Le bruxellois: journal quotidien indépendant

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05 September 1916
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s.n. 1916, 05 September. Le bruxellois: journal quotidien indépendant. Seen on 01 October 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/gb1xd0rt9s/
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ABONNEMENT POSTAL, ÉD. -4| Bruxelles - Province - Etranger 3 mois : Fr. 4.50. - Mk. 3.60 Les bureaux de poste en Belgique pt à l'Etranger n'acceptent que des abonnements TRIMESTRIELS ; ceux-ci premier?? cours les 1 Janv. 1 Avril 1 Juillet 1 Octob On peut s'abonner toutefois pour les jleux derniers mois ou même pour le dernier mois de chaque trimestre au prix de ; 2 Mois 1 Mois Fr-3.002.40 Frl.50-Mk l.20 TIRAGE : 75.000 PAR JOUR annonces — La ligne Faits divers et Echos . fr. T.00 Nécrologie T00 Annonces commerciales . 1.00 » financières. . . 0.50 petites annonces La petite ligne 0.1 La grande ligne 0.50 TIRAGE : 75.000 PAR JOUR Rédacteur en Chef : Maro il e S AI/M Jsumsl HMIdien Indépendant Rédaction, Administration, Publicité, Vente : I BRUXELLES, 45, RUE HENRI MAUS Les relations Commerciales de F Allemagne avec ia Roumanie La dette publique consolidée roumaine est évaluée pour avril 1916 à 1.72 milliards Lei. L'Allemagne, et en partie 1 'Autjriaho-Han-g rie, ont collaboré financièrement, au oouns des de<rnières dix années, dans urne mesure toujours plus étendue, aux besoins de l'Etat roumain. Les derniers emprunts roumains de 1910-1913 ont été presque complètement placés en Allemagne, de manière que la propriété allemande en fonds d'Etat roumains, d'autant plus si on y ajoute les intérêts allemands dans les emprunte de la ville de Bucarest, doit atteindre un pourcentage extraor-dinairement élevé dans la dette étrangère de la. Roumanie. Au cours de la guerre et proportionneilement à ce que l'agriculture et les gisements pétro-lifères roumains ont gagné et comme la var lu ta, roumain© dépassa sa parité alleman de, le capital roumain a opéré des rachats sur ses emprunte intérieurs. 11 donna ainsi satisfaction aux détenteurs allemands qui avaient conscience de l'insécurité politique de la Roumanie dans sa situation effectivement très-difficile, et qui étaient restés inaccessibles à toutes les invitations,appuyée6 de raisons clairement exposées, tendant à la vente de valeurs étrangères. On peut évaluer les rachats de rentes roumaines journellement à des montants très-appréciables, atteignant ' peut-être un total considérable et cela a constitué à réduire la propriété allemande en valeurs roumaines; mais un total de 3/4 milliard Lei semble trop élevé. Une sérieuse évaluation ne pourrait pas établir ces chiffres ainsi. Seul le recenr-e-ment des valeurs, qui aura lieu le 30 septembre, pourra déterminer le tantième. L'importance des capitaux avec lesquels l'Allemagne a contribué au développement du iRoyaume du Danube, n'est pas épuisée de ce fait. Nous n'insistons pas sur la participation allemande modeste dans un© des grandes banques roumaines, la Banca Gemera-La Romana. Car cet établissement a pris ses créditeurs et ses dépôts de valeur (fin 1915 220 millions Lei) presque exclusivement en Roumanie; cette banque ne peut avoir que peu de dettes en Allemagne. D'autre part on peut admettre que les banques allemandes ne possèdent en. Roumanie que des créancss insignifiantes, car l'incertitude permanente a certainement contribué à réduire l'avoir réciproque. On doit considérer aujourd'hui la Banca Généra la Romana comme une entreprise nationale, dont la participation ëtiranjgène se borne en réalité à quelques personnalités allemandes attachées à l'administration. Il en est autrement des sociétés pétrolifères roumaines. Le capital et la technique allemands,d'a-boird hésitants, ensuite