2« Année. - N° 381 TIRAGE 75.000 CINQ CENTIMES Edon B LUNDI 18 OCTOBRE (9I5 Le Bruxellois ABONNEMENTS: 13 6 12 Mois Bruxelles et Faubourgs. . . . . 2 fr. 4 fr. 7 fr. 12 fr Province et Etranger 3.50 8.50 1C.00 30.CO IBHJJUI— IH ——^T——CT«—fg—in Journal QnotidLien Xia.cfl.^pejEi.cl.sixi.'t Rédsc'Ion, Administration, Publicité : Bureaux de vente peur Bruxelles et Banlieuej BRUXELLES : 45, RUE HENRI MAUS Rédacteur en Chef: Marc de-SAL'M / Faits-Divers et Eclios ... la ligne fr. 2.00 I Miiniinro / Nécrologie, Annonces commerciales » » 1.00 ANNUNCEù ) Annonces financières , , o.50 ^ Petites annonces ... la petite ligne » 0.20 * » ... la grande ligne » 0.40 — '■ i ^ _ . ~ — ^ .y i—~ "i l • - . .T11 Tf~ ' I .. '1' trT~j' r ; -1 ■ 1.1 _ r 1,1 i w - ... . SEANCE HISTORIQUE AD PARLEMENT ANGLAIS Deniers ConiniMs Offieâls AUTRICHIENS Théât~c de la guerre russe Vienne, le 16 octobre. ■— Les troupe s im périales et royales, combattant dans 7e terri toire du Styr inférieur, ont de nouveau chas sé Vennemi de plusieurs positions tenace ment défendues, à 20 Je ni. au nord de Rafa lowka, et repoussé une contre-attaque. Sinoi rien de nouveau au nord-est. Théâtre de la guerre italien Au Tyrol, une attaque des Italiens a éti repoussée sur les pentes Septentrion die s di l Altissimo (an sud-est de Riva). Dans le; Dolomites, l artillerie ennemie a pris la région de Corte et le Honte piana sous un feu actif. Au front du territoire de la côte quelques secteurs du haut plateau de Doberdo ont été bombardes par Vartillerie lourde italienne. Il n y a pas eu des combats d'infanterie. Théâtre de ia guerre du Sud-Est Les attaques des alliés progressent. Les troupes austre-hongroises, avançant dans la région de Belgrade, arrivèrent, dans la pour-suite de l'adversaire, à distance d'assaut des fortifications d!Avala et arrachèrent aux Serbes les positions fortement retranchées sur les hauteurs au sud de Vinca. Une de nos. divisions ramccts. sur le champ de combat 800 Serbes tués et grièvement blessés. Des forces bulgares ont remporté en combattant sur beaucoup de points le passage des monta- g™pjf de /raiovi'v » «. p^" '« <- ' ' ' '*c>~ ta. Lés ouvragés oi îenlaux de Saïtschar sont pris. FRANÇAIS Taris, 15 octobre (15 heures). — En Artois, un violent bombardement réciproque s'e.t poursuivi au cours de la nuit devant Loos, et au nord-est *~e Souciiez. On signale également de vifs cou.bats a la grenade dans les tranchées au sud du Bots en Hache. Canonnade intense de part et d'autre uans le sccte.ur de IJhons, ainsi qu'entre l'Oise et l'Aisne, dans la région de Puimleihe, de Qucnnevières et sur le plateau de Nouvron. lin Champagne nos batteries ont tris énergiquement riposté à une concentration des feux de l'artiuerie ennemie sur nos positions ù l'est d'Avbcrive. Sur le front de Lorraine, nos tirs de répression et de barrage ont arrêté un feu violent de l'artillerie, de l'infanterie et des mitrailleuses ennemies devant Letricouri. Nous avons, d'autre part, dirigi des rafales efficaces sur les ouvrages ennemis au nord de Heillon. Vans les Vosges, une lutte très vive d'engins de tranchée s'est poursuivie aux environs de la Chu-pelotte (nord-est de Badonvilters) et sur les sommets du Linge et du Barrenkopf. Canonnade vio-lente ù VHartmannswcilerkopf et dan,< la région du Sudclhopf. Parist 10 octobre (23 heuresj. — Bombprdcmcni violent de part et d'autre pendant la majeure partie de la journee devant Loos, au « Bois-en-Ha che » et dïns le bois de Givenchy. En Champagne à la faveur d'à bombardement signale ce matin i l'est d'Auberive, l'ennemi a pu reprendre p.cd sk. un point de ses anciennes tranchées fur niant sait lant devant l'extrême aile gauche des positions en levées par ..os récentes aitaques. En Argonne, l'.ex plosion d'une de nos mines a bouleversé les abord des lignas ennemies près de la côte SS5. Sur le fron de Lorraine, nous avons reconquis des éléments d tranchées où les Allemands s'étaient maintenus de puis .c 0 octobre au nord de Heillon et repouss, plusieurs contre-attaques. 