Le bruxellois: journal quotidien indépendant

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s.n. 1915, 01 June. Le bruxellois: journal quotidien indépendant. Seen on 08 May 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/hm52f7mh0q/
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tirais justifié saooo EXiâBpLÀÊHis CJIBQ GmrWMM 1BITOK B ÎÎAEDI 1" JUIN 1916. LE BRUXELLOIS ꜜ*i&2ms&&s - .fÛ",.VîO- ■ ' r. T r-" •_,. 1. ;■ ïf,w A.soivive3M:E;IVTS : 1 an, 12 francs. — 6 mois, 7 francs. — 3 mois, 4 francs 1 mois, 2 francs Jt r ' '■ J '"""' " /jfj ' V" '' _ p?.' " £f ^ IMBU Jôiirnal Quotidien IndLépenciaiit REDACTION, ADMINISTRATION, PUBLICITE ^"e Henri Maus, 45, Bruxelles AKfIVOIVGKS ! Faits-Divers, la ligne 2 francs. Nécrologie, la ligne, 1 franc Petites annonces, la ligne 20 centimes La guerre navale VUE D'ENSEMBLE 2' Phase. — Février à Mai 1915. C'est le 2 novembre 1914 que l'Angleterre déclara fermée la frontière Nord de la mer du Nord, c est-à-dire la partie de cette mer confinant aux porta allemands: Ainsi fut le début de la tentati^ ve pour affamer l'Allemagne, méthode dont on espérait beaucoup, car trop de gens en étaient encore à- l'opinion ancienne et autrefois juste d'une* Allemagne pauvre et incapable de nourrir sa nombreuse population. Par sa déclaration de fermeture de la mer du Nord, l'Angleterre s'arrogea it^e droit d'arrét.er. non seulement les navires allemands (Je commerce, mais ceux aussi des neutres commerçant avec l'Allemagne et lui apportant dés,grains, des vivres, de lu.laine, etc. A propos de contrebande, les lois de la guerre distinguent entre contrebande absolue,; armes et matières pour-armements, et contrebande conditionnelle. La première est confiscable. même sur des-vaisseaux neutres;, la seconde ne l'est pas sur deu vaisseaux neutres: se rendant dans . ries porte neutres. Il y a de plus des choses formellement exceptées de la contrebande absolue ou conditionnelle ainsi le blé. L'Angleterre ne nie pas -son intention d'affamer l'Allemagne, mais elle s'excuse par le fait qu'il lui est difficile de distinguer entre population civile et armée, celle-ci pouvant utiliser les vivres soi-disant importés pour la. première. On se souvient, encore qu'au début d'avril les Français arrêtèrent le vaisseau hollandais Nouvel-Amsterdam, qui transportait des vivres vers un port hollandais. La marchandises n'étant que contrebande dite conditionnelle avait le droit de parvenir à son port de destination, même s'il était établi nue de la elle serait dirigée vers un pays belligérant. Tel est le droit des gens sur mer. Or, malgré ce droit récemment "encore reconnu par la Déclaration de Londres, le tribunal des prises confisqua la cargaison. Même traitement au navire Sibilla, allant de Barcelone à Gênes, et qui fut arrêté le 7 mai par w Cargaison, eu gT&nue parue Uesuuce u lu ouiyt', été saisie. Des pois, des fèves, des conserves, de la viande, des instruments et des appareils furent retenus. Le navire put ensuite continuer sa route. A ce blocus du 2 novembre, commercial et militaire, la première réponse de la flotte allemande fut le bombardement, à la côte anglaise, des villes de Yarmouth (3 novembre) et de Hartlepool, Scarborough etÀVhitbv (16 décembre). Ce dernier bombardement, causa ln mort de .122 personnes, plus 175 grièvement et 374 légèrement blessées, la plupart des civils. Yarmouth était sans contredit une -nlace de guerre, de même Hartlepool ; pour les deux autres villes, Allemands et Anglais se donnèrent de mutuels démentis ; il semble cependant. de l'aveu même de la presse anglaise, que Scarborough eût une légère batterie de terre et Whitbv une poste d'observation. Fne seconde