Le bruxellois: journal quotidien indépendant

962 0
close

Why do you want to report this item?

Remarks

Send
s.n. 1917, 21 April. Le bruxellois: journal quotidien indépendant. Seen on 30 September 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/t14th8cr1w/
Show text

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software. 

ABONNEMENT POSTAL, ÉD. B Bruxelles - Province - Etranger 3 mois : Fr. 4.50. - Mk. 3.60 Los bureaux de poste en Belgique et à l'Étranger n'fcceptent que des abonnements t'.ilmes'lriils; ceux-ci prennent cours les IJanv. 1 Avril 1 Juillet 1 Octûb. On peut s'abonner-toutefols pour tes ceux derniers mois ou même pour le dernier mois de chaque trimestre au prix de : 2 Mois 1 Mois Fr.3.00-Mk,2.40 Fr 1,50-Mk.1,20 TIRAGE ïllO.OOO PAR JOUR ANNONCES — La ligne Paits divers et Echos . fr. 5.00 Nécrologie 3.00 Annonces commerciales . I/O > financières ... 1.00 PETITES ANNONCES La petite ligne 0.50 La grande ligne. . .... 1X0 TIRAGE : 180,000 PAR JOUR Rédacteur en Chef : René Armand m Journal Quotidien Indâpsndanf [Rédaction, Administration, Publicité, Vente : BRUXELLES, 45, RUE HENRI MAUS Derniers Communiqués Officiels ALLEMAND» BERLIN, 20 avril. — Officiel ; Thoâtre de la guerre à l'Ouest. Groupe d'armée du feld-maréchal prince Héritier JRupprecht de Bavière: Sur le champ de bataille d'Arias, l'action de l'ar-'iillerie s'accroît journellement ; près de St-Quenltn, elle varie de vigueur. Groupe d'armee du Kronprinz allemand: L'occupation commencée le 16 mars de la zone des positions Siegfried, organisée de longue date, a trouvé hier sa conclusion au nord-est de Soissons, par h cession de la rive de l'Aisne, entre Condé et Soupir. L'ennemi suit en hésitant. La double bataille sur l'Aisne et en Champagne continue son cours. Le long de la croupe du Chemin des Daines, le vigoureux combat se poursuit. Près de Braye, de Cemy et sous l'intervention de grandes masses, des deux côtés de Craonne, des régiments amenés nouvellement se sont épuisés vainement et en essuyant de nombreuses pertes, à emporter la crete de hauteurs. Les Fiançais ont renouvelé hier après-midi l'attaque tentée le 16 avril sans résiliai,pour l'encerclement du bloc de Brimont, par le nord-ouest et le nord. Devant nos positions au cur.al Aisne-Marne, les vagues d'assaut lancées à cinq reprises par des divisions françaises nouvellement amenées, se sont ' écroulées d'une manière sanglante. Les Russes également ont été de nouveau envoyés vainement au feu. Nos divisions qui y combattent sont maîtresses de la s.tuaticn. En Champagne, on a combattu violemment pendant toute la journée dans la région boisée entre h route Thuzy-Nauroy et Au'oerive, qui a été volontairement évacuée pal nous. Au cours d'une contre-attaque, brillamment exécutée, nous avons refoulé l'ennemi, qui a pu progressa avant-hier, ainsi que les effectifs Iraichemcnt jetés au combat pour tirer profit du gain obtenu, et avott* atteint la position visée. La deuxième tentative française de percement c'est-à-dire celle faite en Champagne, a de ce chef échoué. Jusqu'à présent, le commandement français a fait intervenir sur tes deux champs de bataille plus de 30 divisions. Elles ont été exercées après la fin des combats à ta Somme, en vue de l'attaque de percement et des marches de poursuiie espérées. Les es-■- pitance - de la Fiance qui s'y rattachaient ne se sont pas réalisées. Groupe d'armée du duo Albrecht : Pas d'événem lits importants. Theatre de ia guerre à l'Est. Le feu d'artillerie russe s est maintenu également hier dans plusieurs secteurs à une