Le bruxellois: journal quotidien indépendant

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s.n. 1918, 12 July. Le bruxellois: journal quotidien indépendant. Seen on 01 July 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/z31ng4jn4g/
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Vendredi 12 Juillet 1913. > N° 135S zrsFszzj&^'.'t v-.v.., ABONNEMENT Bruxelles - Province- - Etranger Le; abonnements sont reçus exclusivement par tous tel 'BUREAUX DE POSTES. Les réclamations' concernant les abonnements doivent être ai ;ssées exclusivement au bureau de poste qui a délivré i abonnement. PRIX DES ABONNEMENTS : , 3 mois : 2 mois : 1 mois : Fr, 9.00 Fr. 0.00 Fr. 3.00 f lRAGË s 125,000 par jour DIX CENTIMES Le Bruxellois Vendredi 12 Juillet 1918. ■ N° 1356 '..'iiim1'rtfnïfrrtj h.\ fr, 1 n»- i - J ANNONCES Faits divers-et Echos . . V'V\- . . Lallgne.fr. 5.0C Nécrologie .... fr.-ît. 304 Annonces commerciales y^ ^ 2.00 Annonces financières . ; ^ , . 2.00 PETITES ANNONCES v t. . " Ll grande ligne. 2.00 Rédacteur en chef ; René ARMAND Rédaction, Administration, Publicité, Vente : BRUXELLES, 33-35, nie de la Caserne TIRAQE : 125,000 psr Joui WILSON ET L'HYPOCRISIE YANKEE niLfOim JUI luiruinuw iaimwu à Tout en se défendant d'appartenir à ce type, ^ Ve président Wilson a déclaré, dans un de ses derniers discours, qu' « un académicien pénétré D d'aspirations idéalistes monacales, ressemble fort s à certains membres des ministères européens ac- i tuels ». Dans ses propres aspirations idéalistes, ^ il croit voir la volonté de tout le peuple améri- j cain. Connaissant très bien la portée dè cette g opinion, il essaie de l'étayer par un argument, j Assistant à une fête de bienfaisance au profit r de la Croix-Rouge, il vient d'affirmer que l'A-mérique doit maintenant encore, en dépit de la c paix de Brest-Litowsk, soutenir la Russie, comme le font les Anglais et les Français. Le président émet une double assertion : d'à- ® bord, il parle au nom de tout son peuple, puis il j affirme que le peuple américain, aussi bien que ( lui-même, est imbu do pures aspirations idéalistes et désintéressées. Concédons à M. Wilson sa r première assertion sans discussion. Il se heurte s toutefois, dans sa déclaration de guerre à l'Ai- 3 lemagne, à de sérieuses contradictions ; s'il y s avait eu un plébiscite en 1917, la majorité du c peuple américain aurait plus tenu à la conser- l vation de la paix qu'à l'état de guerre. Il fallut ■ plus d'un an d'une propagande systématique et c intensive, pour fabriquer aux Etats-Unis une ï opinion publique favorable à la guerre. Aujour- f d'hui encore, Wilson, en sa qualité de brillant ® agitateur, ne réussit à mater l'opposition gran- 1 dissante contre Ja guerre que grâce à la terreur ^ érigée en système qui a annihilé dans le v Nouveau-Monde la liberté d'opinion. En étu- c diant les buts de guerre de Wilson, on aperçoit c que Wilson n'est pas d'accord avec son peuple, v ni par les idéals dont il parle, ni par les motifs ï et aspirations de ses actions. î L'Âmérique, dès son entrée en guerre, devint 1 le centre de gravité de l'Entente, qui attend le r sâlut de la mobilisation et de la force économi- S que américaines. Plus importante alors devient a pour l'Entente la valeur de l'aide américaine. e .Le professeur de l'école supérieure de commerce E à Munich, M. J. Bonn, dans sa brochure : « Que 5 veut Wilson? » fait ressortir que la principale manière de voir de la politique extérieure américaine est due depuis longtemps déjà à l'an- F goisse. Cette angoisse a pour cause le voisinage F européen et le développement de l'esprit mo- t narchique, ainsi que la crainte d'être entraînée à en des intrigués et des complications européen- 1 nés et, de par la nécessité d'avoir une armée, t d'être restreinte dans sa liberté politique aussi c bien qu'économique. Le caractère agressif de cette politique d'isolement ne se contredit pas : c « il n'existe rien au monde de plus brutal que x le secours que se porte un peuple angoissé ». c C'est ce qui a dicté la doctrine de Monroe, g aussi bien que la politique de Wilson pendant 1 la guerre actuelle — son équivoque neutralité e d'abord et finalement sa participation à la guer- t re. Le but de l'intervention de Wilson, jusqu'au q mois d'avril 1917, fut celui d'aboutir à une paix d sans vainqueur ni vaincu. (Celle-ci pour préser- r ver l'Amérique d'une rivalité avec le vainqueur p mondial très puissant.) La non réussite de l'ac- ] '.tion de décembre 1916, ainsi que l'inauguration e ;de la guerre sous-marine contrecarrèrent les p dites aspirations. Malgré cela, Wilson espéra t arriver à la réalisation de ses plans, sinon par r sa médiation, tout au moins par sa participation c active à la guerre. Pour but de guerre, les Etats-Unis, maintenant comme auparavant, proclament désirer une paix durable et correspondant à la justice parfaite. Wilson espere pouvoir assurer la durée de cette paix plus par une prochaine union écono- ■ • ,v.s ps iîiles que par lés armés. Pour un connaisseur des affaires américaines c.cmine Bonn il n'est point difficile de