Le bruxellois: journal quotidien indépendant

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s.n. 1915, 02 May. Le bruxellois: journal quotidien indépendant. Seen on 29 March 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/416sx65q5f/
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DEUXIEME 'AISÏTEI. - - N« 814. TI»agV|Bait!fié «a»**»!*!**!» *«»»»«••» «www B DIMANCHE S MSI lfl'8. LE BRUXELLOIS 1 soi, 12 francs. — 6 mois, 7 francs. — 3 mois, 4 francs» 1 mois, 2 francso v- Joiirxial qfuotidLiem ixa.4â.é:£>@xi.c2.si;a. « «EÛAÇTlOfcs ADMiNiSTRATION, PUBLICITE <£&.„ 3£%-UL«» fcioiirs. atâaus, 4S, aâruMUatc Faita-DiVfifs, la ligne 2 francs. Nécrologie^ la ligae 1 fessa t Petites annonces, la ligne 20 canSïmee * L'ANGOISSE Encore un mot des plus beaux, des plus expressifs de la langue française et dont les événements actuels auront fait sentir aux âmes nobles et -vraiment humaines tout le sens pathétique et toute la réalité douloureuse. Pouvons-nous, un instant, sans nous sentir moins hommes et inférieurs à tout, nous dégager comme d'un fardeau importun, de cette angoisse de pitié affective et effective? N'est-elle pas, cette angoisse, pour nous qui ne participons point directement aux combats, la part de souffrance et de douleur qui nous revient, que nous revendiquons comme un privilège, tout ensemble amer et doux, comme un hommage aussi à ceux, amis ou ennemis, qui souffrent du froid, de la faim, de la fatigue, des blessures et, enfin, la mort elle-même?Et pourtant, il est des indifférents, des dédaigneux et des égoïstes sur qui semble ne rien pouvoir la grande pitié de l'humanité endeuillée, meurtrie et saignée dans son âme comme dans son corps. Certains artistes se font une fierté de s'abstraire de ce qu'ils nomment les contingences du moment, mais qui sont, au contraire, les réalités les plus affreuses. Certes, i e ne prétends pas condamner les artistes qui œuvrent, car le travail est grave; le travail silencieux peut être une forme .d'infinie pitié. J'en dirai autant des travailleurs manuels, restés fidèles dans la mesure du possible à leur tâche quotidienne. Mais, comment qualifier l'artiste insensible, l'ouvrier inconscient, le viveur qui ne consent aucun sacrifice ni à la pitié, ni à la pudeur, qui affecte, à défaut de luxe, l'élégance coutumière? Voyez la folie de luxe des premières commu. nion>. Dans le sourire de la nature prin'tanière qui conserve, elle, je ne sais quelle gravité douce, il est d'autres sourires qui vous frappent au cosuï -cciuni inj" • • J'î.'m. nit<'< C • si ni ]( -, ,imi- lires de certaines jeunes femmes poudrées, élégantes, couronnées dfl fleurs, souriant à la vie «comme si de rien n'était, et, ainsi que la Captive d'André Chénier, mais bien à contre-temps, a cherchent la bienvenue dans tous les yeux s. 'Qu'il est consolant alors de songer à tant d'infirmières religieuses ou laïques, à cette Heine, -.nouvelle sainte Elisabeth, qui ne vivent que poux ;t*rraclier à la mort les victimes de l'affreuse guerre actuelle! Dans nos rues, près de ces lionnes, de ces al-tières déesses de la beauté et de l'élégance, que n'émeut pas la détresse humaine, une autre î'einf mit longtemps son sourire d'acier. C'était la bicyclette aux roues étincelantes. Je ne dirai rien de ces utiles moyens de transport mis au servira du travail. Mais combien n'en vîmes-nous'point passer de jeunes gens acharnés à la course, tout entiers à boire l'espace, à faire de la vitesse, à courir les grand'routes? Leur aspect déjà décelait je ne sais quelle brutalité prête à tout renverser sur son passage et pire encore que la violence guerrière, car celle-ci, du moins, en attaquant, s'expose et croit servir un haut idéal