Le bruxellois: journal quotidien indépendant

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s.n. 1915, 20 May. Le bruxellois: journal quotidien indépendant. Seen on 05 May 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/gt5fb4z846/
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DEÏÏXKME^NKEE^- N° 23: TIRAGE JUSTIFfÉ 58,000 EXEMPLAIRES CINQ CïCITIMES - EDITION B JEUDI 20 MAX 1915. LE BRUXELLOIS 1 aie, 12 fraacBo « 6 mois, 7 frau-^s. ™ S snos8p 4 few&£»c. £ assois, 1 &*!*>«<, cg ixoticiieji. t RÊQAÇTîON, ADIilNIffriUTiaNI, PUBLIAS 4i&v gfria.» aacasaajr E Shalab^, ^ ^i^wc^wréïiBBfe ï liât-IXfnn, la îigae 2 francs- Nécrologie, kEp*s fi Petites aîffioaecs0 k Mgaa 2€> ©asstesa Des deux côtés de la Barricade à K... et R... ou les frères ennemis n'ito.'i >. VJoi 1„ A «„ f„ + „l ,1 „ 1„ I 1.,;,,: i , „„„„ „ >_ 1 ' ' „ li," Meuse : un détachement de Liégeois du 12° de ligne, tirait, couché et à genoux, vers l'autre rive, sur les guerriers gris aussi vaillants qu'eux-mêmes. Un haûptmann blond tomba soudain frappé au front et, de la rive opposée, un cri d'angoisse salua sa chute. Le commandant belge — un Ardennais (parent de l'auteur de ces lignes), venait de reconnaître son beau-frêr.e dans l'officier prussien fauché. Ce commandant belge est mort en héros, lui aussi, tué près d'Anvers, et il a été ens veli pieusement par un jeune médecin militaire prussien, neveu du haûptmann qui dort là-bas, au bord de la Meuse, l'éternel sommeil.Le hasard seul avait amené ces deux rencontres tragiques. Qui dira: tous les drames d'horreur que cette guerre fratricide aura fait se jouer dans les âmes. Car, on a beau déclamer toutes les grandiloquences patriotiques qu'on voudra, le sang reste rouge et le cœur ne connaît et n'admettra jamais toutes les raisons spécieuses que la Raison voudrait lui commander. Combien aux frontières s'épousèrent par dessus les peteaux ironiquement délimitatifs que l'amour renversait pour eux? Le bonheur d'aimer a-t-il une patrie et une cage? Combien, au pays de Yerviers par exemple, s'unirent à de braves et bonnes allemandes et combien de Prussiens rhénans ou autres ont pris femme en Belgique? Mme Trimborn est une Mali de Yerviers ; une de ses amies, qui porte un des plus grands noms de notre haute bourgeoisie industrielle wallonne est devenue la comtesse von H..., femme d'un off cier allemand. La princesse de Biilow, l'épouse de l'ex-chancelier allemand, qui négocie en ce moment à Rome, n'est-elle pas italienne, tcat comme Mme Pnl-npnT-n^ ja [|;»Hrinim tmrn» -7!i ; n bi "L<i,>!'i?ub 1 îque .française. On n'en finirait pas d'allonger les noms de familles ainsi alliées à jamais par dessus les frontières.Tous ces parents qui s'estiment, ces époux qui s'adorent, ces petits enfants qui s'en vont avec joie aux vacances embrassef: leurs grand'pères allemands ou leurs aïeules kelges ou françaises, doivent-ils donc désormais se haïr à mort pour obéir à quelques cerveaux momentanément en délire? Non, mille fois non! Les gouvernements se battent, soit! C'est déjà trop; qu'au moins les hommes gardent au cœur en tombant vaillamment s'il le faut pour obéir au devoir, le sentiment chrétien de la fraternité qui pleure de se voir si méconnue par la faute des intérêts et des passions égoïstes que l'Idéal du droit n'a pu annihiler. Ces angoisses des âmes sont si affreuses et si dignes de pitié qu'il faudrait .