prouver que >ou-tes les manifestations idéalistes d.i '•r ou veau-Monde' ne sont qu'hypocrisie et bluff. Wilson manque de la connaissance des affaires internationales. À chaque moment vraiment propice, il a laissé passer la possibilité des nourparleis et a été plus entraîné par les événements qu'il ne les a dirigés et dominés. i Avec raison, M. Bonn conclut : « Le bonheur des Américains consiste en ce que leur intérêt coïncide toujours avec leur idéal et c'est sur ce fait qu'ils basent leur politique soi-disant idéaliste. » L Un littérateur écrivait naguère : « On trouve , au parc de Yellowstone, un endroit où dans un „ voisinage immédiat coulent deux courants : l'un d'un froi'd glacial et l'autre très chaud. Les coulants offrant un pareil contraste sont aussi caractéristiques pour le développement moral du ' pays. » La réalité présente, en effet, l'Améri- < cain comme étant idéaliste. Le jugemnt séculaire de tout le Vieux Monde, en identifiant l'américanisme avec le matérialisme, ne serait-il fqu'une vaine illusion? Non, les deux courants se côtoient. ! Un colonisateur, sauvage pionnier de la science pratique, ne peut et ne veut être qu'agressif jet avide de pouvoir. Tel reste l'Américain dans >on caractère. Il a subi toutefois aussi l'influence c '"des forces opposées venant de l'extérieur : l'élé-ivation propre de la démocratie avec l'idéal inné ,de la liberté qui sera transféré au peuple par ,les hommes d'élite, l'influence des dogmes religieux écrits, plus forte au delà de l'océan 'qu'en notre Vieux Monde resté encore en état de servage vis-à-vis de l'église officielle, enfin, le souci pratique d'apprécier l'avenir local du com- i merce européen et de le garder. C'est ainsi que > se haussa la conception pacifique chez les Amé-/; : ricains et ces forces remplirent de cette façon i "depuis longtemps déjà la conscience politique. > En regard des démonstrations idéalistes venant t ;du Nouveau Monde, on se souvient encore en lïurope de l'agressive et indiscrète représentation des intérêts matériels américains, qu'on a toujours trouvée chez ces derniers, ae la part îles individus aussi bien que du gouvernement de l'Union, le tout masqué par une hypocrisie effrontée. Le fait le plus incompréhensible pour \ nous est encore que les Américains eux-mêmes ' jp'eurent pas connaissance de cette contradiction. Les Américains ne comprennent pas que î'égoïs-tne humain ainsi que leur manque d'égards pour autrui les ont habitués à accorder leurs prin-cipes avec leurs intérêts. Cette absence de pudeur, de conscience ,est fortement ressentie par tious comme étant immorale au plus haut degré. 1 Un Américain n'est un idéaliste sincère que jusqu'au moment où ses intérêts ne sont pas compromis. Le professeur Bonn se sert comme pase de sa démonstration de l'extraordinaire vénération américaine pour les traités conclus légitimement. Cette vénération,cependant,reste purement formaliste et par conséquent fléchissante ,en pratique à tel point qu'il faut dire juste l'inverse : aucun grand peuple civilisé ne demeure, au contraire, si peu fjdèle aux pactes jurés que le peuple américain. Comme exemple, nous pouvons rappeler la missive des Hollandais à Wilson, lui remémorant la note du 23 juillet 1915, c'est-à-dire que « les droits des neutres reposent sur des principes et que les principes sont irrévocables », En ce temps-là, l'Amerique se rangeait encore parmi les neutres, aujourd'hui Qu'elle est parmi les belligérants, nous voyons comment elle agit avec les neutres. Wilson affecte de moins en moins de comprendre, lui • aussi bien que la majorité de ses concitoyens, ou'il porte préjudice aux droits des neutres en Scandinavie et en Amérique centrale, même par la réquisition des navires nollandais. ; Dans le discours du président, que je viens de mentionner au commencement du présent article, l'idéalisme désintéressé de la bourgeoisie américaine veut se démontrer par le fait qu'elle a'entend pas retirer aux bolscheviki son aide cour la restauration de la Russie. Hypocrisie pien américaine, car cet empressement repose eur les intérêts américains, intérêts politiques et ^économiques. En Europe, on se le serait ouvertement dit et de par cela on se serait attiré le reproche d'impérialisme. En Amérique, on appelle c'cla « désintéressement et idéalisme » et £n feint d'y croire. \ Pour apprécier la politique américaine actucj- 'v*. JE le, on ne peut pas omettre la critique adressée à celle-ci par un Américain même. Le bourgmestre de Chicago, Thompson, s'est en effet pro- )e' noncé, depuis l'entrée des Etats-Unis en guerre, !c® contre la propagande du gouvernement de l'U- r® nion. Il déclina le projet de l'invitation adres- >rt sée à une commission française, présidée par ^c~ Joffre, et s'attira ainsi la haine de ses conci- 's' toyens, qui l'accusèrent d'être partisan deâ Al- r.1" lemanas. Thompson, qui a contribué à faire e élire naguère un sénateur républicain dans 1' II- îrr. linois, fit le 25 mai dernier un discours électo- V1 ral au cours duquel il émit quelques remarqua- j bles vérités à l'adresse du gouvernement