patriotique.Ce sont là quelques exemples et il y en aurait d'ailtres à citer. On se demande parfois si tout n'a pas été trop bien fait pour épargner à une partie de la population jusqu'au moindre inconvénient provenant de la guerre. Les œuvres de charité se sont multipliées, si bien qu'il arrive à ! certains sans scrupule de vivre aujourd'hui plus : aisément qu'en temps de paix. Pour diverses rai-! sons louables, l'autorité nous écarte des spectacles sanglants, du transport des blessés, des hôpitaux. Ainsi la guerre nous apparaît presque supportable et beaucoup, chaque matin, en atten-I dent les nouvelles comme la chose la plus inté-] ressante du monde. Il faut du moins qu'on se re-i prenne, qu'on réfléchisse un instant pour ne pas : céder à ce terrible sommeil de l'habitude. Car, j parmi l'indifférence épaisse de certain public, il 1 n'est que trop aisé d'entendre les sanglots des 5 mères, de ressentir les angoisses toujours .en ji éveil et palpitantes des épouses, de participer en-j fin à la grande détresse humaine. Non, il n'est pas nécessaire d'avoir soi-même aux armées un époux, un fils, un frère, pour sentir son âme étreinte de pitié! Il suffit d'être homme, selon la maxime de Térence, mais de l'être véritablement et sans distinction ni de religion, ni de classes, ni de nations, ni de races. Il en est trop, hélas! parmi n#*s qnfr p'tfÏMent que parce qu'ils haïssent, chez qui la pitié engendre l'esprit de vengeance. Leur amour étrangement s'accompagne de rancunes. Ils aiment leurs amis, mais non leurs ennemis, ou plutôt leurs adversaires du moment et de ceux-ci ils se forment à plaisir l'image la plus hideuse, la plus injuste et la plus horrible. Il est'des mères, des épouses sensibles jusqu'à l'excès à tout ce qui touche les êtres qui leur sont chers, mais qui demeurent insensibles et inconscientes vis-à-vis des petits enfants étrangers qui, dans les misérables impasses de nos villes, souffrent du froid, de la faim, du manque d'air et aussi de l'absence de tendresse. La maxime de trop .je c ens est : Tout pour nous et nos amis, rien pour les autres. Est-ce là de la véritable huma'rfté? Mais, si profonde et si universelle que soit notre angoisse pour les maux d'autrui. gardons-nous qu'elle ne devienne une sorte de paralysie de nos forces morales. Ne nous résignons pas au mal, à la souffrance des autres. Ne disons pas : i Que puis-je? » Qui veut sincèrement se rendre utile, finit bien par en découvrir les moyens. Gardons vivace en nous l'aneoisse humaine, dût-elle nous être douloureuse. En même temps, travaillons à dissiper les malentendus, à calmer les haines entre les partis, les classes et les nationalités. "'-'iiauJtons pria à l'humanité qui est dans les autres comme è~ n°Ug, Soyons pour le droit, la justice, la liberté, mais san5 sans nulle soif de vengeances inhumaines. Pour Tes uns. c'est la voix du Christ, pour les autres, la voix de l'IIu-manité qui nous le commande dans la confusion actuelle des haines et des violences déchaînés,?. Seul, l'enfant a le droit que lui soit épargnée l'angoisse. Quant à nous, acceptons-la et faisons-la tourner vers un bien. Hommes, acceptons notre part, chacun, de la grande détresse humaine. Ceux-là souffriraient doublement qui, en v participant eux-mêmes, seraient les témoins attristés de l'indifférence des autres. TONY. Usez m TROISIÈME PAGE les derniers télégrammes arrivés pendant 1® nuit» DEPECHES LE BLOCUS L'Ecluse, 28 avril. — Le vapeur norvégien Os-■vertrup, en joute de Narwick à Rotterdam, avec un chargement lie minerai, a été amené à Leith. FRANCE. — Revue de la garnison de Paris Berlin, 29 avril. — Une revue de troupes a été passée le 23 avril par le commandant de