plus décidés, ont depuis vingt ans contribué dans une large proportion à la production roumaine du pétrole. L'action nationaliste serait évidemment heureuse d« pouvoir administrer elle-même de pareilles exploitations, si l'occasion s'en présentait. Mais même dans ce cas, on ne peut encore exprimé un avis sur ce qui serait réservé aux Allemands. Le bilan de la Steana Romana établit bien que des 110 millions Lei de l'actif, il y avait 60 à 70 millions Lei en Roumanie même, dont 43 millions en installations, 9 millions Lei en terrains pétrolifères et- le reste en moyens de transporte et en provisions.Mais c'est l'estimation d'après les livres de comptabilité. Elle répondrait à l'évaluation prudente de plusieurs années, si la valeur effective dépassait- de beaucoup ces 70 millions. Où reste le bilan comprenant environ 43 millions de Lei en valeurs et en débiteurs qui en général ne sont peut-être pas en Roumanie,quoique naturellement cette organisation d'exploitation en partie allemande,eût à l'époque de guerre actuelle son point d'appui principal dans la production roumaine. Entretenu pe on ne peut pas présumer comment ces deux moitiés, la moitié roumaine et la moitié non roumaine de l'Entreprise de la Steana agiront, séparées l'une de l'autre dans les complications à venir, ei notamment- les exploitations de la Steana s-aront obligées d'alimenter le marché russe, qui leur ont peu convenu jusqu'ici et dans quelles proportions l'organisation commerciale allemande pourra continuer ses travaux, en raison de sa participation, stipulée par traité, à l'importation galicienne et en raison du trafic dans les provisions em-magsinéee en Allemagne et ailleurs. Sur le bénéfice des premiers sept mois de 1916, l'administration disposera probablement d'une somme appréciable qu'elle aura à utiliser dans l'intérêt des actionnaires. (Le dernier exercice de 7 mois, après l'amortissement de 9 millions Lei, a donné encore un excédent^ de 7 millions Lei, ou 10 p. c. de capital actions, équivalant 16 p. c. prorata tempoa-is). Le Pétrole Allemand A. G. (Deutsche Er-dol A. G.) est plue favorablement partagé, flâne le conflit actuel, au point de vue de ses engagements. Cette Société a repris récemment, d'autre détenteurs allemands,le groupe roumain Cono&rdLa. et qui a été porté -au bilan £our un« somine modique, à l'aide de son agio 4t autreB amortissements. Fin 1915 les participations roumaines s'élevaient à 6.82 millions Marks, en dehors des stocks roumaine à ijjj. 2.17 millions et des avances ignorées aux ^ljales doumaines. En ce qui concerne ces débiteurs, on apprend que la Société de Raffi-.ijSrie Vega et la Oie de transports Pétrol-ifè-n/oînt plus de dettes actuellement à la 'Deag/m-aJs qu'ellee sont plutôt crea&ciers et que la Concordia, qui a prospéré cette année-ci, a pu effectuer des acomptes sur ses crédits. En tous cas, les engagements roumains n'ont pas augmenté dans ce bilan, mais ils ont plutôt diminué. Quant au trafic général en produite pétrolifères avec la Roumanie, on sait qu'on a expenté des quantités considérables en huile de graissage, huile d'éclairage et eu gazoline, mais que d'autre part l'exploitation de benzine pour l'Autriche et l'Allemagne a été réduite considérablement dans le dernier temps. On a, il est vrai, encore accordé des autorisations d'exportation de benzine en ces derniers temps, mais l'exécution rencontra des difficultés. Malgré cela, l'interruption des arrivags roumains, ne mettent pas dans l'embarras les Puissances Centrales. Leurs positions statistiques au point d© vue de l'huile d'éclairage, du combustible et du benzine, sont assurées pour longtemps. En même temps, la Ga-licie leur fournit les quantités, fixées par contrat et si l'embarquement du pétrole au Danube viâ Oriava est arrêté d'ici quelque temps, cela n'aura aucune