Le bruxellois: journal quotidien indépendant

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s.n. 1916, 16 July. Le bruxellois: journal quotidien indépendant. Seen on 08 May 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/h98z89424t/
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3me Année - N. 647 - Ed. I CINQ SEISTINËS Dimanche 16 Juillet 1916 — r--r mm-Ti ■ - — abonnement postal, éd. §§ Bruxelles - Pfovincfc - Etranger 3 fttois : Fr. 4.50. - Mk. 3»§0 Les bureaux de poste en Belgique et à l'Étranger n'àccéWetfl qt»fe «es abonnements TRIMiîStI<lHLS; ceax-el prennent cours les iJAfiV. 1 Avril t Jvttivr 1 OctOb On péut s'&bôûnèt foiitèîdîë pour les deux cfefftiêrsr irfois &u mêrtiè pottt fè dernier mois de chaque trimestre au prix de : 2 Mots 1 Mots fr-8,00-Mk2.40 Ff-1.50-M^1.20 T3RAQE : 75.000 PAR .TOUS Le Bruxellois Rédacteur en Chef : i » Mafo cl© S AI/M | 9 Journal Quotidien Indépendant i sa I Rédaction, Administration, Publicité, Vente : 8 1 BRUXELLES, 45, RUE HENRI MAUS { ANNONCES — La ligne Faits divers ci Echos fr. l.OO Nécrologie. ... .... Î.OO Annonces commerciales .1.00 » financières. . . 0.50 PETITES ANNONCES La petite ligne C 20 La grande ligne 0 '0 TÏUAQE : 75.000 PAR JOUR Derniers Communiqués Officiels ALLEMANDS BERLIN, 15 juillet. — Communiqué de m di : — Théâtre de la guerre à l'Ouest Les attaques anglaises au nord d ela Somme r s poussées une première fois d'une jaçoii sanglante, ont été reprises et se poursuivent en d'âpres combats. Entre Pozières et Longue val : l'adversaire, en dépit de ses pertes, qui f urent des plus lourdes, a réussi a pénétrer dans noi lignes à l'aide de gros effectifs massés en cet endroit. Il a ainsi tout d'abord gagné du terrain et a pris pied dans le bois de Trônes. Noui avons paré le coup. Aujourd'hui le combat continue. Au sud de la Somme, l'infanterie n'est pus entrée en action. Du restant du frffni rien d'important à signaler, sauf quelques coups de main infructueux, tentés par des détachements anglais peu importants, au sud-est d'Armen-t'-ères, aux environs d'Angreg et de Neuville et au nord-est d'Arras. Théâtre âe la guerre à l'Est Armées du îeldîaaréchal-général voa Hinïlssbnrg s Ers détachements russes, qui tentaient de forcer le passage de la Duna, près de Lenneva-d n (au nord-ouest de Friedrichstadt) ont été re poussés. De nombreuses bombes ont été lancées par nos aviateurs sur les gares de la voie ferrée de Smorgon à Molodeczno,où nous avions remarqué une intense circulation de trains. iirinéas du felflmaréciial-géii^rai priace Léopoîd da Bavière : Depuis sa première cutaque prononcée dans la matinée du S juillet, l'adversaire s'était maintenu dans une position de notre première ligne d défense, aux environs de Shroïeva. Par une contre-attaque, nous avons reprit, en par-tie, ePtte position et, en même temps, fait prisonniers Il officiers et plus de 1,500 hommes. Armées du générât von Liissinyen : La situation n'a pas changé. Nos escadrilles d'avions ont obtenu de bons résultats en entra-v nt à coups de bombeà le transport de troupes en gare de Kivercg (au nord-est de Luck). Armée du général comte voa Boîhsser i Point d'évén men!s essentiels. Dans les Balkans Un détachement ennemi attaquant au sud-ouest de G je v-j'.eli, un poste avancé des Bulgares, a été repoussé. En canonnant Gulemenli (au nord-est du lac Doiran), l'ennemi y a causé la mort de sept habitants, dont quatre enfants. Evénements sar mer BERLIN, 15 juillet. — Le 11 courant, un de nos sous-marins a détruit dans la mer du Nord un croiseur auxiliaire anglais d'environ 7,000 tonnes. Le même jour, à la côte orientale d'Angleterre, trois