Le bruxellois: journal quotidien indépendant

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s.n. 1917, 25 June. Le bruxellois: journal quotidien indépendant. Seen on 12 May 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/gb1xd0sj6w/
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1"" Année - N. 983 - Ed. b CIHQ CENTIMES Lundi 25 Juin 1917 ABONNEMENT JOSÎAL, ÉD. g Bruxelles - Province - Etranger 3 mois : Fr. 4.50. - Mk. 3.60 Les bureaux de poste en Belgique ft à l'Etranger n'acceptent que des abonnements TRIMESTRIELS; ceux-ci prennent cours les JJahv. 1 Avril 1 Juillet 1 Octo». On peut s'abonner toutefois pour les Ceux derniers mois ou même pour le dernier mois de chaque trimestre au prix de 2 Mois 1 Mois Fr.3.00-Mk 2.40 Fr 1.50-Mk. 1.20 TIRAGE : IIO.OOO PAR JOUR Le Bruxellois ANNONCES > — La ligne Faits divers et Echos . fr. 5.00 Nécrologie 3.00 Annonces commerciales . 1.50 » financières ... 1.09 PETITES ANNONCES La petite ligne 0.50 La grande ligne 1-00 TS^AGE:li0aO00 PAR JOLîR 1 1 ■ Marnai qnstldien Indépendant ■ Derniers Commaûiûués Officiels ALLEMANDS BERLIN, 24 juin. — Officiel de midi : Théâtre de la guerre a l'Ouest. Groupe d'armée du feld-maréchal prince héritier Rupprecht de Bavière: . Au jront angto-belge, entre le canal et St-Quen-tin, hier égaiement, l'aciicm n'a présenté rien d'ex-'traordinaire. D'intenses vagues de jeu ont été suivies au nord de Warneton et immédiatement aa sud de la carpe par des poussées anglaises de reconnaissance, qui ont été rejetées. Groupe d'armée du E.ronprinz allemand: Dans le secteur de Vauxaillon, au sud-est de Fi-, Min, ainsi que sur la rive ouest de l'Aisne, dans la Champagne occidentale et sur la rive gfluche de la "Meuse, Faction d'artillerie a été intense par mo-■ ments. Un feu destructeur concentrique a contraint les Français à évacuer le terrain qu'ils avaient gagné le 18 et le 21 juin, à l'est du Mont Corniliet. Nos éclaireurs ont constaté des pertes élevées pour l'ennemi. Groupe d'armée du duc Albrecht: Rien de particulier. Aviation. Dans la boucle de Wytscliate, nos aviateurs ont abattu trois ballons captifs. Les adversaires ont perdu, en outre, trois avions. Théâtre de la guerre à l'Est, et Frent en Macédoine: La situation est inchangée. BERLIN, 23 juin. — Officiel du soir : Pas d'événements particuliers. Evénements sur mer. BERLIN, 23 juin. — Officiel : Nouveau succès sous-marins dans l'océan Atlantique : 28,000 tonnes de jauge brute. Parmi les vapeurs cou'és figuraient un croiseur auxiliaire anglais, anéanti le 14 juin au matin, un grand vapeur , armé anglais et un vapeur anglais de charge inconnu jaugeant environ 4,500 tonnes. autrichien VIENNE, 23 juin. — Officiel : Théâtre de la guerre à l'est. Au front des montagnes et en Volhynie, le feu 'd'artillerie ennemi s'est ranimé passagèrement ' nonnade incessante dans la région au sud de Brze-zany.Théâtre de la guerre italien, et Théâtre de la guerre au Sud-Est. 'Activité combattive minime. TURCS CONSTANTINOPLE, 22 juin : Au front de la Diala, un de nos détachements a occupé Scheich Rubean (entre Kisil Rabat et Da-Icuba), sur le secteur de l'aile droite des Anglais, à la suite d'un coup de main nocturne. A la frontière à l'est de Revandus, des aîiaques russes ont été repoussées en deux endroits. Au front du Caucase ,nous avons repoussé des coups de main que l'ennemi a tentés en deux endroits de i'aile gauche au moyen de forces peu importantes.Pas de changement sur les autres fronts. SULSAS3ES SOFIA, 22 juin. — Officiel Front en X/Iacédoine : Dans la boucle de la Czerna, violente canonnade intermittente. Dans la région de la Moglena, des détachements de reconnaissance ennemis ont été repoussés. Entre les lacs de Doiran et de Butkovo, opérations de reconnaissance fructueuses. Sur <e versant septentrional des montagnes