4me Année ■ N. 882 Ed. B Cïft® CENTIMES Mardi 13 Mars 1917 ABORHEMEKT POSTAL, ÉD. ]j Bruxelles - Province - Etranger 3 mois : Fr. 4.50. - Mk. 3.60 Les bureaux <ie [>j>te en l'dgiaue eî t if/Hit! tics «bôiiucmem* TRiAÎfcS ! H1ËJ.S; ceux-ci prennent c<ju»s les UV-V. 1 A VIvlL 1 T ! IÏ T ÏT I Oi TOR. 0«î pe i s'ib^tuser toliifriiih» ppi:r îe» ceux tfomioï.-» mois on tufme jmjut le «Kruîrr mois de chaque trimestre au prix de t 3 Mots î y\ m* Ff.3.06 Mk 2.40 Fr.1.50-uk 1.20 — o — TIRAGE ;ifO.O0O FAR JOUR Le Bruxellois ANNONCES — La ligne Faits divers et E-citos . fr. 5.00 Nécrologie 3.00 Annonces commerciales . 1.S0 » financières. . . !.00 PETITES ANNONCES La peiite ligne 0.50 La grande ligne LCO TïRÂGE : HO.OOO PAR JOUR Rédacttur en Chep : Retié Armand Journal Qusildien IniipiBiasti Rédaction, Administration, Publicité, Vente : BRUXELLES, 45. RUE HENRI MAUS DERNIERS COMMUNIQUES OFFICIELS v.ÎÙ>i">... . t. jL?t3 BERLIN, i2 mais. — Officiel de midi : ï'ix. ât-re de la guerre à r Ouest. Le Imif/S très clair a eu pour effet-, < n beaucoup d'endroits du iront, une activité pins intinse de l'artillerie et des « iuleurs. Le feu a r'ié panicuttciemsat fort dans la îé^um de l'Ancre, < n-tu Buvquo} a Le Traiish.y, u; dans plusieurs secteurs le h''g de l'Aisne il en Champagne. Au sud de A\pont, l s Frart<èis ont attaque ce matin une de nos ri);- lions. Ls ont < .< wpouss- s. Au coins d'attaques aériennes pronom < es pur nos aviateurs, les adversaires ont perdu 16 avions cl deux ballons captifs ; I ai le jeu. de noire dépense spéciale, un arien. Théâtre de la guerre a l'Est. A eût,' de l'e don 'tà'urtiUeifé et des av- ni-postes scur.at vive, pas encore d'opérations d'envergure. jfront de Macédoine. Entre le Pe d'Ocinica ci celui de Prespa. de fai-bu s en gant rr.onts se -sont àéphi <:s devant nos lignes. BERLIN, 12 mais. — Communique ofjicn I de ha i soir ; Sur l'Ancre entre l'Ane et l'Oise, en Champa 'gne c! les c-nx côtés de la Me use i'action de l artillerie u été pus intons.'. Rien du pamcnUer annoncer du théâtre de 1a guerr e à t'esst. AiUT&ÎCSaïENS VIENNE, ii mats : l'iieatre de la guerre à l'Est. ïnésiire de ia guerre au Sud-Est. Pus d'il nem ;:ti particuliers. Théâtre do la guerre italien. L'aciivit plus tire de Vuftilierie et des avialcuis s'csi sorti ut poursuivie , gahmeni hier dans certains sec.cuis lu jicr.i du lil 'ial Au cours de la nuit dernière les allaient s italiens ont lancé des bombes sut les filles de Tti t, AJuggia Isola tt Pirano. fURCS C ON SI A M 1 .V Oi'LE, li mars. Communiqué fffii cl du 10 murs : i'roat au Tigre: Depuis hier l'ai lion combattive est devenue plus intense sur 'es deux tires du Tigris. Une attaque, dcc'a ich'.e de S b taillons nnemis contre nos pesi irons sur Us rives du Tigris a été repouss<e avec de. h urdes pt 'Û' - poi t ' 'aàvei sr.i: e [-ai notre jeu. I. 'ennemi 'est res'r en par l'e t aviron 600 mètres de dis- ' U-.nee à-., vaut nos p sitions, en peotie.il a clé forcé à se retirer. Front du Oaucase: L'.. lit it- des pa touilles et des détachements de reeo m ,issen< c u /. P. des deux celés rive. Pas d'événements impôt unis des nettes jrcn's. BULGARES SOFIA, 11 mars. — Communiqué off. du 10 mais: F» ont ea ï&acédoise: Action ta ule de l'artillerie sur tout le fient/Dans lu région de Biloha et de la lYhglena feu d infante-rii, de mines et des initiai .euses. Dans la plaine dt Scies combats de patrouilles. Une compagnie an-g.aisc avec ces mitrailleuses a tenté, aptes une pré-pute.ion de i'atiiUerie, de s