LE BRUXELLOIS colonnes que les Italiens prisonniers sont escortés le long de tout le front. Leur nombre dépasserait 10,000. Des états-majors de division eb de brigade figuraient déjà parmi les prisonniers am nés. L'évaluation du gras butin, notamment en c- qui concerne le grand nombre des canons, ne pourra se faire qu'Ultérieurement. Vienne 25 cct. — L'attaque de nos forces do combat, ii.nies.aus foi ces al.emandis, progresse on ne peut mieux et a-dejà réalisé un gi.and ga^n de terrain. Le nombre d.s prisonniers et du butin augmente sans cesse. La poussée auemande à l'Isonzo. Berlin, 25 oct. — On télégraphie d un quartier sur le front, à la « Berhner Zeitung am Mibtag », le 24 octobre : Apres onze batailles défensives, dans lesquelles les italiens ont dû payer de la vie de 5,000 des leurs • nviron chaque kilomètre carré conquis, le$ troupes coalisées sont passées hier à 1 offensive. Après leù résultats de la lie bataille, les Italiens ont tout préparé, avec une hâte fébrile, pour une douzième bataille à 1 lsonzo. Cette 12e bataille devait apparemment, aux yeux do Cadorna, prendre les allures - d'une offensive de toute première envergure, qui devait être appuyée de renforts de troupes françaises .et anglaises. Or, les troupes austro-hongroises et allemande^ ont pri6 hijr l'initiative sur la partie septentrionale du front de l'Isonzo. (sur uno largeur de front de 40 kilomètres, un feu d'artillerie intense commença à 2 heures du matin dans La j nuit de mardi à mercredi, et qui occupa pendant dea heures des pièces de tout calibre. Les effets, dans les tranchées ennemies, ont dû être d'une puissance terrible. Vers le matin commença l'assaut de l'infanterie, magistralement préparé dans» tous s.s détails et qui conduisit partout dans et par-d esus les tranchées de l'ennemi. mesure anglaise contre la Hollande. La Haye, 25 oot. — Le « Telegraaf » annonce dans un télégramme do Bourse que le gouvernement anglais a étendu aussi les rCprésail.es Aviatsuis anglais recueillis en Hollande. Cologne, 25 oct. — La « Gazette de Cologne >, eat informée d'Amsterdam qu'un torpilleur hollandais a ramené 4 aviateurs anglais à ïles-eingue, qui avaient fait naufrage dans les eaux néerlandaises. L'appareil a coulé. Les etets des attaques aviiesm&d sur Londres. Hambourg, 25 oct. — On mande de La Haye au « Hamburger JFremdenblatt » : Les dernières attaques aériennes sur Londres ont provoqué une telle fuite de la population, que le Comité de Ravitaillement de Wôking, à environ 25 kilomètres de la capitale a dû demander au ministère du ravitaillement une plus grande répartition de vivres afin de faire face aij»x besoins des fugitifs réfugiée. Los diûiculites au ravitaillement, en Angleterre. Amsterdam, 25 oot. — D'après des nouvelles ie Londres, les prix de toutes ke denrées alimentaires ont augmenté de 25 à 35 p. c. par mite d© la production défavorable et de 1 importation insuffisante. Les stocks que le gouvernement s'était proposé de n'entamer qu'en décembre, ont déjà dû être distribués au mois d octobre. Les créances h y n oUiée^lr an g 1 aises La Haye, 25 oct. — Le « Times » annonce qu'à la suite de l'échange die vues qui a eu lien entre Mo Adoo et des représentants, du Tréëor angla.s, les dispositions prisos par l'Angleterre en janvier 1917, et d'après lesquelles les banques hypothécaires anglaisée ont été mises en demeure de restreindre leurs avances ■ur les propriétés américaines, ont été rapportées. On évalue à 20 millions de £ le capital anglais investi en créances hypothécaires clans des terres situées dams le sud et l'ouest central des États-Unis. Révocation de généraux en Russie. . Zurich, 25 oot. — Le généralissime russe Ro-IBanovski, ainsi quo cinq autres gtnéraux, ont été révoqués. L'assemblée constituante russe. Copenhague, 25 oct. — Les journaux russes Annoncent que le gouvernement a décidé de convoquer l'assemblée constituante à Moscou. X»a marine russe et la prise des Iles Baltique. 