Le bruxellois: journal quotidien indépendant

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s.n. 1917, 21 May. Le bruxellois: journal quotidien indépendant. Seen on 05 July 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/9p2w37n21w/
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4~ Année • N. ) - Ed. A cwo CENTIMES Lundi 21 et Mardi 22 1917 ■^.- rNNEMENT POSTAL, ÉD. J Bru^ks - Province - Etranger 3 n.jis : Fr. 4.50. - Mk. 3.60 Les bureaux de poste en Belgique et à 1"Etranger n acceptent que des abonnements TRIMESTRIELS; ceux-ci prennent cours les I Jant. 1 Avwil 1 Juillet 1 Octos. On peut s'abonner toutefois poVirle* deux derniers mois ou même pour le dernier mois de chaque trimestre au prix de : 2 Mois ! Mois Fr. 3.00 -Mk 2.40 Fr 1.50-Mk.1.20 o TIRAGE : IIO.OGO PAR JOUR Le Bruxellois ————| g»-—""-»»'»» — i Rédacteur en Chef : H ■»•>)«!*«*> wl Im ---3 Jrêi» «malara 1 Rédaction, Administration, Publicité, Vente : m journal lEBOtiffisn liiispeniant m \ RRUXELLES, 45. rue henri MAus ANNONCES — La ligna Faits divers et Echos . fr. 5.0<? Nécrologie 3.00 Annonces commerciales . 1.50 » financières... 1.00 PETITES ANNONCES La petite ligne 0.50 La grande ligne » Î.OÛ TIRAGE : ffO.OOO PAR JOUR CAUSERIE DU LUNDI Antoir il "Brmeliûis,, Lorsque, sur l'heure 4e midi, ou le s&ir, dans votre légitime impatience de connaître ies toutes dernières nouvelles, vous achetez au vendeur galopant à travers la capitale votre « Bruxellois », vous ne vous doutez guère, ami lecteur, quelle somme écrasante de travail représente cette modeste feuille de pap'e-r, si légère, que vous acquérez toujours pour un petit sou, malgié le renchérissement insensé du papier. Elle ne pèse pas lourd entre vos mains ou dans vos poches, cette réplique, — l'une des 125,00C produites chaque jour — de l'original du « Bruxellois », et elle ne vous embarrasse guère. Mais corn-bien ne seriez-vous pas embariassés s'il vous fal lait manier, ne fùt-oe que pendant quelques instants, l'original lui-même de ces quatre ou même seulement de ces deux pages!... Savez-vous bien de quoi se compose le « Bruxellois»?« De papier, sur lequel se trouvent imprimés des « Communiqués », des « Nouvelles », des Articles de tout genre, des « Faits-Divers », un feuilleton, etc., etc. » me direz-vous. F,t moi je vous répondrai: « Que neiuii! vous n'y êtes pas!... », et tous deux nous serons dans le vrai, — vous, vous aurez raison et moi je n'aurai pas to'-t, car vous, vous connaissez voire « Bruxellois », et moi je connais « le mien », — et Se n'ont pas du tout le même aspect. Si le l'ôtre es! 'léger, le mien est •erriblement lourd, si le vôtre .pèse en moyenne 2 6 et 13 grammes, selon le nombre de pages, le mien pèse en moyenne l 7 0 et 8 c kilos !... ' Entendons-nous. Moi, je n'envisage que le « Bruxellois » tel que je le vois journellement, avant qu'il soit refleté sur 125,000 feuilles de papier. Et celiui-'là est de lourd mêlai. Il se compose, en moyenne, de 2 8 0 0 lignes, formant, sur quatre ei sur deux pages, un total de 10 et 20 colonnes, — ei tout cela est lourd, très lourd, parce que c'est coulé en un métal formé d'un amalgame de plomb, de Zinc et d'antimoine. Chaque ligne pèse en moyenne trente grammes; le litre, cliché en galvano, pèse à lui seul environ 15 kilos et entre la plupart des ■lignes viennent s'intercaler des lamelles métalliques que l'on appelle des « interlignes » ou .des a espaces », p-.ay. qu'ils- servent à espace/ ie texte, pour qu'il soit moins" côïnpâct, plus agréable à l'oeil et aussi pour que les colonnes soient