50 prisonniers sont res tés entre nos mains. Vans les Vosges l'ennemi < prononcé ce malin une très foite attaque sur u, front de 5 km. entre le lïehfelscn, au, sud d l'Haxtmannsweilerkapf, ci te Sudelkopf. L'assau avait été précédé de rafales violentes d'obus d tous calibres et de grosses bombes avec projectio de pétrole enflammé. Il a été repoussé sur la prc< que totalité du front d'attaque, l'ennemi n'uyan réussi qu'à réoecupe-r les tranchées situées au tom met même de rihn tmeinnsiveilcrhopf et à pénétre dans deux postes d'écoute entre le somntii ci l route de TVuenhcim. Les tirs de notre artilUn ont bouleversé les tranchées ennemies et démo deux blockhaus au Violu (entre le Col de Saint< Marie et le Col du Bonhomme). RUSSES rétrograde, 16 octobre. -— .jiie front de la Vu-m. le combat continue. Le combat n'artil. crie se a, roule sur beaucoup de points avec gronde violenc La situatien générale est resiée la même. A l'ouï du lac Obole, nous avons pris le village de. Gawrui zy et le,cimetière au nord de la métairie 6 i remet (2 km.) au sud-ouest de Oaxcransy). Au Pripe dans la région de Newel, nous avons refoulé l'enn mi au delà du fleuve. Pendant l'offensive dan région du chemin de fer à l'ouest de Tarnopol,i'( nemi fut pris dans le flanc et refoulé avec de gia des pei-tcs vers la Strypa. Vans la nuit du 14 o tobre, l'ennemi prononça quatre attaques et se je-le même jour, la baïonnette d'ploijce, contre ri troupes dans la région du village Uajœoranka la Strypat a l'est de Trembowla. Par une violent contie-attaque, l'ennemi fut refoulé et il se relit en désordre complet dans ses tranchées. Vans i même région, l'ennemi attaqua également hier.J\< - détachements laissèrent l'ennemi s'approcher et r - postèrent par une contre-attaque, en le rejoular . de nouveau vers la Strypa. TURCS ' Constantinople, 1G octobre. — Au front du Cai, case, nous avons refoule les Busses qui tenteren une attaque imprévue contr% notre position, dan . la région à l'ouest de Kontek et nous leur avons in fligé des pertes considérables. Au front des Varda ncllés, des combats à-feu locaux. A Sedd-ul-Bahi une mini que nous avons fait sauter, dans la régio, de Kcrevisdere, détruisit avec l'appui de notre cir tillerie, un blockhaus ennemi. Sinon jias d'événe ments. Constantinople, 15 octobre. — Au front des Var danclles rien d'important ne s'est passé. A Ana forta et à .lri-Bui nut de temps*en temps feu inter mittent et réciproque d'infanterie et d'artillerie ainsi que de lancement de bombes. A Scdd-ul-Baln les bombes lancées par notre aile droite contre l • tranchées ennemies y occasionnèrent un incendie, ^otre artiieric a réduit au silence l'art.llerie ennemie qui bombardait notre aile gauche. Un incendie d une heure ci éclaté dans un camp ennemi à Tcke-Burun- Sinon rien d'important. — — Dernières Dépèches Tienne, 17 octobre. — On mande d'Amsterdam à la Mittagszeitung que la démis-don'de Sir Edward Grey, le ministre des Affaires étrangères britannique, serait imminente. Le roi Georges est rentré à Londres après une courte alsence pour présider un Conseil de la Couronne. La retraite de Carbon L'Ecluse, 17 octobre. — Le Daily News publie : Le premier jurisconsulte de la Couronne, Sir Edward Carson, s'est retiré. Le gouvernement espérait