de 'Kruscha, un de nos détachements de reconnaissance s'est avancé jusqu'à 'a crête située près du village de Mahmuli; il a attaqué des postes anglais à l'aide de grenades à main et à la baïonnette. Un détachement ennemi a été dispersé. Nous avons fait des prisonniers et nous nous sommes emparés de chevaux, d'arrhes et d'autre matériel de guerre. Sur la rive gauche de la Strouma inférieure, engagements entre détachements avancés. Sur le reste du front, simple canonnade. Front en Roumanie : Près de Mahmudia et près d'isaccea, fusi'lades. Près de Tulcea, fusillades et canonnades. PARIS, 23 juin. — Officiel de 3 h. p. m. : 'La nuit a été marquée par un violent bombardement, suivi d'une nouvelle série de tentatives en-1nemies sur les points attaqués les jours précédents, d'une part dans la région de Vauxaillon, d'auti e part au sud et au sud-est de Filain. Toutes ces attaques ont été repoussées et n'ont valu à l'ennemi que des pertes sérieuses sans aucun avantage. La lutte a été particulièrement vive entre la ferme de La Royère et la ferme Froidemont. L'ennemi, qui avait élargi son front d'attaque, à l'est de l'Epine de Chevré-gny jusqu'au nord de la ferme Froidemont, a multi, plié ses efforts pour enlever les positions contre lesquelles ils s'étaient brisés la veille. Les vagues d'assaut disloquées par nos feux n'ont pu aborder ïios lignes ni déboucher du saittant où elles avaient pénétré hier. D'autres tentatives ennemies à l'est des Cavaliers de Courcy et dans le secteur des Chambrettes ont également échoué. De notre côiéi nous avons fait dans les lignes ennemies plusieurs 'incursions qui nous ont donné des prisonniers. PARIS, 23 juin. — Officiel de 11 h. p. m. : Sur le Chemin-des-Dames, la lutte d'artillerie rffiest poursuivie toute la journée, notamment dans le secteur au sud-est de Filain et dans la région de Ciiwmw-Cheiteux. Aucune action d'infanterie. L'ennemi a continué à bombarder Reims; aujourd'hui, douze cents obus sont tombés sur la ville. Journée calme sur le reste du front. RUSSE PETROGRAD, 21 juin. — Officiel : Fronts à l'ouest et en Roumanie : Fusilbades et activité aérienne. Front du Caucase: Au sud d'Erzindjan, les Kurdes ont passé à l'attaque et ont repoussé nos troupes d'une posiiion qu'elles occupaient. Nos réserves ont exécuté une centre-aliaque à la baïonnette et ont dispersé tes Kurdes. Nous avons rétabli la situation primitive. Le capitaine de cavalerie aviateur Kozokof a des. cendu un avion allemand qui est tombé dans les en. virons de Podgaitsi. Les aviateurs ennemis ont été fais prisonniers. ANGLAIS LONDRES, 22 juin. — Officiel : Nous avons exécuté d'heureuses attaques au sud-est de Quéant, ainsi que près de Neuve-Chapelie et d'Armentières. La nuit, nous avons repoussé un détachement d'attaque ennemi à l'est d'Epehy; les Allemands ont laissé des morts dans nos obstacles. Dans la même région, tennemi a tenté d'attaquer un de nos postes établi près de la ferme de Guiilemont; cette tentative a échoué. Nous avons deiscendu sept avions allemands. Trois de nos appareils manquent à l'appel. Dernières Dépêches lies combats à l'Ouest. Berlin, 23 juin. — Le ciel ccuvert et la pluie battante ont contrarié l'activité d'artillerie au front flamand. Ce n'est que vers Je soir que le Jeu augmenta d'intens'ité et acquit une grande violence la nuit, à l'ouest de Warneton. Simultanément, tes Anglais tentèrent une nouvelle attaque de reconnaissance inutile contre les lignes allemandes. Mais les masses d'assaut qui s'avançaient avant le lever du jour le 23 furent reçues par un^feu^sûr^et influèrent avec Au front d'Arras, lies Anglais dirigèrent, sur tes positions allemandes situées près de la hauteur 70, à l'est de Loos, un feu concentré de moyen et de lourd calibre, qui se maintint avec une grandie violence jusque 2 heures du