Le bruxellois: journal quotidien indépendant

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21 December 1917
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s.n. 1917, 21 December. Le bruxellois: journal quotidien indépendant. Seen on 26 April 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/nc5s75890r/
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4me ansté®. - N° 1160 - Ed. B DIX CENTIMES àf Vendredi 21 Décembre 1917 ABONNEMENT Bruxelles - Province - Etranger Le- abonnements sont reçus exclusivement par tous tes BUREAUX DE POSTES. Les réclamations concernant les abonnementc doivent £tre adressées exclusivement au bureau de poste qui a délivré l'abonnement. PRIX DES ABONNEMENTS : 3 mois : 2 mois 1 mois : Fr. 9.00 Fr. 6.00 Fr. 3.00 TIRAGE s 1SS.OOO nar ioisr Le Bruxellois ANNONCES Faits dlver» et Echo 800 Nécrologie »cq Annonce» commerciales . % • 2.00 Annonces financières 2.00 PETITES ANNONCES. . . La grande ligue. 2.0| Rédacteur en chef : René ARMAND Rédiction, Administration, Publicité, Vente î 9 BRUXELLES, 33-35, rue de la Caserne TSf?ÂGE : 125,000 par jour JOURNAL QUOTIDÏEKT INDEPENDANT M. l'Ambassadeur Belge à ^âifli-Pét&r^ûurg A mou avis, on a donné trop d importance à ia « Lettre au Roi sur la séparation d« la Wallonie et de la FLandre », écr.te en 1912, beaucoup trop d'importance aussi à son auteur. Jules IHibtiyée, alors député sujialisie, en ce moment amba&sadl. ur beige à St-Péeers-bouxg, est moins, en effet, iu homme d'Etat qu uu artiste. et un dilettante. J'entends encore l'un d« ses meil-eur» amis et espr.t très fin me dire un jour : « IXsUxe n'e'si pas un garçon. sérieux; e est un sensiuf qui part eux un,, idée, uépasee souvent 'e but, puis recule avec autant d'excès qu'à l'aller. » Ou a racon-té aussi qu'aioi-j que les paves menaçaient de se soulever et L6 sang de couler po^r le suffrage! universel, Du-ixée, l'un dus clitifa du paru socialiste, trouvait 1e moyen de s'abstraire assez de o-s événements redoutables pour a'ier au théâtre de la Monnaie, à Bruxelles, écouer de la nautique... J'ai pourtant vouiu relire la brochure jaune que les ^epataiisieg actuels ont iak le tour à M. Destree, ambassadeur belge à bt-Pé^era-bourg, de réédJti-T, à ''enconetre, il va sans dire, du séparatiste de 1912. La vérité d'ailleurs oblige à due que, dès avant la guerre, l'auteur de la « Ltttre au Roi » s'était en parûne rétracté, reconnaissant qu'en récrivant, il avait suivi une impulsion et dépassé de beaucoup les faits, ia raison. J'ai donc relu la let-Ute cé èbre, trop célèbre, d abord pour me documenter et ensuite parce que o-irtain d'y trouves un piais.r littéraire, car, artiste, écrivain, etHohousi s »., fin connaisseur d'ar., épria de beautés naturcales, voilà autant de t-tres, qu'à-défaut d'autres, on ne peut i-eiuser à M. JuJes D surée, lequel eut probablem nt mieux fai. de n'être.jamais nà députe, ni politdaen, ni ambassadeur... Comme pat {ois i'i arrive, j'ai trouvé dans la « Lettre au Koi », moins œ qu'elle devait et voulait donner, à savoir des arguments ta fa venu de La séparation de la Wallonie et do la Flandre que des à-côté, voire même des arguments contraires. Cependant, c'est à bon droit que le Wallon M. Désirée reproche a certains flamingants d'avoir vou -u exclure de Flandre le français, l'une des langui s mato-nales de la Belg.que. li a beau jeu aussi de railler les traductions, aussi officielles qu. f.a-nungantes, de Huy en « Hoei », d Ciumay en « Oii;mt\ », de WaiÇmnië en uBorgworcn», fcte., etc. C'était là. On effet, un carnaval linguistique que ne justifiait aucunement le double emploi des noms de G-and, Bruges, An-v"iu, à côté de ceux de Gent, Brugge, Antr werp.n, etc. M. Destrée soutient encore que la Flandre était privilégiée en oe qui concernait les travaux publics. 