0 i^nîiee - w. ABONNEMENT POSTAL, ÉD. j| Bruxelles - Province - Etranger 3 mois : Fr. 4.50. - Mk. 3.G0 Les bureaux tie poste en Belgique, et à l'Etranger n'a^cgjpteiit qi o des abonnements TRIMESTRIELS; ceux-ci prennent cours les 1 Jakv. 1 Avril 1 Juillet 1 Octob On peut s'abonner toutefois pour les deux derniers moiN ou même pour le dernier mois de chaque trimestre au prix de : 2 Mois 1 Mois Fr. 3,00-^.2.40 F-1.50-^1.20 - - 0—— TfiRÂŒt : 75.000 A CIHQ GHTIIIeS Liimancne ei i-uni r Rédacteur en Chef : Marc rte SAI/M »pgMM^jFMtME»r3Pg«3CTir-2Tj«caag<»ac3m i n ■■■ ■ i« in — ■» '■l'M Rédaction, Administration, Publicité, Vente : BRUXELLES, 45, RUE HENRI MAUS ANNONCES — La ligne Faits divers et Eclios . fr. ".00 Nécrologie "00 Annonces commerciales . 1.00 > financières. . . 0.50 PETITES ANNONCES La petite ligne O.L La grande ligne 0.50 TIRAGE : 75,000 PAR JOUR SSSZBSXBSÎEBi'SSa^ ^ JjUUUl G HHO Jiiâilll^gâlillil Le correspondant du « Nieuwe Courant » < La Hf.ye, écrit, de Bruxelles à son journal, < date du 4 août, le remarquable article qi ,\oici : « Différentes catégories de personnes crier liaro depuis l'occupation sur Le journaux bt g€6 paraissant en Belgique. La presse a ei de son devoir dès le début de flageller 1 abus qui ont été commis dans les oi'ganiàatioi officùllet, et non officielles de secours et' d' limentation. Ce6 organismes institues dan un but humanitaire, ont donné natureHemea lieu, ça et là, à des critiques fondées. Je dis nuiurditmenty parce qu'il est pre qu'inévitable qu'une organisation de cette ei vergure. comme c'est le cas iei, puisse fou tionner à la perfection dès le premier jour. LA CRITIQUE EST DONC NECESSA, RE — si elle est légitime — et cet! critiqi m }'eut être mieux exprimée que. par la presa II y a toutefois des personnes qui eWena-er de. ce fait si chatouilleuses, qu'elles ne tol< rent pas que quelqu'un juge leur gestion, m< irfë si cetit gestion est critiquable. Il est donc très compréhensible qu'en cei tains endroits il s'e&t créé une situation a; sez tendue entre c s personnes et la presse qi les critque et il est assez humain qu'on essai de déprécier cette presse et même de la rendu suspecte. Cette suspicion émane toutefois surtout d ceuj• qui veulent profiter des malheurs clou ^ notre 'jxnji est frappé pour s'enrichir naturel lement au détriment de leurs compatriotes. 11 existe certainement des négociants Honni; tes, même à l'époque actuelle. Je répète « à l't p-oqùe Actuelle », parce qu presque tout le monde commercial a appris couaître cette maxime : « Soignez votre poi te-monuaie, soignez-le, quoiqu'on en dise! « Vous auriez été ébahi, au début de la guei r , d'entendre cela, mais maintenant, oui mo; Dieu; pourquoi ne le- ferez vous pas? un au tre le fait aussi ? » Ce qu'un autre fait, pourquoi ne pourrais je pas le faire? Et la race des négociants hon nétes, c'est-à-dire ceux de la bonue espèce d'à vant la guerre, a vu son niveau moral baisse de- jour en jour. T ■" "i-'l "<* n'* i-,,. i„ t.. :i. j chaque négociant pris isolément, mais biei dans le fait de la réunion en une sorte de con sortium des négociants qui n'ont embrass< cette profession qu'à la suite des circonstarnee nées de la guerr et qui sont devenus des spé ci;lateur.s d? grande envergure, provoquant , Volonté la hausse des prix -des marchandise et des denrées. L'autorité