matin. Au sud-ouest de HuLuch, une patrouille allemande pénétra, après un bref coup de main d'artillerie, jusque dans tes secondes tranchées anglaises, abattit la garnison qui résistait et ramena onze prisonniers. A l'Aisne, les gains de terrain, minimes d'ailleurs, réalisés par les Français, à la suite de leur grande offensive de printemps, s'effritent peu à peu. Notre récente attaque près de Filain a de nouveau rejeté les Français d'une partie du versant septentrional de la crête du Chemin-des-Dames. Ainsi s'évanouit chaque jour davantage l'espoir des Français, de jamais fouler le soi de l'Ailette, représentant l'objectif de la première vague d'assaut du 16 avril. Par le feu ininterrompu des combats oscillants, tout le terrain du versant de la montagne est raviné et détruit, en cet endroit. Ce qui restait eneore debout des tranchées et des installations d© défense a été balayé par le feu destructeur des batteries et des lance-mincs allemands. Les occupants des tranchées s'enfuirent devant les vagues d'assaut allemandes, auxquelles il n'y avait pas moyen de résister. Les colonnes de fumée des grenades se dressaient comme uns muraille noir"; sur le versant de la montagne. Peu de soldats ennemis échappèrent sans être blessés. La plus grande partie de la garnison française trouva la mort dans les tranchées et dans les entonnoirs. Le restant, s'élevant à 300 hommes, fut fait prisonnier. Trois contre-attaques furieuses, immédiatement prononcées par les Français ne firent qu'augmenter leurs lourdes pertes.Les événements en Grèce. Athènes, 22 juin. (Reuter.) — Venizelos a reçu ce matin die bonne heur; les membres zaïmietes de la Commission mixte pour traiter de la reconciliation du pays. Demain il conférera avec les doux membres vénizélistes. It estime que la Commission s'acquitera de sa tâche d'une façon aussi rapide que satisfaisante. Paris, 23 juin. — D'Athènes à l'Agence Havas : Venizelos, qui est arrivé au Pirée, aura un entretien avec le président du Conseil Zaïmis, à bord du vaisseau de ligne « Justice ». Après l'entretien qu'il a eu avec les d'.ux membres zaïmistes de la Commission d'accord Rhallis et Lidcikis, il s'est rencontré aujourd'hui avec les deux membres vénizé-• listes et Miehakakipoulos. Venizelos croit que l'unité pourra être rapidement rétablie dans le pays. Le boycottage de l'Allemagne. Rotterdam, 23 juin. — De New-York au « Nieu-we Rotterdanische Courant » : Praitt, chef du bureau pour le commerce intérieur et extérieur, a déclaré que l'on n'a nullement l'intention d'interdire l'exportation vers n'importe quel pays neutre, dès qu'il existe des preuves que les marchandises n'arrivent pas en fin de compte en Allemagne. Le gouvernement américain prétend simplement exercer un contrôle. Le nouveau cabinet autrichien. Vienne, 23 juin. — Voici les noms mis en avant pour la constitution du nouveau ministère, dans les milieux parlementaires : le chef du ministère de l'agriculture, M. Seidler, prend la présidence de l'agriculture ; le comte Toggenburg, gouverneur du TyroJ, prend le ministère de l'intérieur. Les autres chefs des divers ministères seront : le chef de section Gwiaiinski pour l'instruction publique; justice, Schauer; finances, Wirnafer; commerce, Mataja; travaux publics, Homanaj chemins de fer, Bau-haus. Le ministère de la' guerre serait confié au feld-maréchal lieutenant Gzapp; quand au ministre du ravitaillement Hofer, freenserve son poste. Le sixième emprunt àÇJ.uerre autrichien. Vienne, 23 juin. — Les signataires du 6e emprunt de guerre ont atteint jusqu'Ici le montant nominal de 4,808,892,000 couronnes, dont plus de là moitié est souscrit en rente aman Ssabie. Les chiffres définitifs ne pourront être établis que plus tard, aussitôt que les signatures de ces derniers jours ainsi que Iiîs signatures flottantes