Le bruxellois: journal quotidien indépendant

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s.n. 1915, 12 August. Le bruxellois: journal quotidien indépendant. Seen on 26 April 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/pv6b27rg4m/
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DSTCISMB 'ANNEE. - H» 316, fiRAttft «ÏUSTÎPÎË m,QÛQ £XEMPLAISI$ %À - -J& •' i'. vr ^ i WMitmm m »yv»i3« .- MKMV «nmi J la AOUT ms, LE BRUXELLOIS ABOKTVrHIIlIICIVXS : 1 an, 12 francs. — 6 mois, 7 francs. — 3 mois, 4 francs 1 mois, 2 francs Journal Qm-o-fclcg-îeia. ladéperi c% ant REDACTION» ADMINISTRAIS®^ PUBLICITE £ -«S» Mue Heurt J&A.'at'UB, 45, :B!ruji;oll.e,* ANNONCES t 'aits-Divers, la ligne 2 francs. Nécrologie, la ligne, I feane Petites annonces, la ligne 20 centimes L'Histoire des Chiens Au mois d'août dernier, Gabriele d'Annunzio déclarait à une rédactrice du Daily Mail ciu'il publierait au mois de novembre prochain un livre intitulé la Vie des Chiens illustres. C'est une grande idée dont l'exécution est ajournée. Le barde de Quarto porte la casaque militaire. J'imagine, d'aillleuris), que l'auteur du Feu. et de l'Enfant de volupté voudra, s'il écrit jamais ce livre, nous parler du cbien de Montargis, pour ne,citer qu'un seul des cliiens que nous connaissons depuis) iiotire enfantae. ;J'eispère aussi qu'il ne donnera place dans son livre qu'à d'authentiques béros à quatre pattes, et non à des -.1-lustrations d'un jour, nées de la mode ou du bluff. Il en est des chiens comme des hommes. Beaucoup sont devenus célèbres à la guerre et dont on ne saura plus le nom demain. Chaque époque a ses contemporains illustres, nue les générations suivantes ignorent. Au début du XÏX° sièdle, M. de Jouv, par exemple, était une puissance. Actuellement, personne ne sait ce que c'était que il. de Jouv, et les bouquinistes offrent ses oeuvres complètes pour quarante sous, sans trouver d'acheteurs. C'est ce qui rendra pénible la tâche de M. d'Annunzio. Il aspire à être le PlutaiÇna les Chiens illustres, mais qu'il prenne soin de n'accueillir dans-sa gâterie que des sujets dignes de notre admiration s'il ne veut, pa.s se borner à être le simple continuateur des auteurs de petits traités sur ]'Intelligence des bêtes et les Animaux célèbres, écrits à l'intention de la jeunesse ou le plagiaire, qu'on,l'a accusé d'être si souvent. On ne lui en voudra pas, sans doute, de rappeler, après Montaigne, que le chien Hyrçanus, à la mort de Lysimachus, son maître, se jeta dans le bûcher pù se consumait le cadavre de ce roi, ensei<mant iti.'isi leur devoir mx futures veuves de îvfalabarf, On ne le blâmera pas davantage de, mw^ mm» i "j .lioups't^Ttiu-cs on chiou du pau- yre Tobie, gardant ce dernier un long voynge, et qui pourrait, à bon droit, être considéré comme le patron de tous lês caniches d'aveugles. Et, lorsqu'il parlera de la mémoire de ces délicieux? quadrupèdes, il ne lui sera pas interdit de faire allusion au digne chien Argus lequel tut le premier à reconnaître son maître Ulysse sous les habits d'un mendiant. ^ Il voudra aussi parler des animaux moins .légendaires. Je fais allusion aux chiens des hommes célèbres. Mais ici, lien n'est inédit, et nous .savons déjà que ,1e savant Newton possédait un petit animal du nom de Diamant, lequel,toujours vif et toujours agité, renversa une bougie sur les .manuscrits de son propriétaire et les brûla. De même, ou nous a conté que le philosophe allemand Schooenhauer n'estimait sur terre que son chien, qu'il avilit nommé Aima, ce qui signifie âme du monde, et dont il disait ; « Ce qui fait que j'aime la société de mon chien, c'est. Ift transparence de son être. Regardez ses yeux! .uon chien est transparent comme :1e verre! » Il avait raison. Rien n'est plus clair, rien n'est plfcs sincère que le regard du chien. Victor