Le bruxellois: journal quotidien indépendant

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s.n. 1918, 21 June. Le bruxellois: journal quotidien indépendant. Seen on 17 May 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/8w3805067b/
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d»« année ■ N° 133b « En. B »r -r.- .;«■ i 4 ABONNEMENT Bruxelles - Province - ktranger Le* abonnements sont reçus exclusivement par tous lei BUREAUX DE P'QSTES. tes ciciiyrt3ÎI®js s.ojfcgmanl les abonnements dolven1 être. i#§ssécs eSlBsl^eMêfit au bureau de poste qui i ftïirvrfr àboji nopjÉftj. PRIX DES ABONNEMENTS : Stoois: 2 mois- îmols: lyvS.OO Fr. 6.00 Fr. 3.03 Tl'SâGE s 125,000 par joua Le Bruxellois DIX CENTIMES Vendredi 21 Juin 1918. J - ■ = ANNONCES Faits divers et Echos * .La ligne, fr. 50# Nécrologie • • • * * «- t> 1» «. t « « • « « « 3C| Annonces commerciales 2.0î Annonces financières n » i i -i t 2.0f PETITES ANNONCES . . . La grande llghe. 2Â( Rédacteur en chef : René ARMAND Rédaction, Administration, Publicité, Vente s BRUXELLES, 33-35, rue de la Caserne TicArp « 105 nnn n<» Les Charbons en Belgique La zone charbonnière belge s'étend sur le Sud du pays allant du Couchant de Mons à l'Est de Liège. Elle est limitée au Nord par une ligne qui passe à Gosselies, à Namur, au Nord de Huy et un peu au Nord de Liège et de Herve; au Sud, par une ligne cpii passe à Dour, au Sud de Fontair.e-l'Evêque, décrit un léger diverticule vers l'Eau-d'Heure à environ 5 à 6 kilomètres au Sud de Marchienne-au-Pont, pour aller à ChStelet et de là à Namur, à Huy, à environ une lieue au Sud is Liège et coupe la frontière à Herbestal. La zone houillère est Interrompue de Namur à Andenne; elle se continue en France et en Allemagne. La Belgique possède six bassins houillers : 1. Le bassin du Couchant de Mons; 2. Le bassin du Centre 3. Le bassin de Charleroi; 4. Le bassin de la Basse-Sambre; 5. Le bassin de Liège; 6. Le bassin de la Campine. La production annuelle des bassins actuellement en activité classe la Belgique au quatrième rang des pays producteurs de houille. Le bassin de la Campine n'est pas encore en activité, mais il le sera dans un espace de temps plus ou moins rapproché. Il a la forme d'un triangle qui va de Maeseyck à Bourg-Léopold et Baelen. Sa mise en valeur est) très difficile par suite que la houille se trouve à une assez grande profondeur et que pour arriver aux veines il faut traverser les sables boulants. On a dû employer le béton armé dans la construction des puits d'extraction et, quoique cela, on se rappelle les terribles catastrophes qui se produisirent antérieurement. Les bassins houillers belges possèdent tous les genres de charbons, depuis le charbon maigre ou an-fhraciteux jusqu'à la houille grasse que l'on emploie pour faire, le gaz d'éclairage. Chacun des bassins peut être caractérisé par l'espèce de produits qu'il Ùvre. Ainsi lorsqu'on part de Liège et que l'on revient vers Mons en suivant la Meuse jusqu'à Namur et la Sambre jusqu'à Montigny-le-TilleuI, on rencontre d'abord des couches maigres. Au fur et à mesure que l'on avance, les couches deviennent moins maigres et, arrivé au Pays de Charleroi, on y rencontre déjà la houille demi-grasse. Mais ce n'est que dans le bassin de Mons que l'on trouve la houille grasse. Voici la classification des charbons : Tout-venant. — Ce sont les houilles telles qu'elles sont extraites; elles se chiffrent selon le pourcentage de gros qu'elles contiennent. Un tout-venant 60 p. c. par exemple signifie qu'il contient 60 p. c. de gros et 40 p. c. de fin. Houilles et gailletteries. — Au-dessus de 100 mm. Gros gaillelins. — De 70 à 100 mm. Gailletins. — De 50 à 70 mm. Têtes de moineaux. — De 30 à 50 mm, Braisettes. — De 10 à 30 mm. Grains. — De 5 à 10 mm. Poussier et menu graineux. — De 0 à 5 mm. Ces charbons existent en deux sortes : 1. Charbons lavés ; 2. Charbons concassés. Il ne manque plus, dans cette classification, que les boulets et les briquettes. Les boulets sont de deux sortes : Les petits qui pèsent de 30 à 50 grammes et les gros qui varient entre 110 et 140 grammes. Les briquettes se divisent en trois catégories : Les types 1 et 2 et le type marine. Il va sans dire que la classification des charbons varie avec les bassins. Ainsi les charbons d'un tel type du bassin de Liège correspondent à un autre type du bassin du Centre. La teneur des charbons n'est pas identique pour tous les charbonnages. Le houiller belge est constitué par des couches de grès et de schistes dans lesquelles sont intercalées des couches de houille. L'épaisseur moyenne de ces couches est, approximativement, de 65 centimètres tan- » -d.V-quV.T «Mit i ïh. it>. La reconnaissance du bassin de la Campine s'est faite comme suit : On a supposé que les veines charbonnières du bassin allemand se repliant vers l'Ouest constituaient les bassins anglais. Il devait y avoir certainement de la houille dans la bande de terrain