toutes également remplies et tassées. Si nous groupons les diff érents éléments métalliques entrant dans la composition d'une page du « Bruxellois » et que nous prenons nette page pomme base moyenne pour l'é'tabtisaemenR du ■poîdg total du journal, nous arrivons aux résultats suivants: La page du « Bruxellois » — prenons la 2e comme prototype — contient en moyenne 700 lignes; chaque ligne pèse en moyenne trente-sept grammes, ce qui fait pour les lignes seul s un total de 16 kilos. On pest évaluer à 400 les interlignes or espaces qui viennent s'intercaler entre [es lignes et dont le poids est, pour chacun d'eux en moyen ■ne de 7 grammes, ce qui fait un total die 2,800 gr Les filets en cuivre qui séparent les colonnes, ai nombre de quatre pages, pèsent chacun une cinquantaine de grammes, soit 200 gr. en tout. S l'on fait donc le total des divers éléments métalliques, entrant dans la composition d'une page di « Bruxellois », nous obtenons un total de 19 à 2( kilos. D'après les constatations qu'il nous a été possible 'de faire, la 4e page, celle des « Annonces », es d'un poids très sensiblement égal aux autres page: contenant du texe courant. Mais à cela ne se boni» pas le poids réel du « Bruxellois ». Chacune a-. ses pages, une foîs que les lignes se trouvent as semblées et les colonnes formées, est habidée d'ui cadne en acier, dans lequel la « composition » s< trouve enserrée de fa.;on à ce .ou elle ne puis®: être sujette au moindre dépîas. me-nt. Et ces ca dres pèsent, à eux seuls ,environ 22 ki'os chacun ce qui fait qu'en réalité, ceux qui ont à souleve. et à transporter les « formes » — c'est ainsi quoi appelle les pages complètes, munies de leur catln métallique, — manient en réalité un poids de 4; à 45 kilos par page, — soit au total dans les 17( kilos pour les 4 pages. Pour ceux qui aiment la statistique poussée : l'extrême, nous ajouterons que les 4,500 lignes e interlignes dont se compose en moyenne les page du « Bruxellois », et qui ont chacune 7 centimètre de long, formeraient, si on les soudait les une aux autre?, bout à bout, un ruban métallique d pius de trente-deux mètres de long. Mais passons à un autre ordre d'idées. Ces ij gnes, ces colonnes, ces pages ne se font pas toute seules, évidemment.Elles sont les résultantes d'un laborieuse combinaison d'efforts multiples, qu-nous allons exposer « pas à pas ». Un journal qu . .;c.i-n forme une « Trinité », dor la cheville ouvrière est la Direction avec, pou succédanés, la Ri duc non et l'Administrative, i celle-ci incombe le soin de veiller à ia bonne mar che « commerciale » du journal et, au point d vue « imprimerie » elle n'a guère à s'occuper qu de l'alimentation et d.e la bonne ordonnance de 1 page annonces. Mais la Rédaction assume, ave une très grande autonomie, absolument .nécessair sous peine de gâchis, tout en restant placée sous 1 contrôle directorial, l'alimentation substantielle cl « corps » du journal. Et ce n'est pas là une mince affaire. Il y a toi un rouage très compliqué qui est mis en train, sui tout à l'époque où nous vivons. Nous allons préparer, ensemble, un numéro d g Bruxellois »1 — où chacun, depuis le Directe! casa—Ejgggtammim — i iBiMULm—MBKjwjmm ni ■ mi i et ie Rédacteur en chef jusqu'au plus modeste coureur cycliste doit y mettre du sien, car il faut que rien ne cloche, que tout vienne à point, que tout s'enchaine avec méthode et une précision mathé-, matique, afin que l'on ne rate jamais l'heure de ' départ des trains qui vont porter aux quatre coins de la Belgique ainsi qu'à l'étranger les ballots