influence sur leurs besoins les plus importants. A la Compagnie Deag les bénéfices n'ont pas été obtenus dans le passé pour les affaires traitées en Roumanie, mais principalement par les affaires traitées en Allemagne et l'année courante n'y apportera aucun changement. Ici on doit se rendre oempte, en premier lieu, du sort des installations de production roumaines, telles qu'elles seront établies par les rencontres militaires et plus tard quand la paix sera conclue. Des parties importantes des terrains pé-trolifèïcc roumains sont situées, comme on le sait, entre Bucarest et la Transylvanie. Les relations commerciales ■ entre l'Allemagne et la Roumanie ont été en ces derniers temps encore plus étendues dans le domaine de6 fruits des champs que dans celui du pétrole. Ces relations ont continué jusque dans ces derniers jours. Comme on le sait un contrat (un troisième) a- encore été conclu récemment pour des pois et pour de l'orge de brasserie, sur la livraison desquels on ne doit plus compter maintenant. Mais en raison de la grande énergie avec laquelle l'Autriche et l'Allemagne ont créé le service de transports od est toutefois parvenu à exécuter en grande partie les deux premiers contrats. Sur le second contrat 1,200,000 tonnes on aurait déjà livré au commencement du mois d'août, 1,06 millions tonnes et pour le reste on avait stipulé l'époque de livraison à fin septembre. Nous pouvons donc admettre que res quantités de fruit6, que les puissances centrales devaient recevoir de la Roumanie après les deux premiers contrats, ont été expédiées à leur destination, à peu de choses près. En outre, leur nouvelle réoolte leur permet de passer légère-meni sur la rupture des relations commerciales roumaines. Si l'Allemagne avait à ex'écu. ter de son côté des livraisons considérables à la Roumanie, et ei encore récemment l'Allemagne avait conclu avec la Roumanie un contrat de fournitures de rails,il est évident que les livraisons roumaines considérables pour l'Allemagne, ont fortement chargé le bilan allemand de paiements. Cette situation s'améliore et il est même à croire que l'Allemagne a de ce fait moins de créances à charge de la Roumanie qu'en temps de paix. Dans certaines circonstances, il y aurait même un excédent de créances à charge de l'Allemagne du chef des livraisons roumaines. Il avait été convenu du reste que la moitié du droit d'exportation de l'or de la Roumanie serait déposée en Allemagne. Sur un point, non pas tout à fait secondaire en ce moment, l'Allemagne est- peut-être en désavantage. On dit notamment qu'u.n,e grande quantité de wagons de chemin do fer des puissances centrales circulent actuellement en Roumanie, matériel qui ne leur reviendra pas avec l'explosion élu conflit. Par contre il y aurait en Allemagne un oertain nombre de wagons-citerne roumains, appartenant en partie à des entreprises romani»-allemandes, pour autant qu'ils ne passent pas automatiquement, par amortissement, en possession du chemin de fer roumain. Comment on agira avec les coupons d'emprunts roumaine, rien de certain ne peut être déclaré en ce moment. Les cours des rentes roumaines qui avaient baissé considérablement au commencement de la guerre, se sont relevés fortement à la 6uite de la prospérité du marché roumain. Malgré cla et- malgré l'avance de la valuta, ils ont toujours été en-dessous de la cote en temps de paix" et il se démontrera plus tard si les dernières décisions politiques de la Roumanie seront propres à fortifier ou à affaiblir pour l'avenir le crédit de l'Etat. X. X. X. LA GUERRE Smiiiigmiflis Offisieis ALLEMANDS Une nouvelle attaque aérienne contre l'Angleterre. BERLIN, 1/ septembre (officiel). — Dans la nuit du, 2 au 3 septembre, plusieurs escadrilles de dirigeables de marine ont lancé quantité de bombes sur la forteresse de Londres, les places