11 est vraii que nos fia-ming. -nia émettent la môme accusation enveirs la Wallonie; ils ne peuvent pourtant nier la oa«j spécial ©t évident que Liégia, Verviers. Chiaaiaroi ont d'abominables gares, tondis qu'Anvers, Gand, Bruges ont 6-é dotées de gares monumentales. Autre reproche de M. Destrée, c'est que i'histoare de la Belgique était devenue trop exclusivement l'histoire de la Flandre, tandis que les fastes historiques et artistiques de Liège, du ïïainaut, de Na-iuur et auesi du Brabant, du Limbourg, du Luxembourg, d'Anvers, étaient plus ou moin, laiasés dans l'ombre. Ces argumente — c'est presque tout — ont certes une part de vérité, mais qu'ils sont insuffisants à soutenir La thèse de la « Lt.re » ; « Sir©, vous régnez sur dieux peuples. » î E. qui donc pourrait imparti alement trouver juste ou plutôt ne pa,, trouver révoltant ce portrait des Bruxellois qu'osait tracer M. Juta* Destrée, opposant ces « Belges » aux purs Wallons et aux puis Flamands? « Une seconde espèce de Belges s'est formée dams le pays, et principalement à Bru-rt'l-es. Marie elle eet vraiment peu intéressante. Elle semb'e avoir additionné les défauts ds deux races en perdant Leurs qualités. Elle a pour moyen d'expression un jargon innom mabLe. Elle est ignorante et sceptique. Elle a pour idéal un confortable médiocre. Ele ne croit à rien, est incapable d; générosité et d'enjthousâaeme, soupçonne toujours chez autrui le mobile bas et intéressé, abaisse par la « zwanze » toute idée qui la dépasse. Certains laudateurs de cette platitude en ont voulu faire une vertu : le « middelmaibisin© », mot a tuai laid que l'état d'esprit signifié: Le pa-tricticme de ces middelmates est nul, ils accepteraient bénévolement toute domination qui ne dérang rait point leurs aises coutumiiè-res. Cette population de la oipùtaie, dont quelques échantillons épara existerait en province, n'est point un peuple : « c'est un agglomérat de métis. » Et voi à, aux dires de M. Destrée, aujourd'hui ambassadeur belge à Sti-Péterebourg, *oiià ce qu'est le Be ge, oe qu'est le Bi-uxel lois... Wailon d'oirigine, maie Bruxellois d'adoption, je proteste énergiquement oonta-e o,vt-te caricature injurieuse. Et ayant id iplus d'une fois rendu justicej plus que cela, rendu hommage à nos adversaire aotiuo's, aux Allemands, je ne cr ins pas de leur demander si, avec M. Juifs D strée, ils croi nt le «Belge», Je Bruxellois «prêt à accepter bénévolement toute1 domiinatiion qui ne déiamgwait £>oint leurs aises eoutumières. » Plus que dee argumei„ts loyaux et sérieux ce qu'on trouve dans la « Lettre au Roi sur la séparation de 'a Wallonie et de la Flandre » oe sont di s r.'crimimations d'ordre politique, de cette odieuse et ba?se poJ.tiique qui, avant la guerre, ravalait tout ce à quoi elle touchait. Et malheureusement, elle touchait à tout. Ce qui offusque le citoyen Des'a-ô.', socialisée et anti-clérical, c'ect que le pays flamand — et non seulement la Flandre — est surtout conservateur, caholique, religieux, et qua par lui îe maintien au pouvoir du gouvernerai mit car tholiqiw est pour ainsi dire assuré. A l'en croire, ko Flandres catholiques tyrannisaient la Wallonie libérale eit socialiste I Comme s l'opinion libc'ra.e-tocialistj n'était pas rep<i é sentée en pays flamand et qu'en Walonie i n'y eûL. pas de catholiques I Les si-paratisti ! à la D- s*rôj n'avaient pas craint, en 1913 d'élire urne « asm b ce wallonne » ot mém« dea « ministères waaions ». Mais, chose étran ge, ces c>rg nistnos i.e comptaient que de.3 an u-oléricaux et d<'e socialieU'e. Preuve évident* que j.s tameux yrwtis walonÉ» oeaient bieir plutôt des griefs politiciens. U fallait renver ser Le gou /"mtkijiit ci-omaai ! Ote-toi de ii que je m'y mette... Non «Huent d'i-ffaibir La thèse de sa Let tre par d pauvr< b trgumemts. M. IK's rie. et artiste qu'il est, 021 laissa t pasaeir d'auti-es ceux-ci diieotement oon rairee à ce1.