Le bruxellois: journal quotidien indépendant

965 0
20 November 1917
close

Why do you want to report this item?

Remarks

Send
s.n. 1917, 20 November. Le bruxellois: journal quotidien indépendant. Seen on 02 July 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/ng4gm82n22/
Show text

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software. 

4~» année. - fi» 1129 - Ed. 8 DIX CENTIMES Mardi 20 Novembre 1917 ADUNNE.m£lM ! Bruxelles - Province ■* Etranger tbonaeme^ts sont reçus eiciusivement p«r tous le§ BUREAUX DE POSTES. Les r<S:!amations concernant les abonnements doivent être adressées exclusivement au bureau de poste qu! a délivré l'abonnement. PRIX DES ABONNEMENTS : 3 mois 2 mois 1 mois • Fr. 9.00 Fr. 6.00 Ff. S.OO TIRAGE : 125,000 pas* jour Le Bruxellois ANNONCES faits divers et Eciioi . La lien*. fr. SOO Néeroiogi» 3 te Annonces commerciales 2j0» Annonce? financières fr PEFITES ANNONCES. . . La grande ligne. 2.00 Rédacteur en chef : René ARMAND Rédaction, Administration, Pubiidt?, Vente : BRUXELLES, 33-35, rue de la Caserne TIRAGE : 123,COO par jour JOURNAL QUOTIDIEN INDEPENDANT LES DEUX EMPEREURS Ccat pour la plupart unû vérité trop dura et, selon la parole évangélique, une vérité qu'ils ne peuvent porter encore, à savoir qu- l'Ai e-magne, tant honnie, tant calomniée, nom donne pendant la guerre comme avant, de nombreuses et utiles leçons, non paa seulement de civilisation extérieure, mais a>tœ si do véritable culture, de r^r&'ité au afuô général du mot, d'énergie non moins que de modération et de s .utimen s pacifistes, véritablement humains. Il serait ri-dicul' d- vouloir me faire dite que te Allemands sont parfaits et furent exempts de fautes. Comme tout ici bas, la perfection est relative et plutôt, comme die l'adage, ia pe-rfe©. t.oa n'est, pas de ce monde. Il r ste que ptr la rôf-fixion et l'instruction, pir l'esprit d'' suite, la discipline, un*) sage obéissance unie à un juste esprit' d'indépendance, pn-r l'amour inné et. l'hab tude de la vér.té et de l'objectivité, enfin par des aspirations idéalistes, artistiques, etc., Le peuple allemand ou sa grandie majorité, est à ia tête des autres peuples. Autrement comment .-xpliqu°r s s victoires, continues et répétées, contre un monde d'ennemis qui usèrent non moins des armes de papier '• mensonges, c- lomnte, moqueries, ex3gér_.tions, que des armes de for, su-rabotidamne-nt fournies j>a.r les Etate-Dni.s, l'Angleterre, la France et autres pays. Le d gré de développ ment intellectuel ot. moral du peuple allemand fait aussi que nul n'est plus apte à se gouverner lui-même, oa-r, a di. Montesquieu, « de toutes les formes de gouvernement, c'est la démocratie qui a le pl . a besoin d vertu ». L'épr'uye par Le contre re sa trouve à chaque page de l'histoire, tant ancienne que moderne. A ta vérité, la- race germanique jouit toujours de libres institutions, ga Liberté civile et politique, intellectuelle ofc roli-g euse, ne c.ssa d'être garantie et d'exister en f d'une civilisation latine, laquelle tut sf'a mérites, mais, en même tempe, son excès de centralisation et d'autoritarisme. On peut dire qu'à la base d"'e institutions communales et co.