, Vennemi a attaqué les hauteurs, occupées par nous; il a été toutefois repoussé. ITALIENS ROME. 20 août. — D ins la vallée de l'As-t/co, tir de l'artillerie ennemie, vigoureusement riposté par la nôtre; sur le plateau élevé d'Asiago, nous avons repoussé des p'titcs attaques contre nos positions de la rive droite de l'A.ssa, au sud de L'astelletta ti sur les versants du mont Zebio. Au front de l'Isanzo, tir -d'artillerie entravé hier par laT pluie et le brouillard. Dans le secteur de l'iava, nous avons refoulé hier une attaque prononcée par l'ennemi dans le voisinage de Globna, et avons fait quelques prisonniers. ANGLAIS LON DR ES, 21 août. La ■nuit passée, quelques combats à coups de grenade, d'importance secondaire, en certains points de no-trt front entre la Somme et l'Ancre. L'ennemi n'a pas fait d'effort sérieux pour regagner le terrain perdu par lui vendredi. En quelques autres secteurs, nous avons opéré avec succès des coups de main et avons capturé une certaine quantité de matériel de guerre, en infligeant à l'ennemi des perfs importantes.LONDRES, 21 août. — Ce midi, l'adversaire dirigea une vigoureuse attaque contre la nouvelle ligne installée par nous, sur 800 mètres environ, à partir de l'ert-rlmitè ouest de la forêt de Fourcaux. Il parvint à atteindre, cette ligne en certains points, mais en fut im-médÀatement rejeté par notre infanterie, qui repnt possession de ces tronçons. De nouvelles attaques s'écroulèrent sous notre canonnade. Un autre tronçon de tranchée ennemie, au nord de Bazentin le Petit tomba aujourd'hui en notre pouvoir. Bombardement violent de différents secteurs de notre front, en ■particulier dans la forêt de Foureaux, à Hamcl et à MaUly. Au restant du front, rien d'important à signaler.Nos aviateurs fuieiit très actifs hier. Malgré le peu de hauteur des nuages, ils se maintinrent en communication avec nos lignes d'infanterie avancées. L'Un de nos avions, en volant très bas, ouvrit le feu meurtrier de ses mitrailleuses sur l'infanterie ennemie qui tenait en son pouvoir les tranchées de la première l'gne> ainsi que sur les contingents de renfort arrivés par les tranchées de communication.Une bataille dans la nier du Nord. LONDRES, 21 août. (Gomm. officiel de l'Amirauté./ — Le 10 août, l'ennemi a développé une activité considérable dans la mer du Nord. La hauts flotte de mer allemande a pris le large, niais retourna dans les ports, évitant un combat, lorsqu'elle apprit que la force des unités britanniques fut importante. En cherchant après l'.euryni, nous avons perdu deux croiseurs légers par une attaque de sous-marin; ce sont le «Noltingham» et le «Falméiith». Tous les officiers du «.ùotting-ham» furent secuvés; 38 hommes de l'équipage sont portés manquants. Tous les officiers et l'équipage du «Falmouth» furent sauvés, sauf un chauffeur epui succomba à ses blessures. L n sous-marin ennemi fut détruit, un autre a été abordé et a probablement coulé. L'affirmation allemande qu'un contre-torpilleur britannique et un vaisseau de ligne auraient été endommagé est inexacte. Une bataille dans la mer du J ord. Légende du «Falmouth» .• Croiseur léger de ôoSO tonnes, construit en 1000, armé de 8 canons de 15 cm., Jf de h-7 cm., et de 2 lance-torpilles. Son équipage se composait de 380 hommes. «Noitingham» .• c>'oiscur léger de 5530 tonnes, construit en 1911, armé dt 0 canons de 15 cm., ^ de b-7 et 2 lance-torpilles. Son équipage se composait de IfiO hommes. Dernières Dépêches L'acier allemand dans la guerre navale. Christiania, 21 août. — L'amiral Bbrressen ' attribue, dans le «Morgenbladet», à l'infériorité de l'acier anglais sur l'acier allemand des usines Krupp, les pert s plus élevées des Anglais à la bataii'e dû Skageierack. .Mort des aviateurs BeindejoUC des Moulinais cl Bénitier. Paris, 21 août (ag. Havas). — L'aviateur français Brindejonc des Moulinais a été tué à. la suite d'un accident d'aéroplane. On se rappelle sa célébrité acquise par sa randonnée " Paris-Bexlin-Varsovie - P etrog r ad - S tock h o 1 m -Hambouir-La Haye-Paris, contrariée à certains moments par dies ouragans d'une extrême vio lence; on n'a pas oublié non plus son record Paris-Londres en 3 heures 45. Il avait grandement contribué au perfectionnement des avions et avait d.écrit les m pressions de- l'aviateur militaire avec une sensibilité étonnante chez un homme aussi intrépide. Berne, 21 août. — L'aviateur français Mar° Bon mer, célèbre avant la guerre par son raid Paris-Le Caire, a été tué au front rasfis. Ou souvient que cette randonnée suscita une efferevescence compliquée de discussions politiques et d'un scandale provoqué par l'aviateur ' Vedrines, rival de Bounier. Nouveau scandale en Itussie. Copenhague, 21 août. — On lit dans le journal radical russe «Djen» que les trois ingénieurs yi chef des travaux d'écluses sur Le Don ont été arrrétés. Us avaient détourné les métaux et autres matériaux de construction destinés à ces travaux 'pour une somme dépassant 15 millions de roubles. lîéeolte déficitaire en Russie. Copenhague, 21 août. .