Le bruxellois: journal quotidien indépendant

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s.n. 1915, 24 May. Le bruxellois: journal quotidien indépendant. Seen on 05 May 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/707wm1576v/
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DEUXIEME ANNEE, — N« 236. TIRAGE JUSTIFIÉ 58 000 EXEMPLAIRES CINQ CHTIMES EDITION B LUNDI 24 MAI 1915. LE BRUXELLOIS aéà»iaiOî*ri*i'3BGm^cx«j^r*jE^5 S 8 mB ï'â hmcs. — S mois, 7 — s moio, êàm S asoïs, g featosSo jroxLx-\ax»JL qmotidiél J^ca.^pœaa.eS.si.aa.t; ^ SÊBÂÇTiQN; Â0MIPill§T|TaOfôiB PUgLS@8TI ^Sc 2§*-k&® 3®«smr£l ^Ëê»4( <£®0 5^s=ni&a£®B.a®Êi : A^»&W^35«*CS3BÛ«S g JMtis-Bïvefs, k lïgas 2 francs. Nécrologie, k lïjgaa X Iksa Peîstea aaaoiaees, la igsse 16 eaafeigse L'ITALIE DEVANT LA DÉCISION La grève au Pays de Liège (De notre envoyé spécial) La situation s'aggrave d'heure en heure. Les mineui parcourent paisiblement les rues de Liège. Dans k taubourgs l'animation est intense, mais on ne signal jusqu a present aucun nouveau fait de trouble touts toia le nombre des grévistes augmente sans cesse. A c jour, seuls les mineurs s'étaient mis en grève. Depui mercredi soir, Je personnel de certains établissement industriels semble décidé à emboîter le pas aux houil leurs clans la lutte contre la cherté des vivres. Mercredi, une réunion s'est tenue au charbonnagf La Haye entre la direction et les délégués des mineurs JMle n a pas abouti. Au charbonnage du Baneux, rue Vivegnis, le travaiJ est assez régulier. Par contre, le nombre des chômeurs a augmente aux établissements de la Batterie et de Gérard Cloos, a Coronmeuse et à la Bacnure. Au charbonnage du Bois d'Avroy, à Sclessin, le travail, qui avait été régulier les jours derniers, n'a été pris mercredi matin que par 46 ouvriers sur 60 Jeudi le chômage était complet. Au siège du Val Benoît, on ne comptait mercredi que 5 chômeurs sur 43 ouvriers ; jeudi 11 sur 98. Ce même jour, la grève y fut décidée et tous les ouvriers quittèrent l'établissement, Au charbonnage La Haye, siège du Laveu une trentaine d ouvriers firent irruption dans la paire de l'établissement. Plusieurs d'entr'eux étaient .'mes d, pieux I rois individus restes inconnus, âgés de 20 à 2o ans Signifièrent au chef de service, M. Fraigneux, que le travail devait cesser à midi et que lui-même ne pourrait plus franchir la grille de l'établissement après samedi prochain. Ils descendirent ensuite dans la direction de Saint-Gilles. En présence de ces faits-, la direction a décidé de suspendre tout travail. . . T°ya80 au pays des grèves n'a rien de bien réjouissant. Il plane sur la comm"~> de Serai,,,, une ath JjQSjltore <, ■' ,s , , que de graves événements venaient de s'y dérouler. Hélas, ce n'était que trop vrai et à l'heure où je quitte Seraing pour regagner Liège, la situation n'a pas changé. Au contraire, les plus tristes conséquences sont à . redouter. Mercredi matin, un groupe d'ouvriers se rendit près de la direction du charbonnage Marihaye, situé au Val-St-Lambert, et demanda une augmentation de salaire. II leur fut signifié que la question ne pouvait être résolue en quelques instants et que réponse serait adressée incessamment. Les ouvriers ne l'entendirent pas ainci, ils exigèrent une réponse immédiate. On ne la leur donna point et la direction ferma les portes de l'établissement. Las ouvriers se formant en cortèg(\ se dirigèrent alors-vers le siège do Fany, dépendance de Marihaye. Ils entrèrent en masse dans la paire de l'établissement, descendirent dans la bure et firent remonter de force les ouvriers occupés au travail. Poussant des cris : « Vive la révolution I Vivent les Allemands! Vive l'empereur 1 » Ils se dirigèrent vers la rue St-Pierre où se trouve le siège Collard. Là également ils se firent descendre dans les galeries, chassant devant eux leurs compagnons de travail qu'ils obligèrent à remonter avec eux. Puis ce fut le tour de Cockeri.U où environ 2,000 ouvriers n'avaient pas cessé le travail depuis la guerre. Les grévistes entrèrent à l'établissement, armés de lourds bâtons, de pics et de haches. Là également ils contraignirent le personnel à quitter l'usine sur lo champ, non sans proférer injures et menaces à l'endroit de ceux qui hésitaient à les suivre. Jusqu'ici les grévistes ne s'étaient livrés à aucun acte de déprédation. Mais bientôt Jes cortèges se formèrent de toutes parts, flanqués de femmes et d'enfants dont les allures provocatrices rappelaient les anarchistes de 1886 dont on n'a pas perdu le souvenir au pays de Liège. Un groupe important de manifestants passe rue Coc-kerill devant la boulangerie Pirotte. En un rien de temps, le magasin est vidé, mis à sac. Les émeutiers jettent sur la voirie les marchandises.Une étagère est débarrassée de bouteilles d'huile et jetées à .Ta rue. Pendant ce temps, les femmes emportent denrées et victuailles. A la boulangerie Mils, rue du Chêne, la scène recom-s mence. Les grévistes pénètrent dans les places de la I s maison, enlèvent même du pétrin la pâte qui y levait et 9 la jettent à Ja rue. C est à ce moment que les patrouilles allemandes in-' terviennent pour dégager la rue. Soixante personnes, » dont une dizaine de femmes, sont arrêtées et conduites » a Liege sous bonne escorte. Les scènes de pillage et de sauvagerie continuèrent quand même. Eue Cockerill, à la boucherie Gouffeau, 1 on enleva pour plus de. 800 francs de marchandises. Les boucheries-charcuteries Meys, Chavoir et Dawance subirent également les assauts de la populace qui y enje-verent la presque totalité de la marchandise Certains négociants, pris de terreur, et n'osant braver les fureurs de la populace contre laquelle la police ne pouvait rien, cédèrent, le cœur gros, la marchandise sans protestation. C'est ainsi que se vidèrent les rayons des boulangeries Joiris et Vito, rue Ferrer. D'autres commerçants, en état de légitime défense, voulurent résister et se défendre. Leur magasin fut mis en coupe réglée et vidé comme un œuf. C'est ainsi que le personnel de la maison Ernst, ayant lancé du poivre dans la direction des ouvriers qui tentaient d'enlever de la marchandise, put voir les grévistes s'emparer de tout ce que contenait le magasin et le jeter à la rue Les métrés de draps, les articles de lingerie, victuailles et primeurs s en allèrent à la rigole lorsqu'ils n'étaient pas ramasses par les femmes qui, nanties de paniers et ; divers rappOTtaient ainsi à domicile les objets les plus 1 L'atiterité ^ allemande envoya sur les lieux des ren- 1 orts nécessaires. A leur arrivée, le calme était plus ou f ! moins rétabli. Une escouade de 170 soldats est arrivée < ordre " mg °Ù jS? S6ra <=antonnée( jusqu'à nouvel I la salle Sadzoz, à Lize-Seraing. De l'extérieur, je pouvais entendre l'e martèlement des phrases saccadées et j enflammées qu'y prononçaient Jes orateurs.Sur la place, c un piquet de soldats, baïonnette au canon, maintenait p l'ordre à grand'peine.L'heure du départ arrivée,j'ignore ^ oe qu'i1 en advint. Le conseil communal s'est réuni jeudi, à 4 heures, à l'effet de prendre des mesures. S'il n'avise point à brève ^ échéance, les choses les plus redoutables sont à craindre. La police a pratiqué ce jeudi de nombreuses perquisitions domiciliaires. Chez de nombreux