être un monstre im- ser oomme le fait certaine presse criminelle parisienne, anglaise et hélas! belge, des colères et des haines que tous devraient travailler à éteindre au plus tôt... Lisez donc sans être ému avec nous, si vous le pouvez, la troublante lettre suivante que nous adresse un père belge, un citoyen d'élite, aussi ardent patriote que quiconque : Je n'aimais pas d'abord, le journal dans lequel voms écrivez, nous dit-il, mais je le lis tous les jours, car vous au moins, avez le courage de penser librement et juste. Je ne vous connais pas, je le regrette, j'aurais été vous remercier pour l'article intitulé « L'Angoisse ». Cela nous repose, noue calme et adoucit notre peine dans la faible mesure où elle peut l'âtre. J'ai écrit à peu près la même chose à un jeune avocat de Dusseldorf qui, au moment d'être appelé sous les drapeaux, est venu me dire adieu, à Bruxelles, où il avait vécu pendant quelques mois auprès de moi. Je l'ai invité à dîner, je l'ai reçu en tête à tête. Il est arrivé avec un bouquet d'une main, pour ma femme, des bonbons de l'autre, pour ma petite fille de 8 ans. Je les ai excusées, je lui ai dit qu'elles étaient en voyage. Il s'est incliné. Il m'a quitté en pleurant en me disant : Adieu 1 je ne vous reverrai peut-être plus. Aujourd'hui il est au front allemand. Mon fils qui a deux ans de plus que lui y est aussi, mais de l'autre côté. Ils ne se connaissent pas. Je n'ai pas consenti à leur rencontre. Ce sont deux jeunes hommes excellents, intelligents, instruits et bons. Quand mon fils m'écrit, il me demande si j'ai des nouvelles de K... Lorsque K... m'écrit, il me demande des nourelies, de R... J'ai envoyé une caissette du soldat belge à K... Les parents de K... ont envoyé des gâteries à B... et ils ne se verront jamais. Tirez de ce petit fait,et que je vous certifie exact, les conséquences que vous voudrez. J'ai fait» la campagne de 1870. Je revois en 1915 les horreurs de cette affreuse euerre et. ]jj. terre toorio toujours. Triste! l'ristel MWM ^ Oui, gardons-nous héroïquement de toute haine, car c'est cette noblegse d'âme qui nous différenciera des barbares assassins de jadis et d'aujourd'hui. Après la guerre, K... et R... pourront et devront même se serrer bien fraternellement la main. Tous deux furent le jouet d'une destinée inéluctable pour eux. Au surplus, qui donc, sans être foncièrement méchant ou bête, oserait, après la guerre pas plus qu'avant, condamner comme sacrilège l'amour de ceux et de celles qui s'aimeront encore par dessus les frontières artificielle® que les événements reculent ou abattent, mais que le cœur et la foi en la Yie, comme les forces éternelles de la Nature ignoreront heureusement toujours pour l'honneur de l'Humanité. Celle-ci, tôt ou tard, évoluée et épurée, reniera du reste la guerre et la maudira comme l'incarnation même du mal et de la douleur ici bas. MARC de SALM. \J52r en TROISIÈME P AO S les derniers granMiiês arrivés pendant la mtlfc DÉPÊCHES LA CRISE EN ITALIE Rome, 17 mai (Agence Stefani). — Le conseil des ministres s'est occupé des communications qu'il exposera jeudi devant 1' Chambre. Lugano, 1T mai. — Hier a eu lie i, à Bolo-gna, une réunion des représentants du parti socialiste, du parti ouvrier, ainsi qr.j de la faction socialiste de la Chambre. Ils prirent la décision de continuer inébranlablement la résistance contre le courant artificiel pour la guerre, de faire valoir la vraie volonté du peuple, qui demande la paix, de ne pas consentir au gouvernement des crédits de guerre et de tenir le 19 mai,_ partout des réunions populaires pour la neutralité. Stockholm , 17 mai. — On mande .de Paris au Stockholm Dagblad : Dans les cercles bien renseignés, la crise ministérielle en Italie n'a pas ébranlé la conviction de la participation de l'Italie à la guerre. La presse exprime son point de vue que l'Italie serait allée trop loin pour pouvoir se retirer et croit que la crise aura pour résultat que Giolitti et Salanrlra se partageront le pouvoir. LA RÉVOLUTION AU PORTUGâL Lisbonne, 18 mai (Havas). — Le