Le bruxellois: journal quotidien indépendant

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13 October 1917
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s.n. 1917, 13 October. Le bruxellois: journal quotidien indépendant. Seen on 01 October 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/8p5v699j2q/
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4— Année - N. 1993 - Ed. A CINQ CEMfIMBS Samedi 13 et Dimanche 14 Octobre 1917 ABONNEMENT POSTAL, ÉO. & Bruxciies - Province - Etranger 3 mois : Fr. 4.50. - Mk. 3.60 Les bureaux de poste en Belgique et à l'Etranger n acceptent que ues abonnements ÏRIMEST RifiLS; ceux-ci prennent cours les IJanv. 1 Avril 1 Juilli-t 1 Octob. Ou peut s'abonner toutefois pour les deux derniers mois ou même pour le dernier mois de chaque trinte«ire au prix ce : 2 Mois 1 Moi5 Fr. 3.00 - Mk.2.40 Fr 1.50 - Mk.l .20 ——&-»— TIRAGE ;3i0.O©O PAR JOUR Le Bruxellios ANNONCES — La ligne Faits divers et Echos . fr. Nécrologie Annonces commerciales . » financières . . . PETITES ANNONCES La petite ligne La grande ligne TIRAGE : SIO.OOO PAR JOUR (Rédacteur en Chef : René Armamâ Journal Qnstldlen Indépendant 1 Rédaction. Administration, Publicité, Vente : I | BRUXELLES, f Les bureaux ûu « BRUXELLOIS » se trouvent ïïUz. DE Là CÂSêRME, 33 et 35, à BruaeSlss (près de ia $»iace Anneessens). Chronipe les Un L'hiver frappe à la porte. Dé jà la pluie gla. ciale do ces derniers jouis est venue nous apportai le préb-ago d'une mauvaise «maison particulièrement pénible. Dans les rues au traînent de pauvres gens qui, le cœur groa et l'es-tomac criant famine, s'arrêtent médusés aux vitrines de nos charcutiers, des boucheries ou du= pât_s6erks. Là s'étaient d s plats « du bon vieux temps », aux croûteg dorées et appétis-fcautes, des viande qui s'annoncent tendres et jute Lises, det.« pâtés » -m> farine » qui voisint ut avec le cacao à 70 francs le kilo et le chocolat à trente et quarante francs le paquet ; Vraiment, va-t on encore longtemps faire souffrir davantage ]es véritab es victimes de la guerre, par ce si ppliçe de Tantale qui excuserait certes des résolutions •énergiques? Ne pourrait-on ,une bonne fois, supprim1 r radicalement tous les' "étalagée et obliger les commerçants a blanchir leurs vitruiiis ju^quà hauteur d'homme. Outre l'économie sérieuse de-clakage, ee système couperait court radicalement a l'abus qtu se fait d'eshber toutes ces bonnes choses aux yeux des g^'us qui ont faim Puisqu'on ne peut en arriver- à obtenir le ratiorinemfin général, comme en À 1 magne, par l'entremise de nos autorites trop faibke et trop je m'ènfichistes pour entreprendre une réforme qui placerait tout le monde sur un pied d'absolue égalité en obligeant te riche, le parvenu ou le trafiquant enrichi à souffr.i au tant de la guerre que l'employé aux appointements aussi modesus qu'insuffîsâîit, l'ouvrier ou le chômeur, 1 noue faut nous résigner à adresser a l'autorité occupante le vœu do lui voir prendre cette réforme en mains. Avec tout ce qui se jette, se perd et se gaspille, on pourrait targonn ni faire une répartition suffisante a l'ensemble de ia population. On va commencer avec le tab.e, pourquoi pas avec le reste? Ah ! si riches comme pauvres voue étiez obligés de passer une fois par jour au Restaurant économique ; &i on vous donnait après force stationnements X... grammes de viande bâchée par jour, X... kilos de pommes par semaine et X... grammes et'- pain et que, tout trafic de produits alimentaires étant interdit et sévère-ment réprimé, vous deviez vous contenter de voire ration, comme votre patriolardJse tomberai; du même coup 1 Si, au jeu de pouvoir vous réfugier dans un restaurant confortable ou dans un café luxueux, tes