'La Haye, 25 oot. — La perte des grandes He8 de ta Baltique et lia menace d'une invasion allemande en Estonie, dit le « Daily (Jhrom-de » ont provoqué une profonde modification dans l'état d'esprit de La marine russe.Au cours •ehtamfe du Comité Centra] de la flotte '"fa Baltique, ji fut décidé de ne plus souffrir pijur l'instant de conférence et de meetings politi-<juô 'sdc marins. A Cronstadt rogne une grande activité. 'Ions les bâtiments de la flotte de guerre achèvent leur armement et prennent à •bord dés munitions et du charbon. Tous les permissionnaires ont été rappelés. Do nombreux Indices dénotent qu'une action de la flotte russe de La, Baltique est imminente. ETRANGER FRANCE. — Ceux qui s'en vsni. — A la Chambre français'', le député Jobert a tracé un portrait caractéristique de Ribot, ancaen président du Conse.l et, jusqu'à ce jour dernier, ministre des affairés étrangères, qui passe, à juste titre peur un modelo d'éloquence iropi1 '«iionnante eu persuasive. On peut voir, par ce portrait jusqu'à quel d^gré H-bot a le droit d'' se poser en protagoniste de la « Démocratie », devant le monde : Jobert : « J ai donc déposé mon interpclla-tjon au moment où M. li bot, qui se trouvait on danger d'être renié ec déb rqué,et qui recelait soigneusement tout un stock d'infamie^ et de calomnies, avait ouvert l'écluse pour en laisser déçpuier un flot de boue, qui devait s'épandre sur tout le Parlement. Ah! je^ sais d'où elle viont, la calomnia, et qui a eu l'ideo géniale, pendant les vacances de la Chambre de répandre ces insinuât, ons de haute trahison. L'exemple de Korniloff miroite aux yeux do ceitain'-s gens, surtout lorsqu'ils oointiémpierit ros gouvernants et constatent que, parmi eux, ne se trouve aucun Kerenski. Mais quHs n aillent pas trop loin! A l'heure du danger il pourrait se trouver, dans ce parlement si dédié, et en tous cas parmi le peuple, tout de même un Kerenski qui se lèverait contre les ennemis du peuple. Ce peuple a fait la grande résolution, quon ne l'oublie pas. ! « La pi-esse cette presse si largement ar-( rosée grâce aux fonds secrets, s'est ; emparée des ordures qu'on lui présentait ainsi et h s c ! accommodées artistiquement à sa manière. M Bibot laissa faire. N'avait-il pas à tirer ven g'\auce du Parlement récalcitrant? L'infam* ; accusation coula, à pleins bords, et M. Kibo était sauvé, ou du moins il le croyait. Auss ne s'est-il qu'à moitié trompé, car le vo-ic de nouveau cramponné au banc ministériel 3 devant cette maison des représentants qu i " voulat salir. Ainsi il n'a dune pas perdu tou 3 esaw»r-JU V ~T~ t" TT ""■;iUet:s'e ct d' grntfpcr uucorc plus haut. Cjue lui import 1 honneur des autres,son ambition est plus oie '' vée que ces à-côtés là. N'a-t-il pas de ton temps hurlé avec les loups, et joué sur tous le tons les airs qui étaient justement à la mede { En contraste avec quelques-uns de ses colla b»ratours qui, à vingt ans, se payaient le lux i. d'une opinion anarchiste et révolutionnaire M. Ribot a, lui, passé sa jeûneuse, en sa qua lité de procureur impérial, à persécuter les ré pubhoains et à emplir les prisons des vict-i ; mes de l'Homme de S. dan. Je ne sais pas c1 que-sa combinaison do ces jours derniers lu rapportera, ma s en tant que travailleur hen s notent représentant du peuple sans tâeh:?, ji ne me laisserai pas éclabousser