f°]&M£s de Yarmpyth et Ilgr-wichj ainsi <jfue %ur les bîsWHatioWf'de fabri ques d'ordre militaire dans les comtés sud-est et au Humber. L'heureux effet des attaques a pu être constaté ptirtout par de forts incendies et des explosions. Tous les dirigeables sont revenus indemnes, malgré une vigoureuse canonnade. En même P'mps, une attaque de dirigeables de l'armée a eu lieu contre l'Angleterre méridionale. Grand quartier général, S septembre : Théâtre de la guerre à l'Ouest Le combat d'artilhrie dans la région de la Somme a pris la plus grande acuité. Entre Maurepas et Oléry, de fortes attaques françaises se sont écroulées hier soir. A droite de la Meuse, à la canonnade préparatoire de granule étendue sur le front de Thiaumont-Vaux, les attaques ennemies n'ont suivi que des deux côtés de la route Vaux-Souville; elles sont rejetées. Théâtre (Je la guerre à l'Est. Front du t'eldmaréciial Général l'iince Léopold de Bavière. De nouveau, de for,s effectifs russes se sont avancés à l'attaque au nord, de Zborow, mais les vaillantes troupes se trouvant sous le commandement du général von Eben, les ont totalement repoussé, en partie dans un combat à la baïonnette. Front du général de cavalerie Archiduc Charles. Al'cst et au sud-est de Brzezany, se déroutent des combats localisés. Des attaqués ennemies ont été déjouées; le combat continue encore dans certains endroits. Dans les Carpathes, les entreprises russes se sont dirigées hier 'principalement contre la Magura et les positions sur les hauteurs au sud-est de la Magura; elles n'ont eu auciJi succès. Par contre, la hauteur Ploska, au sud de Ziekona, après un assaut plusieurs fois renouvelé en vain par l'adversaire, est restée en son pouvoir. Des deux côtés de la Bistritza, sur la zone frontière roumaine, des avant-gardes allemandes et austro-hongroises sont entrées en contact avec celles de l'ennemi. Théâtre de la guerre des Balkans I.es forces gerniaiio-buigares franchissent la frontière roumaine La frontière de la Dobrudscha a été franchie par des troupes allemandes et bulgares entre le Danube et la mer Noire. La garde de jrontih e rou> ai or a rejmmfe avec des pertes pour elle. Au front de la Macédoine, pas d'événements d'importance. AUTRICHIENS VIENNE, 3 septembre. Théâtre de ia guerre à l'Est, i Front roumain : Canonnade ennemie dirigée hier contr Nagy Szeben (Hermannstadt). Dans la zone cle Gyorgyô, les lloumams ont tâté nos positions; notre artillerie a repoussé leurs détachements de reconnaissance. En dehors de cela, situation inchangée et aucun événement particulier. Front du général de cavalerie archiduc Charles : Au sud-ouest de Fundul Moidowi et à l'ouest de la Moldawa, nos troupes refoulèrent plusieurs attaques russes. La montagne de Ploska, au sud-ouest de Rafeilowa, fut prise par les Russes après des combats opiniâtres. Au sud-est de Brzezany, hier, échec de plusieurs t fortes poussées russes. L'ennemi recommença t aujourd'hui ses attaques. Armées rïu feldmaréchal-généra! prince Léopold de Bavière : i Au nord de Boiou, les troupes allemandes > du général vcm Bohm-ErmolU ont enrayé une ; attaque russe et ont rejeté l'ennemi au delà de leurs tranchées. Théâtre <îe la guerre italien. ; Au front du littoral, conmuation des com- > buts d'artillerie d'intensité moyenne. >, Dans le secteur du Plocken, temps de repos, : a [très l'attaque repoussée par nos troupes. Recrudescence du feu d'artillerie. Au front situé au sud de la vallée de Pleins, ■ échec de plusieurs attaques dirigées par l'en-i nemi sur Coltorando et sur la brèche du Cau-r{ol.Théâtre de la guerre Sud-Est. 5 A l'est de Vlora (Walona), des contingents italiens ont répété leur passage de la Vojusa, mais en ent été refoulés, en majeure partie, hier soir déjà . * TURCS 5 G0NSTANT1N0PLE, 2 septembre. — Au front du Caucase, nous avons encore