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3* Ann�e. - N� 479. Edition B
CiHS CEIT1NES
JEUDI 27 JANVIER 1916
ABONNEMENT POSTAL, �D. B
Bruxelles - Province - Etranger
3 mois t Fr. 4.50. - Mk. 3.60
TE�s bureaux de poste en Belgique
et � l'Etranger n'acceptent que des
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Uakv. 1 Avril 1 Jcillet 1 Oi tob.
On peut ('abonner toutefois pour les
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BRUXELLES, 45, RUE HENRI MAUS
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par joint
l'affaire Wiiiart en appel Con�inations d�finitives
Evacuation de SairiGiovanni-di-Medua
Derniers: Comman�qn�s Oie!
ALLEMANDS
Th��tre de la guerre de l'Ouest .
Berlin, 26 janvier (communiqu� de mi-
di).� Les Fran�ais ont tent� de nombreuses]
contre-attaques,en vue de reprendre les tran-
ch�es'que nous leur avons enlev�es � l\est
de Neuville. Chaque fois, ils ont �t� repous-
s�t, � plusieur� reprises � la suite de corps
� corps. Dans V Argohne, les Fran�ais, en
faisant exploser des mines, ont combl�, sur
une courte �tendue, notre tranch�e situ�e
pr�s de la hauteur 285, au. nord-est de La
Chalade, nous avons occup� l'entonnoir
creus� par l'explosion, apr�s avoir fait
�chouer une attaque de l'ennemi. Nos
hydro-avions de la marine ont attaqu� les
�tablissements militaires de l'ennemi, pr�s
de la Panne, nos avions militaires onVlane�
des bombes sur les installations de chemin
de fer de Loo (au sud-ouest de Dixmude)
et �eB�thune.
Th��tres de la guerre de l'Est et des Balkans
Pas d''�v�nements notables.
AUTRICHIENS
Th��tre de la guerre russe
Vienne, 26 janvier (d'hier), � Les diff�-
rentes parUes de notre front nord-est ont �t�
de nouveau expos�es hier au feu de l'artille-
rie russe. En maints endroits l'activit� de
reconnaissance de l'ennemi fut tr�s intense.
Th��tre de la guerre italien .
U'artillerie ennemie a bombard�, au front
du Tyrol, les localit�s de Creto en Judicarie
[et dvs la "a.llco de? ht'Suyti� .'-Vol
�te d�'pont: de G�rz, � Oslavija, de
nouveaux combats ont commence. L'activi-
t� de Vartillerie italienne au front du litto-
ral a �t� hier au soir visiblement plus inten-
se.
Th��tre de la guerre Sud-Est
Le d�sarmement de l'arm�e mont�n�grine
se poursuit sans anicroche. Partout o� arri-
vent nos troupes, les bataillons mont�n�grins
s ou s le commandement de leurs officiers, d�-
posent leu/s armes sans h�sitation.
De nombreux d�tachements de r�gions qui
lit-sont pas encore occup�es par nous, ont
annonc� � nos avant-postes leur empresse-
ment pour remettre les armes,
A Scutari nous avons captur� 12 canons,
500 fusils et 2 mitrailleuses.
Toutes les nouvelles, �manant des camps
ennemis, relatives � de nouveaux combats'en
Mont�n�gro, sont purement invent�es. Il se
confirme- que le Roi a quitt� son pays et son
arm�e. Il n'est pas encore d�finitivement
�tabli en quelles mains se trouvent positive-
ment le gouvernement en ce moment, toute-
fois ceci est sans aucune importance pour le
r�sultat militaire de la campagne au Mont�-
n�gro.
FRAN�AIS
Paris, 24 janvier. � (15 heures). � Fai-
ble activit� de l'artillerie tur l'ensemble du
front. En Artois, �change de grenades et
de. torpilles sur les barricades en avant de
Neuville. Au nord-est de Roy e et au sud-est
de Soyecourt (sud de la Somme), nous
avons canonn� -d�s convois de ravitaillement.
