Le bruxellois: journal quotidien indépendant

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17 December 1916
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s.n. 1916, 17 December. Le bruxellois: journal quotidien indépendant. Seen on 22 September 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/x34mk6742m/
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fBOffflEMEHT POSTAL, ÉD. g pruxeîtes - Province - Etranger 3 mois : Fr» 4*50. - Alk. 3.60 Les bureaux de poste en Beîgiqu* çt à l'Etranger n'acceptent que des ^bonnemeute iRfMESTlUELS; ceuï-ci prennent cours les IJaïiv. 1 Avril 1 Juillet ! Oct'om, On pstii s'abonner toutefois pour tes deilê derniers mois ou même pour t« deniier mois de chaque trimestre ua prix de : 2 Mois î Mois r. . 3,00-Kk.2.40 Fr.l .50-Mk.1.2Q TSRAGE : 90.000 PAR JOUR ANNONCES ~ l» i'aits divers et Echo». fr. S.&S Nécrologie Z<S Annonces commercial» . î-5® » Hnar.cftre*. . . OJSS PETITES ANNONCES La pefKe ligne .-•••• Fa grands Hgne, ..... q ^ TIRAGE: SO.OO© PAR JOUR mm 1111—mii iimi iatTrsMsroc»xs 5 1 a Jcarnsi Qsietliien InÉépeBÉan! « P BRUXfTi^^^RÛE HENRI MAUS | ■sîssssfîu»'^-waaaasaas» m _ „ »gin«g§ïs communiqués officiels HL'Lfc.itiAÎMDa I de Dontinmoni entre la Meuse et Im Woitvrs sur a» I L'ultimatum de l'Entente à la Grèce. î que la nation pu: se rendre compte des attaques aux- | « Je voudrais ne posséder aucun document pou? AX.LtJUANL>ai d> BERLIN, 16 décembre (midi). Officiel! '' —. Iheâu-e de la guerre à l'Ouest. c< Dans la boucle d'Ypres et de Wytschaeîe, & te lutte d'artillerie s'est accrue par inte; polies à une s. intensité considérable. Nos patrouilles d'attaque ont a: pénétré an sud-est de Ziiiebelce jusque dans la deu- t> xiime ligne anglaise, dont la garnison avait pris la d fuite. - g Groupe d'armée du kronprinz allemand : b Les Français ont réussi le 15 décembre, sur le lt front nord-est de Verdun, de nous faire replier ia d position ia plus avancée dans une aeuxièms ligne et prépar ée : côte de Talon - hauteur au nord de Lou- -ri vemont - Ferme les Cltambreties - sud de Bezcn- vaux. b Théfltre de la guerre à l'est : tr Froru au général leid marecual prince ,, Leopold de Bavière : A l'ouest ae Luzk, des troupes austro-hongroises après une explosion de mine réussie, ont pénétré dans les tranchées ennemies endommagées et sont f revenues, après en avoir achevé la destruction,avec un certain nombre de prisonniers et du butin. truiu du geucraK-ciMonel archiduc Joseph. ' Au sud de la vallée de l'Uz, deux attaques russes a int été arrêtées par notre jeu d'artillerie. Groupe U'arniee au leldmarcctial générai von .\laclseniseu ; En combattant sans trêve, Voile gauche de la 9e irmée a atteint la route Buzeu-Sai at ; à l'est de Buzeu, le secteur de la rivicre du même nom a été s conquis, l'aile droite a opéré en combattant la Ira- u versée du bas-fond de Calmatuine. De nouveau, " 2000 prisonniers ont été faits. L'armée du Danube avance sans répit vers 1* c~ nerd-est. " Dans la Dobroudscha, les Russes ont abandonné les positions situées le plus au sud. Des troupes " bulgares, ottomanes et allemandes on! franchi, dans s une rapide poursuite, la ligne Cogealac-Carial-Har- F str/o. Front macédonien : Pas d'événements particuliers. • t BERLIN, 15 décembre. — Officiel, soir ; Activité combaliive minime à la Somme. Sur U ? rive orientale de la Meuse de fortes attaquas fronçai- j ses sent en train; elles ont valu à l'ennemi, des sWtfs daiis la direction ds Louvemont et Haï