fait des t prisonniers, à l'aile droite, après les opéra-3 tiuns militaires exécutées dans différents secteurs. Nous avons refoulé une attaque opérée par l'ennemi dans le seetur d'0ghnout et avons * enrayé sa marche tout en lui infligeant des 3 pertes. Un 'lientenant et des soldats ennemis 1 prisohniers on tdéclaré qu'au cours d-es vaines k attaques russes du 17 août, le 15' régiment de la Jf division de chasseurs du Caucase a perdu, les trois quarts de son effectif. Ces pertes sont encore surpassées par celles des autres régiments.Au centre, des parties de nos troupes ont exécuté une attaque et ont pénétré dans les tranchées ennemies; dans quelques-uns de ces retranchements, nous avons détruit h canons' de campagne et capturé ^'-5 prisonniers, ainsi que quelques chevaux d'artillerie. Pas de combats à l'aile gauche du secteur du littoral. s Le 17 août, un monitor ennemi qui, par son bombardement, avait appuyé l'attaque d'un é aviateur sur la côte de Tchcsmé, a été atteint par un de nos obus et s'est retiré vers Chio, après avoir déchargé huit coups de canon. Rien de neuf à signaler des autres frtFrits. FRANÇAIS PARIS, 2 sept., 8 h. p. m. Officiel : Sur le front de la Somme, assez grande activité des deux artilleries, notammeent dans le secteur de Maurepas et immédiatement au sud de la rivière. L'ennemi a dirigé des attaques violentes et répétées sur les éléments de tranchées conquis pur nous le 31 août au sud d'Estrées. L'ennemi a réussi à réoccuper quelques éléments au prix de pertes sensibles. En Champagne, des reconnaissances ennemies ont été dispersées à la grenade à l'ouest d'Auberive et au sud de Tahure. Une patrouille a mis en fuite un parti ennemi au nord-ouest d'Auberive après un vif combat. Sur la rive droite de la Meuse, la nuit a été agitée par suite de la nervosité de l'ennemi qui a violemment bombardé nos positions aux abords de l'ouvrage de Thiaumont et déclan-ché sans raison à plusieurs reprises des tirs de barrage. Une attaque ennemie sur le village de Fleury a été arrêtée net par nos feux. A l'ouest de Pont-à-Mousson, après une préparation d'artillerie, l'ennemi a essayé de sortir de ses tranchées près de Fay-en-Haye. Nos tirs de barrage ont fait avorter cette tentative. Au nord-ouest de Régn-iéville, un fort relâchement ennemi qui tentait d'aborder nos lignes à la faveur d'une explosion de mine a été aisément repoussé. Partout a'ileurs, nuit calme. PARIS, 3 sept., 11 h. p. m. Officiel : En dehors d'une lutte d'artillerie assez active dans divers secteurs au nord et au sud de la Somme, on ne signale aucun événement important sur l'ensemble du front. RUSSES PETROGRAD, 2 septembre. — Dans le secteur au sud-ouest du village de Tobol, sur le Stochod, l'ennemi a pris l'offensive, mais fut repoussé par noire feu d'infanterie. Dans la direction sur Wlddimir Wolynsk. Dans la région de Szelwow,à 135 km. a usud-est de Wladimir Wolynsk, et Korytni, les violents combats se 'poursuivent. En Galicie, dans la région vers Zolotchewsk, nos troupes ont continuellement progressé en combattant et se sont emparées de plusieurs positions ennemies, obligeant l'ennemi à céder vers i'ouest. L'adveraarie appose unie résistance tenace et exécute des contre-attaques, qui sont partout arrêtées par nous. Dai:<s la direction sur kwroemezo, nous avons pris quelques hauteurs au sud de Wa-romenka (7 km. à l'ouest de Wochochta). ITALIENS ROME, 2 septembre. — Au cours de la ■journée d'hier, accroissement de violence des combats; particulièrement de l'artillerie, dans plusiurs secteurs du front du Trentin. Dans la vallée de Sugana, l'ennemi entreprit encore, contre nos positions du Civaron, une attaque d'infanterie qui fut repoussée. Des aviateurs ennemis ont jeté des bombes sur le col Rolle, à la partie supérieure de la vallée de Cimone (Brenta) et dans le fond