qu'il aurait retiré sa demande et, par conséquent, il n'a pas communiqué le fait.,,On ignore la cause de cette retraite. Séance mémorable au Parlement Londres, 16 oct. — Lord Crewe a déclart dans un discours au sujet; de la politique de* Balkans, qu'il ne combat pas le droit et ii devoir de la Chambre de discuter l'activité du département de l'Etranger et de 1a ju ger, mais la discussion et le jugement servi ront difficilement la cause qui tient au cœu; à tous. Morley déclara que l'objection vde lorc Crewe est peu fondée, attendu que la Ckani , brj française peut nfbner 1a discussion avee ■ une grande franchise; il veut toutefois si - soumettre à son désir. Crewe a qualifié 1; - nouvelle campagne en SerbL- l l'alliance di - la Bulgarie aveo l'Allemagne de résulta s contrariant. L'orateur croit que c'est plu ' que cela, c'est un début d'opérations mili ' laires qui peuvent éHre de la plus grand , importance. L'opinion publique se demand 1 si, en raison de la campagne en France, ei i Belgique et aux Dardanelles, on ne dispei 1 sait des forces qui sont utilisées au front dé 2 cisif de l'Ouest. Le public se demande auss { ce que signifie le bruit au sujet du recrute c nient insuffisant, d'une part, et-les disposi 1 lions pour de nouvelles exigences de recru ~ tenient, d'autre part. Il veut seulement d< mander quelles quantités de troupes les A " | liés veulent utiliser dans la campagne d< a Balkans, dans quelles conditions la Russi e et l'Italie y interviendraient et si quelqu :i chose peut être dit au sujet des perspective - d'adhésion de la part de la Grèce et de 1 Roumanie. Il ne fut pas répondu par le gouverne , ment aux questions de Morley. St. Bavic i:déclara : Le gouvernement s'occupe toujoui >.! ele supprimer la critique, mais le résuit: ■i seul peut le justifier. i-J Lord Devenport exprima le souci que ï e suppression de la discussion et de la critiqi f> dans les questions importantes puissent et] poussée si loin qu un jour l'inquiétude d a public devrait s'exprimer. ,'n Lord Milner dit : Depuis quatorze mois, c_ gouvernement déclare à toute occasion qi a eles discussions sont indésirables. Je vu ■ju drais savoir pourquoi nous nous réunisse*: à en somme. Si nous nous sommes réunis -v e jourd hui pour recevoir des déclarations, le a lords devraient être bien informés au suje '' de l'Europe sud-est et n'avoir pas lu dei journaux deptjjjjtofongtemps. Lord Crewe m t nous a dit rien (Te nouveau. C'était le niêini cas lors du dernier discours de Kitchener. J< regrette de n'avoir pas déjà dit dans le tempj ejue le discours ue Kitçliener avait vieil! sur les communiqués des faits acquis et poua t autant qu'il prévoyait l'avenir, il n'a pas eh: 6 tout été confirmé par les événements. Milner condamne ensuite l'entreprise -des Dardanelles et" discuta la question si-on ne ; élevait pas abandonner la nouvelle entrepri- - se, dont le succès n'est plus à espérer. On y - oppose que ce serait piéjudier la réputation anglaise en Egypte et aux Indes, mais on se - demande si elle n'agirait pas plus gravement si l'entreprise se terminait par un échec complet. Milner continua ainsi : Il est difficile de ne pas être elésillusionue au sujet de la politique des Balkans, qUand on songe comment les cartes que tenaient en mains les deux parties qui se disputent la suprématie aux Balkans, ont été distribuées. Lord Lansdown déclara que la situation est extrêmement critique.L'entrée de la Bulgarie dans la guerre est un facteur des plus malheureux et l'attitude de la Grèce est également un nouveau fac ./ <. La Chambre ne '■* ; 'ir son iuge- ia discussion én s^.;^ s'y opposa. Lord Eibblsdah déclara que Ta