navires anglais armés faisant le service de surveillance, ont été coulés par nos sous-marins, qui ont capturé leurs équipages ainsi qu'un canon. Mise au point Berlin, 15 juillet. — Voici de quoi mettre en lumière les communiqués officiels français: Dan$ celui daté du 23 juin à 11 heures soir, tm avoue sans restriction que Us Allemands ont pris le fort de Thiaumont. Dans celui du juin à 3 heures après-midi on confirme encore expressément ht.prise de possession par le s Allemands de cet ouvrage fortifié. Les jours suivants, les communiqués français signalent des combats continuels pour la possession de cet ouvrage, prétendant que les Français aurai "nt progressé aux environs et aux voies d'accès à ce fort. Le 1 juillet à 3 heures après-midi on annonce subitement que les Allemands ont réussi à pénétrer de nouveau dans l'ouvrage, totalement détruit, dont tes Français prétendaient tenir les voies d'accès. Cette information est d'autant plus frappante et incompréhensible, que les communiqués français précédents n'avaient absolument rien dit d'une reprise de l'ouvrage par les Français. Le communiqué français de ee mime 1 juillet, à 11 heures soir, vient alors, en contradiction avec le rapport de 3 heures après-midi, affirmer que l'infanterie française s'est emparée de l'ouvrage de Thiaumont, dont la possession est prétendument assurée aux Français aux termes du communiqué du 2 juillet à 3 heures après-midi, qui insiste particulièrement là-dessus. Ensuite le rapport officiel français du ^ juillet à 11 heures soir publie d'une manière peu voyante, la prise de pjssession effective de l'ouvrage de Thiaumont par les Allemands, qui s'en seraient dès lors emparé^ pour ta quatrième fois. Tous ces dires des rapports français sur les alternatives de possession de l'ouvrage de Thiaumont entre le 53 juin et le b juillet sont de pure intention. L'ouvrage lui-même est con-stnnment resté ferme au pouvoir des Allemands depuis sa première conquête datant du 23 juin; et, comme le communiqué allemand dtn 1 juillet le fait observer non sans une pointe d'humour à dater de ce jour, il n'a plus été accessible, qu'â^deg Français prisonnier». On ne peut pas se fier davantage aux communiqués français relatifs aux combats pour la post-session de ta Haute Batterie de Damloup. Le 3 juillet, rapport français, publié à 3 heures et avouant que cette Batterie est prise par les Allemands ; puis on la signale comme reprise par une contre-attaque des Français. Contrairement à ce$ dires, le rapport de l'armée allemande en date clu Jj. juillet affirme catégoriquement que toutes les violentes attaques françaises 3e reprise de cette Batterie sont aussi fabuleuses que celles prétendant la reprise de l'ouvrage fortifié de Thiaumont. Bien que les communiqués de l'armée allemande, en particulier ceux du 6 et du 8 juillet, signalent de violentes tentatives françaises de reconquérir la Haute Batterie de Damloup, le haut commandement de l'armée française n'en dit rien, puis, dans son rapport du 11 juillet à 11 heures soir, mentionne brièvement, comme par hasard, que les Allemand» sont parvenus à prendre pied dans la Haute Batterie de Damloup. Tous ces faits parlent par eux-mêmes. Effectivement, répétons-le, ni l'ouvrage fortifié de Thiaumont ni la Haute Batterie de Damloup ne sont, après leur première conquête par les Allemands, retombés au pouvoir des Français; ils sont constamment restés aux Allemands. Mais c'est un procédé systématique du communiqué français : masquer à tout prix la nouvelle, afin d'illusionner le public français et les nations neutres sur les insuccès continuels devant Verdun. Seulement, leur jeu