^tâtuaonnelLs d'1 l'Europe médiévale et moderne se trouvent les anciens usages germaine. C'est de quoi conviennent tous Les h »L(o-rifns, qui parfois même exagèrent l'ind vùduo. lisme, le libéralisais germanique. Au XVIe siècle la Réforme, qui amena la liberté d'examen et de conscienc, fut une nouvelle poussée, une résurrection des tendances îndividua. lÎ3toâ et libérale» du germanisme. On sait enfin que la critique historique, religieuse, biblique, ave« un immense renouvellement, et la minutie de ses instruments d'investigat.on, fut, au •XIXe siècle, une création allemande, reconnus et imitée, en France, par les Renan, e« Belgique, par le# Vaaderkindere. Il n'est pas inutile d'établir, de rappeler oea faits à la tombe d'ignorants et de violants qui, durant cette guerre, n'ont o-ssô de crier à la barbarie, à la servitude, à l'incSvïliawiion^ voire à l'ignorance, à la a saleté » morale d« la race allemande. Cela dit, nous nous trouvons devant cet autre fait, en apparence contra.dioto.re, » savoir que la discipline, l'ordre, l'autorité, mieux que partout ailleurs fleurissent en Allemagne.Neu. velie preuve que, dans la vie, les contraires se touchent et même s'harmonisent. I! n'y a qîiio les esprits superf ciels et inattentifo à ne p--« se rendre compte de cette grande et profonde vérité. En ce qui concerne l'Allemagne, il est certain que liberté et autorité y firent, toujours bon ménage. De cette harmonie, il faut attribuer l'honneur et le mérite, d'une part, aux qualités du peuple ; instruction, o.;nocienoe, réflexion, discipl ne, aeos indivi.. ne! et- social, et, d'autre part, aux vertus. tant politiques que privées, des princes, rois, empe-reu,iB. La vieille Europe a vu bien des dyn«s-tied e'écroulor ; celle des Bon:bans qui compta un Louis absolutiste, un Louis XV, débauché et insouciant, un Louis XVI, peu iateiiigemt « faible, pour ne citer que ceux-là; ensuite la dynastie des Braganca au Portugal et tout rée mmenfc celle des Romanoft en Russie, l'une et l'autre tour à totir représentée ou par de» fantoches ou par des tyrans abominables. On pourrait citer d'autres exemples. D'ailleurs,i| est juste de reconnaître qu'à ces agi tâtons, révolutions et contre-révolutions, les défauts d-g peuples respectifs contribuèrent non moins que I'-s torts de leurs souverains. Au contraire, La vieille dynastie des Habsbourg règne toujours sur do nombreux peuples. De mâme celle d«s Hoheuzollern. De ce fait, les injures ont ume explication dune trop puérile insuffisance.La vérité '"st que les pays autrichiens efc allemands comptèrent nombre d souverains, s' pas toujours éininents d'esprits, du moins, ci cela importe davantage, conscients de leur mission, dévoués à leurs dévora, tant privés que publics, s'imposant. à eux-mêmes la discipline exigé" des subordonnés, ne se mette ni jamais au dessus des lois, ni de la. morale et, sauf peut-être,en Prusse,le roi-phite->phe, le grand Frédéric, qui raoheti'i d'ailleurs oftla par d'antres qualités surtout intellectuelles, reconnaissant, non paa en théorie, mais dans la pratiqu? quotidienne, la Suprématie Divine, d vant laquelle ile go tiennent, plus encore que devant leurs pf upies, pour oomptab'es de tous leurs actes ou privéa ou politiques. Tel eat. le système qu'il est plus a.kté de railler et d'injurier que de nier ou de montrer inopérant. Doux acuverains, usa ee moment, incaïneat à Uii haut degré, en Autriche et en Allemagne, oea traditions at ces qualités de leursdfsux dynasties. L'an à peine monté sur le trône est déjà sympathique à se» peuple» et au monde par »3 cordialité, «a simpl dté, son ard nt dé. vouement au bien de e"s Etats coairae à ia pacification générale. L'autre pitas discuté, plu« méconnu et surtout plu» ealomniâ, donna d'abord par s.jsi tempérametit impcbu&ux, atstif, pisin de res-jeterea, <&% craiafes assez ri*& aux amis de La paix internationale. Mais il maintint celle-ci durant plus de 25 a/us, malgré les occasions favorables de guerre, malgpé les auspicions, les coups d'épingle, le rnauva s vouloir d'une France r^vejicbaide, d'une Albion j&:ou^e, d'uiue Russie hésitante et entraînée par ses