Dix projectiles ont �t� lanc�s sur Nancy ce
matin, entre 7 et 8 heures. Au cours de la
nuit, nos avions ont bombard� la ligne
Anizy-Laon et les �tablissements de Rogent
VAbesse. Ce matin, une de nos escadrilles se
composant de 7 appai ils, a lanc� environ
20 obus sur les cantonnements de Houthulst
et Middelkerke en Belgique*-
Paris, 24 janvier. � (23 heures). � En
Belgique, vers l'embouchure de l'Yser,
dans la r�gion de Nieupart, l'ennemi a ef-
fectu� un bombardement extr�mement vio-
lent, au co�ts duquel ii n'a pas moins tir�
de vingt mille obus. D'apr�s nos premiers
renseignements, l'infanterie ennemie a tent�
en vaut de d�boucher. Arr�t� par nos tirs
de barrage, l'ennemi n'est pas sorti de ses
tranch�es, � l'exception de quelques groupes
que le feu des batteries* aussit�t dispers�s.
Dans la r�gion de Bbesinghe, Hetsas et
Steenstraate, l'artillerie a �galement �t�
tr�s active, de part et d'autre. Des'fractions
ennemies qui avaient essay� de franchir le
canal � Hetsas ont itl'- r e jet�es par les feux
de. notre infanterie et de nos mitrailleuses,
appuy�s par notre artillerie. En Artois, sur
notre front, � l'ouest de la route d'Arras �
Lens, l'ennemi, apr�s avoir fait exploser
une mme, a tent� une nouvelle attaque qui
a �t� arr�t�e net � coup de grenades et de
fusils. Une seconde attaque, dirig�e un peu
plus au sud, n'a pas eu plus de succ�s, 'Au
nord de Soisson't, nos batteries ont boule-
vers� les tranch�es ennemies de la c�te 129.
A l'est de la ferme du God�t (r�gion de
Reims), un tir de notre artillerie r�gl� par
avions a endommag� -s�rieusement une bat-
terie ennemie.
ITALIENS
Rome, 26 janvier. (Communiqu� dit 24.)
� Au 22 janvier notre infanterie a prononc�
quelques petites pouss�es en avant, favora-
bles pour nos armes, dans la vall�e de Lar-
garina, sur les pente.5 au'nord de Mori.Dans
la r�gion de Riva, l'ennemi a ouvert un feu
violent d'infanterie et de mitrailleuses con-
tre nos positions dans les forts au nord de
Zugnatorta- sans toutefois passer � l'attaque;
des d�g�ts ne furent pas caus�s. Le 23 jan-
vier notre artillerie a bombard� Moos et dis-
perse les troupes ennemies gui s-'y trou-
vaient. L'activit� de notre~infanterie dans]
le bassin de Flitsch et dangle secteur de
Tolmein a tenu l'ennemi continuellement! -e�
haleine et l'a oblig� d'interrompre ses� 'tra-\
vaux de retranchement. Nous f�mes aussi
quelques prisonniers. Hier apr�s-midi les
batteries ennemies, mises en-position sur les
pentes septentrionales du Monte Sail Mi-
ch�le ont* ouvert soudainement un f eu nour-
ri contre nos positions sur la montagne for-
tifi�e au nord-es� de Gradisca. Un rassem-
blement rapide et vigoureux de notre feu
d'artillerie dans les secteurs en question a
r�duit au silence lejbbatteries ennemies en-
cence tes bc
sSBb
ANGLAIS
Londres, SG janvier (eomin. du quart, gin. bri-
tannique du S4J. � Nous avons fait Sauter une
mine pendant la nuit � St-Eloi et avons endomma-
g� fortement les tranch�es ennemies. Une petite
patrouille a travers� les-'obstacles de fils de fer �
Verlorenhoek, a tir� contre les tranch�es forte-
ment occup�es et est revenue dans nos liants sans
pertes. L'artillerie fut active des deux c�t�s dans
la r�gion de Loos.Nous avans caus� des d�g�ts aux
tranch�es au nord-est d'Arme-nti�res et avons r�-
duit au silence des mortiers de tranch�es ennemis
� Filkem.
