ABONNEMENT j>OSTAL, ÉD. £ Bruxelles - Province - Etranger 3 mois : Fr. 4.50. - Mk. 3.60 Les bureaux de poste cil Belgique et à l'Etranger n'acceptent que des abonnements TRIMESTRIELS; ceux-ci prennent cours les 1 Janv. 1 Avril 1 Juillet 1 Octob. On peut s'abonner toutefois pour les deux derniers mois ou même pour le dernier mois de chaque trimestre au prix de : 2 Mois 1 Mois *r.3.0O-Mk.2.4O Fr 1.50-Mk. 1.20 TIRAGE MIQ.OOO PAR JOUR ! Rédacteur en Chef : René Armand Monai SRoflflfia Indépeadan! Rédaction, Administration, Publicité, Vente : BRUXELLES, 45, RUE HENRI MAUS 111 ■ Timi-rri««Mi <■ « ANNONCES — La ligne Faits divers et Echos . fr. 5.00 Nécrologie 3.00 Annonces commerciales . 1.50 » financières. . . 1.00 PETITES ANNONCES La petite ligne . . • 0.50 La grande ligne. . . . 1.00 TIRAGE ïllO.OOO PAR JOUR Derniers Commaniqués Officiels ALLEMANDS BERLIN, 9 mai. — Officiel de midi : Théâtre de la guerre à l'Ouest. Groupe d'armée du feld-maréchal prince héiitier Suppreeht de Bavière: Par suite de circonstances atmosphériques défavorables, le feu d'artillerie n'a Cté plus vif que dans peu d'endroits. Des régiments bavarois et franconiens qui, hier, avaient pris Fresnoy d'assaut avec une grande hardiesse, ont maintenu la localité confie de nouvelles attaques ennemies et ont ramené encore 100 prisonniers. Des poussées anglaises partielles près de Rœux et de Bullecourt ont été refe-têes.Groupe d'armée du Kronprinz allemand: Entre le Winlerberg et la route Corbeny - Berry-au-Bac, des effectifs français nouvellement intervenus, après un feu roulant, ont passé dans la soirée à l'attaque. Dans une chaude lutte, l'ennemi, en partie en corpSrà-cotps, en partie par contre-choc, a été rejeté. Pour le reste, au front de l'Aisne et au front de Champagne, l'actirn, influencée par le mauvais temps, a également été moindre qu'aux jours précédents. Théâtre de la guerre à l'Est. Ait nord çte Kinibaba et au sud de la route de Valeputna, des poussées de compagnies russes ont été aisément r'èfêtêes. Front en Macédoine: Le front de Màcédoine a été, hier, le théâtre de combats acharnés'. Après une vigoureuse prépa>a-licn d'aitilleriè, le général Sarrail a lancé ses troupes alliées à l'uiiàque entre les lacs de Prcspa et de . Dotrcm, dans de nombreux endroits. Le combat a été particulièrement acharné dans la boucle de la ■ Czerna, où pendant la journée et la nuit, des assauts ennemis renouvelés se sont écroulés totalement devant nos posiiions, avec les pertes les pins lourdes pour l'adversaire. Des attaques ennemies près de Gradesnica, au Vardar et à l'ouest du lac , de Deii an eut subi le même sort.Des divisions <tl-; lemandes et bulgares ont infligé à l'ennemi de lourdes défaites. BERLIN, 8 mai. — Officiel du soir : Par suite du temps couvert et de la pluie l'acti-i'ité combaitivç .s es.t ralentie aujourd'hui aussi bien réussi à leur enlever une importante somme d'argent. des chameaux et un chariot. Le butin a été remis à l'émir Ibn-el Reschid. Sur les autres fronts, aucun événement particulier.FRANÇAIS PARIS, S mai. — Officiel de 3 h. p. m. : Entre Somme et Oise, assez grande activité d'artillerie. Un coup de main ennemi sur un de nos postes de la région d'itaneourt a échoué. Au cours de la nuit, l'ennemi a contre-attaqué à l'est de Vauxaillon et sur le Chemin des Dîmes, vers le-Panthéon et Cemy. Toutes les tentatives ennemies ont été brisées par nos feux. Plus à l'est, la lutte d'artillerie a été par moments violente sur le plateau de Vauclerc et la région de Craonne. Au nord du pluteau de Vauclerc, un coup de main nous a permis d'enlever le centre de résistance ennemi et de faire 90 prisonniers. Au nord ouesi de Reims, les tentatives de l'ennemi pour reprendre pied dans les tranchées que nous avons conquises hier au sud de Berry-au-Bac, ont donné Heu à un vif combat qui s'est terminé à notre avantage. Les prisonniers que nous