pieds au chaud et un bon demi ou un «attellent Moka a portée de votre maua vous en étiez réduits à grelotter dans voire mansarde sans feu ou à chercher un peu de cliakui dans la lourde atmosphère et la promiscuité d'un châulioir public, comme vous mauLt.riez les « jusqu'auboditistes », les Me-se-ns, Dooort et autres bourgeois enragés qui, leur jeton de présence encaissé, vont se ta-r-guer du courage d'avoir pioché la continua-taon des massacres d'êtres humains et l'accumulation des ruines... Certes, nous prônons le rationnement général d'ici la fin de ia guerre, oar il mettrait fin aux hontes actuelles, au trafic sans cesse grandissant, à l'appétit toujours plue âpre de ncs rap&ocs paysans qtu .vigunenit nev.s n arguer jusque sur nos ptuoec publiques sans que quelques-uns des bons eitad-ns que nous sommée, trouvent une boum foii le courage de leur faire reprendre le chemin de leur vidage a coups de bottes dans le derrière!... Quelques semaines ap.ès le début des lies tuiles un professeur de musique se vit interdire par 1a police de jouer du piano ihez lui sous prétexte que gette,musique état déplacée... Maintenant que « quelques „ mois ont passé, la police ferme les yeux sur bien d'autres chose., que les autorités communales n'ignorent- pas davantage. Nous vouicn» parler des courses de lévriers (que l'or.st vient eniin d'interdire), des soirées dansantes et des cours de dan=c qui ont lieu dans la plupart, des grau, des sailes de Bruxelles et de\= communes environnantes. D» milliers de jeunes* gerta et d< jeunes filles (et parmi eux comb.en ont perdu un fiancé, un frère, un parent ou un ami à. î-a guerre; vont, plusieurs i'ois par spmaine, user leurs chaussures, achetées souvent au prix d quels baormots, quand e.ks n'émanent pas du Comité National à tourner bêtement en rond, à tangokr, ou il scander le pas de l'ouïs non pa-3 au son d un pi >no criard »ouime voua pourriez le croire, mais bel et bien aux fions-lions d t/roh- stres coitipleis de ot» ou 40 musiciens ! * Comment, dir. z-vpus, les autor.tés coinrnu-naitaï ont-elles jiu donner les -autorisations d> réouvoriuro des salles de dane-.s' £:les vous répondraient qu'elle n'ont non accordé du tout pour la bonne raison qu'on n leur a rien demandé. Usant d'un habile subterfuge, les organisateurs dé cr,s s ::réQs d uisante3 ont cou. etitué d>-, «uèïétég particuJièi'e't,, ao.i.t quelquet-uues comptent deux e-t tirols milL membres. Peur avoir ac-eô; dans ]a salle ou Ion danse en comité privé, — comme je-ds aux salles de baccarat de M. Marquât au Kursaal d'Osten-de, il faut exhiber la carte do membre à l'entrée ou y solliciter cojle-ci qui vous es. rapidement délivrée après signature d'un bu! e.in donné pour la forme... La police, de ce fait, n a, paraît-il, r en à dire!!... El la jeunese-e s'amuse ferme à l'intérieur, je vous p^e do le croire, d'autant plus ferme qu'el e sait être en sûreté, à l'abri d-'s regards indiscrets, de® surveillanccv p'.ri'ois gêna-utps... Tout cela se p y1 à Bruxelles, en l'an cle grâc ; 191*7, après plus de trois ans d'une guer-re atroce qui mène le pays à la rume... Les ieunos daiiseni et folâtrent pendant que les vieux discutent « stratégie » et « revanche » et annexions ! Quant aux autorités qui devraient empêcher oe scandale, elles ferment les y*ux. Et j'enWnda.s dernièrent, à Etiter- beek, de-, conseillers communaux répondre à un de îeiuiis collègues demandant la paix au n --m des malheureux par des phrases ronf am tes, sonoïes et creuses où les mots « sacrifice » voisinaient avec « honneur », « patrie », « liberté ».... J entend lis cela à quelques c.ii-la-nes de mètres de p;usieu rs sallco de danser sise® préciséiirini sur le territoire d.