deux grandes alliées. Entre tempe l'âge, l'expérience, un travail acharné ont mûri La dons si riches et si complexes dç Guillaume II. Il eat aujourd'hui parmi les chefs des grands Eitiats la pOi«onn.a-îité la plus forte et h* plus originale. Le fidèle attachement et l'amour ardent de son peuple unanime, l'estime a-ussi de l'étranger mémo ennemi e.a ce moment, mais juste at impartial, le vengent bien do tant de basses kiiurey qni n'ont diminué que ceux-là qui s'y livrèrent. dont beaucoup de l'élite infc&Hecbueèle — j'omets les politiciens — de l'Europe : un Maeterlinck, un Verhaeren, un d'Annunzio, un Barrés, etc. L Empereur Charles, la ohoise ose évidente, no fait La guerre et ne triomphe qu'en vue d'obtenir la paix qu'il sait indispensable à l'Europe entière n®n moins qu'à ses p-uples. Guillaume II, aprfo avoir puiasammont aidé ses armées par la parole, l'exemple, le choix de von Hindeiiburg, sia présence sur tous les lion s, a donné, lui avis3., au cours de la gu"r-rc, spécialement par sa proposition pacifiste d" décembre 1916, de nombreuses preuves que, devant Dieu et devant les hommes, il no veut parler la responsabilité des f'ots de sang qui, depuis plus de tro.s an, abreuven; cruelle-m m efc follement l'Europe. En même temps ot b.en que très attaché à ses droits, dams lesquels d ailleurs il voit surtout des devoira, le Roi de Prusse ot Empereur allemand vient dacjueil-L'ir ot. même de prévenir d e réî'ovmes politiques da-ns le sens d'une participation plus directe du p uple et du Rciohstag au gouvernement. Ainsi, a écrit Le journal scei:tiiste « Vor-warts », un ciiangemeut s'est o;.érô eu A'ie-magse, aussi important que la révolution russe ou que la défaite itaiioinne, el ooia sans ver-seu' une goutte de sang, ni même eassear un canvau. » On sait d'ailleurs, ou on rte sait juas, qite, dans aucun pays, l'ouvrier n'est m»ux payé, protégé ou retraité que dans Les empires centraux, et que ceux ci pcseèient un suffrage un.versai qui n'existe encore na en Angleterre, ni en Belgique. Un dernier mot. Ami lecteur, cefc article qui pourrît voua sembler très allemand est, en réalité, très véridique, très humain et aua-e; tirés belge. Rien n;impoi"te, en effet, à la paix conciliatrice comme d'arracher à notre peuple te préjugés que l'ignoranoe afc la haiiie lui ont suggérés et fait accueillir. CJnc au-re fois, nous dirons Lea vertus du peuple beige qui sont-olles aussi très réelles, biên que mêlées comme partout de défauts et d'insuffis^n-cea. Et même, ai la chose doit vous plaire, pourrons-nous, uni prochain jour, parler, après îeg qualités, des défauts et djs torts allemands. Humanit*. LA GUERRE Saauiiiistiygiis Sfflcisls ALILERSA^DS lîEBLIN, 19 novembre ( muhj ; Ttiéatro de la guerre à l'Ouest. Après de violentes rafales de feu, ait lever du joxit, l'action a'artillerie est demeurée tn-i-nimo en Flandre, jusqu'à midi. Le temps l'étant éclairci davantage, le feu d'a-r'illtrie s'est ranimé de nwiveau ioj-rès-mvh et s est élevé dans quelques secte-un isolts entre te littoral et Becelaere jusqu'à une grande intensité. Auprès des anvrtt armées, la journée s est déroulée, sauf des en([a<jCmtiii,s d'avant-poste assCi faibles, sait* événements spéciaux. Aviation: Li lieutena-nt Buckler, promu du ratMj dis viee-felduiebei à eehbi 3'officier, à cause de ses exploits guerriers, abattit h'icr un avion ennemi et deux ballons captifs, et réahra r/ina ses 27e, 28e et 29e vi-ât-oires aérienne*.Théâtre de ia guerre à l'Est, Front en Macédoine. Pas d'opérations d-t. quelque envergure. Théâtre de la guerre italien. Au nord-est d'Astago, l'ennemi réitéra ses attaques vmnes et, riches en pertes