— La persistance de l-x température défavorable fait présumer uix récolte complètement manqué;- dans d<e grandes parties de la Sibérie, de l'Oural et du Don. Dans le gouvernement de Moscou, la- récoite Èst également très compromise; ou y prie non seulement dans les églises, mais aussi sur la voie publique pour solliciter de la Providence la cessation des plu.es borr-ntielles. "depecmës * (Reproduites de l'édition précédente.) La Situation près de Gcirz. Quartier de la presse de guerre I. et P. — 19 août. — Le nouveau front dans la région de Gorz et au Karst s'est vigour u&enient consolidé dans ces derniers jours, malgré les combats ininterrompus. Eu général, il est établi que la situation, au point de vue opérât if, n'a pas changé du tout;il n'y a donc pas lieu à prétendre qu'elU ait empiré. Il en résulte que les derniers événements n'ont pas la moindre influence sur Inestc. La ville n est pas p^as menacée qu'au début dr la guerre, par l'évacuation de Gorz et la rectification du iront au plateau de Doberdo. On peut toutefois s'at> t-ndre à de nouvelles attaques diffici s des Italiens, mais l'expérience a appr;s que les Italiens ne remport-nt pas des succès rapides et faciles au littoral. Il n'y a eu hi«r, sur l'ensemble du front, que de petits combats, a" cours desquels l'.huemi n'obtint aucun sucés, pendant que nous fîmes qu lquer prijwu-niers au nord-est de Plava. Les journaux et l'anniversaire ou Millau. Constantinople, 21 août. — Les journaux, à l'occasion de l'anniversaire du Sultan, font voir que l'époque actuelle décide de l'avenir de la Turquie, don tles troupes luttent depuis les plaines de Galicie jusqu'aux montagnes de Perse et au dés ri de Smai. ETkANIiÇK A N G L b i r. ii i.. — m missions extravagantes. — Hotteidam, 22 août. — La commission de contrôle de la Chambre des Commun s a constaté, comme on le télégraphie au « iNieuwj Rotterdamsche Courant » qu'il a été payé de 1914 à 1916 par le département de la guerre, en provisions, £ 12,061,000 à des firmes qui sont intervenues comme agents du département do la guerre dans la construction de barraquemente. Lra « Daily N&ws » relève le scandale et exige une enquête approfondie. ANGLETERRE. — La colère d'Asquith jugée par un Anglais. — Londres, 19 août. —• Du «Morning Rosr» : « Le Gouvernement ns peut visiblement pas tirer d'autre vengeance do l'exécution de Fryatt qu'en continuant la guerre avec redoublement d'énergie, et en ne cédant pas avant d'avoir fait sentir toute l'amertume d'une défait, absolue à l'ennemi, lequel ne mérite plus aucun ménagement. Peut-être n'y a-t-il pas d'autre moyen de venger Fryatt; mais tn ce ces, Asquith eût dû s'abstenir de menacer l'Allemagne de ne pas reprendre les relations diplomatiques avec elle avant d'en avoir obtenu satisfaction. C'est notre point faible, à nous Anglais, de prendre les paroi s pour dc-s actes; pourtant, nous devrions en être guéris par l'expérience des deux dernières années. Mais non, le chef du Cabiu t ayant fait sa déclaration, se rassied, et chacun en retire l'impression d'une grande victoire, alois que pas un cheveu n'a été changé à. la situation. » ANGLETERRE.—Mémoire américain pour Ceisement.— New-York, 21 août.— Le « New-Tork American » écrit dans un article de fond encadré dv noir, à la suite de l'exécution de Cas-ment : « Un regard rétrospectif sur l'attitude de l'Angleterre vis-à-vis du peuple irlandais au cours de trois siècles, nous dévoile u.ie longue histoire d'une tyrannie et d'une stupid'té presque incroyable. Nous croyons qu'un jugement historique raisonnable comptera la pendaison de Casement parmi les plus grands crimes et 1 s plus grandes méprises du gouvernement, que la longue, et douloureuse hvtoire de l'oppression anglaise, de l'injustice commise en Irlande et d s souffrances de celle-ci, aura à enregistrer. Si nous pesons la stupidité déconcertante de cet acte, nous arrivons à croire que la Providence a résolu la décomposition d© a. merveilleux et brillant Empire que les prévisions, la sagesse, l'habilité et la bravoure de nombreux s générations d'Auglais ont créé, en-tretefflUj agrandi et maintenu. Dans aucuni siècle un Empire ne s'est trouvé devant, un dan°er semblable comme -.n ce moment l'An- Tte Année - N. 684 - Ed. A SIMH GEHTIfllS Mardi 22 et Mercredi 23 Août 1916

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