a bi n édicté des mesures tendan à ramener le commerce équivoque à un mini in uni de nuisance, mais ces - trafiquants, qu (sont et restent antipathiques à la nation bel ge, avaient déjà à ce moment gagné des som mes fabuleuses au détriment des pauvres Bel ges. Ils essayent encore maintenant de se sous traire à l'observation clés prescriptions et de ordonnances. Ces consortiums ont eu tôt fait de ruin le commerce honnête, celui-ci étant déjà grit veulent sinon m orteil ciment atteint par 1 création des magasins dits américains des ce mités locaux de la Commission for reli f i iBelgium. Vinrent ensuite les magasins coin iiiunaux (et les intercommunaux.) 11 est incontestable que ces organismes on accompli et accomplissent encore un t-rava: qui ne sera jamais assez apprécié, niais cel n'exclut pas le fait que des milliers de nége c'arrts, des voyageurs de commerce et d s bot tiquiers ont été frappés dans l'exercice de leu profession et se suit vus enfin condamnés épuiser l»'iir tir lire, honteux qu'ils é; .xi'sn 'de vivre aux crochets de la charité publiqu< 'et ne voulant pas se laisser mourir de faim. Qu'on cesaie donc de vendre dans n'impart quel magasin qui, avant la guerre, acheta" beaucoup. La première réponse du négociai sera : « Je ne vends pas pour un sou de tout la journée. Je ferais mieux de fermer! » JSf. en effet-, nombreux sont les comm j çants qui ont déjà fermé boutique. A la vérité j'admets que c'est, une questio difficile à résoudre. D'une part on est en pr< eence d- - intérêts de la classe ouvrière et, d< bourgeois nécessiteux, auxquels on v ut- p1-1 curer des vivres, gratuitement, ou a bon ma ché et d'autre part on porte un coup presqv mortel aux intérêts d s négociants ord'lnair: qui ne trouvent plus a. ecouler suffisammei leurs marchandises, ce qui leur est nêcessaii ]X>nr pouvoir vivre. Je constate simpl nient les faits et je vo qu'entre ces deux courants il s'est créé ui n uvelle bi anchc de négociants qui acca-parei tout ce qui et à leur portés et qui en exto queut des bénéfices énormes. La Presse n'e-l pas tendre pour c?s iapac et ces usuri rs: de son côté elle s'attre des ji vtclive,, très « indésirables » et fort immei tées. Mais les journaux tapent journelbmei sur tous les a bus»n'importe où c ux-ci se pr duisent et. peu inip r'e ceux par qui ils «* commis.. (Se rappeller que c esc le « Bi u>. lois » qui a inauguré cette c-impagn d'ass« niseement urgent. N. H. L. R.) Il est donc compréhensible que la presse soit fait un grand nombre d'ennemis; mi elle fi* «»• d'voir ei pour faire son i,ftvi, dons les tristes c'erôtrnsfances actuelles, il fa Urnir du courage. Nous savons très bien que beaucoup d? ge prétendent- qu'aucun journal belg. ne deyr; «« fis» fii u»i»v f»ya||w Hy&Mwu< le De nombreuses personnes affichent tOutefo n cette opinion datu un intérêt pure ment pei te sonne!, car le 2>lus souvent i apparition de t< ou t:l journal est pour eux une épine, un ol •t itaelu à leur soif d'aecapurenurit, pour le nie 1- tif qu'il y a des journaux (le « Bruxellois u surtout) qui se sont acquis peu à peu un :s clientèle nombreuse et qu'il s ra difficile d ;s les faire disparaître à ;a conclusion de la pais l- Ce seul fait inspire à certaines personn s un .s crainte compréhensible. (Notre rôle n'est pas t eu effet, fini, loin d. là!) Mais les personnes qui