arancér dans la direction vas Tsehiflia T< : je , au sué de Sures, a éié toutefois repoussé c par noire jeu. Dans la vallée du Wardat et sut le littoral d'Orjauo activité -aétienne. Front ea .Roumanie : Sut te jrelit entier entre (Jalaiz et Sidin'a activité a; tu une tvcipn que. Nous avons abattu un avion ennemi par m ire jeu a aiiilhrie, il est tombé ét lie et biitlwu sur ia nue guuciic du cariai St-Gcorges au nord-est di Tu'.cea. FRANÇAIS PARIS, 11 mes. — O'ijkiel de li h. p. m. : Nous avons r< .,ssi plusieurs corps de tu,an sut les tranchées enn?mies dans la région de Lti- iny et de Canny sur-Ai. Au cours d. ces-actions, nous a vais fuit mie qui:,-.aine de prisonniers et avais ce.; taré une nu r. iiie . Assez grattée ue Huilé des deux artilleries uns le se ie .t de Avisons de-Champagne. En Ahece, un; tentative ae l'ennemi sur nos j ails postes de la région de Largilzen a échoué sous nus je x. Ni .t ceime j itou, ailleurs. AVIATION. - Il est confirme qu'un avion ennemi u <t<■ abaltu en combat aérien té 4 mars. L'appareil enne mi es! tombé aux environs de Roye. PARIS, 11 m-jrs: — Ofjiriel de U h. p. m. : Dans ia 11 gt< n de Souri on, au non! de l'Aisne, giande activât des deux artilleries, bue tentative de coup de m -n sut mi sa lait di nos lignes au nordéoues de Reims a été anè.ée ne! par nos jeux .i a coûté des i îles éi i ennemi. Sur la tue droite de la . leusé, i ne antre teniuUve do l ennemi dans la regien de Bczonvaux a complètement échoué. Sur la riva gauche, nous avons exécuté des tirs de destruction sur les organisations ennemies du secteur de Forges. Un ('<, i> de munitions a c iplosé. Canonnade inte r ir.i i lente sur le tes,le du front, plus vive dans les s. c! m s de é.uisais-de-Ci.ampagne et de Ns,vir'i\. AVIATION. — La nuit dernière, un ai ion en-nt mi a fuie des bombes sur Bcljoit .Ni pu,es, ni dégâts. ITALIENS ROME, 10 mars ; Dans ia vallée du Travignolo, un dé lâchement ennemi a réussi dans la nuit du 8 au 9 mars, pendant une violente tcmpclc, « pénétrer dans une de nos positions avancées sur le versant sud de la Cima di Bezzhe. Il a été immédiatement repoussé p-.tr noire conire-atlaqvo. An cours du 9 mars l'action Ua-{bituede de l'artillerie. Noire artillerie a canonné par j feu concentré la gare de Santa Lueia de Tolrnino et -Je secteur de Costagnoi izza. ANGLAIS LONDRES. 10 mors : Nous avons aliaquc le village d'irles ci les installations de défense avoisinantes ci les avons cou-qris. Noire progression s'étend sur un Iront de J milles. Nous avons lait un .grand nombre de prisonniers dont déjà 100 ont été dénombrés aux emplacements de îassumbJement. Nous avons capture 4 mortkts de tranchée et 15 mitrailleuses. Nos paies son min.mes. S os piiîiouilies ci"aviateurs ont eu hici éi parer une lutte dure avec d'importantes foiccs ennemies. Quatre avions anglais sont portés manquants.Un a-vion ennemi s'est abattu, d'après nos constatations. Dernières Dépêches Une Crise au sein uu Ua&irtst français Berirn, 12 mars. — Le vote d'avant-hier » la Chambre française, par lequel le cabinet Biiand n;a obtenu qu'une majorité de 15 voix k peine, a mené, d'après ce qu annonce la « Vossische ZeLung » de Genève, en date du 11 mars, à une crise ministérielle. Hier, samedi, à 9 heures du matin, les im-nis.res se sort réunis au Quai d'Orsay en une séance extraordinaire. Plus îard, à l'iiiysoe, une nouvelle délibération a eu lieu, sous la présidence du Président Poincaré. Dans les couloirs de la Chambre et du Sénat ont régné hier l'agitation