RUSSES "
P�trograde, 26 janvier (commun, offic. du Si,
S h. 35 sow). � A llluxtx notre artillerie a bom-
bard� avec succ�s des groupes de soldats allemands
qui �taient occup�s aux travaux de retranchement m
A la Strypa moyenne, le feu de notre artillerie a
�galement dispers� des groupes de soldats enne-
mi* dans la r�gion de Burkanow.Dans la r�gion de
la Strypa inf�rieure, duel d'art�lerie,
TURCS
Constantinople, 25 janvier. � Au front de
l'Irak, les combats des positions pr�s de
Kut-el-Amara continuent. Des forces anglai-
ses, venant de la direction d'Iman Alygarbi,
ont attaqu� le 21 janvier, sous la protection
de leurs canonni�res fluviales, nos positions
pr�s de Menlahie, des deux c�t�s du Tigre,
� environ 35 km. �,l'est de Kut-�l-Am�ra.
La bataille a dur� six heures. Toutes^ies at-
taques de l'ennemi ont �t� repouss�es par-nos
contre-attaques. L'ennemi a �t�- refoul� de
quelques kilom�tres vers Vest. Nous avons
compt� sur le champ de bataille environ
3,000 Anglais tu�s. Nous avons fait prison-
nier un capitaine ennemi et quelques sol-
dats. Nos pertes ent �t� relativement mini-
mes. Un armistice d'un jour, demand� par
le commandant en chef ennemi, le g�n�ral
Aylmer, a �t� accord� par nous pour lui per-
mettre d'enterrer ses morts. A nos questions
des prisonniers d�clar�rent que les Anglais
avaient perdu,en dehors des pertes qu'ils'ortt
subies dans cette bataille, encore 3,000 tu�s
et bless�s dans les combats pr�c�dents pr�s
de Schleik Said. A la suite de nos attaques
contre une autre colonne anglaise qui ten-
tait d'avancer � l'ouest de Korna, de la di-
rection de Muntefik, l'ennemi fut oblig� de
se retirer en perdant 100 morts. Nous avons
pris un certain nombre de chameaux et 100
tentes. Sinon, rien d'important.
Constantinople, 26 janvier. � Le Quar-
tier g�n�ral mande : Sur le front de Z'Irak,
l'ennemi se trouvant encore sous le coup des
pertes �normes essuy�es � Felahie, n'a pas
tent� de nouvelle attaque: Pr�s de Kut-el-
Amara, combati d'artillerie intermittents.
Dans le cours de l� nuit du 17 au 18 jan-
vier, nous avons r�ussi � surprendre un cam-
pement ennemi � l'ouest de Korna, o� nous
avons tu� de nombreux soldats et beaucoup
de b�tail. Sur ce front, il y a eu exception-
nellement une forte chute de neige, suivie
s
zeiget
Giovanni
rien d'important, sauf .^quelques escarmou-
ches insignifiantes, � laile droite, au nord
du Murad,
Sur les autres frontsfiaucun changement.
-----------1--------*-*4*-------------------
Derni�res D�p�ches
Evacuation de San Giovanni dl Medua
Ee�n (Ruhr), 26 janvier. � D'apr�s un
t�l�gramme adress� SVEssener General An-
y Idea National* annonce de San
di Medua : Le 25 janvier, vers
minuit, les Mont�n�grins sont partis d'ici en
toute h�te. Des forces 'consid�rables autri-
chiennes �tant en marche vers la ville. Les
derniers restes de l'arm�e vaincue commen-
cent la retraite tragique sur Durazzo,accom-
pagn�s de nombreuses femmes et enfants qui
souffrent terriblement de la disette en ap-
provisionnements. Lee munitions manquent
l�galement de mani�re que toute r�sistance
est impossible.