- ce bourg pourri, en songeant que ces mêmes édiles taraient bien de justifier leurs belles maximes de façade en allant dans ces mêm^u salies jeter à la rue ces drôles et c.s drôleases qui devraient rougir de honte en songeant que, pendant qu'ils tournent aux sons do la « V aise Bleue » ou du « Tango argentin », leurs compatriotes moment inutilement .à-bas, dans kg nanchées de l'Vs r, dans la boue, k neige, la, piuiie et Je sang Que de gens refusent sottement cle travailler sous prêt xte que les Allemands pounaient profiter die leur labeur. On nçjus prépare une population de faitiéan.s et de candutats eniii.re-tenus. Pourtant c'e&t un crime sjc-iai de ne point v.vre de son travaii quand on le peut. C est une honte aussi pour l'individu que de se rouiiiex dans ia paretse chronique, ici bas le travail est la vraie et, la seule panacée a tout les maux que Dieu a donnes a l'homme pour le sanctiiier, entretenir en lui toutes les activités de ia volooié, ia maintenir dans l'amour au beau et du b.en, et l'amener, d'échelon eu échelon, jusqu'au moment final où la mort ia- séparant, tle sa chrysalide le corps, l'âme quittant sa gangue, s'envolera vers l'éternité. Eternité heureuse, mille lois heur-'use, s'il a satisfait avec justice à tout.s les lois du travail. En outre je travail c'est ia liberté. Ln eliet, un homme sam, consciencieux, s'adonna,ni au trava.l, se rend libre dos pussions et des vices, causes de ne-mb. us-s maladies et infirmités. Oui, travailler, c est entretenir cin soi des facultés créatrices, car de même le travail sanctifie; il est un dénvaUl, un préservatif des influences neiastes. il csl une mutualité entre ies créatures, un éiOment de*"oaaru« auquel la créature humaine obéit par nécessité et par vocation; il entretient ies relations entre les sociétés comme aussi entre les peuples. C'est un grand plaisir pour l'homme dt pouvoir façonner, combiner, assembler et produire; luilis-T ses facilités, vivre dans l'action, Être utile a son prochain, posséder en soi l'intelligence, c„ grand bienfait de i>ieu, cet esprit de calcul qui éclaire notre esprit, ntms met l'ordre dans les déee, du jugement, d-e la vérité, de la moralité, et nous fait mieux comprendre ia Provideme, ce reflet de l'ordre uni-vfirsei qui nous entoure. Le travail est un élément de fraternité: « Aidez-vous les uns les autres. — Aimez-vous tes uns les autres » sont d_s lois applicables au trava.l. au sens matériel comme au sens moral. Ces maximes evangeliqu^s Cm prouvent l'harmonie et les raisons. L eunui mois dit les bienfaits du travail. Car le travail est ia grande loi d'harmonie entre ies créatures, ie grand lien de mutualité qui nous rend tcus solidaires les une des autres. Et p.*r les inventions qui se font dans le monde et les échanges mdisp.nîabies qui en résultent, il est un lien de paix et de progrès sociaux entre cette grande famille humaine repartie sur tout' la surface du globe. Aujourd'hui tel produit exotique exigé de l'industrie ^demandera, dans une contrée sauvage et barbare, une ex-pioitat.on qui deviendra, sous ie couvert de l'industrie, une source de richesse et de civilisation te-ârcnaat dé pair avtso l'évangéjisa-ticn par ta hardis rn ssicniiaires. N est-ce pas le travail, un travail méthodique, sel ni nique, org. rnii-é,discipliné 6t achar. né qui a crée lu puissance jusqu'ici invaincue de la formidable Allemagne? Voie: il ce pr-po: la lettre que noue écrivent une cinqu ntaur d'ouvriers be'ges qui partent travail • r en Allemagne; « Aous recourons a ia publicité de votre, es-tim-abl journal pour taire connaiere au pu-bl.c b'-lge .es motifs qui nous obi'gcnt de prendre des engagements d travail pcui 1 Aiie-magne. Ctux qui nous mépr.s nt n'en oo:ina:s-te-nt pas les motifs. Nous