avons faits hier sur ce point sont au nombre de 120. Au nord-ouest de Prosnes, nous avons conquis un fortin et repoussé au nord-est du Mont-Haut une forts attaque ennemie sur la crête de Tcton, au cours de laquelle l'ennemi a subi des pertes et laissé des prisonniers entre nos mains. Combats à la grenade au bois d'Avocourt et vers les Cham-brettes.PARIS, 8 mai. — Officiel de 11 h. p. m. : Au nord-est de Soissons et sur le Chemin des Dames, aucune réaction de l'infanterie ennemie au cours de la journée.L'artillerie ennemie, violemment contre-battue par la nôtre, a bombardé, le secteur Ceiny-Hurtebise et la région de Craonne. Escarmouches ci la grenade à l'est de Vauxaillon. Sur le teste du front, canonnade intermittente. RUSSE PETROGRAD, 7 mai ; Front à l'Ouest: A la Bérésina et dans la régon de Potaschny, des éclaireurs ennemis ont tenté de s'approcher de nos tranchées. Ils jurent dispersés par noire jeu d'ar- nant-aviateur Jean ds Boiedeffre, fils de l'ancien chef de l'état-major français. Révision de réformé en France. Paris, 8 mai. — D'après le « Journal », le ministre de la guerre français, M. Painlevé, a avisé par circulaire les généraux coim -aidants d'armée, que les réformés des classes 1913 à 1917 devront subir, estre le 17 mai et le 14 juin tm nouvel examen médical,Le duc d'Orléans éconduit. Le « Petit Parisien » anflofice que le secrétaire d'Elat de la guerre américain a décliné la requête du duc d'Orléans tendant à prendre service dans l'armée américaine. L'explorateur Shackleton au front. La Haye, 8 mai. — L'explorateur Sir Ernest Shackleton est arrivé à New-York, d'où il se rendra, comme soldat, au front anglais en France. lues et blessés par leurs propres compatriotes Berlin, 9 mai. — Le nombre des habitants- tués et blessés par les attaques de l'artillerie ou des aviateurs ennèmis dans les territoires occupés en France et en Belgique, a considérablement augmenté en avril 1917. Il a été tué 17 hommes, 16 femmes et 10 enfants; blessés : 15 hommes, 30 flemmes et 22 enfants. D'après les récapitulations de la « Gazette des Ardonnes », 2,820 habitants fiançais et belges pacifiques, séjournant dans l<î territoire occupé par les Allemands en France et en Belgique, sont devenus victimes, depuis septembre 1915, donc dans les derniers vingt mois, des obus de leurs propres compatriotes.Innovations dans l'amirauté anglaise. Amsterdam, 8 mai. — On mande de Londres à l'« Algemeen Handelsblad » : On croit que l'amiral Jellicoe sera nommé chef du nouvel état-major de l'Amiirauté. Il se consacrera, exclusivement aux questions politiques et stratégiques et s'abs iendra de toute question administrative. Un « directcr of opérations » et un « director of intelligence » l'assisteront. Le second de ces dekx personnages sera chargé de mettre en œuvre les frrdres de Jellicoe et lf £i ; i 'is :• i ■ les ' _ j 1 Allemagne. On insiste sur ce que la Hollande ne doit pas s'attendre à pouvoir garder ses navires en sécurité dans les ports nationaux pendant que les navires d'autres pays lui apporteraient les vivres nécessaires. La politique alimentaire du Canada. L'« Algemeen Handelsblad » apprend de Londres que des négociations sont actuellement en cours avec le gouvernement canadien afin d'introduire au Canada le contrôle des vivres qui vient d'être ap>-piiquo aux Etats-Unis. La Nouvelle Crise rosse L'anarchie dans l'armée. Malmoë, 8 mars. — D'après un certain nombre d'informations du « Pravda » et du « Sozialdemo-krat », l'agitation s'étend au front, notamment dans les secteurs des fronts sud-ouest et nord-est. C'est surtout dans la régien des étapes que l'anarchie commence à s'étendre peu à peu. La gendarmerie est complètement impuissante contre les soi-disant permissionnaires. Là où elle a tenté de s'opposer, elle fut contrainte de les,accompagner ou d'être à abattue à coups de fusil. Ces cas se reproduisirent avec une