d'exemplaires du « Bruxellois »... Dès la veille au soir, le service de rédaction alimente de « copie » les machines linotypes de l'imprimerie, qui fonctionnent de nuit, car il faut que, de ben matin déjà, une grande partie de la besogne" typographique soit expédiés ,afin que les linotypes puissent se consacrer presque exclusivement a la composition des dépêches qui ne cessent d'arriver de minute en minute, pendant toute la matinée. Il faut que dès la veille une grande partie du contenu du journal soit préparée, si l'on veut être prêt à mettre sous presse de façon à "paraître sur l'heure de midi. Chaque rédacteur a sa besogne désignée et sous l'égide du rédacteur en chef, qui ccna'ôle le tout sous sa pleine responsabilité, et s'acquitte consciencieusement de cette charge délicate où 1 impartialité absolue et l'intérêt du journal sont les seuls guides. On groupe toutes les nouvelles du jour, tes correspondances de province, les faits-divers, la chronique locale, apportée par les reporters ,dont chaque ligne est revisée par le secrétaire, les compte rendus des tribunaux, ies •articles traduits par les traducteurs, l'article de tête, — le « Premier Bruxelles » comme on l'appelle en argot du métier, — et le tout est envoyé à 1 imprimerie par paquets successifs sous enveloppe fermée, signée et datée. C est là le « plat » ou pour mieux dire, l'envoi de résistance. Mais, le lendemain matin, c'est une autre paire de manches. Il faut se lever de bonne heure et beaucoup de gens dorment encor, alors que les traducteurs sont déjà sur les dents pour établir les communiqués officiels et extraire des journaux étrangers, en les résumant au besoin, les dernières nouvelles, ainsi que pour mettre sur pied les dépêches dont l'arrivée, comme nous l'avons dit pius haut, se succède sans interruption jusqu'à la dernière heure. Au fUj et à mesure les dépêches et articles rédigés, ils partent a toute pédale pour 1 imprimer ie. Pendant ce temps, à la rédaction, en met la main aux dernières nouvelles locales, aux échos de la dernière heure de province, tout en préparant dé)a i'éâition du soir. Car au « Bruxellois », e :st ainsi, on a*Ti*î'««^ l: temps de finir sa besrgn., qu'a a*»i <ï«* l'on ricc.nnie.i££ .-r, '« JcmX éo.tions, par jour, — comment faire autrement r Voyons u.i peu, maintenant, ce qui se passe à l'imprimerie. Cela vaut bien que l'on s'y arrête... Le metteur en pages répartit, au fur et à mesure de sa réception, la « copie » entre les « opérateurs » qui iont fonctionner les « linotypes ». Ces machines à composer, véritables chefs-d'œuvre de l'art mécanique, produisent avec une rapidité prestigieuse, au moyen d'un .clavier qui actionne des matrices de cuivre dans lesquelles s'écoule du plomb en fusion, des lignes entières qui viennent s'ajouter les unes aux autres, pour former finalement des colonnes. L'écriture sur papier s'est transformée en écriture métal. A mesuré que les linotypistes fournissent la « composition », on en tire des « épreuves », sur papier humide et alors intervient l'œuvre du « correcteur ^ qui don lire ligne par ligne, lettre par lettre, tout Ce qui doit paraître dans le numéro du Jour. C'est là un travail d'une nature tout à fait spéciale, très absorbant et fatigant, qui demande , une grande habitude, une attention soutenue et des , connaissances assez approfondies, car il se glisse trop souvent, en dehors des simples fautes typographiques, que l'on appelle des « coquilles », des « pataquès » et des « coq à l'âne » dans les textes composés, et c'est ce qu'il faut éviter. Toute