-te tlièa siôpar&t'.st-e. C'est ainsi qu'il avouait que 81 is Ftaudi'e p< uvaat à la rigueur se suffire à elle semé, la Wallonie sans ports, trop pou cem merciaie et trop peu agricole, avait, oi e, be-sou du pays flamand potur subo aKor... Vc.il< d ailkurs yvidente. 11 y aurait encore à oitei c 4t page, La plus belle de la « Lettre » en tière où -1 auteur, avec un sentinunt très jusu et t ès poét que chantait la beauté divers^ d< nob vùlts et de nos régions, k® jolies si har monieueeiue.m se ocmplèteut le^, uaea les au 1res, depuis Its coteau* da L'Ardenne jus qu'aux plages de la Flandre. Mais j'ai hâte d'en venir au Jules Deau-éf ae.uel, à son Excejoi.ce M. l'Ambaïa d^ui be ge à St-Péter^bourg, et de lui dire : « Fû tes-vous envoyé en RuLsie, iels vos anciens ca m.c.rad s en socialisme et collègms actuels er fonc lonnarisme, les ci oyens Vandenvelde 01 de Brouc-kère,-fûtes-votis envoyé en Russe po.n y tmbiassex la révo uuon eociilisite et pacif e-e mais seulement afin de mieux l'étouilea'? J( ne veux pas le savoir. Ce qui est certain, c'esii que là-bas, vous êtes témoin, Monsieur l'arn-baee-.deur Des-iée, d s «iforte gé..éi\ux de peuple rufse et de son gouvernement pour rendre la pux à l'Europe et au monde. Son instinct, à ce peuple russe, lui fait comprendre «jue .a fraternité ne doit exclure personne, qu. «les nôtres, c'esit tout le monde, y eompTis la Germanie, à laque-lie la càvilisatioii est resipon. sabLe de te-nt de conquêtes inte-lectuelies ed scientifiquea. P ut-ê're que voire âm ' sensibl. et faci eaux eutraînem n-saura couipias l'anic russ. , sa noble.se, son humanité et que sincèrement voue co laborez avec le rég me rusuC actuf-l à l'œuvre difficile de La p caficat'on un,, verse Ht. Je souhaite, Monsieur li'amba£B?.deur, que vous entendiez aussi les voix de Belgique et de Bruxe-les. Certaines, il ,-st vrai, vous crient : « Point de paix, point de conciliation, la Lu-tir ju-squ'au bout, jusqu'à l'-écrasamen, de 1 '-adversaire, dût-il ne res.er de la Be.g'quc et de l'Europe, p:e pierre sur piei*re.» Maisd'auires vox pus eege®, plus humaines, recomnaj^eret la néo'ssité et la po^sibiliité d'une coniciliatiou honorable. A c.s Belges, à ces Bruxeillois', voue leur foriez une injure gratuite en les supposant ansi que vous le disLz autrefois, « prêts à accepter bé îévolemeau toute domination qus ne dérangerait point leurs aises cou. amiertu. » Parce que sans haines, et sans violences, parce quj faisant la part de tout s es responsabilités, celle de l'Enten e comme code de l'Aile-inagnie, ces Belges, à l'ex'en.ple de li.ura ancêtres du XVIe tiiècle, n'en « maintiennent» p:s moins tout leur droit. Mais oe droit, i s le confient avec assurance aux tnajrs de la future Soc été des NaticiK. Que celle-ci s'éb^biûse sans aucune exclusion, eai toute sincérité <<t lionne foi, et ces Belges sont araurée eue ki cause de leur patine n'a rien à craindre, tandis gu'une intransigeance folle et barbare risque de détruire os pays êj beau, de le ruiner, lui ®i florisBant, de le couvrir bien inutilement de e ng et de ruines. Bien inutilement, je le répète, puisque plup d'une fois, L'Allemagne et à sa suite l'Autriche, assurèrent que la queeticm belge ne constituait pas Un empêchement à la paix. N'objectez p.s, Monsii ur l'ambassadeur, la politique stiparaiiste, l'impoesibili é pour l'Europe et pour la Belgique e le-même, que oelL>©i ne se retrouvé pas, après La guerre, dans