démo- cratique actuel. _____ « Le peuple américain oublie-t-il, dit Thomp- •a. son, comment le parti démocratique intervint lors de la réélection de son président, qui nous ue tenait honorablement en dehors de la guerre ? js_ Oublie-t-il de quelle façon fut attaqué le parti sa républicain pour avoir affirmé que l'Amérique -te serait jetée dans la mêlée de la guerre actuelle, au cas où le candidat républicain Hugues ne „ serait pas élu ? Les démocrates proposèrent leui candidat au poste de président comme une ga- ;r_ rantie de paix. C'est sur ces assurances que ut Wilson fut réélu et juste 90 jours plus tard, au ej. début de la seconde période de sa présidence, il ne réclamait au Congrès la déclaration de guerre ir_ à l'Allemagne. Nous nous trouvons en état de nt guerre et notre honneur, ainsi que notre intérêt n_ national exigent la poursuite énergique de cette ur guerre, jusqu'au moment où nous obtiendrons le une « paix américaine » et sur la base des con- ;u_ ditions américaines. La circonstance qui veut que je prenne parti pour mon pays en guerre, ne [e veut aucunement dire que je doive glorifier le ifs parti politique qui, à mon avis, n'est point capable même en temps de paix, et d'autant plus nt pendant la guerre, de conduire le gouverne- le ment- Je condamne le parti démocratique, parce que nous ne nous trouvons en guerre que grâce nt à son incapacité, son inactivité, son irrésolution le_ et sà timidité, ainsi que grâce à sa diplomatie cg maladroite, ses fautes administratives et à sa ue parfaite impuissance de résoudre le problème Lle de la grandeur contemporaine. » Lé- « Cela, j'en suis sûr, est le prix que le peu- ,n- pie américain doit payer pour sa dernière ex- ge périence du régime démocratique. Je suis contre lo- toute propagande, continue Thompson, qui vise ée à une prolongation inutile de la guerre dans n- l'intérêt de tous ceux qui tirent bénéfice des cen- je, taines de millions de dollars que les autres sa- 3si crifient, » de « Je suis, dit-il un peu plus loin, adversaire s : de toute propagande de haine qui cherche à di- ue viser notre peuple en races. Je suis pour une déclaration unique par le Congrès des buts de >e, guerre et j'insiste sur la conservation de notre nt liberté constitutionnelle. Il est dangereux, mê- ité me en temps de guerre, pour l'existence de no- ;r- tre république, de remettre le pouvoir autocrati- iu que général aux mains d'un seul homme ou lix d'une poignée d'hommes et de laisser voler à :r- notre peuple, sous le couvert de la nécessité ur patriotique-, le droit de se gouverner lui-même. lc- Je tiens pour une calamité que notre peuple fut on entraîné par un groupe dans la politique euro- .es péenne._ Je suis de l'avis de Georges Washing- ra ton qui disait que la meilleure politique poui ar notre gouvernement est celle de nous tenir loin on des dissensions et des jalousies européennes. » ■s- ïvanof. nt LA GUERRE Communiqués Officiais ALLEMANDS BERLIN, 11 juillet. — Officiel de midi: Théâtre tîs !a guerre à POusst Croupe d'arméas du prince héritier Ruppreoht Toute la journée, luttes modérées. Une agression ennemie assez vigoureuse au nord-est de Béthune a été re-poussée. Groupe d'armée du Krcnprinz aiiema^d. Vives canonnades entre l'Aisne et la Marne. De nouvelles attaques -partielles, que l'ennemi a -prononcées en partant du bois de Villers-Cotte-rets, ont refoulé nos -postes dans la plaine de Bavière.D'une escadrille de six avions américains, qui voulaient attaquer Coblence, cinq avions sont tombés entre nos mains. Les occupants ont été faits prisonniers. BERLIN, 10 juillet. — Officiel du soir: Rien de nouveau, des fronts de combat. La guerre sous-marine. BERLIN, 11 juillet. — Officiel: Grâce à l'activité de nos sous-marins 16,500 tonnes de jauge brute de tonnage marchand ennemi ont de nouveau été coulées dans la zone de barrage septentrionale autour de l'Angleterre. AUTEICH1EF3 VIENNE, 10 juillet. — Officiel du soir: Rien de nouveau des fronts de combat. VIENNE, 10 juillet. — Officiel: Dans la vallée d-e la Brenta nos troupes de couverture ont repoussé une attaque italienne. Sous la pression d'importantes forces ennemies, nous avons replié notre front maritime en Albanie, au delà de la ligne Berat-Pjeri. Depuis hier matin nous ne sommes qu'en faible contact avec l'ennemi. BULGARES SOFIA, 9 juillet : Front de Macédoine : Au front de Macédoine nos troupes d'attaque pénétrèrent dans les tranchées ennemies au nord de Bitolia et ont ramené des prisonniers français. Dans la boucle de la Czerna et à l'ouest du L)o-bropolje le duel d'artillerie a été par moments plus violent. Dans la région de la Moglena nous avons dispersé par notre feu des détachements de reconnaissance ennemis. Dans le terrain de première ligne à l'ouest de Serres activité animée et réciproque de reconnaissance. SOFIA, 8 juillet. — Officiel: Fronî de Macédoine. Dans la vallée de la Skumbi, notre feu a dispersé un détachement de reconnaissance français. Dans la loucle de la Czerna, les opérations ont été plus actives par intermittence de part et d'autre. Nos détachements d'attaque ont