dau- - Waffri&itâriuii ffdiïi ppi!if$fËiÊi'78$Êè usas » Grande Valachie, a évacué la nuit dernière ses positions.Calme au front de Macédoine. I AUnuCMENS c VIENNE, 15 décembre : 6 llseûire de la {juejrc à i'iisi. Poursuivant l'ennemi sans répit, les troupes coalisées ont pris hier Buzeu aux Russo-Roumains, qui ^ battent en retraite. Le nombre des prisonniers faits an cours des deux dernierls jouis, s'«■Lève de nouveau à 4.000 hommes. A l'ouest et au nord-ouest d'0<,na la lutte continu* avec acharnement. £ Au sud de la vallée de l'Uz nous avons de nouveau r enlevé par une contre-attaque une hauteur dont ies -t liasses étaient parvenus à s emparer passagèrement. ^ Au nord de lu vaUée ue Csobatws, l'ennemi a rem- c porté un succès local. Dans les Carpaihes btisées : ac-iviîé d'attaque rus. sa diminué. Près de KomiechyJ au sud de Sborow des détachements austro-hongrois ont pris jJicd dans les tranchées des avant-poste s russes, sur ur.e largeur di' front de 350 mitres. Théâtre de Sa guerre italien, Ibeau-e de Su jjuerre îsttd-fcsi. Situation inchangée. TURCS' ! CONSTANTINOPLE, 15 cembre. — Officiel l su 14 décembre : c Aucun événement important sur les diras fronts. BULGARES i SOFIA, 16 décembre. — Communiqué officiel du ( 15 décembre : s l'ruiti eu ÏBacéJoine : i Dans la région de Monasiir (Bitolia) feu d'attil- j, proque et combats de patrouilles. Dans la boucle de s m Czana, p.'isieurs ataqxes ennemies, prononcées r contre les hauteurs à l est de Paralovo, ont été fà- i cilancnt revoussces. Dans iii îtgwn ae ia ."'ogiena, rj faible < anonnade réciproque. Des de..x côtés du W ardar canonnade mesquine. La position au sud de ■ Bogorodilza a été bombardée avec violence de j hmpsen temps par l'artillerie ennemie. Grande acti- j vilé des avt .teins ennemis au dessus et âçrnère nos s positions. Au front de lu Helusitza faible Jeu d'a. iii- j Ifrie et combats de patrouilles. Sur la Strunu. coups t ue canon isolés de ia part de l'ennemi. j Plusieurs de nos avions ont lancé de,; bombas avec t succès sa» ces bivouacs anglais et Je s dt pois a i T:zhajasa. . .-lu front du littoral de la mer Egée un ^aisseau en- ( nemi u tiré environ 15 coups centre 'la cols au sud- < ouest de Maronia. Trois avions en netont lance j 15 bombes sur le village de Radulm'o. i avions en- s nemts ont >elé sans effet 12 bombes c le pont à < Klueti Burgas. ! Froiit toutn<tt!i : j Dans la Dobrurija l ennemi a abandonné ses posi- ; ions; elles se trouvent déjà eu nos mains. Dans tu Valachie orientale les aimées coalisées s'avancent t au nord de L Jalomila. Nos troupe* ont occupé tefesii. FRANÇAIS ■ PARIS, 15 décembre, J h. p. m., officiel: c Pas à événement important au cours de ta nuit. PARIS, 15 décembre, Il U. p. m., officiel: £ Après une préparation d'artillerie qui & duré plu- i item fours, nous avons ailuqui l'tmemi su tôt A ^ : Donaumoni entre la Meuse et la Woëvre, sur un ont de plus ds 10 kilomètres; l'attaque s'est dé-anchée à 10 heures. Le front ennemi a été parmi enfoncé sur mie profondeur de 3 kilomètres "iviron. Outre ds nombreuses tranchées, nous ror.s enlevé les villages de Vacheruuville, Louve-onî, les fermes des Chcmbrettes, les ouvrages Hardaumont et de Bezonvaux. Nous avons fait un 'and nombre de prisonniers non encore dénom~ rés : 7500 dont 200 officiers sont déjà passés par s postes de cûmmandement. Nous avons pris on îtruit de nombreux canons d'artillerie lourde, de impagne et de tranchées et un matériel considé-iblc.Malgré le temps