sommes la plupart chargés de famille et le m.sérabie secoius que nous recevions ist suffisant pour mourir de faim. I) .'pu s le mois de jum ce cette année, aucun indigen-. n'a reçu'du charbon, alors qu'il y en avaii aasez. Si nous somm-'s à pou près tous malades et que tant de décès sont constatés, nous .e devons a l'incurie de certains dirigeants à qui il ne m.nque rien. Les comités de cha rite, lorsque l'on 3c pennat de leur d'mander quand on r-cevra du charbon, vous répondent par des phrases creuses. Aux comitarus il ne manque r.crj. Les indigents qui n ont pas le gaz, ne peuvent rien faire à mang. r et doivent pourrir dans la saleté n pouvant pas lessiver faute de savon, La graissi aliment ire (40 fr: le kilo) va aux savonniers clandestins. » Il y a trois mois, no-us écrit un abonné, j'ai acheté à un voisin, un camionneur qu. vendait du charbon,à peu près 4 mille kifc à 140 fr. le mille. Maintenant que je veux le brûler, p-s moyen; ce n est en grande partie que pierre. Je suis allé trouver mon marchand. Sa f;-mms, ainsi qu'un de ses fils m'ont abreuvé de grossièretés11 est vraiment scandaleux de voir avec que] sans gêne et de quelle façon nea édiles bruxellois ont toléré l'installation d'une poraherie à deux pas du centre de la ville, au risque d'em-pester toute une part.e de la population du Grand-Bruxelles. Aurait-on jamais pu supposer un instant que la- ville de Bruxelles pousserait, l'incurie au point de permettre aujourd'hui pareil établis, sèment et cela à s«s portes mêmes, alors qu'en d'autres temps i,l fallait à un particulier une enquête de commodo et incommoda pour l'installation d'uae siniDla buanderie. Pourquoi l'administration communale n'a-i-fcile pas choisi un autio emplacement en dehors d« la ville même ou en rase campagne? EIIj possède aissez de terrains et de prairies inoccupées tout autour cle la ville, toutes désignées peur cj genre d'élevage. Vraiment, il i-ailait l'initiative d'un Max Uallet quelconque pour accoucher d'un M projet. Ces messieurs ne craigner.-i s dc'nc pas d« voir éclater quelque épidémie? Heureusement pour les habitants des alentours que lt'a plus chauds mois de juillet e-t d'août sont déjà passés. C'est là un nouveau manque de prévoyance et de je m'enf... de la part de l'ad-mi n jsitration comm un aie. Le c s est assez typ'.qiie. D'iui côté on prend ' tout, s sortes de rnesmea oiûteuees pour lutter contre k-s maladies eudém.quts et de l'autre côté l'incurie et 1 imprévoyance marchent de pair. Lt notre faisant fonctions de boe.rgiL>'s-tre, M. St^'ns, n'a-t-il plus le droit d int-^x-ve-nir poui' faire cas r ce scandais qui n'a que trop duré. 11 s'agit de détendre les intérêts et 1;. santé de toute une population Ijsée par c-' révoltant sans-gêne de la part de son collègue qui, lui, fait semblant de ne iven v-oir ou entendre?L autre psrt, nous nous sommes la-iscé dire que des promentum attardés se sont évanouis tt sont tombés malades rien que de passer de. vaut cette porcherie à cause d s odeurs p-'s i-i ntielks qui se dégagent de cette porch 'rie nio Cit rn-style. C'est suriout le soir et la -nuit que l-c parfum se l'ait k plus sentir. Le fait est d'autant- moins excusable cjue c'est précisé, ment en face d'un atcl.er de couture ou travail! -nt des centaines d'ouvrières et d'ouvriers qu'on a laissé monter ces baraquements. Mai,; ce qui nous étonne le plus, c'ast cle constater que, jusqu'à présent, pas une voix ne s'est encore élevée peur protester contre cet état de -choses.Que le comité d'hygiène intervienne à bref délai. Il y trouvera de quoi s'occuper sérieusement et cela- pour le-plus grand b en de la s-nté d'uni grand p rt e de la population du bas de li vilk. Autiv cho--e : Qui donc mange il-e