réponse, nlus retentissante encore ptt blocus anglais, ce fut la déclaration, le 4 février 1915, par l'Allemagne, qu'à partir du 18 du même mois les eaux anglaises seraient considérées comme zone de guerre, (lue (:014s Jes vaisseaux ennemis, militaires où marchands, seraient attaqués et. coulés et que les neutres "avaient à s'écarter 4q Oc,s eaux, vu qu'il ne serait P ;)s tou-# jours possible aux sous-marins allemands de sau-, | ver les équipages et passagers. L'Allemagne ju tifiait sa manière de procéder, contraire au dro des gens, elle le reconnaissait, par la raison < représailles nécessaires contre la méthode anglai de vouloir affamer non une armée ou la popul tion civile d'une place fortifiée, mais la popul fiori civile entière d'un grand pays. Certains o jeçtèrent que la première violation du droit d' gens.était vejiue de l'Allemagne passant par Belgique neutre, tant il est vrai que, dans ! guerre, presque tout est une suite de violence qui s'appellent l'une, l'autre. Du côté allemani on répondait d'ailleurs en montrant la loi de ] nécessité et-1'intention de réparer le tort fait à ] Belgique et aussi que las mesures contre le cou nierce neutro-allemand n'avaient été ni la consi quence nécessaire ni la suite immédiate du passag des armées allemandes-par la Belgique en Soi 1914. La déclaration du 4 février avait, 'éclaté comm un coup de tonnerre; Le monde entier attend: àVéc uu intérêt violent la date du 18, les ui souriant de la menace allemande, les autres n pouvant s'empêcher de prendre au sérielîk les d: res d'un ennemi décidé et calculateur. Entretemps, les Etats-Unis et d'autres neutre négociaient avec l'Allemagne et obtenaient d'ell quo les navires marchands, neutres ou ennemis ne seraient pas coulés sans autre forme de procèf En retour, i'Allemagne ne demandait que les v; vres et autres matières premières pussent, lui par venir en liberté. La France et l'Angleterre refu sèrent. Il ne restait à la marine neutre que d'à dopter des signes aisément reconnaissables sou eau par les sous-marins allemands. Ceux-ci, à la daté fixée, commencèrent leur terribles^ opérations ou plutôt la nouvelle phas d'opérations car, dès le début, de la guerre, nou l'avons vu, les sous-marins avaient agi efficace oient contre la flotte militaire des Alliés. Ceux-c a avaient pas laissé de prendre des mesures contr la nouvelle tactique allemande. En particulier les vapeurs marchands avaient été munis de ca le l'ennemi étaient ainsi laissés à leur propri initiative. Le 28 février, le vaisseau marchan< anglais, le Thordis. coula un seiïis-marin aile maud. Les sous-marins U S et U 12 périrent auss les 2 et 10 mars. Le début semblait favorable : l'Angleterre, mais bientôt l'activité de l'adversaire se manifesta. Après le Tangistan, torpill près de Scarborough, ce fut le tour du Falaba (2. mars), avec lequel périrent plus de 100 passagers parmi lesquels un Américain ; puis du Harpaly et de quantité d'autres barques, vapeurs, etc D'après un communiqué à la Chambre des Com munes fil mai 1915) le total des vaisseaux coulés à l'exception de ceux au service du gouvernement c'est-à-dire militaires ou militarisés, était d 201. Les pertes humaines s'élevaient à 1,556. L flotte marchande russe ne perdit que 3 navires € la flotte française 6. .Au début de la guerre, 0 estimait à 10,000 les vaisseau^ m»TCÏâs3g d l'Angleterre et à 4 ou 5,000 ceux de la France. C dernier chiffre devait être à peu près aussi celi de la flotte marchande allemaml», Mais, au débt de la guerre, plusieurs de ses vaisseaux, surpr: dans les ports ennemis du monde entier, furer capturés et confisqués. TONY. La guerre Italo-Autrichienne Le Saint-Siège et la guerre