intensité considérable; des actions d'infanterie ne sont pas annoncées.Front en Macédoine: Sur la Cervcna Stena, des attaques françaises peui reconquérir les positions perdues le 17 avril, dit été repoussées iar des troupes allemandes et bulgares. Sur une crête, l'ennemi a de nouveau pris pied. BERLIN, 19 avril. — Officiel du soir : Feu animé au sud d'Arias. Feu violent des deux côtés de Craonne. Le long du canal de l'Aisne à la Marne, attaques françaises dont la plus forte dirigée contre le Brimont a déjà échoué. En Champagne noire contre-attaque a neutralisé les gains de terrain de l'ennemi an nord ouest d'Auberive. La guerre sous-marine. BERLIN, lv avili. — Ofjici l ; D api ès tes information complémentaires, parmi les îeeeiiis sucees sous-marins que nous avons à notre actif, figurent les vaisseaux suivants : Le vapeur anglais armé : « Ben Hcather », jaugeant biu. 4,741 tonnes, chargé de bots; le vapeur an-gi-ais « Hmao. stan » (o,6'y2 tonnes,), charge de boist à i.estinauoii ae l Angleterre; le vapenr-tank anglais « Powhatan » (0,117 tonnes), chargé de 6,ttuO tonnes de gouaion, aont le capitaine fut fait pnson-niei ; le senooner anglais « Silvia », chargé d aigile peut Rouen ; ies bateaux de pèche anglais « Loi a Scaiborough », « Gibraltar », «. Lord Kitchener », « Recto » et « Maggie Ross »; le voilier français ePerce Neige», chargé de charbon, pour Brest; ula Tour d'Auvergne», enaigé de bois ae mines, pour l'Angleterre, et « Si-Nandez », ainsi que le cotre de pèche français « Roland », le vapeur i usse « He.%-perus » ( 2,231 u.nnes), le vaisseau à charge complète portugais « Argo » (1,563 tonnes), chargé de bois, de graines, de coton, de farine et de lait, pour l'Angleterre.; I ancien voilier allemand « R. C. Riekmers », chargé de 7,600 tonnes de sucre, dont le capitaine fut fait piisonnici ; les vapeuis norvégiens « Dieto », chargé de minerai, torpillé au mi-lie d'une escorte; « Cami.la » ^,166 tonnes), et « Kongshans » (380 tonnes bri.l) ; les voiliers norvégiens « Fisiaa », chargé âe tourteaux de lin; « Sneespnrvech », chargé d'huile de colza; « Fri-tnaa 1 », chargé de tourteaux de lin, et « Najade » venant de l'Occident; le vapeur danois « Curre » (1,866 tonnes), et le vapeur suédois « Ester » (2 ,632 tonnes), en outre 7 vapeurs et un schooner irois-mâts, dont les noms n'ont pu être établis; parmi ces derniers figurent un vapeur qui faisait route de Bordeaux vas l'Ouest et qui fut torpillé au milieu d'une escorte, un vapeur armé probablement de nationalité française, chaigé de pétrole et de bois, faisant route pour Ouessunt, un giand vapeur-tank, vn vapeur armé d'environ 5,000 tonnes voyageant sous pavillon norvégien et un grand vapeur armé du type « Arabie » ou « Gn'cic ». AUTRICHIEN VIENNE, 19 avril : Théâtre de la guerre à l'Est. Activité combattive phs animée que as derniers 4 jours en Calicie orienale, notamment dans le sec-teur de Zborow. A part cela, rien ci signaler, Théâtre de la guerre italien. et Théâtre de la guerre au Sud-Est. Situation inchangée. FRANÇAIS PARIS, 19 avril. ■— Officiel de 3 h. p. m. : Au sud et au sud-ouest de Saint Quentin, grande activité des deux artilleries. Rencontres de patrouilles aux lisières de la haute forêt de Coucy. Nous avons fuit des prisonniers. Entre l'Aisne et le chemin des Dames, nous avons continué à progresser au nord de Vailly et d'Ostel. Une attaque ennemie sur la région de Couricçon a été arretée net par nos mitrailleuses. Plus à I est, l ennemi a lancé hier vers 5 heures une très violente attaque sur nos positions du plateau de