Hugo a chanté cet œifl honnête où le cœur du bon animal se révèle tout- entier, «i ardent pour l'amitié, m triste devait le reproche, toujours admirable et d'une profondeur mystérieuse et prévenante. * *■ Mais, encore ufî^ fois, si, plus tard. M. d An-nuMin veut écrire un beau livre sur les chiens, flu'il ne s'arrête pas aux fΣ$CP connus et cataloguas! Qu'il se souvienne que les petits, les hum bles, les ignorés sont souvent sublimes. Parmi les chiens, de même que parmi Les hommes, il y a le peuple, il y a la masse, où se cachent de nobles coeurs, qu'il n'est pas impossible de découvrir, ' avec un peu de patience et de volonté. Il rencontrera certainement en Angleterre un ami des chiens, pour lui conter l'histoire de ce Bob, de qui les journaux d'il y a trente-cinq ans relataient les exploits. C'était un chien sans race, ou plutôt de trop de races, et peut-être tenait-il sa valeur de tant d'ascendants réunis. Dès qu'il y avait, le feu quelque part, il arrivait, se jetait dans Ile foyer, et sauvait tout ce qu'il rencontrait de vivant, y compris les chats, qu'il ne pouvait souffrir en temps ordinaire. Il se précipita un jour dans un incendie où cinq personnes périrent, découvrit un chien qu'il saisit- par la peau du dos et qu'il entraîna hors des flammes, malgré de furieuses morsures. L'animal étant à l'abri du péril, Bob lui administra une raclée soignée, mais sa conscience était en rçgle. Je signale aussi à l'auteur de la prochaine Vie des chiens illustres la touchante aventure de Bar-ry, chien du Grand-Saint-Bernard, sans égal dans la recherche et lie sauvetagé des voyageurs égarés. L'un d'eux, pris de peur à sa vue, lui asséna un î coup de bâton ferré et lui ouvrit le crâne. Vaine- i ment transporta-t-o.n le pauvre Barry à- l'hôpital 3 do Bern<*:.tous les soins restèrent inutiles. Seulement on conserva sa dépouille, qui fut placée au musée de la ville, avec une notice rappelant les exploits et les vertus de cet animal héroïque. Qu'il n'oublie pas non plus, lui qui est Italien son compatriote, le chien Moffino, originaire de Milan, lequel avait suivi son maître, caporal dans l'armée d'Eugène de Beauharnais, lors de la campagne de Russie. Tous deux furent séparés au passage de la Eéresina. Un an plus tard, l'ancien caporal rentré au logis, vit arriver une bête informe, à l'état de squelette. C'était Moffino qui, au prix de mille souffrances, avait traversé ;l'Ëu-ropp.entière pour rentrer à la ïucEe natale. Quand on connaît l'extrême sensibilité du * çhien, son attachement inouï pour l'homme, on : ne peut pas être surpris d'un semblable trait.. Cet ami à quatre pattes est capable de tout pour montrer son dévouement, son affection, et, même de se donner (a mqrj; (s'il se croit, méconnu, s'il se sent oublié, repoussé. Je n'exagère rien. On a vu (les chiens se tuer, parce qu'ils pensaient n'être plus aimés. Si M. d'i,ununzio s'avise de parcourir la collection du Monànq Po»t, ii y Rencontrera, à l'année 1866, l'histoire du malheureux chip» de M, ffoji.e, des environs de Rochester, qui, soupçonné^ d'avoir été mffrdu par un chien enragé, fut mis a l'écart et surveillé, il eonjut de ce fait un violent chagrin et quitta la maison de M. ïïpne pour aller demander asile à un ami de celui-ci, habitant Ùp-nor. Chassé, îl poussa un cri de détresse, epurut à la rivière voisine, mit sa tête J'çafl etl l'y maintint jusqu'à complote asphyxie. i|3st-ce fjjlp cp désespéré n'a pas conquis aussi in!» espèce d'illustration? Puisse M. d'Annunzio recevoir un hommage aussi charmant que celui dont le poète anglais Couper fut redevable à son chien Beau. Un jour qu'il se promenait Ip long d'une rivière, il remarqua de superbes lys d'eau, et, ^yant essayé, sans v parvenir, d'en attirer lui avec sa canne, il continua sou chemin. Mais Beau avait tout obgeryé. Il