est trop visible pour qu'on ne s'en rende pas compte et qu'à la longue mime les lecteurs fmwnbles à l'Entente ne s'en fatiguent pas. Ce qui est bien établi, c'est que le commandement supérieur de l'armée française est, pour le moins, pouvu par ses subordonnés de renseignements d'une sûreté douteuse. AUTKSGFllENS VIENNE, 15 juillet. — Midi : Ïîïéâlre de ta guerre russe. Au sud-ouest de la Moldawà des détachements russ's qui s'étaient hasardés contre nos positions ont été dispersés. A G a h!'mica au sud-est de Zabie nous avons fait au cours d'incursions réussies deux cents prisonniers. A De-latyn activité de combat accrue. Des troupes d'avant-garde ennemies qui avaient pénétré dans la ville ont été repoussées du côté sud. Une attaque tentée par les Russes au sud-ouest de Delatyn s'est écr&itlée sous nuire feu. Sinon au nord-est rien de nouveau. Théâtre de la guerre italien. La journée d'hier s'est aussi écoulée dans le calme au front entre la Brenta et l'Adige. L'activité de combat en général s'est bornée à la canonnade. Des attae/ues isolées centre nos pbsitTOns au nord de la vallée de la Posina et une attaque plus sérieuse eonîre la rivière Borcola ont'été repoussées. Théâtre de la yuerre Sui-Est. Inchangé. VIENNE, V, juillet : Théâtre de la guerre russe En Bukowine, nos trouves, ap-rès accomplissement de la mission dont elles étaient chargées, réoccupent leur anciennes positions sur tes hauteurs à l'ouest de la Mol-dava supérieure. A l'ouest et au nord-Ouest de Buczacz, les Russes ont continué hier leurs attaques. L'après-midi> deux attaques développées sur une grande largeur, ont été refoulées; vers le soir, l'ennemi, lors d'un troisième assaut, parvint à pénétrer au nord-ouest de Buczacz; la nuit, les troupes allemandes et austro-hongroises l'en ont rejeté complètement après des combats acharnés. Au nord de la route allant de Sarnij à Ravel, des détachements russes s'étaient blottis sur la rive gauche du Stochod. A la fin de la soirée, ils furent attaqués et chassés par nos troupes, qui leur prirent 160 prisonniers et deux mitrailleuses. Sinon, rien de nouveau et situation complètement inchangée. Théâire de la gue??e fêatten L'intense activité eombaltiee persiste sur le front entre la Brenta et l'Adige. Après avoir canonné ptésieurs endroits dé notre secteur de défense entre la Cima Dieti et le mont Rasta, l'ennemi a attaqué ces points à différentes reprises avec des contingents très importants. Le combat a été particulièrement opiniâtre au nord-est du mont Easta, où l'ennemi a tenté dix assauts. Nos troupes ont repoussé toutes ses attaques en lui infligeant les jius lourdes pertes et ont maintenu toutes leurs positions. Nos lignes au; nord de la vallée de Posina o-nt subi une violente canonnade ennemie; sur le l'asvbio, une attaque de l'ennemi a été repoussé e. Théâtre de fa guerre Snd-Est, Aucun changement. EvéResassts Sur Kter VIENNE, IJf juillet. — Un de nos sous-marins a ccrtdê, l'après-midi du 10, dans le détroit d'Otrante, an destroyer eontre-torpilleur italien du type r.lnd»mittni. Dans la nuit du 13 au )%, Une de nos escadrilles â'hydro-avions a jeté avec beaucoup d'efficacité de nombreuses bombes sur la gare et sur des installations militaires à Padoue. Les hydro-avions, bien que biefamment canon-nés par les batteries de défense, nous sont revenus indemnes. TUftCS C ON ST A N TIN UP LE, 13 juillet. — Du grand quartier général : Rien d'important au front de l'Iralc et en Perse. A l'aile droite, nos détachements avancés étant arrivés en contaet avec d'importants dé-tr chem nts du reconnaissance ennemis, les ont poursuivis et rechassés vers leurs positions