dêsapyi ou ven t d >- bonne foi la pvbhcuitou de journav, behjes sont très peu tiombréuses au jour d'hui. Car, eu ce qui concerne cette questio' et beaucoup d'autres-, Vopi'mori publique su ht peu à peu an grand revin ment qui s e fera sentir pendant des anné s. Et pour beau coup d'autres questions encore, ce revirtmen t dans l'opinion s'est général.nient produit (jrâ - mce à la presse. Il est certain que la presse n'est pas tout puiseamte et qu'on y débite encore baauoouj de non-sens, dont j vous citerai à l'ocra sic* quelques exemples, mais iVSANMOINS LA i PRESSE ACTUELLE FAIT UNE ŒUVRh e SAINE: PERSONNE NE l'OURSA %t i CONTESTER. Du reste, p.ut-on s'imaginer, une Belgiqui sans journaux pendant' deux a r - : t U est vrai qu'on lit des journaux hfolian dais par milliers; niais ceux-ci, donnent plu tôt les nouvelles de î'étrang r — ce qui a in-couteetablement contribué à pouvoir jugei sans parti piis et à raisonner cMirem-aut, tandis qu: les journaux belges publient plutôt de: i nouvelles locales. M. Not.homb, substitut élu procureur du > Roi, à Charleroi, lors du procès contre la « Régira », dont le « Bruxellois » a parlé dans son i édit-ou du 1er août 191f>. 15G3 A (article de fond intitulé : JUSTIFICATION OFFICIE L LE J a et primé l'avis que la, pressé actuelle et rendu, des gtrvkes et en rendra encore à l'avilir et qu'elle est NECESSAIRE. M. Noël, le défenseur de « L>a Région », avait déjà formellement protesté contre l'invitation au silence sur les abus e> déclaré que T . , ,, IW.M.rWQ I t.n ..T..... n. i . qu'elle doit être EN COU F AGEE dans -cette camjKigne. Les paroles de t excellent substitut ont fait ' une profonde impression sur le peuple belge intelligent, même, sur cdic qui prétendaient i — par patriotisme — qu'aucun journal betgt - ne pouvait pardifre au>si lôngtemps que l'occupation ennemie u u pas cessé. En générai ces journaux étaient considères comme étant vendue aux Allemands et leurs ' rédacteurs proclames traîtres; ILS SO-■ t MAINTENANT lilil L LAMMENT VENGES EN PLEINE SESSION JUDICIAIRE ET FAR LA B&UCIIE DU MINISTERE PTrKJ.rr: LUI MEME, ànmie de la Loi!! > t des Nous lie pouvions espérer mieux. M . eh ^ 1H ^ n ,r f| LA GUERR! ont * allemands» 'ail HEIII.IN, 12 août. — O/i'eiel de ce mit «la Théâtre de la guerre â i'Oiiest c°" De grandes force* anglaises ont attaqué e ou" tre Thi pval et le bois de F'nireaue ainsi q (iu*Uemont. 5 a J « nord d'Ovillera, p! es de Pozières, ils o ^ été repoussés dans des corps à corps et pur a contre-attaques. Au nord de Bazentin-le-Pe et près de Cudh mont, les at'aques ont echf sous le feu d< l'artillerie, de l'infanterie et a tftlt mitrailleuses. Entre M a tire pris et la Sumn. ant une rigoureuse attaque française s'est brin ut© français ont pénétré au nord-est d lit don s une petite partie boisée au sud de 11 ~ Somme ; une attaeiue ennemie partie/le éch"ué 'près de lia et e u i. .1 droite de la Meu io:" àuiis la nuit du 11 août, des attaques à la g, n?T natif au nord-ouest de l'ouvrage Th ■atimoni, d8S hier soir de fartes al taquet; d'infanterie du n0" l'ouvrage même ont été repo-éÇsces avec iav" lourdes- p'rt-cs pour les Fiançais. Au sud /.fin tre i/, une entreprise de patrouille ai mande a réussi; elle a fait des prisonniers. 