Rome, 30 mai. — L'Osscrvatore Roman o croit pouvoir affirmer que les diplomates accrédités auprès du Vatican sont partis de Rome, leur situation étant devenue moralement intenable, même si le gouvernement italien se fût montré disposé à consentir que ces diplomates continuent à so trouver en rapport avec leur gouvernement à l'intervent-ion et sous la responsabilité du Saint-Siège. Dans les circonstances actuelles, ces diplomates n'auraient pas pu rester à Rome conformément à la dignité do leur rang et les es'gences de leurs fonctions. Le départ aurait été forcé par la nouvelle situation créée par !a participation de l'Italie à la guerre, situation très .pénible pour le Saint-Siège, qui ne peut maintenant conférer directement avec le représentant des puissances belligérantes et ne peut ainsi se rendre compte de la situation réelle. Le Saint-Siège se voit donc préjudicié et gêné dans l'internationalité de son action. L'avis de quelques hommes d'Etat italiens sur la Triple-Ailiance ttotterdam, 29 mal. £ Le TVj'euwe Rotterdam-srhe Courant du 25 mai reproduit les déclaration; suivantes reçues, d'anciens hommes d'Etat italiens au sujet de la Triple-Alliance et de la Triple-Entente : Crispi en 1872 : Si l'Autriche-Hongrie n'exi tait pas, on devrait la créer. — Garibaldi € 1875 : On doit prendre garde actuellement et l'avenir, le danger peut nous venir de la Franc — Crispi en 1890 : Depuis quelque temps un moi vement dangereux s'est produit dans le pays ayai pour but d'exiger la propriété d'un territoire it; lien qui n'a jamais appartenu à l'Italie. Basé a; paremment sur l'amour de la Patrie, l'irrédenti me est en réalité la plus dangereuse erreur. -Rudini en 1891 : L'Italie doit faire partie de Triple-Alliance. Sa situation géographique rend faible. Si bous nous allions à l'Angleterr nous serons battus sur terre et si uous nous allioi contre l'Angleterre, celle-ci détruira notre flot et nos ports. — Rudini en 1906 : L'Italie et l'A triche 11e peuvent êtrç_séparées que par l'égoïsn de gens qui veulent tirer profit d'une guerre. -Giolitti en 1904 : Les irrédentistes sont les enn mis de la Patrie. Pour les blessés Lusrano, 29 mai. — Le Pape a mis à la disp si tion des blessés de la guerre l'hospice de San Martha ainsi qu'une partie du palais à Cast Gaudolfo. Les jésuites italiens ont offert leu collèges pour le même but. LA GUERRE Communiqués officiels it AUTRICHIENS le se Vienne, 29 mai. (Officiel.) — Cette nuit un 1- grand vapeur étranger a heurté une mine à l'en- 1- tree du golfe de Trieste et coula. ■Des détails man- > quent encore, > îs a Théâtre de la guerre Nord-Est s* v Y™nne' ^ mai (hier). — A la Lubaczewka et l' (l l Est de Radymno, les Russes firent également ^ hier et au cours de cette nuit des tentatives d'at-1 toques violentes sur différents points, mais elles furent toutes repoussees avec des pertes considéra-l^es pour l ennemi, A la rive Est du San les troupes alliées avancèrent en combattant sans t cesse. Au Djnestr supérieur, nuis près de Droho-byez et de Stryj, nos propres attaques ont avancé jusqu aux point les plus proches. Les poussées en ® avant des Russes ont été refoulées toujours et partout avec des pertes sanglantes_ 9 Ailleurs la situation est inchangée. Théâtre de la guerre Sud-Ouest (Italie) Des troupes italiennes ont atteint la localité de s frontiere Ala et le Primiero. Au demeurant rien e ne s'est passé à la frontière du Tyrol et de la Ca- \ , rinthie. De petits combats ont commencé sur le • territoire des côtes. Près de Karfreù (Carvaletto) un bataillon italien a été dispersé. Près, de Plava - une poussée en avant d'un détachement ennemi a été refoulée, ainsi que cinq attaques au Nord