principales.Au centre, la violence des combats a augmenté dans quelques secteurs, sans amener toutefois un succès ennemi décisif. Ces combats continuent partiellement à notre avantage,par tiellement en faveur de l'ennemi; les positions avancées n'ayant souvent qu'une valeur stratégique sont, tantôt prises, tantôt reperdues. A l'aile gauche, la situation n'a pas changé non plus au nord de Tschoruk. Nous avons aisément repoussé des attaques pc-r surprise exécutées de temps à autre par l'ennemi. Qwlqws tentatives de navires de guerre en-nemis en vue de s'approcher, dans certains secteurs du littoral à la hauteur des Dardanelles et dans les eaux de Smyrne, ont été enrayées pur notre artillerie. Un biplan ennemi, poursuivi par un de nos avions, a dû atterrir à Tcnedos, La nuit du 11 au 12, collision entre un détachement de cavalerie ennemi Vu devant Candie et un de nos détachements de chameliers. L'ennemi s'éteint vu débordé de toutes parts, renonça à la suite du combat et s'enfuit dans différentes directions, après avoir subi des pertes sous notre feu. ANGLAIS LONDRES, 1£ juillet. — Depuis notre dernier rapport, il y a eu de violents combats d'artillerie en tertains secteurs du champ de bataille. La bataille s'est poursuivie en différents points. Nulle part, la situation de notre ligne n'a changé. Des tcn'eitives.allemandes d'attaquer nos tranchées à Wytschaete et à La Bassée ont été repoussées. De part et d'autre, activité des aviateurs. Température défavorable. La cemonnade réciproque a persisté toute la journée. Le résultat des âpres combats d'infanterie est que non seulement nous ■avons contenu la p-ussée ennemie, mais qu'en différents points nous avons pu avancer sensiblement nos lignes. Nous avens capturé quelques canons et munitions aux Allemands et en avons fait usage contre eux. FRANÇAIS PARIS, llf juilet. — 3 h., p. m. .» Au Nord de l'Aisnt dans la région au sud de la Vtile-ttux-Bois deux tentatives ennemies ont été arrêtées par le feu de nos mitrailleiises. Sur la rive droite d.t tet d'artil lerie S " maintient très active dans le secteur de Souville. Quelques engagements de patrouilles dans le bois de Chenois. Aucun événement â signaler sur le reste du front. PARIS, IJf juillet. — 11 h., p. m. : Journée relativement calme sur l'ensemble du front. Aviation : En réponse au bombardement, effectué par l'ennemi dans la nuit du l'/. au 15 juillet de la ville ouverte de Luné ville, un de nos avions a tancé la nuit dernière, d'une hauteur de 500 mètres, plusieurs grenades de gros calibre sur Mutlheivi (rive droite du ! Rhin). RUSSES PETR0GRAD, 13 ju ilet. — Au front de la Diina, nous avons opéré avec succès quelques reconnaissances en amont et en aval de F ri ediiehstadt. Sur le Stochod, feu d'artillerie. Quelques escadrilles d'avions ennemis ont, derrière nos lignes, jeté des bombe$ et déchargé leurs mitrailleuses.En Galicie, violents combats en plusieurs points dans la région située à l'ouest de la Strypa inférieure. L'ennemi a opéré de vigoureuses contre-attaques. Nous avons capturé plus de 2000 soldais, un canon et des mitrailleuses.ITALIENS ROME, 13 juillet. — Dans la vallée de Ca-mornia, continuation du tir de l'artillerie ennemie, dont l'intensité est plus forte dans la région du Tomle. Dans la vallée de VAdige, l'ennemi a attaqué hier, après une forte canonnade préparatoire, les positions occupées par nous au nord de la Matga Zugna. Un feu collectif efficace de notre artillerie et de notre infanterie l'a fait se replier en désordre, avec de lourdes pertes.Sur te restant du front jusqu'à la Brenta, notre artillerie a continué d'opérer très activement contre