Berne, 26 janvier, -m h'Idea Nationale
annonce en date du 23 janvier : L'�vacua-
tion de San Giovanni di Medua a d�j� com-
menc�,, de fortes colonnes autrichiennes s'a-
van�ant vers la ville. Les restes des troupes
eu fuite* cherchent un'refuge � Durazzo.
Berlin, 26 janvier', -f- Le Berliner Tage-
blatt annonce de Copenhague : D'apr�s des
nouvelles, arriv�es ici de Paris, on y cro�t la
situation de Durazzo et de San Giovanni di
Medua tr�s menac�e. Essad Pacha et ses
troupes seraient dans une situation d�sesp�-
r�e. Du secours ne pourrait venir de l'Italie.
Terrible explosion � Tarbes
L'Agen�a Havas annonce le "26 : Une explo-
sion a eu lieu, hier dans l'arsenal de Tarbes, dans
le local de l'assortiment des cartouches. Cinq hom-
mes ont �t� tu�s et environ 30 -bless�s.- L'explosion
est due � an hasard.- .
Aux Balkans
Berne, 26 janvier. � D'apr�s le Popolo d'Itd-
lia, la nouvelle de l'entr�e des Autrichiens � Scu-
tari a provoqu� une grande impression � Milan.
On n'a pas cru que les Autrichiens se seraient
empar�s-si rapidement de> 1� vile. On se demande
ce que deviendront les Italien*, de l'Albanie si tes
Autrichiens avancent encore, car Essad Pacha seul
ne pourra pas tenir t�te aux Autrichiens.
Sofia, 25 janvier. � La Balkanska Posoh-,
to annonce que le nombre de volontaires de
la Mac�doine est si grand que le Ministre
de la Guerre a d� en refuser beaucoup.
D'TJskup seul 1,300 s'�taient fait inscrire.
Le roi du Mont�n�gro
Lyon, 25 janvier. � Le roi du Mont�n�-
gro est arriv� ici hier avec le prince royal
Danilo, le prince Pierre et la princesse Mi-
litz� ; ils sont descendus � l'h�tel o� il y a eu
une grande r�ception.
Berlin, 26 janvier, � On mande a.u Ber-
liner Lokal Anzciger de Gen�ve.: D'apr�s
une nouvelle priv�e de Lyon, le roi Nikita,
qui a eu un entretien avec le ministre fran-
�ais Denys-Cochin, qui a dur� pendant qua-
tre heures, a accueilli la nouvelle de la chu-
te de Scutari avec beaucoup de contenance.
Les prisonniers tuberculeux en Suisse
On annonce de Berne, 26 janvier, que
100 prisonniers' tuberculeux fran�ais et
100 allemands arriveront le premier f�vrier
em Suisse. Les Allemands seront transport�s
� Davos, les Fran�ais � Leysin, dans le can-
ton de Vaud. Le 3 f�vrier, on reprendra par
la Suisse l'�change des prisonniers alle-
mands et fran�ais gravement bless�s.
Les pertes des bellig�rants
La presse fran�aise a publi� r�cemment une sta-
tistique des pertes de guerre anglatess, alleman-
des, autrichiennes et turques pendant les premiers
onze mois de la guerre-, pertes 'qu'elle' publiait
comme provenant d'une statistique dress�e par la
Croix-Rouge de Gen�v�jj-
- Cette statistique semblait d�j� assez �quivoque
par le fait qu'elle ne parlait pas du tout des per-
tes fran�aises, tandis qurelle donnait des chiffres
tout � fait fantastiques -pour l'Allemagne .et l'Au-
triche, presque 4,5 millions d'hommes pour chacune
d'elles. Elle trahissait d�j� � premi�re vue une in-
vention tendancieuse.