et la tension des jours politiques décisifs. La situation du ministère dont ia majorité au c.urs de ces derniers 18 mois s'est peu à peu eîïritée, est maintenant tellement al h'iblie et incertaine, que enaque jour peut mettre le cabinet en minorité. La nouvelle des journaux de l'opposition, que le ministère auiait délibéré, si la démission était oifeite immédiatement, parait par conséquent très p'ausible. Une note, publiée cette nuit par la chancellerie de M. Briand, déclare toutefois que le caftinet a décrié finalement de faire dépendre sa décision définitive du nouveau débat qui aura ii:tt à la Chambre, et embrassant toute la politique gouvernementale. L appoint que l'opposition a obtenu dans les rangs de ia gsuche bourgeoise est r --tlcuAil i;ijîp!u pétii!~'e à M Sr'anvi.LvTtiiv.. - --c --- » de ijn g uverneîaenî comprennent actuellement 58 socialistes, donc la majorité du parti socialiste, 140 membres de la gauche bourgeoise et 11 de la droite. M. Briand en aurait assez de la tendance extrêmement excitée et de 'a \ie d'enfer que l'opposition lui ménage. Le président du Conseil s'est déjà montré irrite à l'extrême lors de son discours prononcé à la Chambre et lança vers la fin de son allocution ce cri dans la salle ; Faites ce que vous voulez. Néanmoins, il est peu probable, qu'on en arrive à une nouvelle modiïïcation au seiti du gouvernement. La situation eci extrêmement peu claire et très embrouillée. L'oppo sition reproche à M. Briand que le gouvernement n'a pas prévu les difficultés survenues à présent du fait de la gueire sous-marine, qu'il 'a juge encore actuellement a\ec trop d'optimisme, trompe la population par les racontars de sa presse et par ia censure, sur la véritable gravité de la situation et remplace de sérieuses mesures économiques par de beaux articles et des discours com-i me récemment à ia Sorbonne. (Clemenceau criiique ' auj urd'hui d'une manière extrêmement incisive cette mise en scène théâtrale.) Genève, 12 mars. — Le « Temps », le « Matin » et le ;< Petit Parisien » doivent avouer que l'imp-s-sien produite par l'abstention de 185 députés a été très profonde, de s i te que 'e cabinet de M.Briand, pour sauver son prestige, doit maintenant jouer son va-tout.Il s agit maintenant de provoquer un débat sur la politique générale, afin que 1 opposition se manifeste clairement et sans équivoque. Le gouvernement veut savoir si l'opposition dispose d'un ministère national et capable de prendre les îênes du gouvernement.Les Anglais à Bagdad. Cologne, 12 mars. — On mande d Âinsierdam ù la « Gazette de Coiogne », que la ville de Bagdad a été occupée dimanche par les Anglais. Résistance turque devant Bagdad. La Haye, 10 mars. — O'aprè : des nouvelles far-venues ici. le bruit court à Londres que Bagdad esi déjà tombée. L.- « Daiiy Mail •» signale déjà l'importance de ce, événement dans un article, de fond. Dans les cercles bien informés d'ici, la chutai de Bagdad n'e=t pas confirmée. On annonce au ctniiai:c que les Turcs résistent énergiquement devant Bagdad. 50,000 Allemands au Mexique. Berlin, 12 mars. — De Genève au « Berliner Ta-gebiatt » : D'après une information du'« Matin », le nq^abre des ALeinanils qui ont passé des Etats-Unis en territoire mexicain s'élèverait à 50,000. La disette, de caîi- en Suède. Copenhague, li mars. — De Stockholm au « Ber-lingske Tidende » : Les stocks minimes de café existant en Suède, y causent de graves soucis. 