les lignes ennemies. En quelques endroits, notre infanterie s'est assuré certains avantages grâce à ses attaques intrépides.Au front de l'Isonzo, aucun événement important. Dernières Dépêches îraih: ut: f >inurfrir>: eime r. ïîussiu et tes Etats-Unis La Haye, 14 juillet. — Suivant les journaux de Londres, une convention sera bientôt con-'clue entre la Russie et les Etats-Unis; tin traite de ce genre n'a plus été contracté depuis 1912, date d'expiration du précédent, leffuél n'a pas été prolongé. Alors qu'auparavant la Russie pouvait se. couvrir en Europe cte ses besoins en or, elle pourra difficilement le faire à l'avenir. Par suite de l'importance des fournitures de guerre de i'Amérique; à la Russie, il y a déjà, en Amérique, de grandes» quantités de titres ds rente russes, en sorte que les Etats-Unis pourraient, de c© chef, po&er des cmidtitions particulièrement à leur avantage. Le traité russo-japonais Berlin, 15 juillet. — On mande de La ITaye que le président- Wilson aurait prié le gouvernement japonais de lui communiquer le texte du nouveau, traité russo-japonais. On craint, aux Etats-Unis, que ce traité ne porte pré-judioî aux intérêt® du commerce américain, pertes d'oïïiciers italiens Le « Corriero délia Sera », en ces dernier» temps, publie chaque jour en moyenne 25 annonces nécrologiques d'officiers lombards tombés. Hier, on y lisait le nom du général d® brigade Berardi. L' \ng1eterre et l'importation hollandaise de tabac La Chambre de Commerce cle Rotterdam a été avertie par le Trust néerlandais d'outremer, que le gouvernement anglais a- décidé qu'à l'avenir tou& les tabacs importés en Hollande, à l'exception des tabacs originaires des Indes néerlandaises, devront être consignés au Trust néerlandais. Encore le sous-marin marchand transatlantique D'après d-:a nouvelle» arrivées de New-Yofriî à Genève, un Américain aurait o-ffei't 50,000 dollars pour un voyage « Brème à bord du « Deutschland ». Le représentant du « Nord-deutecher Lloyd » a répondu à cette offre que le « Deutschland » ne prendrait pas de passagers américains à bord. Jeudi, le sous-marin avait terminé son déchargement. Vendredi il a commencé son charge-meait, qui sera continué samedi et dimanche. Le « Deutschland » pren-. dra entr'aùtres du nickel à bord. Dimanche soir, le sous-marin partira pour Norfolk, où il attendra l'occaeion de commence* la traversé© de l'Atlantique. Vapeur allemand arrivé à Batavia Bjerlin, 15 juillet. — On mande de La Haye au « Berliner Tageblatt » que le vapeur allemand « Mary » appartenant à la Hanse, est arrivé de l'Afrique orientale allemande à Batavia.Le cas du sous-marin « Beutschland » Londres, 15 juillet. — On mande de Washington au « Times », le 12 : « L'inspection du sous-marin « Deutschland », accompli par 3 officiers de marine, a abouti à la conclusion qu'il s'agit d'un navire marchand non axmé et ne pn-ivaut Ctre transformé, en haute mer, en ua ^.iisëc-au de guerre. Le Gouvernement) admet qu'ii est impraticable de retenir et d'inspecter un sous-marin en h-auto mer, et déclare qu'il ne protestera pas si les alliés réunissent des navires de guerre à» la hauteur de la baie de Chesapeake, extérieurement à la zone neutre de 3 miiks. mm**.