de Gorcz. s Hier dans la nuit, plusieurs aviateurs maritimes entreprirent une nouvelle action contre Venise et s jetèrent, sous un feu violent d'irfanterie et de mi- a trailleusesy une grande quantité de bombes, principalement sur VArsenal, elles provoquèrent de grands incendies et une explosion dans le fort de Nicolo. FRANÇAIS P art s, 28 mai (15 heures). — Les contr e-atta- ! ques dé Vennemi contre les positions conquises par nous près d'Angres, ont continué cette nuit. Nous les avons repoussées. A Ablain-Saint-Nazaire nos troupes se sont, au début de la nuit, emparées d'un groupe de maisons, notamment du presbytère, que Vennemi avait fortement organisé. Elles ont ensuite pris les tranchées allemandes sur le chemin creux qui va d'Ablain au Moulin Mal'on, au Sud-Est d'A-blain. Au lever du jour, elles ont, dans la direction de Souciiez, enlevé de gros ouvrages allemands dit a fortins des quatre boquetaux ». Le bombardement d'Ecurie et Roclxincourt par les Allemands, signalé hier, a duré toute la nuit. Il n'y a vas eu d'attaque d'infanterie, A la [lisière du bois Le Prêtre, nous avons entrepris une attaque qui nous a procuré un gain de terrain et nous avons fait 6D .prisonniers. Sur le reste du frorit. rien demeuf. Paris, 28 mai (23 heures). — Près d'Angres les attaques ennemies ont continué. Nos positions ont été maintenues -malgré u/n bombardement continu d'une extrême intensité. Au Nord d'Ecùrië, dans là région difficile du Labyrinthe, nous avons progressé d'une centaine de mètres. A la lisière du bois Le Prêtre notre dernière attaque nous a permis d'atteindre en deux points fa route de Fey-en-Haye. A Norroynous avons fait 150 prisonniers. Nous avons pris une mitrailleuse. En Alsace, dans le massif du S clin epfenri êth, nous avons progressé de plusieurs o§ntmn»s de mètres. RUSSES Pétrograde, 29 mai. — L'état-major communiquerons la date du 28 mai : Dans la région de Schawlen, non troupes se sont emparées, dans la soirée du 26 mait d'une position retranchée de l'ennemi sur le Bubik; un nombre de prisonniers fut fait. A la Dubissa inférieure, des combats acharnés eurent lieu. En Galicie, les combats sur les deux rives du San se poursuivent avec violence. Au cours de la nuit du 27 mai, nos troupes entreprirent une attaque vigoureuse contre les positions ennemies au Nord et à l'Est de Sie-niawa, en infligeant des pertes sérieuses à l'ennemi. cours de la journée suivante, nous avons conquis ses retranchements sur le front Pigany-Ignace. Le 30 corps d'armée du Caucase fit des prisonniers et prit 6 canons.. L'ennemi a malgré cela gagné du terrain aux deux rives du San grâce à sa grande supériorité en artillerie. A l'Est de Hussakow à Zlotkowicef l'ennemi a de nouveau s'emparer des tranchées de deux de nos bataillons après un combat acharné qui dura plusieurs jours. Devant les grands marais du Dnjestr à Dolina, l'ennemi fut repoussé malgré ses œttaques répétées et très~~-vigoureuses; il se maintient dans quelques secteurs devant nos obstacles en fils de fer barbelét où nous allons tâcher de le refouler par des contre-attaques. [ Armement de navires 3 Lugaûo, 29 mai. — Les quatre malles-poste , italiennes Citta di Palermo, Siracusa, Messin et Catania ont été armées et ? ifmiS. °-VJp r o p os miL I ^ i n d'Ancône j Ancona, 29 mai. — Lors (le l'enterrement de personnes tuées au cours du bombardement d'An i cona par les Autrichiens, les autorités militaire 1 et civiles se sont fait représenter. Les premières victimes 3 Chiasso, 29 mai. — D'après des nouvelles arri L vées ici, les premiers blessés, au nombre de 150 , sont arrivés à Modena.. 