lard cle touo ces o enons co- munaux,puisque les magasins communaux n'en vendent paa\a-u public, si ee n'est de loin en loin et à d"s ùrix exor-bi! nts?. , i (A suivre.) Jiurc <£>; Shtm. . •, f: l'-v-f. r-ltr. LA liUKrfKt. ktmmuÈwm feMeies# BERL1JS, Il octobre. (OJf cid.j La oatuùio un luuiujrc oui vncoîe son plein vur a front* d ait. q -e Lânj/&ttytrcii-&Qanqgtilie. Au norU du touicii^eUe, ei un suu-ou&st de ras-schtindue. e, on se oat dans des end.ro J» de pé-iiéiratfn d<-'s Anylum BL UHAH ocïjure. _( Officiel.) uii-ii/SaoiL's ue vuirma et iles escadrilles d'hydro-avtoni ulteuuvnus de ta station du ht-toi'-i, de ovut'tiinu t \jiii ces dernières semaines, maigre la tem-pera m e souvent de-fawrajtle, une iérie d attaques contre tes ««-svaltat otis viduaire0- at lu cji<- hvonXnne ainsi ijite contre Uà îles wa yoife do Utya. Les fortifications de &erei ainsi que tes forcede comoat maritimes ue l'adversaire en ces endroits au liP.oral, on. ctc attaques avec autant- de circonspictum que ae succès visible en al put d une vuAenie aeferise. l'uusicurs nid-tiers de jcdoyruinmçs de bombes uni été jetées également sur les installai ions dejensiv-'s de la côte ouest du golfe ae iiiya. Les ef]e„s de ces aiiuuues, au tours desqueiiv-, non* n a vans pas subi ia momdie p nc> sont avoua par tes communiques ut i adversaire. Bblii.iS, octobre. — Mi i ; i-e-a-ia ue ici à'-'éiiC a x wiOSfc. C*Iût.îiv Ci . vi A ii e e L. Li Xiiiii -i-.'-ei u pn ce nési-iiieï rij[j^i"eehï ue iiavïsïfc: L'action d artillerie, hier, s'est bornée en Flandre a un v goureux dutl d'artillerie dansle secte,,r au luturûi et a la jorét de tioutiiiusi. Un puissant feu. destructeur a couvert durant la nuit le terrain a,: comOat depuis la ±-y*> jus-'s u a la route ijenin-i près.Il s est élevé ce malin par nouas jusqu au-feu rouiunt. Jsltuuite, de nouvelles attaques ennemies ont etc acclan-chéts su/ ae luiycs secteu/s. u cvi-i*. c.1- impérial allemand. Au nora-csi ae agissons et à l'est de la Meuse, l'action cumbattive des artilleries s'est accrue jusqu à ui.e grande violence. Près de i aujciillon, d'importantes troupej franra.se0 de jeconiiuvisuiue se sont avancées j our t attaque, l'Jlles ont ete repoussées. A l est de Samogriiiux, ues combats at -ranehée locaux oui eu heu u la pente orientale ue lu côte 344. Uï tù. U i (tiJ. , Au nora-e.tt de~ Iîiya et au Zl'rucz, l'action a ete {.lus vile qu aux, jouis précédents. Lie nombreux prisonniers sont tombés entra nos ■mains au cours de rencontres entre dttaehe-men -s de p-Ui ouille. .......i ... l'i.acf'doifto : Van* le bassin de Monaslir et dans la hou-clt de la Czerna, les artilleries de part et d'autre se sont combattues vigoureusement par intervalles. Sur la rue droite du Vardart l'at.ta-que d une compnyme ailgiaise a échoué devant ies ijn-s bu.gares. ùa guerre r.ous marine. BhRLIN, Il octobre. — Offic.él : L activité de nos sous-marins dans I océan At-laiiliquC'a de nouveau conduit à la destruction d une série de tapeurs et de voiliers avec des cargaisons particulièrement précieuses. Parmi ies vapeurs coulés figuraunt le vu peur armé ii Denorah » aiec 6750 tonnes cle charbon, qui a été torpille hors d'an convoi de protection. En outre le vapeur français « Ttuha » aiec des vivres et du un en route pour Bordeaux et le ooihcr a 4-mâts armé « Persévérance » avec 4,000 tonnes de salpêtre pour St-A'azaire. En outre un navire de patrouille français a été également coulé BERLIN, 12 oct.bre. - ûjf.ci i De nouveau irots vapeurs et 3 voiliers ont été coulés par nos sous-marins dans l océan Atlantique el dans la mer du Nord. Parmi eue figuraient le vapeur ji curais armé « LanCl/as », ciï.nsi que li barque à 3-màts français « Mame-Jja-rguérite » ar-'e un chargeaient de houille et le schooner français « Marceau n, e nouiire deux vapeurs-tanks août l'un de l aspect du « .