de la vallée d'Agordo (torrent de Cordcvole), sans y provoquer de pertes humaines ni de dégâts. ANGLAIS LONDRES, 2 septembre. — Recrudescence de la canonnade réciproque au sud de l'Ancre; sinon, rien que des actions d'infanterie, limitées aux combats par grenades à main, entre l'Ancre et la Somme. Dernières Dépêchés JLa situation en Grèce. Berlin, 4 septembre. — On mande de La Haye, au « Berliner Tageblatt » : L'agence Reuter annonce de jeudi dernier : On chuchote de sources tout à fait dignes de foi, que le Roi est complètement contre la participation de la Grèce à la guerre. Les élections vont être probablment remises pour une quinzaine.■—Berlin, 4 septembre. — Les journaux français publient, d'après ce qu'annonce le « Berliner Tageblatt », quelques nouvelles relatives au résultat de l'audience que les ambassadeurs de l'Angleterre et de la France onit eue auprès du roi de Grèce. La démonstration de la flotte, à laquelle participèrent 23 navires de guerre français et britanniques, ainsi que 7 navires de transport, fut dirigée et commandée par un amiral français. Parmi les principales exigences des puissances de la Quadruplice,on cite que le6 navires qui appartiennent aux puissances centrales et qui sont ancrés dans les ports grecs reçoivent des ordres pour partir, et que les éléments hostiles à l'Entente, qui se sont particulièrement distingués au cours des dernières semaines, ne seraient plus tolérée dans l'entourage du Roi. Enfin, les représentants des Alliés ont exigé des garanties suffisantes contre tout danger qui pourrait être dirigé contre la base d'opération de l'armée du général Sarrail. Berlin, 4 septembre. — Le « Berliner Lokal Anzoiger » annonce que M. Eliot a déclaré au nom des Alliés, que la cause de l'apparition de la flotte au Pirée réside en ce que les officiers des navires de guerre avaient été invités à une fête fraternelle, donnée par le comité veniae-liste. Beaucoup d'Allemands auraient quitté Athènes. La fièvre du Roi est statdonnaire. Londres, 4 septembre. — «Daily Cihronicle» écrit dans un leader : Il n'est pas facile d© prévoir quel effet aura la déclaration d'indépendance de la Macédoine grecque sur l'attitude de la Grèce officielle et on doit reconnaître qu'il serajit difficile* ,m,ème pour xin "Etat esn-thou^a^ê^î^^t4é^n'"Êfete-^rî#f-v> dre non avenues dans un instant les conséquences d'une politique germanophile, suivie pendant douze mois. L'armée grecque n'eab pas du tout prête. Elle a été dernièrement démobilisée et les hauts commandements et une partie du corps d'offi-ciiers se trouvent actuellenmt dans un procès de transformation. Toute l'armée doit se trouver au moins pour un certain laps de temps dans un état de désorganisation complète. Le même état de choses doit s® présenter avec la nation. Au cas où l'armée serait de nouveau mobili sée, les élections parlementaires ne pourront pas avoir lieu; d'autre part, le temps passe. L'offensive russe doit être soutenue par une offensive des Alliés de Salonique. Le journal estime comme meilleure solution que la démobilisation serait maintenue jusqu'à ce que les élctions auraient eu lieu. Guerre aérienne. Amsterdam, 4 septembre. —" On annonce officiellement de Londres, en date du 2 septembre : « Des avions ennemis ont lancé hier 25 bombes sur Port Saïd. Quelques personnes furent tuées; des dégâte matériels ne furent pas causés. La guerre maritime. Copenhague, 3 septembre. — Les Anglais, malgré leur promesse do ne plus retenir le courrier danois, ont encore arrêté deux vapeurs danois, le « Cérès » et le « Bothnàa », allant d'Islande à Copenhague, et les ont inspectés à Loitli. Amsterdam, 3 septembre. — Les vapeurs « Hollandia », allant, de l'Amérique méridionale en Hollande, « Kambanga », allant des Indes orientales à Amsterdam, et « Noorder-dyk », allant de New-York à Rotterdam, ont dû livrer leur courrier aux Anglais. Flessingue, 2 septembre. — Le vapeur •ratai « Koningin Regentes » est arrivé samedi soir avec 12 hommes de l'équipage du rapeur « Zeearend », de Rotterdam, destiné à Londres, et ooulé par uu sous-marin allen md( à la hauteur du bateau-phare « Maas n. L'équipage a eu dix minutes pour passer du navire dans des canots, qui ont été remorqaés par le sous-marin jusqu'au bateau-phare «Schouw&n-bank ». Madrid, 2 septembre.