Maintenant- l'Agence internationale de la Croix-
Rouge pour les .'Prisonniers de Guerre � Gen�ve
informe formellement la presse suisse qu'elle n'a
jamais publi� des chiffres quelconques au sujet de
de grands froids. Sur le front du Caucase, tu�s, bless�s, prisonniers ou* manquants, qu'elle
n'en publiera jamais et qu'elle proteste �nergique-
ment contre la source qu'on lui impute au sujet
de la statistique publi�e. Celle-ci est donc, comme
il est �tabli par l'Agence de la Croix-Rouge de
Gen�ve,, l'oeuvre d'un faussaire.
Pertes anglaises
Londres, 26 janvier. � La derni�re�, liste des
pertes porte les noms de 44 officiers et 1,142 hom-
mes.
En Angleterre
Londres, 26 janvier-. � Le Central News annon-
ce de Dublin : La police a p�n�tr� dans diff�rentes
maisons et a saisi une imprimerie et des provr-'
sions d'armes.
En Orient
Berlin, 26 janvier. � On annonce de Zurich au
"Berliner Morgenpost : D'apr�s des nouvelles arri-
v�es ici, les troupes fran�aises et anglaises se pr�-
parent � quitter l'�le 'de Mudros.
Manifestation � Milan
Milan, 25 janvier. � Il y a eu le 23 courant de
violentes manifestations en cette ville en faveur
de la conclusion de 1� paix. Elle� furent provo-
qu�es par le bruit d'apr�s lequel les" n�gociations
avec le Mont�n�gro ont eu heu avec l'assentiment
du gouvernement italien. La foule �tait tr�s ex-
cit�e et poussa souvent des cris de menaces contre
la reine H�l�ne.
Nouvel empi�tement anglais
Rotterdam, 26 janvier. � La gouvernement an-
glais a saisi les sacs 'postaux des vapeurs hollandais
Noirrham et Rotterdam qui faisaient route pour
New-York. Plusieurs firmes hollandaises ont d�-
cid� de ne plus exp�dier des sacs postaux par Je
prochain navire de la ligne Holland-Amerika. Jus-
qu'ici les Anglais n'avaient' saisi que les lettres
des vapeurs rentrant en Hollande. On est anxieux
de savoir comment l'Angleterre excusera ses agis-
sements contraires aux trait�s.
Le'- Nieuwe Botterdamsche Courant, propose de
nouveau de faire intervenir une d�cision d'un tri-
-*.....-. .� ..r-^fi ^g^ -aiiiaoaiKirFS�i-Ei �rs�. O� j ar-
bitrage entre la Hollande et l'Angleterre,
Vandervelde et la situation
�conomique de la Belgique
.Le Temps annonce que le ministre de coalition
belge Vandervelde s'est exprim� d'une fa�on d�-
favorable, dans une conf�rence.� Paris, au sujet
de la situation �conomique de la Belgique, pour
l'administration allemande. La* critique de Van-,
derveide exige une protestation des plus �nergi-
ques. ^'�h'
Personne ne contestera que la Belgique souffre,
comme tout autre Etat bellig�rant, cous les ef-
fets g�n�raux de la guerre. Mais que cet effet est
expos� bien entendu comme une infamie tout �
fait particuli�re de la u botte prusienne �, il y a'
liera de protester en tous cas contre cette all�ga-
tion.
Vandervelde parle de 700,000 ch�meurs belges.
Le chiffre est sans doute exag�r�. Mais admettons,
aussi longtemps qu'il n'y aura pas de statistique
des corps de m�tiers ou officielles au sujet des ch�-
meurs, que le chiffre contestable soit juste : � qui
en incomba donc la faute, ai on veut parler de
faute? Qui est celui qui emp�che le transport de
mati�res brutes dont a besoin l'industrie belge-?
Qui est donc celui qui rend impossible l'exporta-
tion de produits belges par mer f Vandervelde ne\
ferait-il pas mieux de se renseigner � ce sujet au-
pr�s de son coll�gue minist�riel anglais? Si au-
jourd'hui JfiOflOO ch�meurs ch�ment � Anvers,pour
autant que le chiffre donn� par Vandervelde soit
exact, � qui doivent-Us leur ch�mage f A personne
d'autres qu'aux alli�s de la Belgique officielle : �
l'Angleterre qui organise � un blocus- inverse con-
tre la Belgique occup�e et les puissances centrales.