-'■an Eduard » (622$ lonnet). Les 3 voiliers torpillés j avaient à bord des cargaisons de bjns d'Amérique.x _ 'tj i. -i., s".;? i. , 4 VIENNE, 12 octobre. (Officiel.) Par su te de l'activité combatt.ve minime, la siitf-ti-m est iiicuuvgée partout. * ' S ï V CONSTANTINOPLE^U octobre.(Offic,el.) Au front du Caucase, dans le secteur de l'aile droite, une attaque de deux compagnies russes a échoué sous notre feu. Au ventre, une de nos troupes spéciales d'assaut u percé les positions ennemies ai chasse ■les Pusses hors de leur camp. Beaucoup d armes, d-e grenades à main, 80 [t'ipeç du matériel de retranchement e.t autre matériel de guerre, tombèrent entre nos mains. Le 10 octobre, nous avons prononcé un coup de main par surprise contre les hangars d avait on, les postes d'observation et les postes radiotélégraphiques de Mythilènc. L'cf. ficaci è au bombardement, a été, constatée. Des autres fronts, il n // a pas d'événements p rticuliers à s<gncUer. eyi-GAsie s SOFIA, Il octobre. (Officiel.J Sur plusieurs points du front en Macédoine, activité d; l artillerie; la canonnade a été un peu plus violente surtout dans ta boucle de la Czerna. 'J'importants détachements de reconnaissance ennemis, qui tentaient d'approcher de nos positons établie* au sud du Douropvlje et à l'ouest du iac de Doiran, ont été mis en juae par notre feu. iJes détachements d'assaut allemands et bulgares ont pénétré dans les positions eiu^e/niey utabJ^c^ jn es de Jiçijcovo e* de Leimniti -èhc-u ont raJui'riè dps prisonniers ita-h v ei gr-cs. Sur idftt.w en lloumo.niêy près de Tuîcea èi j de Gal'À- canonnades. Pri^s de Gfalatz, une de | nos oaiter'es a inoeiid'c un déjiot ennemi, i'n -j~-v'euh ,\' ist£ut. . 'faut fStùa^ de gagner j notre rive'près de Pet iraJêJi, a j par nôtre feu. A l est, ae ïhi'cea-, grartde acïiv.cé aenenue. A o re Wiûiene a toi hc un avion ennemi; il-e-st tomba au nord de ïulcea, sur ta nve gauche du Bras Saint-George. „ FRANÇAIS PARIS 11 octobre. — Officiel, 3 h. p in. : ijn jjct'i, tque au cours de la nuit noUs avons br.sé une attaque ennemie tentée à le$i de IfîuatOunlc sur nos positions entre ta ferme Pa-pegoed , t la ferme La Victoire. Sur le front de l'.-±isne, 'une pairouuie ennemie qui tetn.aU d aborder nos lignes uuns ta région ae Verny a ete d.spersee par nos feux Sur ta nve droite de-la Meuse, au ttora ae ia côte 34ït l'ennemi a lance une al.aqiie qui lui a permis de prendre pied momentanément dans quelques éléments avancés a une de nos tranences. Apres un vif comoat nous l'avons repoussé et nous sommes r° tes maîtres de n/S p sillons. ■—Aviation . Le ier oc<-uore le sous-htutenant Boyau a abattu son d1 itème appareil ennemi. PARIS, lt oe-obre. — Officiel, il h, p. m. : Au cours de tu journée activité des a^ux ar-t/ileries sur dive/0 points du front notamment dans ta région de l'épine de Uhevreyny au sud de ta butte du Mesjnl ou nos tirs ont arrêté des groupes er ue uns qai~ tentaient a aborder nos peti.i, posies et sur la rive droite de la lieusef p .s a actiriit: a'infanterie. Armée d Orient : La tutte d'artillerie a pris une certaine activité notamment dans ta tegion Ut bona.i et au sud de Monastir. Les troupes britanniques otvo exécuté un raid dans les ■posuiins bulgares près de Doiran. PET 11 O G II A D, U octobre. (Officiel.) Sur le front septentnotait, dans le secteur de liigu, au sud de ia grand route de Pskof, l'ennemi a refoule gue. que s-une s de nos compagnies. L'ennemi u ecnh. de fraterniser avec nos houpes au sud-est de Jacobs'Mtit. Sur ie front du Caucase, nos troupes se sont empalées acs vtliuges de M ara fa et de