Vauclerc. Fauchées par nos ieux, les vagues d'assaut ont dû refluer avec de grosses pertes et n'ont pu aborder nos lignes.Pen-dant la nuit, vives actions d'artilleries dans les secteurs de Sapigneul, du Codât et de la Pompelle. En Champagne, nous avons poursuivi nos succès dans le massif de Moronvilliers. Nos attaques ont partout réussi. Nous avons enlevé le Mont Hum «t plusieurs hauteurs à l est, aom la côte 227, aux abords sud de Moronvilliers. Au cours des combats de cette nuit, nous avons capturé deux nouvelles batteries ennemies. Nous avons identifié sur le front entre Sois-sons et Auberive douze nouvelles divisions ennemies. Dans la région de Saint-Miliiet, une tentative ennemie sur la Jeune de Roinaijiville a échoué sous nos feux. L'ennemi a laissé des prisonniers entre nos mains. PARiS, 19 avril. — Officiel de 11 h. p. m. ; Entre Somme et Oise, actions cl'arlilleris assez violentes. Au nord da; l'Aisne, l'ennemi, sous la pression énergique, continue à se replier vers le chemin des L)unies. Nos troupes, au cours de la fournée, ont occupé les villages d'Aizy, de foybet, ae Laffaux et tiennent étroitement le contact avec l'ennemi. Le fort de Conaé est < gaiement tombé en nôtre pouvoir. Dans la région d'hurtebise, apiès un vif combat, nous nous sommes emparés d'un point d'appui eu nord de cette ferme. Nom y avons fait cinq cents prisonniers et capture aeux canons ae cent et cinq. A l'esi de Genïicourt, nous avons réalisé de sérieux progrès et fait une cinqiiip.Mt.ne de prisonniers. En Champagne, la Ic'.ït d'artillerie s'est poursuivie très violente dans le massif de Mo-ronvihnrs. Nous avons élargi nos positifs au nord du Mont Haut et nous avons repoussé deux contre-attaques ennemies sur cette légion et sur le Mont Cvrnitlet. Au nord-ouest d'Auberive, nos troupes ont brillamment enlevé sur un front de 2 km. un système de tranchées fortement organisé reliant ce village aux bois de Moronvilliers et iejeté l'ennemi aux lisières sud de Vaudesincourt. Cent cinquante prisonniers ont été captures au couis de cette action. En Argonne, une tentative ennemie sur une ae nos tranchées vers Bosnie a été aisément repoussée. La lutte d'artillerie a été par moments assez vive dans la région de Vauquois et sur la rive gauche de la Meuse vers le Mort-Homme.Journée Calme partout ailleurs. RUSSE PETROGRAD, 17 avril. — Officiel ; Sur le front à l'ouest, pendant la huit du 15 au 16 avril, nous avons p'ouoneé une attaque au gaz dans la i< gi n de Knkhaiy. L'ennemi a reçu par le feu de ses mitrailleuses les éclaireurs que nous avions envoyés en reconnaissance après la dispersion de la nippe gazeuse. Foui le reste, fusillades, apétaiions de reconnaissance et activité, aérienne habituelles. Sur le iront en Roumanie, jus.llades, opérations de reconnaissance et aelivilé ac tienne. Près de Mirel-gesci, à l'est de Focsany, nous avons deseendu deux avions a.lemands; ils ont été incendiés. Sui le Iront au Caucase, fusillades et opéiations d. reconnaissance. ITALIEN ROME. 1S avril. — Officiel ; Entre Etsch et Hrenia iactivité réciproque des artillerie pendant la journée du 17 avril fui plus vive. Notre artillerie a détruit des abris de l'ennemi aux abords du Zugna, a bombardé la gare de Rovereto et empêcha les mouvements des troupes et trains sur la rue et le chemin ae fer dans la vallée de Sngana. Aux côtes au nord du Coibricon ( val.