l'état exact où elle était avant la guerre. Hélas ! votre céilèbre « L/v tre au Roi » vous rend difficile de revendiquer l'unité beige. Laissez ce soin aux Beiges, tant de Wa.l:<®ie et de Flan-d,e, que de Bruxollee, laissez ce soin à l'Eu-rope qui connut la Belgique trop belle et trop heureuse pour ne pas vouloir, selon une parole céiebre, « qu'e.le soit ce qu'eiie était, ou qu'elle ne soit pas ». Or, Monsieur l'ambassa-d 'ur et citoyen D-strée, nous ne nous inspire-rons point d'un pa.riotisme étrca't eu procla-fitan,: que le monde ne peut ee passer d'une Belgique forte, unie, diverse tai sa physionomie mi-germanique et mi-française, vaillante, am e des ar,«, laborieuse, démocratique, mais ordonnée, et pour oeda ne se donnant pas le ridicule de nier de parti-pris les hautes qualités de civilisation humaine, morale, religiiCuss, scientifique, artistique et autre, fut-ee de l'ad-vcTBairt du moment : l'Allemagne. Humanus. LA GUERRE iês ifficEgis ALLEMANDS BERLIN, 20 décembre (midi) : ïaeàîie de la guens da l'Ouest. Groupe d'année du ïeld-maxéchel général rin •» hA jie-iiï de Bavière : La vil.6 de DixmudG a été soumise par moments à un feu de mine. Entre la foret d'Eon-t/iuldt et m Lys ainsi qu'au sud de le1 Scarpe, au.on d'artuUris renforcée l'après-midi et dans ki soirée, près de Lens, violents duels de .ance-mituea,Groupe d'armée du prince impérial aHemand : Groupe d'armte du duc Aibrecht: Des deux côtés d'Orne t et sur les hauteurs i â-i la Meuse, au sud-ouest de Cambres, l'action d'artùleru se ranima pussayèremem. i c mutine & i i Bien de nouveau. t Fac-do;né. Sur le Vardur et entre le Vardar et Ie de Doiran, l'acUon d'urii lO/ie '.était renforcée. 6 .... w 3 _ xi , De mxilliples contre-at.aques) italiennes con-tre tes Uyn s nouvellement ydi/nées au mont terÀca. rurent r- pousoees. A la. crête de Tomba et ou ttj.ve, aes d ux côtts du Motive la, vifs uuds d'aniUer>e. Entre m lirenia et le l\avey 270 officiers et 8,lsU solàfauts 'italiens furent rum nés prUonn.ers depuis 'Le U déo BE ULh\, îy ô/cetnbre ( Oj^tc.eij : > liien du nouveau des théâtre^ de la guerre. bur a.er. BERLIN, 19 décembre ( Offid/elj : Un de nos sous-tnarins, cmniMidé j,ar le lieu. tt lutjil-vupduliai b teuery, a coule dans ia Mail-1 ciie, sous une aes p.us v yourèuses conire-ac-l.ij'ii, ttuq vapeurs avec 23,i>U0\tonnes de jau-yft dun* un uop>'ur arme et lourdement enar-' y- ( 'ancien vapeur uUemand uidrmenia »), de ) cVû^O ion/ces, qui itavlylUxU ai,us un conuoi pruieyé par 4 co/are-luJpJ<,eu{s. Deux au.r<s vapeur-> louraemeni ch^ryes, dont un armé, ont ■ le torplies hors d'un convoi,qui était pro-teyé par d-s contri-ioi pilleurs jet des vapeurs ,e yeche. Le vieme suri esc échu a un yrutid v.rpeur urme, vigoureusement Sprotéyé, d eji-vu on Ô,C00 mnnes de jauye. En ow re, i<? vapeur orme JrançiU « .1 nyo », me b,ji)3 tonnes, u eié .1 rpill* u v- c un lourd char y ^ meut en route vers Fa, mouih. Au ^ VIENNE, 19 dé embre : Thedirc de >a ywrre à l'Est; Armistice. Tneâire ae ui yu^rre Lit ten : A 1'de la lironta dts troupes d'une division d'.nfan-tirie lmper.a-e et ruyiM), le rêa.ment d injan--ene L. et li. n° 7 ont yr..s d'(&$aut, yracea a coil.iuoration couronnée de succès de l artillerie et <11 uepit au tempj, me fuient, la position fur. f.ee ennemie près d Use di Lèpre ainsi que le Àlomc Asotunt. EiC repoussant tes comre actaqu*.s enn^mn-s e. tprs aes succès sur te Monte A soit/ne, nous aimns fuit prisonniers encore 4b u]fic.i'r0 et plus ae 2,0u0 sol-aots. .J. l'es\ du al nte ùolarwo, d.s croupes a imutiides 1 nt tepoussé ae n'ttav^au aes attaques ennemies. TURCS f| CONST À NT1N U P LE, 18 décembre (Officiel j .