Tsjat, situes a l ouest a urmia, nous avons fai't 'prisonniers 260 Kurdes et rendu la liberté à 200 Syriens. L ennemi a reflue au-delà du Grand-ùub; il a détruit tiois ponts. ROME, 11 octobre. (Officiel.) Aucah événement importan'i a signaler sur tout le fr .nt. ANdàlLASS LONDRES, Il cet b e : Vue pluie abondante est de nouveau tombée lier. L'a/ H. rie ennemie a montre une grande; e, t.vite pendant la nuit à l ouest de paschen-(hi. i.e K/nifn. v.eti d. c...u.nlir.l n'eut n nunoiu.cr. . -, - Dernières Dépêchés Les combats à l'ouest. Berlin, 12 cet. — Aprèe les échecs sanglants des 4 et 9 octobre, qui, par suite des attaques partielles autS; vaines que réiteré.s, ont été encore plus lourds et plus i'-ches en pentes ces derniers jours, ie combat d'artillerie a de nou. veau atteint uuc grande intensité sur tout lo front de Flandre, ie 11 octobre. Le centre d-gravitô du feu d'artillerie ennemi a été dirigé contre nos positions de la forêt d'Houthulst. Diverses attaques d; feu roulant furent également déc.a.ncihéos vers le soir, contie la ligne MerkCn-Draaiba-nk. Durant la nuit, le feu atteignit une grande violence et dégénéra lj 12 octobre, aux premières heures du jour, en feu roulant des plus violents contre ia ligne qui va de Draaibank au sud de G iuiuve-ld et fut suivi de nouvelles attaques de l'ennemi.Le terrain occupé par l'ennemi est transformé par près d-û trois mois de feu roulant destructeur, en un nuiras insondable et s'conde i eitet de notre ertiHerts contre les troup'.s de combat et ies coOTines'de réserve de 1 adversaire. Le 11 octobre, notre artillerie put également conoeu-tre-r efficacement, à diverses reposes, son feu , contre ies rassembn monte-, mou, -niants et installations ennemis. Ail iront u -mt s-,notre activité animée d'ar. tillerie a repou se plusieurs [«Cl-.s patiouides ennemies qu. s'avançaient au sud de La Bas-' s.'- c-u près de Ciiérisy. Au front de l'Aisne, le feu s'accentua surtout vers le soir dan.; la légion cle Véuxaillou. •La tentative fa.te par d'-s, de-tacur ments ennemis de pénétrer «ans nos potwt.cas tn cet endroit, a échoue partiellement au cours de corps, à-coq», parUeii-otneià déjà sous notre feu de barrage et de destruction. Sur la rive est de la M-'use,l'activité d'ar-tiilerk a augmenté passagèrement aux premières heures du jour, -nos troupes speciaj.es d assaut ont pénéeié 1e 11 octobre, a 6 h. 30 du matin, dans lia pot-itnwiis eimeuues près ue lîezonvaux et ont ramené 30 pikonuicrs et 3 mitrailleuses. Dans ie courant cle k journée, le feu ennemi augmenta d'inreusité dans ia région d'Ornes Les concentrations reconnues de l'adversaire, d^-ns la région de la forêt de (Jhau-me ,ont été dispersées' par noue feu. Durant toute la nuit, le feu animé -a perduré. Les comaàcs a i'Jsst. l-i'T.in, 12 oet. — A l'Est, l'activité animée d'artillerie a appuyé les succès de ries patrouilles entre la nui et ia Dwma, au /"-lOi-Uez inférieur et au nord de ia Soszawa, ainsi qu'au Sercth, le feu d'artillerie réciproque a augmente passagèrement. jutfa ùu.3 ue i isiigieteiie ©a Ïriancue. Rotterdam, 12 oot. -— Le « Manchester Guardian » écrit : Le but de notre ofieneive restreinte sur le front Ouest réside clans la conquête des positions élevées en Elan-dre, y compris la crête située entre Thourout et'l'hieit. Lue rois que ceote crête sera. prise, on pourra •fcîiiionewr un <ccoin» dans les pétitions allemandes près dé Lille et de la côte. Mais les Allemands vont probablement se retirer avant due nous nous emparions de oette créte.jSlous sommes surs d'atteindre no-ire but; il s'agit seulement de savoir bi ce ç£ra- déjà maintenant -oe vu emèrît-reu printemps proenam. Nos rapides et succss.vi's pW,_oé s e-a avilit oie,rn.