pour record qu-nr les hauteurs perdues. Entre la Brmta et le P-ave, les troupes coalisées ot us remporté ces jours ci de nouveaux, succès au cours d'urne lutte ardue dans les montagnes. Les Italiens eherehèrent d noits disputer chaque pouce de terrain dans des positions préparées et puissantes natweHenieni, et ils opposèrent à nos troupes marchant de l'avant des forces frat-thement amenées. Toutefois, ceUes-ei n'étaient pas (a hauteur de la force d'(UUtque invincible de notre infaiv. er c. Pas à pas, l'ennemi recula en se défendant opiniâtrement.. Au cours de combats pa<rtictdtèri'tnen4 acharnés, nous prîmes d'assaut Quero ainm que le Monte CorrteUa, situé cm nord-ouest, et nous reje-f<imt's l'ettne-mi dans ses positions fortement organisées du Monte Tomba. Des troupes allemandes d'assau-t et le 2e régiment d- iïifaa-ler.e bosno-hvrzégov n se distinguèrent parti-entière meut à oette ocoashm. 1,100 Pia&iens tombèrent aux mains des vainqueurs. An Piave inférvew, te eombatt tFartiltetie s'est renforcé par moments. BERLIN, 19 novembre (Officiel du vu-''): Atijc fronts de l'ouest Ci de l'est ti n'y a pas d'opérations de combat d'une cerUùne 8ttv\sr-gure. Entre la Brenta et le Piave les Italiens ont de- nouveau été chassés de fortes ions de montagne. Sur œ«. MERLIN, 16 novembre (Officiel): Dans la Méditerranée ox:ciden.tale, l'enlrmn À*abaque de nm eonuwnidam t-s de sous-marins A àbtntH à dt nouvcuiiœ snecès. Onze va-peurs et S vothtrt jaugeant ensemble plus de 36,000 tonnes du j 'ugd brute ont été anéantis. Parmi les navires coulés figuraient les vapeurs anglais « Alavi » (3,624 t.j et « Gambric » (3,433 t.); ce dernier éta-U clmi-gé de 5,CQ0 tonnes de minerai de fer faisant route vers P Angleterre; le vapeur italien « Don s- » (3,979 t.); le vapeur anglais « D'-spina G'. Michalinet » (2,815 t.); en ou.re, deux transporteurs fortement chargés et 5 voilitra italiens. Tous les vapeurs coulés éla ent armés. autrichien; VIENNE, 18 novembre : Dans la r.'gùm au nord-est d'Asiago, l'ennemi a tenté de reconquérir au moyen de fortes contre-attaques, tes positions de hauteurs, per. dues de notre fait, ces derniers- jours. Au cour g de corps-à-corps acharnés, nos vaillantes troupes ont «< ituiiMemr leurs lignes conquises au cours d'âpres cojribats. Entre la Brenta &i le Piave, les Coalisés ont 'pris d'assaut plusieurs positions de hauteurs. Sur le Piave inférieur, canonnade d'intensité variée, hier, t'activité aérienne a été particulièrement vive. Le ff■ cl'off,cier ArrSghi a abattu son 18e avion ennemi. A i*art cela, nu'la part d'événements d'importance. VIENNE, ii> novembre : Entre ht Brenta et le Piave, l'ennemi a de ■nouveau perdu de fortes posions de montagne.TURC S C ONSTA N TIN 01' LE, 17 novembre ; Front persan. — Au nord de Serduschi, nous avons repoussé le 14 novembre, des attaques d'un bataillon russe, appuyé d'un escadron, de deux iiiUraiileuses ut de dc-tiss canons. Franz du Siitaï. — Seule la cavalerie ennemie a déployé une usiez grande intensité; ses attaques ont été repoussées en plusieurs endroits. Sur les autres fronts, pas d'événements d'importance. BULGARES SOFIA, 17 novembre.