pénétré dans les tranchées ennemies établies près du village de Makavo et en ont ramené divers trophées. A l'est du Dobropolje, nous avons mis en fuite des détachements d'attaque ennemis qui tentaient d'approcher de nos postes avancés. Av. sud. d Huma, la canonnade a été plus violente de part et d'autre. Aux bouthes de la Strouina, l'artillerie a été plus active. FRANÇAIS PARIS, 10 juillet. — Officiel, $ h., p. m. : Activité des deux artilleries au nord de Mont-didier et au sud de l'Aisne dans la région de la ferme de Chavigny. En Champagne nous avons exécuté plusieurs coups de main et fait des prisonniers. Rien à signaler sur le reste du front. Aviation: Dans la journée du huit, sept avions ennemis ont été abattus et deux ballons captif i ont été incendiés par nos pilotes. PARIS, 10 juillet. — Officiel, 11 h., p. m.: Au sud de l'Aisne notre infanterie a achevé de réduire la résistance de l'ennemi en quelques points au nord de la ferme de Chavigny. Nous nous sommes emparés de la ferme La Grille et des carrières à l'est. Nos patrouilles ont poussé jusqu'aux abords immédiats de Longpont et ont pénétré dans la partie nord de Corcy, faisant de nombreux prisonniers. Rien à signaler, sur le reste du front. i.ée ITALIENS ROME, 10 juillet. — Officiel: Duels d'artillerie isolés, plus vigoureux et plus j?' violents sur le plateau d Asiago et dans la région p " ouest de Grappa. Au sud du Stilfser Foch, la gar-)ar nis°n d'un de nos postes avancés à 2,931 mètres c- de hauteur, qui fut attaquée par un détachement .ennemi, a mis celui-ci en fuite. Dans la vallée de r ' la Brenta de petites opérations exécutées heureu-L., sement pour rectifier notre position, nous ont * rapporté prisonniers. En 'Albanie, nos troupes ont atteint au front la" occidental le Sement inférieur et central, et ont 10" agrandi au front de l'Est,par la conquête de ta hau-teur au Semen supérieur, le contact de la vallée fP- de Domorica. Avançant au centre des deux côtés int d'Osum, ils ont refoulé l'adversaire. ROME, 9 juillet: e ■. Tout le long du front combats d'artillerie habi-r" tuels et entreprises de patrouilles. Une attaque !ue ennemie contre Coronone au sud du Sasso Rosso a ' été immédiatement repoussées. Notre combat en-lne igàgé sur l'aile gauche après une préparation d'ar-:ur tillerie et auquel des moni^ors de la flotte an-=a~ glaise ont pris une part efficace a perduré. L'in-'ue fanterie s'avançant de la Ijfojusa Purgea infé-a.1j , rieur e a déblayé les hautews entre Sevante et 11 Monastere Posani après un âpre combat au cours rïe' duquel la cavalerie se rua s\ir les arrière-gardes ennemies entre les versants occidentaux de Mala-J®* castre et la mer et coupa \e pont au-dessus du "a Semlet, près de Metali. Fio/i tomba entre nos >ns mains. Au centre les positions de Cata Glava et 'nI de Corosoff défendîtes par l'ennemi tombèrent en-:Ul tre nos mains. Sur la cime du Tornor, nous avons conquis la hauteur disputée de Casa Deoris. Nos „ avions anglais nous ont prêté au cours de ce :a" combat une aide des'plus précieuses. Le nombre ;US des prisonniers s'élève à 1,500. N'eus avons con-?e" . | qui s des canons, des dirigeables, d'innombrables rc® mitrailleuses et un riche butin. En Macédoine, ice l'ennemi a tenté dans la nui,', du 8 juillet deux °.n coups de main, précédés d'urs forte préparation d'artillerie dans le secteur à-e la hauteur 1050; sa mais fut mis en fuite par neire feu. ANGLAIS LONDRES, 10 juillet. — 10fficiel de l'Ami- rauté: .re La guerre sous-nmrine. ns Au cours d'une traversée de reconnaissance, un ,n sous-marin anglais a été attaqué le G juillet à la _a" côte orientale de l'Angleterre yar 5 hydro-avions 3 ennemis à l'aide de bombes et de mitrailleuses. Un officier et cinq hommes ont été tués. Le sous-'!? marin légèrement endommagé 4 été remorqué par ^ un autre sous-marin jusqu'au -jhrt. de <5:"v ■ £ DERNIÈRES DÉPÊCHES 'S- LES ÉVÉNEMENTS EN RUSSIE ou à Fujiéraiilûs soisnnelîes du.Sïomia Msrbach ité ^Moscou, 10 juillet. — Une cdrémonie funèbre a le. eu lieu lundi après-midi, chez le corps diplomati-fut que allemand, devant le cercueil de l'ambassa-ro- deur assassiné. Après leciure da Requiem par le ig- doyen Selmsky, il y a eu des- discours du con->ur seiller de légation effectif et chargé d'affaires )in impérial Riezler, directeur do la Commission principale des prisonniers, ainsi quë du député professeur Ifunzinger, de la circonscription Saint-Michel à Hambourg, et de i'ambassadeur turc Gahlib Kemali. Le soir, le co:p-. a été transféré à la gare Alexandre à destinatio . de l'Allemagne. Lf corbillard orné Je fl^Uio iîa.i suivi par des membres de la délégation allemande et des com-■» missions fonctionnant à Moscou. A la gare, M. * Tchitscherinejcommissairepour les affaires étrangères, a exprimé une fois de plus la sincère part prise par la république fédérative russe à la perte d'un aussi noble caractère, mort pour la cause de la paix. ui Berlin, 10 juillet. — Ce soir est arrivée la dépouille du comte Mirbach, l'ambassadeur im-au pcrial assassiné à Moscou, accompagnée du major baron von Mirbach, frère du