lettre faussée ou qui manque, et risque de défigurer le sens, nécessite la recomposition d'une ligne entière. l Lorsque ia « mise en page » est faite, ; on tire une épreuve de la page entière, — ; une « morasse » — sur laquelle on procède à la révision des corrections effectuées, après quoi seulement, les « formes » sont mises entne les mains des « cliclieurs », qui coulent les pages dans les i meules. ' Le metteur en pages rassemble la « composi-- tien » produite par les linotypistes et, assisté de gon ' aide, — de son « fonctionnaire i^eomme 1 en dit . en jargon d'atelier, — il classe tout par ordre, i met les titres selon les indications fournies par la t rédaction, intercale les séparations voulues, bref, s finit par former un tout homogène, — une page. 3 Lorsque la forme est prête, enserrée solidement 3 dans son cadre d 'ac'er, sa foi me, on la fait passer 5 sous une espèce de « calandre », une machine a prendre les empreintes. Une feuille d un carton spécialement préparé, déposée sur la composition 5 de la page, est amenée, par un mouvement rotatii 5 sous un cylindre qui exerce sur elle une pression 5 tellement forte, que tous 1r s caractères, sans exception et dans leurs moindres détails se trouveni •t moulés dans la masse de carton. Cette « emprein-r te » ou « fian » sert de moule pour « couler » \ dans un appareil spécial, une page semi-cylindri-que qui est ensuite appliquée sur les rouleaux de e la machine rotative, qui imprime le « Bruxellois > e à raison de 25,000 exemplaires au moins à l'heu a re..„ Le journal <*ort tout plié et compté de c; c merveilleux organisme... ° Bisons, en passant, quelques mets du papier e Cela vaut la peine, si l'on considère que, jcunsel u lement, le « Bruxellois » en consomme de nom breux quintaux et pas mal... de kilomètres. if Etant donné que chaque page du Bruxellois ; mesure 4! oentîmètres de large sur 57 de haut, — ce qui repré'-ente une surface totale de 2 mètre u 33 cm 7 carrés et que les 125,000 exemplaires qu r sortent à l'heure présente quotidiennement de: i-»jwwwiiTaKag8B«s»6fai«»»ia»»Mnp6ems««aai5EB»»i m— i «ihht presses du « Bruxellois » constituent, édition A à 4 pages et édition B à 2 pages prises ensemble, un total d'environ 430,000 pages en chiffres ronds, on arrive à une surface totale de papier de un million de mètres carrés en chiffres ronds. En juxtaposant toutes les pages des deux éditions du « Bruxellois » les unes aux autres en largeur on obtient une bande de papier de 176,300 mètres de longueur et si on las ajoute les unes aux autres en hauteur, on obtient une bande de papier de 245,100 mètres de longueur, représentant un poids global très approximativement de 2,795 à 2,800 kilos, toujours pour ies deux éditions prises ensemble. A mesure que je tirage s'effectue, les ballots sont préparés pour les départs en province et à l'étranger, un auto de charge les emporte vers les gaaes, car il ne faut pas oublier que le « Bruxellois » est lu non seulement dans toute la Belgique, mais aussi dans tout le Nord de la France, en Allemagne, dans tous les camps de prisonniers, en Suisse, en Hollande et qu'il compte des abonnés jusqu'en Turquie et même en... Palestine! Entretemp-s, l'automobile du « Bruxellois » qui n'a cessé de faire la navette entre l'imprimerie et les gares, a apporté aux bureaux du journal les exemplaires destinés à l'aggloméra.icii et qui sont au moyen des innombrables vendeurs qui attendent toujours avec la pius vive impatience l'arrivée de leur « gagne-pain » journalier, éparpillés aux quatre coins de la