Paris, k général Galopin et le général Schwartz. Les trou-pes se composaient de deux régiments d'infanterie et de quelques escadrons de chasseurs, en toui 6,000 hommes. Les plus jeunes sont âgés de 35 i 46 ans. FRANCE. — Démission du général Château Belfort, ,29 avril. — Le général Chateau, commandant de Belfort a été relevé de son commandement en raison de la défense insuffisante con-.ire les aviateurs ennemis. FRANCE. — Comment périt le « Léon Gambetta » Rome, 28 avril. — Le Messagero écrit : Le croiseur cuirassé français Léon Gamhetté, après un voyage de patrouille dans le canal d'Otranto, était en route pour Malte, où il devait rejoindre d'autres croiseurs. Vers 1 heure du matin, il rencontra un voilier portant les signaux italiens. Le croiseur somma le navire de s'arrêter, le visita et trouva les papiers itulieus en ordre parfait. Le voilier avait à peine repris sa route, lorsque le Léon Gambetta fut touché par une- torpille qui occasionna uno grande voie d'eau par laquelle l'eau se précipita vers la chambre des machines et le dynamo. Le navire coula en pleine nuit et ne put donner des nouvelles; il coula en vingt minutes environ. Deux chaloupes avec des matelots descendus en mer, chavirèrent; d'autres avec 108 ! hommes, purent être-sauvés. Une barque italienne qui aperçut les chaloupes à 7 heures du matin, vint au secours. Une escadre de destroyers italiens arriva à 3 heures de l'après-midi à Leuca avec des vêtements pour les survivants qui partirent la nuit pour Syracuse. Il y avait parmi eux 10 officiers. Brindisi, 29 avril. — Ou apprend des survivants du Léon Gambetta que le navire a été touché du côté gauche par deux torpilles et coula en dix minutes exactement. Le nombre de sauvés est de 136; on a repêché 58 cadavres, qui furent enterrés le matin au cimetière de Castignano avec les honneurs militaires. Rome, 29 avril. —- Avec le Léon Gambetta 742 LA GUERRE y© ANGLAIS Londres, %8 avril. — pe Ministère de la guerre communique : Malgré une résistance continuelle nos trouves se sont maintenant établies sur Vavant-point de la presqu'île de Gallivc]', ainsi que sur un^ point au Nord d'Eski Hissarhk, jusqu'à l'embouchure de la petite rivière qui coule de Vautre côté. Les attaques à Sari Beir jurent repoussées. Les Turcs ont, pris dôé mesures extraordinaires pour empêcher un débarquement. Ils ont posé des cordes sous le niveau de Veau, également ils ont installé sur la terre des lossés de loups et d autres obstacles; nos troupes doivent franchir tous ces obstacles. (Ces nouvelles ont trait à la première tentative de débarquement des Anglais.) Londres, 29 avril. — Maréchal French annonce du Quartier général sovs la date du 28 avril : Le combat au Nord et au A ord-Ouest d'1 près a con-f?Y"é pendant toute la journée d'hier.. Les troupes britanniques4 en commun avec les Français, ont pu arrêter l'attaque allemande, qui ne fut pas renouvelée. Depuis hier matin, aucun Allemand ne se trouvait à l'Ouest du canal de l'Yser, exception faite pour la localité de Steenstraate, où les Allemands ont construit une tête de vont. Jusqu'à Vinstallation de no$ nouvelles positions, une attaque franco-anglaise '<lu Nord d'Y près est devenue nécessaire. Pour, leur défense, les Alle-i mands ont employé de nouveau de la fumée ainsi j que des bombes asphyxiantes. RUSSES j Pétrograde, 29 avril. — L'état-major de l'ar-; mée du Caucase annonce sous la date du 26 avril : S Dans la direction d'Olti nos troupes ont occupé j plusieurs points importants sur le sol turc. D'au-; tre part, nos troupes ont eu un petit combat au i défilé de Hangiaduk, en Azerberidjan. Sur les autres fronts, aucune rencontre n'eut. j lieu. Pétrograde, 28 avril. — Des détachements de troupes ennemies ont déployé une grande activité dans Ja région de Tilsit, de Schaulen, de Iurbory et le long du Njemén. A l'Ouest du Njemen, près ©s.