1 Théâtre de la guerre à l'Est Rirs flrméas du feldmaréchal-général vojç voi! Hindenhurg : une Des détachements russi s ont attaqué vaii eut rw nt près de l)nbc:y ■;/ et sur la SI ruina tor- l'ouest du lac Nobel et au siul de Zareczf. D<. .1 coiub du Stochod, à t'est de Iiow l, par u aces courte attaque, U0 Ru*sts ont éti faits priai in- mers et plusieurs mit)aillmses ont été cap cri- ries. De fortes attaques enn nues ont été t lent joué s ti< deux eô'tt de 1 rosc'anice, « / ou pro- de Zdocze. sont Nos e^cidt i'ies d'avinl eurs ont trouvé de ir xel- • ? au ces derniers jours sur la voie. Ketit =s*û- Sar-ny et au nord th cdU-ei m de,s ccnnpeme con Ad érables de troupes, des buts avantagi e se* qu'ils ont amplem'nt c niverts de bombes. nais nord de Sol-iti, un avion russe a été de sien voir <n combat aérien. faut Front du [eldniarcclial archiduc ('.Imite Au sud de r/j'd')c7.e, le stur, il y a eu cm crens u n n f combat. Ft'ut le re^te, au nord < ■rait. S Carpathes, il n'y a eu d'actions d inf. ter]» f.e* mouvements enlrcm'is s'aceomp t _ sent systématique i.r-'. Dans lis Carpathe |rj par une attaque pr^essive au nord de Zabi " fions avons Jait pionnier» 700 hommes i fois capturé 3 mit) ail/eue s. Des deux côtés d< jer- hauteurs Kapoul d\ troupes,allemandes soi f?/ entrées en combat. ,1 ob- Dans es Balkans no- les faibles attaq/s partielles de l'adve. s » sa ne renouvelées )n\\au sud du lac Doiran . nie sont éteintes rapidement dans notre feu d'à. de tdlcfie. tix. AUT.UCï-ilEMS me 1 iEN NE, i! .coti1'-; ►as, lljcàire m i ijuerre russe. Armée du i>kWirfâchal de csrvaiwie arc h: (fc duc Charles I !Ui L'attaque des trov/s allemandes et uus.tri hongroises e >»ibattat,,-daiis les Caruatftes.at UT' i i . 1 x ;on avance avec succès, ifait capt-urtr hier a l et su "< "!i Î00 2»'i$o.'irui i f e,i -J mitrailleuses. Au sud-est de \\ '(;ôshta, des tentatives a JU contre attaques rus*\._ ou4 été constamtnei ?nt repoussées; s.nou il ry'Aa eu, dans la portée d ,. j front de l'archiduc, n,e rea luftscence d'act viié qu au bas <le la Jotà-Xipa et au sud n Zaloc-c. .Il S - uo L'armée du colon, /général von Bohm-E, •G^ mol'i a refouit hltr 'âis" lies fortes altaqiu , I russes à l'ouest d, ZaW.t. A l'ouest de Kus:<,iAti, une attaque sttbn ! sur une position el'uetéf tle l'ennemi nous fait eàpt-urcr 170 prtt\vnters et J mitraillci ses. Au sud de. S'obyewui, nouvel écroulemei in_ dès tentatives de jmiss(u,c (Us Russes. iu. Ttiéûîre de la guerre tîaiiea. u_ Dans te secteur jif«J èfn la mer et la va eer de 11 ippacii, plusburs tentatives des Itr 'n- h'xs de s'approcha- dé nos v'nn'elhs position jç, 0>>( échoué soin notre pu. Sur les haute ut s à l'e<t de G'Orz, nos troup jj,, °nt refoulé à nouveau Jr/p forte attaque, e prenant à l'ennemi 10 éjpéert et IjO soldat, M1 Le mon' Sun Gabrir/f^cf le mont Santo si bissent une violente eaioMiiwde ennemie, ■j. Au front tyrolien, te petites e rpéelitior (C_ nous ont fait cap>ure> b'ît prisonniers (dont n. "ffici'r s) ainsi qu'une mt railleuse. llieaire de la ijticne sud-li.st. Rien de pnrtiçtihêrem<•><t important. ■ ' Sur mer. Nog avions dt t bombanh très,;, "e. /''■.zwncM, A w fiMi^ffsn tien d'aviation ennemie de G or go et les chai tiers Adria à Monfidconc, puis, malgré m, lit violente cont,t-eanonnadt, sont revenus i) gc demnes. nt TURCS CONSTÀN 'J'/NOl'LE, 12açrtit. _ Du egretn " quartier générai : Au fiant de l'tral;, pas d'événement impo