syiyit Cowper un moment, puis revint sur ses pas, se jeta S }V-!!, ?t, l'instant d'après, il rejoignait son maître et déposait ),; \kos pieds. JEAN PROLO - 'SèSSf-aiï-vfPr: ! DÉPÊCHES le blocus Londre^ 9 août. — D'après Lloyd, le vapeur Malmland, 3,676 tonnes; le vapeur Glenrave, 1,092 tonnes, de Belfast, et le vapeur de peche Ùeean Queen, ont, été coulés. Les équipages ont. été sauvés. guerre sous-marine Copenhague, 9 août:. — On annonce de Christiania au Bureau Riteau : D'aprSs de, nouvelles arrivées ici, le croiseur auxiliaire anglais India (7,900 tonnes) a e tonpi-Ué hier soir au nord de ÊÔÔS>C en entrant dans le Vestfjord. Le vapeur suédois Goesièl'wd alla à Nam avec 80 hommes de l'équipage. Environ 72 hommes ont été débarqués à Helligvaork. Les autorités ffitiitaires ont pris l'es mesures de circonstance. Christiania, 9 août. — La barque en fer norvégienne Norman (995 tonnes), chargée de lest de bois, donc de contrôbande, a été coulée en route pour le Tyne par un sous-ina-ci11 allemand en travers d'Arendal, à 6 milles de 2a terre. BELGIQUE. — Le bombardement de Poperingiie Lyon, 9 août. — Le Nouvelliste annonce que Poperingiie a été bombardé hier pendant une heure par artillerie allemande. Vingt-deux obus sont tombés sur la ville. Il y $iit une intervalle après le dixième coup, de manière que la population croyait que le bombardement était fini. Quelques minutes plus tard, le feu recommença et occasionna des dégâts importants. ITALIE- — Un général tombé en disgrâce Zurich, 9 août. — Le Neue Zuricher Zevtung annonce » D'après un journal militaire italien, le commandant du 1er corps d'armée italien, le lieutenant général Ragni, a été relevé de son commandement et mis on disponibilité. K&gni a çté antérieurement gouverneur général d0 Tripoli et il jouissait d'une grande réputation dans les cercles militaires. Des raisons graves doivent avoir $o&-t-ribuer à la démission du général. ITALIE. — Effets de la température Berlin, 10 août, *>?i $jinonce de Bâle au Berliner Lohll Anzeiger : D'après un télégramme aux Basler NachricMen, Router annonce de l'Italie" que le nombre de soldats qui ont perdu des membres par la gelée est tout h fait prodigieux. Oe danger dans le territoire de la guerre #env encore plus grand en automne. LA GUERRE -g--.ru -g-a -in AUTRICHIENS ■ t \ Théâtre de la guerre russe Vienne, 10 août. — (Hier.) — L'ennerrxi :n retraite du 'front de la Vistule est poursuivi.Des forces austro-hongroises et allemandes ont déjà franchi, hier, entre le chemin de fer Iwangorod-IaiIcow à la localité de Garwolin, la grande route de Varsovie-Lublin, dans la direction -est. La rive gauche du Wieprz et la rive droite de la Vistule ont été débarrassées de Vadversaire. Nos troupes ont franchi le Wierpz, vers l<e nord-est et le nord. Les champs de combat de Lubartow et ^ de Miechow portent des traces de la fuite accé- ( lérée de Vennemi.Ije nombre de prisonniers faits 1 par Varmée de Varchiduc Joseph-Ferdinandat- c teint 8,000. Entre le Wierprz et le Bug, le com- ( bat continue. Au Dniester en amont d'TJscicezko, * nos troupes ont culbuté \7es Russes sur plusieurs ( points, où nous avons fait 1,600 prisonniers et pris 5 mitrailleuses. s Théâtre de la guerre italien ^ Hier, la partie méridionale du plateau de Dali er do était prise partiellement sous un violent j ( feu d'artillerie. Notre artillerie riposta avec suc- i "s ces. Dans la région de Plava, me activité d'ar- 'i tiMerie plus violente régna également. Une ten- ■ tative exécutée var de Vinfanterie ennemie^ phi- j ' tôt faible, pour pénétrer dans nos positions pris de Zagora, a échoué. A l'a front i ère de la Car in- t ^ thie, de petits détachements ennemis attaqué- > 1 rent vainement sur plusieurs points. Devant nos j ( positions sur le Bladner-Joc]i, Vennemi aban- 1 donna plus