capitale et même bien en dehor9 de ses limites, dans la banlieue la plus lointaine. Et si nous employons ce terme de « gagne-pain », nous ne faisons que nous servir de l'expression la plus juste qui se puisse trouver en l'occurence. A Bruxelles et en province, en effet, plus de 4,000 (quatre mille) personnes vivent de la vente du « Bruxellois ». A raison d'un bénéfice d<e 2 centimes par exemplaire, les moins « chançards » se font des moyennes minima de 4 fr. par jour pour les deux éditions. Mais il y a des familles entières, composé-esd e 5, 6, 7 personnes, qui se livrent à la vente du « Bruxellois », et dont las gains sont proportionnés à leur nombre. Nous pourrions même citer telle « famille de vendeurs » du « Bruxellois » qui ne se fait jamais moins de 70 fiancs pat-jour !... Ce s:nt d'ailleurs tous de braves gens, que ces vendeurs du « Bruxellois » et qui méritent bien le pain qu'ils gagnent, toujours s'égosillant, par la pluie et le vent, — par tous les temps!... la"guerre mratipSi Giiiticis ALLEMANDS BERLIN, 21 mai. — Officiel d'hier soir ; Les attaques des Anglais annoncées ce matin, au sud de la Scarpe, ont été repoussées sous les plus lourdes pertes pour l'ennemi. Des poussées partielles françaises près de Lafjaux sont demeurées sans succès. BERLIN, 20 mai. — Officiel de midi : Tîieâtie de la guerre â l'Ouest. Groupe d'armée du ield-maréciial prince héritier Rupprscht de Bavière: Près d'Arras, l'action d'artillerie s'est de nouveau accrue. Des deux côtés de Monchy. les Anglais ont attaqué dans la soirée avec d'importants effectifs, après une préparation d'artillerie violente de brève durée. Ils ont été totalement repoussés, Au cours de la nuit, l'action d'artillerie entre AcheviUe et Quéant a été extraord'nairement vive. Au lever du jour, le plus intense feu roulant a commencé dans cette ligne, cl a été suivi au sud de la Scarpe par des attaques anglaises. Groupe d'armée du Kronprinz allemand: Tandis que, sur les bords de l'Aisnf, aucune modification réelle n'est intervenue, dans l'intensité du p'u rou'ant, la violence du combat d'artillerie s'est accrue dans ia Champagne occidentale. La position que nous avons prise le tS niai près de Braye a été maintenue totalement contre une vigoureuse attaque française. A viation. ilier, l'ennemi a perdu S avions au cours de luttes aériennes et par notre feu de défense. T-ïéâtre de la guerre à l"E3t. Pas d'événements particuliers. Tront en Macédoine; ' De nombreuses attaques enn mies contre la position de hauteur de Kravica (à l'est de la Czerrw) < n; été repoussées avec de lourdes pertes pour l'ennemi. AUTRICHIEN La rive gauche de l'Isoiu® déblayée. VIENNE, 20 mai. - Officiel ; Théâtre de la guerre à l'Est. et Théâtre de la guerre au Sud-Est. Situa ion inchangée. Theâtie de la guerre italien. La dixième bataille de l'Isonzo se poursuit. Hier, dans l après midi, l'infanterie italienne est restée assez inactive. Le combat d'aitiirerie a été d'alliant plus violent, notamment dans la région comprise entre Tohnein et Gô'Z. A l'aile nord de ce secteur, ïcictivi'é en masse de nos canrns, près d'Auzza, a obligé l'ennemi, qui se cramponnait encoie ét la live gauche du/fleuve., à îeculer. au delà .de l'/Sottzo.Vers 3 heures de l'aprcs midi, l'infanterie ennemie prononça une nom elle attaque exil aordinairement for-> le. De furieux comb ta se â< chaînèrent,, avec ce résultat que nos vail:aiitcs troupes sortirent fina'le-5 ment victorieusement d'une lutte d'homme à hom-i me qui duia des heures .Par une conre-uti'aque, 1 en. ; ne mi fut refoulé des