fréquence terrifiante. Les avertissements du conseil des soldats et des officiers supérieurs n'y font rien. Il arrive souvent aussi que des officiers désertent leur poste et s'enfuient. Afin de prévenir la dissolution des troupes, le général Alexeieff s'est rendu en personne à Pskow, à Du-nabourg et à Riga, afin d'éclairer les soldats sur les dangers de leurs agissements, mais il ne parvint que difficilement à s'entendre avec tes délégués des soldats. A Dunabourg, un délégué' des soldats déclara que les soldats russes ne voulaient pas entendre parler plus longtemps d'une continuation de la guerre, parce que celle-ci se faisait simplement en raison de quelques chiffons de papier signés à la légère dans l'intérêt d'une certaine classe avide d'argent. Le temps de la stupidité populaire était passé. Le voyage d'Alexeieff est considéré comme un échec complet A Pskow, l'assemblée lui conseilla d'abandonner ses fonctions; on exige également la retraite de Brussiloff et de Gcurkoff. Cologne, 8 mai. — De Stockholm à la « Gazette de Cologne » ; Les désertions en'masse au front russe sont évaluées ici, d'après des informations privées russes dignes de foi, à 1,200.000 jusque 2 mil'ions d'hommes. Les chemins de fer du Sud ont, d'après les journaux, transporté à eux seuls plus de 200,000 hommes. prises à St-Péte.rsbcurg ne sont certes pas encore aplanies, mais Les deux partis sont résolus à collaborer. D'après d'autres journaux,- le vote négatif du Conseil des ouvriers et soldats à St-Pétersbourg au sujet de la participation à l'emprunt de liberté a donné une majorité à Lenine, dent les partisans proposaient la solution suivante : A bas la guerre et le gouvernement capitaliste I Pas un kopeck pour Miljoukoff I Londres, 9 mai. — L'Agence Havas apprend de Péfrograd que, par ordre du Gouvernement provisoire, on va créer une vaste Commission centrale pour l'agriculture et l'on établira dans toute la Russie des sous-commissions agricoles chargées de s'informer des besoins de la population et d'élaborer une loi agraire qui sera soumise à l'Assemblée constituante. L'Agence Havas apprend de Pétrograd qu'il a été constitué, au sein du Gouvernement provisoire, une Commission de guerre dans le genre de celles exis. tant dans les pays alliés, qui s'occupera tant des questions militaires qu.e de la politique extérieure. D'après l'« Outro Rossji », le ministre de la justice, M. Kerenski, a ordonné la liquidation du fameux Comité pour combattre l'influence allemande; les fonctions de ce Comité ont été remises à 'a Banque Agricole. L'« Outro Rossji » apprend de Jassy, que M, Take Jonescu se rendra très prochainement à Pétrograd, afin de délibérer avec M. Miljoukoff. Stockholm, 9 mai. — Un neutre, qui avait quitté Pétrograd vendredi dernier, assure que, mercredi et jeudi, des manifestations dirigées contre l'Amérique et l'Angleterre se sont déroulées dans les rues de la capitale russe. A l'intersection de la Perspective Newsky et de la rue du Jardin, s'était formé un rassemblement, qui a traversé les artères principales, un drapeau noir en tête, et criant : « A bas les Etats-Unis et l'Angleterre ! » Des manifestations du même genre ont eu lieu devant l'hôtel de l'ambassade anglaise et au pont Troitski. Le « Svenska Dagblad » de Stockholm apprend de Pétrograd, que, depuis doux jours, M. Lénine aurait disparu sans laisser de traces. Vers la reconnaissance d'une nation juive en Russie. Amsterdam, 8 mai. — D'après une nouvelle reçue de Pétrograd, par le Bureau de correspondance juif, les Juifs ont décidé au cours d'une réunion de délégués des divers partis Israélites, d'exiger du nouveau gouvernement de reconnaître aux Juifs le La guerre sous-marine. BERLIN, ifanai. — De nouveaux succès des sous-tnarins dans l'Océan 'Atlantique : 27,500 tonnes ont , été colilces, Rékt entï'àntics : les vapeurs anglais '■armés « Rio-Lcgcs », avec une cargaison