11 parait qu'il y a un dépôt de 600.060 k bs disponible, ce qui, étant donné les circonstances actuelles, répond à la consommation J ; 15 jours. Les autorités suédoises déclarent que'.les négociations sont 'en cours pour obtenir la répartition des s oeks de café existant temporairement en Suède pour compte de- propriétaires cirangers. On espère que ces négociations aboutirent à un résultat favorable. La corruption des petites nations. Berlin, 9 mars. — Le « NorddettfsUie Allgemeine Zéitung » écrit sous le titre « L'Angleterre protégé les petites natio' r » : Dans la séance de la Chambre du Commerce, i gouvernement a été îVbjet de vies lentes attaques qui sont pasiicuiièrement intéressantes, parce qu. la vérité sort d'une bouche anglaise, et ont jeté la lumière sur la phrase si souvent employés, de la « protection des petites nations ». Le déf uté national iriShdî;.. Diiic-n a accusé le gouvernement de Ce qu'il a entraîné ia Roumanie dans ia guerre par les menées de la piesse Korthclilfe, pendant qu il fit supprimer par la censure l'opinion avérée du politicien et journaliste bien'connu, le Dr Diiion (qui n'est pas parent de l'orateur). :Jn outre, l'expédition de Salonique a subi un échee complet par les menées du War Office', parce qu'on a retenu le matériel de guerre (munitions, chemins de fer, canons), si souvent réclamé par Sarraii. Quand le « Daily Mail » a voulu commencer récemment, avant l'ouverture du Parlement, une campagne de presse avec le mot d'ordre : « What are \ve doing at Saloniqui î », le gouvernement est allé jusqu'à fermer la bouche à cc journal. Les déclarations du député libéral King sont encore plus précises au sujet du sens des attaques et de la personne attaquée et ont encore plus de poids en raison de la personnalité du plaignant. Celui-ci, un député en vue, bien informé, ami de Grey, accuse directement Llojd George d'avoir cause .a perte de ia Roumanie. Déjà en janvier 1015, le « Times » a annoncé la participation de la Roumanie dans la guerre et a joint à sa communication une appréciation détaillée de la situation militaire en Rcumane, écrite par Re-p'ingion. Le 22 jamier 1915, le «Times» a annoncé en outre la promesse formelle à la Roumanie Â'une a\ance de 5 millions de livres sterling. En février 1915, Lord Grey a déclaré à King, que les négociations au sujet de la conclusion d'un emprunt n'ont pas été menées, comme d'habitude, par le département des Affaires étrangères, mais directement par le département du Trésor, et que le chancelier du Trésor était à cette époquwLloyd George. Cette opinion mérite d'autant plus l'attention quelle a été systématiquement tue par la presse. La reproduction télégraphique par des correspondants hollandais, a été empêchée et la presse de Londres s'abstint également de tout commentaire. La déclaration du député King a été supprimée des nouvelles des séances de tous les journaux, même du «Times». Nous comprenons parfaitement que Llo/d George tienne à ce que ces opinions ne soient i.as publiées à l'étranger. ; ;11 1.'; [e « Nor f'Je;'I''/: A ' ; '■ '/i-'l ^ La compromission dit gouîé'rnbmen-. a'Asquiih, qi-i s'est accentuée encore par les rapports ait sujet de l'entreprise des Dardanelles) deviendra encore plus gi ave quand les rapports a ; sujet de la Mésopotamie paraîtront. Condamnation de conspirateurs. Londres, 10 mars. — La Haute Cour a prononcé ce soir sa sentence contre les 4 personnes accusées de complot contre ia vie de Lloyd George .et Hen-derson. Mme Wheeldon a été condamnée à lu ans de correction, Alfred Mason à 7 ans, et Winnie Ma-sen à 5 