- Par suite du temps extraordinaire ment défavorable, de ta pluie et de la neige, t'acti-vité combmtive a étl peu considérable sur lois, le frt.nt. Dans lu vallée de Ut Strouma, combats de patroudlei Front de la Dobrouilsc/M : Fuib'e feu d'ar-tiîh ne. FRANÇAIS PARIS, 18 novembre (Ofjiciel, 3 h. p. m.) : Assez grande activai des d> u.e artillerie» au nord du Chemin ne„ Dames et sur la rive droite de 1-a Meuse, 'ùi coup de nui, n sur les f.ustis en.iicr.iis an A. i|y' QormUei nous, a per~ mis de faire des pri.wiitùers. Nuit calme partout ailleurs. PARIS, 18 novembre (Officiel, a h. p. m./: Activité mterimfit enie aes Jjit.r artUlerw-s dans la région de Vaudesson et vers le Sc/Uin-kolz, vive et continue au v-ord de- la Cote 344 (rive di )ite de la Meuse). Aucun événement à signaler sur le reste du front. ITALIEN ROME, 17 novembre. — Officiel : Depuis ie haut plateau d'Asiago jusqu'à la mer, l'ennemi, sens se soucier de se» portes, a renouvelé sas attaque! contre nos positions établies ctaris ies montagnes et a porté ses eitorts d'ans la plaine cout.ro ia ligne du a îave. iN'os troupes résistent toujours avec la même énergie à 1 "ennemi, qui JL^etfe de troupes im-poitatt.es; iik« l'ont attaqué avec un èian qui lorce i'admaiation. Hier, des combats se sont livrés du monte Flora au monte Oastei Uumberto, près du monte Praseoian ot au nom de t^ucua, ainsi que. le loug de; ia ligne lîocca-uisa-rnouto Oor-«•ejla ot très bas dana la vallée du Piave . Dajus la plaine, eaitre Satetenoi 1. fcjan-An-drsa-B&rbarona, l'ennemi a forcé le passage du fleuve au lever du jour. r>ous La protection u'uue violente canoaHiade, ses troupes ont passé sur la rive uroita près ue FoMina et a<e io-gare. Les p.rctmieaM détachements ennemis qui ont réussi à atteindre ia rirve droite ont été décimés par ie feu de notre ar-tadterie et, par ies contre-attaques irrésistibles deis 265e et 26Se régiments italiens. Les survivants, au nombre de plus de 300, avec. 10 officiers, ont été faits prisonniers. ANGLAIS LONDRES, 18 novembre (Officiel de PA-mirauté) : L'Amirauté n'a reçu jusqu'ici aucun détail ultérieur mur les entreprises fautes hie-r dans la. baie d'Helgotand par nos croiseurs légers, à part lu nowvellf} ifve les croiseurs légers ennemis ont été dispersés à 50 milles d'HelgoUmd, oiï Us se retirèrent, grâce à la protection de 'car flotte de bataille et de leurs champs de mines; après quoi. nos formes de combat- navales légères se sont retirées. Nom a-vons vu qu'un des cnmanrs légers ennemis brillait tandis qu'un autre paraissait avoir des avarie» à la tnachwc, car il penchait vers la poupe. Un vaisseau piehe-min-cs ennemi a êié coulé. Noua n'avons pas eu de pertes, à part des dégâts matériels insignifiants aux natures, Nos pertes en htmtmes so-nt minimes, f Dernières Dépêches Les Interpellations qui atie.-ve.ant Clemenceau, Paris, 19 aov. — M. de Baudry d"Assort, disputé conservateur, annonce qu'il va inèarpel.er le nouveau nviais,fèi'f, sur sft politique généra^ tandis que le aoci&Lisie unifié Haye ras J'inter-peliesia sur la conduite de La guerre et aes buts. Les snétaanoïphege» d'un journal îraaçate. D'après le a Joairnal de Genève », M. CLé-mflttKjeau » l'intention de rendre à so» journal « L'Homme enahaîoé ». son titre original : î'« Homme libre ». 'La mouvement Mandais, Berne, 18 no*. — Le gouverHOment augkii» « intardife «ne assemblée des Siun-Fein aav nenoée p«,r Volera et Griffi%, à WaBerford, qui est le centre du district électoral du nationaliste Redmond. Les prénommés fur. nt reçus solennellement à La gare, la veille, par te volontaires et les boy-soouts irlandais. Une tentative faite par les partisans de Redmond, «n vu© d'attaquer le cortège des Sinn-Foin, a ôfcâ empêchée par un peloton mflLittaire armé de mitrailleuses. Les Sinn-Fein ont aLosrs tenu une réunion tin dehors de La viiîle, où Vafcra a d» nouveau démontré que ie but des Sinai-Ftin est l'indépendance de l'Dlaijde, et a ajouté d'une façon sigttifioative qu'on combattait en ce moment aussi bien pour l'ini dap'jada.;yci ; de l'Irlande au front italien, qu'on Irlande même.Piehen et lieyd Goor^c. Berne, 19 uov. — II ost typique de