individus, on a T découvert des pans de lard, des jambons, des gâteaux. ] des aunages, etc., en grande quantité. J'avais annoncé que l'autorité allemande avait décidé do réglementer .le prix des vivres. Les affiches, qui c étaient imprimées depuis huit jours, ont été apposées. ^ jeudi soir et vendredi matin, à Liège et les communes limitrophes. Défense est faite de vendre le :pain d'un ki'o à un prix supérieur à 50 cent., le lard à fr. 3.50, la farine à 60 cent. Cette nouvelle, bonne en elle-même, a vivement contrarié les boulangers liégeois qui comp- 1 taient pouvoir écouler leur marchandise payée à des ( prix exorbitants. ^ Mais la difficulté a été rapidement tournée. Les bou- c langers ne vendent plus de pain. Ils cuisent des tartes ( et gâteaux. On ne peut trop les critiquer tant qu'ils ne 1 font qu'utiliser le stock de farine emmagasinée et ache- 1 tée très cher aux accapareurs. S'ils continuent dans la suite, nous serons en droit de les blâmer ouvertement. ( Mais il n'en sera rien probablement. 2 D'autre part, le parti socialiste vient d'afficher, uno proclamation "• il regrette .les faits d'une grève « désor- ( donnée ». Les patrons des établissements miniers auraient fait une démarche e'n vue de l'obtention pour les 5 ouvriers mineurs d'une ration supplémentaire de 300 grammes par jour. Si cela pouvait aboutir, la grève et ses tristes excès ne seraient bientôt plus ici qu'à l'état j de souvenir que l'on tâcherait même d'oublier, car, au fond, nous assistons à une émeute de-la faim dont les T responsables sont avant tout les accapareurs qui, par { pure spéculation, ont fait hausser aussi scandaleusement Je prix des denrées nécessaires à la vie. Aussi les [ autorités sont-elles décidées à agir vigoureusement. ( Elles seront approuvées et applaudies par l'opinion pu-| blique tout entière. Margaïe. L'Italie avant Sa Décision De s; :'>iers ,élégî*»EÀmes La si historique au Sénat italien suivant : Le Sénat a entendu les déclarations du „ _, . , , g-ouverneihent, qui expriment si distinctement la Borne, 22 n.,.;. - D'après -un télégramme de ; j w d la ^on .y oasse au Yote au sujet ! l'Agence Stefani, le président du ministere M. Ju -et de loi> S: "idra, n . • ? au Sénat le projet de loi deja J •' : . ;vc 1: ' .r la Cham! . > des Députés,concevant les pouvoirs extraordinaires pour le gou- Genève, 21 mai. — On mande de Rome au versement. A- • des discours acclamés avec •Journal de Genève : Après la séance du Sénat enthousiasme du prince Colonna et du bourg- d'aujourd'hui, un conseil des ministres aura lieu, mestre de Rome, le Sénat a adopté à l'unani- pour statuer sur la décision au sujet de la de-mile des 281 sénateurs présents, l'ordre du jour claralion de guerre. Déclaration probable dtfëtat de guerre Berlin, 21 mai. — Aprèsue la Chambre et le Sénat^ italien ont donné a|gouvernement les pouvoirs extraordinaires poi ,1e cas de guerre, la question se^ soulève natureliinent quand et de quelle manière l'Italie étabfa 1'é.tat de guerre avec les puissances centrale.«A ce sujet, on ne peut émettre que des hypothyes. En ce qui concerne à quel moment l'état e} guerre serait déclaré, la supposition est peultre justifiée qu'il se passeront encore quelquesjours avant qu'une décision définitive soit prisej Berne, 21 mai. — L'Italieî prié la Suisse de se charger de ses intérêts .enkllemagne au cas ou la guerre serait déclarée,|Le gouvernement ; helvétique a accepté. Irieste, 21 mai. — Hier ofer, des manifesta-ions patriotiques eurent liei^en différents endroits de la ville ; les soldas furent vivement acclamés avec les cris : Vivcl5Autriche! Détails sur la séance