ans. Harriet W'neeidon a été acquittée. La situation des armées turques d'après Enver-Pacha. ♦ Constantinople, 10 mars. (Milli.) —• Le ff. de gé-néialissime, Enver-Pacha, est rentré aujourd'hui du front du Sinaï. A l'occasion,de la discussion du budget de la guerre, il a donné à la Chambre des déclarations au sujet de ia situation générale et a dit entre autres : « Les puissances coalisées attendent avec calme l'offensive que les ennemis exécuteront pro bablement au printemps prochain, sur l'un ou i au tre des fronts. La Chambre voudra bien m'excuser, st je garde le silence sur les plans des Puissances Centrales. » Enver-Pacha a insisté sur le fait que ia défense des détroits et du littoral n'a jamais été j plus sure. « Au front de Mésopotamie, a'otitn-t-i., nous avons reeu'é jusqu'au Tigre septentrional, psi-suite de mesures militaires. Au front persan, nous avons reculé nos lignes jusqu'à Kermenschad, pour les mêmes motifs. Au front du Caucase,Ta situation es; inchangée. » Enver-Pacha conclut en exprimant sa confiance en l'avenir et.en la victoire finale, avec l'appui du Tout-Puissant. Un démenti. Sofia, 10 mars. — L'agence télégraphique bulgare est autorisée à démentir formcliement les bruits répandus dans la presse étrangère, d'après lesquels je gouvernement bulgare aurait adressé une note aux Etats-Unis, qui d it avoir comme suite inévitable la rupture des relations diplomatiques entre l'Amérique ot la Bulgstij. C'.s jours-ci, aucune note n'a été remise su représentant américain à Sofia, ni au département d'Etat à Washington. H est absolument faux, que l'ambassadeur bulgare à Washington aurait reçu l'ordre de réclamer ses passeports. Eiîroyuble tempête en rade "de Gibraltar. Madrid, 12 mais. — Line violente tempête a s-w sur toute la côte espagnole. La rade de Gibralta* a surtout été ér-ouvée. Sert gfands navires q.i s'y étaient, réfugiés, ont somh'rc ou ont toi-cité tond. R&.nforcement de la police russe. Stockholm, 12 mars. -- D après 1 < Utro Kossij .> le département de l'intérieur prépare t n renforcement considérable de la police des villes et. des ermj «j n?s, r.tême en Sicéiiî. On donne comme raison de ce'tc augmentation des effectifs de la police les nombreuses grèves éclatant dans ks .Jabri-qites et le mécontent-mont résultant, de la dîettc des \ i\ :es. La question des médicaments en Eussie. Stockholm, 12 mars.,— Le « Djen ■ craint que ia pénurie des-médicaments ne s étende à tout le p3ys. Les grandes-firmes anglaises qui, jusqu'ici, avaient été les principales fournisseus.s des pharmacies -russes, ne sont ras en mesure de continuer à remplir les obligations qu'elles avaient assumées. Les m dicamer.ts japonais sont pou coûteux, à taison de leur qualité déîcctueua» ; quant à la Fiance, elle rie !. fournît qu'un minimum. L'impj; ta-tkhi éian, ;. u-eiu complètement arrêtée, l'industrie des produits pharmaceutiques russes est réduite à l'inaction. Promotions en masse dans l'armée italienne. Miian, 12 mars. — Le 10, le Journal officiel a donné les noms de 21 nouveaux lieutenants généraux e; de 65 nouveaux généraux-majors. L'arrivée du comte Bernstorfi retardée. Copenhague, 11 mars. — Le ministère danois des Affaires étrangères publie que, par suite des entraves apportées à la navigation par ia formation de glaces près de Copenhague, le départ du vapeur « Frededic VIII » de Christiania, a été provisoirement retardé. Aussitôt que les circonstances se présenteront sous un meilleur aspect, le vaisseau prendra 1* «>v;ê- de Copenhague. Christiania, 