de 6,000 tonnes de sifCrc, vers l'Angleterre ; « Ttoilus » (7,562 tonnes), avec marchandises diverses, pour l'Angleterre; le vapeur anglais « Hesperibos » (3,393 ~Jc nn.es), avec de le, viande pour l'Angleterre ; en cuire, deux vapeurs anglais inconnus, les deux , irn roots vers l'Angleterre. D'après de nouvelles informations 3 vapeurs transports ennemis ont encore été coulés, notamment : un vapeur-transport de troupes à charge complète et escorté par deux destroyers italiens, jaugeant biut 10,000 tonnes et faisant route vers l'Egypte, coulé à l'est de Malte, le 15 avril. Un vapeur-transport de troupes anglais, peint en gris, d'eni'iron 12,000 tonnes brut, faisant route vers l'est, coulc le 10 avril. Le vàpèur-transport de troupes italien « Persca » (3935 Mimes), chargé de soldats du 61e régiment, qui fût coulé le 4 mai au milieu d'une escorte de tiestroyers destinée cl le proléger, dans la mer Ionienne.ÂUTRÏCKÎEM VIENNE, 8 mai : La situation est inchangée partout. BULGARES SOFIA7 mai : Front en Macédoine: Dans la boucle de la Czerna, l'ennemi a enire-' tenu une violente canonnade et un violent feu de lance-mines pendant toute la journée. Plusieurs détachements de reccm\naissance ennemis, qui tentaient de passer à l'attaque, ont été aisément repousses. - A l'ouest du Vardar, violente canonnade. A la tombée du jour, après une violente préparation d'ar-tilleriô, des détachements d'infanterie ennemis ont piononcc une attaque dans la diredon d'ÀUschad . Mahle, au sud de Bengeli; ils ont été repoussés par notre feu de barrage. Au sud de Doiran, l'ennemi a dirigé un feu inier-inittent cl modéré cle canons, de lance-mines et de mitrailleuses contre nos positions avancées. Sur le reste du front, faible activité de l'artillerie et, dans la plaine de Sérès, escarmouches entre patrouillas.Front en Roumanie : , Rien -d'important à signaler. TURCS I ' CONSTANT1NOPLE, 9 mai. — Officiel du 7 Mai: | Front de l'Irak : Noire aviateur le vice-feldwebel Pomrich a abattu un avion ennemi derrière nos lignes. L'avion tapîitré a été affecté à notre usage. Sur la frontière, à l'est de Sulumanle, des collisions on', en lieu ',~'}nire p;trôuilles. Sept Russes ont été tués et deux i faits prisonniers. Front du Caucase : Vive activité de patrouilles. Nous avons occasionné "des pertes en plusieurs endroits à l'adversaire. JFrcnt de l'Hedjaz: i La tribu d'Ibn-el-Reschid, fidèle an Gouverne-, trient, a attaqué des agents rebelles, gui tentaient ^'acheter itt chameaux avec de l'or anglais et a sud de Zubilno, une compagnie d'infanterie ennemie est sortie de ses tranchées après un feu copieux de lance-bombes et a commencé a inonder nos troupes de grenades. L'ennemi fut chassé de nouveau jusque dans ses tranchées par notre artillerie et notre injanterie. L'ennemi a dirigé un feu copieux contre notie front de Karabouzè-Zborow. Front roumain : L'ennemi a tenté d'attaquer nos posiiions dans la région au sud-ouest d'Ocna, mais fut repoussé par notre tir de barrage. Sur le restant du front fusillades et combats d'éclaireurs. Aviation. — Notre feu d'artillerie a abattu un a-viori ennemi à Guraknmora. Les deux occupants, officiers d'aviation, ont été faits prisonniers. Une escadrille d'avions allemande a jeté des bombes sur Selctkino, Moldawa et Kimpolung. ITALIENS ROME, 7 mai : Dans la vallée de la Sugana dans la soirée du 5 mai une violente canonnade ennemie a été arrêtée par la rapide intervention de notre artillerie. Pendant le 6 mai, la pluie et le brouillard a gêné l'action d'artillerie au front du Trenlin. Par contre, sur tout le front des Alpes Juliennes, l'artillerie ennemie de tout calibre a été très animée depuis le secteur de la Plawa jusqu'à la mer. La nôtre a risjxisté vigoureusement et efficacement. Au cours de petits raids de reconnaissance, nous avons fait quelques prisonnh rs. ANGLAIS LONDRES, 7 mai : Vicient combat à la