hauteurs avec les pertes les m iw i i mi ll««il plus lourdes. A l'est de Gôrz, une poussée engagée pai les l&liens des deux côtés de la vallée du Ro-ren, échoua également. Sur le haut-plateau du. Carso, une troupe d'assar.t a également ramené 3 officiers et 30 hommes des retimchements ennemis.TURCS CONSTANT IN OPLE, 1» mai : front parsan : A l'est de Suleimanijeh, un détachement russe a attaqué normalement nos avant-postes à Garan. Au cours de la contre-attaque, les Russes ont été reje-iés et une certaine quantité d'armes et de munitions a été capturée. Front du Caucase: .i4 part des opérations de patrouilles et du feu d artillerie habituel sur noire aile gauche, i>as d'activité.fi'ront de Sinaï : Calme. F RAf^ÇAJS PARIS, 19 mai. — Officiel de 3 h. p. m. : Hier, en fin de journée, à la suite d'un violent bombardement, l'ennemi a attaqué nos lignes dans la région au nord-ouest de Biayet depuis l'épine de Chevrigny fusquêau canal de l'Oise. Nos tirs de barrage et le feu de nos mitrailleuses ont brisé les vagues d'assaut qui n'ont pu aborder nos positions, sauf sur un point du front d'attaque, où quelques fractions ont pris pied dans nos éléments avancés. Une vingtaine de prisonniers sont restés entre nos mains. Sur le plateau de Californie, escarmouches à la grenade. Au nord,-ouest de Reims, une tentative ennemie avec emploi de liquides enflammés sur nos petits postes au sud de Courcy a échoué sous nos feux. PARIS, 19 mai. — Officiel de 11 h. p. m. : Pas d action d'infanterie au cours de la journée. La lutte d'artillerie a été par moments violente sur le Chemin des Dames, dans le secteur La BoveUe-Hurtebise et sur le plateau de»Californie. Canonnade intermittente sur le reste du front. PARIS, 19 mai. — Officiel dr l'Armée d'Orient : Sur le front de la Strouma, les Bulgares, après une sérieuse préparation d'artillerie, ont attaqué les positions récemment conquises par les troupes britanniques, et ont été repoussés. Un coup de main ennemi, tenté à ia faveur du brouillard, près du lac de Prespa^ u échoué de même. Dans la région de Gumnica, nous avons r.nhiv' Xl.m£> itXiXliialLa Jf/îlis\lxS/3 RUSSE PETROGRAD, 19 mai : Au front a l'Ouest, en Roumanie et au Caucase, fusillades at n connaissances d'< claireurs. PETROGRAD, 1S mai. A l'ouest, dans la direction de Kowel et dans la région de Kuchery, l'ennemi a dirigé sur nos tranchées un feu rigoureux de ses lance-mines et lance-bombes. Dans la direction de W.adimir-Wolhynsk et dans la région de Schieivow, des détachements ennemis en uings seirés se sont avancés pendant la nuit du 16 au 17 mai: contre un secteur de notre position. lis ont été repoussés par le feu de nos fusils et de nos mitrailleuses et le feu de barrage de noire artillerie. Sur le reste du front, fusillade de patrouilles et éclaireurs. Au front roumain, fusillade. Au front du Caucase, la tentative d'un détachement turc, fort d'environ une compagnie, venant d'Ognot, pour se porter en avant, a été repoussée par notre feu. Des Kurdes, s'avançant à l'arrière de' nos troupes dans la direction d'Hanikin, surprennent nos postes, détruisent des tombes et pillent et mutillent nos morts. ÏTAL3EN ROME, 20 mai. Au front des Alpes juliennes, nous avons repoussé durant la nuit des tentatives d'attaque contre nos position. sur la hauteur 652. Le 18 mai, nos troupes ont prononcé une attaque énergique pour reconquérir la hauteur importante 652, qui formait le dernier foyer de la résistance ennemie au nord de Monte Santo. Le combat fut dur et icng à cause de la résistance opiniâtre de iadversaire, appuyée