sise entre ces deux points. Déjà la reconnaissance du charbon dans le Limbourg hollandais avait fortifié cette idée. On fit des sondages en Campine et l'on découvrit la houille. Ce bassin est, d'après les prévisions, le plus riche de Belgique. Il contiendrait tous les types de houilles connus. Mais n'anticipons pas et attendons les événements. ■ Voyons maintenant le commerce belge de charbons. Nous importons et nous exportons de la houille. Nos exportations sont principalement des anthracites, des 1/4 et 1/2 gras, des boulets et des briquettes. Nos importations sont des charbons fins pour hauts-fourneaux qui nous viennent par eau du bassin de la Ruhr, en Allemagne ; des anthracites anglais et des cokes. Il est avéré que les cokes allemands nous arrivent à meilleur compte que les nôtres. Il en est de même des fines pour hauts-fourneaux qui arrivent au Pays de Charleroi par la Meuse et la Sambre. Les Charbons allemands concurrencient facilement les nôtres (2 à 3 francs en moins à la tonne en tenant compte de la qualité) à Malines, Louvain, Anvers, en Flandre orteîitate et le Nord de la France. Les principaux débouchés de l'industrie charbonnière belge sont : la Hollande, la France, la Suisse et l'Allemagne. La Hollande ne possède que quelques charbonnages dans son Limbourg. Ces charbonnages ne lui fournissent qu'une minime partie de ce dont elle a besoin. Il faut qu'elle importe presque tout le charbon qu'elle emploie. Au point de vue de ces fournitures, la Belgique est très bien placée. En effet, nos charbons ont un trajet plus court à faire pour arriver à Rotterdam • que ceux des Allemands. Or, comme presque toutes les villes principales de la Hollande se trouvent sur la côte, nos charbonnages fournissent plus facilement et à meilleur compte que les charbonnages allemands. Nos exportations en Hollande sont principalement des braisettes maigres pour moteurs à gaz pauvre et des anthracites 20/30 et 30/50 pour foyers domestiques. Une grande partie de ces exportations se fait par eau, au moyen de bateaux de 280 à 300 tonnes. Ce moyen de transport est plus long mais il est beaucoup moins coûteux que par chemin de fer. Les charbons belges sont exportés en France dans les départements du Nord. Paris ne connaît que le charbon dit type Charleroi. Ces exportations se font par eau (la Sambre, le canal de la Sambre à l'Oise, l'Oise, etc.) et par chemin de fer. Nos débouchés en France se trouvent également le long de la frontière Est, depuis l'Alsace-Lcrra'r.e jusqu'à la Suisse. La Suisse ne possède pas de charbons: nous sommes un de ses principaux fournisseurs. Depuis le percement des tunnels du Simplon et du Saint-Gothard, nous sommes très bien placés pour concurrencer les charbons allemands et français. C'est ainsi que nous pouvons maintenant fournir nos charbons à Bùle, par exemple, avec moins de fra's de transport que les charbonnages du Pas-de-Calais. Nous exportons beaucoup clans la Suisse française et principa-ement à Genève qui est la plus importante ville suisse au point de vue commercial. Ce sont surtout des briquettes demi-grasses que nous exportons vers ce pays. Nous y fournissons également beaucoup de coke. Quant à nos importations, nous achetons du coke allemand qui est beaucoup employé par les fonderies ; des fines industrielles pour hauts-fourneaux et chaudières qui nous viennent également de ce pays. D'Angleterre, nous importons l'anthracite que nous employons surtout pour les moteurs à gaz pauvre. Ci-dessous nous donnons la statistique publiée par le Ministère des Finances donnant le local, en tonnes, de nos exportations et de nos importations, pour les charbons proprement dits : • Exportations Pays *1912; 1013 1914 : '' (6 mois) Allemagne ■ 265,208 253,27'3 105,492 Grand-Duché 113,269 98,148 45,0-19 Suisse ' £6,1*33 43,019 17,7>85 Scandinavie » , 19.885 17,562 4,538 Hollande U 257,971 810,425 117,9-39 Italie > 35,275 5,749 1,485 France „-lS, - 1,086,625 4,242,17 1 2,132, '-12 Grande-Bretagne 64,814 14,SIS 12,132 (Autres pays 158,783 63,173 —— l , , r- .tfetaux : 5,058,00 j 4,931,480 2,474,487 , «r — — /: - Importations Pays / 1912 1913 191< I du  -i '<3 moi: i.srte Allemagne \ > 4,649,444 5,210,687 2,936,8* e Grand-Duché'} i • 31 . " Hollande 479,209 634,425 284,1< France „ 1,220,410 828,675 341,3< À7. Grande-Breragnd 1,782,287 2,281,344 859,3< iroiï Autres pays 664 1,022 °nt.> Totaux 8,132,014 8.85-3,153 4,521,9{ En 1914, les charbonnages belges eurent à trave îpue ser une crise économique qui eut une répercussic g et très sensible. Les salaires des ouvriers furent diminui de 10 p. c. dans le Borinage, le Pays de Charlen Le et dans la Basse-Sambre. Le bassin de Liège ne d Cen. mir.ua le salaire de ses ouvriers que de 5 p. c. e [a s'ensuivit des grèves qui entravèrent la marche t bas- l'industrie charbonnière et qui la firent péricliter. 