historique} de à Chambre italienne Zurich, 21 mai. -r- Un îouàialiste italien,qui assista, a Rome, à la séance'dJla Chambre, télégraphie : Le fait que presque 500-xhputés étaient pré-sen s hier, à la séance de la éhambre, est vivement discuté par les journaux italiens. On a éta-j î que ce fut un spectacle inconnu jusqu'à présent a Roine, au point de vue parlementaire. Le îscours de M. Salandra a fait une profonde impression. Le premier vote de la Chambre donna e nombre des députés qui se déclarent contre la guerre : <367 députés ont voté Pour, T4 contre le ouvernement. Pour le gouvernement ont voté : es démocrates, les con^tifu-*-'- 1 . 1 '' ' n it'S ruTïlCil uX et ïins. A-orès la séance de la Chambre, dans toutes es rues de Home des manifestations eurent lieu, ionnino qui arriva en automobile un peu après heures, fut acclamé par des manifestations en-housiastes. Dans la foule, on remarqua beau-ou" d'Anglais, Français et Eusses, qui por-aient à la boutonnière, à côté des couleurs de eur na^s. des petits Hrapeaux italiens. A 10 cures du soir, le cordon des troupes qui mainte-laient l'ordre, fut brisé et on acclama les trou-:es partout. La fin de la séance au Sénat Home, 22 mai. — A la fin de la séance du Sénat, l'affichage du discours de Colonna fut ■oté. Ensuite, le projet fut accepté en vote se-ret, par 262 voix contre 2. La proclamation des ésultats du vote fut écoutée avec de vifs ap-ilaudissements. Le président Manfredi fait ap-iel au sort heureux de la patrie et dit : L'Italie onnaît la honte qu'il faut venger ; elle connaît 'appel des régions non libérées, elle voit de quel ôté on combat pour la civilisation et le droit, et onstate que le Sénat se joint au pays pour re-îausser la victoire pax les cris: Vive l'Italie ! ,rive le Roi ! Tous les sénateurs et ministres écoutent le discours de Manfredi debout et l'acclament Ion Aliènent en s'écriant : Vive l'Italie! Vive le Roi! însuite le Sénat s'est ajourné pour un temps in-léterminé.A l'occasion de la fête de Pentecôte le Bruxellois-ne paraîtra pas demain après-nidi. Demandez l'édition B dimanche main ! Le Livre vert italien Rome, 21 mai. — Le livre vert déposé hier à a Chambre contient, comme document final, la îote suivante, du ministre des affaires étrangères Sonnino, à l'ambassadeur italien, à Vienne, e duc d'Avarna, en date du 3 mai : Je vous ''rie de faire au ministre des affaires itrangères, baron Burian, la communication suivante, dont vous laisserez uneiconie : L'Alliance entre l'Italie et l'Autriche-IIongrie i fait ses preuves au début comme un élément de garantie pour la paix et avait d'abord le but irincipal d'une défense réciproque. En raison d'autres événements et de la nou-felle situation qui en résulta, les gouverne-iients des deux pays surent trouver un but non noins important et ils dirigèrent leurs attentions, m cours des renouvellements du traité qni se sont succédés, vers le maintien de la continuité le leur alliance, en établissant la base de leurs LA GUERRE GoEim officiels RUSSES Pétrograde, 21 mai. — Uétat-major russe communique sous la date du 20 mai : Dans la région de Scliawlen, des combats locaux furent livrés au cours des 17 et 18 mai, sur le front Kurchany-Rossijennu-Eiragola. Dans le voisinage de la dernière localité, nous avons enlevé un point d'appui. Nous fîmes quelques pri-soniers et avons pris plusieurs mitrailleuses. TJne contre attaque au sud-est de Rossijennu fut repoussée avec pertes pour V ennemi. Sur la rive gauche du Njemen, de petites escarmouches eurent lieu. Sur le front du Narew et au nord de la Pqlica, le calme règne. La bataille à la Vistule