* Front de l'ait s line ; Une nouvelle attaque française centre nos pos-\ ions fyris d'61 u. ud-dis ot à l'est de cède ucahtè « été repiîussée. Sur ie /estant, du front, art.vJé animée d'ar-tiU<rie. A pan cela, pas d événements. SOFIA,^ 18 décembre. — Cîi'îiciel: bui' lo freuiï eu Macedoiiie, a i ouest du lac d OcLinda et au suu de u<j« positions sur ,vs tiaAitoui-s dans ia uou<x« cae la Cztrna, la eu-uauuaae e<H devenue txius vio'i'eu.to par înter-mittence, Dasis la rég'ou de *a Mogu'ina, I activité de nos troupes de reconnaissance a fji'ovcrpié de ViOle .ipc-s mais ineiticiaoeu tu.illa-aea de l'ennemi. Entre le VVaraar et le lac de Doiran, plusieurs détachements anglais mit a^vaucé après une p éparaaoa d'arti lene dans la direction de nos postes, mais ont été ac-ou"ieki8 _ par notre feu et repoussés. Dans la vallée inférieure de la, Strouma, nous avons dispersé plusieurs déta-œhemeiits de reeon-naissaxlce ennemis. Sur le frent de la Do-broudscha, armistice. FRANÇAIS PARIS, 19 décembre (officiel). 3 h. P.M.: L'arlilltr.e ennemie coW ru-battue efficacement par la vôtre, a bombardé la nuit nos premières liijnes au sud d,e Juvincourt ef en Argmne, au Four-de-Paru. Sur ce dernier poste l'ennemi qui tentait d'ahordCr nos positions a Aé repoussêe à deux reprises avec d-s péri s. En Lorraine, nos patrouU.es ont fait des prisonniers, dont un offic er, dans les secteurs de Fhrey et de Nauroy. Bien à signaler sur le re.i. e du front. PARIS, 19 déo-mbre (officiel), U h. P.M.: Bombardements réciproques dans la région de J uvincourt, au nord du bois des Caurières ainsi que dans es secteurs de l'Ilartmanmuei-lerkopf du Schoenhoh En Woevre, un coup de main ennemi sur nos tranchées devant Re-gnévMe a é, houé sous nos feux. Canonnade in.enmtlente sur le reste du front. Aviation. — Dans la nuit du 18 décembre, des avions enn.mis ont ancé une cinquantaine de bombes dans la région de Dunlcerque. Pas de victime signalée jusqu'à présent. ITALIEN! ROME, 18 décembre : Hier, au 7e jovr de la bataille entre la Bren-ta et ie Piavet l'adversaire a dirigé ses efforts presque exceptionnellement, contre le Monte Solarolo, qw fa>;,l un.lant dans la position. Les détachements avancés ont été atteints par les portées de notre artillerie ei par le feu concentré des batteries françaises, aimnt" qii'ds aient pu se rapprocher de nos positions. Aux détachements qui ont suivi, appartenant à une division composée exclusivement de chasseurs Mcmands avec des détachements d'assaut en tête, nos troupes ont opposé une résistance opi-niâ.re. L'adversaire a du se r-p-ier dans ses lignes; au cours de cette manœuvre il a pu faire qvclqvk's prkonniora et capturer quelques vutraïïleases. ANGLAIS LONDRES, ZO décembre (Officié') : Il rê?uJ.ie des derniers communiqués que de 16 à 20 avions ennemis ont 'pris part à l'attaque aérienne de ta nuit dernière. Trou groupes d'avions ont croisé au-dessus de la côte de Eem, de 6 h. 15 à 6 h.25. Trois au'rCs groupes sont arrives de 6 h. 10 à 1 h. 45 au-dessus de la côte d'Essex. Les 6 groupes ont survolé Londres. La \plupart des av ons ont été forcés de rebrousser chemin, par suite du feu des canons en diverses localités. Cinq appa reils environ à peine a>.te gnirent la capitale entre 6 et 7 heures et y jetèrent des bombes. A près que l'attaque princip ale contre Londres eût cessé, un seul avion survola encore la capitale vers 9 heures environ. L'attaque aérienne. LONDRES, 19 décembre (Officiel): Djs avions ennemis on. survolé, les côtes de Kent e\, a'Essex. Vers 6 h. 15 de l'après-m.di, ds se rapprochèrent de Londres. Quelques aviateurs ont atteint ■e dis/.rict de Londres et ont jt.