ée de Travigno), une tentutive d'aituquc ennemie fut directement repoussé s. Le même sort incomba la nuit dernière à deux attaques sui nos avant-gai des, le second sommei du Coibricon. A-a Ircm Julien l'act.vité de iaii.il.erie ennemie Ça ns la région de Gorz fut spécialement vive hiei. Elle fut bombai dr-e vivement par la nôtre. Quelques grenades tombèrent sur la ville. Une escadre de nos avions a bombardé Chiago Vano, point central important d'ambulance de l'ennemi, à l'est de la ptaine de Bancizza di San Spirito. Nos aviateurs, malgré le jeu d'aitiilerie très violent de l'adversaire, sont revenus indemnes dans nos lignes. ANGLAIS LONDRES, 18 avril ; Pendant la nuit nous nous sommes avancés au sud-est et à l'est d'Epehy et avons fait quelques prisonniers. Nous avons amélioré notre position aux environs de Lagnicourt .Quelques progrès pendant la nuit sur la rive est de la Scarpe et à l'est de Sam-paux. Ce matin nous nous sommes emparés d'une autre partie des lignes avancées ennemies au sud-est de Loos. Des avions anglais on! bombardé pendant la nuit un train ennemi, des transports d'automobiles et un parc de transports, en occasionnant ( de graves dommages Les Funérailles DE S. E, le Gouverneur Général Jeudi soir, le cercueil de S., E. M. von Bissing a été transféré du château des Trais-Fontaines, à Vil-vorde, au Conservatoire de la rue de la Régence, à Bruxelles, où la dépouille mortelle a cté exposée sur un catafalque d'honneur. Vendredi marin, à 10 heures, un service funèbre a été célébré dans la grande salle du Conservatoire, qui, déjà en temps normal est,'depuis la guerre, affectée au culte protestant de la colonie allemande de Bruxelles. Le hall était tendu de diaperks de deuil et l'intérieur de l'édifice avait reçu un© décoration de circonstance. Après l'exécution d une marche funèbre de Beethoven et le chant d'un choral, feut lieu la prière solennelle des morts et la lecture de la Bible. Après un nouveau chœur, Je T. Rév. Le Seur prononça l'oraison funèbre du défunt. Gt discours réellement impressionnant fut suivi de la Prière finale et de la Bénédiction de la dépouille mortelle. Au cours de la cerémcnie, l'ç<rche®tre et les chœurs étaient placés derriàre le cercueil, qui disparaissait littéralement sous les fleurs et les couronnes. L'assistance, recueillie, éfeit aussi nombreuse que brillante. Le feld-maréchal prince Rupprecht de Bavière se tenait à ia droite du fils du défant, M. le professeur von Bissing, de l'Université de Munich, ils étaient entoures d'une fou e compacte;de dignitaires et de délégations représentant S. M. Guillaume II st tous Us souverains et princes des' Puissances Centrales et de leurs alliés. A l'issue de la cérémonie au Conservatoire, la bière fut placée sur un affût de canon et le cortège s achemina par la ligne des grands boulevards vers ia ga.re du Nord. En tète venait un escadron du régiment des cuirassiers blancs, jdont le feu gouverneur était le chef, des détachements d'infanterie suivaient, ainsi qu'une batteïie de six canons. Devant le char funèbre, trris officiers à pied portaient les décorations d jt gouverneur. La foule des dignitaires en grande'.tenue, des ctciégués, s t..tic e et des ii'v i.s îe -J >t ia marche. Sur tout le parcours, les réverbères étaient allumés. Le pub ic bruxellois, dont la masse compacte formait sur tout le trajet une double haie de curieux, s'est honoré en observant une attitude respectueuse empreinte d'un grand calme et d'une déférente dignité.A la gare du Nord, le cercueil a été hissé dans un fourgon funéraire et un train spécial a emmené vers midi les restes mortels du gouverneur général baron Maurice ven Bissing en Allemagne, où l'inhu-matfon aura lieu dans le caveau familial. A la gare du Nord, dès 10 heures du