nouveau président du conseil des ministres Joao Chagas, qui a voulu se rendre d'Oporto à Lisbonne pour remplir son mandat, fut grièvement blessé, hier, à la gare de Entrecamiento, par des coups de revolver, tirés par le sénateur Joan Preitas. Celui-ci fut abattu et tué par les gendarmes. Chagas fut transporté à Lisbonne. Les troubles ont recommencé.LE BLOCUS La Haye, 17 mai. — Le vapeur danois Mariha, 1,182 tonnes, a été coulé près d'Aberdeen, par un sous-marin allemand. L'équipage est sauvé. Christiania, 17 mai. — Un armement de cette ville a appris que 20 navires doivent attendre dans l'avant-port. Au Havre il y a 60 vapeurs et on s'attend à ce que les retards se prolongent. LA GUERRE AERIENNE Lyon, 17 mai. — On annonce de Géra.rdmer au Progrès : TTn Taube, qui survolait la ville, a jeté six bombes qui tuèrent un soldat et blessèrent deux civils. Un autre Taube a gravement endommagé une maison ; quatre bombes ont explosé sur des hangars et dans les jardins, sans • causer d'autres dégâts. BELGIQUE. — L'évacuation d'Ypres Le Journal de Paris annonce qu'Ypres a été évacué complètement il y a quelques jours, les habitants ne pouvant plus rester dans la ville < à cause du bombardement par les Allemands. De plus la fièvre typhoïde y règne depuis quelque temps. FRANCE. — Les dépenses militaires Paris, 17 mai. (Havas.1 — M. Ribot, ministre des Finances, a déposé hier au Sénat le projet de LA GUERRE GommTL'aiqués oiïiciels RUSSES Pétrograde, 17 mai. — Unmtiaque des Russes bien exécutée contre les Alemaiids qui 'progressent victorieusement en Guide occidentale a eu comme effet de diminuer m pression sur la longueur entière de ce front. t}\ns Ves dernières 24 heures, la tension a graduèfoment diminué, quoiqu'on combatte toujours. Lçrs de cette attaqua, les Allemands ont amené (Ï4 forces de combat considérables your renforce,\ le front entre la Vistule et les Carpathes, s wr lequel elles se sont déployées. On do<it égalenhnt tenir compte de ce que les attaques furent entreprises en colonnes serrées ; les Allemands furknt capables 7iar leur nombre supérieur d'empli yer, la semaine passée, une méthode d'attaque* par laquelle les Russes ont été durement éprouves. Dimanche,un grand nombre de corps s'avançc. Le lundi,d'autres corps frais les remplacer en . Le mardi,une troisième masse de corps complètement frais suivit. L'armée russe, forte de 4 cnps d'armée qui avait à soutenir ces attaques tm ~ibl.es resta sans être remplacée pendant tout (è temps en face de ces attaques continuelles de' troupes allemandes toujours fraîches. Les Allemands ont 12 corps sur ce front ; les Austro-Hongrois qui combattent avec eux non compris. f ^ ■■m———ssamt. 1 MiHmaggCMaa—«■—secae—b—b— Par ce fait, il est clair que l'armée russe, sous la conduite de Radkow Dimitriew avait à remplir une mission presque impossible, jusqu'à ce 7 : ' Hle fut soutenue par une attaque de flanc de troupes russes dans la direction de Krosno. La poussée en avant victorieuse des Allemands en Galicie, occidentale a demandé une nou velle division des armées russes au nord de la Vistule supérieure, afin de tenir, non seulement la ligne de la Nida, mais également celle de la Vistule au de là de la jonction avec la Nida. Il est possible que la ligne stratégique sera reprises légèrement dans cette région. L'invasion des Allemands en Courlande sera repoussée graduellement par des forces de combat locales ,malgré des attaques résolues de l'ennemi, qui tente par tous les moyens de se mettre en possession d'un point d'appui, dans la région des importants croisements du chemin de fer. Mercredi, nous avons coupé, dans la région de Schaulen, lors de plusieurs attaques frontales, une colonne allemande, qui tenta un