défunt, et du conseiller de légation comte de Besrewitz, attaché au corps diplomatique à Moscou. Le com-' . te von VVedel et le secrétaire de légation Meyer ■mi étaient à la gare. Dès son arrivée, le corps a 'te- été transféré à Harff, dans la province rhénane, S"- où .les obsèques doivent avoir lieu au manoir de la famille. Un service divin sera solennellement qui célébré à Berlin la semaine prochaine à la rné-ont moire de celui dont le dévouement à la patrie été a eu une fin assez tragique. L'assassinat du comte Mirbach et la presse danoise Copenhague, 9 juillet. — Cet assassinat suscite la plus vive émotion ici, et la presse estime qu'il pourrait avoir des conséquences d'un grand poids pour la situation intérieure en Rus-sie et les rapports de ce pays avec les autres en~ puissances. one Le ccNationaltidende» dit avoir tout motif d'ad-re• mettre que le crime est attribuable aux adversaire du bolchevisme, et continue ainsi : <c Une accusation à charge des agents de l'Entente comme coupables de l'acte qu.i doit mettre eu lumière les conditions rég'nantes en Russie et appeler le jugement réprobateur du monde ci-. vilisé, prouve bien quelle atmosphère politique a résulté de la guerre. Les milieux russes aux-" ' quels appartient probablement l'assassin atten'-'fy daient leur assistance de l'Entente dans leur lutte contre le bolchevisme et il n'est pas im-v'eJr possible que l'acte de Moscou, en analogie avec l'assassinat de Serajewo, aboutisse à des grandes conséquences politiques ». Un appe! dts Soviets au peuple russe Moscou, 9 juillet. — Les journaux reproduisent un appel du gouvernement au peuple dans lequel il est dit que l'assemblée panrusse des Soviets 1ue, a approuvé pleinement, dans sa dernière réunion, °- la politique poursuivie par les commissaires du peuple. Après avoir exposé les événements des , °.~ derniers jours, le gouvernement en rejette la res-'n s ponsabilité sur les sociaux-révolutionnaires de °ffs gauche, auxquels les agents de la bourgeoisie rus-kae se et de l'impérialisme anglo-français avaient ,re~ prêté leur concours. Le gouvernement fait ressor-n*e tir que les conséquences de cet acte pour la situation internationale de la République ne peuvent encore être prévues. Il appert cependant que ceux qui ont provoqué ces événements ont l'intention d'entraîner la Russie dans une nouvelle guer-iis- re, alors qu'elle n'est pas guérie encore de ses aïs. blessures. Dans cette circonstance critique les ont ouvriers et les- paysans se rangeront comme un 'au- seul homme autour de l'assemblée panrusse des ans Conseils des députés qui les représentent. \de La guerre civile en Russie e,sP L'Agence Havas apprend que le Soviet d< , ?" Moscou s'est prononcé pour l'exclusion de tou: ales révolutionnaires de droite, et a décidé qu'au f20' cun socialiste révolutionnaire ne pourra occu per une fonction dans le Comité central de: e Soviets. Un faux bruit démenti Kiew, 8 juillet. — Les socialistes révolution, naires de gauche, qui s'étaient sournoisement em parés, pour quelques heures, d'une petite partie . îa de Moscou, et tenaient le télégraphe en leur pou-voir, en profitèrent pour lancer des avis provo-±r: cateurs, prétendant qu le Conseil aurait été ren ,, " versé avec l'aide de la garnison moscovite qu'il: disaient avoir opéré leur jonction avec eux. Or il y a lieu de noter que le soulèvement, œuvr puis d'une poignée de coquins, a été, dès le début étouffé par l'appoint de la garnison de Moscou demeurée fidèle à la cause des ouvriers et agrri ( £g culteurs. Les mutins sont arrêtés, et l'ordre es rues rétabli dans la ville. 'ous Attsniat à la via de Klagowarow e et Berlin, 11 juillet. — Le aLokal Anzeigcr» es ussé informé de Moscou qu'un attentat aurait été com ont mis sur la personne d'un membre du conseil d f de guerfe bolcneviste^ M. Klagowarow, ex-comman res- dant de place à Pétrograd. Plusieurs inconnu: i aijxqieat tipéjsujLlui de5_fioup_^de isvolyer *aJ.or V Jt JtV JU -A. JL qu'il venait dei quitter la séance du Conseil de guerre pour rentrer chez lui. 'us Un manifeste gouvernemental on Moscou, 8 juillet. — La presse publie un ar~ manifeste gouvernemental débutant en ces ter-res mes : « Hier, l'assemblée .générale des Sowjets m\t russes a approuvé à une force majorité de voix d-e la politique intérieure et étrangère des commis-saires du Peuple. Les soi-disant révolutionnai-mt res-socialistes de gauche, qui, au cours de ces dterlni^fes semaines, s'étaient décidément ran-in gés du côté de la droite, avaient décidé la dis-m solution de l'assemblée pan-russe. Ils s'effor-çaient d'impliquer la république des conseils dans une guerre, contradictoirement aux inten- ; 'es tions des ouvriers et paysans. C'est dans ce but ' qu'hier, à trois heures après-midi, l'ambassadeur (l'Allemagne fut assassiné par un individu de bi- ce groupement. En même' temps, les autres révo- j ue lutionnaires socialistes de gauche s'efforçaient i ' i de développer l'insurrection. Le manifeste, après '■n- avoir exposé le mouvement, conclut ainsi : Il i n'est pas douteux qu'au cours des heures pro- t m- chaînes, le