supérieure, ainsi que sur le front entier en Galicie continue et a atteint au cours du 17 en différents endroits, une violence inouïe. Sur le front Tarnobon-Brzeglvi-Rozwadow et au San inférieur, nous avons refoulé Vennemi. Dans le secteur Jaroslaw-Lezaaislt, V ennemi a réussi à s'établir sur la rive droite du San. Au sud de Jaros\law, les deux rives du fleuve sont encore en notre possession. Le bombardement de Przemysl se poursuit. Entre Przemysl et les grands marais du Dnjestr, nous avons r-evoussé quelques attaques ennemies. Dans la région de Drohobycz-Strij et Dolina, Vennemi a amené des forces de combat considérables à l'attaque de nos positions. En plusieurs endroits, nous avons réalisé des contre-attaques, nous fîmes à cette Occasion 100 prisonniers. Au cours supérieur de la Bistritza et près des localités Delatyn et Kolomea, l'ennemi se tint tranquille pendant la journée du 17. accords précédents au sujet de la situation des Balkans, dans l'intenti-n de provoquer un accord entre les intérêts et les visées divergentes des deux puissances. Il est évident que ces arrangements, s'ils étaient loyalement respectés, auraient suffi à offrir une base durable pour une action fertile collective. Contrairement à ces arrangements, l'Autriche envoya à la Serbie, le 23 juillet 1914, sans conclure un accord quelconque avec l'Italie, môme sans lui faire la_ inoindi^cpmmunicatÎQn vernement royal, un ultimatum, qui devint le point de départ eft la cause de la guerre incendiaire actuelle en Europe. En négligeant les obligations résultant: du traité, PAutriche-Hongrie embrouilla en principe le statu ouo dans la presqu'île des Balkans et créa une situation dont elle seule tirerait un avantage au détriment des intérêts les plus importants que son aji-fee avait si souvent constatés et proclamés comme étant les siens. TJne si flagrante violation' de la lettre et de la signification du traité ne justifiait'pas seulement le refus de l'Italie de s& mettre, .alors qu'on n'avait pas pris son avis, aux côtés de ses alliés dans la guerre provoquée, mais elle a enlevé du même ooup à l'alliance, sa teneur réelle et son droit d'existence. L'arrangement au sujet d'une neu" tralité bienveillante, prévue par le traité, fut même préjudiciée par cette violation. En fait et à la. réflexion les sentiments étaient d'accord pour exclure le maintien d'une neutralité bienveillante, lorsqu'un des alliés prenait les arme? pour le développement d'un, ^rosramme qui léserait les intérêts vitaux de l'autre allié et notamment les intérêts dont le respect formait précisément la base principale de cette alliance. Néanmoins, l'Italie s'est occunée depuis plusieurs mois à créer une situation qui fut favo rable au rétablissement de relations plus amicales entre les deux Etats et qui doit former la base réelle de toute collaboration dans le domaine de la grande politique. Bans cette intention et dans cet esnoir, le gouvernement italien s'était déclaré prêt à conclure un arrangement qui aurait satisfait les prétentions légitimes et nationales dr l'Italie, dans une mesure équitable et qui aurait servi à écarter l'inégalité existante dans la situation réciproque des deux Etats dans la Mer Adria tique. Ces négociations n'aboutirent toutefois pa? au résultat visé. Les efforts du gouvernement royal rencontrèrent la résistance du gouvernement impérial et royal qui s'est décidé, plusieurs mois plus tard seulement, à reconnaître les intérêts spéciaux italiens à Valonaet à promettre un abandon de territoire insuffisant dans le Trentin, concession ^ui ne comprend pas du tout un règlement normal de la situation, ni au