mouvement d'encerclement ; nous avons capturé 5 canons et nous fîmes des centaines de prisonniers. TURCS Constantinople, 17 mai . — Le Grand quartier général annonce en date du 16 mai, 8 h. 15 m. : mmmtiÊmmmÊmmmmasmmtmammmmm—m——hbbwmmmmmm—w— Au front des Dardanelles, près a t±ri &umu, vrois bataillons ennemis avec des troupes de génie exécutèrent hier tôt plusieurs attaques cojitre la position de notre aile gauche; ces attaques devaient nous prendre à l'improviste. L'ennemi fut chaque fois repoussé avec pertes et refoulé par une contre* attaque jusqu'à ses positions principales. Nous avons compté 300 ennemis tués dans les environ^ de ces positions. Les pertes totales de l'ennemi, lors de ces attaques, s'élèvent à 1,600 hommes» Nous avons fait' un butin de 200 furils et un« quantité d'autre matériel de guerre. Nos propres pertes sont proportionnellement r&unime#. Des navires ennemis bombardèrent hier sans succès nos batteries à l'entrée du détroit. Ces batteries, de leur côté, tirèrent violemment sur les rosirions ennemies de Sedd-ul-Bahr. Trois obus to\ chèreni le cuirassé anglais Vengeance. Nos aviat urs ont jeté avec succès des bombes sur l'ennemi en position près de Sedd-ul-Balir. Le 1 mai le cuirassé français Victor Hugo, qui croisait dans le golfe d'AJ&ba, fit monter un hydroplane qui, en domina g é var notre feu, tomba dans la ment. Le S mai le même cuirassé voulut débarquer un détachement dans une chaloupe. La chalouve fut eJiœisée avec une perte de cinq morts et blessés. Le Victoi Hugo se retira ensuite. Rien d'important des autres théâtres de la guerre. \ - loi tendant à autoriser le gouvernement à émettre des bons du Trésor pour un maximum de 6 milliards. Le projet a été adopté à l'unanimité. FRANGE. — Ceux qui exploitent la guerre L'Humanité écrit : De Bolbec nous parvient un éclio très significatif. Il s'agit fera,grand établissement dont les bureaux sont à;I aris, le dépôt à Rouen et le travail un peu éparpillé en Norman-,1 ;~ rr.,v cxï..-rrvfi, _ J.-c-%^. qurvjoii- fectionïïer les cliémisés poui_ l'équipement militaire, exige, ce qûTést""soh devoir,"un travail bien fait, mais elle ne modifie que ses exigences et non ses salaires. Ecoutons Jenny l'ouvrière : a II faut vous dire que je suis payée 30 centimes par chemise et j'ai à fournir mon fil et ma machine. Est-ce de la confection ou de la lingerie que veut l'intendance? Une bonne mécanicienne ne peut fairo nlus de six ou sept chemises dans les condition.-; désirées; ses frais déduits, il lui reste tout an plus fr. 1.50. » FRANGE. — La raison des échecs anglais en Frc.nce Le correspondant militaire du Times recherchant les causes des échecs subis par les Anglais à Fromelles.et Hichebourg, écrit sous le tîlre ci-dessus ce qui suit : a Les résultats obtenus au cours de nos attaques de dimanche dernier dans les districts de Fromelles et Richebourg, ont été défavorables. Nous avons trouvé nos ennemis établis beaucoup plus fortement que nous ne le croyions. Nou^ Ti'avions pas à fciotre disposition suffisamment d'explosifs puissants pour raser les défenses de l'ennemi suivant la méthode que les Français oni adoptée, et lorsque nos troupes attaquèrent courageusement les tranchées, comme elles l'ont, fait dans les deux cas, elles se sont heurtées aux fih barbelés encore intacts à bien des endroits et a 113 mitrailleuses partout prêtes à cracher la m:>rt. En conséquence nous n'avons pu nous maintenir dam les tranchées prises et nos réserves ne rturent être envoyées au feu, parce que les conditions nécessaires pour assurer le succès d'un assaut nou^ manquaient. Les assauts avaient été bien préparés et conduits vaillamment ; l'infanterie a^ait attaqué brillamment, mais la tâche était trop