matin, une fouie compacte avait envahi la place Rogier et les alentours de la gare, dont les abords furent dégagés par un service d'ordre sévère, maintenu sans incidents jusqu à ia fin de la cérémonie. Le convoi, attendu officiellement à 11 heures, n arriva qu'à midi 10 sur la place, par le boulevard Botanique. Dès midi moins vingt étaient arrivées en automobile les sommités militaires a nsi que les membres du corps diplomatique accrédités à Bruxelles, pour recevoir le corps à son arrivée à la gare. On voit passer tour à tour les deux autos d>î la légation des Pays-Bas, de la Confédération Helvétique, de la Bolivie, etc. A midi 35, tout était terminé pour le public dans la rue, et la foule, toujours très correcte, s'écoula knteme>nt. Cette dernière partie de la cérémonie avait revêtu pour la foule un caractère de simplicité inattendue. A 1 heure, les troupes regagnaient leurs quartiers. Dernières Dépêchés Opinions neutres sur l'offensive à l'Ouest. Amsterdam, 18 avril. — L' « A-'gemeen hanaels-blad » déclare que l'offensive a manqué son but. Ce doit avoir été, dit le journal, une batai-le terrible que celle de 'Aisne, mais le but poursuivi en attaquant en cet endroit n'a pas été atteint. Le ton et le contenu du communiqué français de ce matin de montré à suffisance qu'il ne reste plus grand'chos; des espoirs anxieux d'hier. Le « Tijd » est d'avis que les nouvelles du front ouest semblent indiquer une pause : « Moyennant combien de sacrifices de la part des alliés, ces âpres combats ont pu être arrêtés, c'est ce qu on ignore ; des critiques militaires assurent pourtant que dans la guerre moderne l'assaillant ne .peut pas subir pius de pertes que l'attaqué. Ceci peut être vrai, mais il est certain que les succès des aimées alliées ont été achetés au prix de flots de sang. » L'échec de l'ofiensive française. Berlin, 19 avril. — Le général Nivelle se montre encore plus téméraire et moins parcimonieux dans rengagement de vies humaines que Joffre, De tous les communiqués de nos troupes de campagne, il résulte que les pertes des Fiançais en cet tains endroits de la grande bataille, dépassent tout ce qu'on a vu jusqu'à ce jour. Nos chefs et nos troupes, qui sent familiarisés avec chaque mètre carré de terrain, prennent sous un feu meurtrier l'ennemi qui perd souvent communication avec son artillerie. Les pertes des Russes, auxquels la France a confié l'honneur de conquérir pour elle des lauriers en un des secteurs les plus exposés de tout le front de combat, oiit été particulièrement graves. La journée d'hier n'a pas rapporté plus d'avantages aux Fran çais et le résultat de celle-ci est en ai-proportion criarde avec Le nombre des victimes sacrifices. Le communiqué français cherche à voiler le résultat des opérations françaises aans l'est ia Champagne en enflant par un flux de paroles les quelques succès remportés en quelques endroits isolés, mais en aucun endroit il n'a su mentionner un progrès significatif des armes françaises. Un simple coup d'œil jeté sur la carte démontrera clairement qu'en aucun endroit il ne s'agit d'autre chose que de succès purement locaux que les Français parvinrent à remporter soit par des combats riches en pertes graves,soit à la suite d'une incurvation élastique des troupes allemandes. Le nombre de prisonniers annoncé par les Français doit être révoqué en doute. Au nord de l'Aisne et à l'ouest de Reims, le feu d'artillerie a été particulièrement violent. Des ayants impétueux au nord de Beaulne, et à l'ouest de Brimont furent repousses avec de lourdes pertes pour l'adversaire. Après