seront rentrées au complet. La révolution russe. Sebastopoî, 21 juin. (Ag. Tél. St-Pétersbourg.) Des assemblées tumultueuses de matelots oat eu lieu ces jours-ci, au cours desquelles les orateurs ont formulé leurs griefs contre certains officiers favorables au rétablissement de l'ancien régime. Quatre officiers ont été arrêtés.L'assemblée des délégués de la garnison a décidé d'exiger la démission de l'amiral Koitschak, commandant en cSef de l'escadre de la mer Noire. Celui-ci a reçu ordre du gouvernement de se présenter immédiatement à S:-Pétersbourg pour y fournir des explications a.u sujet des événements. L'amiral Loukiue aurait été nommé commandant provisoire de la flotte. D'après les dernières informations reçue®, l'incident die Sebastopoî est clcs. L'ofiensive russe. La Haye, 23 juin. — Un représentant d,u « Daily Expiess » a eu un entretien avec le ministre des Affaires étrangères russe,' Terestschenko. Celui-ci a déclaré : « Nous ne demandons pas mieux que de mettre fin à tout le mïïitairiams et à tous les projets impérialistes, pour que la guerre actuelle soit la dernière.(Les projets anglais aussi?) C'est l'ardent désir de tout le peup'ie russe.On doit convaincre ce peuple que les Alliés ait aussi renoncé aux buts impérialistes et que l'impérialisme allemand ne peut ê.re anéanti, que par l'épée. On doit confiance dans le peupleallemand*":"c'est alors' sèu-lement que te peuple russe continuera la guerre * jusqu'à la fin. En deux mets : il faut de nouveau abrutir le peuple russe par le mensonge. Et cela paraît réussir maintenant. » DÉPÊCHES (Reproduites de l'édition précédente.) Le découragement dans l'armée française. Berlin, 23 juin. — Une nostalgie croissante tendant à voir les Américains dégager le front français, s'est emparée de la presse française. La « Victoire » du 19 juin écrit à ce sujet : Le rem-placement des Français par les Américains et aussi par les Anglais, qui reprennent une grande pariie du front, améliorerait le moral du pays. Le même jour, 1' «E-venement » attire l'attention sur la nécessité de relever le moral à l'intérieur du pays par ia libération des classes âgées. La « Bataille » espère également le remplacement par des Américains et écrit en même temps que semblable mesure serait un soulagement.Les pertes d6 la marine marchande française. Paris, 22 juin (Havas). — A la Chambre, Hesae a déposé une interpellation concernant la restauration de la flotte marchande. Il déclara que toutes lés puissances augmentaient Ttur flotte marchande; l'Allemagne surtout faisait des efforts considérables, alors qu'en France, loin d'encourager à la chose, on la contre-çaarait. Nail déclara ensuite : La veille de la guerre, la flotte française comprenait deux millions de tonnes. Elle a perdu 566,000 tonnes, dont 460,000 par les opérations de guerre. Les achats et constructions nouvelles ont produit 580,000 tonnes, y compris les voiliers achevés représentant un tonnage de 140,000 tonne. Ainsi notre flotte est plus grande que ceiie que nous possédions au début des hostilités. Le fer blanc que nous utilisons pour les constructions navales est importé d'Angleterre. Le président du Conseil reconnaît que la situation de la marine marchande n'est pas satisfaisante. Les navires susceptibles d'achat ne sont pas nombreux, les maitéres premières de construction font défaut, et les ouvriers ne sont pas assez nombreux. Le ministre du ravitaillement Violette, reconnaît la nécessité d avoir la Hotte marchande sous ses ordres. La crise des céréales est arrivée à son point culminant. Il lie pourra donc être doniné suite à la proposition de la Chambre de grouper la flotte marchande sous une seule et même direction. La Chambre adopta ensuite à mains levées un ordre du jour ayant pour but de réunir l'achat, la construction et le chartage des navires, dans un seul ministère, et a incité le gouvernement à réaliser cette réforme. La séance fut ensuite levée. Les portes de la marine marchande norvégienne. Copenhague,23 juin.