situation peut être sereinu pour le gouvernement, mais celui-ci ne fait que retarder le jour, qui ne peut être évité, où on devra discuter la question tôt ou tarel. L'Angleterre s'est de nouveau résolue avec insouciance et hâblerie à une nouvelle aventure. Ou a dit que l'Angleterre envoie 100,000 hommes pour compléter le million. Le million est la, mais contre nous, à mon regret. Une nouvelle situation difficile se présente epui a donné l'occasion au gouvernement de peser si on peut sortir de cette aventure malheureuse-des Dardanelles. Le gouvernement doit déclarer s'il y réfléchit. DANS LES BALKANS Athènes, 17 octobre (retailé). — Le cor-| rfespondant privé du Bureau télégraphique ; Wolff annonce : J'apprends de" source autorisée qu'à Marseille on fait des préparatifs pour embarquer environ deux corps d armée d'un© force de 75,000 hommes pour Sa-ionique. Quelques transports avec 10,000 ^ hommes seraient déjà en route. Dans la dernière semaine, 4,000 hommes de troupes ele ^ l'Entente ont débarqué à Salon-ique. lia for-[ ce totale do l'armée constituée pi'ès de Salo- nique atteint maintenant 20,090 hommes. , La décision du gouvernement grec d-c maintenir la neutralité encore à l'avenir, est accueillie partout avec satisfaction. » L'offensive austro-allemande en Serbie ■ d Paris, 17 octobre. — Le correspondu). ; u spécial du Temps télégraphie de Nish, que i les Autrichiens et les Allemands attaquent - avec des forces extraordinairèinent oonsielé- - râbles dans la val1;'® ele la Morawa, visib's-i ment pour accomplir leur jonction avec le: - Bulgares dans la vallée de Timok. Les Ser - bes sont très menacés sur-ce point. Il est è - craindre que 1 armée serbe, qui combat < Pojetreviic,, ne soit divisée en deux et qui - l'aile droite serbe ne soit refoulée sur li s frontière roumaine. On demande impétueu e sèment des secours en Serbie, attendu qu'oi e y ost convaincu que par l'arrivée opportun :s de renforts l'année austro-allemande peu a être anéantie. En Macédoine Athènes. 17 octobre (Renier). — La Ma •s cédoine grecque* est bondée de fugitifs macé •'s déniions serbes. La situation est digne de pi lt tié. Les autorités grecejues qui ont déjà poui vu à un grand nombre de fugitifs do la Tux a quië et doivent supporter en outre les fea.i 10 ele la mobilisation, ne peuvent pas fair e grand'chose pour eux. 11 Déclaration de guerre eie l'Angleterre à la Bulgarie ,e Londres, 15 octobre (Reliter). •— L'Ai gleterre a tléclaré la guerre a la Bulgarie, j. Salonique Constantinople, 17 octobre. — D'après . Tanin, les Alliés ont installé à Salonique r poste de télégraphié sans til, ils ont tenc des iilets de iii de 1er dang le pe*rt pour ; protéger contre une attaque de sous-marii allemands. Le capitaine du port grec a vain s ment protesté contre ces mesures. t 5 Le troisième emprunt anglais , Bruxelles, 17 octobre. — L'Union des Télégi ^ plies annonce . Dans ios premiers jours aura. i;c un conseil des ministres extraordinaire sous îa pr sidence d'Asquith, qui d<5cidera au sujet de l'énii ï s-on du troisième emprunt de guerre anglais. Li négociations du ministre des f.nances, Mo Kemn avec les grandes banqueîs de l/ondres, sont arrivée à un accord de principe ; en tous cas, le nouvel en priu^t sera soumis à la souscription publique avan la nouvelle année. Emprunt anglo-français Londres, 10 octobre. — On annonce d New-York a Reuter : L'emprunt anglo-fran Çais a été souscrit par les membres de la coin mission Pierpont et par Morgan comme re présentant du syndicat américain. New-York, 16 octobre. — Le syndicat di reprise a retire de la souscription publique du total du montant d© l'emprunt anglo