soulèvement des révolutionnaires sf{- 1 cialistes de gauche, des agents de la bourgeoi- < fé- sie russe et de l'impérialisme anglo-français sera ' et étouffé. Quant aube suites que cette aveature < lr* aussi honteuse qu'insensée de ce groupement t -es psiit avoir ultérieurement pour la situation _ in- i ternationale de la république, il est impossible i d-11 de les prévoir dès maintenant; mais si notre t ws pays, déjà saigné et épuisé, retombe dans la < guerre, la faute en incombera uniquement à ce ' ,n~ parti socialiste-révolutionnaire de gauche, celui i ?ls des fauteurs de troubles et des traîtres. Puis- £ os sent tous les ouvriers et agriculteurs considé- 2 ce rer comme il convient cette phase critique, et < ne s'unir comme un seul homme autour de l as- j semblée des délégations d'ouvrieTS et agricul- 1 es teurs. » 1 16 I ux Une protestation du gouvernement russe : on Moscou, 10 juillet. — M. Tschitscherine, com- i 50," missaire du peuple pour les affaires étrangères, < a protesté énergiquement hier près des ambas- i sadeurs à Londres et à Washington, contre la 1 saisie de 8 navires de la flotte volontaire par < m- les gouvernements anglais et américain. Dans sa < protestation, Tschitscherine_ exige la restitution immédiate des navires saisis. < un Nouveaux aspirants au pouvoir LJ- Moscou, 10 juillet — Parmi les personna- , ns lités que les commissaires du peuple voudraient j bien faire arrêter se trouve l'ancien ministre *s~ du commerce Tschernoff, qui appartient au par-'■ar ti socialiste-révolutionnaire où il compte de bien plus nombreux adhérents que n'en compta jamais Kerenski. Il se trouverait à la tête de c nombreuses bandes de paysans devant Moscou, t » d'où il surveille de près les événements et-se se- t rait déjà ménagé l'appui des cosaques du Don.On e Edit que le général Krasnow marcherait sur Mos- i cou à la tête d'une armée des cosaques du Sud. L'étai des combats en Russie a Pétrograd, 8 juillet. — La censure militaire a < ll" été proclamée dans la ville. Des nouvelles de ' 'a~ la frontière persane disent que des combats ont 5: le eu lieu à Tagestan et Kirdamir entre des trou- j ,n" pes rouges et des Arméniens, d'une part, des es Tartares, d'autre part, dans lesquels les rou-;n- ges sont demeurés vainqueurs. Les Rouges mar- °" chent victorieusement en avant. Une attaque des t cosaques a été repoussée à l'ouest d'Oeralsk et f :rp Un détachement tchèque a été forcé à la re- I ! a traite près de Shadrinsk. L'occupation de Sla- i }e- ""ust. Djast et Boxdi?ncfc se confirme. A Siia- < 'es brisk, il a été procédé à l'arrestation en masse ca- d'officiers et étudiants. Un incendie a détruit pour dix millions de roubles de vivres, de co- i m- ton et de pétrole sur la ligne Moscou-Kasane. t irt Le représentant français à Wologda aurait dé- i rte claré à M. Tschitshenne que les Tchèques et les i de Polonais arrêtés dans la gare de Jaroslaw com- 1 me contre-révolutionnaires, étaient destinés à j dé- être incorporés dans l'armée française. m- Nsuveiies arrestations. — Le calme rétabli '\a~ Stockholm, 10 juillet. — De nouvelles arres- i ? tations sensationnelles se sont produites à Pé- < >m~ trograd. L'ancien président du Conseil, Kokow- : ~ zoff, l'ancien ministre de la guerre Werchowski j et l'écrivain Kouprine ont été arrêtés. Dans les 'ne milieux politiques de Pétrograd, on suit avec j ^ une anxiété croissante l'évolution du conflit en-ent tre l'Angleterre et la Russie. On dit que l'En- i tente a constamment des pourparlers à Vologda. trje L'ulvestija» écrit qu'on ne saurait s'étonner , de ce que les relations se soient tendues au point que les ouvriers et les paysans russes se soient préparés directement à chasser les in-HS3 (-rus çie ieur territoire. «Notre patience a égale-;us- ment ses limites», écrit le journal. es- Moscou, 10 juillet. — L'ancien ministre Du-'un bienko et son épouse, Mme Kollantaï, qni se .us- trouvait antérieurement à la tête du commisses ■ sariat pour les affaires sociales, qui, de partisans convaincus de Lenine et de Trotzki qu'ils ad- étaient, ont passé peu à peu dans le camp de /er- leurs ennemis, ont été arrêtés sous inculpation 'ne de complicité avec la contre-révolution. Les :nte chefs cadets Winower et Kutler ont été égale-en ment arrêtés pour menées anti-bolchevistes. et Moscou, 10 juillet. — On annonce que la ci- révolte des socialistes-révolutionnaires de gau-e a che est matée. La ville a repris son aspect nor-,ux- mal. 1,000 arrestations environ ont été opérées. Débarquement francO-serbe à Arkhange! i'm- Moscou, 10 juillet. — Le 28 juin, 10,000 Fran-vec çais et Serbes environ ont débarqué à Arkhan-des ffel. Le général commandant déclara qu'il voulait protéger la ville et le pays contre un coup de main des prisonniers de g-uerre allemands. Des vivres ont été distribués à la population et î les chemins de fer du gouvernement de Samara ont été déclarés en état de siège. on, du Les combats en France les Berlin, 10 juillet. — Deux grandes patrouil-es- les^ anglaises ont été repoussées à Arleux, la de nuit du 8 au 9. Au nord de la route Bray-us- Corbie, dispersion