que nous eûmes volontairement évacué la forêt de Ville-aux-Bois, située devant nos positions, nous avons abandonné à l'ennemi des canons que nous avons fait^aute-r préalablement. Dans la région de combat d'Arras, l'activité d'infanterie est nulle. Les combats de patrouilles continuels ont occasionné des pertes sensibles à 1 ennemi. Au nord et au sud de la Scarpe, le feu d'artillerie a été partiellement assez violent, mais plus faible jusqu'à l'Oise. Saint-Quentin a de nouveau été bombardé par l'artillerie ennemie ; l'hôtel de ville et la tour de la Bourse ont particulièrement été malmenés.En divers endroits, nous avons chassé les patrouilles ennemies par un feu des plus efficaces. Près de Saint-Quentin, nous avons déblayé les tranchées ennemies qui se trouvaient tout près ae notre position. L'adversaire a subi des pertes considérables. Dï Zurich au « Berliner Lokal-Anzeiger » : On affirme dans les milieux zurichois bion informés, que les Français avaient entrepris la tentative de percée avec 600,000 hommes. La tentative a échoué. La Révolution en Russie L'ancien président du Conseil, le prince Gaiit-zine, a été mis à nouveau en état d'arrestation. Bîrlin, 19 avril. — Cm annonce de Genève au « Berliner Lokal-Anzeiger » : L'arrestation, pour haute trahison,du général Rennenkampf a été operue sur l'ordre du ministre de la guerre Gutschkoff et est motivée par le fait que Rennenkampf s'est révolté contre l'autorité du Gouvernement provisoire. Démission du cabinet espagnol, Madrid, 19 avril. (Reuter.) — Le cabinet a démissionné.Madrid, 19 avril. (Havas.) — Le comte Romano-nes, président du Conseil, a déclaré qu'il avait remis au Roi la démission globale du cabinet, vu les circonstances politiques. Il ajouta qu'en tout cas, ii ferait ses efforts pour que le parti libéral reste au pouvoir. Garcia Prietro a eu un long entretien avec le Roi. Après que l'entretien eût été terminé, il déclara qu'il se rendrait à nouveau le soir au palais royal. On croit qu'après son entretien avec le Roi, Garcia Prietro a reçu mission de fermer le nouveau cabinet et qu'il soumettra dans la soirée la liste des ministres à l'approbation du Roi. échange d'otages allemands et français. La « Revue de Lausanne » apprend de Berne, que M. Schulthess, le Président fédéral, qui avait fait des démarches auprès du général Friedrich, chel au service des prisonniers à Berlin, en laveur d'ôtages originaires du territoire français et inxrnés au camp de Holzminden, a appris que I Allemagne est prête à renvoyer dans leurs foyers les 200 prisonnit-rs dont il s'agit. De son côté, la France a accepté la proposition de renvoyer en Allemagne les Oiages emmenés d'Alsace, dès que le gouvernement allemand le désirera. Voyage soudain de Lloyd George. Berlin, 19 avril. — D'après ia « Galette de Voss », Lloyd George est parti inopinément pour la France, afin de prendre part à une conférence soudaine de l'Entente qui durera plusieurs jours. La question ouviière et la démobilisation en Angleterre. Londres, 20 avril. — En vue de la démobilisation rapide, immédiatement après la fin de la guerre, il s'est formé, sous la direction du Dépai tement du travail, une vaste Commission centrale, composée pour moitié de délégués des employeurs et pour moitié de délégués des ouvriers. Le Département du travail veillera soigneusement à ce que chacun trouve une place bien rétribuée et correspondant à ses aptitudes. A ce sujet, le ministre du travail Hc-dge a dé claré que le taux élevé que les salaires ont atteints pendant la guerre, serait maintenu après la