-. !.. , .. DEPECHES (Reproduites de l'édition précédente.) La famille royale de (xrèee en dansjPr. Athènes, ï-1 juillet. — La forêt de 'Xaloi a été incendiée et a communiqué le feu au palais d» Taloi, provoquant la mort, de différents officiers et personnes de la Cour. Le Roi et sS famille se sont réfugiée céans la Kaphissia, résidence du prince Nicolas. Plusieurs soldat» ont été blessés lors du sauvetage. On attribua le sinistre à l'effroyable ehaku# (GO degré*) qtti a sévi ces dern;ers jours. Les Français en Grèce. Berlin, 15 juillet. — On m an do de Genève an «Berliner Tageblatt» ; D'après une nouvelle arrivée iei d'Athènes, 4,500 soldats français ont débarqué dans la baie de Petra devant Mytilène, où ils ont installé des campements. Los grèves en Espagne. Berlin, 15 juillet. — D'après les journaux du matin, 11,000 ouvriers métallurgistes ont cessé le travail à Bilbso. Au cours des combat® qui eurent lieu aveo les gendarmes, un ouvrier a été tué et beaucoup ont été blessés; 20,000 ouvriers textiles se sont, mis en grève à Barcelone», Devant Verdun. Genève, 15 juillet. — Le «Petit Parisien» annonce de Verdun que les avant-postes allemands ne sont plus éloignés qu'à peine 1 kilomètre de la lign© Souville-Tavannes. En laveur de la Pologne. Genève, 14 juillet. — On mande de Washington an « Journal» de Paris que le président Wilson va adresser aux gouvernements des Etats belligérants un appel en vue d'un arrangement pour assurer à la Pologne le ravitaillement et les articles de première nécessité.La guerre navale. Berlin, 14 juillet. — Le 31 courant, un de nos sons-marins a détruit dans la nier du Nord Un croiseur auxiliaire anglais d'environ 7,000 tonnes. Le même jour, à la côte orientale d'Angleterre, trois navires anglais armés faisant le service de surveillance, ont été coulés par nos sous-marine, qui ont capturé leurs équipages ainsi qu'un canon. La vapeur danois «Kara», de 2338 tonnes, a heurté un© mine et s'est échoué. On le considère comme perdu. Le Lloyd annonce que le schooner britannique «Peter Jaanes» et le vapeur norwégien «Starkad» sont manquants. Cologne, 14 juillet. —- On mande de la Suissé à la «Kdlnisfclie Volkszeituns;» que ks njtvires anglais bombardé® et incendiée par le croiseur autrichien «Novara» portaient à Salonique et à Valona des canons anglais à grande portée. Amsterdam, lî juillet. — Le capitaine du navire hollandais «Neerlarïdia» qui a été boni* bardé dans la Baltique par des sous-marins russes, relate avoir rencontré trois sous-marins; le premier et lo troisième étaient russes, le deuxième était allemand. Les Russes tirèrent sans avertissement sur le «N&arlan-dia», qui, gravement avarié, dut être remorqué vers la côte. Le commandant du sous-marin allemand se contenta de vérifier la cargaison, puis, satisfait, souhaita bon voyage aux Hollandais et les laissa» poursuivre kur routa Londres, 14 juillet. •—• On mande de Rio-de-Janeiro à l'Exehange Telegraph Co, qu'à Bio-de-Janeâro le journal «Rua» a reçu la nouvelle qu'on pouvait s'attendre à voir arriver dans dix jours le sous-marin allemand «Bremen». ETRANGER FRANCE. — La situation au Maroc. — Berne, 15 juillet. — Les journaux parisiens annoncent que les troupes marocaines ont soutenu à Ghamel Allah un combat, aveo plus de 8,000 indigènes; les Français auraient ©u 7 morts et 35 blessés; la tribu indigène se servait de tranchées pour le tir. ANGLETERRE. — Les « objecteurs de conscience » sous les drapeaux. — On savait déjà par certaine bruits, dont quelques journaux anglais se firent les échos, que le3 « objecteurs de conscience », c'est-à-dire les sol date qui pour des raisons de conscience se refusent à accomplir leur devoir militaire, ©n voient de dures, une fois arrivés dans les dépôts ou au front. Le procès du nommé Claren-ce Henry Norman», des grenadiers de la garde, ne laisse aucun doute sur ks excèi qu'ont à subir les « con&ckntioufi objectors ». Norman est poursuivi pour refus d'obéissance à son ser gent. Voici comment le « Manchester Guardian » rapporte la déposition du prévenu : « On m'a mie à deux