3 La misère à Venise Chiasso, 29 mai. — Une grande misère l'ègn à Venise, attendu que tous les gens aisés se son ' enfuis. Le commerce est nul et l'arrêt des indus ' tries a pris de grandes proportions. Partout o" renforce les garnisons fie peur d'une iév.oUr t pw1?,- ont pillé pendar a la -n-u" l6k Orangeries, e Aviateurs en reconnaissance e Chiasso, 27 mai. — On annonce de Peschiei 1 que deux dirigeables ennemis ont paru hier à t dessus du lao de Grado. Après avoir poussé ju; s qu'à peu près 10 km. au Sud de Riva, ils sont ri t tournés dans la direction de Riva. La censure fonctionne Zurich, 28 mai. — Comme l'annonce la Net Zuricher Zeitunq de Rome, la censure, sur l'o: dre du gouvernement, défend aux journaux, partir de mardi, de publier des communiqués a sujet des opérations des armées étrangères, aval que dix jours ne soient écoulés. Par conséquent presse italienne ne donne que les communiqués c 3- quartier général italien. n Le blocus des côtes d'Albanie a Athènes, 29 mai. — La déclaration de blocus aux côt '• albanaises, de la part de l'Italie, vers le Sud jusqu'î 1- cap Kefali, a occasionné ici une grande surprise. On it considère comme un malentendu grossier du côté it 1- lien, attendu que la déclaration de blocus touche le pi i- septentrional occupé par les Grecs. s- fo» Lisez en TROlSIÈMl e PAGE les derniers télé îs xl grammes arrivés pendan 1 la nuit. e- : 1 ■■-LLUL-Ujm^ Dépêches diverses PORTUGAL. — Le nouveau président el Paris, 30 mai. — On mande de Lisbonne rs Temps : Hier a eu lieu la première se'ssion du Co grès. La déclaration du gouvernement qui y a s lue, exnose que le gouvernement peut annoncer s avec satisfaction au Parlement que l'ordre est .donnent à la Patrie un gouvernement qui répond à la composition du nouveau Parlement. Le Con-3 grès vota ensuite la loi électorale fixant les élections au 13 juin. D'après une nouvelle de Lisbon-5 ne au Matin, on croit que le président du Tribunal suprême, Abel Pinto, sera appelé à la présidence en remplacement d'Arriaga. Lisbonne, 30 mai. (Télégramme de l'Agence > Havas.) — Le Congrès national a élu au premier vote, avec 98 voix contre 1, M. Théophile Braga comme Président de la république du Portugal. 3 SUR MER Au sujet de la perte du Irène ^ l y ^on^res' — Lo Times annonce de Sheerness : croiseur auxiliaire Princes s Irène a été détruit par ^ une explosion produite à l'intérieur. Les causes sont in-t connues. La force de l'explosion fut terrible. Sur une distance de plusieurs milles, tous les carreaux furent brisés et des plafonds se sont écroulés. a Des témoins occulaires racontent que les flammes mon. Jj tèrent à 300 pieds et que deux colonnes de feu jaillirenl vers le ciel, accompagnées en quelques instants d'épaiz nuages de fumée blanche. Lorsque la fumée se fut dispersée, le bateau avait disparu, des épaves seulement na geaient à la surface de l'eau. Plusieurs personnes occu pées à bord des navires ancrés dans le voisinage furen-g blessées par les débris qui volèrent dans J'air. t- Le croiseur auxiliaire, qui chargeait de la houille à avait perdu sa grue qui fut déracinée par la foroe d« il l'explosion et qui tomba à la mer. Une partie de la chau diière tomba sur un navire qui était ancré à un demi a mille du lieu d'accident. u Comme le Daily Mail l'annonce, l'équipage du croi seur auxiliaire était fort de 357 hommes ; un seul a p' être sauvé. Plusieurs barcasses qui étaient ancrées côté du navire furent également englouties par les flots 33 La catastrophe s'est produite dans le port Victoria. u la La perte du « Champagne > a" Pari*. 