point de vue ethnique ni au point de vue politique ou militaire. D'autre -"art cette concession ne devait être exécutée que dans un délai non déterminé, c'est-à-dire à la fin de la guerre seulement. Dans cet état de choses, le gouvernement italien doit renoncer à l'espoir d'arriver à un accord et il se voit obligé de retirer toutes les pronosi-tions pour une entente. Il est également inutile de maintenir l'apparence extérieure d'une alliance qui n'aurait que le but de cacher l'existence réelle d'une méfiance constante et dif férends d'apnréciation journaliers . Pour ce motif, l'Italie certifie €t déclare, cons ciente dé son bon droit, qu'elle reprend, à partir de cet instant, toute sa liberté d'action et qu'elle déclare nul et sans effet pour l'avenir son traité-d'alliance avec l'Autriche-Hongrie. L'ambassadeur duc d'Avarna, a fait cette communication au baron Burian, le 4 mai. Berne, 21 mai — On mande au Bund que le gouvernement allemand a demandé au gouvernement helvétique de se charger des intérêts allemands en Italie. Le gouvernement suisse a ré-i 'un g,' * un ' S> pTni u 11 ïAH? " r a c o n t'e i u . 10ï é a TT j m pi t j -^-donnant que nrésente en ce moment la gare de Chiasso. Parmi les Italiens, il se trouve des hommes, qui, obligés d'accomplir leur devoir militaire. maudissent leur sort et condamnent la guerre. Ils viennent de pays étrangers où ils ont appris à connaître, à aimer et à estimer les étran."?rs, et maintenant ils doivent partir en guerre. Questionnés au sujet de toutes les résolutions diplomatiques et discutant les preuves de sa nécessité, i's n'avaient sur toutes ces questions qu'une, seule réponse pleine d'amertume : Pourquoi?ITALIE-AUTRICHE. — La crise Washington, 21 mai. —L'Italie et l'Autriche-ÏTougri-: ont prié les Etats-Unis de se charger de r.ffaires diplomatiques Vienne et à Home si les • .'laiions rompues; Le gouvernement à Washiegion n accepté. 1ÏPÈCHES BELGIQUE. — La garde civique Br-.ixî'.les, 22 mai. — Dernièrement, 58 membres de la garde civique de Rhisnes et 40 membres de la garde civique de Emines (province de Nai^iir'1 ont refusé de signer l'engagement de ne plus "rendre les armes.contre l'Allemagne et de ne commettre aucune action hostile à la cause allemande, pendant - la durée de la présente guerre. Par leur refus, ils ont montré qu'ils se considéraient comme appartenant encore à l'armée be!«e. Par conséquent, conformément aux stimulations de la Convention de La Haye, ils ont été internés comme nrisonniers de guerre en Allemagne. LE BLOCUS Londres, 20 mai. — L'Agence Reuter annonce que le chalutier Chrysol-ith, de Hull, a été coulé par un sous-marin allemand à 40 milles de Kin-nairds Head. L'équipage a été sauvé. Copenhague, 21 mai. — Le ministère des Affaires étrangères dauois a reçu, d'après le Korr. Norden. de l'ambassadeur danois à Pétrograde, l'avis que le golfe de IJinlande et le golfe de Riga sont fermés à la navi^tion étrangère et que quelques ports de la mer de Bothnie seront ouverts plus tard à la navigation neutre. Londres, 21. mai. — On annonce de Fraser-burgli à Llovd : Un voilier danois a débarqué l'équipage du toueur Lucerne. Celui-ci a été torpillé le 20 mai à 40 milles de Rattray Head nar un sous-marin allemand. LA GUERRE SOUS-MARINE Berlin, 20 mai. — On annonce de Lugano au B. Z. uni Mittag : On télégraphie de Syracuse

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This item is a publication of the title Le bruxellois: journal quotidien indépendant belonging to the category Gecensureerde pers, published in Bruxelles from 1914 to 1918.

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