é des bombes. Ils ont également jeté des bombes sur les comtés do Kent et d'Essex. On n'aiinon e me ire nt pertes de vies humaines, ni déyâts ma ér.els. Nos canons de défense de même que nos avions sont entrés en activité.Deroieres Dépêches j—à. Diiuii.l'JU lu ii «.«UùSJLSi. L&3 maximalistes maîtres de Jassy. La Ji-aye, 20 dec. — i>u « Times >, : Le® ma.xjnaJjistes seau maities de Jassy. L't>rgaa.ca6icji écoiiOniQue ae la -^sie. Amsterdam, 19 dec. — Da fetrograd a 1 a-geuiew iteuuer: Jj»s comniistaires uu peuple cime institue un cons.a économique aes ui-vevseu branches ue 1 industrie et du commerce diuns io out d'organiser dos saisies et oe lies organisée économiquement. Le sor;, doj troupes russes en France. On mande de Parié qu'à la suite de l'armistice rusfcoalx'imaind, les troupes russes etu France out été formées en bataillons de travailleurs...e.*. te dances séparatistes en Russie. On mande de B rne, que La population de Btssar-b.e a dée-idé de prcciam r sien autonomie et d'exiger La constitution d'une asseinb.ég o,>n_atu nte b-suarabiuù>ne. De même, une ••'n-danee séparatiste st manifeste parmi les Ta-tar.tj, à tj.mierepol, la a-pitaJe de a Crimée. ■Lseu avaû.& ots At-i.s a la Russie. Le « Prawda. » de Pétrograd, annonce que les Alliés ont fait savotT qu'ils ne continueraient pas à verter les, avances accordées à la Russie ous le régime tzariete et scus le gouv-r-n.in nt de Kereuski. La Constituante .-e prononcera sur le bien-fondé d- ces créances. U*- (/ÛOiiOuiil, Uv V.'Ûl'O'iuiw- AkU^SiS'i L'agence Reutcr apprend de Péarograd que les commii sarret: du peap.e organisent en oe moment un Conseil écoaiom que national, q-Ui aura L drait de saisir, d- favenseir, de regrouper ke différentes branches de l'industrie et du comin.aoe, surtout en ce qui concerne la prcducuon et la dirtribulion des marchand!© s «mu que Le finances. i/'-kiaU-e eciH.nu® ^ faite parue de la iius_ie féiirogittd, 19 déo. — La « liaua » d'Ukraine a fait tut appel à la popuiauon d Ukraine IjAtir Li-'-qucti i L'iviajibe t>e pi\J'v^a&ii,e iXi/uw*i (ieniocra.ticiue faisant pai-c-.e intégrante de la nouvei' e rc1Jub..que iu.se lédé-aoïve. L Ulsra-n© se oosu^ose ai-insî ies goiivemeimeiiits cte Kieit, do oci-o.ie., ue Voiiihyiiu®, oi& isonemi-6ovv, ue lJoil.ava, d.e Ce;* von, d'Iika.Loiinos-uuw, de Cheisçri, de 'l'auritie (sans la, UrnnôeX de Koursn, cte Cholm et de Woroinesoh. Les Cosaquos oeoupent la partie o. lentaiîe du gouvememeat de Woroneach. D'après les dernières nouvel es d'Odossa, les tioupes ukrainiennes oiet occupé i'ai'sonait ainsi que i'oiiiice des télégrapheii et téléphonés et te théâtre de la viiie. Los Bolsohewiki sont encore maîtres du port. Les soldats quittent le front. Amsterdam, 19. — (Reuter.) — De Pétrograd : Dans l'attente d'une paix prochaîne les troupes quittent le front septentrional en noniiDre croissant. Lej négociations de rais avec la Eussie. Berlin, 19 déc. — Pendront également j.arl aux négociations de paix à Brest-Litowsk, du côté allemand : l'ancien e-eeretaire ci Etal tir Ckimens Ltelbi'ûcik, et les conseillers secrets von lîoeonbeiig, von Btcckliaimuer, biinons et Schuler du ministère des aiiaiies étrangères, aux côtés ûiu sécrétai re d'Etat vou ivuhii-mann; du côté russe: le Dtr Pokrowsky, de l'Université de Moscou; du côté bulgare: le ministre de justice Popoii, secondé par le se-oi'étaire général du ministère des affaires étrangères et mia.®tttô plénipotietuaiie R. Kos-seff, i'ambafisad'eiir et cousu -générai à Ruda-uest Stojanowitch, le premier secrétaire de l'ambassade bulgare à Berlin Anastaisoir, gendre du président du conseil Raidoslawoiï et le colonel Gantscheiï, plénipotentaii'© militaire bdugare au grand quartier général; oe dernier accompagné de deîix teoluiieiens militaires. Le. Dr Heliferch, ancien secrétaire d'état à l'intérieur, oorait 'Jiarge de représenter au cours des négociations, les intérêts économiques de l'Allemagne, en raison de sa compétence politique. P. S.