par la bon1 qu'il a lancée à travers le Parlement. Moi honneur politique et personnel constitue tout' ma fortune à laquelle je ne laisserai pas tou } cher, et malgré la couronne de cheveux blanc qui auréole la tête de M. Ribot, je rejette su: , lui les infamies de sa presse. Vous avez peut êta-e «ru, M. Ribot, que je vous laisserai! tranquillemt'nt faire? Vous me conna ssu , mal. Je suis un briseur de tableaux, surtoui . lorsque l'infamie se cache derrière le tableau Et vous, qui incorporez si bien l'ennemi di peuple, voue aveu voulu me salir, moi, ur temps traqué Ta FRANCE. — Le coût de la vie à Paris — \ Rotterdam, 24 oct. — Le correspondant pari sien du « Manchester Guardun » lui télegra 3 phie : A l'approche de 1 hiver, la pénurie d1 victuailles augmente. Depuis 3 jours on a far 3 les demandes de « cartes de pain» qui seron réparties à bref délai. Pour 1 instant la rat.o; I est agsez généreuse : 500 gramme par jour e par personne, avec un supplément ae iW j grammes pour tous ceux qui peuvent prouva qu'ils en ont bos^pm et de 400 grammes pour le personiKs occupées à det, travaux fmanueis et qui peuvent ainsi obtenir 900 girammes Mais, en raison de ta grande pénurie de céréa 1 les, il n'est pa» certain que ces rations puis sent être maintenues. « En att'-ndant, la ration de sucre a été ré s druite de 750 à 500 grammes par mois, et pa e personne. Avani que ceïto réduction ne fû un fa.it aecoiapli les journaux avaiens propos que la v.nte des bonbons et gâteaux qui s s cont.nue toujours, sauf le mardi ot le jeudi Q fût intedite. « Les cartes de charbon sont déjà en v n gueur. Les prix continuent à hauîe'^x dans d's 8 Tarmantes proportions; pendant les trois dsi ; Wurs mois écoulés, les magasins ont augmént a "-tria pi i—c1rnnia,™e. Ai r cane m'îaure n'a été prise jusqu'ici pour en i. pécher l'exploitation du public et le prix d L_ l'existence occasionne parmi les classes ouvrit e res une grande ag.fc.ison, car les salaires n'on ^ de leur côté, pae subi la moindre augmenta tkm proportionnelle.Au dire des personnes v< s 'liant de Londres, le coût de la vie à Paris e« , d'environ 50 pl c. plus éle\é que dans k et pitale anglaise. » FRANCE. — Le prix clés allumettes de la r.-gie française. — Paris, 26 oct. — Le « Jour- h na-1 officiel » publie un décret fixant un nou- t; v. au tarif de vente des allumettes. L'augmen- 1. tation sur les anciens prix oit en général de q 50 p. c. DANEMARK. — I. t question de la fjrcv's- n se. — A la suite de la. die nte de fourrag'', les t: agriculteurs diano.s se sent vus dans l'obUga- p tion" d'abattre le3 be«ùaux en grande quanti- ti te. La production de beurre ei de s>am.uoux se n trouvé nra.intin nt diminuée à es point qu'il 1 sera introduit de3 cartes donnant droit à 250 e grammes seulement de beurre et d ' saindoux 91 par semaine pour chaque personne. RUSSIE. — L'.s lio'iis s du Travail. — Le ministare du iravul vient d1' mettre à exécution le projet du gouvernement tendant à la création de Boiurces du travail officielles dans tcu- 5 tes les vill s ayant upe psipulation de plus de ^ 50,000 âmes. Les viljes de populations moin- 2 dre auront la faculté de créer des Bourses mu. t n.cipales avec l\utoïisa.tion du ministre. Les j premières Bourses oajlt été créé s à Pétrograd, r Kharkow, Moscou et Odessa. ( HOLLANDE. — Introduction du service ( de chèques et virSmehU 'pbst'iux. — Le « Nieu- j wte R-otuterdarnsche lourant » annonce qu'à j partir du 15 j an vieil prochain un service de chèques et viremens postaux sera introduit en ^ Hollande. JAPON. — Le Jarni en Chine. — Le gouvernement chinois î conclu un emprunt de 6 500,000 yen auprès des banque® japonaises. Cet emprunt sera afl^cté à l'exploitation de la , voie ferrée de Kirin , Chsng-Chun; il comportera 5 p. c. d'mtért, sera remboursable en ' trente ans, et garani par la propriété et les ' i revenus de la ligne. : La Compagnie des hemiiis de fer du sud de „ i la Mandchourie ex] citera la ligno pendant - 1 la durée de l'emprur et prélèvera 20 p. c. sur , les bénéfices nets. ' ' ^ . . Echos e Nouvelles « L'ccole c 1 4" degré à Molenbeek. 