S'il, se v�rifie, ce que dee journaux anglais exi-
geaient, ces derniers jours, que notamment Rot-
terdam et Malm� seront trait�s comme ports
d'importation allemande, on aura � Rotterdam et
� Malm� des masses de ch�meurs. La � botte prus-
sienne � portera-t-elle �galement la responsabilit�
dii sort de ces ch�meurs ?
C'est le comble de la na�vet� si Vandervelde �ta-
blit une faute allemande l� o� la responsabilit�
de l'Angleterre est clairement prouv�e. Du reste,
an sujet de la-responsabilit� de la Be'gique, c'est-
�-dire de la Belgique officielle, qui pouvait obte-
nir la paix apr�s Li�ge et Anvers � avec la paix,
sauver la prosp�rit� de son industrie et de son
commerce comme Etat neutre � Vandervelde m�-
me n'*-t-il pas �t� d'avis que la Belgique devait
mener une politique militaire ferme du c�t� de
l'Entente?
L'Allemagne renonce du reste volontiers de son
c�t�" �� perdre trop de temps � �tablir des respon-
sabilit�s. Des stagnations dans l'industrie appar-
tiennent aux fatalit�s de la guerre : en dedans
ou en dehors des murs. L'administration alleman-
de s'occupe plut�t de faire rena�tre l'industrie
belge. Les industries, du fer et du verre ont com-
menc� � se r�tablir. Il est toutefois inexact que
1 administration allemande s'est servi � ca sujet
d'une politique b�n�ficiaire d�loyale. ' C'est un
mensonge absolu que des salaires de 20, m�mo do
50 fr. ont �t� offerts aux ouvriers belges par l'ad-
minisjtfation allemande. Certainement il y a eu en
Belgique � ce qui doit �tre 'consid�r� sympathi-
quement par le politicien social Vandervelde �
de pins hauts salaires parce que partout les sa-
laires allemands sont plus �lev�s que les salaires
belges, niais les salaires pay�s en Belgique, du
c�t� allemand, n'ont pas d�pass� le montant de
10 fr.
Il n'est pas sans charme de voir que Vandervelde
reconna�t positivement la grande prosp�rit� de
l'agriculture belge. Mais il oublie d'ajouter quo
l'usure dont des n�gociants en vivres belges, frap-
paient les consommateurs belges, a �t� arr�t�e par
la fixation de tarifs maxima et par des saisies de
la part de l'administration allemande. H oublie
aussi de rendre �galement responsable la politi-
que sociale belge si d�fectueuse de certaines c��fi'i-7
cultes dans l'alimentation nationale et contre la-
quelle il a prononc� autrefois-d�s paroles bien ap-
pliqu�es.
Finalement, il est heureux que Vandervelde �
pour autant qu'une nouvelle de l'ind�pendance
Belge soit exacte �- en est revenu � quelques
points de vue intelligents. L'agrandissement de la,
Belgique jusqu'au Rhin lui semble aujourd'hui in-
justifi�; dans la question d'Alsace-Lorraine, i-l
semble avoir renoncer eu point de vue intransi-
geant fran�ais. Peut-�tre rev�sera-t-ii un jour son
jugement au sujet de la u botte prusienne � en
Belgique?
Un conseil de guerre � Rome
Berlin, 26 janvier. � Le Berl. Tageblatt
annonce de Rotterdam : D'apr�s des nouvel-
les de Londres, un conseil deguerre a eu lieu
� Rome sous la pr�sidence au Roi. L'objet
du conseil fut l'Albanie, ^"fc
Mort de Th�otokis
Ath�nes, 26 janvier. � Th�otokis est
d�c�d�. Ses fun�railles auront lieu aux frais
de l'Etat.