défavorable, l'aviation a pris uns •■illante part au combat. Le succès est complet. Le* oupes témoignent d'un très vif enthousiasme. No* ?rtes sont légères. PARIS, 15 décembre : , Armée d'Orient. Actions d'artillerie intermittentes sur tout le ont, partie autrement accentuées dans la zone da :c Doiran. Dans la région au nord de Monastir, une lionne ennemie a été dispersée par le feu des Aies. Grande activité de l'aviation alliée; un app<t-?il ennemi a été abattu au sud de Feirek. RUSSES PETROGRAD, 14 décembre. - - Officiel : Nos avions ont lancé avec succès des bombes su- la voie ferrée près de Tarnopol-Zloczow et sur n train stationnant, près du village de Noetsji, au ord-est ds cette ligne. Dans les environs da village de Poiuloza et à l'est e Lipnica-Dolna, feu violent d'artillerie et de lance-lines.Les tentatives faites par d'importants déiache-ien!s ennemis en vue de prononcer des reconnais-mees dans les environs du village de Podscumla-■ec, silaé sur la Narajorvka, ont échoué sons notre tu. Dans les Carpathes boisées, notre artillerie a bom-ardé efficacement Korosmezô ei e provoqué sept teendies dans la localité. Avant-hier l'ennemi a continué ses attaques dans i direction de Buzeu; notre infanterie et notre ca-•aleric sont entrées en contact avec l'ennemi. No*.tk se dirigeant vers « y tn'anjJuer ,f ROME, 1S décembre. — Officiel du 14 décembre• Au front du Treniin un violent orage a borné hier 'activité- d'artillerie à des combats dans la région n Pasubio, sur le haut-plateau d'Asiago et su front es Alpes Juliennes. Combats d'aiiillerie habituels dans le secteur de "lava, <i l'est de Verioïbizza et sur le Carso. Quel-uss grenades tombées sur G or i lia y ont provoqué m incendie( qui fut rapidement maîtrisé. ANGLAIS LONDRES, 15 déc. — Officiel du 14 déc., soir : Durant la nuil nous avons pénétré dans les tran-hces ennemies au sud d'Arras. Il y eut quelques lorts. Des troupes de couverture complètes furent ombardées. Un raid ennemi près d'Hulluch aboutit i un échec. La canonnade de l'ennemi a incendié 'û matériel entassé près de Pys. Dersières Dépêchés L'Entente g| la ûrèss La noie de l'Entent© à la Grècfc. L'a ultimatum. Le Piréc, 15 doc. (Mavas). — La note des pul»-ar.ces alliées a été remise hier apiès-midi au ml-isîre des affaires étrangères Zabcastas, par Sir illiot, doyen des ambassadeurs allies. Elle est coatis en ces termes : « Sur l'ordre de leurs gouvernements, les aîh-assadeurs de France, d'Italie, de Russie et dô Grande-Bretagne ont l'iionneur Je porter ce qui uit à la coiicaissaace du gouvernement grea : Les écents événements ont ciairemeut prouvé que ni s roi de Grèce, ni le gouvernement grec n'ont une utorito suffisante sur l'armée grecque pour- en. ■ceiier que celle-ci ne devienne une menace pour i paix et la sifcurité des araiéus alliées en .Maoé-oîae.Dans ces circonstances, les gouvernements ai-iés se voient forcés ds mettre leurs forces de cornai i l'abri d'une attaque et d'exiger l'exécution mnfeàiate du d<'?lacere;:nî de3 troupes et du maté-iel de guerre, tel qu'il est exposé dans la note. Ces :cplacements doivent se faire endéaas les vingt-qua-re heures tt doivent G;r© terminés aussitôt que (ossîbk. En outre, tc-ut .mouvement de troupes ci le matériel de guerre vers }e I\7ord sera empêché, •u cas où fe gbuvernemect grec ne se soumettrait t'à ces deux exigei^cesj les alliés sorti d'avis [u'Ûne telle attitude constituerait un acte hostile entre tus. Les soussignés ont reçu l'ordre de quiî-er la Grèce a\..a