3 La commune de 3 olenbeek-Saint-Jean eom. 3 prend dans son tei ito.re une partie rurale assez importante. C'est ce qui l'a nu se dans la nécessité d'organier au vœu de la loi scolaire de 1914, une c< île du 4e degré rural. > Pcrir réaliser le irogramme, l'administration communale a ait l'acquisition de tor-ra-'ns appropriée à î'< rga.ni&ation de l'enseignement pratique de la culture maraîchère; il s'y ; trouve notamment (es séries bien installées. 1 Le tout se trouve à proximité de l'école primaire de la rue De Comnck, dont 1a popula- 3 tion scolaire f'st fort dense. % , Belges victimes des Anglais. 3 Belges.tués et bl'^ssés par suite de bombes lancées par des aviateurs anglais ainsi que de 5 bombardement par l'artillerie anglase : f I. Mcnin (Flandre Occidentale). — Bombardement du 4 octobre lsjl7. — a) Tués : 1) Hes-j pel K11 gche, 36 ans; 2) Hcsp^l Julien, 26 ans; s 3) Jac Maurice, 30 ans; 4) Lanssens Félix, 17 b ans; — b) B.essés : 1) Scheipe Louis, 26 ans (Un frère à l'armée belge); 2) Verhaeghe Orner, ! 20 an"-- (un cousin à l'armée belge); 3) D-mut-1 tenaere Léon, 18 ans (deux frères à l'armée • i mco b 'ig^); 0) Dtvos Justine, 74 ans (un lits à l'armée belge). II. Midïieitcerkv (Flandre Occidentale). — , Bombardement du 5 octobre 1917. — Blessée ; t Declercke Rosalie, 65 ans (un fils à l'armée bel-t ge)- 1 ill. /«■ tjhcm (Flandre Occidentale). — Raid t aérien du 7 octobre 1917. — Blesses : 1) Simoens ) ïdonie, 17 ann; 2) Simoens Jcseph, 12 ans. Au tné^tre ivioiis re. 3 La direction noue donnera pour la saison ' d'hiver quelques outrages de haute valeur, tels que L'A lésitune, d'Alph Daudet, avec Mau-bourg et son orch^str^; L<i Vlerye FvUe, de Bataille; Madame .Mnrytn, pièce histonque; • VijV.toir, de Gmcht ; Le^ Flambeaux, de Batail-~r le; ILéène Àrdomr; P terre et l'herèst, etc., Avec une troupe afussi réputée, la nombreuse clien-èle fidèle du oxjuot théâtre de la rue du ° Bastion, aura de billes soarées en perspective. FAITS DIVERS : LES VOLS A BJ8UX.ELLES. — 'Che« Mme •- Sch., rue Maurice ï in Meenen, à St-Gilles, on ■ a volé une grande i; ant-ito de beurre, de saini 1- doux, du miel, etc. Vu f 1 juir enso Succès C tous les jouis- isqu'au l«r Novembre ! LA GLU j. sera rcpresentec au Spiendid Cinéma. ^ «■*- Dans les a'-elieis de M. Van Hemeleers, rue - Jorez, 4, on a vole <jau,s les courroies de transmission valant 5,000 franié. 3t FEUILLETON DU URUXELLOIS. |Vle> Ponton^ NEUF ANNEES DE CAPTIVITE PAR Louis GARNERAY Cette tâche ne leur fut point facile, car k . spectacle affreux que nous avions devant lei yçtvs devait parler ét parlait plus haut en aenk que la raison. En effet, le cadavre d.; Bertaud, traîné à la remorque par l'embarcation anglaa-Bb, 'Venait d'arrivër. horriblement défiguré, le JdBg du ponton. Nous pensions qu'on allait 1o monter à bord et l'inhumer; il n'en fut rien; maigre nies représentations, malgré m;a prie res, ii r'^sta attaché dans l'eau le long du Pro iéeth la même corde qui avait servi à le remor. quer^ et, on le laissa là jusqu'au lendemain ma. tan qu'arriva l'ordre dé !e transporter au ponton hôpital le Pégase, peur de là être inhumé. VI C'écov/rageme-nt. — Un bo-nheur. — Sacrifice. Lq pc.nture me console. — Oceumtions diverses. La fin si tragique de mon pauvre ami m'a, yaâitjjetç dans une sombre tristes»p; de jour en jour je -voyais sua Santé s'altérer et.le «ourago m'abandonner. Pour surcroît d'ennui, le pri. fabricant de nécessaires- qui me four-nteéait un peu de travail fut libéré par un échange à la mer, et je me trouvai réduit,sens anettne. iftseouroc étaairgcre, à la simple ration;-psifa vativo- cm •!