11 mars. — La presse locale s'occupe de l'arrivée du comte Bernstorff, dont le voyage ultérieur a été provisoirement susperou par suite de la formation de glaçons dans te Kattegat. Le comte Bernstorff a refusé tout renseignement politique aux représentants de la presse. Des informations basées sur les narrations de l'équipage danois, démontrent avec combien peu d'égards les employés de la douane canadienne à Halifax ont apporté à visiter les bagages, les cabines et le personnel, même en ce qui concerne les dames et la suite au comte, à tel point que même des officiers anglais eu furent péniblement impressionnés. Le résultat des perquisitions qui ont duré douze jours et qui ont été exécutées à diverses reprises, fut la découverte de trois chaufferettes en caoutchouc, qui ont été saisies. Le correspondant du « Morgenbladet » fait remarquer que parmi les passagers l'opinion générale régnante est que le long retard du départ d'Halifax n'a d'autre motif que celui-ci : on a trouvé qu'il était désirable que le comte Bernstorff restât éloigné de l'Allemagne le plus longtemps possible, pendant que les choses allaient leur train à Washington. ^ La guerre sous-marine. Rotterdam, 10 mars. — D'après des statistiques officielles, 40 navires garde-côtes anglais ont été si nisirés pendant le mois de février. Berlin, i2 mars. — De Stockhc'm au « BerUaèr Tageblatt » : On mande de Vladivostock au « Rtrss- kcje Wjedomosii» qu'à Tokfc>,les armateurs japonais ont augmenté leur fret, en raison des bruits qui cir- 0..1 -n, «-.-ittBm Jl'enuée en *£ène de sous-marins ennemis dans l occairmr,,v„. - Copenhague, 11 mars. — Dés journaux locaux annoncent que le câble télégraphique entre le Da nemark et l'Angleterre est de nouveau coupé, de soj=»-te que les communications télégraphiques existent encore seulement entre Hirtshals"et Kowbiggin près de Newcastle. 11 existe certes encore un autre câble, mais celui-ci est réservé uniquement au transit an gio-russe. De même que lors de la rupture du câble il y a cinq semaines, cette fois encore l'endroit de la rupture est situé à la côte anglaise, dans la zone dangereuse, de sorte qu il ne faut pas compter sur une réparation du câble. Berlin, 12 mars. — De Luxembourg au « Berliner Lokal-Anzeiger » : 11 ressort d'une information du « Temps- », que depuis le début de la guerre sous-marine à outrance, les importations fianraises ont baissé de 40 p.c. DEPECHES (Repioduites de l'édition précédente.) Isebec de la révolution cubaine. Bàle, Il mars. — De Washington {hava*/ : Après un violent combat, les troupes gouvernementales se sont emparées de Santiago. Cet exploit joint à ia capture de Gomez marquent l'échec définitif de la révolte cubaine. Le service obligatoire aux Indes. Hambouig, 10 mars. -— On mande ae Kouerdam au « hainbuiger l-'remdenb!ait » : Line loi vient d'être votée aux Indes, d'après laquelle tous les Anglais de lace blanche, de 16 à 50 ans seront appelés sous les armes. La question irlandaise. Amsterdam, Î0 mais. — Un journal Iccal annon ce, d'après le correspondant parlementaire du « Times » que les nationalistes feront leur rentrée lundi à la Chambre des Communes'- Redmond demandera au gouvernement de iixer le plut tôt possible un jour pour discuter le budget irlandais. C'est là un moyen Je provoquer un nouveau débat au sujet de ia question irlandaise. Berlin, 10 mais. — On mande de Londres à la « Gazette de Voss » : Le quartier général du nouveau mouvement révolutionnaire irlandais se trouve à Cork. Par suite'des manifestations continuelles aa moyen de coups de teu, sons de trompe, signaux iu milieux qui se continuent même pendant ia nuit, la ville se trou\e dans un état d'excitation fiévieuse. La gendarmerie, ehî'gvc de maintenir l'ordre ne se m.