irançais de 500 millions de dollars, une grande partie qu'on évalue de 150 à 300 mil lions de dollars. Les affamés russes Pétrograde, 16 octobre. — Le Rjetch ap-prend que les fugitifs juifs de différentes villes déclarent qu'ils sont à la merci de la famine. La défense de Londres j Londres, le octobre. — Le Globe écrit : Sous avons un nouveau système de défende pas suffisamm. . protégé coutreles Zeppelins.Les munitions russes Bâie, 17 octobre. —D'après des journaux suisses, une nouvelle, approuvée par la censure russe, annonce que les fournitures de matériel de guerre des arsenaux de l'Etat du Japon, ont été payées par- la cession de toute l'île de Sachalin au Japon. Le Japon et la guerre européenne Londres, 16 octobre. — On annonce de To-kio au Times : Le journal Osaka Mainich'i commente sur un ton tranchant les efforts militaires de l'Angleterre et exprime le doute si la guerre y est prise au sérieux. Le Central IS-aios annonce de Tokio : Tou: les journaux japonais influents condamneni sévèrement la proposition de l'envoi a us Balkans d'une aide militaire du Japon. Ei raison de la situation scabreuse en Chine e de la possibilité de troubles aux Indes, il es hors de doute que le Japon ait décidé de n< pas envoyer de troupes en Europe. Le Japoi a depuis longtemps communiqué cette déei sion aux puissances et il n'y a aucune rai son de la modifier. Pertes anglaises Londres, 16 octobre. — Le sous-secrétair d'Etat Kenn;:n a déclaré, à la Chambre de Communes, que les pertes totales aux Dar danelles e-e sont élevées, jusqu'au 9 octobre à 4,200 officiers et 92,690 hommes. Londres, 16 octobre. — La dernière list eles pertes donne les noms ele 165 officiers e 2,895 hommes. Un mensonge Constantinople, 17 octobre. — D'après un nouvelle de Reuter,l'ambassadeur américai à Constantinople aurait informé son gouvei ueiuent que depuis le commencement de ] 1 campagne bulgare, les assassinats d'Anne 1 niens auraient repris énergiquement. Cou ; me nous l'avons pu constater, à l'ambassad 1 américaine à Constantinople, cette nouveli " ele Reuter a étîf inventée de toutes pièces, a 1 tendu que l'ambassade américaine n'a je mais communiqué quelque chose de parei L'évacuation de Riga Copenhague, 16 octobre. — D'après Rjetch, l'évacuation de Biga continue. L voitures de tramways electriques sont Iran " portées à Moscou. La retraite de Delcassé Vienne 17 octobre. — Au sujet des raisons de ~ retraite de Delcassé, on annonce aujourd'hui s source anglaise, que depuis quelque temps déjà, e n'y avait plus d'accord entre Delcassé et Sassono Delcassé s'était opposé à eje que la Russie adress l'ultimatum connu a la Bulgarie, mais son cppo lion no fut pas écoutée à Pétrograde. Cela se u'aurait pas entraîné la retraite, si plus tard t brouilles ne s'étaient produites entre Delcassé c n'approuvait lias le débarquement à Salonique, la majorité du covi.s<xi des nimstres français. 1 ,e brouilles furent décisives. n Le successeur de Ds'cassé u Genève, 17 octobre. — D'après des informe mations arrivées ici, le sénateur de la Seine )s Léon Bourgeois, s'est déclaré disposé à se 2- charger élu Ministère eles Affaires étrangères.L'Italie et l'Allemagne Paris, 17 octobre. — Le correspondant do Alilan 3- du Petit Journal télégraphie à son journal qu'on u aurait soulevé relativement à la o.uest on de ia par-3 ticipation do Titane à l'expédt ion des Ba kans.com-s- ment on pourrait éviter qu'une rencontre entre des s-s forces italiennes et allemandes ait lieu dans le cas i. où i'Itake participerait à l'entreprise sur terre.Un l:" fit ressortir que dans ce cas, les troupes italiennes i- pouvaient être envoyées contre la Turquie' ou la t Bulgarie. On nesait encore rien au sujet de la force d'un corps d'expédition éventuel. Le correspondant de Rome du même journal annonce que-le inanstra e président Salandra, après son retour du front a eu do longs entretiens avec le ministre la guerre et Sonnino. Le conseil des ministre se réunira prochainement pour élaborer dés rimsurcs en consé-" quence par rapport à la situation internationale. Sur mer Essen, 17 octobre.