tant. Une partie du contingent anglais qi IV-. attaque nos volontaires et nos défachetnen réguliers aux en won s de iVàssicriclt, dans secteur de l'Euphrate, a dû se retirer* apr, deux heures de combat, en laissant sur le te 1 ' tain des morts et des blessés. " En Perse, au front i itste1 nos détachemen ont e.rpulsé les Russes de leurs positions s tut s à l'ouest de Kangauer et les ont cha ses de ce village clans la direction ouest, en l i 1 faisant quelques prisonniers. L'ennemi, pou suivi par nous, se retire avec le. gros de. ir» fo ces vers Essadabaa sur lu route d'llamada. .fi Nos détachements avancés ont atteint Pa. medahad à 17 km. au nord-est de Kangaiv et tl' Il u ssevnabad, t'i 10 Inn. ti l'est du vitlai , précité. Nos trou pis, qui avaient, le (i aoû chassé l'ennemi de, Singiir, l'ont e.rpulsé eg lement du défilé d'El mis, situé « '23 km. èi V c du dit village, et ont pris jnssession du tl 'ul fiVé. Les prisonniers captures racontent qu't cours du dernier combat non s-ulerrient un < leurs obusiers, mais a:i<s,, un canon de mo tagne et 1/ canons de campagne furent rend f't inutilisables par notre feu et furent transf "" rés derrière le front. 's Au front, du Caucase, nos opérations ci l'eu ' aoiic/i! suivent à coup sûr leur développemen e'" Une partie de nos troupes a rejeté v rs 'c No, "" les Russes qui étaient renés au sud de Tatua sur la rive est du lue Wan. La ;one qui s' a tend jusqu'il la rivière liitrad au nord . s(> Musch, est débarrassée de l'mnemi. Les troupes ennemi: s qui se trouvent da et les secteurs d'Ognqtt e' à l'ouest, de Kighi co lns imitent à battre en retraite dans différaiI 1directions. Au centre et à taile gftuclie, la poussét nos troupes empêche l'ennemi d'eff.e'efiâr a retranchements dans certains secteurs. Le Vi août, 18 navires de guerre th difi rentes classes tt en différents groupes ont bo, bardé, durant wti heure et demie, les locai'n ne- de Même ris, Fat hic, fcin'lt et Me m nu, pi i a se sont retirés, n'ayant causé que qudqi 'ins■ dégâts (le. bâtisses à Mersmà. ■me Au front d'Egypte, le V etoût, les Angh on- attaquèrent, av'c dt l'infanterie et de lu < • tu- valerie renforcé s par de l'artillerie et des r, dé- traillçuses, nos positions situées eiipé- enviée lest J th Eatia. La combat di ra treize heurte et termina il notre avantage par su'te des violt tes attaques opérées pen nos troupes contre r, l_ c/eu e eiilcs tle l'> nncni', lequel wbit des pe.r ,'ni< colossales et Ijatut en retraite dans la t/ir . (. tion tle Romani. Atl FRANÇAIS itlu l'A RIS, Il août. — Officiel^ h., p. r. An nord tic la Somme notre artillerie a t, i enté d'S tirs tle destruction efficaces sur les ■ore tjcuiisatidus cniiemics. Au eoiirs d une ope des tion de. détail nous lirons fait des prisonnu-rs ./ A,,/., n .. i/>j nc/i/ h m v* s, la Meuse nous avons exécuté un.coup de main e, sur les tranchées ennemies à l'est de la côte 30./ et. ramené des prisonniers. Sur la rive droite ?s activité moyenne des deux artilleries. Escar-it mouches à la grenade au nord-ouest de l'ouvrage de Thiauniont. Canonnade intermittente sur le resti du front. r. Aviation : Dans la nuit du 9 au 10 août nos sc escadrilles ont bombardé les gares de Youziers r. et Bazaricourt. Paris, il août. — Officiel. — 11 h., p. m. : Au nord de la Somme, Vaprès-midi a été mar-■c/ué par une attaque