— Un nous annonce en dernière heure que le Dr Heli erich ne s® rendra pas à Breat-LiUjwsk et se trouve actuellement cuis le sud de l'Allemagne. Francfort-s.-M., 19 dée. — De Stockholm à la « G-azotte de Francfort »: On se montrerait très satisfait dans les milieux de l'institut Smoilny de la marche des négociations à Brost^Lîtow&k, ainsi que de la forme correcte a.vec laquelle on acccuLe Les négociateuts îus-sas. On émet un jugement paa-tioulièrenient favorable sur la personnage du générai J^off-naann.I7n aveu d'infériorité d el Ealeato. Londres, 17 déc. — Du « Daily Mail » : Le but du haut commandement allemand est de condamner une grande partie des armées de i'Entente à une simple guerre de défense de nature à Les énerver, tandis qu'il jette toutes ses forces dans l otreneave. Combien d'hommes tes A.liés doivent-ils consacrer a 6)0 défendre contre les sous-marins 1 La llotte aidera and. e> comprend envuxm 150,000 marins, dont 2,000 en moyenne sont constamment en mer à bord d'une cinquantaine de sous-ma-n»s. A ces hommes, nous opposons ies 450 mille marins de 1a flotte britannique, les 113 mille matelots de la flotte américaine et au momis 100,000 marins français et itadens. A ces 863,000 marins, il fout encore aiouter pin-sieurs centaines die milliers d'hommes travaillant dans les chantiers britannique® et américains poiuf resaplacer le tonnage coulé. Telle est la situation. Le secret de la vic-teiiio se tiouve stens doute clanis l'emploi ju-cieux et'eis forces humaines. L'ind'sciplne dasis l'a.méo anglaise. Il résulte des ordres et ordonnances capturés lors de la bataille de Cambrai, que depuis le 27 octobre 1916 jusqu'au £0 août 1917, dans La France s ule, 67 soldats anglais au moins ont été fusillés debout pour avoir refusé de oe rendre au front. Important changeaient (hns 1''état-major aug.ais. Le « Times » apprend que le général Haig procédera à d'importants changements dans le personnel de son état-major. L'attaque a,„rien„.e sur Lcodxes. Le « Nieuwe Rotterdan-eche Courant» an' nonce, que les communications télégraphiques entre La Hollande et l'Angleterre et au-delà, ou, été sérieusement déragé s dans la nuit da ma.di, pi\.bab.('nient à la suite d'une attaque aérienne effectuée sur la ville de Londres. _ _ uu croit ae tu.. \*Ujou et iw, j—«.aïs. Berne, 19 déc. — Du «New-York Times» : W ison a reçu une pétition en masse qui lui tkmaude s'il est vrai que les Amér.cains combat.ent pour les petites uaiùons, de donner au plus tô„ une preuve de sa sincérité eu obligeant l'Angieterre à affranchir l'Irlande. Au le u i.e ia revoluticn nortu^a^e On mande de Madrid que l'enclin -detu de' la République poriugaise, M. Mi U d\ qui a été banni du pays, a quitté Madrid poux efi rendre en Franc», où il compte t Uir s=» ré«-denee.vexs i'expropriatien des gisements do pétiola en Algérie. Le « Times » annonce que le grand coneor-tium financier, ccnipr' nant des financiers londoniens et parisiens, qui se trouve sous la direction de M. Mac Phetrson, a signé avec le gou. v-iineur-général de l'Algérie un® convention ayant pour but l'expropriation des gisements oe pétro.e algéri us. Cette convention n'attend plus que la ratification des gouvernements intéressés.A3 ravitaillent de la France a la Ghamb:e des députes. Berne, 19 déc. — Le ministre du ravitailla ment Bouret a déclaré hier à la Chambre française, à la fin de la dis. us&ion sur le rav.feille. nient on vtvris, qui dura plusieurs jouit, qu'il était obligé d'exposer au Parlement et au pays, tout le sérieux de la situation et La nécessité