® du fleuve Scheschupa, des combats avdiitageua,\ pour nous se sont livrés. A Kalwarja et Ossowjetz2 des combats tPartille;* rie. Au Nord du Narew, les Allemands ont 5-ti&Lwé dan$ lu matinée du 27 musiques attaques sur les deux rives de l'Orczic. Une attaque à la bêffàn-nette dans le village d'idnorojetz fut repoussé, par nous. A l Ouest du chemin de fer de Lawa,nous avons empeché la marche en avant des avant-gardes ennemies.Au cours de la journée du 26, ainsi que pendant la nuit du 27, nous avons revoussé une attaque dans les Carpathes dans la région du défilé d'Uz-sok; elle fut dirigée par l'ennemi particulièrement contre les hauteurs au Nord-Est des villages Lup-nia-Buta. L'ennemi a subi des pertes devant nos obstacles en fils de fer barbelés. Dans la direction de Strij, des combats achurnés continuent. Dans la région au Sud de Kozniowka, Vennemi a entrepris le 26 avril une attaque contre notre front Kozniowka et Golovtzky ; nous avons réussi d le repousser nar des contre-attaques. hommes de l'équipage-ont péri dans la catastrophe.FRANCE. — I/avis d'un critique suisse Berne, 28 avril. — Ilermann Stegeman écrit dans le Bund sur la situation de la guerre : La grande avance des Allemands près d'Ypres caractérise, par ses préparatifs et son exécution, la direction réfléchie et la capacité des Allemands. Les opérations des Anglais près de Neuve-Chapelle, avaient été préparées s.t>us la protection d'un jour >, -1 -,. ■ iv t i-.i hnn. de mâ£Ses.de trou pes de plus de deux corps d'armée. Leur m'oûve-ment d'attaque avait été soigneusement préparé, mais put à peine être maintenu, mais il y eut de la négligeance daus l'exécution des opérations et contre un ennemi numériquement inférieur le succès local fut acquis avec les pertes les plus considérables. Il en a été autrement près crYpres. Les poussées en avant offensives des Anglais parurent ne pouvoir être repoussées que difficilement par les i Allemands, de manière que l'attention de la di-j rection anglaise continua à être appelée sur ce j secteur de front. C'est alors que du côté allemand i il fut procédé à une vigoureuse attaque au Nord j et au Nord-Ouest d'Ypres qui, non seulement leur ! a fait gagner un terrain important et leur a permis ! de passer le célèbre obstacle du canal d'Ypres, j mais qui leur a fait conquérir également des posi-| tions très fortes sur la rive gauche, qui semblent j beaucoup inquiéter les ennemis sous le rapport, de i leur eontapt et de leur liaison. Steggeman suppose nue les pô-itions les plus ! avancées, comme Lizerne, ne devront pas être | maintenues) à tout pris, mais qu'on se contentera i du succès important obtenu et qui menace le point S de jonction près d'Yores par le Nord. Relative-| ment à la reprise de la tranchée de Calonne, le ; critique déduit de la capture de 17 canons que non 5 Kculeïïigni les tranchées avancées des Français, , mais que ïa première position principale a été enlevée, ce qui déchargera sans doute la position allemande près fie Combres, autant que la position français "rès les Eparges en sera menacée. ANGLETERRE. — Les protestations contre la tactique allemande Berlin, 29 avril. — Une lettre adressée à la Nieuwe Courant monire ce que pensent les neutres au sujet des plaintes des Anglais en raison des-procédés vigoureux de forces navales allemandes contre les vapeurs de pêche anglais. Elle fait ressortir que l'Amirauté anglaise \ promet des primes jusqu'à vingt mille de marks pour des renseignements sur les forces navales ennemies. C'est une stimulation à