le personnel de leurs ambassades iu cas où dans un délai de 24 heures — à dater le ia remise de la préuente — ils n'auraient point eçu acceptation complète de la part du gouvernement royal. Le blocus, des côtes grecques sera main-enti aussi longtemps que ie gouvernement grec i aura pas donné pleine et entière setisfactipu pour es récentes attaques, qui oui été laites par ies fores de combat grecques contre lea troupes alliées, ans aucune provocation de leur part, et jusqu'à ce [ne des garanties suffisantes pour l'avenir aient été ioisnéçs. n Dans une clause annexe sont stipulées minutieu-ernent toutes les données techniques au sujet de 'évacuation du nord de i* Grèce r&r les troupes ,recques. L'ultimatum de l'Entente à la Grèce. L'Agence Router apprend que le délai de l'ultimatum que les Ailiés ont remia le 15 décembre à la Grèce, expirait le jour même à 3 heures de l'après-midi.L'Angleterre réqiite' iomiût'aiî, des navire» neutres. Rotterdam, 14 déc. — Oa mande de Londres aa «Niswe Rotteruamsche Couraat» : Au nom da ministère du commerce, -"obères a communiqué aujourd'hui à la Chambre ies Communes que 28 navires de pays neutres;sos;; sn construction et qu'une décisioa est intervenue ià la suite desquelles ces navires seront employés dans ua but national, sitôt leur construction achevée. Le gouvernement aura:t le droit de réquisitionner tous ies navires construits en Angleterre. Une tempête da^ la Méditerranée. Berne, 15 déc. — Le «£etit Parisien» annonce : Depuis deux jours, une' violente tempête sévit sur le littoral de ia Méditerranée. A Nice, il y a beaucoup de dégâts. Deux goélettes italiennes ont échoué devant Bandol. Un emprunt de 125 millions en Hollande. La Haye, 15 déc. — La première Chambre a voté aujourd'hui i'empr.iat de 125 millions. L'Empereur est Aisace-Lorraiue. Berlin, 15 déc. — Ou mande de source officielle : Sa Majesté a passé en revue, le 13 de ce mois, nial-gié la pluie et la .neige, sur la place d'exercice de Habsheim près Mulhouse (Alsace), les délégations des différentes armes d-. la Haute-Alsace. Après ia cérémonie Sa Majesté l'Empereur a prononcé une brève ahoçution, à laquelle le lieutenant général von \<'entsciier a répondu. Après une marche de parade par compagnies de front, Sa Majesté l'Empereur exprima aux officiers toute sa reconnaissance pour ia bonne discipline des troupes, insista sur 1a Vùicur de l'instruction, et dépeignit brièvement la situation en Roumanie. Sa Majesté passa ensuite la revue d autres troupes à Klein-Landau. Ici le défilé des troupes étin-celantes eut lieu dans iw rues, par groupes de colonne.Après avoir déjeuné au cercle du commandant supérieur, Sa IVsajesté se rendit en automobiie à Colmar où il visita tan.également l'hôpital d'étapes et distribua aux blessé' .des décorations ou des sou- , .a -vit—iitÉi ■ W -i. iwuiij ici uyuiiu » fitiii|||Oii l'hôpital et les admirables cures obtenues. Le 14 Sa Majesté, répondant à l'invitation du chef du groupe d'armée et du gouverneur de Strasbourg, se rendit au Casino du régiment d'infanterie saxoa n. 105, où il passa en même temps en revue le front nord-ouest de la forteresse et déjeuna ensuite au cercle du commandant supérieur. Le gouverneur d "Alsace-Lorraine et le secrétaire d'Etat von Tschau-mer étaient présents. L'après-midi, Sa Majesté, profitant du beau temps, passa en revue, sur la plaine d'exercice près de Môrchingen (Morhaage), une grande partie de troupes, qui lui firent, de même qu'hier, l'impression la plus