qué'ile façon Le nouveau ministre des Affairé ëtran-gèrea du Oabinet Cîéimenceau, M. Pichon, s'ex. prime a.u sujet du diwours prononcé dernière-mont par Lleyd George à Par s. Dans le « Petit Journal », dont il eat le directeur, M. S'-e-phon Pi ah on dit que le discours de Llej^d George est la condamnation ia plus fctoisiva et la plus complète qui ait été prononcé-' jusqu'ici contre la façon de mener la guerre, par l'Entente. Picboii réclame une direction aussi ferme que p-oag.ble ot déclare qu'il faut procéder avec la dernière énergie contre te fauteurs de défaite, dont l'insolence devient de plus en plus grande et contre les vendus at te osptons qui ne sent pac encore tous pris. Il faut de la mer du Nord jusqu'à l'Adriatique, prendre vie-à-vis de l'ennemi une position dispo-trêvo de re^ources énormes et travailler sans trcv3 et sans relâche à infliger aux Centraux de nouvelles défaite». 3> »<■ la guerre. L'Agenc? Retirer appreiKl d'Oî'ka : le ministre des finances, M. Sboda, a déclaré dans un discours, qu'il est impossible d'envoyer des troupes japonaises nn Europe. Il a. ajouté que les Ailiés avaient reconnu les difficultés d'une seenbb.ble entreprise et n'auraient d'ailleurs jamais exercé une prtasâon en ce s ins. L'em-preesement ma par le Japon à assister te alliés ressort de sa oolla.boration et do son aikio dams te domaines maritime, industriel et fi-naacior. L'aide fiiiamcièro a.ppoci'ltéa diif>ote-ment ou indir etOment aux Alliés par le Japon s'élève à environ un milliard de livres sterling. ds 400,000 prisonrîiers m 4 mois. Berlin, 19 uov. — En l'espace de 4 mois, do La mi-jullex jusqu'à la mi-novembre, l'étendue (Je territoires conquis srur te Alliés s'eat élevée à 45,550 Ioilomètrea c»nr& et le nombre d ® prisonniers capturés à 390,500, s^Qî compter 3.233 carions-. Dans cc chiffre d?: pri'- stMiniers ne sont p-'t. " '; r'ii les Grisonn. ara ptua ou uio ns nombreux capturée au jour le jour sur Las différents îrtsiit3. Il n'a pas été possible omore d'évaluer môme approximativement le butin d guerre pris sur l'euuicmi. Il es-'t compréhensible que te pertes de l'On!n«ni en tué3 ot en blessés sont 011 proportion des chiffrée relatés plue haut. Sur Le front oueat, ci.- sont su 1 tout te Canadiens et ka Anglais qui ont subi de terribles p.rfaes au cours des 14 bî&ailiea engagées pour coniquérir la base des sous-marins allemands sur ki côte de Flandre.Co'Jlsinn de trains meurtrière. Stockholm, 19 uov. — Le « Rauasliojé Slo-vo » apprend d'Odessa quso le 4 novembre, deux trains, roulant à toute vitesse, bj sont rencontrés près de Pachani (Roumanie). Pkus de oeait personnes ont été tuées; plus do £00 outres ont été bte'éas. Parmi les victimes, il y a des officiers ot des soldats russes. On croit à iwi attentat. gioEistea et le Papa, Berne, 19 uov. — A ia demande des sionistes émisses, Le nonce du Pap? à B- rne aurait adressé au Vatican une lettre dans Laquelle y prie le Saint-Père de demander au Sultan de créer une 7.011e neutre de 30 kilomètres autour de Jérusalem. Los sionistes auraient adressé la même demande aux ambassadeurs de l'Entente à Berne. £À GUERRE CIVILS EN RITSSIE. Stockholm, 19 nov. — D'après un avis die l'ambassade russe, la frontière a été fermée près de Toornéa, par les autorités finlandaisrs. On a,nnonce d'Haparanda que les soldats russes cantonnés à Tornéa font cause commune avec te ouvriers de. l'endroit. Depuis samedi, lies voyag&urs se dirigeant vers la Russie, y compris te courriers, sont empêchés de poursuivre leur voyage. Pétrograd, 19 nov. — Las maximalietes se sont emparés vendredi <fc Gatchina; L'éàat major de M. Kerensiki a été fait