— De Christiania au «National Tidende »: Le président de l'Union des armateurs norvégiens a déclaré à l'assemblée générale de l'Union, que jusqu'à présent la flotte marchande norvégienne avait perdu 585 navires d'un tonnage total de 818,988 tonnes pendant la guerre. Au début de la guerre, le tonnage en navires dépassant 100 tonnes s'élevait à 2,600,000 tonnes. Un tiers environ de la flotte a donc été perdu... Le rem- ! placement de la flotte marchande par des constructions nouvelles ou par des acquisitions pendant la guerre s'élèvent à 918,000 tonnes. Le déchet naturel des navires durant ce laps de temps, y compris les cessions faites à l'étranger, s'élevant à 702,000 tonnes, il en résulte que la flotte marchande norvégienne est moindre d'environ 600,000 tonnes qu'au mois d'août 1914. Le nouveau libre parcours à travers la zone de barrage. Copenhague, 23 juin. — De 1' « Extrabladet »: Le libre parcours accordé à nouveau par l'Allemagne aux navires des Etats neutres séjournant en Angleterre, pour le 1er juillet, aura une plus grande signification cette fois que précédemmeBi pour ia flotte danoise. Le motif principal en est probablement que cette fois un large espace de temps a été laissé aux navires pour faire leurs préparatifs de départ. On ignore encore combien de navires retournement, les détails exacts manquant jusqu'ici. Si des journaux norvégiens ont annoncé que le libre parcours n a aucune signification pour la Scandinavie et notamment pour la Norvège, cette affirmation est tout à fait inexacte en ce qui concerne le Danemark. D'après ce que nous apprenons, il en serait de même pour la Norvège, car on peut espérer te retour d'un nombre considérable de navires norvégiens en Norvège pour le 1er juillet. La révolution russe. Saint-Pétersbourg en état de siège. Bâte, 23 juin. — De Sfc-Pétersbourg à l'agence Havas ; La loi martiale a été proclamée. Le gouverneur a critiqué officiellement le général Polowzeff de n'avoir pas exactement exécuté les ordres donnés contre les anarchistes qui s'étaient emparés du bureau de rédaction de ia « Rousskoïe Wo'ja ». Le président du Conseil avait ordonné l'arrestation des anarchistes, mais sur l'intervention des délégués du Consîil ouvrier, qui se déclaraient garants des anarchistes au premier appel, il les avait de nouveau remis en liberté. Jusqu'ici 37 républiques en Russie. Stockholm, 23 juin. — Les visées séparatistes eu Russie revêtent d'après Le « Djen » un caractère menaçant. Jusqu'ici il y a 37 républiques différentes en Russie, ayant leurs lois et leur constitution propres. Tous les efforts du gouvernement provisoire pour ramener ces républiques à la raison, n'ont pas eu le moindre succès. Tous les délégués du gouvernement de Saint-Pétersbourg sont 'Le mouvement pacifiste. Berne, 23 juin. — De Saint-Pétersbourg aux pournaux italiens ; Le mouvement pacifiste prend de jour en jour plus d'étendue en Russie. Pertes italiennes. Vienne, 22 juin. — On annonce du quartier général de Ja guerre : D'après des nouvelles dignes de foi, le-6 Italiens ont perdu environ 4,000 à 5,000 hommes dans le combat sur le haut plateau des Sept-Communes, qui n'est pas encore complètement terminé. Par contre, leur seul gain de terrain insignifiant n'atteint que la largeur de 1 kilomètre avec une profondeur de 1,000 pas à la crête frontière. Beriin, 23 juin. — La direction du parti octo-briste, sous la présidence de Gutschkcff, a décidé de s'intituler dorénavant « Parmi républicain libéral ». Tscheidse malade. Saint-Pétersbourg, 23 juin. — Le président du Comité russe des ouvriers et des soldats est actuellement gravement malade. Il ne peut assister à aucune session du Conseil des ouvriers et vu sa constitution ébranlée par de fortes souffrances, il existe peu d'espoir de rétablissement complet. Protestation russe contre la violentalion de ia Grèce. Stockholm, 21 juin. — De Ha>paran.