1 guerre moniale vint mettre fin à cet état de chose j cn en août 1914. (]es Ultérieurement nous examinerons la situation d commerce actuel du charbon. Hervé R. LA GUERRE Communiqués Officiels ALLEMANDS a- BERLIN, 20 juin. — Officiel de midii Théâtre de la guerre à l'Ouest îs Croupe d'armées du prince héritier Rupprsoht n" Sur -presque tout le front l'activité de l'ennemi >e a augmenté vers le soir. Le feu d'artillerie s'est 15 ravivé. De forts détachements d'infanterie ont at-il taqué nos lignes en de nombreux endroits. Ils ont e- été repoussés. ^ Croupe d'armées du Kronpr'nz allemand re De nouvelles tentatives de l'ennemi de progres-ser au nord-ouest de Château-Thierry, au delà du re secteur de Clignotij ont échoué sous notre feu. Sur le reste du front l'activité combatlive est restée e dans des limites modérées. Croupe d'armées von Calhvitz îs Au sud-ouest d'Ornes des attaques nocturnes de a- l'ennemi ont été repoussées. Entre Meuse et Mont selle nos troupes d'assaut ont profondément fénê-c. tré dans les positions américaines près de Seiche-preyet ont occasionné de lourdes pertes à l'en-n, nemi. Le capitaine Berthold a remporté sa 36e vic-taire aérienne. BERLIN, 19 juin. — Officiels D'après les journaux anglais l'Amirauté anglaise annonce que durant le laps de temps compris entre le 2 et le 1 juin, prescrit pour le transes port des prisonniers d'échange, aux vapeurs hollandais, on a trouvé des mines d'origine allewian-îe de. Or, dès le 7 juin, il a été établi officielle-ix ment qu'aucune mine allemande n'avait été posée îs dans la route assurée comme libre aux vapeurs; s. on ne peut examiner toutef ois, si les A nglais ont ;s effectivement trouvé des mines dans cette région, mais si cela était exact, il faudrait en conclure is qu'en tout cas ce ne sont pas les Allemands qui el les y ont posées. re BERLIN, 19 juin. — Officiel du soir: is Rien de nouveau des fronts de tombât. La guerre sous-mariae. [* BERLIN, 20 juin. — Officiel; " De nouveaux succès de nos sous-marins sur le 1" théâtre de la guerre septentrional d'après les rap- . Hors de deux convois, les deux plus grands vapeurs ont été torpillés sur la côte orientale de *" l'Angleterre, malgré la plus vigoureuse contre-y action des navires de protection. ie AUTBICHÏEN ?" VIENNE, 19 juin. — Officiel: 11 L'aile sud du groupe d'armées du feld-maré-chai von Boeroevic a remporté de nouveaux avccn-:.s tages en avançant sans cesse. Le canal de Rosetta 11 a été franchi en quelques endroits. Les Italiens 1S ont fait l'impossible pour enrayer notre marche en avant. Sur des espaces restreints nous avons s- fait des prisonniers appartenant à de nombreux e> groupements ennemis jetés pêle-mêle au combat. s, De violentes attaques ennemies exécutées avec la s. plus grande opiniâtreté notamment des d-eux cô- s- tés de la route Oderzo-Trevise se sont écroulées le avec de lourdes pertes, partiellement sous notre -s feu, partiellement en corps à corps. Les divisions i- du colonel-général archiduc Joseph ont percé près le de Sevilla au pied méridional du Montello plu- iu sieurs lignes italiennes. Le nombre des prison- -S nier s s'est accru. 3- Au front des montagnes les positions que nous it avions conquises le 15 entre le Piave et la Bren- s, ta ainsi qu'au sud-est d'Agio ont de nouveau éié le point de mire de nombreux assauts. Malgré de n- grands sacrifices, l'ennemi ne put remporter nul- >e le part d.es avantages. C'est en vain également que les Italiens se lancèrent sans cesse à l'assaut :s du Dosso Alto. Combats d'artillerie au front ty- r- rolien. 1- ïS'OLO'Ajtl'K f SOFIA, 17 juin. — Officiel: " Sur le front en Macédoine, la canonnade réci-proque a été plus violente par intermittence à 111 l'ouest du lac d'Ochrida et sur plusieurs points :s de la boucle de la Czerna. A l'ouest du Dobro-ir polje, nous avons dispensé à coupf de bombes un " dèiachement d'assaut ennemi. Au sud d Huma, s- violente canonnade intermittente de part et d'au-■s tre. A l'est du Vardar et sur le cours inférieur de -3 la Strouma, nous avons vtis, en fuite par notre >" feu d'importants détachements de reconnaissance^ anglais et français. H: tubo CONSTANTINOPI.Ej 19 juin. -- O'ficiel: is Sur le front en Palestine, activité réciproque le de l'artillerie et des patrouilles. Noire a-nllerie it de gros calibre a bombardé des camps ennemis e, établis près de la tête de pont du Jourdain, ainsi ;n que la ville de Jéricho, occupée par des troupes re et des dépôts anglais. Des patrouilles d'officiers ont exécuté des attaques fructueuses sur la rive n. orientale du Jourdain et ont fait des prisonniers. r- Sur les autres fronts,la situation est inchangée. FRANÇAIS PARIS, 19 juin. — Officiel, 11 h., p. m.: Jr Aucun événement important à signaler au cours de la journée. is Aviation: Dans la journée du 18 juin en dépit ut du temps couvertnos équipages ont abattu ou mis m hors de combat six avions ennemis et incendié un ■j- ballon captif. Nos bombardiers ont lancé dix ton-s. nés de projectiles dans la nuit du 18 au 19 