favorable. Sa Majesté quitta le front,distribua des distinctions et prononça un discours où il exprima sa gratitude pour l'opiniâtre résistance des troupes à l'ouest, sans eue les succès en Roumanie sur lesquels tous les yeux étaient fixés, en souffrent. Le général-major Teetzmana renouvela dans sa réponse l'expression do la fidélité au souverain maître de la guerre. Sa Majesté prit ensuite congé, Son Altesse Impériale ie Kronprinz en qualité de chef de groupe ■ d'armée et le commandant de l'armée accompagnaient Sa Majesté. L-e nouveau généralissime français. Genève, 15 déc. — L' «'Echo de Paris » constate que le généralissime Nivelle jouira d'une complète indépeadance dans la direction des opérations. Le générai de Casteinau sera nommé commandant de l'armée du Nord et le général Foch commandant de l'armée de l'Est. L© nonvei ambassadeur japonais à Pétrcgratk La «Novoje Wremjaa qualifia la norninatica ds M. Uchîda au poste d'ambassadeur japonais à Pé-trograd d1 inattendue. On s'était attendu à la nomination du baron Chii, ancien membre du cabinet Okuma. Renforcement de fa flotte lie guerre chilien;!®. ' L'Agenzia Aine ricana, de Milan, annonce que le gouvernement chilien a l'intention de faire da sa flotte la plus puissante de l'Amérique du Sud. Jusqu'ici, il aurait décidé l'achat de 2 dreadnoughts, 12 sous marias et 0 eontre-torpilieurs. Une assemblée nationale ea France. Paris. 16 déc. — L'Agence Havas annonce que le députe Renaudei a déposé à la Chambre «ne motion tendant transformer le Parlement en Assemblée Nationale pour la durée de la guerre. Le manque <fe charbon m BeniCj 16 déc. — Bans tais séance du Conseil National suisse, M. Forrier, conseiller fédéral, a déclaré que les stocks de charbons existant en Suisse seront épuisés dans p u de aitîîs, Si l'on r.e par-vierî pas à. assurer un approvisionnement renforcé en cbarfcons.les horaires des chemins de fer de l'Etat, ainsi que ceux des lignes privées devront être sensiblement modifiés. Le Conseil fédéral examine actuellement la question de l'opportunité de diminuer, à partir de la mi-février," le trafic sur les chemina de fer fédéraux d'un tiers ou de ia moitié. M. Bviaml al ies séai^ets secrètes. Paris, 16 déc. — Le «Progiès» do Lyon apprend Paris qu'après la première par tie de la dernière séance secrète du Sénat, M. Briand, qui était visiblement souffrant, s'est retiré dans la salîd des commissions, où ;1 s est entretenu avec de nombreux membres du Sénat. M. Briand déclara qu'il était las des séances secrètes et qu'il désirait que tout se passât au grand jour « publiquement, afîa que la inatlon put ie rendre compte des attaques auxquelles il se trouve en butte. l,o Tsar et M. Braliano à Pétrograd. Les journaux suisses apprennent de Pétrograd que M. Bratiaao est arrivé dans ia capitale russe, ea vue d# discuter 1 offre de paix faite par les puissances centrales. Le Tsar s'est rendu au grand-quartier générai à Pétrfr-grsd.Mouvement révolutionnaire au Portug^-S. Lisbonne, 16 déc. — Le «Matin» apprend de réabonne qu'un mouvement révolutionnaire & éclaté à Tomar, Casrello, Brarco et Abrantes, à l'instigation de Machado Santos. Ce mouvement aurait pour but de s'opposer à toute participation de troupes portugaises aux opérations en France. Les révolutionnaires ont fait imprimer une contrefaçon du Journal Officiel, où figurent des décrets aux termes desquels ls président ds la république a congédié son gouvernement et en a nommé un nouveau placé soi» la direction de