par une artillerie nombreuse di tout calibre, massée dans les arrière-posÛ ans. En avançant de rocher en rocher,en chassant les détachements ennemis lois des tranchées et des excavations et en détruisant des mitrailleuses, notre infanterie réussit à atteindre la ligne située sur lu crête des hauteurs disputées et s y est maintenue malgré le violent feu d'ensemble des batteries ennemies. Nous avons fait 379 prisonn,ers, d'lit 16 offeiers. La conquête du massif situé entre le Knk et Bodice, ayant mis fin à la tâche des troupes combattant dans le secteur entre Bodres et Loga, celles-ci se retirèrent de nouveau sur la rive droite de l'Isonzo, sans cire inqu'i ié(ts par l'ennemi. Dans la région à l'est de Gcizia nous avons maintenu toutes nos positions, nia'gré les at.aques ennemies continuelles, particulièrement violentes au sud de Dra-zigno et sur la hauteur 174 au nord de TivoV. Sur les autres fronts jusqu'à la mer combat d'artillerie. Les batteiies ennemies ont bombardé énergiquement Goiizia et. d'autres localités habitées.L'activité aérienne a égale ment été très forte. Nos escadrilles aériennes ont jeté des bombes^sur le camp ennemi à l'est de Canale ei dans la Chaudière de Gasgaro, à l'isonzo moyen. Tous nos avions sont retournés à leur point de départ. Deux avions ennemis ont été abattus. ANGLAIS LONDRES, 19 mai : Nous avens effectué, au cours de la nuit dernière, un raid accompagné 'le succès au tiord-oues; de Goussancouit et avons ramené quelques prisonniers et une nriirailleuse. Des opérations menu genre, exécutées par l'ennemi, ont été repoussées à l est de Loos,, au nord-est d'Armentièrej et,, à l'est d'Y pi es. ». S " LONDRES, 15 nui. — Officiel de l'Armée dé Selonique : Une violente contre-alicque de l'ennemi, prononcée contre nos nouvelles positions sur la Siiouma, a été repoussée avec pertes. Nos aviateurs ait fêté avec succès des bombes sur un champ d'an,! ion et un campent 'lit à Draina. Dernières Dépêches Lss pertes de la flotte marchande italien?®®, Francfort, 2Q mai. --On mande de Lugano a la « Gazette de Fiancfort » : Les pertes de la flotte marchande italienne pour ies mois de décembre, janvier et février, se chiffrent par 300,000 tonn.es pair mois. Le gouvernement espère que Les peirea dans le courant de l'année 1917 se limiteront à 2.5 millions de tonnes, et qu'il pourra remplacer celle-ci par de nouvelles constructions, dent la moitié er1: d'origine anglaise. La révolution russe et las symptômes de la paix. Un nouvel ultimatum au gouvernement russe, Londres, 20 mai. — De St Pétersbouig au « u<kt-ly Telegraph » : Satisfaction ajant été donnée au Conseil des ouvriers par la retraite de Miljoul-e-8, celui-ci a envoyé, sur la demande de ses membres soldats, un nouvel ultimatum au gouvernement russe, exigeant la convocation de la Constituante russe et l'exposé des traités secrets dans l'Assemblée constituante. Les nouveaux membres du Com;:.;. des ouvriers appuient ces exigences. Le journal ajouté que l'acceptation de ces exigences fera évanouir je dernier espoir de l'Entente. Plus de 30 gécéri^ï du front ont remis leur démission au Gouvernenisn-provisoire. Les garnisons de Toula ei d'Orei oat révoqué leurs généraux. Le successeur de Miljoukoiï, La « Gazette de Franciert » écrit au sujet du nouveau ministre d"s Affaires étrangères : Bien q : il n'ait que 32 ans, Tereschtschenko a vu du pays 1; cause l'allemand, le français et l'anglais aussi couramment que le russe, et est excessivement bien au courant de ce qui se passe en Allemagne. De UHlô a 1909, il étudia