-i.t que par petits détachements. Los commandants de roigaîifcation armée des Sinn-I-'oin, ont été an étés et amenés en Angleterre où i s comparaîtront devant un conoeil de gueire. Les chefs des Sinn-Fein ont lancé un nom el appel de fonds, pour ia liberté de l'Irlande, ils ruilcnt de Redmond et de ses partisans en termes retirant une haine sauvage. Ils-ies accusent de l'exception de Casement, vu qu'un seul met de Redmond à la Chambre des Communes eût suffi pour le sauver, parmi ks personnes arrêtées, se trouvent les amis, les r'as intimes de Casement. La nouvelle « Pueeile ». Berlin, i i murs. — On mande de Genève à la « Gazetie de Voss » : On signais en France, 1 eu liée en scène d'une nouvelle pueeile d'Orléans. Une surexcitation religieuse s'est emparée de la popu-laiion de la Vendée, du fait d'une jeune fille, qui à I l'instar de Jeanne d'Arc, se sent appelée à délivrer la France de ses ennemis, li s'agit de Claire Per-. enaud, fille d'un paysan habitant 'a ferme de Rein-filliers, et âgée de 20 ans. La jeune fine prétend avoir entendu des voix célestes; en oulre la Madone lui seiait apparue et lui aurait ordonné de délivrer la France. Toute la population du département afflue pour ia visiter. Le clergé d'abord méfiant a amené la jeune fille à Paris où elle séjourne dans un couvent, sous la sam egarde du cardinal-archevêque. Les combats au iront de l'ouest. Berlin, 10 mars. —- De nouveaux combats- opiniâtres se développent à proximité de la hauteur lbo. Par une brillante attaque, les Allemands ont réussi à reconquérir la ferme de Champagne avec les éléments de tranchées attenants. Les Français ouvrirent un feu routant de plusieurs heures contre les restants de tranchées en ruines, et par une contre-attaque prononcée le soir, ils réussirent à se nicher dans cette partie ainsi que dans des éléments de la tranchée la plus avancée à ia lisière ouest de la hauteur. Au cours de ces alternatives de combat ils perdirent un offieier et 55 soldats qui furent fait prisonniers, sans compter de lourdes pertes sablantes. La poussée eu avant allemande uens la foret de Caurières, qui nous valut la capture de 6 officiers et 200 soldats fut entreprise après une courte préparation d'artillerie. Les détachements d'assaut pénétrèrent à l'improviste dans les tranchées françaises, et les défenseurs qui Cherchaient à opposer de ia résistance furent abattus; les autres jetèren» leurs fusils et prirent ia fuite, de telle sorte que ies troupes assaillantes purent détruire à leur aise la position ennemie et lare sauter les abris. i\ous avons prononcé d'autres petites attaques pleinement réussies près de Flirev et dans la région de Pruney, qui nous ont valu au total 29 prisonniers. Des reconnaissances ennemies dans la région de Bucquoy, au sud de l'Ancre et dans la région d'*Avocourt ont écikutél Les Anglais et les Fini ça is. y perdirent 20 prisonniers et deux tsisils à tir rapide. Ces poussées coûtèrent aux as aillants des pertes sensibles. En uu seul endroit au sud de î'Avre, où les Anglais avaient momentanément réussi à pénétrer dans un élément de tranchée allemande, • ils laissèrent 30 morts sur 'e terrain. La neutralité beige. Stockholm, 10 mais, — Le correspondantjnm-eais arr~ cr ~i7<TgvT!S : v yireicr 7r~vc