«i au « Stockholm Tidningen ». La conférence générale des soldats et des ouvriers à Saint-Pétersbourg a exprimé l'opinion, qu'il est incompréhensible, comment le gouvernement provisoire ait pu participer à l'acte de violence contre la Grèce. Tseretelli a déclaré à ce sujet, que la Russie a protesté par la voix de son ministre des affaires étrangères, contre cet acte de violence par lequel la Grèce a été lésée dans son droit de se gouverner elle-même et dans sa constitution. La protestation sera prochainement publiée. LA GUERRE SOUS-MARIEE. Madrid, 23 juin. — D'après 1' « Impareial » le vapeur anglais « Ballat » de Liverpool, chargé de minerai pour l'Angleterre, s'est échoué dans le voisinage de l'Algérie. Des sous-marins ont coulé près de Saint-Sébastien un vapeur de nationalité inconnue d'environ 6,000 tonnes, et en outre à la côte occidentale de l'Algarve le vapeur allemand « Energie », saisi par les Portugais, jaugeant 740 tonnes, chargé de chevaux et de rails de Casablanca à destination de Bordeaux. Amsterdam, 23 juin. — Les journaux de St-Sé-bastien annoncent qu'un combat naval a eu lieu dimanche, à quelques milles de la ville entre un navire français et un sous-marin allemand. Le vaisseau français, qui jaugeait 4,200 tonnes et naviguait dans la direction de l'Est, fut atteint dans le réservoir d'huile de graissage, ce qui provoqua un incendie à bord du vapeur. Le navire qui était armé de canons répondit au feu du sous-marin. Genève, 2-3 juin. — Le 15 juin un sous-marin a coulé un vapeur français, naviguant sous escorte, daffis le golfe de Gascogne. On mande de Londres : Le bruit court dans les milieux de navigation, que dans le nord de l'Angleterre, il n'y a plus que 6 ports ouverts au trafic d'outre-mer. Tous les autres ne servent plus que de ports de refuge et ne sont accostés que par des navires côtiers ftilâmhpp a aa. a » .s. « JS.S HOLLANDE. — Des hauts fourneaux en Hol-l lande. — Le « Bureau de Correspondances»,de L» Haye apprend que ces jours derniers, des personnalités néerlandaises du commerce et de l'industrie ont tenu une réunion sous les auspices du gouvernement, dans laquelle on a soulevé la question de 1s création de hauts fourneaux et de laminoirs en Hollande. La création de cette industrie nécessiterait un capital de 25 à 30 millions de florins. FRANCE. — Une crise du tabac en France. —. Paris, 23 juin. — Pourquoi, dans un grand nombre de bureaux, demande le « Temps », te public ne oouve-t-ii plus de tabac à fumer, cigares et cigarettes, spécialement les qualités dont il fait te plus forte consommation, C'est-à-dire les qualité^ ordinaires ? A la direction des tabacs, en lui a répondu : « La consommation du tabac, des cigares et des cigarettes a augmenté dans des proportions consii dérabes : si nous prenons la dernière année normale, 1913, nous constatons les accroissements suivants : pour le tabac à fumer, y compris les tabac de troupe, elle a passé de 31,500,000 kilos à 4-7,100,000 kilos en 1916 ; pour le tabac supérieur elle a été en 1916 de 3,100,00 kilos contre 1 million 900,000 kilos pour les cigarettes, le kilo représentant une moyenne de 1.000 cigarettes, alors qu'elle n'était que de 3,707,000 kilos en 1913,' elle a été de 4.637,000 kilos en 1916; pour les cigares, l'augmentation a été moins forte : 2,618,000 kilos en 1916 contre 2,574,000 kilos en 1913, à raison do ' 250 cigares en. moyenne au kilo. Et cette consommation n'a fait qu.e s'élever encore au cours de la présente année, tout au moins pour les cigarettes : elle était, pour les quatre premiers