« $ait. iuffiaa«te eonr «», pWi®! kMH&t #»^.ouiir de faim pendant 1 deux ans, deux nns et demi au plue, ne l'étais pas pour lui la.sst'r sa force et son énergie. , J'étais alors tellement accablé par le malheur ) que je 11e me sentais plus assez de courage pour songer à améliorer ma position. Au lié'u de tâcher de m'industxier, d'occuper ou d'employer fructueusement mes loisirs, je passais mes journées et mes nuits plongé dans Un continuel état de demi-eomnoîênce maladive qui par moments , me donnait à denur de ma raison. ' ïl est. probable que si le hasard ne pe fût mêlé de mes affaires, j'eusse fini par succomber a>u découragement auquel je m'étais aban-' donné corjrs et âme; heureusement' quej com-j ni° dans la fable,ta fortune me vint en dormant. 1 Je ne saie si j'ai déjà d.t que l'introduction ^ des journaux à bord du ProUe était une chose ; ■ sévèrenr'ut prohibée; par suite, les nrisonnierB n" désiraient rien tant-que de posséder un journal. Un plan organisé avec beaucoup d'adres-. se et suivi avec une i are peiTsevérance leur permit de corrompre la fidélité d'un gardien et de se çrocur"r la feuille publique Bi ardemment dé-siree. Ce fut un grand triomphe que le jour où elle arriva h bord ; non entrée dans nos logements pjoduisit une véritable émotion; chacun voulait la voir et la toucher. Malheureusement, une découverte bien «impie vint bientôt modérer cette belle joie- Je premier moment d'enthousiasme passé, on s'aperçut de deux ohoaes i d'abord, «'cet que le journal était écrit en anglais ; ensuite, que personne ne possédait, k bord, la cannaissnee de eette langue pour pouvo.r faire la lecture de ce journal e»' le .traduisant courammcnt. Que l'on juge du désappointement que .pro-duiât cette découverte. On avait tmompM de la surveillance et 4e la tyrannie des geôliers, on possédait enfin, après des peines et au prix dii privations comnuues, un objet prch.bé, et voilà que cet objft ne pouvait plus servir à rien 1 Ce fut dans ces circonstances qu'Un prisonnier qui m'avait eatendu hacher un peu d'anglais et qui savait que j'avais longtemps séjourné dans l'Inde, songea que je pourrais bien remplir l'emploi fe traduotetir, et viut me trouver. J'étais bc-llémen| abruti, c'est le mot, dans une triste position morale, que je fus aesjz longtemps sans comprendre ce que l'on exigeait de moi; la répugnance que me causait tout travail 5d'esprit me pvrla d'abord à refUser.Cepe.n. dant, vaincu à la lin par l'obstiii^ion des prisonniers qui me suppliaient, je finis par me rendre à leurs desrs, et je les suivis de l'air d'une victime qu-' 1(0 bofjrr-eau conduit à la mort. Mon arrivée au iiilieu de la, batterie, lorsque l'on sut que je pot vais lire passablement 1 anglais et que j'allai» traduire à haute et intelligible voix ic journal, produisit une assez vive émotion. Je fus fêté, complimenté paa- tout le monde, et î'011 décida séance tenante qu'il me serait alloué chaque jour une gratification de sL, sous; cette gratification devait m'êtré payée au moyen d'une retenue -commune opérée sur- les 'rations générales. J'entrai donc immédiatement en fonctions. Sur mes six sous quotidiens, j'en dépensais quatre pour vivre, cb je mettais soignonsemènj Ire deux