Le service obligatoire
Londres, 25 janvier. � La Chambre des
Communes a adopt� en troisi�me lecture la
loi militaire par 338 voix contre 36�
1 Etats-Unis et Angleterre
Amsterdam, 26 janvier. � On annonce de-
New-York � Renter : h' Associated Pre.$s
apprend de Washington que l'Am�rique
protestera contre l'application de la loi an-
gfrethS�H^untiti le �.umiimtil'inei. rrupenrly-at- -
tendu que cette loi est en contradiction avec
les int�r�ts du commerce am�ricain.
La campagne en Egypte
Rotterdam, 26 janvier. � Reuter annonce
an sujet des �v�nements en Egypte : TJne
colonne sous le commandement du g�n�ral'
Wallace, a attaqu� le 23 janvier le camp des
Senoussi-s et a chass� les troupes ennemies.
La camp a �t� incendi�. Les d�tails man-
quent. j|�g �
A la Chambre su�doise
Stockholm, 26 janvier. � Les deux Cham-
bres ont re�u un projet de cr�dit extraordi-
naire pour l'acquisition de 8,234,000 cou-
ronnes de mat�riel d'artillerie lourde, mi-
trailleuses et autres besoins pour les op�ra-
tions militaires modernes.
Sur mer
Londres, 26 janvier. � Lloyd annonce, de Ura-
vesand, en date du 24 : Un vapeur de nom in-
connu, en partance, a eu une collision avec le va-
peur hollandais Batavia III; celui-ci a �t� endom-
mag� et s'est �chou�.
Karlskrone, 25 janvier. � Le vapeur al-
lemand Kresman- (500 tonnes) s'est �chou�,
dimanche soir, pr�s d'TJtlengen, en route de
Stettin � Stockholm. Le navire a une voie
d'eau. L'�quipage a atterri.
Guerre t �rienne
� Londres, 26 janvier.� Le sous-secr�taire d'Etat
au d�partement de la guerre a d�clar�, � la Cham-
bre des Communes, que les Anglais ont perdu,-
dans les derni�res quatre semaines, 13 a�roplanes
sur le th��tre de la guerre de l'Ouest. Les Alle-
mands ont ex�cut� dans cette -p�riode 13 attaques
� bombes avec 120 a�roplanes.
Paris, 25 .janvier. � L'Agencj Havas an-
nonce de Nancy : Un nouveau bombarde-
ment de la ville a eu lien entre 7 et 8 heu-
res du matin; il n'a pas caus� d'importants
d�g�ts et 2 personnes auraient �t� plus ou
moins bless�es l�g�rement. Vers midi plu-
sieurs a�roplanes ennemis ont survol� les
environs de la ville et ont jet� des bombes
sans r�sultat.
-???-
ETRANGER
FRANCE. � L'�tat des finances fran�aises. �
Si. Raoul P�ret, rapporteur g�n�ral de la com-
mission du budget, � la Chambre fran�aise, est
une personnalit� parlementaire dont la comp�-
tence et l'autorit� en mati�re financi�re ne peu-
vent �tre "discut�es. Or, il se voit oblig� de conve-
nir que l'�tat des finances-fran�aises n'est gu�re
favorable. M, P�ret �value les d�penses de guerre'
fran�aises, pour les 17 mois �coul�s, � 31 mil-,
liards 24,081,183 francs. A ces d�penses ne cor-
respondent que 4,874,313,585 francs de recettes r�-
guli�res. � Le reste.des d�penses, dit le rappor-
teur g�n�ral, a d� �tre couvert, par un syst�me
'quelque peu douteux d'op�rations financi�res, par
des bons du Tr�sor, des bons et des obligations de
la D�fense Nationale, des avances des banques,
des bons �trangers et par l'emprunt de la Victoire'
dont les r�sultats sont connus de tons. M. P�ret
est soucieux de voir l'Etat fran�ais s'endetter ain-
si; il se plaint d'abus individuels dans l'adminis-
tration des finances et il demande, sur un ton sen-
�Hi