conclusion de la paix. La mission française aux Etats-Unis. Genève, 20 avril. — La missfon française * extra ordinaire qui se rend en Amérique, sous la conduite du maréchal Joffre et du ministre de la justice Vi-viani, a quitté Paris. Le député Tardisu, qui a assumé le mandat de commissaire français auprès du gouvernement des Eta's-Unis, s'embarquera dans 15 jours, d'après le «Matin». La mission militaire suisse en Colombie. Berne, 20 avril. — Une mission militait e suisse, composée de trois officiers, est partie pour la Colombie, en vue de l'instruction de l'année colombienne. La mission n'aura pas un caractère officiel, lia disette de papier en Italie. Les journaux suisses apprennent qu un décret royal règle la consommation et la fabrication du papier en Italie. A partir du 11 mai, les journaux quotidiens italiens ne peuvent paraître que sur quatre pages au maximum, tandis que les périodiques doivent réduire le nombre de leurs pages d'un quart. Lec difficultés du ravitaillement en Suède. Copenhague, 20 mars. — Les troubles qui se sont produits en Suède, à la suite des difficultés du ravitaillement, deviennent plus sérieux. Le « Na- tionaltidende » de Maimô apprend que mercredi les ouvriers ont de nouveau manifesté dans plusieurs localités. Un navire de pêche hollandais coulé par une mine. Amsterdam, 20 avril. — L Agence Télégraphiq.ï? Néerlandaise apprend de La Haye que le chalutier à vapeur « Visehjan », d'Ymuiden, a touché une mine à 53 degrés 46 minutes nord et 4 degr.s 47 minutes longitude est. Le navire a été complètement détruit par l'explosion. Personne n'a pu être sauvé. DEPECHES (Reproduites de l'édition preceaente.) L'activité aérienne à l'Ouest. Beilin, J7 avril. — Oiïiciel. — Le 10 avril, ia pluie e-t les nuages, qu; vu.aient très bas, ouït iurw-înent ennavé 1 activité des aviateurs ae part et a autre .loutetois, nous avons îeussi a ucbcenare, au cours de combats aotiens, quinze appareils ennemis ; trois autres sont tombes Sous le tcu ae nos cwju-jis de detense. Le capitame-commanaant baron von Kichilioten a mis hoia comuat son 4oe aavtisaire ; iî lieutenant Nvoiti, son 16s; le vice-ieidweoel t'est.~r son 12e et le lieutenant baron von Richtîioren son ee. • Nos aviateurs ûe reconnaissance et ceux a,tacites au service ue 1 infanterie ont été particuuervmviit actils. Les premiers ont réussi, à un enoruit, à lai^e ae précieuses observations sur ie tratic à ! amers aes positions ennemies et, sur le iront a'arusque t lrançais, ils ont ete à même ae signa^;r en tem; s opportun que i ennemi amenait en iigne des réserves pour obtenir une aeclsion et préparait aes tanits aesî unes à appuyer l'attaque ae son inianene. Les av.a-teurs attactics à rinianterie, qui ont pour taciie ae rester en contact peimanent avec' nos lamasems .-t d observer tous jes mouvements de l'inte teue en-nemie, ont appuyé avec succèo les opérations ae nus troupes engagées aans aes combats aouarnes et pour lesquelles la jo-urnee d'nier a été une journée glorieuse. Les avions a,taches a i infanterie, voiaut très bas, ont vu à temps crans quel orure f infanterie ennemie se massaii dans ses positions a assaut. Au cours d attaques nomorcuses contre ies tranenoes i»s ont intiige aes pettes à 1 infanterie ennemie par le feu Oe leurs mittail.euses avani qu elle ne se *anç»t à 1 assaut. L etiet moral proauit par tes atraqu-s au-ri nues de ce genre est très împ.