ligne von Hindenburg à l'est de Bullecourt. Nous avons amélioré noire position et fait des progrès à l'ouest de Bullecourt. Une attaque nocturne de l'ennemi à l'aide de bombes au sud d'Oppy a été repoussée. L'ennemi a prononcé à l'aide de forces considérables une troisième ccntre-allaque contre nos nouvelles posiiions au sud de la rivière de Souciiez. La première vigne de cet assaut a atleini les talus au front de nos tranchées et a échoué sous notre fusillade et sous le tir de nos mitrailleuses. Les vagues d'appui furent prises sous iwtre barrage d'artillerie et brisées. Aucun Allemand ne parvint jusqu'à nos tranchées. Ce matin de bonne heure un fort détachement ennemi fut pris à découvert près de Bullecourt sous le feu de notre artillerie et de nos mitrailleuses et subit de lourdes pertes. Malgré un vent violent nos avions ont fait quelques vols couronnes de succès. jSix avions allemands ont été abattus; un avion tomba derrière nos lignes, un autre fut obligé d'atterrir hors de vue. Trois de nos avions son portés manquants. Dernières Dépêches La mission française aux Etats-Unis. Londres, 9 mai. — Un radio anglais annonce que le train qui transportait la mission nançaise actuellement aux Etats-Uris, a déraillé à Illinois. Personne n'a été blessé. ',e fils du vice-roi des Indes tué à l'ennemi. Genève, 9 mai. — Le fils aîné de Lord Hardinge, vice-roi des Indes, est tombé en Mésopotamie, à l'âge de 21 ans. Un fils du général de BeisdeSre tué à l'ennemi Genève, 9 mai. — Parmi les aviateurs français tombés pendant le mois d'avril, se trouve le tieute. mm———- »■■>- « mi ! ■ et en assumeront la responsabilité principale. En outre, des directeurs seront nommés pour la construction de navires de guerre, peur les transports et pour Ta défense. La vie parlementaire en Angleterre. La Haye, 8 mai. — On mande de Londres que la semaine prochaine toute une série d'événements parlementaires très importants auront lieu en Angleterre. Mardi, Lord Devonport parlera à la Chambre des Communes sur la question de l'alimentation ; mercredi, M. Bonar Law donnera lecture d'une nouvelle demande de crédit, qui s'élèvera probablement à 300 millions de livres sterling, ce qui portera les crédits de guerre à 4 milliards 246 millions de livres sterling. On s'attend à ce que M. Bonar Law parlera non seulement de la situation financière, mais qu'ils traitera aussi la situation sur les théâtres de la guerre et sur mer. Une régie des débite de boissons en Angleterre. Londres, 9 mai. — D'après le «Times», il y a lieu de croire que le gouvernement anglais a décidé en principe la reprise par l'Etat de tous les débits de boissons. L'attitude de la Chine. Paris, 8 mai. — Le «Matin» assure, sur la foi d'une nouvelle de Pékin, que le président du conseil chinois a déclaré qu'il dissoudra le Parlement, si ce dernier ne se rallie pas à la résolution qui doit entraîner la déclaration de guerre à l'Allemagne avant la lin de la semaine. La navigation néerlandaise. Amsterdam, 8 mai. — L'« Algiemeen Handelsblad » annonce que, pendant la semaine du 29 avril au 5 mai, 7 vapeurs et 1 voilier sent entrés au port d'Amsterdam et que 9 navires ont quitté ce port. Pendant la semaine correspondante de l'année dernière, 20 vapeurs et 2 voiliers étaient entrés à Amsterdam, tandis que 24 vapeurs avaient quitté ce port. Les bombes sur Zierikzee. Le Bureau de Correspondances mande officiellement de La Haye : L'enquête entreprise par l'autorité militaire ayant démontré que les bombes lancées le 30 avril par un aviateur sur la ville de Zierikzee, sont d'origine britannique, ce qui a d'ailleurs été concédé par l'attaché de marine anglais, le Gouvernement a, par la voie de son ministre à Londres, porté le fait à la connaissance du gouvernement anglais, et lui a fait demander si l'avion en question fait partie des forces de combat britanniques. Le gouvernement anglais a ordonné