mois de 1916, de 1,347,000 kilos; elle a été, en 1917, pour la période correspondante, de 1,505,000 kios. Or, tandis que la consommation a augmenté dan» de telles proportions, la production nationale du tabac a plutôt diminué, par suite du manque de bras dans les compagnies. De tous temps, sur les 75 millions de kilcs de feui-les die tabac employées en France pour la fabrication du tabac, des cigares et des cigarettes, 15,000,000 seulement étaient fournis par la production nationale. Avant la guerre, les 60 millions que nous tirions de l'étranger nous étaient livrés facilement ; aujourd'hui, nous avoins quelque peine à les recevoir, puisque la Suisse et fltalie gardent leur production pour elles; et l'Espagne quantité de tabac. De plus, nous sommes 'à la mar-zi des aventures de la guerre maritime. Tandis que nous devons livrer beaucoup plus cis tabac, de cigares et de cigarettes, nos moyens de fabrication ne peuvent pas s'accroître. Il nous est impossible d'élever le chiffre de notre personnel, et d'accroître notie outillage, les usine® qui pourraient fabriquer le matériel étant et devant rester t occupées pour les fabrications de guerre. La justice parisienne et les spéculateurs. — On écrit de Paris à 1' « Indépendance Belge » : Un magistrat vient de prononcer de sages paroles. C'c .aiitj au cours d'un procès intenté à une vingtaine de femmes de la banlieue qui avaient peu ou prou pillé un chantier de charbon, dont le propriétaire avait exagéré les prix étrangement, suivant l'habitude da beaucoup de détaillants. Le pillage avait d'ailleurs été familial, si on peut dire, chaque ménagère avait pris un peu de combustible dans son tablier. Il fai. sait grand froid, a dit l'une d'elles, et les petits geu laient à la maison. « C'étaient de braves et d'honnêtes femmes qut ces accusées qui avaient eu un moment de colère bien excusable en présence de l'exagération du prix de 1a négociante, et le tribunal ne pouvant les acquitter, les a condamnées à des peines légères en leur appliquant la loi de sursis. C'est bien, c'esfe humain, et c'est juste. Ce qui est mieux, ce sont lies paroles prononcées par le président : « Vous les commerçants, il ne faut pas exaspérer le pubic. En temps de guerre, it ne faut pas élever exagérément le prix de vos marchandises. Tirer de la guerre même des bénéfices exceptionnels, ce serait odieux. » Malheureusement, ajoute lie chroniqueur parisien, dans la pratique la plupart des détaillants « exaspèrent le public ». Ils augmentent leurs marchandises sans raisons autres que ce&s de gagner beaucoup! et l'on cite des petits bouchers fort endettés avant la guerre, et qui sont millionnaires aujourd'hui. Malgré toutes les précautions prises, on n'a pu empêcher les bouchers de gagner cinquante pour cent sur les marchandises qu'ils mettent en vente. Le public le sait, en souffre et comment s'étonner qu'il y ait de temps en temps quelques mouvements d'irritation et de révolte; il est seulement surprenant qu'il n'y en ait pas davantage et de plus vio* lents. » ETATS-UNIS. — Les exportations de matériel de guerre des E-'ais-Unis. — Pendant les neuf premiers mois de l'exercice fiscal 1916-1917, les Eiats-Unis ont exporté du matériel de guerre, pour unei valeur totale de 1,643 millions 681,000 dollars. Depuis le début de la guerre"^ les exportations américaines de matériel de guerre ont atteint l'énorme chiffre de 3 milliard^ et demi de dollars ! avis îlous apprenons de source autorisée que dorénavant il est permis aux cafés de rester ouverts jusqu'à minuit. Pourtant, cette autorisation n'est accordée que peur les mois d'été et' sous la condition que la population, par son attitude ainsi que par son économie d'éclairaga au gaz et à l'électricité, en rende possible la maintien.

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