sur les gares, cantonnements, bivouacs ét la région de ce Villers-Franqueux, Faverolles et Fismes. ITALÎSM ROME, 19 juin: JS La violence de la bataille au front de monta-£ gnes s'est accentuée hier sur le Piave. La troisiè-' me armée a vaillamment tenu tête au puissant ef-fort de l'ennemi. En face de Maserada et de Can-j," âelu, nous avons repoussé d'une manière sanglante des tentatives répétées en vue d'opérer une nouvelle percée sur la rive droite du fictive. Depuis Fossalta jusqu'à Capo Sile la bataille a con-1 tinué avec acharnement et sans interruption. De s) terribles attaques ennemies ont alterné avec nos 92 contre-attaques. Des ébauches de violentes atta-49 que s mit été tenues en échec par notre contre-ac-85 tion et se sont brisées à notre résistance. Le com-">8 bat ne s'est terminé que tard dans la nuit. Les 39 vaillantes troupes de notre armée ont été soumi-85 ses à une rude épreuve, mais l'adversaire ne put 12 agrandir la bande de terrain où sévit depuis qua-32 tre jours le combat. 1,550 prisonniers restèrent entre nos mains. Les aviateurs ont poursuivi leur — activité inlassable en participant activement à la 87 bataille (tu milieu d'une pversj. F&. la lisière. AIv QUOTIDIBJV INDE] septentrionale du Montello nous avons renforcé L914 notre position sur la rivière, jusqu'à Casa Cero- ctois) na- L'après-midi l'ennemi déclancha deux atta- G 864 que s du saillant septentrional du Monte Sferro 310 dans la direction du sud-ouest et du sud-est. Le 4 104 premier fut nettement tenu en échec à l'est de la l'gOg hauteur 279 au nord-est de Giavera. Le second fut D 3C8 bientôt enrayé au sud de la route de San-Mauro-_L. San Andréa. Dans la région du Grappa nous avons repoussé des attaques partielles ennemies L.9-G5 et nous avons exécuté £es coups de main heu- aver- reux. Nous avons fait environ 100 prisonniers. ssion Dans la vallée de la Brenta et à l'est de la val- inués ^6 Erensela nous avons rapidement enrayé ieroi des attaques ennemies. A la lisière orientale du j, haut plateau d'Asiago nos troupes ont arraché à •i l'ennemi le Pisso Redezzo et les hauteurs au sud-e'de est Sass", Qui leur valurent environ 300 pri-La sonniers. Nos détachements ainsi que des frac-ôses lions de troupes françaises attaquèrent énergique-ment et conquirent la colline de Costalunga en . faisant quelques prisonniers. De nombreux autres j, prisonniers furent faits plus à l'est, par des trou-pes anglaises. L'attitude des Italiens et des troupes alliées. dans la bataille est admirable. Du Stelvio jusqu'à la mer chacun a compris que l'ennemi ne pouvait passer à aucun prix. Chacun de nos vaillants défenseurs du Grappa a senti j ^ que chaque grain de sable de cette montagne his-^ torique de la patrie est sacré. (Le communiqué fait ensuite mention des nombreuses catégories de troupes qui se sont distinguées les 13, 15 et 16 juin.) 3ûht ANGLAIS " . LONDRES, 18 juin. — Officiel: nemi Nous avons repoussé la nuit un détachement s est d'attaque ennemi au sud-est de Villers-Bre-it at- tonneux et fait quelques prisonniers. Des coups de s ont main fructueux exécutés au sud-ouest d'Albert et dans les environs de Moyenneville,ainsi que des !d engagements entre patrouilles livrés à l'est de la gres- forêt de Nieppe, nous ont valu des prisonniers et 'â du des mitrailleuses. Dans la vallée de l'Ancre et au . Sur sud d'Albert. Vartillerie allemande a été plus ac-estée tive; il en a été de même à l'ouest de Serre. Nous avons exécuté hier soir une heureuse attaque au nord de Lcns. Ce matin, nos troupes ont 9 , attaqué par surprise les tranchées ennemies éta-'■>, blies au sud d'Hulluch et fait quelques prison- nier s après un combat a char fié. ■crie~ Rien de spécial à signaler sur le reste du front, l>g~ en dehors de Ij. canonnade réciproque. n~ LONDRES, 19 juin. — Officiel d'Afrique: vlc. Et,tre le 8 et le 10 juin, les forces de combat ennemies se sont retirées vers le sud du Lurio dans le terrain difficile boisé et montagneux autour de Malema. Nos détachements de poursuite cnm ont i>énétré sans résistance le 1J juin dans Male-rani ma un certain nombre de petits engage- 7 f rnents avec les détachements ennemis. L'ennemi n'an s'était retiré plus au sud près du Lygonya. La ■ longueur de notre ligne de communication sur ; f ~ f" territoire portugais atteint déjà 300 milles. La '°see f0sition totale des lignes alliées dépasse ainsi Tant 1'000 milleS- „i0Le « Belgischer Kurier » fait suivre ce commu-'-lur'e niqué du commentaire suivant: Ce communiqué ? qui confirme nos prévisions d'après lesquelles le général von Lettow a de nouveau réussi à se. soustraire à l'encerclement par une sortie couronnée de succès. L'indication de la longueur de leurs lignes de communication semble indiquer chez nos adversaires l'intention de vouloir préparer l'opinion publique en Angleterre, au fait qu'il ne faut ir le pas compter sur la fin des opérations militaires rap- dans l'Est africain. — — 1— 1 | —— DERNIÈRES DÉPÊCHÉS Clsmsncaau désiro connaître les propositions do l'Allemagne, en vue de terminer la guerre. Genève, 20 juin. — De 1' « Humanité » : taré- « L'article de 1' « Homme Libre », demandant van- à Lloyd George de faire connaître ses conditions setta de paix, vu que la France était disposée è écou-liens ter les propositions de l'Allemagne, qui seraient i relie de nature à terminer la guerre, a été écrit par vons Clemenceau lui-même. » L' <: Humanité » n'in-reux dique pas la source de son information. Le gouverneur militaire do Paris tranquillso ; cô- Zurich, 20 juin. — On mande de la frontière liées française : Le nouveau gouverneur militaire de lotre Paris a d'éclaté lundi aux représentants eu con- iions se'l municipal de Paris qu'il se portait garant près de la sécurité de la capitale. Le comité de clé- $lu. fense a d'éci-dé la préparation des ouvrages en ison- béton pour la défense de la population. Envoi de troupes anglo-françaises en Italie l?er- Milan, 20 juin. -— De Rome aux journaux mi-/ lanais : « Les Alliés ont promis un prompt se-é de cours en Italie. Des troupes auxiliaires font rou-/_ te vers l'Italie. Un ordre du jour du général ment ®'az Parle de la, grande tâche des troupes de •saut mairitenir le front malgré tout. L'évacuation en-'l f tamée derrière le front s'est faite par ordre des autorités politiques. Les nertes de ces dc-niers jours pat été considérables cn certains endroits. La bataille en Italie rêci- Lugano, 20 juin. — Du « Corriere délia Sera » : ce à " Les Autrichiens réitèrent leurs assauts. Ils oints suivent l'exemple des Allemands, consistant à ybro- ne laisser aucun répit à l'ennemi. Ils cherchent 5 un partout le défaut de la cuirasse, réitèrent leurs assauts avec une opiniâtreté et une rapidité l'au- croissante, pour mettre à profit la victoire et \r dg étendre leurs troupes. lotre Zurich. 20 juin. — Du « Zuricher Tagesan-ance zeiger » : « Les journaux italiens avouent que le recul subi par les Autrichiens ne doit pas être considéré comme un insuccès, vu que les Autrichiens réussissent effectivement à maintenir il: leurs gains de l'autre côté du Piave et à péné-oque frer peu à peu dans la plaine vr.rs Trévise-Pas-lerie sano. Le journal en question fait remarquer e mis qu'une pénétration plus avant des troupes autri-ainsi chiennes dans cette direction pourrait être gros-upes se de conséquences pour les trop fortes troupes ciers italiennes massées sur le Grappa, qui pourraient rive ainsi être coupées de même que l'automne der-iers. nier. igée. Hypothèses iZurich, 20 juin. — De Londres à l'ag. tél. suisse : Le «Daily News» estime que les Alle-; •' mands peuvent jeter encore 50 nouvelles drvi- ■ ours S;.0ns dans la mêlée. Le généra! Foch devrait tenir tout près du champ de bataille au sud de iépit Noyon, de grandes réserves toutes prêtes. Les i mis journaux anglais supposent que les Allemands ié un tenteront d'élargir leur offensive au nord d'Al-ton- bert ou au sud sur la Marne. Tout fait préVoir r r les que les Allemands développent leur déploiement n de de forces à l'extrême. Bâle, 20 juin. •—- De Milan aux cBasler Nach-richten» : Dans le «Corriere délia Snran, Bar-zini prévoit la possibilité que Compiègne tombe aux mains de l'ennemi. Tout dépend du prix ont a- que celui-ci devra payer. Ce dernier avis de lisiè- Barzini laisse voir que devant la force des cho-it ef- ses il commence à perdre de sa belle assurance. Can- Dans l'aviation française '>"an- jje Genève : A Melun, deux aviateurs qui rj/ avaient pris leur vol vers le front, sont tombés ri' d'une hauteur de 150 mètres et ont été carboni-r>~e sés avec leur appareil. On mande d'autre part, ;■ _ que l'adjudant aviateur Nette, qui d'après 'af/a_ les communiqués français, avait déjà dix victoi-,e ac\ res à son actif, est porté manquant depuis le 5 co~ juin. Les Les parlas angîalsos iumi- Zurich, 23 juin. — De Londres au «Zuricher e j,ut Tagesanzeiger» : On annonce de source autori-qua- sée que jusqu'à présent il y a 350,000 mutilés èrent anglais. leur Autour de Rsims à la Berlin, 20 juin. — De Genève au « Lokal-An-isière zeiger », on écrit de source privée parisienne que JPEîffD A.KC1» :é les forts extérieurs de Reims sont constamment 0- exposés à la plus violente canonnade allemande. 1- Le fort Pompellé"h'est plus qu'un amas de ruines. 