l'économie politique £>? son <^1 sous la direction du professeur R-'ip.hner, q. ensuite au service de la Cour et sî vit confier :a direction du corps de balet Impérial. Mais sss visées allaient plus loin, ainsi que ses amis de Leipzig l'ont déclaré jadis, il aurait voulu dépnyer son activité à la Douma. Ce n est pas un g-rmanopnobî, T„. car il est très familiarisé avec 1 esprit ailemaad, ;t est très cosmopolite. Tereschtschenko pos-"l*ie un caractère trè0 aimable. La Kussie en dai'ger de mort. Stockholm, 19 mai. — La « Rousskoje V olja » publie un article d'Andrejeff, où il dit ceci ; La Russie est en danger de mort. J'ignore si elle vivra encore une demi-année ou encore un -mois, ou si elle périra. Après avoir commenté ia terrible famine qui régne principalement dans le svitles, il continue en . ce® termes : Les prochaines récoltes sont enccne loin et l'on ne sait pas ce qui peut se produire d ici là. II est probable que nous traînerons encore quelque temps, mais peut-être que d'ici une semaine ce sera la fin ; l'année affamée quitte les tranchéiea et se répand dans le pays où elle détruit tout sur son passage. Andrej.eff conclut en parlant de la dissolution de l'armée et affirme que déjà "ia Russie a trah'i ses amis et alliés. .Kaniîestatioris pacifistes. Hambourg, 20 mai. — On mande de Stockholm au « Hamburger Fremdenblatt » : D'après tes. journaux russes, de grandes manifestations en faveur de la paix ont lieu dans tout le pays et l'élément militaire y participe. Aussi bien à Pétersbourg qu'à Moscou, on circule avec des drape-aux portant l'inscription : n A bas 'a guerre ! Vive la paix ! », Tseheidse menacé. Copenhague, 19 mai. —- D après le « Djen », Tseheidse aurait reçu la lettre de menaces suivante, émanant d'une société secrète : Le Conseil noir considère votre activité comme dangereuse pour l'Etat et a décidé d'y mettre fin. La guerre sous-marine. La Haye, 20 mai. — La « London City Gazette s communique que, depuis le début de cette arui^a jusque fin avril, l'Angleterre a perdu, aussi bietv du fait de la guerre sous-marine et des mines, que de la tempête, 260 navires de pêche. Le journal y voit un sérieux danger pour le ravitaillement de pays en ce qui concerne les vivras â bon marché) Francfort, 20 mai. — De Copenhague à la « Gazette de Francfort » : Des nouvelles dignes di fol émanant de Londres déclarent que, d'après les statistiques du ministère de la marine, plus de G,00C hommes de troupes anglaises et d'hommes d'équipage *des vapeurs-transports ont perdu 1a vie dl fait dés sous-marins allemands. Ymuiden, 20 mai. — La chaloupe à vapeur néer* landaise « Annata », en route pour le Havre avec une cargaison de marchandises diverses a été coulée pat un sous-marin allemand. Le vapeur néerlandais Batjan » a été arrête pat; des coups de canons avertisseurs lors de son voyaga de retour de New-York par un sous-marin a"emaiml. Après avoir eonstaté que le vapeur naviguait dans la zone libre il a pu continuer- ton voyage verâ Ymuiden. Genève, 21 mai. — D'après un télégramme 5e. Washington au «Journal» de Paris, 14 canonnieira sont arivés à la côte américaine qui appartenaienfti à l'équipage du vapeur américain torpillé « Rio-kingham ». Le commandant des canonnière est d(î«-' cédé à bord du canot de sauvetage-

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This item is a publication of the title Le bruxellois: journal quotidien indépendant belonging to the category Gecensureerde pers, published in Bruxelles from 1914 to 1918.

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