Machado Santos. Les réfuyiés roumains cri Russie. Le «Rjetcha apprend de Kichineff l'afflux sans cesse grandissant des réfugies roumains dans cette ville. Les réunions des Zemstvos de la Bessarabie ont été chargées de diriger les masses de fuyards qu'elles avaient recueillies, sur Poltava et KisfL tous les points de croisement du chemin de fer du Sud-Ouest, sont bondés de réfugiés qui -n'ont plus que des haillons pour se couvrir. D après les données du consuiat grec à Odessa, 15,000 réfugiés grecs sont arrivés jusqu à présent de Roumanie. La plupart de ces réfugiés se trouvent dans ua® misère noire. La y lierre mari time. Berne, 15 déc. — Le «Petit Parisien)» annonça que le navire «Auguste-Marie» a été coulé. Londres, 15 déc. — Lloyds annonce : Le voilier portugais «Grazielia» aurait été couié. Le voilier « Emma Laurena » (2,152 tonnes), * été coulé; l'équipage est sauf. Lioyds annonce que ies vapeurs anglais « Buru-hope » (1,941 tonnes) et « Bretwaid* » (4,037 tonnes), ont été coulés. Lloyds annonce en outre que le vapeur a Hariins-ton » de Londres a été couié ie S décembre. L'équipage fut recueilli par le vapeur « Karlyo » (1,7S4 tonnes). En outre le vapeur anglais « Ssnkt Ursula » re-seswsrar gHgjns-a i&um1 a ùysi-jqMB (Ntràr-Foundknd), aurait été coulé le 30 novembre, pu un sous-marin ennemi. Berlin, 15 déc. — D'après Ses nouvelles de source digne de foi, des croiseurs anglais stationnent dans les eaux entre les îles de l'archipel indo-néerlandais ; ils arrêtent tous les vaisseaux à leur passage et font débarquer tout passager allemand. Ua service d'espionnage étendu leur permet d'être exactement renseigné sur le but du voyage des passagers.Les capitaines hollandais sont impuissants à agir contre ces faits. L'état des choses là-bas est tel qu'il est tout à fait impossible à un Allemand de sa rendre d'une île dans une autre. Le manque d'égards des Anglais est tel, que pas même les malades, qui doiveut se rendre eu traitement dsns telle ou telle localité, ne sont épargnés. Francfort-sur-Mein, i5 déc. — D'après un message de Christiania à la « Gazette de Francfort » fe a Mittags Avisen » annonce que le grand croiseur auxiliaire « Prir.z Friedrich » qui, depuis le début de la guerre se: trouvait à Odde, devant Bergen, est arrivé aujourd'hui à Stavanger, après avoir réussi à forcer ie blocus anglais devant Bergen où deux contre-torpilleurs anglais et trois destroyers exerçaient pourtant leur surveillance. (Ls « Prinz Friedrich » avait été surpris antérieurement dès ie début de la guerre, au cours d'un voyage de plaisance. -Le navire n'a jamais lté un croiseur auxiliaire.) il iillAasEBgMaMI»-—' " — DEPECHES (Reproduites àe l'édition précédente.) Violentes attaques contre Briand à îa Chambre française Berne, 15 déc, — D après les informations dea journaux lyonnais au sujet-dc la Chambre française, -les députés assistaient pour ainsi dire au grand complet, à 1a séance de mercredi. Longtemps avant la séance les tribunes étaient bondées. Briand, très maître de soi, commença son discours. Lorsqu'il affirma que toutes les questions intéressant le gouvernement avaient été discutées au cours des dix dernières séanccs secrètes, il fat in» terrompu bruyamment par de nombreux # Non! » sur les bancs de la gauche et du centre. Suivirent ensuite ses déclarations au sujet de l'offre de paix, qui furent" écoutées religieusement par la ChamSwe. Après avoir terminé son discours il fit remarquer que parmi les nombreuses interpellations qui