0 Aspect actuel de Soissons \ea Soissons, 5 juin. — Soissons était durant la . guerre de positions, tout proche des lignes des Allemands, qui. occupant les hauteurs à Bury-~ le-Long et Croisy, pouvaient dénombrer, à la ,s longue-vue, les tuiles des toits soissonnais, à plus ' forte raison les habitants de la ville vaquant à leurs affaires ou paradant aux boulevards; il / eût suffi d'une seule décharge des canons al-7 lemands installés sur les hauteurs pour réduire Soissons en miettes; comme cette destruction re a répondait à aucun objectif militaire, en épnr-gnait ses vénérables monuments carlovingiens et mérovingiens. Toute la contrariété pour ses habi-' tants revenait à la suppression du chemin de fer pour eux. On se rappelle la satisfaction des journaux français lors de la retraite à la Sieg-, fried opérée par les Allemands, quand l'express de Paris (distant d'une heure et demie par rail) revint pour la première fois à Soissons, qui recueillit les avantages de sa situation centrale pour le commerce de vivandier. Les marchands ' s'étaient installés, puisque l'cloignement du front faisait présumer .pleine et entière sécurité : entretenus dans l'idée que jamais plus les Al-lemands ne verraient Soissons par la presse gouvernementale, les Soissonnais n'ont pu se ]f. douter alors qu'ils retomberaient un jour dans ■J leur marasme après quatre jours d'une bataille désastreuse. Revenus à Soissons et à Noyon, les Allemands y retrouvent non plus les cités épis-copales intactes, mais des monceaux de ruines, j t Quel est l'aspect de Soissons ? le même que celui de Saint-Quentin, un aspect que la nation ie allemande, épargnée par ces horreurs, ne peut se représenter. Voilà_ une ville de 14,000 ha'bi-',s tants passée d-e l'animation au silence mortel ; \a pas une maison n'y a ses portes, fenêtres, ni une toiture en bon état ; les balcons et linteaux sont u tombés en pièces sur le trottoir, chaque mu-raille est lézardée, chaque créature humaine fut déchiquetée en morceaux, soit pour avoir couru 2_ au dehors, soit pour avoir cru préférable de rcs-~t ter chez elle. Ces murs ancestraux ne garantis-2_ sent pas mieux de la mitraille que les tentes d'un campement ou les rameaux d'un arbre. Dans une ville bombardée, chaque maison re-, vient à une boîte en carton remplie de porce-• laine et traversée d'un coup de feu. De l'extérieur, l'aspect est souvent plus anodin : des trous de projectiles ne venant rien changer à la " forme générale ; cn revanche, à l'intérieur, tout 0 en pièces, une masse méconnaissable, l'escalier c- pêle-mêle avec des fragments de plafond, de ■c meubles, de ramassis de greniers, le tout de- venu gris et poudreux, éclairé de plaques lu-mineuses quand les rayons solaires passent par 12 les trous du toit. Par un hasard exceptionnel, a il y a tjuelque part Ane chambre demeurée in-r tacte, elle ne fait que ressortir davantage la dé-a vastation environnante. Mais toujours par ex-<i ception, car on ne trouve de ces îlots qu'après avoir trébuché longtemps parmi les décombres. :- En temps de paix, après l'incendie d'une mai-é son, il nous est arrivé de déplorer le sort de la i- poupée dans son berceau ; heureusement, quatre années de guerre endurcissent le système ner-e veux, commeut supporter sans cela les specta-i- clos d'-aujourd'hui ? On en arrive à apprécier la ,s dévastation cn connaisseur, tout comme un mé-i- decin légiste en présence d'une personne as-it sassinée ou suicidée. On serait même tenté d'é- 13 tablix une table, graduée de la destruction des villes françaises : par exemple, 100 p. c. reviendrait à une destruction totale, comme à Estrées, <J©mbies; Bouehavcsiïes, ctc. ; 75 p. C. Jo squ'on p^ut encore distinguer la direction des rues (Craonne, Pontavert, Reims) ; 50 p. c. lorsqu'on voit encore tout l'alignement de ces artères (Vailly, Péronne, Saint-Quentin), et ainsi ^de i. suite. Si les villes ont tant souffert, les camnagnes j françaises n'ont subi que de légers dégâts, et s encore, en suite aux opérations d'aviateurs français. Toute armée moderne en marche progres-t sive est précédée de son rouleau de feu ; aui-r conque est pris entre l'un et l'autre est perdu; pas de pitié, pas de plainte qui tienne; triste constatation pour ceux qui aiment cette région favorisée, et victime de l'obstination des Français.e La réglementation ds la Presse en Franco 3 On sait que les journaux français destinés à l'étranger ne peuvent plus contenir des annonces. On mande de Bâle, de source bien informée, que cette mesure sera bientôt étendue aux jour-n naux des pays neutres importés en France. Vers un cabinet d'Empira en Angleterre De La Haye : Le « Hollandsch Nieuwsbu-reau » apprend de Londres qu'ainsi qu'il a déjà été annoncé, on examine les modalités d'une re-- présentation des dominions dans le cabinet de 1 Londres, à tout le moins pendant la durée de la 3 guerre. Jusqu'ici, la représentation des dominions et des colonies était confiée à trois cpm- s missaires. A présent, on préconise la nomination 3 de ministres, qui seront consultés sur toutes les questions de guerre qui intéressent les dominions. M. Hughes fait déjà fonctions comme tel pour l'Australie; l'Afrique du Sud est représen-j tée par le rénéral Smuts, tandis qu'il est ques-^ tion de M. George Perley pour le Canada, i Maladie d'un ministre anglais s De La Haye : Le « Hollandsch Nieuwsbu-6 rcau » apprend de Londres que l'état de lord t Rhondda est grave. Le mouvement international du socialisme ~ De La Haye : M. Troelstra a reçu une lettre de M. Emile Vandervelde, dans laquelle