une enquête sérieuse et a promis d'en communiquer le résultat aussitôt. Convocation du parlement roumain. Berne, 8 mai. — Le Parlement roumain a été convoqué pour 1g 17 mai, en vue de prendre une décision sur le principe de la révision constitutionnelle proposée. Les Etats Unis et l'approvisionnement des neutres. Londres, S mai. — Le « Daily Mail » apprend de New-York, que les mesures que le gouvernement a prises pour empêcher l'arrivée de vivres en Allemagne, auront une influence sensible sur les neutres. Sous peu, on fera savoir à la Suède, au Danemark r» à la Hollande, que ces pays devront se charger eux-mêmes du transport des vivres qu'ils achètent en Amérique. La livraison n'aura lieu qu'à la condition que tes Etats qui reçoivent deg marchandises américaines, n'exportent pas de vivres en ''^ISÎëT'Srniâl'^Havas.f — De Saint-Péte-Le général Dragoiïiiroff a été nommé commandant en chef de l'armée du Nord, eh remplacement du général Rousski. Nervosité croissants à laint-Pétersbourg. Stockholm, 8 mai. — D'après une dépêche particulière du « Stcckhclms Dagblad », Pétersbourg est loin d'être une ville calme comme le dépeignent les télégrammes officiels. La nervosité croit de jour en jour. Les ouvriers et employés de presque toutes les professions chôment constamment. Aussi bien les o'éments modérés de la classe ouvrière que de la classe bourgeoise sont très inquiets par suite de l'insécurité croissante qu'on attribue au fait du groupe Lenine. Les trains à l'intérieur de la Russie sont remplis de fugitifs. Les soldats désertent le front par bandes. Rotterdam, 7 mai. — Du « Nieuwe Rotterdam-sclie Courant » : Le correspondant du « Daily Te-Isgraph » à Saint-Pétersbourg annonçait samedi ce qui suit : La journée d'hier a rappelé les grands Jours de la Révolution. Des centaines de milliers ds personnes s'étaient répandues sur la Perspestive Newsky et dans d'autres artères de la ville, tandis que des automobiles de charge, bondées de soldatts, circulaient sans but, dans les rues. Des milliers de manifestants parcoururent la ville avec des drapeaux et des placards où chaque appréciation de la situation politique se trouvait exprimée. Le matin, la ville semblait s'êire divisée en deux camps : les partisans du Gouvernement et ses adversaires. Les milieux intellectuels avaient pris fait et cause pour le Gouvernement; les ouvriers constituaient le camp adverse. Dans le courant de la journée, le nombre deg gouvernementaux prit le dessus, de telle sorte que les manifestants adverses ne pur»ent plus se montrer dans la soirée sur la Perspective Newsky. La crise est passée, et le Gouvernement reste au pouvoir. Les chefs du Comité des ouvriers et des soldats ont sauvé la situation ; sans eux, le Gouvernement eût été renversé et la guerre civile et l'anarchie eu auraient été la conséquence inévitable. Le danger était plus grand cette fois qu'au début de la révolution.Dans la soirée de jeudi, le Gouvernement provisoire, le Comité des ouvriers et des soldats et la Commission de la Douma se sont réunis .en séance commune, et. dès le début on pouvait remarquer que les deux camps cherchaient à trouver un terrain d'entente. Les membres du Gouvernement ont donné des détails étendus sur la situation et n'ont pa9 tenté de cacher la gravité du moment. Lwow a déclaré que le Gouvernement était tout disposé à se retirer en faveur d'autres hommes, qui auraient obtenu davantage l'appui du peuple. Lo ministre de la gueri e Goutschkoff a donné des détails concernant les événements qui se passent au front et a dit que la situation au front était grave. La situation de l'aimée dcanc lieu à de graves soucis en ce moment. Des contre-mesures s'imposent pour le rétablissement de la discipline et pour le maintien des bonnes dispositions. Certes, la situation n'est pas désespaioe, mais si la situation actuelle perdure, elle pourrait avoir des