- — Le vapeur espagnol « Atlante » a recueilli en haute mer l'équipage du vapeur italien « FrauoeS'îo Mur-ner ». DEPECHES (Reproduites de l'édition pré.cédente.') Départ des diplomates roumains Constantinople, 3 sept. — Le chaigé d: faires roumain, Rosetti Rosnevana,devait partir aujourd'hui de Coneitarutiinople avec le personnel de l'ambassade et du consulat.Comme, entre temps, la Bulgarie a déclaré la guerre à la Roumanie.leur voyage devra être ajourné.La situation au Iront russo-roumain Quartier général de la presse, 1er septembre.— Apiès deux semaines d'arrêt consacrées par l'ennemi à des travaux de positions, remplacement de troupes, transport de munitions et groupements divers,Brussilow a donné ordre d'opérer une nouvelle attaque générale sur tout le front situé entre la Bucovine et les marécages du Pripet. La reprise de l'offensive a manifestement pour but de retenir nos troupes afin d'en empêcher l'envoi en Transylvanie. L'aile gauche de l'armée Letcbijtzky, en jonction avec l'aile droite de l'armée roumaine, pour opérer dans le6 montagnes Gyerguo,a encore passé à l'attaque contre les hauteurs deg montagnes huzules, qui leur ont été'enlevées par des régiments allemands et austro-hong.de l'armée de l'archiduc Charles. Entre le cours supérieur de la Moldava et le Czeremosz blanc, les assaillants, en passant dang la direction da Capul, Magura et Tomnatik, furent mis eu désordre par le tir de barrage de nos batteries, et- durent, dans ces conditions, se retirer de la portée de nos mitrailleuses. Une tentative de tourner le défilé des Tartares, le long du cours supérieur de la Theiss noire et de se frayer ainsi le passage du nord vers la ligne de chemin de fer Kokroesmezoc-Maramarosâizot. put être enrayée par les troupes de montagnes dominant la vallée de la Theiss.L'aile droite de l'armée russe Letchitzky tenta,au gud-ouest de Stanislau, un assaut précédé d'une abondante canonnade préparatoire; cet assaut fut repoussé par les troupes allemandes.Sur la rive nord du Dniestr, actuellement presqu'à sec, et à l'ouest de Mariampol, localité que je vie brûler de Halicz, les Russes attaquèrent l'aila sud de l'armée von Bothmer, qui se trouve au nord de Jezupol, à l'endroit où le chemin da fer franchit le pont venant do Halicz et s'étend, au travers des collines boisées, vers Za-walow, sur la Zlota et la Lipa. Sur ce même soi détrempé, témoin, il y a deux ans, des combats opiniâtres lors de la retraite des trou pes austro-hongroises contre une force numérique écrasante, les Autrichiens (honveds et Croates) et les Allemands se maintiennent à présent contre les divisions finlandaises de l'armée Tcherbatchef. Les colonnes ennemies, développées sur un front- de 24 kilomètres, sont venues se briser contre la forte artillerie calibre 18 et 28. Elles cherchaient à atteindre les villages d'Horozanka et de Huilize; elles exécutèrent leur attaque non seulement directement, mais aussi sur les deux ailes, d'après une tactique fréquemment appliquée. Malgré la puissance du feu des batteries autrichiennes et allemandes et malgré la persistance des deux ailes à tenir bon. dans leurs tranchées^ bajîlevengées par le tir, 1e centre finit paT; êtfTutfT*u • et <£H se retirer, ?§*)? 3me Année - N. 697 - Ed. A CHU CENTIMES Lundi 4 et Mardi 5 Septembre 1916

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