l'at, tendaient, îi ne pouvait accepter celles qui avaient été traitées ea séance secrète; ceux qui voulaient attaquer le gouvernement avaient la parole, quant au gouvernement il ne jouissait pas d'une liberté égale. Puis d'une voix ferme il ajouta en jetant son portefeuille sur son pupitre -, « Si 1a Chambre veut discuter les autres interpellations, elle pourra profiter de l'occasion pour déclarer, si eile a confiance ou non dans le gouvernement. » Lors de la dis.cussion suivante, Levgues, membre ds îa Commission parlementaire pour les affaires étrangères, prit la parole et se plaignit de n'avoir pas obtenu de réponse de la part du gouvernement, à des questions concernant la situation en Orient. Briand reconnaît que le reproche est justifié, mais qu'une réponse n'avait pas été possible et ajouta ; a Je voudrais ne posséder aucun document pour f* pondre à Leygues. » Plus tard, la discussion devint de plus en plus eoss* pliquée.Sur le désir manifesté par Tardieu, de diset* ter d'abord sa question concernant la direction sa-prême de l'armée, Briand jeta sèchement de at place, que le gouvernement avait posé la quectioa de confiance. Laioad demande si l'on se trouvait réeUemeal dsas uns séance publique ou bien dans une séaaç-secrète. Les débats furent poursuivis sous un vacarw rite assourdissant. A tout bout de champ, ia soanetfci du Président retentit, jusqu'à ce que finalement Briand remonta à la tribune et déclara qu'il ne s'agissait plus d'une question d'affaires, mais de savo» si une collaboration de la Chambre et du gouver nernent était encore possible; ai la Chambre ni pouvait accorder sa confiance au gouvernement, c? serait une preuve que toute collaboration serait U» possible, Tardieu prit alors la parole ea disant que 2e no? veau gouvernement étatt une organisation qui, cornais tout compromis, apportait avec soi le désarroi,, que le dernier ordre du jour avait manifesté le dé* sir d'un état-major commun entre les Alliés; maie ce qu'il reprochait au nouveau gouvernement c» n'étaient pas des détails mais sa conduite générale ci sa direction ; tout ce qui se présente comme faible et insuffisant est compris dans cette direction; ie président du Conseil s'est trompé; i'oa pouvait constater que tout avait été inapproprié et défectueux Sa direction morale même aurait laissé à désirer. Oa aurait assujetti la Presse à un régiment qui reprim» tous les articles indépendants en créant ainsi ue* disposition artificielle qui ne répond pas à la réalité-des faits ; ce n'est pas la confiance dr. Parlement qcÉ doit être renforcée; ce fut une faute du gouvernement de créer une opinion publique dont le résulUS! a été que par suite des derniers événements màraç. les villages ont été désillusionnés ; ce n'est pat aa vote de confiance qui relèvera le moral du paya ; es sont les hommes et surtout le tiie qui doivent tires changés. LairoJe renchérit encore, en disant « qu'oa c'avait pas ie droit de jouer à îa légère avec 1»# dernières forces. C'est un gouvernement fort et énergique qu'il nous faut. » Après plusieurs questions au sujet du fonction™ aement des nouvelles autorités civiles et militaires, le gf&vernemèni, lors du dernier vote "de cwifiMcisg. n'avaient point visé les ministres partis,mais BriandJi Briand fit remarquer à ce sujet, que dès le début 3 avait su à quoi s'en tenir. Violette regretta qm Painlevé et le ministre de la guerre Rocques se fus* sent retirés et demanda si ce dernier, dont le sentiment de responsabilité était