conséquences funestes. La masse du peuple cause trop légèrement des pourparlers de paix et croit qu'on peut obtenir la paix en déposant tout simplement les a.rmes. Goutschkoff a déclaré finalement qu'il ne demandait pas de conquêtes et que la politique d'annexion fie trouvait scho chez personne en ce moment. Berlin, 9 mal, — Le « Berlimer Tageblatt » annonce que les difficultés entre ïes deux partis aux DÉPÊCHES (Reproduites de l'édition précédente.) Opinions neutres sur l'offensive à l'ouest. Du critique militaire suisse bien connu,Hermann Stegemann ; Depuis le début de l'offensive générale angilo-française qui selon la prévision d'Hinden-burg s'est déclanchée au centre et autour des pointe tournants de ce mouvement dans la région d'Arra® et dans celle de Soissons-Reims, un mois s'est écoulé. Ces quatre semaines ont été remplies par1 des combats d'artillerie incessants et sont caractérisées par toute une série de batailles d'infanterie d'une sauvagerie indescriptible. Le front sur lequel ces diverses opérations de campagne, se tenant toutes par un lien stratégique ont été exécutées, s'étend sur 200 kilomètres sans qu'on puisse en déterminer la fin. L'issue n'est pas moins obscure,mais l'expérience que nous ont donnée les offensives précédentes et le développement des premières phases de cette grande offensive anglo-française sont garants qu'un succès transcendant de1 l'assaillant, ne peut être obtenu, même au cas le plus favorable. Même si l'on se figure la définition, de ces batailles gigantesques conw une pression continue et agissant continuellement et si l'on admej-que cette offensive soit fructueuse si l'assaillant réussit à refouler peu ù peu le défenseur en dépensant une quantité inouïe de matériel et d'hommes, et à s'emparer de ruine en ruine à de longs intervalles de quelques points d'appui de sa zone de défense, par la mise en ligne d'une artillerie gigantesque et d'une forte infanterie, en utilisant certains avantages tactiques, même dans ce cas là, on ne voit pas comment cette offensive pourrait s'étendre victorieusement sur un terrain de plusieurs centaines de kilomètres sans faire répandre à l'assaillant tout son sang jusqu'à la dernière goutte. Comme on doit pourtant considérer cette entreprise de la direction des armées anglo-françaises non comme une offensive de pression, mais comme une véritable action de percée, celle-ci pouvant seule — quelque ingrate que puisse paraître cette tentative opératoire de percée — en cas de réussite et en utilisant judicieusement celle-cii, occasion nier au défenseur une lourde défaite, on ne peut faire autrement même par une appréciation prudente, que de conclure à un échec de l'offensive. Un coup de chance seul, ce qui es; tout à fait hor» de compte, pourrait,étant données ces hypothèses,fournir à l'assaillant un succès durable et de valeur. Dans le « Basler Nachrichten », le colonel Egji s'exprime comme suit au sujet de la situation générale au front de l'ouest ; De même que les trois offensives précédentes, cm peut considérer la quatrième offensive extrêmement sanglante comme ayant échoué. Tous les événements ont montré depuis lors que les \llemands ont effectivement réuss' à tenir tête à l'assaut anglo-français, au prix de sacrifices certes, mais aussi avec de grandes pertes pour leurs adversaires. Les dépêches de Paris au sujet de certaines motions à la Chambre ët la nécessité subite de modifications dans la direction supérieure de l'aimée, sont aussi explicites à cet égard que les gains de terrain mini* mes,lors des dernières grandes attaques anglo-frais, çaises. Il ressort avec une clarté indiscutable de l'ordre du jour du général Nivelle du 15 avril : « Le moment est venu 1 Confiance et couiage! Vive ï» France! » qu'il s'agissait en l'espèce d'autre ché-' 4™8 Année - N. 939 - Ed. g CINQ CENTIMES Jeudi 10 Mai Î917

Er is geen OCR tekst voor deze krant.