ce-~ lûi-ci l'invite à se rendre, après la conférence ^ de Londres, au Havre et à Paris, afin d'y délibérer avec les socialistes belges et français. M. Scneidemann est retourné en Allemagne. On at-r tendait jeudi l'arrivée à La Haye des socialistes austro-hongrois Seitz et Ellenbogen. f A la dernière heure on apprend-que le rninis-tre d'Angleterre à La Haye à fait savoir à t M. Troelstra que son gouvernement ne pouvait lui délivrer un passeport pour Londres, parce qu'il craint l'opposition des marins anglais. T rassit ra î nui té au Havre et à Paris i. La Haye, 20 juin. — Troelstra a été invité ;- par le ministre belge Vandervelde à se Tendre i- au Havre et à Paris aux fins de s'entendre avec it les socialistes belges et français, e La cas Troelstra s Berlin, 20 juin. — De Rotterdam au « Berliner s Lokal Anzeiger : « Le « N ieuwe Rotterdamsche f" Courant » annonce que le Dr Troelstra a été in-;lr formé de ce que le gouvernement anglais avait re-fusé de lui accorder un passeport pour son yoya-ge en Angleterre. Le Dr Troelstra ne participera l" donc pas à la Conférence des ouvriers anglais. [[ Le3 socialistes italiens et la censura x La « Presse télégraphique suisse » apprend de e Milan que le groupe parlementaire socialiste >- délibérera à Rome, avec la direction du parti ;. et la rédaction de 1' « Avanti », sur le discours de M. Turati. Cette délibération a trait à la'suppression par la censure d'un long compte-rendu u que 1' « Avanti » avait publié, zt où se trou-• J vait reproduit le discours du député socialiste Maffei, qui, à l'encontre de M. Turati, avait de-, mandé la continuation des débats à la Chambre, •' sans souci' de la bataille. 5 Lrv quarantaine dan3 Tes ports italiens De Zurich : Des cas de peste ayant été signalés aux Indes anglaises, le gouvernement ,r italien a ordonné la mise en quarantaine des j. coolies venant des Indes, dans tous les ports ita-;s liens. Un nouveau parti politique en Suisse On mande de Berne qu'à Zurich a eu lieu une i- conférence d'honries politiques de gauche, où le l'on a jeté les bases d'un bloc politique, suisse, iikauë : par joui t La représentation proportionnelle en Suisse. De Berne t Le Conseil national, par 78 voi$ '■ contre 71 et 7 abstentions, a décidé de donner suite au vœu de la nation en faveur de l'intro' j duction de la représentation proportionnelle s pour les élections au Conseil National. Cettf _ réforme sera soumise à un référendum parmi 5, le peuple et les Etats ; il ne sera pas présenté àT s projet tendant au rejet de cette réforme, t Les négociations germano-hollandaises 1 Berlin, 19 juin (Wolff), — Nous apprenons qu'un accord définitif n'est pas encore intervenir e au sujet des négociations pendantes entre l'Aile5 ' magne et la Hollande. A en juger d'après leï pourparlers tenus en Hollande, il est admissible t que d'ici peu de temps ceux-ci aboutiront à un résultat satisfaisant. Les négociations concernanj 2 le trafic maritime entre la Hollande et la Scan* s dinavie et la remise des passeports nécessaires à cet effet ont pour but de faciliter au peuple hol< s landais l'approvisionnement en matières premiè. ). res et en vivres tout en sauvegardant les intérêU 1 de la guerre navale allemande. e La Haye, 18 juin-, — Les craintes exprimées il s y a quelque temps dans les journaux d'après les-1 quelles le contrôle exercé par la Hollande sur : le trafic par chemin de fer sur la région de Ven-. loo ou de Vlodrop viâ Ruremonde-Vert-Budel à c destination de la Belgique, était insuffisant, sont s dénuées de tout fondement. L'accord actuel con-5 clu avec l'Allemagne, tend à ceci, c'est que Te tra. - fie ne dépasse point celui qui avait lieu en temp3 s de paix, avec cet avantage que le trafic néerlandais qui s'est fortement accentué durant la guerre, trouvera moyen de se développer également ï ultérieurement. I Hypocrisie politique Berlin, 20 juin. — La publication hebdomadaire ; de constructions navales faite par le « Journal of ; Commerce » de Liverpool, du 30 mai, considère t le dernier discours prononcé par Lloyd George à; Edimbourg comme un modlèe d'hypocrisie poli-J t tique, en ce sens qu'il se montre plus confiant i que jamais en ce qui concerne les effets du danger sous-marin. Le journal estime que les atfir» mations ministérielles réitérées, d'après lesquelles le danger des sous-marins touchait à sa fin, ne s'étaient pas réalisées, que le peuple anglais n'avait été que trop- longtemps berné et qu'il ns fallait pas s'étonner si les ouvriers des chantiers diminuaient de zèle dans la construction des navires, bien que le sort tout entier de l'Angle-i terre en dépendait. Même si le danger des sous-t marins était réellement écarté à l'heure actuells l'on se trouverait en présence d'une crise considérable de la destinée.Les derniers chiffres publiés au sujet des pertes et constructions navales ne contiennent rien qui justifie la sérénité d'âma exprimée par le discours de