de 100 tués. Dans le territoire de , (-frontière du Tyrol, une de nos patrouilles (i re- [ c poussé une demi-compagnie ennemve sur le •: c 7resta JJianca (territoire de Cristallo) et lui infligea des pertes sensibles sans perdre elle-même m seul homme. A l'ouest de Daone, au Lava-leck, il y a eu, dans la nuit du 8 août, un vio- l ent feu d'infanterie, auquel toutefois aucune de l ios troupes participait. i ITALIENS c i Rome, 8 août. — (7 heures du soir.) — Dans a région de Tonale, nos alpins, qui s'avancèrent 'i lu côté sud vers Ici Valle-del-Monte (Alto Toce) ) mt surpris et dispersé au lever du jour du 7 août s les troupes ennemies, qui s!étaient retranchées m sud de Punta di Ercavallo ; nous avons cap- ' uré quelques lance-bombes, des cartouches et <- 'utre matériel que Vadversaire avait abandonné, i Le même jour, des détachements ennemis, qui ^ 'étaient retranchés à Malgo Paludej, au nord- ^ st de Punta Ercavallo, furent chassés de leurs J wsitions. j Nous avons atteint le front de Monte Nero jus- 1 ni aux pentes sud du Burgstael, où nous nous l ommes retranchés. Sur le Karst, Vadversaire prononça, hier, sou-ent qu&lqeus contre-attaques afin d'empêcher a continuation de nos travaux de rapprochement, outes les contre-attaqu.es furent repoussées.&en- \ lemi tenta aussi d'établir devant nos lignes des • bstacles en fil de fer barbelés mouvants. Notre artillerie bombarda une colonne ennemie a n marche de Devetaki vers la frontière et causa ?i les explosions et des incendies clans les environs 1. 'e Marcottini, t RUSSES Pétrograde, 9 août. A Riga, nous avons dé-)arrassé de Vennemi la région entre la Duna et e cours inférieur de VEckau. Sur les routes à l'est de Ponewjeseli les combats e poursuivent comme auparavant sans change-nent notable. Les attaques de Vennemi, repoussées le 6 août outre Kovno et Ossowietz, n'ont pas été renouvelées le lendemain. Sur la ligne du Narew, Vennemi prononce sans ntermittence de violentes attaques contre Ie ront entier, i les masses principales de l'ennemi ont dirigées contre le secteur Lvenja-Ostrow. Sur la rive droite de la Vistule, la journée du ' août se passa sans combats importants. A gau-he du Wieprz, cles combats acharnés d'arrièTB-wrdes. Au cours de contre-attaques, nous "avons ait quelques centaines, de prisonniers. Entre le Vieprz et le Bug, pas de changement important. L gauche du Bug,entre les fleuves Turjia et Bug •ous avons exercé avec succès une pression sur e large front des avant-gardes ennemies ; au hig supérieur, sur la 7Aota-Lipa et au Dniester, ombardément d'artillerie par intermittence. TURCS Constantinople, 9 août. — Au front des Dar-anelles un de nos hydroplanes a coulé ce matin •5 h. ~)0, par des bombes, vn sous-marin ennemi evant Bulair.Au nord cl'Ari Burnu, nous avons epoussé des attaques répétées de l'ennemi et lui vons infligé des pertes. Près de Sedd-ul-Bahrt ous avons détruit une installation de lance-bom-es ennemie. Sur,les autres fronts, rien d'impôt-mt. /» TTiriïiTnriTi TïA*»«r.»^ De la Reiehspost de Vienne ": Le feu de l'artillerie était-si violent que sur la crête d'nne montagne d'une longueur de 3 km. 20,000 obus tombèrent par jour: Sur une seule position de 500 mètres de longueur on comptait 70 coups par minute,. Les Italiens assaillirent (illors en quinze rangs serrés. Malgré leurs pertes terrifiantes, Us renouvelèrent quinze fois l'assaut. Le 20 juillet ils avaient pris les positions avancées et le généralissime Cad or ira annonça la victoire au Roi. Mais alors oârurent le.s Da.lmates qui, dans une mêlée qui dura trois heures, refoulèrent les ïtalit'us au delà de leurs positions primitives. En dehors d'une brigade royale et de 1 a garde rovaiie, qui furent, presque complètement, anéanties, les brigades de Modena, Forli, Raven-na. et, Pistoia, toutes composées de trouoes d'élite, ont subi des pertes cruelles. Au dernier assaut lu 29 juillet les Italiens vinrent se jeter sous un feu ni tjjriàble que (le® monceaux de cadavres restèrent devant nos obstacles. Les régiments dalmates ayant Mflit&nrç la bat»i')e pendant huit jours sans être relevés une seule fois' RUSSIE. —- Les combats â la Vistule Berlin, 10 août. — D'après le LoIcal-AliZSiotr- on 5ïï-nonee de Varsovie à VAd Est d'Ofenpesfc, au sujet du eonibat- à la "rive do la Vistuje : Jjoyçque leç '^uss^s gei'ent leur ,ïeu contre Varsovie du faubourg de l'raga à !