brillamment nvnée et complètement réussie de notre infanterie. Plu-i- sieurs tranchées ennemies ont été prises d'assaut par nos troupes qui ont établi leur nott-r>- telle hgne sur la croupie située au svil de Mctu-u repas et le long de la route qui va de ce vil-i- lage à Uem. Un peu au nord du bois de Hem, une carrière puissamment fortifiée par l'en-'<' iiemi et deux petits bois sont tombés en notre it pouvoir. Nous avons fait cent cinquante prt-u sonniers valides et pris dix mitrailleuses au cours di celte e/cion. Au sud de la Somme, lut-le te intense des deux artilleries. Sur le front de Verdun, bombardement de nos premières et r- deuxièmes lignes de la région de Chattancourt °s et clu secteur Thiaumont-Fleury. Aucun événement important à signaler sur le reste du 'e front. o ITALIENS ROME, 12 août. — La journée d'hier a encore marqué une brillante victoire pour l> nous. Les vaillantes troupes de la 35 armée, qui pérsibtaient avec une vigueur croissante dans la violence de l'attaque entreprise le 0 août dans le s'ctciir de Sa-n Michèle et de San Marti'i.o, ont conquis toutes les lignes très '* fortifiées de l'ennemi sur le Karst, entre Wip-pach et le mont Cosieh l'est de Sels). L'en-"s nemi s'est retné. Dans l'est de la " vallée, il n'y plus, ci présent, qutt - ' de fortes arrière-gardes sur leDebili et la liau-tcur 129, à l'est de Monfaleone. Nos troupes ont occupé l'ubbia, San Marti no dcl Carso et ,g ta localité du haut plateau clc Roberilo, et ont ° atteint la hgne Voilée de Finofa (t Crni l/ib. Dans la zone située à l'est de Gôrz, l'ennemi, fortement retranché sur la ligne mont San Gabriele-mont San Mtireo, y résiste ferme. , N os troupes ont atteint les versants ouest de :a. Sur le restant du front, les eT.W^- ertozln:-monstratives accoutumées de l'adverWnî" û'ifi, été repoussées partout. Des aviateurs ennemis ont jeté des bombes ' sur la lagune (le Grado cl sur Venise, y causant quelques dégâts à des fabriques, mens aucune p'rte humaine. U ne escadrille de nos d avions Voisin renouvela hier le bo-mbarde-inCnt de Z'ravasma d'où l'ennemi évacue le matériel des tranchées perdues. Les aviateurs, évitant les projectiles des batteries de défen-fs se, ont jeté une quarantaine de bombes sur ïc leur but, l'ont détruit, puis sont revenus in-, es demnes à nos lignes. ' ANGLAIS ts LONDRES, 11 août. — Entre l'Ancre et 7_ la Somme, situation inchangée. A la partie s. ouest du front anglais, combat (le tranchées n. accoutumé. De part et d'autre, il y a, tous les jours, de nombreuses attaques, r- —— n ■ m i«,ii — Dernières Dépêches cr a 7e Un nouveau contrai f, entre les puissances eentraKis ci la Uoumanie a- On mande cle Bucarest que la C-ntrals rou-st main® d'importation vient de conclure un é- nouveau contrat avec la commission d'achat lu des puissances centrales. Le nouveau contrat, le auquel les milieux agricoles roumains atta- chent un. grande importance,- est le troisième us qui a été conclu depuis le commencement clc é- la guerre. Par c contrat les puissances centrales ont acquis une grande partie de la ré-'le coite de cette année, tant des céréales qu des 't- légumineuses. ''d j.a si 1 ualion sur les deux fronts. Nous lisons dans le « Frankfurtor Zeitung »: é- La situation aux deux fronts est inchangé?. de A l'Ouest les foites attaqu s des adversaire* "sur les points signalés