dure. Le manque d'une provision illimitée d'explosifs puissants a été l'obstacle qui s'opposait à notrr succès. FRANGE. — Le « Tout Paris » de la guerre Le Tout Paris vient de paraître pour 1915: Quantum mutatus abillol... Beaucoup de nom-disparus ! Mais pour ne pas trop amoindrir le volume, on y a inséré les noms des « morts pour h patrie b qui ont joué un rôle dans la société parisienne. On a imprimé ces noms en caractères ita liques. Toutes les pages en fourmillent. Puis on y a ajouté une liste spéciale des nomf d'Allemands, d'Autrichiens et d'Hongrois, ayanj fait parti de Tout Paris d'avant la guerre. Parm^ ces noms on en rencontre quelques-uns qui oni tout ce qu'il y a de plus français, par exemple ceux du comte Archambault de Talleyrand-Péri-gord et de la comtesse née de Gontaut-Biron. Oec; s'explique facilement : car tout ce qui est apparenté avec les pavs du Centre, est impitoyablement mis sur la liste des rayés du Tout Paris. ANGLETERRE. — La perte du « Lusitania » Stockholm, 17 mai. — Le Svensfta Dagblada contient un article au sujet de la perte du Lusitania, rappelant que dans les évaluations navales pour 1911 il a été prévu une subvention annuelle de 2,700,000 couronnes pour les préparatifs militaires du Lusitania et du Mauretania. Relativement à l'armement, d'après l'annuaire du Navy League, les deux vapeurs seront armes aussi vigoureusement. que le County, de la. classe de nos aurait dû défv7 au Lusitania et au Mauritanie le transport de passagers. ANGLETERRE. — De plus grands Leviathans La Haye, 17 mai. — L'Ottoiva Free Press apprend de Londres que le gouvernement anglais a l'intention de construire un navire de guerre colossal d'une longueur de 800 pieds et armé de six canons de 15 pouces; la vitesse sera de 40 noeuds. Le Queen Elisabeth, qui est aux Dardanelles, a une longueur de 650 ^ieds et est armé de huit canons de 15 pouces. ANGLETERRE. — Pogrom allemand Londres, 17 mai.— Le Daily Telegraph écrit, au sujet du pogrom allemand dans le quartier Est de Londres : Une quantité considérable démontrés, d'horloges et de bagues a été volée. Les femmeb s'étaient munies de tabliiers spéciaux pour emporter le butin. Des gamins se servaient de brouettes. Ils n'est pas rare maintenant de voir des femmes et des filles porter des jambons, du sucre, du thé et d'autres vivres. Dans le Sud de Londres, les enfants rivalisaient avec les adultes dans le pillage des magasins de comestibles. Ou annonce d'autre part : A Newcastle et à Gates-Head les manifestations contre les Allemands continuent. Tous les mag-asins de charcuterie allemands ont été dévastés. On évalue les dégâts à £ 2,000. A Graves-End les troupes, la baïonnette au canon, mirent fin aux manifestations. En raison des manifestations contre les boulangers allemands, il s'est produit hier à Londres une disette de pain. ANGLETERRE. — Arrestations en masse d'Allemands. A la Chambre des Communes Le chef de la police a lancé hier l'ordre d'arrêter tous les étrangers ennemis en âge de porter les armes. A la Chambre des Communes, Neuville (unioniste), a demandé quelles mesures le secrétariat d'Etat de l'intérieur a nrises pour la protection de la vie et de la propriété des personnes habitant jles districts, où ont eu lieu et-où il y aurait pro-; bablement "encore des manifestations anti-allemandes. Le sous-secrétaire d'Etat a répondu aue les autorités policières sont complètement au courant. de la situation grave. Toutes les mesures de précaution auraient été prises. Un grand nombre d'agents de police auxiliaires ont été embauchés. M. Asquith a déclaré qu'aucun patriote ne r»eut s'imaginer quelque chose de plus insensé et de < plus honteux que les manifestations et les pillages de ces derniers