prisonnier. L'ancien dictateur a pris la fuite. Un mandat d'arrêt a été décerné contre lui. Samedi, on a mi» fin aux hostilités. Le « Matin » apprend do Pétretgrad que les représentants diplomatiques do l'Entente négocieifflt avec Kornilofï. Les conuïîunicatioiis avec Pétecgrad L> bureau Ritxan miwde de Oopeuhague que d pue vendrod te communications télégraphiques ftve Pétrograd sont rétablies. L'Agence télégraphique de Pétrograd n'a- pas en-oorc repris son service. La J&ussio malade. Copenhague, 18 nov. — Le nouveau secrétaire de légation de l'ambr-asade nxse à Copenhague, Baron v n der Rieth, qui vient d'arriver de Pétaograd, a déoLai-é à un délégué du « Politikeu » : « Nous quittons Pétrograd au moment où te balte d'-s Bofechemki sifflent déjà à nos oreilles. En os qui concerne Kerensîei, ou a. cru voir un mom«at en lui 1« ejBtivftuv de La Russie, mais maintenant, c'en eai fait de cet espoir. Note paye est brisé. Il ressoriibie à un Iwiub® qui est mailade d'esprit et de corps. Nous nous trouvons devant un tournant déesif, devant k désir profond da la paix à tout prix. La Ru«ie n'abandonnera pas se« Aliiés. Il faut espér«ï: que te Ixaui-Ja Hor-oes ropreioidocjit, le dessus d*«» la population*. Malgré os qui est Mïivô, l'armée n'eab paa | anéantie, bien que l'activité de» Boî&chawâfci l'ait affaiblie et que la discipline en soit atteinte. » ifâsis le chaos. Berne, 1 g nov. — Le a Temps » commemor à admeribre l'hypotlièee que 1 s maxiiaalidter garderaient le deseu&. On ne sait pourtant ricui •de ce qui se passe en Ruas'e et l'on vit dan» cette hypothèse que K-eroaskj ot Kaisdin8 sont dévoués aux Alliés, que Léni ne et Ti-ote-ki par contre sont vendus aux Puiaasîices Ctai* traies. Les gouvernemea .a d-'s Allias eux-mâ-mes ne peuvent suivre te événesmn s par défaut de nouvel te. On doit pourtant chercher à conjurer le danger. Il est peu ridaiiesible que 'se chefs maximal istra puice'.'nt forcer La coLÏa-boratkm des masses on leur favear par uia apn pet à l'empereur Guillaume et à l'cmpomur Charles. On devrait chercher su.r quoi se base l'.nflueace de» ohefe macsiiîia'istes pour utiliser l'i nouvelle siitus'tion ; c'est à oeàte tàahiS que doit s'atteler la diplomatie officielle da l'Eaitente. DÉPÊCHES (Reproduites de l'édition pr<c<de.nte.) L'offensive sur le îrcat ouest. Par-is, 18 novembre. — L' « E ho de Paris f an non 09 du grand quart er général anglais que Le haut eommand ment pr-^Bd toutiis ses mesures pour que son activité offensive puisse se prolonger durant tout l'hiver. Mais on estime que La proportion actu lie de l'artillerie, qui es» de 2:1 n'est pas encore suffisante pour amener une décision. .'.ti ^•- „s Mî^laUe. ReUerdam, 18 novembre. -— On mando d< Londres au « N ieuwe Rotterdamacho Courant » : « On attache une importance particulière à La déclaration adressée par Lord Northeliffe premier ministre et dans la* quelle il t^t dut que l'Angleterre dispoee dA l'armée La plus puiss-inte du mendie, commani dée par l'un d s meilleurs généraux. On en conclut qu'il ex ete effectivement des divesr-gene s d'opinion entre ie président du cwnseii ec ses conseillers militaires et que Lord Northeliffe se range définitivement du côté de ce» deraiors. L'organe libéral « Star » dit qua l'on ne saurait ranger Lord Northciific dans la catégorie des rats abandonnant le navire lorsqu'il est sur La point de sombrer. L'écrivain politique bien oonnu Masàngham éoritt' qu'il e»t possible qu'il se constitue un gouvernement avec Lord Lansduwnc comme piQ, nier ministre; Asquifch comme minietre des af, faireg étrangères; Balfour, eteréUsire' d'EbaK; des Colonies et Smiitti à ta GuOrre. L'orgî'-m» conservateur « Specfetor » émet l'avis que la retraite de Lloyd George cet devenue nécessaire dans l'intérêt de l'Etat et pour sa sécurité et la « Pail Mail Gazette » se rallie ) Cet avis. La Haye, 18 novembre. — Dans les milieux de l'Entemte, bien informés, on dôsiigne le géi nérai Smuita comme aurjooaKniir évonituiel dt Lloyd George. Wifcaa tt ie c-oiu-eil de suene dt« Ailiés. La Haye, 19 noveimbie. — On mande ua, Washington: Le président Witson tiendrait beaucoup à occuper un siège au coeiseii cté guerre suprême inteinationai, vu que les trou-" pee américaines combattent à l'(JUGSfc, et ia-tervieedrout au&si ptochait»tan.tatt on Italie. Il ne serait toutefo» pas possible d'accéder paix vœux ete Etats-Unis, le gouvernement de' Washington ne s'étant point fonnellemeint engagé ris-à-vis do l'Entienti» ot n'ayant poinA ;dentifié ses but» de guerre avec ceux de l'Entente. Ce serait surtout Ruissdi qui cliereiterail) à être nommé oomme délégué do xifcson au conseil de guerre. En Russie. — Vers la monarchie? Vienne, 1S novembre. — Un mande de Ce-penh-'igiue à ia » Wiener AUgemeine Zeituttg » que le grand-duc Niikoiai ijikolajewitch eafc arrivé dans le quartier général du général Kaledin à T«sc4i.etfa>vv- et qu'il lui a ollert ses' services. Kacdin a chargé lo grand-duc du commandement des troupes de eosaqueis et) iui a déclaré, au cas où il réussirait à battra ies bolsohewiki. qu'il rétablirait la monarohiaf avec le grand-duc comme règlent. Korenski so serait suicidé? Bâle, 10 nov ambre. — D'après ie « Matin » Kerensfei se serait suicidé xr désespoir da f anarchie croissante en Russie. Les traités sscrets de l'Entête, Londres, 18 novembre. — On lit dans La tt ïimea »: « Pour le cas où les maîtres actuels da St>-Pétersbourg procéderaient à 1* publication d>;8 traités secret» conclu» entre ia Ru»* sie et, ses Alliée, l'Entente y i»âpondrait auesw tôt par une rupture immédiate de» relation# diplomatiques avec la Russie. » LA GUERSE EM HAOTE-ITALIK. La Haye, 18 novembre. — Le oorrespetudaut de l'Agence Reuter au grand quartier générai italien lut télégraphie: « Le temps d'hiver, clair ot sec, a favorisé la reprise de la iufcte, qui maintenant fait rage e-ur le versant méridional du plateau des « Sette Commun! », dans tes montagnes entre la Brenta. et Le Piave, et le long de la rive droite du Piave jusqu'à La moi-, c'eat-à-cfoe sur un front d'environ 120 kilomètres. Le plateau dtaa « Sette Commuai • constitue en quelque sorbe un bouclier protégeant la plaine vénétienue. L'a Allemands et les Autrichiens réalisent d^3 effort» conuBus, avec des pauses de plus on plus courtes, aveo des forcée toujours fraîches at de plus en plus importante, og qui a peur eonaéquenas d'empêcher les Italien» de pouvoir amener de leur côté des renforts et de se r -peser un peu, après te tribuLatiions de oes temps deruieis et de ré-paj-or un psu te dégâts. Entre la Brenta, el le Piave, les Italiens occupent le « Monte Grappe » qui se daeaeo eomma un rocher au milieu du flot dee troupes ennemies et qui a jusqu'ici empêahé l'ennemi de desi£*ndre d® l'autre côté du vercawt, en premM- lieu sur Trévi«e et Baaaano. Sur plusieurs point», te Italien» ont réussi à détruire des bateaux sur tequefo essayait» do tmrvarjw le fleu ve. * D'autre part,. 1« représentant, da l' « A«s»

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software. 

Er is geen OCR tekst voor deze krant.
This item is a publication of the title Le bruxellois: journal quotidien indépendant belonging to the category Gecensureerde pers, published in Bruxelles from 1914 to 1918.

Bekijk alle items in deze reeks >>

Add to collection

Location

Periods