depuis si longtemps "s déjà, ont été repoussées et à l'Est- la grande n- bataille prend une tournure favorable pour 'es nous : les Russes attaquent, avec acharnement, mais subissent des pertes considérables, dans dt le but d'atteindre le plus vite possible Kovel 'rs et Lemberg, tandis que les armées coalisées, tout en perdant un terrain insignifiant sur le front étroit dans l'angle Dnjesfcr-Bistritza, ch relient à maintenir J'équilibre et à gagner du temps, en se tenant partiellement sur la 'défensive (ce qui n'exclue pas des contre-at-toques), et partiellement par des opération-offensives (front, des Carpathes). ■l!S Le communiqué de ce jour en donne pour la première fois le motit : «. Le nouveau group -'''■ ment en couic- dés troupes coalisées, qui a eu "" ordonne, pour tenir compte des déplacement; s< <le troupes lusses, est encore en exécution. > Cela seînble venir de Hindenburg. Il a l'-habi-■ tudt de ne rien annoncer, mais la reprise for nielle du comniaudemcnt supérieur app 11. <c~ l'attention de tous, sur lui, de manière qu'oi ne peut qtie se poser la question : Que i'era t-il? Chacun sait naturellement que quelque n.: chose arrivera. ré- Dans la moitié sept ntrionale du front di or- l'Est, il y a eu de nouvelles tentatives de di eu - version tle la part des Busses. 1 nu t1 ! ment et L1 armée de Linshigen a eu un jour de cal nu au au Stochod. Les russes purent combler leur de colonne- par des troupes fraîches et prépare de nouveaux assauts dans la direction cte ivo-v 1. On peut conclure du fait qu'on a constate, rien que dans le comté du Stochod, cinq division russes, de quelles masses de troupes il s'y agit-. La première et la deuxième division de la garde en font partie. Dans le secteur qui s'y rattache, l'armée du général von Terc-zyanuki, qui a commandé récemment un corps tie nos alliés, défend, à l'ouest- de Ltiok, Je front sud-est de la région de Kovel. Au sud lSôhm-Ermoili commande l'aile droite du grand front de Hindenburg. Suive-n.t ensuite l'armée Bothmer, -dans la région du Dujestr, l'armée Kowess, qui n'a pas été retenue, en dépit du « Tempe » par les Italiens en Albanie et à l'aile extrême les troupep des Carpathes .Pfla-nzer-Ba 1 wn. Ces trois armées sont soumi-s's au Ciommandement' clu successeur au Trône autrichien, auquel on a adjoint un excellent chef d'Etat-major. L'unité à l'Est est complète et la nouvelle organisation a été si bien calculée tjue l'accord le plus parfait, est assuré pour les opérations. Elle portera bientôt, ses fruits. Dans le secteur du front de l'arch duc Charles peu de trrein a été perdu au sud du Drijestr. L'onnemi .ssaie d'} at-tfindry d'abord Stanislau. Le général russe Leschetzki, qui paraît avoir reçu de très gros renforts en troupes de réserve, y essaie de déborder. Il marche vers l'ouest, tandis que dans son flanc uns armée russe cherche à arrêter les régiments austro-hongrois et allemands avançant des Carpath s. La- caractéristique de la situation militaire à l'Est est particulièrement visible « Une lutte pour gagner du temps. » Bagarres 'ô Vtlicncs. Bâle, 12 août. — Les journaux suisses annoncent qu'à Athènes il y a eu, à la représentation théâtrale de me cre-di soir, de violâtes bagarres entre partisans et adversaire^ cle Venizelos ; l'aide de camp du ministre de la guerre aurait été blessé, ainsi que plusieurs