l'espionnage pour les navires marchands, par laquelle l'Amirauté anglaise met en dehors du droit commun les petits navires en question et en premier lieu les vapeurs et les bateaux de pêche. Si de pareils navires sont détruits jusqu'au dernier homme par l'ennemi, les équipages, de l'avis de l'expéditeur de la lettre, subissent une punition terrible, mais très justifiée. RUSSIE. — Le Tzar dans le Sud Odessa, 28 avril. Le Tsar est arrivé ici ce.ma; tin. NORVEGE. — Les mines flottantes Christiania, 28 avril. — Les Morgenavisen disent que 200 mines ont été amenées à Bergen. Sur toute la côte norvégienne il y a été repêché environ 600 mines, dont la valeur est estimée à 420 mille couronnés. Les mines et les charges sont encore utilisables. NORVEGE. — Voiliers norvégiens coulés par une escadre anglaise On mande de Copenhague : Le capitaine du va-peur danois Lilien Drost rapporte qu'en venant de Lyth, il aurait rencontré près des îles Faroë, une escadre anglaise, qui aurait tiré sur deux grands voiliers et les aurait coulés. Le capitaine danois assure que ces deux voiliers coulés étaient des uavires norvégiens. Les équipages avaient abandonné les voiliers, qui auront paru suspects de contrebande aux Anglais. UUEDE — L'espionnafle. Malmô, 29 avril. — L'ingénieur norvégien Munthe of Morgenstierne, dessinateur au chantier mécanique de Kockuma à Malmô, a été arrêté pour espionnage. Il s'était approprié plusieurs dessins de sous-marins et de torpilleurs et les avait expédiés en Norvège. Il prétend vouloir utiliser ces dessins à ses études. Comme il a déclaré, il y a quelque temps, vouloir émigrer en Amérique on eût des soupçons et lors de l'examen des dessins des uavires de guerre, le vol a été découvert. L'ingénieur arrêté est le fils du commandant de la forteresse de Bergenhus, le général Morgenstierne. AUTRICHE. — Dans l'Est Bucarest, 28 avril. — Les troupes austro-hongroises ont occupé hier Novo Sielitza, qui était encore en mains des Russes avec Boian. Elles avancent en Bessarabie et détruisent victorieusement la résistance de l'ennemi. TURQUIE. L'attaque des Dardanelles Constantinople, 28 avril. -— La grande victoire aux Dardanelles, dont les premiers détails furent publiés dans Jes journaux de hier soir, a causé un enthousiasme indescriptible dans la ville. Les rues, qui étaient très animées hier, à l'occasion de l'anniversaire de l'avènement au trône du Sultan, se remplirent, à l'annonce de la victoire, d'une foule immense. Tous le^ Turcs se félicitent que l'ennemi ait été ai vite chassé et la joie n'est pas moindre parmi les membres de la colonie austro-hongroise et allemande. Le soir, la ville était brillamment illuminée. Le moment où le Sultan gravit les marches du trône a été particulièrement solennel. Assistaient à la réception : le grand-vizir à la tête des membres du Cabinet, les dignitaires de la Cour, beaucoup de généraux, de nombreux fonctionnaires de l'Etat, les membres du Parlement., des délégations de sociétés patriotiques et les représentants de la presse. La réception avait un éclat particulier par suite de la cérémonie de l'acceptation du titre d? a Ghazi j (victorieux). Le grr.ud-vizir pria le Sultan d'accepter ce titre; le Sultan, visiblement ému, y donna son consentement. La fête du transfert du titre « Grhazi » aura lieu vendredi. L'ambassadeur allemand, baron von Wangenheim, reçu dans l'après-midi en audience par le Sultan, lui transmit les félicitations de l'Empereur, qui, dans un télégramme adressé au Sultan, forme <"'es vœux en faveur de la victoire sur les armées des Alliés. ponstantinople, 28 avril. — Lors de la réception d'hier, à l'occasion du jubilé du Sultan, le Ministre de la Guerre a donné