«titrent que il a; g ne croit pas- imposable d'atteindre ce but encore avant l'entrée" de l'hiver. Mais il faudrait naturellement pour cela un bon mois d'octobre, bi le plan réussit encore cotte année, les Allemands seraient fortes de se. retirer dans des conditions très défa. s : r.ibie. (Si la puisa, ice mondiale de l'Angleterre ne peut atteindre un autre but, que de prendre a ici au printemps en Elandre, seulement ia crête d un monticule, elle révèle de cette façon toute knefiioac té de la direction de l'année anglaise.) u "Un aviateur îïaaçais en Suisse. Berne, 12- col. — x,o bureau de la, presse de l'étaitrmajor annonce : L'aviateur frança.s,qiu a été contraint a atterrir le 3 octobre près de liossehiemz, dans le Jura bernois se nomme ForcUii, sergeant, il prétend d avoir pris le déport à Nancy ie soir du 2 octobre aJin cle' bombarder la ville cl Ees_n. Après avoir rempli sa mission il aurait pris son vol de retour au cours duquel ii a complètement perdu son chem n. il a c-oé exposé à un violent feu d-- défende, pio-bablement dlstem a nsi que p^- 1^$ pos es de lTons.ière- suisse. Apiès a.oir Survolé la ivion-ti gne Lieue il s'était cru en Eranue. Jjo-rs de iiU'ii SOI! ci-ViG.il S ©." b ctLCrOCilC <XaI13 un arbre, a culbuté et pris feu. L'aviateur a été interné. iineero line femme condamnée a et-re iasiilee en France. Bâle, 12 oct. — Comme l'annonce le jo-urnal « L'tLuvre », à nouveau une femme a été condamnée à mort sous l'inculpation d'espionnage, e-n l/wiis . 11 s agit d'urne citoyen m siua. se, âgée d ' 32 ans, nommée Diane, contre laquelle le Conseil d ' guerre de Marseille a pro. roncé ia- sentence capitale. Voici aune, après la récente exécution «te ia danse us- hollandaise Mata Haiïj dont ia culpàbit.te ne iut nulle-mont démontrée d iriéiuiuabie façon, une nouvelle victime exigée par la loi martiale française. Et o.la, après ks Ilots d indignation et k-s outrages sur '-es Allemands à la suite de l'exécution de ii-ss Caveil, dont ia cuipab.lité était cependant ayéi'ée, par suite de ses propres aveux, li ne valait vraiment pas ia peine de ia re tant de brun et de s'indigner ainsi, en France, puisqu'on y fusille les leiumes avec entrain ! Les iies Oessl et Aaiaiia soû.3 ccmmanuemeiit anglais. Copenhague, 12 oct. — De la « Nowoje Vre-mia » au sujet de l'occupât, on des territoires russes du goiie de Finlande par ies Anglais: Les. unités anglais s o-t ete renforcées consi-dérabiem.nt en cot endroit durant l'année en oouis. La défense des Les Ot'seï et Aaland a été c-nhée au commandement britannique. trois autres individus, qui sont connus, cro-chetaienr la porte d une maison de la rue de Birmingham. (.A.) l&pitfckaï mou tiière en Angleterre. La « Pressa Télégraph que suisse » apprend via La Haye, que uans une îabrique de munitions d". Liverpooj, qui emploie 6,000 ou-vi lers, une bombe a fait explosion pendant qu'on la remplissa t. Le tiers de l'usine est détruit. 700 ouvriers ont été tués ou grièvement bies-és. Gérard conspué au Canada. Berlin, 12 oet. — De Copenhague à la « Ki lege-z itung » : L'ancien ambassade ur américain à Berlin a- été l'objet, au cours d'un voyage d'agitat on à travers le Canada-, d'une véritable egression. Bien qu'on lui eût décon. seilié de prendre la parole dans les réunions publiques à Montréal, ii tenta d'y prononcer un discours. Il fut accueilli à coups de sifflets et au milieu d'un grand tumulte, de qu'il n© put continuer son discours. Ej^fl

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This item is a publication of the title Le bruxellois: journal quotidien indépendant belonging to the category Gecensureerde pers, published in Bruxelles from 1914 to 1918.

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