de s'impOoC-r dési re trio ioxiô dans la consommation de vivres, l a carte à pain sera introduite comme ult ma ra'..u, pour le cas où leo consommateurs ne 8e décideraient pas à bô restreindre, de leur propre mouvement. Sur 1 b 52 millions de quintaux métriques de blé nécfceeaires a la Francs, du 1 dée. 1917 jusqu'au 31 août 1918, il manque 36 millions de quintaux mét.iques, qu'il faut faine venir des Etats-Unis et de l'Argentine, où les prix sotit considérablement plu- elewés. Ls difficultés de transport s-'ra ent énormes. Le ministre dot qu'il nourrissait Les p.us graves préoccupations pour l s jours à veniir. On ne peut importer les 4 miLLon® de quintaux métriques dont on a besoin tous les mous. Le tonnage de navires disiponibl- cet absolument lin suffisant, La France ne reçoit d'ail.eur* de i'Angle.erra . t des Etats-Unis des navires de transport qu'à la condition qu'elle, se rationne. Même les pro. visions de l'armée garaient ineuff saintes, e. le premier devoir du ministre est de i^ eompié-tex. Pour La population civile, on ne disposa que d'une réserve de 607,000 quintaux métriques de graii s et de fartn., oe qui équivaut à la consommation de trois jouis. En ce qui concerne l'avoine, la situation n'est pas moins inquiétante. Pour cette raison, il t'a. nécessaire de réduire le nombre des chevaux de l'armée. Les provisions de eucre vont être partiellement remplacées prochainement par de ia Saccharine. De même, il faut restreindre dans une nouvelle mesure la consommation de l'essence. Le yiinistre se proprse d'impriecr également de» restmalions dans ta consommation des pommes de tierre. Bouret conclut en disant qu'il se verrait contraint d'impo&tr à la pop"Ution, les rteiriétions les pius sévères dans la consomma, tion des prcduiia alimentaires, au risque die ae r ndre impopulaire. En ce qui concerne le pain, la situation est bi -n plus sér euse dans d'autres p ys. En Italie, elle fut p ndant qu-d-que tenipa tellement critique que ie gouvernement français dut céder e-u gouvernement italien des céréales. Tous ses efforts essentiels doivent porter sur la solution du problème de la production agraire. Il est d'importance c patate, d'augmenter ia fabrication des engrais, car il y a pénurie sensible. Bouret termine an disant qu'il ferait tout pour que la France n'ait pa<s à revivre une a conde fois les heures d'angoisse qu'elle a traversées. Sur ce, la Chambre adopte à l'unanimité l'ordre du jour de oomfiance. Les pertes de l'Entente eu navires de guerre. Berlin, 19 déc. — Par suite da torpillage du GKgcair cuirassé français « Ghâtie'au Renault», Icb pertes de l'Entente en navires de guerre s'élèvent ma.ntcnant à 300 unités d'un tirant d'eau total de 1,0(*0,806 tonnet,. Dans ce chiffre ne sont pas compris ke croiseurs auxiliaires, dont 51 navires, représentant un to. toi brut de 146,000 tonnes, ont éfc» anéantis, non compris les bateaux d'avant-poste et Ie® vapïurs de pêche armés. Les ch ffr-6 cités plus haut ne représentent que des donnée» indiscutablement établies ou avouées par l'ennemi lu -même. Les pertes réelles ne sauraient qu'être sensiblement p us élevés, a tendu que l'ennemi a souvent grand intérêt à cacher ses p r-tes navales. La perte di? eca 300 navires sa répartit comme sniit : Angktere : 177 (188,39C t.); France: 48 (100,000 t.); Italie, 25 (76,450 t.); Japon, 8 (26,875 t.); Etats-Unis, Portugal et Roumanie : 6 (8,551 t.). Le chiffre total des

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This item is a publication of the title Le bruxellois: journal quotidien indépendant belonging to the category Gecensureerde pers, published in Bruxelles from 1914 to 1918.

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