—D'après 1 Essener Ge-1 nèral Anz-.ger, les journaux suisses anneir-cent de Lyon que trois vapeurs transports de troupes partis de Marseille pour l'Orient sont signalés manquants depuis 8 jours. Lyon, 1 i octobre. — On annonce ele Ca-elix à la Dépêche : La canonnière espagnole Ponce de Leor. a été enfoncée par un vapeur près ele San José et a copié. L'équipage est sauvé. Guerre sous-marine Londres, 16 octobre. — Le vapeur anglais Salerno (2,071 tonnes brutes), de la Wilson Line, a été coulé. L'équipage de 26 hemi«;-s L'Ecluse, 15 octobre. — On tshnônce de Londres : Le valeur Nieuwe A msterdam a été retenu à Ealmouth parce que le Dr Bum-ba avait avec lui un domestiqua qui est en âge de service militaire et ne possède pas de passeports. Les autorités anglaises délibèrent sur ce cas. ® Documentation historique Les Ephémerides de nLstûire Ee 19 oitoSre 186!. — Entrevue â Liège de ûaiilanme li de ttoiîan/J-s et de Léopoid i 1 Jusque vers l'an 186 > les relations entre la Belgique et les Pays-Bas étaient restées : plutôt froides, mais la situation s'améliore 1 à cette époque, après, notamment, que les : cendres des soldats hollaneiais, morts dans i la citadelle d'Anvers, eurent été transférées ' 'en grande pompe en Hollande. Les temps 1 d'une réconciliation publique étaient venus. * Guillaume II, qui avait alors 4-4 ans, annoà-■ ça sa visite prochaine à Léopoid 1er, qui en comptait, alors 71. Un témoin oculaire de cette première entrevue d'un souverain bei--, ge avec un souverain néerlandais a conservé 0 de cette visite les détails suivants : ce La rencontre cut lieu à Liège, le 19 oc-I tobre 1861. Guillaume II revenait de ïran-' | ce où il avait étc l'hôte de Napoléon III à e Compiègne. Depuis la veille Léopoid 1er, j qui était veul depuis 1850, était arrivé dans la cité wallonne, accompagné de son fils, le duc de Brahant, alors âgé ele 26 ans, et de sa bru, la princesse Marie-Henriette. Ils e étaient descendus chez le baron de Macar, u gouverneur de la province. Las Liégeois leur avaient fait un accueil enthousiaste. Un a journal rendait hommage en ces ternies au « monarque, qui, depuis trente ans, préside à 1 nos destinées «t qui a le elroit d'y voir le <x>u-e remuement eie 1a politique franche et. loyale e qu'il a toujours suivie à l'égard de ses voi-"" sins ». » Le général baron Labure et le major '• comte Ficquelmont avaient été saluer à la frontière le roi Guillaume, dont la suite se .e composait de son ministre a Bruxelles, le %s baron Gericke van Herwyuon ; de Jhr De s- Cock, directeur du cabinet du roi; du général-major comte van Lynden ; de Jhr V an Capellen, capitaine d'infanterie; du capitai-la ne baron Snouckaert van Sehanburg. le » Partout à Liège s'érigeaient des arcs do il triomphe ornés d'inscriptions de bienvenue if- et qui mariaient des couleurs belges et hol-ât landaises. TJno foule énorme se pressait dans les rues. Quantité de Limbourgeois étaient arrivés de Maestriclit, en bateau par la Meu-ui se (le railway Liége-Maestricht était on cen-et .jtruction). L'accueil fut très enthousiaste, /es Au dîner de gala, le roi Guillaume but à son hôte « de la façon la plus gracieuse et la olus

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