de groupements ennemis par ent l'artillerie allemande, dont le feu destructeur a >or- empêché le développement d'attaques ennemies si- à Saint-Maur, au sud-ouest de Novon; même eu- échec pour une nouvelle tentative opérée la nuit lue du 9 au 10 à Antheuil, et exterminée par le :en- tir allemand, les assaillants étant refoulés avec îer- de fortes pertes. Les combats de reconnaissance ses sur l'Aisne ont fait ramener des prisonniers, les Sur la route Villers-Cotterets-Soissons, vigou-un reuse attaque partielle des troupes de l'Entente, des qui se sont attiré de lourdes pertes en s'effor-çant d'échapper à la poussée allemande. La retraite a même dégénéré en fuite sur Vaux, sous , le tir de barrage des Allemands et les attaques de de leurs aviateurs d'infanterie. :ous , . 'au- La guerre aérïsnna ;cu- Paris, 10 juillet. — Boulogne et ses environs, des visités deux nuits consécutives par des aviateurs allemands, ont reçu de nombreux projectiles lancés d'une petite hauteur. Les rapports varient ion- quant au chiffre des tués et blessés. La pour-em- suite par les forces aériennes ennemies serait rtie demeurée infructueuse. iou- A ce propos, plusieurs correspondants de jour->vo- naux neutres à Paris sont menacés de bannis-ren- sement pour avoir, dit-on, répandu des nouvel-l'ils les fausses concernant les dégâts des avions al-Or, lemands aux édifices publics. Les reporters af-uvra firmaient que, aux archives ministérielles, les but manuscrits historiques do Condé et de Napo-cou' léon 1er étaient devenus la proie des flammes, . ainsi que des documents d'époques plus recentes, est et (lue plusieurs projectiles avaient touché leur 0 but entre le Palais-Bourbon et le Palais des Invalides. est Un amiral français en disgrâce :om- Genève, 11 juillet. — L'amiral Saint-Pair, at-1 de feché de marina à l'ambassade {française de îan- Rome, est tô'mbé en disgrâce, à la suite de l'af-inus faif-e Gaillaux et a été mis à la retraite. Il ; ijqrçj sera remalagé par l'amiral Frochot. ' - -VJ TIRAGE : 125,000 par joui - La question d'Aisace-Lorraine Berlin, 11 juillet. — Le député au Reichstag-» Eug.^ Jag-er, expose en détail, dans la «Gazette , Générale de l'Allemagne du Nord», comment . l'Alsace-Lorraine était devenue française. Cet . article parle,_ entre autres, des opinions de la presse anglaise en 1870. A cette époque, tous . les journaux importants de la Grande-Bretagne . prenaient parti pour les Allemands et leur bon . droit. Ils faisaient ressortir combien l'Allemagne souffrait, depuis des siècles, de la violence et . de l'esprit de conquête de sa voisine d'Ouest, qu'elle ne_ faisait que reprendre ce qui lui avait été dérobé, et qu'elle avait le droit d'exiger des1 ' garanties pour .empêcher la répétition de ces . séculaires expéditions de brigandage. Réserves inépuisables de l'Allemagne s Londres, 10 juillet. — On lit dans le «Sunday - Pictorial» : Il paraît que les Allemands continuent, à amener des réserves de Russie depuis i l'échec de leur attaque sur Compiègne; aussi le monde est-il stupéfait par ces inépuisables con-. tangents Comment se l'expliquer? Tout d'abord, la nation britannique avait été induite en ■ erreur par les chiffres de ses «experts». Ceux-l ci, le plus souvent, pontifiaient avec l'assurance d'un Ludendorff au sujet des divisions allemandes. Le tout uniquement basé sur certaine carte grise et rouge publiée par le ministère de la : guerre britannique, .mais à laquelle on ne peut : trop se fier. En mai 1915, le plus haut coté de ces experts (sans doute Repington?) disait: . « Nous aurons à bref délai les derniers arrivages de réserves allemandes ; l'ennemi entreprend sa dernière offensive au front Ouest ; et non plus avec des forces supérieures ». C'était lors des combats de Festubert; et voilà que la race barbare se remet à donner des signes d'inépuisable bravoure;. Pourquoi, C'est simple, et nullement mystérieux. Les Allemands ont soin de ne pas se reposèr sur leurs alliés, mais sur eux-mêmes. Si notre pays était analogue à l'Allé-» magne, même tout député encore valide et en? dessous de 51 ans devrait prendre le fusil e( accompagner au front ceux pour qui il décrète le service obligatoire. Aussi ferions-nous mieux! de. renoncer à vouloir, maîtriser semblables adversaires par la supériorité numérique, à moins' d un débarquement d'Américains par millions d'hommes ». («Belg. Kurier»), Un général italien tué à l'ennemi Lugano, 11 juillet. — Le général-major italien Fadini, ^commandant de l'artillerie du 23e corps d armee, a été tué par une bombe autrichienne.Condamnation d'un journaliste italien Berne, 10 juilet. — Le tribunal fédéral vient de condamner le journaliste italien Ferri Let-: ter, auteur de l'article «Documents», rédigé en termes blessants pour l'Empereur d'Allemagne et sa nation, à 15 jours de prison, 20-0 fr. d'amende et 100 fr. de frais de justice. Los diplomates a'-i Vatican Rome, 11 juillet. — L'«Epoca# apprend qu'une, autre puissance européenne encore que le Portugal enverra prochainement un représentant diplomatique auprès du Saint-Siège. Le journal n'ajoute