reprises la camisole d-& force, et cola chaque fois pendant 20 heures consécutive»; pendant- ce temps j'ai perdu connaissance. J'ai passé ensuite sept jours à l'hôpital, où l'on vint me chercher pour participer à une revue. Je refusai et fus mis au régime de l'eau e-t du pain. Pendant 48 heures je n'ai voulu ni boire, ni manger, ni dormir. J'ai fait deux nuits durant les cent pas dans ma cellule, jusqu'à ce que je sentisse que jé n'en pouvait plus. Je résolus toutefois de continuer la grève de l'estomac, ee qui m'a valu à deux reprises l'alimentation forcée. Voici comment on procéda : la première fois, immobilisé dans la camisole de force, je fus déposé sur le lit, aveo l'assistance de trois ou de quatre aides, quoique je n'eusse offert aucune résistance. L'on m'introduisit un tube dans le nez et pendant quinze minutes en pompa les aliments dani mon estomac. Après cette opération, on ma laissa pendant une heure et demie dans la camisole de force. Le commandant vint me voh en fà'sant sa ronde et ®e comporta d'une façon insolente. J'ai remarqué que le colonel Broo-ke était généralement le plus insolent, quand j'étais immobilisé dans la camisole de force. Je continuai à refuser de manger et le lendemain on me soumit au traitement de la veille, avec cette différence, que cette fois on fne passa par la gorge un tube trop large, avec es résultat que pendont vingt longues minutes je fus en proie à une terrible agonie, qui a eu les plus graves effets sur ma santé générale et sur mon système nerveux. Pendant Ce temps je m& trouvais dans l'impossibilité de communiquer a.vec mes amis et ignorais donc' ce qui se passait, et je résolus de ne pas persister — à vrai dire je ne l'aurais pas pu — dans l'attitude que je m'étais imposée, vu le traitement qu'on me faisait subir. Pendant plusieurs jours, je crachai du 3ang, et je ressentis encore ultérieurement des douleurs intérieures, résultant de cette opération. Il était superflu d'employer cette méthc-de, pour le bon motif que. si J'on avait continué à me servir ma nourriture, comme d'habitude, j'aurais fini par la manger. Le fait est que cette alimentation forcée devait constituer un® punition.C'était une forme de torture. « Il était parfaitement impossible pour uni homme ayant le respeçtt de sa personne ou se considérant comme un gentleman, d'obéir aux ordre du commandant. Il m'appela coohon, animal, lâche; je n'ai jamais prononcé une parole imjjolie ou discourtoise- à l'adresse de personne, malgré lo traitement qu'on m'a fait subir. A trois reprises l'officier de service m'a craché à la figure. L'excuse dont le commandant Se servit pour justifier l'emploi de la camisole de force était que j'avais en réalité dit que je croyais qu'on vordait me pousser au suicide en me traitant comme on l'a fait. On m'a endossé la camisole de force quinze minutes après mon entrée, et cela d'après moi, délibérément pour briser ma santé. On me servit en tout et pour tout un bol de lait, et je perdis connaissance pendant la nuit. La camif*>lo de force, qui était trop petite, » largement contribué a rendre mes douleurs encore plus grandes.GRECE. — La situation en Grèce. — Ber« lin, 15 juillet. — Oo mande de Salonique au « Gorriere délia Sefa a, qu'a.vaut-hior nr» grand transport de cavalerie anglaise, arrivant d'Egypte ,est venu romoroer l'armée du général Sarrail. Bien que les allié» disposent à présent d'importantes foroee pour l'offensive en Macédoine, ils n® se décident pao à la faire. A la frontière, il n'y aurait que de* esear-. mouches d'artillerie et des randonnée» d'aviation sans importances

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