connu, avait dû quitte* son poste à cause de ses correspondances concernant l'armée d'Orient ; le peuple français, qui était pourtant capable de tous les efforts, ne ferait pas ses derniers sacrifices sous ia direction de Briand,. Goude regrette également que le ministre de la guerre ne soit point retourné et croit que la politique de Briand est dangereuse. Il conclut en disant que même au cas où Briand obtiendrait un vote da confiance, il iui serait impossible de gouverner. Maginot dit qu'il n'hésiterait pas à établir que es qu'on a atteint au cours de ces deux dernières année» est très éloigné de ce que l'eu avait espéré: à pré« sent il s'agit des derniers efforts ; les faits ont prouvé que Briand a eu tort ; c'est pourquoi il faut qu'oa finisse par donner au pa>s de nouveaux hommes, Monzie examine ta question de coniisnco posée par le gouvernement et en arrive à conclure que 1» nouveau gouvernement qui voulait gouverner ave« des ordres du jour et non par des loi9, était une tea-' tative de dictature. L'amiral Bienaimé-, à son tour, n'estime pas qii4 le nouveau gouvernement ea à même de chasser l'ennemi,du pays. Finalement Briand déclara, qu'il n'essayerait pas de répondre aux attaques passionnées dirigées con« tre sa personne ; « il est sur que l'opinion des députés s'e-st déjà complètement formée; ce n'est paa par un discours de la dernière heure qu'il pourrait, changer celle-ci ; si les députés estiment qu'un homme doit c'.re remplacé chaque fois qu'il n'a pas eu de chance, ils doivent agir en conséquence; mai» qu'on n'agisse pas sans réflexion, car après les événements de ges derniers huit jours, on ne peut dire que le gouvernement ne tient pas ce qu'il promet. » Lors de la publication du résultat final du votfc suivant la discussion, se traduisant par un vote da| confiance de 314 voix contre 105, en faveur du gouvernement, on entendit à gauche quelques cris réclama;;; la démission. L'Entente et ht Grèce. Nouveau coup de main de l'Emeute en Grèce, Berlin, 15 déc. — D'après des nouvelles de source officielle qui nous jarvienneat, des rarties de détachements navals de l'Entente ont débarqué dans l'île de Syra et y ont arrêté les consuls allemand,' autrichien et turc. Le consul allemand mourut 24 heures après son arrestation, des suites du traite-] ment brutal qui lui avait été octroyé. Ce vieillard dei 70 ans, était un sujet grec nommé Dalicggio, et se trouvait depuis 33 ans au service de l'AUemagns Cet incident forme le digne pendant du coup de main nocturne dans l'île de Chic d'où l'on avait entraîné le consul Omsteiii, âgé <!e 73 ans, et' démontre1 quel cas les adversaires des Puissances centrales font des droits des petits Etats neutres et de la sauvegarde du droit des gens et des règles élémentaire* de l'humanité. La situation s'aggrave à AUioiks, Genève, 15 déc. — Le « Petit Parisien » annonça que ies Alliés remettront au cabinet d'Athènes, un# nouvelle note catégorique, 1 On voudrait entraver les mouvements de troupe* que le Roi a décrétés en Thessalie, ea vu# d'asarn»» bler de dus forts comiageats. cinq smfmm Dimanche 17 Décembre 191ê i u m 11 fini — mi ' i min t n i m 1T1V11 yïSw'ii^in^irTwmignirmrrMniirin^ 3m* Année - N. 799 - Ed. S

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This item is a publication of the title Le bruxellois: journal quotidien indépendant belonging to the category Gecensureerde pers, published in Bruxelles from 1914 to 1918.

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