civils. Les Turcs pour le front de l'Est. Vienne, 12 août. — Les trams de soldat-.», turcs arrivent nombreux à intervalles réguliers et la répartition est d'un ordre parfait; la plupart sont formés cle wagons allemands; et austro-hongrois; la plupart des Turcs sont jeunes, vigoureux,. et ont déjà combattu au Caucase et aux Dardanelles; leur équipement-o-t. irréprochable: ils fe tiennent silencieuse-^ tirnents. Des mulets également très bien harnachés sont expédiés par la Turquie au front, escortés d'officiers allemands, de même que les soldats turcs. Le sons-marin niarcSiiisul o Bremen ». Bâle, 12 août. -- On mande de New- Y ork à l'Ag. ilavas que le sous-marin maraliand «Bremeii» se trouverait à proximité de la-côte et- qu'on s'apprêterait, à lui préparer un accueil chaleureux. La (juerre maritime. Lngano, 12 août. —■ Le navire de guerr italien «Dandolo» a été détruit uu des premiers jours de ce mois; les annonces nécrologiques paru:s dans les journaux mentionnent les noms des officiers qui y ont péri, confirment a présent le fait. Le «Dandolo» était un vaisseau de combat tout neuf, de Ire classe et jaugeant 28,000 tonnes. Lugano, 12 août. — Bien que les journaux italiens observent le silence au sujet du vaisseau de guerre italien «Léonardo da Vinci», signalé comme étant, détruit, depuis trois jours, on Ht dans le «Cornere délia Sera» d e.-, annonces nécrologiques mentionnant les noms des officiers qui y auraient péri. Marseille, 12 août (Ag. R uter). Le vapeur japonais «Tenmei Maru» a été torpillé élans la Méditerranée; son équipage a été dé barque. Christiania, 12 août. — Le bateau norvégien «Bertap, de 203 tonnes, transportant des bois de min.6. est arrivé à l'état d'épave à 20 milles de Flamborougb; il a été remorqué dan l'ilumber; il auia probablement été torpillé. Londres, 12 août. — Le Lloyd s:gna!e qut le vapeur britannique; «Newburn», de 3531 ton il », a été coulé par un sous-marin, et que le voilier «Longdale», de 2000 tonnes, et t perdu. Amsterdam, 12 aoûj. — Ou reprendra, la, 1G août, le service de passagers enl-ie Fkssiligue et Londres. DEPECHES (Reproduites de l'édition précédente.) Anvers et HeH|j<rtand se vali'su De la «lîcvicw of Reviews», au sujet d lleL goland : « Il est facile de d venir malin après qu'on a écopé, dit le proverbe; n'importe, l'Angleterre a eu tort, en 1890, de céd-r Helgolanti l : à l'Allemagne; ce fut là une gaffe diplomatique dont Te châtim nt nous était réservé par ; la guerre actuelle, llelgoland eût été tout aus-. , si bien, un pistolet chargé sur le cœur de l'Al-, lemagne, qu'Anvers représentait, aux yeux de Napoléon, un pistolet chargé sur le cœur de l'Angleterre ; d'autant que l'amiral britànni-, que qui, en 1807, avait- pris cette île aux Da-! ncis, fit" voir qu'il y avait moyen d'eu faire un second Gibraltar à peu de frais, et de commander ainsi les embouchures des fleuves a-U lemands. » Au [roui italien. — Gorz. Le petit territoire de Gorz et Gradiska comptait avant la guerre 250,000 habitants, e dont 30,000 à Gorz. Le climat et la flore, plu-s tôt analogues à ceux de l'Italie, en font un r séjour d'hiver très agréable, protégé au nord 3me Année - N.676 - Ed. A CI II 19, fJTINES Dimanche 13 et Lundi 14 Août 1916 —i»n—m»a»—«maBi-.iai—«n—nwbjjb——g— imi i ■■■ iuu.ni ■ mmtm m

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