jours. (Le représentante ouvrier interrompit et déclara que les journaux avaient' excité le peuple.) M. Asquith répondit : C'est d'autant plus honteux pour les journaux de provoquer ainsi l'explosion d'un sentiment de vengeance. C'est le plus grand déshonneur pour les responsables. Les nouvelles mesures nous préserveront d'une activité dangereuse d'étrangers ennemis et détourneront l'injustice et les maux des personnes innocentes et inoffensives. Le Daily News écrit dans un article fle foutl : • Le degré qu'ont atteint dans ces derniers jours le pillage et l'instigation honteuse d'une partie de la presse, serait inimaginable, s'il n'était pas éta. bR par des témoignages irrécusables. Oeia ietta une souillure grave sur l'bonneur et la réputation du pays à l'étranger, et si l'internement est le seul moyen pour y mettre fin, le gouvernement a autant plus de droits d'exécuter la décision rapi» fiera l'a fuiné^poïïr'Ses irifllierS ei (tans beaucoup de cas .la destruotion des espérance d'un travail de longues années. Le geuvernement eut donc obligé, pour son honneur, de ne pas oonsidA. rer ces gens comme des prisonniers orflinaire», mais de les partager en classes, de l#ur nrocuier une occupation proportionne-lle et de ne les prive® d'aucun agrément de la vie, sinon on dira il l'étranger que le gouvernement anglais est dispos» à oublier.les premiers principes de la justiee ei de la décence vis-à-vis d'une classe d'hommes abandonnée, si la police devient impuissante pour écarter le danger que l'alarme d'une presse scru-puleuse a créé. Le socialiste travailliste Q-ueleh dit dans una lettre au DaiUi Chronicle : Les journaux qui participent à l'excitation anti-allemande causent intentionnellement tant de troubles pour prépares des difficultés au gouvernement. Ils n'agissent pas pour des motifs patriotiques. RUSSIE. — Renforts russes Le corespondant du Times à Varsovie annonc# qu'à la date du 1 mai les Russes ont consMésable-ment augmenté leur effectif au front devant Varsovie. Leur nombre a augmenté de. 25 p. c. au moins. La levée de 1915 est envoyé» maintenant au front. TURQUIE. — Des sous-marins dans la Méditerranée ? Le capitaine du vapeur anglais Slwnanicock, arrivé de New-York à Livourne, raconte que la 11 mai, près du cap Falos, il a reçu un appel pa* télégraphe sans fii émanant du bateau anglais Delta. Le commandant de -ce navire lui aurait demandé si le Shenandcock était accompagné par des torpilleurs. Le" capitaine du Shenandcoek, après avoir répondu évasivement pour des raison# qui n'ont pas besoin d'être appliquées, aurait éW averti par le Delta que celui-ci était poursuivi par un sous-marin ; mais on n'avait pu distinguer à quelle nationalité ce soui-marin appartenait. Il serait à craindre, ajoute le capitaine du Shenanà!-coclt, que le Delta n'ait sombré, parce que le She' nandcoek ne réussit plus à recevoir de répenss à ses appels... TURQUIE. — Les combats aire: Dardanelles Constantinople, 15 mai. — Le Grand quartier général communique : Il n'y a pas eu d'action importante hier ni sur terre ni sur mer. Avant-hier quelques cuirassés ennemis tirèrent sans succès sur nos batteries avancées. Les camps et posi, tions ennemis près de Sedd-ul-Bahr ont été bom» bardés efficacement. Plus tard les cuirassés Ma-jestic et- Albion tentèrent de pénétrer dans le détroit, mais ils furent chassés par notre feu. Pas de changement sur les autres théâtres de 1^ guerre. Constantinople, 16 mai. — De notre correspondant privé : Nos aviateurs ont jeté le 13 mai des bombes sur les troupes anglaises près de Sedd-uL Bahr. L'effet fut parfaitement visible. La flotte ennemie s'est ïetîré considérablement depuis le

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