30 mai. — On annonce de Saint-Nazaire a 3r Matin : La malle-poste Champagne, qui a couru su un écueil près de Saint-Nazaire, s'est brisée en deux er ■■ tre les deux cheminées à la marée basse du matin. L -, navire est perdu. ^ Le Champagne, qui venait de Colon, avait à bord 97 passagers, dont 909 soldats nègres. L'équipage était d 180 hommes. Toutes les personnes furent transporté* fur le vapeur Bigel et conduites à Saint-Nazaire. L t Champagne avait un chargement de marchandises d verses, dont 1,000 tonnes de café. LE BLOCUS Londres, 30 mai. — La malle-poste Ethiopo, de la 1 ~ gne Elder-Dompeti, a été coulé par un sous-marin. U homme et 16 officiers ont été sauvés ; le restant de l'équ page se trouve encore dans les canots. HOLLANDE. — Neutralité dans la m guerre italo-autrichienne n- Amsterdam, 30 mai. — Le journal officiel ho :té landais contient la communication que la Ho lande observera également une neutralité complète dans la nouvelle guerre italo-autrichienne. >titrling~sîC(TTïà&rî(Ie ; Après que l'Italie ©ut annoncé sa participation à la guerre, il devint impossible d'obtenir l'autorisation d'embarquer du charbon p.'our les pays scandinaves. Même les demandes des firsaes les plus en vue ont été déclinées par le gouvernement avec le motif que toute la production est utilisée pour assurer les besoins de l'Italie, de l'Amirauté et de l'industrie des armes anglaises. Le Danemark recevait mensuellement 270,000 tonne» de charbon en Angleterre, SUEDE. •_ Les Zeppelins à l^uvre Stockhol»^ £jj mai# — On annonce de Hapa-ral'.^a aux Stockholms Tidningen : Des voyageurs arrivés ici rapportent qu'un Zeppelin a jeté le 26 mai des bombes sur ïïelsingfors, qui ont détruit un dépôt de coton ; un vapeur à passagers de la Compagnie Bore, aurait été incendié et réduit en cendres. D'après d'autres personnes, 40 personnes auraient péri à cette occasion. FRANCE. — Le bombardement de Dunkerque Paris, 27 mai. — Le correspondant du Petit ./owrnaZipublie une relation de la visite qu'il u faite à Dunkerque après le bombardement par l'artillerie lourde allemande : Dès qu'on a quitté la gare avec toutes ses fenêtres complètement déti'uites, le passant est impressionné par un silence lugubre ; les rues sont 1 complètement désertes. Les magasins sont fermés, les volets baissés. Les rues ont un aspect terrifiant. ' Le pavé est inondé de briques brisées et d'éclat.» ' de vitres. Les maisons ont de grandes fentes, presque toutes les fenêtres sont détruites. En allant plus loin, on voit une maison sans toit, A l'entrée il y a deux gardes. Lors de l'explosion d'un obus géant le toit a été projeté en l'air et est J retombé en poussière sur les autres maisons. Dana une circonférence de 200 mètres toutes les fenêtres sont détruites. Plus on approche du centre da la ville, plus la dévastation devient visible. Une rue n'est pins qu'un monceau de ruines. D'ici et i là quelques murs tremblants sont restés debout, r On voit l'intérieur des maisons à travers des trous immenses. On y voit uu pêle-mêle inouï de liti e meubles et autres articles de ménage. Les décombres portent des traces de sang. A un certain en-8 droit on a trouvé sous les décombres vingt morts e et de nombreux blessés. Lors de l'explosion, les s corps des gens furent projetés à une hauteur d« 0 200 mètres. Les corps étaient déchiquetés ou ter-riblement mutilés. Tout le quartier où les obus sont tombés est détruit. Peu de maisons sont restées indemnes. i- ANGLETERRE. — Vers le service général n L'Ecluse, 28 mai. — Tous les journaux conser-vateurs de Londres portent aujourd'hui un article de fond dans lequel ils réclament l'introduction du service général. RUSSIE. — La situation des Russes en Galicie 1- L'Ecluse, 28 mai. — Le Times résume comme 1- suit la situation des Russes en Galicie : Il résulta

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