communication d'un télégramme du commandant- de la 5" armée, Liman, d'après lequel le centre et l'aile droite de l'ennemi ont été complètement défaits et qu'il y a espoir que l'aile gauche sera également défaite. ETATS-UNIS. — L'Amérique et les fournitures de guerre La Nouvelle Ga'ftte de Zurich donne les détails suivante sur les fournitures d'articles de guerre faites par l'Amérique aux Alliés : ILe matériel de guerre fabriqué en Amérique va d'abord au Canada, d'où il part pour l'Angleterre à bord de navires anglais ; le matériel destiné à la France et la Russie prend la même route et est transporté par les Anglais vers les pays destinataires. Les Alliés ont pris pour eux, soit directement, soit par des agents intermédiaires, toutes les fabriques d'armes des Etats-Unis. Evidemment les fabriques tâchent de cacher ce fait de peur de devoir cesser leur fabrication, car tout ce matériel est a contrebande de guerre ». Il y a j 57 fabrioues qui ne font que des munitions et des armes.^riTemps OTcïïnaïre, elles occupent 20,000 ouvriers, maintenant elles ont du travail pour 50 mille travailleurs. Les fabriques d'armes et d« munitions ne fabriquent pas d'explosifs ; ceci est Iune industrie à part, oui comprend 103 usines, dont, la production est doublée. Certaines d'entré elles fabriquant du fulmicoton, travaillent avec trois équipes. Cette fabrication forcée augmente évidemment le prix. C'est ainsi que le Gouverne-, ment français commanda en février dernier 24 | millions de livres de fulmicoton, qui lui coûtaient 65 cents la livre, contre 20 à 25 cents en temps de paix. A cela il faut ajouter les fournitures en articles d'équipement, de cuisine, etc. La guerre européenne fait faire en Amérique des affaires d'or. ARGENTINE. — La cession du « Morena » refusée La Haye, 28 avril. — On annonce de New-York au Nieuwe Courant : L'Italie et la Grèce ont toutes deux offert d'acheter le nouveau superdread-nought argentin Morena. L'offre a été refusée. EGYPTE. — Des mines flottantes dans le canal de Suez Les journaux français annoncent qu'une mina flottante a été dernièrement trouvée dans le canal de Suez. Des soldats indiens avaient en outre découvert a quelques kilomètres de la côte une cassette contenant des explosifs pour des mines. On serait très inquiet, parce que la mine avait été trouvée dans la route suivie par les grands bateaux.^ L'ordre a été donné de faire des rech«rchea minutieuses dans le canal. ETRANGER — Invasion afghane dans l Indoustan. — Milan, 27 avril. — On annonce do 1 ehéran a 1 Union : 18,000 Afghanes armés ont envahi les Indes septentrionales jusqu'à Karun. La garnison de la ville aurait rendu la ville. ANGLETERRE. — Hausse des céréales. — Londres, 28 avril. — Le prix du froment pour un quarter a atteint, à la Bourse de froment de Pe-terborough, le prix de 64 shellings, le plus haut prix qui ait été atteint depuis 25 ans. A Dorche-ter, le prix du froment a atteint le maximum depuis le commencement de la guerre. ANGLETERRE. — Les bénéfices d'une nvtu-nerie, —- Du Times : Au cours d'une réunion du ♦ Board of Guardians o à Cardiff, M. Harry Prickett, président de l'Association des négociant» en victuailles, a dit qu'il désirait attirer l'attention du gouvernement sur le fait que le prix du pain, qui était avant la guerre de 5 1/2 d. à 6 d., est monté actuellement à 8 1/2 ou 9 d. D'un au, tre côté, il a appris qu'une des plus grandes meuneries a réalisé £ 367,000 de bénéfice, soit. 300 pour cent de plus que l'année précédente. L'orateur déposa une motion tendant à attirer l'atten* tion du gouvernement sur ce fait. Tous les mem-. bre« adhérèrent à la proposition.

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