autres de-côté. (A iitit/re.j * A WASME.S, il n'est bruit que d'irrégu-srités constatées dans les. magasins du ravi-lailiement-, où les contrôleurs ont constate que ,100 ratioiis ont été inscrites en trop.Le Par-|uct de Mons aurait saisi les livres de comptabilité et l'enquête continue. Le Comité reste îcanmoins en fonctions. Où sont passées toiles ces rations depuis trois années i N'y a-t-il jas eu encore dans les caisses d'un ancien fone-ionmairé communal une errCui de piès de 30 m.le francs qui n'ont jamais été remboursés? La population demande que les coupables jD'ient punis, et il est nécessaire qu'ils le soient. (V.V.P.) LES TRIBUNAUX TRIBUNAL CORRECTIONNEL DE MONS. — Georges B., houilleur et cabaretier, r P ér o n n es -1 ez- B111 c h e, pour coups à s-u f.mnie, 26 fr. — Gustave D., négociant à Mons (détenu depuis 4 mois), après plaidoirie de Mtre Leroi, est acquitté. Il était prévenu de vol o-u rceel d'un cheval au préjudice de Louis B., de Qukregnon. — Antoine L., de Houdeng-Goe. gi.-ies, 8 jours pour vol. — Félix G., de La Louvère, pour entret.en de concubine, 1 mois. Adhémar B , de Soignies, pour coups, 26 fr, Georgeig B., d)e Pcironn,3s-le>z-Bmche, 26 fT., rvnnr oouds. ^P.V.Ï SPORTS AVIATION. — La traversée -prochaine dt l'Atlantique par Vi v ne des ars. — Selon le « Daily Express » des mesures ont été pr ses afin dé pouvoir, avant la fin de cette année traverser, par temps favorable l'océan atlan tique via les ik's Açores. Le trajec Londres New-York pourra être.accompli en 24 heures L'automobilisme à Java. — D'api es les der nières statistiques, 1 île die Java compte en v.ron 10,000 automobiles; pendant la seule an née 1916, 2,386 automobiles ont étt importée! dans l'île. O11 peut estimer que 70 p.c. de ces auto; sont la propriété d Européens, le restant ap partena,nt à des Chinois, à des Arabes et ; quelques Javanais.Comme La population euro jréenne masculine de Java s'élève à 54,000 per sonnes, il en en résulte qu'un Européen eu cinq est l'heureux propriétaire d'une auto. Héunions, Cercles, Sociétés Promenades du Vieux-Liège. — Dimanch 2S octobre 1 La Croix-Hornu, Bonneux, Tar crémont, Trasinster. Départ au tram de 8.5 heures, place Saint-Pho.ïen, pour Irooz. (Rc duction.) Les étrangers à la société peuven accompagner en. se faisant inscrire, 85, ru Féroii&trée, Liège. Affich.es, Avis st Arrêtés Allemands ARRETE concernant la saisie de certains chiens. 1) Avec effet à paxt.r du jour de la publics tion du présent arrêté, tous les e. rons ayar plu® de 40 centimètres de hauteur d'jpaule sor saisis d^ns le territoire du Gouvernement gém ral. Le but de ia saisie est l'emploi, à des fii de service, de chiens convenant pour une tel - u 1———: -»—1 r?1 " >•—r-f _■ ; .■ v •'. > 1 ; > -r 2) Les bourgmestres doivent • remettre, aval le 3 novembre prochain, aux « Kommandanti ren » locales compétentes, les listes d.s chien eoum s à la saisie (dans les communes d'un certaine importance, les listes doivent êu adressées par district). Les dites listes doiver indiquer : a.) «e nom et l'adresse exacte des détenteur; b) la race, le sexe, l'âge et le nom du chien c) l'utilisât on à laquelle le chien a été coa sacré jusqu'à présent. L«es détenteurs desdits chiens sont obligés c les déchirer aux jours et heures que les con munes feront connaître immédiatement. Ej considéré comme détenteur du chien, quieoi que en a la garde. 3) Toute? le» liet s d'imposition concernai: les ch.ens doivent être remises immédiatemer aux « Kommandantuieai » locales; il en est d même des listes des membres ou des chiens d« sciâtes d'élevage eu de sport concernant 1 race canine. 