Lloyd George à Edim. bourg. La conjonction des constructions navales américaines et anglaises peut tout aussi peu qu« l'arrondissement des chiffres voiler le fait que 6eul le génie des contrôleurs actuels des constructions nouvelles réussit à empêcher qu'on ne découvre l'abîma terrible qui existe entre lej promesses et les constructions nouvelles réalisée» Le ravitaillement austro-hongrois Berlin, 20 juin. —- On mande de Vienne au « Berliner Tagebelatt » viâ Budapest, que le gouvernement hongrois s'est déclaré prêt à iivier 1000 wagons de pommes de terre îitives et 1000 wagons de fruits à cosses, à destination de Vien» ne. Révoltes au Maroc. De Genève : Les journaux lyonnais appren. nent, viâ Marseille, qu'une nouvelle agitation a éclaté au Maroc, surtout dans l'Atlas centrai, ofl les Berbères se sont soulevés, sous la conduite de Meknes, Tazza et Fez. C'est surtout le chef arabe El Malek qui cause des désordres dans la district de Bouharoun. Anglais expulsés de Suède Christiania, 18 juin (Reuter). — M. Cham-bers et le capitaine Tupper, de l'Association des marins, avaient voulu se rendre en Suède, lé 13, après une conférence qui, à Copenhague^ avait (ju un grand succès ; ils désiraient s'en-; tretenir avec les marins suédois concernant une i nouvelle fédération internationale ; or, à peina arrivés à Gothembourg, ils ont été priés de partir de Suède par le premier train. Remaniement de l'armés finlandaise i Stockholm, 18 juin. — On mande de Helsing-' fors au «Svenska Dagbladet» que le remaniement de l'armée finlandaise est à présent décidé. Les hommes ayant p'us de 25 ans ou moins de 21 ans, seront complètement exemptés r'U service; ceux de 21, 22 et 23 seront versés da^« le service actif, ceux de 24 et 25 ans dans 14 service d'étape. L'état-major général finlandais 1 accorde en même temps à tous les soldats âgé? - de plus de 25 ans l'autorisation de revenir à : leurs foyers. 1 Gîntre l'Insurrection tciièque-siowacgua ' Moscou, 10 juin. — D'après les informations t de presse, Tchitcherin aurait remis aux délé* . gués de l'Entente une note signifiant que les me-' sures les plus énergiques avaient été prises pour réprimer le soulèvement tchèque-slowaque : ca | qui doit^ s'entendre non pas dans une intention hostile à l'Entente, mais simplement comme H seule manière d'agir pouvant être adoptée paj les commissaires du peuple. ; ECHOS ET NOUVELLES LS CONFLIT ENTRE DIRECTEURS DE THEATRES ET ARTISTES MUSICIENS Les Directeurs, n'ayant pas fait d'autre proposition que celle d'augmenter le salaire actuel de 25 p. c. en septembre prochain, la plupart des théâtres ont été sans orchestre dimanche dernier.A Bruxelles-Kermesse on joue avec une fan-> fare, et plusieurs numéros de music-hall ont ré* silié leurs engagements parce que l'orchestré était insuffisant pour les accompagner. • L'Alcazar a recruté cinq musiciens, qui jouent 1 sous la direction de M. Jcf Orban. La Scala, le ! Kursaal, les Folies, le Coliséum sont sans or-' chestre, ayant été obligés de renvoyer les quelques amateurs qu'on avait trouvés pour rempla-: cer les syndiqués. Il paraît que ces établisse. ments attendent un arrivage de Liège et de ; Mons. Il paraît que l'orchestre des Galeries est au grand complet et la divette annonce sa réouvert turé pour jeudi soir. ^ On nous affirme que les musiciens de cet or< 2 chestre sont payés au nouveau tarif de la Cham< bre syndicale, et même au-dessus. M. Dietrich, faisant fi de l'engagement de l'Association des directeurs, leur aurait remis 1 l'engagement de la Chambre syndicale des Artistes musiciens Les prix payés à quelques auteurs et professionnels, recrutés à grands frais, ; à Liège. Charleroi et ailleurs, varient entre 315 ; et 400 francs. Les répétitions elles-mêmes sont payées à raison de 4 francs pour 2 heures. 3 X'engâgement-type a été présenté dans quelques brasseries et cinémas. Presque unanime- i ment il a été refusé partout et les directeurs ont - résilié leurs orchestres. 3 II paraît que le syndicat des musiciens refuse! la signature pour les clauses suivantes : il lie , les musiciens jusqu'au 31 mars 1919, et les diJ recteurs seuls peuvent le prolonger jusqu'au 15 juin 1919. 11 peut y être mis fin, sans indemnité, en cas i" d'insubordination ; en cas d'outrage par paroles, gestes ou voies de fait envers un chef de service ; s cn cas d'absence pour maladie pendant 15 jours consécutifs ; en cas où la direction cesserait d'avoir la disposition de la salle de spectacle dont elle dispose actuellement. e Le syndicat dit, à juste raison, que la direct il tion connaît d'avance le bail qui ia lie envers le propriétaire et qu'elle p.'çt qu'à remettre un ep-

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This item is a publication of the title Le bruxellois: journal quotidien indépendant belonging to the category Gecensureerde pers, published in Bruxelles from 1914 to 1918.

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