ru -mr-ch n m i cn—art: l 10 ministre beige aes aifaires étrangères, au lit!vie, au sujet ues considérations émises par la « Norddout-sche Allgemeine Zeitung uu ~0 février, concernant l'alliance anglo-belge. Le baron Beyens a déclaré « que ies soi-aisant documents nouveaux, ne sont autre chose que des annexes aux informations connues depuis longtemps du g moral Ducarne, chef do i état-major belge, et que l'on publie maintenant seulement, dans le but o attirer de nouveau l'attention des neutres sur toute 1 affaire. Toutes les négociations qui ont eu lieu entre l'attache militaire anglais à Brùxt iles, Bsrnardiston et k g'" iéral Uu-carne, s expliquent par la crainte d'une invasion' allemande soudaine en Belgique. On n'a voulu viser que 1e cas d'une violation ue la neutralité ne ge par i Allemagne. Le véritable but aes Allemands en répandant ia lab.k de l'alliance sec'rete anglo-neige, seiait de préparei des conditions de paix, ou la Belgique ne jouirait pius que d'une lioerte illusoire. On veut cacher la politique de conquêtes pangermanis-te, derrière un simple- programme de garanties nouvelles exigées pour la s>x'Urité de i empire allemand. Les aftirmatiens actuelles de la « Norddét.it-sche Allgemeine Zeitung <> sont en ccmrauiction avec les tentatives antérieures du même organe, do prouver aux neuties, que tandis que la Triple Ln-tei.te préparut une guerre contre l'Allemagne, ia diplomatie beige aurait été d avis, depuis 1906 jus-qn en 1014, que 1 Allemagne était beaucoup moins1 à craindre que la France, et i Angleterre. » il faut rem.-rqoer à ce sujet : que jamais, i! n'a . été question du côté allemand d'une alliance anglo-be'ge, mais simplement d'une violation des devoirs de la neutrali'é par le gouvernement beige. La « Norddeutsche Allgemeine Zeitung » a établi une fois pour toutes, dans ses révélations, que ia Belgique, d'accord avec 1 Angleterre avait pris des mesures contre une invasion possible de 1 Allemagne, et que par contre elle n a rien iait pour se prémunir contre les dangers qui ia menaçaient dti côté de FAngle'erre et de la France. Les deux con. Situations ne sont pas contradictoires, mais résument d'une façon logique l'image de la conduite con» ttaire à ia neutralité du gouvernement beige. Le baron Beyens est précisément, par sa note connue du* 24 avril 1914, un témoin classique pour prouver que la Belgique avait pleinement conscience du danger angio fiançais. A la Chambre française. Paris, !0 mars. — A la séance d'hier de la Chambre, M. le député Bove, a \i 'emnr nt attaqué le gouvernement. Apurés lui, M. Kiotz a rappelé, au milieu de l'attention générale, qu'il avait depuis-longtemps et a-oec insistance appelé l'attention dt Al. Biiami sur ks conséquences de la guerre des sous-marins ét réclamé la is.e complète de.-, ---éuits ttc la fourniture ' desquels ^'Angleterre s'était chargée, M. Briand a pris à son tour la parole. — Qu'on parle ici d'armement ou d'approvisionnement ,dit-il, c'est toujours k gouversrment ce'on a iaque. Cela est injuste et n-Hement conforme aux faits. Si grandes que soient les difficultés du moment, notre armée est al ndamment pourvue do tout. La Chambre n'est pas obligée de se dire satis-i faite, mais je tiens à lui dire très nettement ous ks; intrigues parlementaires créent une atmosphère pernicieuse qui empêche le gouvernement e'c remplir; sa tâche. Le gouvernement veut s'appuyer sur la bonne volonté de tous ; à l'heure grave actuelle»

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