4) Il est défendu de céder, de n'importe que le manière, ou dj tuer les chione soumis à 1 ifaMe, 'sans l'autorisation deila « Kommandai tur » compétente; il est défendu aussi de k soustraire dvune manière quelconque à la sa; sio. 5) Les chiens "doivent être présentée au jours qui seront portés à la connaissance dt mtéresîies dans Ieg diverses communes et au endroits qiu sergent ind qué« à cette fin; ils s' ront examinés par une Commireion spéciale,qui !'• cas échéant, les réquisitionnera au pri qu'elle fixera elle-même à cette occasion. 6) Les demandes concernant la levée de 1 saisie de certains chieins nécessaires à des fin qiéciales, doivent être jointes à la déclaration 7)' Le paiement des animaux réquisit.onnesn s1! fera, d'une manière générale et absolue,qu lorsqu'on aura constaté qu'ils peuvent rendr les services voulus. Les chiens qui ne convier dront pas .seront rendus le plus tôt possible au anciens détenteurs. 8) Sera puni soit d'un emprisonnement de ans au plus ot d'une amende pouvant atteindr 20,000 ( vingt mille) marks, soit d'une de ce deux peines : a) quiconque aura omis de faire ta déclaratif prescrite ou, soit volontairement, soit par grav négligence, aura fait une déclaration fausse o i.n exacte J b) quiconque, contrairement à la prescriptio du chiffre 4, aura vendit ou acheté des a ni maux soumis à la déclarat'on, aura conclu d< dispositions quelconques les concédant, le aura èoiit cachés, soit tués il licitement ou rei dus impropres à servir; c)" quico'nqué^ de toute autre façon, aura er freint lè •prescrit arrêté. La. tentative est pu nissable. Outre la peine, on pourra prononcer la. 001 fiscation des chiens qui auront donné lieu au infractions. Les communes seront rendues responsable de l'exécution régulière des présentes dispos tïons. Elle® do,vent s'attendre à devoir paye vne aomme die 200 marks (deux cents) pou chaque chien soustrait à la saisie, caché o tué illicitement ou bien rendu impropre à eei "vh*. ^ • i Les tribunaux et autcu'ité» militaires- ail' n>.wnd.s oçnnaîtront des infractions au présex arrêté. Brax<JMeS) le 23 octobre 1017. lier Généralgouverneur in llulgiei Frelhorr von PALKENH AUSEN, Generaloberst, INFORMATIONS FINANCIERES BOURSE OFFICIEUSE i>E BRUXEI ^ES. Les cours du jour. —' Vendredi 26 octobre, licntcs ct lots de v Ucs. — Belges 3 p. o. 72.75; Anvers 1903 68.50; Anvers i8»7 b6.50; Bruxelles Marit.me 64.25; Liège 1897 67.50. Chemins de fer et tramway à. — Bi.lbao cap. 122; Bruxellois priv. '542.50; Caire jouiss. 217.50; Espagne Electriq. div. 66, cap. 138..75, fond. 1432.50; Rrilways div. 586.25; Secondaires 1/10 tond. 1410, Tientsih cap. 1335; Transport 1/10 fend, te02.50. Métallurgie. — Alliance 750; Al-'l. de la Biesme ord. 155; Baume (Kam.) 1245; Coc-kerill nouv. 1005.50; M tal. Haina u 117.50; Mo:jC'.'au-St-Eiaoro cap. 207.50, ord. 130; Prov. Belge 1925; On grée 860. M'nés. — Nitrates 108.50. Ch rb nn:ge$. — Aiseau 1375-425; Bois d'A-vroy 247.50; Carabinier 957.50; C-ntre D-jiv ta 1500; Charte Belge 300; Bonne Eep. Batterie 5075, Forte Taille 728.75; Grand-Buisson 2662.50; Grand Conty joulss. 2350-375; Gesson-darief fond. 110"; llainaut cap. 637.50; Hor-jiu 1C550; Ilouill. Unies 1060; La Haye 547.50; Laura cap. 1895, div. 1395;'Maireux 1950; Nord Flénu ord. 79.50, TriOu Kaisiu 1480; Will"m Sophia 2260-2300. Valeurs c'ioiiia'es. — Batangara 215; Belgo Katangâ div. 94.50; Culture Java cap. 210-15; Ceom.ne 830; Haut-Congo ord. £00-885; Kas-1 eai 88.50; Katanga 3635-3710; Lacoui-t fond. ' 680-70; S-nnah Rubber 74; Simkat div. 565-' 582.50; Union Minière 1960; Tanga 135. Valeurs diverses. — Sucrerie St-Jean cap. 140, fond. 257.50; Sucrerie Europe nue