_a rive flroitc la Vistule. un tir réglé se,développa, tantôt l'are, tantôt violent. I,.es halles atteignirent souvent l'intérieur de la ville. Entretemps l'infanterie allemande construisait avec sang-froid ses couvertures et ry -iina.it. les jardins et les maisons à la Vistule propres à la'riposté du l'eu, iiius j,a;;d, f},Vns I;.i suit, quelqu-,s batteries tiraient des obus. Au lever du jour commença le passage de la Vistule, au nord du pont du chemin d. ii'i ipj <<if avait., fait sn.uter. Lorsgue les Russes remarquèrent ce mouvement, ils évacuèrent vapidemenl leurs positions et Praga fut pris par nous. Avant de quitter ce faubourg," l'ennemi incendia la. gare principale, des maisons et des provisions. SUISSE. — Opinion sur la. situation de la Quadruple Bile, 10 août. — Le collaborateur militaire du Basler Ncichrichtpn termine son commentaire au s .j t.du t'héàtr de la guerre de l'Ouest et italien, comme suit : La situation actuelle de la Quadrupliez sur les champs de bataille n'est pas du tout réjouissante. A l'Est, k> Basées sont en. pleine retraite. A- et aux tlici! res de la guerre italien et des Dardanelles, ses armées sont arrêtées devant les positions pli ssantes et n'avancent pas. Les motifs qui ont amené cette situation, malgK la supériorité numérique, sont princ'palemen t le défauf de collaboration des armées des divers Etats et une pré (paration insuffisante à 'la guerre. A QUAND LA PAIX ? On nous demande do ratceler la fàmeux calcul qui a r>our lui l'avaubige de po der une confirmation historique.- En additionnant les années do guerre 1 N.'iO :.l 18Ô1, on obtient 3,601 J?n pai nt ces d. , tiers chiffres deux par deux et en additionnant 'es | deux membres distincts, on obtient 36 (3-1 ti) el i paix; c'est-à-dire le 9 du septième mois, sort le t juillet. La paix fut signée le 9 juillet 1831. Il en est de même pour la guerre de 1870-1871 1S70 +1871 = 3,741. Les deux parties de ce nombre donnent 37 (3 + 7) et 41 (4 + 1), la paix fin conclue le 10 du cinquième mois. C'est, en effet le 5 mai 1871 que s'est. .véalHsée la paix à Francfort.Suivant lo calcul ci-dessus, la signature de lr *>aix de la guerre universelle devrait avoir lier 11 novembre 1915. En effet: 1914 + 1915 = ,829; 38 (3 + 8), 29 (2 + 9), soit le 11 du onzième mois, ETRANGER ANGLETERRE- — 4e marché financier anglais. — Pans sa revue hebdomadaire l'Econo-inist anglais constate que, malgré la chute d< Varsovie et la crainte pour Riga, qui fit. luius»^; les cours de change de Pétrogradg à US, situa tion financière se monft® {lias favorable. Le jour nal rappedle que la banoue. a annoncé une aug mentation de réserve de, 1,361,0,00 livr. st. et qu< les oropfirtipiis de® moyens liquides vis-à-vis de: obligations s est améliorée dé 3.6 p. c. Le marchi du comptant et de l'escompte était plus facile Comme le cours, du change italien est meilleur la rédaction attribue cette amélioration à un ac cor-d de l'Italie avec New-York. La revue fait al lusion à la recommandation du Ministère de Finances prescrivant aux bureaux des postes e aux payeurs de* faire les nayements autant qui possibllé en billets de banque au lieu d'en or e priant le public, da is l'intérêt national, d'y col labprei e a opérant ses versements aux bureau: des postes et. aux banques en or et de se contente: de-toucher letj£ dû en papier et. de payer les sa iïnrès des ouvriers également en papier. lia situa tion est très simple, dit la rédaction. On importa des vivres et du matériel de guerre à des prix éle vés; par contre, l'exoortation diminue, consé quence du fait que trois millions d'hommes qu produisaient autrefois, sont consommateurs ic tuellement et se battent «lis frais de la générallité Actuellement on doit donner de l'or au lieu d charbon, do matériel agricole, etc., que les pre rieurs, comme les Etals-TTnis, l'Argentine, aclxe autrefois à l'Angleterre. C ■ ■ : : ! : ; ■ ■ nous l'ftppiHiTtbns, conclut l'Economist qutlque «f :■ été embarqué au Japon pour le Ca nada, d'où il semble résulter que la Russie pai en -jv les munitions japonaises. Le Ministre des Finances anglais publie qu le taux des intérêts pour les emprunts du Iiocn Loans Fund a haussé: le minimum devient 41/ pour cent, le maximum jjl/4 pour cent. Cett hausse a, sa raison dans l'intérêt élevé de l'ère prunt de guerre, qui fait monter le prix de l'ai gent. de que le ministre-président-, M. Goreœyldn, est complètement paralysé à la suite d'une apoplexie nervalle. Il est improbable que le ministre reste encore-en fonctions. ALLEMAGNE. — Les bibliothèques de guerre. — Tous les couloirs et. toutes les antichambres de la Bibliothèque de l'université de Berlin sont depuis des mois remplis de caisses et de paquets de livres. C'est la, en effet, que tous les imprimés destinés' aux soldats qiii sont sur le front, sont triés et expédiés. Pour se rendre compte du travail qui s'y accomplit, il suffit de savoir que six mille quintaux de livres, ont été envoyés depuis le début de la guerre à cette « Zentralsam-melstalle ». pour y être -triés et répartis entre les envois au front, auv hôpitaux-, Tuix maisons de convalescenoe pour blçssé5i etc. D autre pai'1, 'ia a Fondation à la mémoire des £0Sk&s r.n-emands # à Hambourg, a distribué pendant la première année d© guerre d'après une statistique qui vient de paraître, 79,224 livres à 1,079 hôpitaux milita-iress 43,198 livres à des troupes au front et- 3,562 (livres aux camps de pri-? sonniers allemands en France, en Russie et en i Angleterre, plus 1,150 livres aux habitants de la i Prusse orientale, si éprouvée car l'invasion russe, sans compter les envois considérables de journaux et de revues. ALLEMAGNE. — Accroissement des versements aux caisses d'épargne de Berlin. — D'après les statistiques publiées par l'administration des caisses d'épargne de Berlin, les verseanents ont été supérieurs aux paiements do 13 millions de marks pour le deuxième trimestre de 1915. Les dépôts se sont, en effet, élevés de 363 à 376 millions de m a ris s et le nombre des livrets d'épargne s'est aeeru de 9,877 et se monte actuellement à ; 796,613. , L'augmentation des versements a été encore plus considérable pour la caisse municipale d'épargne à Charlottenburg, la commune la nlus j importante et la plus riche de la banlieue berli-uoi-sa. Cette caisse a reçu depuis le 1 janvier 21 millions 144,000 marks et n'a dû payer que 8 mil-3 lions 508,710 marks, d'où un excédent de verse-, ments de 12,805,000 marks. DANS LES BALKANS, — L'Agence Reuter communique d'Athènes qu'Enver Pacha vient de ' quitter Constantinople pour aller inspecter les forts des Dardanelles, de Kirk-Iiilisse et Andri-e nople. L'on affirme qu'ij rencontrera des officiera de l'état-major bulgare à Mustapha-Pacha, 1 Berlin, 6 août. — Le Berliner Lol-a\ Anzénger 2 annonce de Prague qu'on télégraphie de Buca-e rest : Les délégations spéciales d'Angleterre, France. Italie et Russie sont arrivées à Bucarest •_ et Athènes pour y soumettre les nouvelles propo sitiops de la Quadruple Entente,

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