rien à ce renseignement, ce qui permet toutes les conjectures. La presse et l'Entente Zurich, 11 juillet. — Le «Populaire du Cen-, tre» publie une conversation que le député Lon-'*i, guet a eue avec Litvinoff, le représentant diplomatique du gouvernement des Soviets, à Lon- ; dres. Ce dernier a déclaré que la Russie -es:. ■ complètement épuisée en ce moment et qu'avant : tout . elle doit se refaire économiquement. Là ■ Russie est décidée à maintenir sa neutralité, ■ mais la campagne menée par les alliés est en train de leur aliéner les sympathies du projeta;-riat russe. La Russie est prête à conclure des! traités économiques avec tous ses voisins; si' les Alliés attaquaient la Russie, celle-ci se ver-1 rait forcée de se défendre. L33 grèves anglaises La Haye, 10 juillet. —- Le «Daily Express» annonce que la grève prendrait de l'extension - dans l'industrie aviatrice d'Angleterre, et qu'il' - y aurait déjà 22,000 arrestations. i La guerre sous-marine ; Berlin, 10 juillet. -— Ce n'est pas seulement' : par le coulage des navires que le rendement mi-, t litaire et la situation économique des ennemis " de l'Allemagne sont préjudiciés par la guerre j sous-marine,, et pas seulement par la perte des r cargaisons, il faut noter aussi cet enchaînement I dont souffrent constamment les alliés et dont les' 3 effets seraient encore funestes même sans une " seule toinne de coulage. Cette vaste organisation de défense que l'Angleterre en particulier a dû déployer contre les sous-marins l'a empê-» " chée de satisfaire à d'autres nécessités. Consit e dérons, entre autres, la pêcherie anglaise en haute mer, souffrant de ce qu'on lui prend ses " bateaux pour le service de patrouille, de sur-i s veillance, et, en particulier, pour les convois: e d'escorte. On. sait qu'en Angleterre la consom- II mation de poisson surpasse de beaucoup celle s des Centraux, que le poisson de mer figure tous les jours à la table. Or, la guerre sous-marine diminue énormément la pêche : en 1913, on pre- ; i nait, autour des côtes britanniques. 23.4 millions de quintaux de poisson; en 1915, on tom-bait à 8 millions de quintaux ; les années sui-i. vantes, moins encore. En fait de harengs, 11.8 millions de quintaux en 1913, et 1.5 million en 1916, soit un huitième du chiffre normal. Londres, 10 juillet. — Le « Times » publie de " nouveau un article au sujet des fournitures insuf-' fisantes des constructions navales anglaises. Le ' journal fait remarquer à ce sujet que dans le cou-'1 rant de 1917, 4 millions de tonnes ont été perdues', a tandis que 1,163,000 tonnes à peine ont été nouvellement construites, et il n'y a aucune apparence d'amélioration de la situation. Perte d'un vapeur hoîiandais On a reçu à La Haye la nouvelle que le va^' l- peur «Rhea» (1.308 tonnes), de la Koriinklijkfl' a Nederlandsche Stoomvaartmaatschappij, un des navires hollandais qui ont été saisis par l'An-. r gleterre, a sombré. a Les frais de guerre américains e _ Washington, 10 juillet. — Une note officiel!^ it évalue les dépenses journalières de l'Union a e 50 millions de dollars. La première année de c leur entrée en guerre, les Etats-Unis avaient dé-e pensé en frais de guerre 12 1/2 milliards do ; dollars. i- Prières officielles pour la victoire aux Etats-Unis Washington, 11 juillet. — Le Congrès a voté r" une résolution, par laquelle le président de la' République est prié de publier une proclamation1 1S invitant le peuple américain à prier tous les ;s midis pendant une minute pour la victoire. Collision de trains en Amérique Nashville, 10 juillet (Reuter). — Une colli-sion de deux trains a coûté la vie à 100 person-s nés et des blessures à 80 autrés ; l'hôpital en l- est rempli ; l'un des wagons a eu tous ses. oc-it cupants tués ; les chauffeurs et les mécaniciens r- 'de l'un et l'autre train sont au nombre des it morts. On ignore la cause de la catastrophe. L'aspionnage puni en Espagna T~ Berne, 9 juillet. — On mande de Madrid aui ,j «Journal» ; La loi espagnole sur l'espionnage dé-' [i~ crête que toute personne coupable d'avoir di-c" vulgué, en territoire espagnol, des informations g" ayant trait à la neutralité de l'Espagne ou à. 0_ celle d'un pays étranger, ou coupable d'avoir, coopéré à la propagation des nouvelles, doit être s ' emprisonnée et doit payer 500 à 100,000 pesetas ix d'amende. Il est permis au gouvernement espa< ;s gnol de s'opposer à la publication, propagation' et transmission de toutes nouvelles préjudicia» bles à la neutralité de l'Espagnç ou compromettantes pour la sécurité du pays, sous peine it- d'amende allant de 500• à 100,000 pêsetas. Oui-t de conque répand, au suj'e't d'événements survenus if- à l'étranger, des nouvelles susceptibles de pro-II voquer un malaise ou une surexcitation, est pasJ J. sible des même_s ^copd^mjwtions. ' Quiconque au<

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This item is a publication of the title Le bruxellois: journal quotidien indépendant belonging to the category Gecensureerde pers, published in Bruxelles from 1914 to 1918.

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