fend. 845; Pétroles Nafta div .247; Pétroles Grosnyi priv. 2840-50, ord. 2550-70, Papet. Gaetucn.9 240-5. Valeurs étrangères. — Barcelona 122.50-3-2; ' Burbach 2160; Cie Agi'icolo Egypte cap. 3i% priv. 360, div. 260; Dméprovienne 2637.50; Dy-5 lc-Bacalan ord. 1005," pr.v. 1067.50; Héliopo-lis cap. 155, div. 223.75; Port of Para priv. 1 108.75; Rajah 932.50; Mexico-Tram 307.50. TIRAGE O ESyiPRUNTS VILLE DE LIEGE. Emprunt de 1860. Lia tes principales oblkgatàoms désignées e par le 57e tirage : u Sont remboursables : -par 5,500 francs, le 5 n. 29769; par 3,000 francs, le n. 29951; par-»- 2,000 fanes, les n. 1862, 7527 et 1139; par 1,500 t francs, les n. 9270, 21759 et 23799; par 1,000 e fiancs, le n. 267G. VILLE DE TOURNAI. I Emprunt de 2 mdhons de francs (1874) 88e tirage au sort — 1 septembre 1917. Les principaux prix sont échus aux numéros suivants : n. 12918, remboursable par 4,000 *7 francs; n. 3253, remboursable par 500 franci4; 'X' n. 12877, remboursable par 250 francs. — L^s ^ numéros suivants sont remboursables par 100 francs : 3714, 9905, 10700, 16891, 23366, 33004, !S 37135, 42487, 43351, 43613; — plus 411 obhga= ùoiib sorties remboursables chacune par 50 fr, ^ Êàtat Civil e MONS. — Du 18 au '24 octobre. — -Naissance:' ^ 1 garçon. — Décès. — Personnes domiciliées à t Mons : Augnsba Mau.hel, 12 ans, r. Notre-Ha. me-Debonnùire ; Jules Salissez, 81 ans, veuf Jo.éphine Couturiaux, Digue de Cursrir's; Ma. f l'.a Malangret, 54 ans, veitve Â'-exaaidre Stier-non, rue du Couveirnement; Maria Uanneau, 76 ans, veuve Alfred Patron, r. de la Coup''; e Léon Péruset, 67 ans, r. Arquebusiers; Alb.no 1. Moutiè'r, 58 ans, épouse François Scha( r. des ^ Apôtrès. — P^rsonn-s domiciliée^ a l'étranger' i j, Hermanco Hermant, 40 ans, ép. Auguste jla- ton, Jemapp's; Stéphanie Ga-udy, 48 ans, liai. " ^ ne-SvPaul; Adeline Honorez, 54 ans, veuve ^ Alphonse Dûment, Dour; Cyrille Deman, 40 c ans, ep. Charlea Vandervelde, La LonViëre; Zo. B lie Gàihuiche, 5(3 ans, veuve Oscar Merim, Fo. a rest.. — Personne ckwnicihée à Mous, dtkédéc & 1 ' l'éaanger : Emile Dubanard, 51 ans, éj>. Jean-[_ ne Jockin, r. ArbalesDriers. a Publications de mariages. — Clément Diuî-u gmiix, oaonion., r. Capucins, 59, e& Jcséphmè !g Lion, id. ; Benjamin Demarcq, agent de police [_ aux., r, Grands-Prés. 91, et Rosa'Tondeur, tail-leuse, ch. Prccess.on, 25€; Eugène Leuschenr s serre-frem, r. Dînant, 19, et Anaïs Dnfrasno ' s id"m; Ernest Gautier, obéri,, r. Çanonnîers,4t), s et Gabrielle Bcbert, tail., r. Nimy, 145; Alfred Légat, ouvr. beuiang., r. Ënghueu, 10, et Ida Geusé, r. Notre-Dame, 6; Aaolphe Brichaux» x forger., av. Hyon, 10, et Stéphanie VaadauJ,1' sic-rv., r. Grande, 100; Antoine Brichaux, ûuyr. , a cliem. de fer, r. Dînant, 23, ot Juliette i>eg!er..' „ becq, ouvr., rue Epargne, 37; Joseph Hcsta, . magas., r. Mont du-Parc, 6, vf Fibre Normand, è et Emi.lia Tissot, v.-uve Jean Van Melckefcfcke, J e idem; Fridc.in Mary, journ:, ruelle du Rejroa, . e 5. et Marguerite llaro, ménage Nimy. — Ma. . nages : Augustin L-febvre, ajust., et Germai, s n® Mary, journ.; Oscar Deneubourg, maraîchey et Marie Va.ndevocrde; Xavi 'r Diic.bu, coin-5 mis, veuf Germaine A bel, et A ugusta De Cler-.q e tailleue*-. s . . ■ ANNONCES z fr. la li^uc c ~ tviatadies du toie, de I» vossio nt des Li reins sont radicalement guenes a tout a^ê par les Capsules blanches du D'Davidson h î>oîts ds 50:3 fr. Dépôts ilJKUXELLbS, fhaim , fo,i.Ues'Cioisâdes; ANVÉUS, De Ûeul, ■>/, Longue 1. Neuve; UlARLEROl, Lelèvre, ail, 1. d« Maicineile; LlEOii, Ooosch»; CIA.NL). Mcoi, 1. ûe Bruges. s Antiquités. 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