-rtant ; 1 iiuanten» tniumie s.? sent constamment surveille? et menacoe, même aans ses tranences profondes, par le feu ci>s mitrailleuses suspenaues sur sa tête. Au coûts au tiux et au reflux de. la lutte d'infanterie, loisque, par suite du tett permanent de 1 artillerie ennemie, toutes les communications a l'arrière sont coupées, 1 aviateur d'intanteiie est seul à meme de rens^igu^r les cnets sur ce qui se pa&se aans la ligne la pms avancée. Cette tâche, nos aviateurs l'ont accomplie brilamment. Berlin, ty avril. — Officiel. — Le vent souiuant en tempete, la journée u tuer n a pas été iavoiaole à l'activité aes aviatturs. Il n'y a eu que de rares rencoruits entre avion., aUemauus et ennemis. li resuite d informations complémentaires que le lieutenant Bertaold a descendu, ie 16 avril, son 12e adversuiie. D-s vo.s entrepris par une forte pluie, far dis avions attaches au serv.ee de l'intantone, ont donné des i enseignements sur la maiche des événements aans les lignes les p,us ava^cees sur >e fruit ue l'Aisne Nos aviateurs ont découvert plusieurs tanks immédiatement à l'arrière ae ia ligne française. Opuiicna ue ia, pre.ise nantaise sur lO^en,->ive aiiise. Bâle, 19 avrit. — lie 1' « intransigeant » : « Rien ne serait plus maladroit que de ciier victoire. Les positions detensives ou i ennemi tentera de nous réunir sont nombreuses et fortes. Les veritablts uan-chees di.es de riindenourg ne se trouvent probablement que derrière les lignes actuelles. » Dans la « Victoire », i-ieive ait ce qui suit : « Ne crions pas trop haut notre victoiie. Etant donné ces piuies incessantes et cette boue épaisse,-notre artil-leiie saura t-el.e aisément occuper ses nouvelles positions? Le mauvais temps ne contra.îera t-il pas notre offensive ? Mettons aonc une sourdine à notr, chant de joie ! » Le « Bonnet Rouge » craint le danger et les pertes d une bataille de percée et dit : « Lorsqu'on sait ce qu on met en jeu, on aime bien de savoir qu ou y a refiéchi à deux tois, avant ae faire le saut dans 1 inconnu. » L' « Heure » dit ; « Il ne s'agit pas de laisser s'arrêter cette offensive, elle don être poursuivie jusqu à complète libération du soi français. » Comme le dit le « Schweizér Pies., i e.egraph », ces déclarations n'ont d'autre but que de refréner l'attente de tous ceux qui sont convaincus que cette fois c'est la percée définitive du front ouest, afin que la désillusion ne soit éventuellement pas trop forte. Quant aux buts stratégiques de la bataille de l'Aisne, les critiques parisiens, ne laissant aucun deute à ce sujet. D'après le « Temps » et 1' « Ecno ùt Paris », ces combats ne le cèdent en rien à ceux de la Marne et ne sont que le prélude d'un mouvement grandiose à l'ouest. « Bientôt », dit le lieutenant Pris, dans le « Radical », « il n'y aura plus qu'un foyer d'incendie où se décidera le sort de la BJg' que et du Nord de la France. » La Révolution en-Russio Troubles à Saint-Pétersbourg. Stockholm, 19 avril. — D'après des nouvelles particulières d'Haparanda, des troubles p'us graves que ceux du mois de mars ont éclaté à St-Péters-bourg. Ces manifestations sont dirigées contre le Gouvernement provisoire. Des voyageurs suédois ont été retenus à Haparanda, parce que le voyage pat-chemin de fer offrait du danger. Le courrier postal de Russie n'est plus arrivé depuis quatre Jours. 4me Année - M. 920 - EcL B £JfiÛ Samedi 21 Avril 1917

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software. 

Er is geen OCR tekst voor deze krant.
This item is a publication of the title Le bruxellois: journal quotidien indépendant belonging to the category Gecensureerde pers, published in Bruxelles from 1914 to 1918.

Bekijk alle items in deze reeks >>

Add to collection

Location

Periods